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Le jardin pour gens pressés

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Fatigué(e) du travail de la semaine mais envie quand même d'avoir un sympathique jardin... Michel Caron, ingénieur agricole, vous aide, à travers le dossier qui va suivre comment utiliser au mieux votre temps, maîtriser le choix des plantes, la lutte contre les mauvaises herbes ou encore le matériel pour profiter de votre jardin le weekend... Dossier paru sur le site de Futura Sciences et relayé ici pour satisfaire votre curiosité...

 Entretenir un jardin prend du temps. Les gens pressés trouveront de nombreux conseils pour utiliser leur temps au mieux pour leur carré de verdure. ©️ Paul Appleyard, Flickr, cc by nc sa 2.0

A noter tout de même que près de 60 % des ménages français possèdent un potager ou un jardin. Pour eux comme pour les autres, avoir un beau coin de verdure loin du tumulte de la ville est un rêve. Pour qu’il devienne réalité, un élément capital est à prendre en compte : le temps !

Jardiner après une longue journée de travail n’est pas toujours très facile. De même, s’occuper d’un jardin de week-end n’est pas simple du tout. Dans les deux cas, on ne peut y consacrer épisodiquement que 4 ou 5 heures de travail et c’est tout. Il n’est pas possible, dans des délais aussi brefs, de tout faire : enlever les mauvaises herbes, tondre le gazon, tailler, bouturer, etc.

Il faut parer au plus pressé, et choisir c’est sacrifier ! Un jardin de weekend et un jardin à demeure, tous deux fréquentés hélas trop peu, réclament beaucoup d’organisation et certaines techniques susceptibles de faire gagner du temps.

Dans ce dossier : un aperçu de quelques-unes de ces techniques. Mais le matériel adapté et l’amélioration du sol seront des gages de réussite pour le jardinier pressé. Seront aussi abordés la lutte contre les ennemis de votre jardin et le choix des plantes, crucial. Apprenez enfin comment bien préparer votre jardin, en cas de vacances, et comment prendre soin de votre gazon au retour....

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Un bon outillage sera indispensable afin de mener à bien vos travaux de jardinage. C’est de lui que dépendra en grande partie l’état de votre sol et de vos plantes cultivées. Il vous permettra d’autre part de réduire le temps de vos travaux, ce qui est l’un des buts recherchés dans un jardin de week-end.

 Des outils ergonomiques, comme cette griffe à six dents, épargnent votre dos dans l’entretien du jardin. ©️ DR Certains outils ergonomiques pourront vous permettre de vous épargner une lombalgie ou une tendinite. En les utilisant, vous gagnerez donc en confort, mais également en temps, du fait de la disparition de certains mouvements répétitifs. Dans cette gamme de matériel figure par exemple une griffe à six dents obliques et opposées deux à deux, dotée d’un manche avec un guidon en S. Il suffit de l’enfoncer dans le sol et de tourner. De même, le manche en acier de certains outils destinés à supprimer les mauvaises herbes présente un angle d’inclinaison en S conçu pour soulager le dos et les épaules.

 Dans le choix de vos petits outils de jardinage, n’hésitez pas à privilégier des poignées ergonomiques. ©️ Bruno Parmentier, Flickr, cc by nc sa 2.0 Vous gagnerez beaucoup de temps et économiserez bien des efforts en utilisant un outil mécanique de travail du sol. Vous allez pouvoir opter pour une motobineuse, dont le bloc-moteur entraîne des accessoires rotatifs, les fraises, qui font avancer l’engin tout en travaillant la terre. Si vous disposez d’une surface assez importante, un motoculteur plus puissant et dont le bloc-moteur entraîne deux roues motrices qui font avancer l’ensemble (charrue, cultivateur rotatif, herse, bineuse, etc.) sera plus approprié. Tenez compte de la grandeur de votre parcelle au moment de l’achat d’un tel matériel.

Le mulching[b]* est la technique qui vous permettra de faire des économies d’heures de travail.[/b] Achetez pour cela une tondeuse pourvue d’une lame spécialement profilée pour soulever les coupes vers le haut. Par leur poids, celles-ci retombent sur les lames qui, à nouveau, les coupent et les renvoient vers le haut, et ainsi de suite jusqu’à ce que les brins soient réduits en une fine poussière qui se décomposera rapidement sur le sol.

* Le mulching peut être considéré au même titre que le recyclage, le compostage,… Écologique, pratique et économique, il consiste à réduire en fines particules l’herbe tondue et à la redéposer au sol. Le mulching est une technique de tonte sans ramassage de l’herbe. La tondeuse mulcheuse coupe l’herbe tondue en infimes parties qui sont redéposées sur la pelouse en fines particules quasiment invisibles. (Mulch
terme anglais pour définir le paillis)



Cliquez ICI pour accéder au glossaire du jardinage

Si vous en avez les moyens, vous allez pouvoir aussi utiliser une tondeuse qui fonctionnera toute seule, comme un robot ! Il vous suffira simplement de placer un câble, avec un courant alternatif alimenté par trois piles de 1,5 V, en périphérie de votre pelouse à tondre. Vous situerez ensuite votre appareil sur cette parcelle et, grâce à ses capteurs et à son «cerveau», il tondra l’intégralité de votre gazon, à l’intérieur de ce périmètre, en contournant platebandes, arbustes et arbres.

Certains outils de jardinage peuvent rendre de grands services et vous faire gagner du temps, comme un motoculteur ou un taille-haie par exemple. Mais vous faut-il vraiment investir une certaine somme d’argent pour les acquérir, alors que vous n’allez les utiliser que quelques heures par an ? Par ailleurs, peut-être manquez-vous de place pour les entreposer. N’oubliez pas non plus que pour les conserver longtemps, vous allez devoir les entretenir d’une façon régulière, ce qui va vous réclamer du temps... Solution astucieuse : la location

 Les outils de grande taille ou onéreux peuvent être loués sur une courte durée. ©️ DP Depuis quelques années, à la suite de l’augmentation du prix des carburants, la technique de covoiturage a tendance à se développer. Pensez à faire de même en proposant à des voisins ou à des amis d’acquérir ensemble une tondeuse ou une motobineuse, par exemple dans le cadre d’un jardin partagé[/size]**. Ou alors, louez pendant une journée ou un peu plus longtemps le matériel dont vous allez avoir besoin. Sachez que vous disposerez alors d’un outillage performant et qui a fait l’objet de révisions régulières.

**L'achat et la gestion d'outillage à plusieurs peut être une bonne idée... Mais à plus ou moins long terme des conflits de voisinage peuvent survenir... Il faut donc veiller de bien choisir ses partenaires et veiller, dès le départ, à la bonne gestion non seulement pour l'utilisation du matériel mais aussi pour son entretien. Et pour éviter toute contestation ultérieure, écrire sur papier l'accord entre les parties avec un exemplaire pour chacune. On n'ose pas parfois écrire un accord entre amis... Mais un accord écrit évitera toute polémique (rotation d'utilisation, répartition des frais d'entretien, lieu de l'abri habituel, prêt à des tiers ou inclusion de tiers [contre participation financière ou non] dans l'accord, etc...)

