Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Nous, les primates...

Messages recommandés

A la découverte des primates dont certains, tels que les chimpanzés, sont si proches de nous... La quasi totalité des espèces sont en danger à cause de nous les humains. 


sujet en cours de réalisation



Le nom primate apparaît dans la dixième édition du Systema Naturae de Carl von Linné, vaste ouvrage qui s'efforce de classer l'ensemble des espèces vivantes selon leurs proximités physiologiques. Selon Linné, le groupe des primates comprend l'homme et certaines espèces animales. Plus précisément, il est divisé en quatre genres : Homo (l'homme), Simia (les singes), Lemur, et Vespertilio (les chauves-souris). La classification de Linné a été revue par la suite et les chauves-souris ne font plus partie du groupe, mais le mot primate demeure.

 Les primates (du latin primas, atis, signifiant « celui qui occupe la première place ») constituent un ordre se situant au sein des mammifères placentaires. Ce clade regroupe les petits singes et les grands anthropoïdes, ainsi que les espèces de   strepsirrhiniens comme les lémuriens.  (Photo Thomas Lersch CC-BY-SA-3.0-migré : Chimpanzé commun (P. troglodytes)).


On divise aujourd'hui les primates en deux clades : celui des strepsirrhiniens, auquel appartiennent les lémurs, et celui des haplorrhiniens, auquel appartiennent les tarsiiformes et les simiiformes, qui comprennent, entre autres, les hominidés, dont fait partie l'homme.

Les premiers primates vivaient dans les arbres des forêts tropicales, et ils possèdent encore de nombreuses adaptations à la vie dans cet environnement tridimensionnel. Presque tous sont au moins encore en partie arboricoles.

À l'exception de l'homme moderne, qui habite tous les continents, la plupart des primates vivent dans des régions tropicales ou subtropicales d'Amérique, d'Afrique et d'Asie. Leur poids varie de 30 grammes pour le Microcèbe de Mme Berthe à 200 kg pour le gorille des montagnes.

Considérés comme des mammifères généralistes, les primates présentent un large éventail de caractéristiques.

- Certains primates (notamment certains grands singes et les babouins) sont plus terrestres qu'arboricoles, mais toutes les espèces possèdent des adaptations pour grimper aux arbres.

- Les techniques de déplacement utilisées comprennent le saut d'arbre en arbre, la marche sur deux ou quatre membres, la locomotion sur les articulations et le balancement entre les branches des arbres (connu sous le nom de brachiation).

- Les primates sont caractérisés par un grand cerveau par rapport à d'autres mammifères, ainsi qu'un recours accru à la vision stéréoscopique, au détriment de l'odorat, le système sensoriel dominant chez la plupart des mammifères. Ces caractéristiques sont plus développées chez les vrais singes et nettement moins chez les loris et les lémuriens.

- La vision trichromatique s'est développée chez certains primates.

- La plupart ont aussi des pouces opposables et certains ont des queues préhensiles.

- De nombreuses espèces présentent un dimorphisme sexuel, ce qui signifie que mâles et femelles diffèrent par des traits physiques, comme la masse corporelle, la taille des canines et la coloration.

- Les primates ont une vitesse de croissance plus lente que les autres mammifères de taille similaire et atteignent la maturité plus tard mais ont une durée de vie plus longue. Selon les espèces, les adultes peuvent vivre seuls, en couples ou dans des groupes allant jusqu'à des centaines de membres.


Les primates sont généralement caractérisés par
:

- une vie arboricole ;

- le remplacement des griffes par des ongles plats (chez la plupart des espèces),

- l'aptitude à la préhension par l'utilisation de la queue ou des mains/pattes (grâce au pouce opposable aux autres doigts) : chez certains, les os du radius et du cubitus sont très mobiles l'un par rapport à l'autre, permettant des mouvements sophistiqués de la main ;

- une prédominance de la vision sur l'olfaction : les orbites oculaires orientées vers l'avant caractérisent une vision binoculaire, et le développement du lobe occipital du cerveau montre la prédominance de la vue sur les autres sens.

- La présence d'un cerveau plus développé que chez la plupart des autres mammifères est souvent avancée comme caractéristique de ce groupe mais elle n'est vérifiée que pour la super-famille des hominoïdés. Elle est en outre partagée par d'autres taxons.

- À ces traits s'ajoute la locomotion bipède, permanente chez l'homme, partielle et à des degrés divers chez les autres hominidés.





LES ANIMAUX DE LA SAVANE 17/4/2013


Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les sociétés de primates sont extrêmement variées : ces animaux peuvent vivre isolés, en groupes permanents ou en groupes temporaires.

