Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

La thérapie neurale

Messages recommandés

La thérapie neurale


La neuralthérapie fut théorisée dès 1925 en France par les docteurs Leriche et Fontaine et en Allemagne par le docteur Ferdinand Hunecke qui est le véritable inventeur de la discipline en ayant poussé beaucoup plus loin ses recherches. Cette thérapie fait partie de la médecine non conventionnelle... Autrement dit : une thérapie alternative. Elle est cependant reconnue dans certains pays...

La thérapie neurale appartient au groupe des médecines de régulation: elle n'a pas de vertu curative en elle-même, mais utilise les capacités de régulation et de régénération de l'organisme en apportant l'impulsion nécessaire à la mise en route ou au rétablissement des processus d'auto-guérison.  La thérapie neurale se pratique par l'injection ou l'infiltration d'endroits précis de l'organisme à l'aide de très petites quantités d'anesthésique local, le plus souvent de la Procaïne. Contrairement à la médecine traditionnelle, la neuralthérapie n'emploie pas uniquement les anesthésiques locaux dans le but de « débrancher » le symptôme de la douleur, mais aussi pour l'investigation et la thérapie de la douleur et de troubles divers.

Origine :

Le premier anesthésique local, la novocaïne, fut découvert en 1905. Vingt ans plus tard, le médecin Ferdinand Huneke observa par hasard que l'anesthésique local ne rendait pas seulement les tissus momentanément insensibles, mais pouvait éliminer définitivement la douleur. En collaboration avec son frère Walter Huneke, il approfondit le processus de la « thérapie par anesthésie ».

En 1940, Ferdinand Huneke observa pour la première fois un « phénomène instantané » : une femme était en traitement chez lui depuis plusieurs mois en raison de fortes douleurs de l'épaule, sans succès. Lorsqu'il injecta un anesthésique local dans une blessure enflammée de son pied, les douleurs de l'épaule disparurent subitement. Huneke en conclut qu'il devait exister des zones sensibles locales, nommées foyers ou champs perturbateurs, ayant la capacité d'entretenir des maladies ou des états douloureux dans une autre partie du corps à travers le système nerveux. Simultanément, il avait trouvé le moyen permettant de soigner de tels troubles.

Huneke édicta trois principes :

1. Toute maladie chronique peut impliquer un foyer,
2. Toute zone corporelle peut devenir un foyer,
3. L'injection d'un anesthésique local dans le foyer guérit la maladie déterminée par ce dernier.

Huneke constata également qu'entre le début de l'activité d'un foyer et le déclenchement de la maladie en résultant, il peut s'écouler plusieurs années.

Technique

Un questionnaire et un examen du patient, destinés à localiser exactement le foyer, précèdent la thérapie. Une attention particulière est portée aux cicatrices et à la dentition.

Le médecin dispose de plusieurs possibilités d'injection de l'anesthésique local au patient :

- traitement local : injection directement sur le site douloureux,
- thérapie segmentaire : injection dans le segment (partie du corps) correspondant au site douloureux,
- thérapie du foyer : injection sur le champ perturbateur supposé,
- injection dans les sinapses nerveuses (ganglions),
- injection dans un vaisseau sanguin (injection intraveineuse).

L'injection permet la « déconnection » du champ perturbateur pour un certain laps de temps. Ainsi, les troubles qu'il pourrait provoquer dans une autre partie du corps disparaissent quasi instantanément. Il arrive parfois que ces troubles disparaissent définitivement en une seule séance. Cependant, il est souvent nécessaire de répéter la thérapie plusieurs fois jusqu'à guérison complète, ou du moins jusqu'à amélioration durable de l`état.

Utilisation de la thérapie neurale :
La neuralthérapie est particulièrement indiquée dans le traitement de maladies apparues à la suite d'une dysfonction des mécanismes de régulation corporelle. Cela signifie que la neuralthérapie peut aider en cas de troubles fonctionnels, mais pas en cas de destruction structurelle par la maladie (dégénérescence).

On peut intégrer la neuralthérapie dans la thérapie de pratiquement tous les états douloureux et inflammatoires, en particulier :

- maux de tête et migraine,
- otite,
- sinusite, rhume,
- amygdalite chronique
- troubles articulaires (par exemple arthrose, lumbago, sciatique),
- douleurs dorsales,
- cicatrices douloureuses,
- états douloureux après une blessure, un accident ou une opération,
- états douloureux en cas de maladies cancéreuses.

Grâce à l’injection de certains anesthésiants locaux, il est possible de remonter à la cause initiale du mal  "laquelle peut être indolore, avoir l’air tout à fait anodin, et donc passer absolument inaperçue dans l’approche médicale habituelle" et de rétablir les régulations perturbées dans tout l’organisme.

Un exemple concret, que malheureusement beaucoup connaissent bien: les rhumatismes. Comment les injections d’anesthésiques locaux, qui caractérisent la thérapie neurale, peuvent-elles soulager ces douleurs?