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Un jardin dont la terre est argileuse et lourde risque fort de devenir trop boueux et donc difficile d’accès. Si cette situation se répète souvent, les travaux peuvent en souffrir. À l’inverse, un sol sableux et léger n’est pas capable de garder l’humidité et s’assèche rapidement. Dans ce cas, un simple arrosage hebdomadaire est loin d’être suffisant. Face à l’un de ces problèmes, vous allez pouvoir apporter des améliorations sensibles, mais cela progressivement pour ne pas vous réclamer, en un court laps de temps, une trop grosse somme d’efforts.

- Si votre terre est lourde, au printemps, elle se réchauffera lentement, et les récoltes s’en ressentiront. Un apport de cendres tamisées, de tourbe (à raison de 2 à 5 kg/m2), de fumier de ferme bien décomposé tous les trois ans (10 kg/m2) sera bénéfique.

- Si votre sol est sableux, il est très perméable, bien drainé et facile à travailler. Vite réchauffé dès l’arrivée des beaux jours, il est propice à la production des primeurs (ou légumes précoces), mais présente cependant l’inconvénient de réclamer des arrosages fréquents. Vous pourrez l’améliorer par des apports de fumier très légèrement pailleux ou de compost ménager tous les ans (de 200 à 600 g/m2) et des engrais verts.

- Si votre terre est trop riche en humus, elle possède un grand pouvoir de rétention vis-à-vis de l’eau. Elle est facile à travailler et se réchauffe vite au printemps. Elle est riche en éléments fertilisants, mais son acidité (pH inférieur à 6) peut gêner le bon développement de certaines plantes. Pour l’améliorer, vous allez pouvoir lui apporter tous les huit ou dix ans un amendement calcaire.

- Si votre sol est calcaire, il ne sera pas accepté par de nombreux végétaux. Il n’existe pas de remède vraiment efficace contre ce défaut, mais seulement certains palliatifs, à répéter régulièrement, comme un apport annuel de fumier très décomposé, de compost (3 kg/m2) additionné de sulfate de fer neige ou de tourbe (de 200 à 400 g/m2).

Le fumier nourrit la terre par un apport d'humus, dont le rôle est fondamental. Vous aurez toujours intérêt à utiliser cette source d’engrais dans votre jardin, si bien sûr un éleveur proche de votre domicile peut vous en livrer. Pour gagner du temps, utilisez du fumier déshydraté du commerce. Un tel produit se présente en poudre, et pourra constituer une alternative intéressante. Apportez-en au sol au moment du bêchage de vos parcelles, à la dose de 2 à 3 kg/m2, ou de 1 à 2 kg à jeter au fond du trou de plantation de vos arbres et arbustes.

Le varech peut être utilisé comme amendement pour les jardins.©️ Koksijde, cc by sa 1.0 - Pour les arbres en place, saupoudrez environ 1 kg de ce produit sur la surface correspondant à la couronne, et bêchez. Il faudra diviser cette dose par trois pour vos rosiers. Par ailleurs, Or Brun est un terreau du commerce assez complet, à base de 80 % de différents fumiers savamment dosés et de 20 % d'une algue bretonne, le goémon. Si le fumier ne s'utilise qu'en hiver, au moment du bêchage, cet engrais organique prêt à l'emploi peut être épandu en toutes saisons, quelle que soit la culture, ce qui présente un avantage évident. L’emploi de cet engrais prêt à l’emploi vous fera gagner beaucoup de temps !

Les différents déchets provenant de votre jardin ou de votre cuisine gagneront toujours à être transformés en compost, un excellent engrais naturel. Les fleurs fanées et les feuillages divers provenant de votre potager, de votre verger et de vos parcelles d’agrément vont constituer une excellente source de matières organiques à composter, à condition qu’ils ne soient pas issus de plantes malades. C’est le cas notamment des fanes de pommes de terre, de petits pois et de haricots. Utilisez aussi le feuillage de vos tomates, courges et courgettes provenant de vos pincements, etc.

Compost avec vers de terre. Il est important de ne pas y ajouter de feuillages issus de plantes malades. ©️ Loosends, Flickr, cc by sa 2.0 - Méfiez-vous toutefois des racines de plantes aussi indésirables que le liseron, le chiendent et l’ortie, car elles pourraient ultérieurement donner naissance à de nouveaux pieds dans vos parcelles fertilisées à l’aide de votre compost ! Les épluchures de fruits et de légumes, vos restes de repas, les coquilles d’œufs écrasées, le marc de café, etc. pourront également être jetés sur votre tas de compost. Choisissez un emplacement retiré de votre jardin, pour des raisons esthétiques évidentes, à l’abri du vent et de préférence à mi-ombre, pour placer votre compost. Le mieux, pour gagner du temps, sera d’utiliser un composteur du commerce muni d’une petite trappe à sa base, utile pour récupérer le compost prêt à être utilisé. Pour accélérer la formation de ce dernier, il faudra le saupoudrer régulièrement d’un «activateur de compost», à base de sulfate d’ammoniaque.

Au moment d’utiliser cet excellent engrais bio, éliminez-en les éléments grossiers qui n’ont pas pu se décomposer (racines vigoureuses, certains déchets de taille). Répartissez ce mélange sur la surface laissée nue à fertiliser, de préférence en début d’hiver. Inutile de l’enfouir par bêchage à ce stade : il s’intégrera lentement au sol et, au moment de vos semis printaniers, un griffage suffira à l’incorporer à la terre. La dose d’emploi sera de 3 à 5 kg/m2.

Sachez aussi que vos déchets de taille pourront être compostés. En effet, les branches jeunes et celles qui sont taillées au printemps, à sève montante, sont riches en minéraux. De plus, elles se dégradent assez rapidement. Déchiquetées à l’aide d’un broyeur à moteur, puis mises en tas, elles fermenteront vite. Il vous sera possible, au bout de trois à quatre semaines, de les incorporer à votre tas de compost. Mais les rameaux âgés et ceux qui sont taillés en hiver, à sève descendante, plus secs et moins riches en azote et en phosphore, avec plus de difficulté pour se décomposer, pourront ne pas être utilisés de cette façon. Si votre jardin est assez petit, choisissez un appareil à moteur électrique, largement suffisant. Dans le cas contraire, préférez un engin à moteur thermique, plus puissant. Optez pour un modèle facile à déplacer, bien stable et muni d’un sac récupérateur qui évitera des projections et simplifiera le transport de vos déchets jusqu’à votre tas de compost.

Un champ de sarrasin, une plante qui peut être utilisée comme engrais vert. ©️ Moreau Henri, cc by sa 3.0L'engrais vert : Il s’agit de plantes que vous allez pouvoir cultiver uniquement pour fertiliser votre jardin. Les engrais verts amélioreront la structure de votre sol par l’action de leurs racines et stimuleront sa vie microbienne. Ils seront capables d’ameublir la terre jusqu’à des couches profondes et d’améliorer ainsi les échanges d’eau et d’air du sol. Certains de ces végétaux peuvent même empêcher le développement des mauvaises herbes ou freiner leur expansion. Il s’agit de plantes qu’il vous suffira de semer à la volée, une technique très rapide, sur des parcelles devenues libres, en août par exemple.