Le fait que l'homme fasse partie de l'ordre des primates donne à ce groupe d'animaux un caractère particulier. Cette idée est défendue par exemple par Peter Singer, l'auteur du Projet grands singes visant à reconnaître un statut spécial pour les singes anthropomorphes. Peter Singer voudrait en effet accorder certains droits aux grands singes (les plus proches de l'homme génétiquement) et ainsi créer, comme pour l'Homme avec sa charte des Droits de l'homme, une charte définissant les droits des primates.

 ms1392 19/10/2012 (1ère partie)


Ce point de vue est lié au mouvement de « libération animale » ; dans le même ordre d'idée, on peut citer le documentaire Koko, le gorille qui parle (1978) de Barbet Schroeder, mettant en scène un gorille à qui l'on apprend la langue des signes, et qui se met à inventer des mots en accolant des mots déjà appris.

Ce débat est l'un des plus houleux du moment, car certains voient cela comme un rabaissement de l'Homme au niveau du primate, ce qui pose certaines questions quant à la nature profonde de l'Homme et notamment dans les questions abordées : finalement qu'est-ce qu'un humain ? et finalement l'Homme peut-il lui-même définir l'Homme ? Ce sont des questions plus philosophiques, et qui entraînent divers problèmes éthiques.

Les êtres humains et les autres grands singes semblent partager une dimension sociale unique : la culture. Différents auteurs ont montré que certains grands singes tels que les chimpanzés pouvaient partager des particularités culturelles, des pratiques apprises et non pas innées, transmises à l'intérieur d'un groupe mais inconnues en dehors de celui-ci.

Sans tomber dans les excès de certains tenants de la sociobiologie ou de la psychologie évolutionniste, cela ouvre la porte à une évaluation intéressante des structures sociales des primates en rapprochant l'homme des autres grands singes.

Les tailles des primates varient entre 13 cm (chirogale mignon, Microcebus murinus) et 175 cm, pour une masse allant de 100 g jusqu'à 275 kg (gorille, Gorilla gorilla).

EspèceFemelleMâle
Gorille105 kg205 kg
Orang-outan100 kg180 kg
Humain62,5 kg78,4 kg
Patas5,5 kg 10 kg
Nasique9 kg19 kg
Ouistiti pygmée120 g140 g



À l'exception de l'être humain anatomiquement moderne, présent sous tous les climats, et de certains macaques, les primates actuels se trouvent essentiellement dans les régions équatoriales, tropicales ou subtropicales.

- En Amérique, on trouve des primates du nord du Mexique jusqu'au sud de l'Argentine.

- En Afrique, on les trouve essentiellement au sud du Sahara.

- À Madagascar se sont développées des espèces endémiques de strepsirrhiniens (telles que les lémurs).

- En Asie, on trouve des primates en Arabie, dans le Sous-continent indien, en Chine, au Japon et en Asie du Sud-Est. La limite est de leur expansion est Sulawesi et le Timor.

Dans les autres régions, il se trouve peu de primates en liberté (hormis les Homo sapiens). Les quelques espèces présentes, comme les rhésus en Floride et les magots à Gibraltar ont été introduites par l'homme.

 Le sous ordre des strespisrrhiniens correspond aux lorisiformes (comme les loris) et les lémuriformes (comme les lémurs). Ils sont arboricoles, souvent nocturnes et insectivores (caractères primitifs ancestraux). (Photo Lepilemur aeeclis, Ucucha CC-BY-2.0)

D'une manière générale, ce sont des vertébrés munis d'une queue recouverte de fourrure, d'un museau et d'yeux ronds. Ils ont 5 doigts aux mains et aux pieds. La caractéristique principale qui les distingue des autres primates est la présence d'un « peigne dentaire » à l'avant de leur denture : c'est un ensemble de 6 dents constitué des 4 incisives et des 2 canines, toutes allongées et orientées vers l'avant ; il sert à récupérer la gomme des arbres dont ils se nourrissent, mais également à l'épouillage.