On peut travailler à deux niveaux: soit directement sur les articulations douloureuses, soit sur l’état général”, explique le Dr Franziska Pepcak, de Meyrin. "Dans les maladies chroniques", comme les rhumatismes, il y a souvent plusieurs facteurs qui entrent en ligne de compte. On va donc les rechercher et intervenir ensuite en conséquence, éventuellement en associant différentes disciplines.

Dans le cas de rhumatismes, il faudra peut-être changer le régime alimentaire. La thérapie neurale, elle, permettra peut-être de corriger un déséquilibre hormonal ou un problème de la sphère gynécologique ce qui, au bout du compte, agira aussi sur les rhumatismes. L’idée est vraiment d’équilibrer l’état général du corps, afin d’améliorer la santé.”

La thérapie neurale répond avec succès à tout un cortège de maux: états douloureux suite à un traumatisme, une opération ou un accident, troubles de la colonne vertébrale, troubles gynécologiques, et migraines en tête.
Reste que le même trouble peut avoir des causes différentes chez chacun, et que les champs perturbateurs indolores, tels que dents déplacées ou anciennes cicatrices notamment, provoquent parfois des problèmes très variés. Tout l’art du médecin en thérapie neurale consiste précisément à identifier les uns et les autres, à mettre le doigt sur l’origine du trouble avant d’y placer le fameux anesthésiant, non plus pour endormir, mais pour remettre en route le processus d’autoguérison.

Cette thérapie n'est pas accessible partout en Europe. En effet, dans les pays francophones, la thérapie neurale est pratiquement inconnue, bien qu'elle ait été pratiquée et développée en France au début du 20ème siècle, d'où elle a complètement disparu. Dans les années 1980, la thérapie neurale s'est rapidement développée en Suisse alémanique, puis, depuis les années 1990 commence à atteindre la Suisse romande et italienne. Actuellement, une dizaine de médecins pratiquent la thérapie neurale selon Huneke, à temps plein ou partiel, en Suisse romande, dans les cantons de Genève, Vaud et du Valais, ainsi qu'au Tessin.

Qui peut pratiquer le thérapie neurale ? :
La thérapie neurale ne peut être pratiquée, en Suisse, que par des médecins généralistes ou spécialistes diplômés FMH, au bénéfice d'un certificat de formation complémentaire décernée par la Fédération des Médecins Suisses (FMH) au terme d'une formation théorique et pratique de deux ans, sanctionnée par un examen final. Les médecins-dentistes ayant suivi la formation officielle sont habilités à pratiquer la thérapie neurale buccale. La Société Suisse de Thérapie Neurale selon Huneke (SANTH) est responsable de la formation, la certification et la formation post-graduée obligatoire des médecins spécialisés en thérapie neurale.

La thérapie neurale en tant que telle n'est plus prise en charge en Suisse par l'assurance maladie de base depuis le 1er juillet 2005: elle est par contre remboursée par de nombreuses assurances complémentaires.  A noter que la thérapie neurale sera à nouveau prise en charge par l'assurance maladie de base à partir du 1er janvier 2012, selon l'annonce du Conseiller Fédéral Didier Burkhalter début janvier 2011

En France,  il n'y a actuellement que quelques rares médecins qui pratiquent la thérapie neurale selon Huneke  on en trouve par contre en Belgique et en Allemagne. Attention, on peut trouver des neuralthérapeutes mais ils n'appliquent pas nécessairement la méthode selon Huneke... C'est ce que j'ai déjà pu vérifier par moi-même (je souffre de fibromyalgie).



Source : Wikipedia SANTH VitaClic Jean Marc Brugnoli

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
sonia15588 a écrit:
Bonjour,

Est-ce que cette thérapie est reconnue en france? Et ou peut-on la suivre?

A ma connaissance cette pratique n'est pas remboursée. Quant à trouver un médecin la pratiquant c'est encore tellement confidentiel qu'il est difficile d'avoir des contacts... Peut-être pourriez vous prendre contact avec cette personne qui parle d'ostéopathie et de neuralthérapie... J'appelle votre attention sur un point : le siège de certaines injections demande des qualifications avérées que seuls les médecins (comme les rhumatologues entre autres) sont habilités à faire. Une autre piste est de consulter les rhumatologues qui devraient être, selon moi, les premiers intéressés...

Effets secondaires/Précautions  (selon VitaClic, cliquez ensuite sur médecine alternative dans le cadre de gauche, rubrique "Santé").
En règle générale, lorsque les mesures de sécurité nécessaires sont respectées, des effets secondaires ne sont pratiquement pas à craindre. En aucun cas la neuralthérapie ne sera appliquée :

- en présence d'allergie aux anesthésiques locaux

- en cas de troubles de la coagulation sanguine

- lors d'inflammation cutanée...

Etant donné que, lors de la neuralthérapie, des médicaments sont injectés dans le corps, le thérapeute devra disposer d`une connaissance anatomique approfondie et maîtriser les techniques d`injection, le dosage et les mesures préventives d`hygiène. En cas d`application incorrecte de la neuralthérapie, des complications diverses sont à craindre, dont entre autres des saignements.

Bonne fin de journée et bon week-end pascal.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...