Quelles plantes choisir  (par exemple) :

- le sarrasin, une graminée à faucher deux mois après son semis,
- la moutarde, qui produit des fleurs jaunes ressemblant à celles du colza,
- ou encore de la féverole, à enfouir en fin d’hiver et non en automne.
- La phacélie est une espèce à fort enracinement, aux belles fleurs mauves qui attirent les abeilles, et capable de restituer à la terre, en se décomposant, beaucoup de matière organique.
- Les légumineuses (vesce, trèfle blanc, trèfle incarnat, luzerne, etc.) captent, quant à elles, l’azote atmosphérique pour l’emmagasiner ensuite dans de petits nodules fixés à leurs racines, et le rétrocèdent au sol lors de leur enfouissement.

Laissez pousser tous seuls ces végétaux, sans leur apporter le moindre soin. Il faudra simplement les enfouir en début d’automne ou lors du printemps suivant. L’outil idéal pour pratiquer ce travail sera une houe, voire une motohoue à moteur si vous disposez d’une grande parcelle, éventuellement à louer. Au besoin, vous vous servirez plus simplement d’une fourche-bêche. Mais vous gagnerez à laisser sécher quelque peu vos plantes avant de les mettre en terre.

Les plantes puisent régulièrement dans le sol les éléments minéraux qui leur sont nécessaires. On dit que la terre exporte ses richesses, et il est indispensable d’y remédier par un réapprovisionnement constant. Or, le seul fumier et ses dérivés (le compost, les engrais verts) ne sauraient y suffire. Ne négligez donc jamais l’emploi des engrais minéraux du commerce.

Si vous désirez stimuler certains légumes-feuilles (salades, épinards, etc.), fertilisez-les en une seule fois, alors qu’ils sont encore peu développés, en utilisant des engrais dits «coup de fouet», à base de farines de plumes hydrolysées, d’extraits de vinasses de betteraves et de divers oligoéléments naturels. Se présentant sous forme de microgranulés, ces engrais sont très faciles à épandre. Sur les autres cultures, vous allez pouvoir utiliser des «engrais-retard» composés d’une multitude de petites perles, dont l’enveloppe de résine est perméable. Au contact de l’eau, les matières minérales qu’elles contiennent se solubilisent et sont diffusées progressivement dans le sol, grâce à la pression osmotique créée par les plantes. Celles-ci prélèvent alors les éléments nutritifs selon leurs propres besoins, ni plus ni moins. Le grand avantage de ces engrais, c’est de permettre un emploi en une seule fois, au printemps, intéressant pour les jardiniers pressés.

Un composteur peut être fabriqué avec des traverses de chemin de fer récupérées, comme ici, au risque de polluer le compost avec la créosote. ©️ Lamiot, GNU 1.2
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Votre jardin va réclamer des bêchages réguliers, en général en cours d’hiver, en profitant de ces interventions pour enfouir des engrais verts ou du compost.

Pour jardiner vite, rien de tel que l’emploi d’un matériel motorisé ! Pour de petits travaux (platebandes et parterres), une bineuse électrique pourra suffire. Silencieux et pratiquement sans entretien, ce matériel vous permettra d’ameublir facilement la terre et d’y enfouir engrais et compost. Il vous permettra également de débarrasser le sol de ses mauvaises herbes et de briser la croûte superficielle formée par les eaux de pluie et d’arrosage. Il nécessitera toutefois une source électrique à proximité et une attention particulière, de façon à ne pas sectionner le câble électrique. 

Un motoculteur permet de retourner de grandes quantités de terre, mais n’est pas forcément nécessaire pour les petites surfaces. ©️ Green, Wikimedia Commons, GNU 1.2 Avec une motobineuse à essence, il vous sera possible de travailler sur une plus grande surface. D’un certain poids, ce matériel se manie facilement, mais demande une bonne condition physique.

Si votre terre est difficile à retourner, il faudra choisir un modèle d’une puissance de 6,5 CV, alors qu’un engin de 1,5 CV sera suffisant pour un sol léger. Bien sûr, si l’état de vos finances le permet, un motoculteur sera le bienvenu, car vous pourrez l’équiper d’une charrue. Raisonnez toutefois un tel achat, en fonction de la surface et de la disposition de votre jardin. Un technicien de jardinerie saura vous conseiller utilement à ce sujet. Vous aurez intérêt, lors de cette acquisition, à vérifier l’existence d’un bon service après-vente, de façon à ne pas perdre du temps dans l’attente d’une réparation, en cas de panne.

Est-il toujours obligatoire de bêcher votre jardin ? Non, ce qui vous ferait, bien sûr, gagner beaucoup de temps ! Cette façon de procéder respecte les vers de terre, qui bêcheront les parcelles à votre place. Elle ne ramène pas de graines d'adventices au jour et ne perturbe pas la structure du sol. Si la surface de votre jardin ne ressemble pas à du béton, vous pouvez l'essayer.

Une exigence : l'installation d'un paillis opaque de matières organiques (terreau de feuilles, compost, tontes de gazon, paille, foin, feuilles de fougères, etc.) sur un sol préalablement mouillé. Son épaisseur (5 à 8 cm) dépendra de la taille de vos plantes. Son rôle principal sera d’assurer le développement d'une vie biologique intense favorisant celle de la terre située en dessous, avec en particulier de nombreuses galeries créées par une multitude de vers. Mais il sera quand même préférable de bêcher votre jardin une année sur trois…

Futura Sciences 6/1/2014

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Vous n’allez pas pouvoir échapper à la plantation d’arbres et arbustes et au semis de légumes et de fleurs. Mais là encore, l’adoption de certaines techniques et astuces va vous permettre de gagner du temps.

Préférez l’achat de sujets déjà bien avancés en âge. Cela vous permettra d’obtenir les premières cueillettes assez rapidement. Évitez le scion, peu coûteux, mais encore trop frêle. Préférez le fuseau, une forme ronde pouvant déjà atteindre 2,50 à 3 m pour un diamètre de 1,20 à 1,50 m. Le gobelet devrait aussi vous donner satisfaction, avec la possibilité de cueillir les premiers fruits quelques semaines seulement après sa plantation, sauf si vous en raccourcissez les rameaux, au moment de la mise en terre. Que vous choisissiez un scion, un fuseau ou autre, vous aurez le choix entre plusieurs présentations.

Pour ceux qui veulent obtenir des fruits plus rapidement, l’installation d’arbres fruitiers déjà bien poussés est une solution. ©️ Cassiopée2010, Flickr, cc by nc sa 2.0  - Les arbres en motte sont facilement transportables et seront plus rapides à planter dans votre jardin que des sujets à racines nues. La tontine est, quant à elle, constituée d'une toile de jute plus ou moins ajourée maintenant la motte de terre, une protection à enlever facilement au moment de la mise en terre. Vous pouvez également acquérir des arbres et arbustes élevés dans des conteneurs de plastique noir, avec alors une plantation possible à tout moment de l’année, sauf bien sûr lors des périodes de gel.