Les lorisiformes constituent l'un des deux infra-ordres des strespisrrhiniens : de petite taille, rencontrés en Afrique et en Asie, ils regroupent les familles suivantes :

 - Cheirogaleidae, vivant à Madagascar et ressemblant plus à des écureuils qu'à des singes. La position de cette famille varie suivant les auteurs, tantôt parmi les lorisiformes, tantôt parmi les lémuriformes comme dans la révision taxonomique proposée par J. G. Fleagle en 1999. (Image Steendrukkerij v Trap PWM, dans François PL Pollen et DC van Dam / domaine public)

 - Galagidae, vivant en Afrique, comportant le genre Galago. (Photo OpenCage CC-BY-SA-2.5)

 - Loridae, vivant en Afrique et en Asie (genres Loris, Nycticebus, Perodicticus et Arctocebus). (Photo Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire Naturelle - Bocourt / domaine public)

 Les lémuriformes constituent l'autre infra-ordre : ils vivent tous à Madagascar, qu'ils ont colonisée en l'absence d'autres primates plus compétitifs. On les classe en diverses familles (Photo : Arnaudus CC-BY-SA-3.0-migré)

 - Lemuridae (Lémuridés), comportant notamment le maki. (Photo Pmarzio CC-BY-SA-2.5, Sifaka à diadème (Propithecus diadema))

Indriidae, aux membres postérieurs plus développés que les antérieurs (indriavahisifaka).
Megaladapidae, famille représentée par le genre Lepilemur.
Daubentoniidae : un seul genre et une seule espèce, l'aye-aye.


 Les haplorrhiniens regroupent les singes (ou simiiformes) et les tarsiers. (Photo USAID / domaine public, un bonobo)

Parmi les singes, on distingue :

 - Les platyrhiniens ou singes du Nouveau Monde, originaires d'Amérique centrale et du Sud : ils ont les narines écartées, une queue longue et préhensile. Ils possèdent presque tous 36 dents. Ils se divisent eux-mêmes en trois familles (Photo Adrian Pingstone / domaine public, un tamarin (Leontopithecus rosalia)) :

 - les cébidés, famille à laquelle appartiennent le sapajou, l'atèle (ou singe-araignée), le singe-laineux et le singe-hurleur. (Photo David M. Jensen CC-BY-SA-3.0, un singe capucin)


 - les callithrichidés, avec notamment les tamarins et les [size=14]ouistitis
. (Photo Zwoenitzer CC-BY-SA-3.0-migré, Tamarin à ventre rouge (Saguinus labiatus)

 - les pithéciidé  (Mivart, 1865) - famille récemment individualisée avec deux sous-familles les Callicebinae et les Pitheciinae, auparavant genres des cébidés. (Photo Art G. Flickr / CC-BY-2.0, saki à face blanche (Pithecia pithecia))

Comme pour les lémuriens, l'origine des singes du Nouveau Monde n'est pas claire. Les études moléculaires de séquences nucléaires concaténées ont donné une période de divergence entre platyrrhiniens et catarrhiniens très variable, allant de 33 à 70 millions d'années, tandis que les études basées sur des séquences mitochondriales donnent une période plus étroite de 35 à 43 millions d'années. Il est possible que les platyrhiniens aient traversé l'océan Atlantique d'Afrique en Amérique du Sud à l’Éocène en passant d'île en île, passage facilité par des dorsales de l'océan Atlantique et une baisse du niveau des mers. 

Une autre hypothèse, une seule traversée en rafting pourrait aussi expliquer cette colonisation transocéanique. En raison de la dérive des continents, l'océan Atlantique n'était pas aussi large qu'aujourd'hui à l'époque. Les études suggèrent qu'un petit primate d'environ 1 kg aurait pu avoir survécu 13 jours sur un radeau de végétation. Compte tenu des vitesses estimées des courants et des vents, cela aurait suffi pour faire le voyage entre les continents.

- les catarhiniens ou singes de l'Ancien Monde : ils ont les narines rapprochées, jamais de queue préhénsile, voire pas de queue visible mais seulement des vertèbres caudales vestigiales soudées (coccyx). Ils possèdent 32 dents. Ils se divisent eux-mêmes en deux super-familles :

- celle des cercopithécoidés qui comprend les cercopithécinés (cercopithèquesmacaquesbabouins) et les colobinés (notamment le nasique).

- celle des hominoïdes qui comprend les hylobatidés (gibbons) et les hominidés, qui correspondent à ce qu'on appelle souvent les grands singes (le chimpanzé commun, le gorille, l'orang-outan et l'homme).

[/size] Les tarsiers, considérés autrefois comme des [size=14]prosimiens (terme désuet), sont désormais rattachés aux haplorrhiniens : ils ne possèdent pas de rhinarium  mais leurs facultés olfactives sont meilleures que les catarhiniens. (Photo Adrian Pingstone / domaine public (Lemur catta))

75 des 188 espèces de primates sont menacées de disparition. Toutes les espèces de primates, hormis l'homme, sont inscrites à l'annexe II ou pour les plus menacées à l'annexe I de la CITES.

A savoirIl n'existe des hormones de grossesse gonadotropines chorioniques que chez les équidés et les primates (chez l'espèce humaine, il s'agit de la hCG pour human Chorionic Gonadotropin).


Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...