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Progression dans la prise de conscience de la protection de la biodiversité.

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Qu’est-ce que la biodiversité ? "La variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris entre autres, les écosystèmes terrestres et marins et autres systèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie" répond la Convention internationale sur la biodiversité biologique adoptée à Rio de Janeiro en 1992.

En clair, la biodiversité, ce n’est pas uniquement les espèces animales et végétales, c’est la vie toute entière. Et l’homme en fait intégralement partie.

Une forêt en Écosse. By Peter Barritt/SUPERSTOCK/SIPA

Cette notion a été rappelée avec force à Nagoya (Japon) en 2010. Cette année-là, la communauté internationale s’est donné des objectifs chiffrés pour 2020 en terme d’augmentation des aires marines et terrestres protégées, de réduction des taux de déforestation, de destruction des sols et d’assèchement de zones humides, de protection des espèces en voie de disparition, de partage des bénéfices tirés de produits issus de plantes ou d’animaux.

Le premier objectif de cet accord en vingt points est de faire que "d’ici 2020 au plus tard, les individus soient conscients de la valeur de la diversité biologique et des mesures qu’ils peuvent prendre pour la conserver et l’utiliser d’une manière durable".

By UNESCO 30/8/2012


Tous les ans, un baromètre mesure les progrès accomplis par cette prise de conscience. Elaboré par Union for Ethical Bio Trade (UEBT), une ONG qui promeut la traçabilité des produits naturels utilisés par les consommateurs, sa sixième édition vient de paraître. Depuis 2009, 38.000 personnes ont été interrogées sur le sujet dans 13 pays. En Moyenne, le pourcentage de personnes ayant entendu parler de biodiversité en Allemagne, Angleterre, Etats-Unis et France est passé de 56% en 2009 à 67% en 2014.

94% des Français disent connaître la notion, mais, selon le sondage mené par Ipsos en février 2014 sur un échantillon de 1000 personnes, ils ne sont que 34% à en donner une définition correcte, et 24% à n’en fournir qu’une partie.

L’erreur la plus répandue est de considérer que l’homme ne fait pas partie de la biodiversité. L’autre enseignement de ce sondage est que l’opinion de certains pays émergents est beaucoup plus informée sur la notion que celle des pays riches.

By FAO 18/9/2012


Ainsi, 90% des Brésiliens ont entendu parler de biodiversité et 50% donnent la bonne définition. 94% des Chinois la connaissent et 64% savent de quoi il s’agit. Idem pour le Vietnam sondé pour la première fois, où 95% des Vietnamiens sont informés et 36% définissent le mot correctement.

UEBT a profité de l’opération pour demander aux sondés de tous les pays ce qu’ils attendaient des marques de cosmétiques et de soins corporels qui utilisent abondamment des produits naturels. 87% déclarent utiliser des cosmétiques contenant des ingrédients prélevés dans la nature et 77% affirment qu’ils regardent d’où ces produits viennent.

Sciences et Avenir 9avril2014

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Paris - De multiples pressions s'exercent sur la biodiversité et menacent la survie de nombreuses espèces, selon un rapport (Pdf) sur L'environnement en France publié vendredi par le ministère de l'Ecologie.

L'artificialisation du territoire a augmenté de 68.000 hectares par an en moyenne de 2006 à 2012 pour atteindre 9,1% du territoire en 2012, rappelle ce document, qui se veut un outil d'information du grand public sur les enjeux environnementaux.

Parmi les causes du déclin de nombreux habitats et espèces, le document cite notamment le drainage des zones humides.

Les atteintes à la biodiversité et la menace sur les zones humides sont les principaux argument invoqués par les opposants à plusieurs projets contestés, comme le barrage de Sivens (Tarn) et le village de vacances Center Parcs à Roybon (Isère).

L'environnement est devenu l'une des préoccupations des Français et les problèmes environnementaux se posent de manière plus régulière, relève le rapport. Ils portent sur des projets d'aménagement d'intérêt national qui font fréquemment l'objet de contestations localisées, constate-t-il. Le rapport, publié tous les quatre ans, dresse un état des lieux environnemental arrêté au 30 avril 2014.

Outre la biodiversité, il évoque des thèmes tels que la qualité de l'air et de l'eau, les ressources naturelles face à la demande croissante de biens et services, l'exposition aux risques et nuisances, les modes de consommations durables, l'économie verte.

Le présentant à la presse, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a plaidé pour une démocratie écologique.

Pour que les citoyens puissent participer aux décisions, il faut qu'ils aient accès aux connaissances et ce document, disponible en version interactive sur internet, propose un accès à l'information complet, documenté, lisible, compréhensible, a-t-elle dit.


Romandie 5/12/2014

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