Pour l’installation des arbres, procédez à deux. L'un disposera chaque arbre en place et l'autre ajoutera la terre nécessaire pour combler le trou. Ce travail terminé, tassez en tirant sur l'arbre, par légers à-coups de bas en haut, de façon à faire descendre le support terreux. Vérifiez, avec une latte de bois posée horizontalement sur le trou de plantation, que le collet de l'arbre se trouve situé légèrement au-dessus du sol. Enfin, arrosez copieusement, de façon à bien faire descendre la terre entre les racines.

Certaines sociétés ont mis au point différents procédés pour faciliter les semis, tout en garantissant un fort taux de réussite. L’emploi de semences enrobées facilite le semis graine à graine en apportant par ailleurs un engrais stimulant ou une matière active de protection contre certaines maladies. Il est impératif de mouiller convenablement le sol après le semis et de le maintenir dans cet état jusqu’à la levée, celle-ci étant légèrement plus longue qu’avec un semis normal. Des graines en bâtonnets gradués présentent les mêmes avantages, mais en bénéficiant d’un paramètre supplémentaire, celui de permettre une profondeur de semis toujours bien régulière. Les graines enrubannées devraient également vous donner satisfaction. Elles sont incluses dans un ruban en papier biodégradable d’environ 1 m de longueur et qu’il vous suffira de poser au sol, dans un petit sillon à recouvrir de terre et à arroser. Avantage primordial : un gain de temps très appréciable !

Pour améliorer votre travail de semis, certains fabricants (Outils Wolf par exemple) ont mis au point des appareils tout simples, mais particulièrement ingénieux, comme celui ci-dessous.
Le semis peut être facilité par des outils qui permettent un débit régulier des semences, comme ce semoir. ©️ DR - Il s’agit d’une roue crantée, circulant sur le bord du sillon préalablement tracé, qui actionne un mécanisme. Les semences, stockées dans un réservoir, s’écoulent petit à petit par un canal réglant leur débit, puis sont prélevées par un tambour pour tomber au fond du rayon. Il existe, en fait, trois tambours interchangeables, l’un étant destiné à accueillir les grosses graines, un autre les moyennes et le dernier les petites. Un bouton, agissant sur la vitesse de rotation du tambour, se tire ou s’enfonce, afin de modifier la densité du semis, modifiant ainsi l’écart entre chaque graine de 3 à 10 cm.

Certaines plantes nécessitent d’être semées, puis repiquées lorsqu’elles ont commencé à pousser. Pour gagner du temps, l’idéal sera d’acheter dans une jardinerie des plants déjà poussés et placés dans de petits godets en tourbe biodégradable, qu’il faudra repiquer à des emplacements bien définis. Ce choix vous permettra d’obtenir des récoltes ou cueillettes plus vite et sans devoir pratiquer la corvée de l’éclaircissage (suppression de pieds en surnombre). Creusez un trou pour y placer chaque plante, à l'aide d'un plantoir conique. Puis enfoncez-le à côté du plant et repoussez la terre, procédé appelé «bornage». Le trou situé près de la plante servira à recueillir l'eau d'arrosage.

Les minimottes sont des plantes florales cultivées dans une motte un peu plus grande que votre pouce. Elles remplaceront avantageusement les semis que vous aurez pu faire vous-même, dont les résultats sont parfois aléatoires. Contrairement à des godets déjà fleuris, cette présentation s’enracine avant de fleurir, ce qui lui évite de s’épuiser au cours d’une floraison forcée et trop précoce. Ces minimottes sont en fait de jeunes plants de six à huit semaines qui vous seront proposées en barquettes de 36 sujets et livrables au meilleur moment pour des plantations en balconnières et suspensions. Bien sûr, ces tout jeunes sujets pourront grandir à l’intérieur de votre domicile. Une seule société assure leur vente par correspondance : Jardin Express.

Bouturage : Cette technique consiste à provoquer l'enracinement d'un morceau de végétal (tige, feuille, écaille, racine), de façon à obtenir des plantes possédant les mêmes caractères (vigueur, couleur du feuillage, etc.). Dans le commerce, vous trouverez des hormones de bouturage qui stimuleront l'enracinement de vos boutures. Elles vous permettront de gagner du temps ! Elles se présentent sous l'aspect d'une poudre ou d'un liquide. Leur utilisation est très simple : vous y plongerez la base humide de vos boutures, sur 1 à 3 cm selon leur taille, puis les secouerez pour en faire tomber l'excès. Il faut intervenir immédiatement avant la plantation.

 Un rudbeckia Black-eyed Susan au jardin botanique du Bronx, à New York. Cette plante possède des racines fibreuses et tapissantes. ©️ Puzzler4879, Flickr, cc by nc 2.0 - Si vous avez des plantes aux racines fibreuses et tapissantes comme l'aster, le phlox, le rudbeckia, etc., il suffira de procéder à l'écartement de ces organes pour les multiplier. Enfoncez au centre du buisson deux fourches-bêches dos à dos, puis rapprochez l'un vers l'autre les manches de vos outils. Sélectionnez de préférence de jeunes touffes de la périphérie et rejetez la partie centrale. Installez les jeunes plantes obtenues en pépinière, cela jusqu'à l'automne prochain, date de leur plantation définitive.

Futura Sciences 6/1/2014

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Si vous n’arrosez pas votre jardin, il aura bien du mal à vous donner satisfaction ! Mais pour gagner du temps, acceptez quand même l’idée de ne pas régler ce problème d’une façon parfaite et faites appel à quelques astuces. Vous pourrez bien sûr installer un système d’arrosage au goutte-à-goutte.

Pour diminuer très sensiblement l’évaporation de l’eau se trouvant dans le sol de votre jardin, binez-le régulièrement. En effet, tenez compte d’un vieil adage précisant qu’un binage vaut mieux que deux arrosages. Un coup de griffe rapide autour de vos plantes, une fois de temps en temps, vous fera économiser du temps !

Un paillis [/b]antisécheresse évitera les remontées d’eau. ©️ DR[/i] - Vous disposerez une couche de cinq à dix centimètres d’un matériau protecteur, qui fera barrage aux remontées d’eau. Cette technique empêchera également les mauvaises herbes de trop se manifester. Plusieurs résidus sont pour cela à votre portée. Par exemple, parsemez vos coupes de gazon sur le sol à pailler, dès leur sortie de votre tondeuse. Elles se décomposeront, l'été terminé, pour se transformer en humus. Mais attention : il vaudra mieux ne pas utiliser de l’herbe provenant d’une pelouse désherbée chimiquement !

Vous trouverez aussi dans le commerce des nattes composées de fibres naturelles de coco et d'un film 100 % dégradable, au bout de trois à cinq ans suivant les conditions climatiques. Ce paillage se pose de la même façon qu'un tapis, en quelques instants. Si vos sujets sont déjà en place, découpez ce matériau jusqu'à leur centre et glissez-le. Si vous désirez planter des végétaux après la pose de la natte*, il faudra l'inciser avec de bons ciseaux, en pratiquant une fente dans le sens de la largeur ou de la longueur et non en croix. Après avoir soigneusement effectué cette pose, il vous faudra prendre les bords du film et en exécuter un chevauchement, cela afin d'éviter tout passage de lumière.


* Pour faire des économies d’eau et d’énergie, il est important de n’entailler le nattage que légèrement lorsque vous ajoutez de nouveaux plants.


