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Australie : Grande barrière de corail : la vie insoupçonnée en time lapse

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Sensible aux menaces qui pèsent sur la Grande Barrière de corail, Daniel Stoupin, a voulu lui aussi apporter sa pierre à l’édifice construit par les personnes s’activant pour sa protection.

Ce photographe naturaliste et biologiste à l’université de Queensland, vient de sortir son nouveau court métrage intitulé Slow Life. La séquence invite le spectateur à plonger durant trois minutes au cœur du plus grand récif corallien de la planète. Un voyage unique et bouleversant. Grâce à son objectif macro, l’artiste est parvenu à immortaliser la faune particulière de cet écosystème dans toute sa splendeur. Coraux, éponges et colonies d’invertébrés marins se dévoilent dans toute leur beauté et leur fragilité. Le projet de production a duré près de neuf mois et a nécessité plusieurs séances de plongées. 150 000 images ont été nécessaires pour concevoir le court-métrage.

You Man Being 2/4/2014


Afin de réaliser Slow Life, Daniel Stoupin a utilisé la technique du Time-Lapse. Celle-ci consiste à mettre bout à bout une série de photographies prises à des moments différents pour présenter en accéléré des événement se déroulant normalement sur de longues périodes. C’est le cas du mouvement des coraux et des éponges qui se fait normalement de manière excessivement lente rendant toute observation difficile. "Le Time-lapse révèle un tout autre monde, plein de mouvement hypnotique et mon idée était de rendre la vie des récifs coralliens plus spectaculaire et donc plus proche de notre conscience", explique Daniel Stoupin sur son blog. Un projet impressionnant destiné à mettre en évidence les dynamiques insoupçonnées de ce monde fascinant, vivant au ralenti.

Le court-métrage révèle ainsi l’évolution de colonies de polypes appartenant à des espèces de coraux différentes. Ces organismes vivants, qui sécrètent leur propre exosquelette, sont à la base des structures vastes et complexes qui composent la Grande Barrière.

Même s’il est impossible de le percevoir, la vie des ces animaux marins n’est pas fixe.  "Ils grandissent, se reproduisent, se propagent, se déplacent vers la source d'énergie et se mettent à l'abri lors de conditions défavorables" indiquent sur son blog Daniel Stoupin. En proposant cette vision singulière de la Grande Barrière de corail, le réalisateur espère que sa vidéo sensibilisera le plus grand nombre à la fragilité de cet écosystème.

Situé au large de Queensland en Australie, le récif qui s'étend sur plus de 344.000 kilomètres carrés, souffre actuellement de maladie liées principalement à la pollution et au réchauffement climatique.


Maxisciences 1/4/2014

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