Au pied de chacun de vos jeunes arbres et arbustes, ouvrez une cuvette d'arrosage, dont le rôle consistera à retenir l'eau de pluie. En effectuant ce travail, vous enlèverez, par la même occasion, les mauvaises herbes. Exécutez cette opération à l'aide d'une griffe à dents courtes, voire d'une petite pioche, en veillant à ne pas détériorer ni déterrer les racines superficielles. Donnez à vos excavations un diamètre d'au moins 0,80 à 1 m, afin qu'elles soient bien efficaces. Cette façon de procéder donne également d’excellents résultats au pied des dahlias, des rosiers, des tomates, etc. N'oubliez pas que le rôle de vos cuvettes sera d'apporter également de l'air aux racines. Aussi la terre devra-t-elle rester toujours meuble, notamment après les pluies ou les arrosages qui l'auraient tassée. Un petit coup de griffe régulier sera donc le bienvenu !

L'arrosage goutte-à goutte : Avec ce procédé qui utilise des tuyaux souples régulièrement troués, vous apporterez au pied de vos plantes une quantité mesurée d’eau. Un procédé pratique, la microaspersion, sera capable de diffuser de l’eau sous forme de pluie fine sur vos fleurs et sur vos jeunes pousses délicates. Des asperseurs sont maintenus en surface grâce à des pics et peuvent même être surélevés par un jeu de tubes prolongateurs. Pour obtenir les meilleurs résultats avec cette technique, il va vous falloir choisir des microasperseurs en fonction du secteur d’arrosage à couvrir (modèles fixes couvrant 90, 180 ou 360°, modèles rotatifs couvrant 360° à plus faible débit, etc.). La mise en place d’un tel système est un vrai jeu d’enfant et ne vous réclamera que très peu de temps, surtout si vous faites appel à un kit de base polyvalent.

L'arrosage enterré : Réalisé sur mesure et très discret, l’arrosage enterré supprime les corvées d’arrosage. En effet, vous allez pouvoir programmer son fonctionnement, par exemple tout le long de la semaine et en attendant vos visites dominicales. Cette technique présente toutefois certains inconvénients : son coût, un indispensable travail d’installation au départ et l’obligation de ne pas bêcher les emplacements concernés. Si vos moyens vous le permettent et toujours pour gagner du temps, vous pourrez faire appel à un paysagiste spécialisé qui s’occupera de ce travail. Réservez aussi cette possibilité à votre pelouse qui, en principe, restera en place pendant une longue période.

Branché sur le robinet principal, ce système d’arrosage automatique utilise des raccords sans colliers et des asperseurs escamotables dans le sol et pouvant s’extraire automatiquement sous l’effet de la pression de l’eau. Vous allez pouvoir automatiser un seul réseau d’arrosage à l’aide d’un programmateur alimenté par une pile de 9 V. Il en existe de divers types, par exemple dotés de 14 programmes préenregistrés, autorisant jusqu’à trois cycles par jour d’une durée d’une minute à huit heures ! Des programmations par des câbles étanches, plus économiques à l’achat, sont également proposées, chaque réseau étant équipé d’une électrovanne de 24 V reliée à un programmateur mural. Il existe également des programmateurs séquentiels, particulièrement élaborés grâce à l’informatique, capables d’alimenter en eau plusieurs secteurs, avec des fréquences et des durées d’arrosage capables de varier en fonction de la végétation en place.

Récupération de l'eau de pluie** : Afin de récupérer l’eau de pluie, utilisez une cuve aérienne en polyéthylène, ronde ou rectangulaire, pouvant abriter entre 150 et 2.000 l. Une cuve intérieure, plus volumineuse (1.500 à 2.500 l) et susceptible de prendre place dans votre cave ou votre garage, avec un réservoir de sécurité pouvant l'alimenter automatiquement en eau courante lors des périodes de sécheresse ou encore une cuve enterrée, de 1.000 à 10.000 l, constituera la meilleure solution si les besoins en eau de votre jardin sont élevés. Mais cela vous réclamera des travaux de terrassement pouvant s'avérer gênants et coûteux.


** Pour les récupérateurs d'eau de pluie extérieur, pensez à les munir d'un couvercle s'ils n'en sont pas pourvus... En effet le moustique tigre est arrivé en métropole depuis déjà quelques années et son invasion gagne de plus en plus de terrain... Le moustique tigre est vecteur de la maladie de chikungunya mais aussi la dengue.  Des mesures de prévention simples s'imposent, comme l'élimination des eaux stagnantes pour éviter la reproduction des larves. Il convient par exemple de ne pas utiliser de soucoupes pour les pots de fleurs, de vérifier le bon écoulement des eaux pluviales et des eaux usées, ou encore de recouvrir d'un voile les réservoirs d'eau à l'air libre.



Pour gagner du temps, il va falloir installer une pompe, de façon à simplifier au maximum l’utilisation de l’eau que vous aurez emmagasinée. Certains équipements pourront accompagner votre installation : une grande crépine à mailles fines (pour filtrer l’eau et empêcher les impuretés d’encrasser la turbine), un clapet antiretour (pour empêcher la pompe de se désamorcer entre deux utilisations), un interrupteur manométrique (capable d’arrêter la pompe automatiquement dès que la pression s’élève à l’intérieur, c’est-à-dire dès que vous fermerez la sortie) et une sécurité «manque d’eau» (qui arrêtera le moteur quand votre récupérateur d’eau de pluie sera asséché).[/i]


Tomates et sécheresse - Astuce : Très facile à mettre en place, gratuit et garanti anti-sécheresse. On plante les tomates en rangées distantes de 50 cm, avec force compost et engrais-maison habituels, en faisant une légère cuvette à chaque pied (pour l’arrosage). On recouvre le sol de compost grossier puis de plaques de carton (on peut en récupérer gratuitement chez les commerçants). On agrandit ensuite l’ouverture au pied de chaque plant pour pouvoir arroser commodément ; on peut même y installer une bouteille plastique découpée et enterrée qui servira de réserve d’eau, ou, comble du luxe, un système d’arrosage au goutte-à-goutte. Pour améliorer l’esthétique de l’ensemble, un léger paillis au foin ou autre matériau plus décoratif est conseillé. Même par grande chaleur, les tomates ne souffriront pas. A l’automne, cette couverture sera à demi décomposée et pourra alimenter le tas de compost. D'autres trucs et astuces : Terre vivante l'écologie pratique




Futura Sciences 6/1/2014[/i]

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Les mauvaises herbes disposent de racines traçantes, qui courent juste sous la surface du sol, ou capables de s’enfoncer en profondeur. Elles se ressèment toujours en abondance et jouissent d'une vitesse phénoménale de croissance, capable de concurrencer fortement celle de leurs voisines. Il va vous falloir les éliminer régulièrement. Gérez au mieux cette corvée, de façon à éviter d’y passer trop de temps.

Dans un jardin, le désherbage manuel est nécessaire deux fois par mois. ©️ Dame Cécile, Flickr, cc by nc sa 2.0 - Dans la plupart des cas, vous allez pouvoir éviter de faire appel à un désherbage chimique de vos cultures ! Pour cela, n’attendez pas que les herbes indésirables soient bien développées pour les détruire. La technique du désherbage manuel doit, pour le bien, être précoce, lorsque les adventices à supprimer sont encore au stade de plantules, avec alors des radicelles faciles à extraire du sol. Il vous faut aussi pratiquer ce travail d'une façon régulière, par exemple toutes les semaines ou tous les 15 jours durant l'été. En tout cas, le mieux sera toujours d'intervenir de cette façon après une légère pluie ou après un arrosage, afin de gagner du temps. Il faudra toujours ramasser votre récolte d’adventices et la jeter ou la brûler sans attendre.

Pour que le sol de votre jardin reste le plus possible humide, paillez-le au cours de la belle saison. En hiver, cette technique vous permettra également d’isoler du froid des plantes sensibles. Par ailleurs, 10 à 15 jours avant la date prévue de vos semis de légumes et de fleurs, préparez la terre comme si vous deviez semer. Arrosez souvent, ce qui bien sûr fera germer les semences de plantes indésirables. La veille du semis, le vrai cette fois, il suffira d'un bon coup de râteau pour les détruire ! Effectuez ce travail le matin, afin que les plantules déracinées sèchent bien au soleil et ne puissent pas reprendre. Certains légumes peuvent aussi empêcher les mauvaises herbes de se développer, comme c’est le cas de la pomme de terre, des courges coureuses, du haricot, de la poirée, du cardon et de la tétragone.

Vous trouverez dans le commerce un arrache-herbe (un modèle parmi ceux existant) qui vous permettra de désherber rapidement vos platebandes. Cet accessoire possède une poignée gainée offrant une excellente prise en main, un long manche en acier ne réclamant pas de vous baisser et un large repose-pied muni de dents pointues capables de s’enfoncer profondément dans le sol jusqu’aux racines des adventices à détruire.

 Il existe aussi un désherbeur thermique (un modèle parmi ceux existant) qui, en moins de deux, éliminera bien des mauvaises herbes. Il s'agit d'un brûleur léger (700 g), alimenté par une cartouche de gaz liquide sous pression et sans danger. Ce matériau échauffe brutalement les feuilles, sans les brûler, ce qui entraîne la mort des plantes. Avantage : sa manipulation rapide et sans devoir vous baisser ! Bien sûr, avec ce matériel, il faudra faire attention de ne pas mettre le feu à un de vos arbres ou à votre abri de jardin…

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Les jardiniers maniaques passent leur temps à chasser le moindre petit insecte qui grignote le feuillage de leurs cultures. Comme vous êtes pressés, vous n’allez pas pouvoir agir de cette façon ! Il va pourtant falloir protéger vos plantations des parasites, mais en acceptant la présence de certains dégâts et en ne combattant que les ennemis les plus importants (pucerons, maladies comme le mildiou ou l’oïdium). Mais même en agissant de cette façon décontractée, vous aurez intérêt à soigner vos traitements.

PREVENTION : Respectez toujours, au moins dans votre potager, une rotation des cultures, de façon à ce que les parasites (champignons microscopiques et larves d’insectes) ne retrouvent pas les plantes qui les hébergent deux années de suite aux mêmes endroits. Ne fertilisez pas le sol à la légère, mais seulement avec pondération, par exemple en n’enfouissant pas un fumier mal décomposé. Gardez-vous aussi de tout excès d’azote et respectez les doses indiquées sur les sacs d’engrais. Choisissez de préférence des espèces et des variétés résistantes à telle ou telle maladie. En hiver, grattez l’écorce abîmée des arbres, car des colonies de larves peuvent s’y cacher. 


 (Feuille de vigne parasitée par l'oïdium. Le jardinier pressé doit détruire les végétaux atteints sans hésitation. ©️ Rude, GNU 1.2) N’hésitez jamais à détruire les plantes malades, en coupant par exemple les rameaux de rosiers atteints d’oïdium (taches blanches).

(Un crapaud commun (Bufo bufo) peut manger de très nombreux insectes qui s’attaquent à vos plantes. ©️ Armin Kübelbeck, cc by sa 3.0) Certains peuvent faire la chasse aux parasites à votre place ! Ainsi, protégez sans hésiter certains insectes, comme l'abeille qui favorise la pollinisation des plantes, la coccinelle et le scarabée doré ; les vers de terre, dont les galeries amollissent le sol et l'aèrent, tout en l'enrichissant en matières organiques ; les grenouilles et crapauds, capables de détruire en une seule nuit une quantité impressionnante d'insectes et de limaces ; les reptiles, comme l'orvet, la couleuvre et le lézard et enfin le hérisson, qui adore se nourrir de limaces et d'insectes.

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Votre jardin d’agrément devra vous offrir des plantes vous réclamant le moins de travail possible. Ce sera notamment le cas des arbustes. Surtout, ne choisissez pas des espèces ne convenant pas à votre sol ou au climat de votre région !

(Si vous choisissez des orchidées pour votre jardin, veillez à vous fournir chez un spécialiste de ces plantes. ©️ Ian Sane, Flickr, cc by nc sa 2.0)  En commandant par correspondance, vous gagnerez du temps, mais il vaudra mieux prendre quelques précautions afin de ne pas risquer de déconvenue. Privilégiez les spécialistes qui ne proposent qu'un certain type de plantes (légumes, orchidées, iris, etc.). Apprenez à «décoder» les termes que vous trouverez dans les catalogues : la taille d'un arbre, le calibre d'un oignon, etc. Fuyez les promotions qui offrent, le plus souvent, des végétaux de qualité médiocre. Pratiquez votre commande de préférence par écrit ou par Internet.

 (haie de Cotoneaster Franchetii) La haie : Bien sûr, la plantation de votre haie va vous réclamer un peu de travail. Vous gagnerez du temps en faisant appel à l’aide d’un ami, l'un tenant chaque plante bien droite et l'autre maniant la bêche pour reboucher le trou ! Là encore réfléchissez en terme de résistance à la sécheresse comme au gel et aussi à certains parasites... Une haie a vocation à être décorative, mais elle sert essentiellement pour occulter la vue du voisinage. Elle est utile aussi comme brise-vent et peut offrir aussi un abri, entre autres, aux oiseaux... Avant de choisir les plantes qui formeront votre haie, vérifiez la hauteur autorisée auprès de votre commune ou de votre syndic ainsi que les variétés autorisées (cas de certains lotissements ou lieux). Il ne sert en effet à rien d'acheter des arbustes qui peuvent atteindre 2 ou 3 mètres (ou plus), si la hauteur d'une haie ne doit pas dépasser un mètre...

 (La vigne vierge peut offrir un joli contraste par rapport à une pelouse par exemple. ©️ Magnolia 1000, Flickr, cc by nc sa 2.0) Les murs végétaux : Les murs végétaux ont tendance à se développer dans certaines villes. D’une surface plus ou moins importante, ils peuvent se couvrir d’une ossature métallique soutenant une plaque de PVC expansé de 10 mm d'épaisseur puis, par agrafage, d’une couche de feutre de polyamide de 3 mm d'épaisseur. Un tel support pourra permettre aux racines de diverses plantes de se fixer. Un réseau de tuyaux commandés par des électrovannes devra alors apporter une solution nutritive contenant les éléments minéraux nécessaires à la croissance d’une végétation correcte. Mais si vous rêvez d’un tel jardin insolite, n’oubliez pas que son installation sera coûteuse et que vous manquerez de temps, le weekend, pour vous occuper correctement de son entretien ! Il sera préférable de couvrir vos murs de plantes grimpantes classiques (vigne vierge, lierre, glycine, etc.) !

La pelouse : Ne croyez surtout pas, comme le font la plupart des jardiniers novices, qu’une pelouse ne réclame pas de travail d’entretien ! Toutefois, il existe certaines astuces qui vous permettront de jouir d’un beau gazon sans vous obliger à passer, chaque semaine, des heures et des heures en efforts ! Tout d’abord, accueillez une pelouse rustique plutôt qu’un gazon fragile et vous réclamant beaucoup de soins ! Son implantation sera plus facile et plus rapide que celle d’un gazon plus raffiné, avec un entretien moins exigeant, qu’un vendeur de votre jardinerie saura vous conseiller.

(La pelouse en rouleau a l’avantage de fournir des résultats immédiats et semblables à une pelouse classique pour le jardinier pressé. ©️ Ragesoss, Flickr, cc by nc sa 2.0) Le gazon moquette : Un tel gazon est vendu en rouleaux d'environ 30 cm de largeur que vous déroulez sur le sol, ou sous forme de plaques carrées ! Son avantage, c'est de réclamer peu de soins pour son installation, celle-ci donnant en plus des résultats immédiats. Ce gazon-moquette s'installe comme un sol de dalles ! Choisissez, comme point de départ, une ligne bien droite, bien sûr sur un sol le plus plat possible. Alignez les rouleaux bien serrés les uns contre les autres, de façon à ce que les joints, à peine visibles au moment de la pose, deviennent complètement invisibles en quelques jours.

Déroulez et découpez ensuite l'extrémité avec une bêche et arrosez. Vous obtiendrez une surface parfaitement plane si vous avez bien nivelé votre terrain. À défaut, tassez les plaques de préférence avec une plaquette de bois. Roulez enfin l'ensemble au rouleau à main. Terminez votre travail par les joints en nivelant avec un peu de terreau. Donnez ensuite un bon coup de balai métallique, de façon à faire pénétrer la terre dans les fissures. N'hésitez pas à arroser, surtout si le temps est sec. Très vite, vous obtiendrez une pelouse ressemblant comme une sœur à un gazon classique. Il faudra donc l'entretenir de la même façon.

(Le gazon fleuri peut être une bonne manière d’éviter la tonte hebdomadaire. ©️ DR) Pelouse ou gazon fleuri : Si vous aimez les fleurs des prés et que la tonte hebdomadaire de votre pelouse vous rebute, mieux vaudra choisir un gazon fleuri ! Un tel gazon se sème de la même façon qu'une pelouse classique. Parmi ses avantages figure son besoin d'entretien beaucoup moins grand. Il existe dans le commerce des préparations de semences prêtes à l'emploi. Rien ne vous empêchera, lorsque la floraison printanière de cet ensemble sera terminée, de faucher certaines parties de cet ensemble, par exemple de façon à ménager une allée parmi vos plantes à fleurs. Cette pelouse champêtre pourra être fauchée en fin de printemps et en automne. Ne vous inquiétez pas, en tout cas, si cet ensemble végétal prend parfois des allures désordonnées : votre jardin aura ainsi un aspect très agréable de nature.

Les plantes couvre-sol : Les plantes couvre-sol peuvent remplacer entièrement le gazon avec gaieté et luxuriance. De plus, elles sont idéales pour les terrains difficiles. Ce sont des végétaux qui, installés en colonie, recouvrent parfaitement la terre. En général, leur hauteur ne dépasse pas 40 cm. Ils étouffent les mauvaises herbes qui tenteraient de conquérir leur territoire, ce qui constitue un sérieux avantage. Ces plantes s'étirent toutes seules, soit par épaississement progressif, soit parce que leurs tiges se plaquent au sol et s'enracinent. Très solides, elles ne réclament pratiquement aucun soin après leur plantation. En variant couleurs, formes et volumes, vous obtiendrez un joli tapis. Mélangez par exemple l'aubriète, la bruyère, la corbeille d'argent, la corbeille d'or, le gazon d'Espagne, l'ibéris, la népéta, le phlox, la santoline, la saxifrage, le sédum, le thym, etc.

 (Certains rosiers fleurissent plusieurs fois dans l’année. ©️ Cassiopée 2010, Flickr, cc by nc sa 2.0) Les rosiers : Six mois par an, ces plantes vous offriront une riche floraison, avec une extrême diversité de formes et de couleurs. Ils ont leur place dans tous les jardins, quel qu’en soit le style. D’autre part, il s’agit d’arbustes rustiques, aux exigences réduites et de culture facile : à choisir en priorité dans votre jardin de week-end ! Il n'existe pas un seul type de rosier, mais plusieurs, chacun vous offrant une large panoplie de variétés. Mieux vaudra, en tout cas, choisir des rosiers ne vous réclamant que peu de travail d’entretien, comme les rosiers-buissons et les rosiers couvre-sol, ces derniers étant capables de garnir un talus, un jardin en pente, une descente de garage ou le haut d'un muret.

N’oubliez pas, lors de votre choix de rosiers à planter, qu’il en existe des variétés non remontantes ne fleurissant qu'une seule fois en début de saison (juin-juillet), ainsi que des variétés remontantes présentant l'avantage de donner des fleurs à plusieurs reprises dans l'année, de juin à fin octobre, jusqu'aux premières gelées. L’entretien de votre roseraie ne vous réclamera pas un grand travail. Il faudra maintenir simplement le sol propre au pied de vos arbustes à l’aide de quelques binages.

Avant l’hiver, vous bêcherez à faible profondeur, en utilisant une fourche-bêche pour ne pas abîmer les racines. En cours de végétation, vous arroserez copieusement votre culture. Il faudra prévoir aussi un apport d’engrais chaque année, des traitements contre une maladie, l’oïdium, et contre les pucerons.

Le rosier est un arbuste qui réclame absolument d'être taillé pour bien fleurir, sauf pour ses variétés couvre-sol. Négliger cette pratique conduirait immanquablement votre culture à s'étioler progressivement. Pour vos variétés remontantes, il faudra toujours intervenir en mars. La taille de ces rosiers-buissons doit être courte (10 à 15 cm au-dessus du sol, avec deux ou trois yeux) pour les sujets à forte végétation. Il faudra effectuer des coupes en biais, 1 cm au-dessus d'un œil (ou bourgeon) situé vers l'extérieur de l'arbuste.

Plantation de vivaces - Photo ma campagne - Les vivaces : Vous allez pouvoir cultiver des fleurs annuelles, bisannuelles ou bulbeuses, qu’il vous faudra semer ou replanter chaque année. Les fleurs vivaces, quant à elles, présentent un avantage important, celui de ne réclamer aucune de ces opérations chaque année ! Pour gagner du temps, vous allez même pouvoir éviter de semer ces plantes florales, en repiquant des pieds déjà bien développés du commerce !

Quelques gestes simples vont vous permettre d’améliorer et d’allonger la durée d’épanouissement de vos vivaces. Il faudra apporter régulièrement au sol des engrais jusqu'au milieu de l'été, de préférence riches en phosphore, cet élément favorisant toujours l'épanouissement des fleurs. En cours de végétation, vous pincerez vos vivaces buissonnantes, de façon à favoriser le développement de nouveaux rameaux. Couper les fleurs dès qu'elles seront fanées est une astuce qui contribuera fortement à l'apparition de nouvelles pousses. Enfin, vous gagnerez à tuteurer vos plantes mesurant plus de 50 cm, surtout si votre région est venteuse.

(Certaines plantes alimentaires demandent peu de soins pour un résultat honorable. ©️ Juhanson, GNU 1.2) Les plantes alimentaires : Les arbres fruitiers vont vous réclamer du travail (taille, traitements, etc.). Si votre jardin n’en comporte pas déjà, il sera peut-être bon de ne pas en planter ou d’en cultiver en sachant que votre manque de temps ne vous permettra pas d’obtenir des rendements spectaculaires. Préférez la plantation de quelques arbustes comme le framboisier, le groseillier et le noisetier, voire une vigne de table à faire courir au niveau d’une pergola.

Un potager a toujours la réputation de réclamer du travail. Beaucoup de jardiniers n’osent donc pas en adopter un, ce qui est vraiment dommage. En effet, si vous cultivez des légumes, vous serez toujours enchanté de les récolter et de les déguster, en les trouvant meilleurs que ceux que vous achetez dans le commerce. Et bien, sachez que faire pousser certaines plantes potagères, sans devoir vous exténuer, sera tout à fait possible, à condition toutefois de savoir les choisir. En effet, de nombreux légumes réclament des soins d’entretien importants ou des arrosages fréquents. Il faudra accepter aussi d’obtenir des récoltes moins belles que si vous étiez toujours en train de cajoler vos parterres.

Parmi les espèces assez faciles à réussir sans trop demander de soins, adoptez la pomme de terre, l’épinard, le haricot vert, la tomate, le fraisier, la rhubarbe, quelques salades et, bien sûr, des herbes aromatiques comme le romarin, le thym, l’estragon, la ciboulette et le persil. Sachez aussi que certains légumes annuels courants ont conservé leur nature vivace, donc sans devoir les semer ou les planter à nouveau chaque année, comme le chou Daubenton, le poireau perpétuel, l’oignon rocambole et surtout l’oseille.

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En été, les cultures sont très souvent attaquées par divers parasites et, d’autre part, elles souffrent parfois d’un sérieux manque d’eau. Cette situation est d’autant plus grave que, la plupart du temps, aucune visite au jardin n’est faite pendant la période des vacances et que l’absence de soins peut durer six semaines. Une bonne organisation et quelques techniques simples vous permettront cependant d’éviter un désastre.


Association Inform'Action 7/1/2014


Récoltez tout ce qui est consommable et prévoyez les récoltes pour l’hiver suivant. Réalisez un maximum de conserves, de confitures et de sirops avec vos fraises et quelques légumes (haricots verts notamment). Cueillez toutes les fleurs prêtes à s’épanouir.

Avant de partir, supprimez les fleurs sur les fraisiers remontants. Il faudra en effet cinq à six semaines pour qu’ils refleurissent et fructifient à nouveau. Pulvérisez un produit sur les pommes de terre, afin de lutter contre le mildiou et les doryphores. Agissez de la même façon contre les parasites du rosier (oïdium, pucerons, etc.).

Pratiquez enfin un dernier nettoyage de vos pieds de tomates en supprimant tous les rameaux partant à l’aisselle des feuilles et prévoyez un traitement antimildiou de sécurité. Binez la croûte superficielle de la terre, afin d’arrêter la remontée de l’eau par capillarité. Répandez sur le sol un matériau capable de limiter l’ardeur du soleil (paille, tourbe, etc.). Faites une cuvette au pied de vos arbres récemment plantés, de façon que l’eau de pluie puisse mieux se diriger vers les racines sans risque de déperdition. Tendez au-dessus de vos plantes fragiles des claies en plastique ou en bois vendues dans le commerce. Elles auront pour but d’empêcher les rayons du soleil d’atteindre directement le feuillage des végétaux. Enfoncez des bouteilles en plastiques retournées et emplies d’eau au pied de certains légumes (tomates par exemple).

Au retour : Votre jardin laissé à l’abandon pendant quelques semaines va pouvoir retrouver toute sa fraîcheur, mais à condition de lui prodiguer quelques soins particuliers.

Il y a de fortes chances pour que vous retrouviez un gazon mesurant entre 20 à 25 cm, sinon plus, la plupart du temps couché d’une manière désordonnée. Il faudra effectuer deux tontes successives, la première en réglant la lame de coupe en position haute, puis la seconde en position basse. Votre gazon, devenu jaunâtre, a dû souffrir de la moindre sécheresse, car son système radiculaire s’est rapproché de la surface. Il va lui falloir un certain temps pour qu’il reprenne vigueur et profondeur. Il faudra l’arroser abondamment, puis lui apporter de l’engrais riche en azote. Si des plaques entières se sont retirées, effectuez un semis sans bêchage mais avec un apport superficiel de terreau.

Vos arbustes ayant été plantés récemment doivent avoir tendance à présenter des feuilles molles et se courbant sous leur poids. Vous aurez alors intérêt à tailler la plupart des rameaux et à les arroser abondamment. Si le feuillage de vos conifères s’est desséché sans se détacher de lui-même, il faudra tailler les parties touchées et arroser vos sujets à l’eau enrichie d’un engrais spécial conifères. Si les feuilles sont tombées, elles repousseront sans problème.

Si le temps a été particulièrement chaud, il faudra arroser vos légumes, mais sans apporter d’engrais, car ceux confiés à la terre avant vos vacances n’ont pas dû être entièrement absorbés.

 TRUFFAUT 14/5/200


A retenir : si vous avez opté pour un système d'arrosage automatique programmable, vos plantes et arbustes, tout comme la pelouse, ne devraient pas avoir souffert de sécheresse durant votre absence. L'arrosage automatique est aussi un bon plan car il permet de limiter les intrusions, les personnes mal intentionnées ne pouvant savoir s'il y a effectivement quelqu'un ou non...

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Lorsque l'on travaille toute la semaine, le jardin est bien souvent abandonné cinq jours sur sept, sans parler des vacances. Les récoltes sont différées, les arrosages irréguliers, les interventions en périodes de gel ou de sécheresse sont limitées. Pourtant, le citadin-jardinier peut s'organiser pour que le jardin reste un vrai plaisir du weekend. De nombreuses techniques, des trucs de professionnels, un choix judicieux de matériel et de végétaux permettent aux citadins-jardiniers de profiter d'un beau jardin, sans perdre de temps.

Toutes les informations présentées dans ce dossier sont extraites du livre : Un weekend au jardin de Michel Caron, aux éditions Hachette.

Un weekend au jardin comprend 255 pages indiquant un bon nombre d’astuces et de choix pour jardiner sans effort. Ce livre propose bien sûr un grand nombre de dessins et de photos. Cliquez sur l'image ci-dessous si vous désirez l'acheter.



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