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AMBRE : l'ambre et ses bienfaits

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l'AMBRE
D'après Philippe PERROT


L’ambre est une matière à part que dame nature nous offre. Compte tenu des nombreuses études faites à son sujet, il n’y a pas de contestation possible sur les bienfaits qu’elle peut procurer à chacun de nous. En raison de ceux-ci, reconnus par certaines traditions populaires et confirmés par la science, cette pierre méritait un dossier spécial. Mes nombreuses recherches m’ont fait préférer les informations fournis par Philippe Perrot car il a su retracer l’histoire de l’ambre à travers le temps…

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Depuis Thalès, mathématicien qui vivait 600 ans avant JC, on parle de cette matière, en orientant son pouvoir électrique vers différentes symboliques.

Pour les Phéniciens et les Etrusques (rites funéraires avec de l’Ambre) c’était un symbole de force éternelle et de vie.

Chez les Celtes, une légende raconte qu’un vieillard divinisé, Ogmios, entraînait certains hommes à le suivre en les liant par les oreilles à une chaîne d’ambre. Ce lien fragile mais symbolique, les hommes préféraient ne pas le rompre pour suivre leur guide spirituel vers la sagesse.

Avec les Romains, l’ambre sous toutes ses formes prenait divers sens, mais le parfum produit par la combustion de l’ambre était réservé au temple de Jupiter, pour manifester l’élévation d’un « nectar » réservé au premier des dieux. De cette époque s’affirme l’idée que l’ambre est le lien subtil entre l’âme individuelle et l’âme universelle, en matérialisant l’attraction solaire, spirituelle et divine.

Dans la tradition ésotérique, il est offert par Dieu au premier peuple de Jacob , communion de la Vie du Rocher Divin. Au fil des superstitions, il est protecteur du mauvais œil, des poisons, des blessures, et demeure toujours un symbole de virilité. Probablement que ce dernier point conserve la trace vivante de l’influence Celte sur cette magie du Nord. …. Un éternel symbole d’énergie…

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Propriétés chimiques : Sa composition s'approche de la formule C10 H16 O, avec quelques variantes. La teneur en hydrogène ou en oxygène peut changer. On détecte parfois la présence d’azote (PROPOLIS) ou de soufre.

La chimie organique, activité qui s’est développée autour des combinaisons du carbone, a élaboré quantité de produits pharmaceutiques ou autres.

L’inventaire de ces produits utilisés en médecine interpelle quand la similitude avec l’ambre est mise en évidence... Ainsi :

- dans les calmants,
- sulfamides,
- antibiotiques
- et antiseptiques

on trouve des compositions chimiques qui sont très proches de celle de l’Ambre :

- Aspirine (C9H8O4),
- Prontosil (C12H13O2N5S)
- Sulfadiazine (C10H10O2N4) etc…

Cette comparaison assez large, permet de situer l’action effective de l’Ambre dans une réalité chimique qui a fait ses preuves.

Il est probable que l’action physique de cette sève fossile, combinée à une action chimique incontestable, provoque sur la peau des messages physico-chimiques assez forts pour lutter contre certaines névralgies autour du cou. Ainsi, les maux de dents, les infections qui touchent poumons, oreilles ou nerfs, sont donc stoppés ou stabilisés par l’action de l’ambre. L’expérience des anciens était fondée. En élargissant les recherches, on pourrait encore trouver des applications curatives, certainement bien au-delà des perspectives actuelles.

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Applications Thérapeutiques ou biologiques

On rencontre rarement une matière comme l’Ambre qui coordonne influence chimique et influence physique. Son pouvoir calmant vient en premier. Les maux de dents vont trouver un apaisement qui n’évitera pas l’intervention du dentiste si elle est nécessaire, mais qui facilitera la vie.

Sa composition chimique doit nous mettre en garde contre une consommation éventuelle en poudre ingérée. On ne doit pas plaisanter avec ce genre de produit, encore moins jouer à l’apprenti sorcier. Il faut dire ici, que la bonne Propolis (l’ambre peut en contenir) est classée comme produit à risque à cause de sa composition approchant celle de certains barbituriques. On doit donc appliquer la même prudence à l’usage interne de l’Ambre.

De façon générale, toutes les névralgies peuvent trouver un apaisement dans une application locale d’ambre. En Allemagne et dans le nord de l’Europe, les problèmes de rhumatismes arrivent en tête des applications. Ne pensez pas que cette matière est un remède à tous les maux, son usage se localise en priorité vers le cou pour la gorge, les oreilles, le nez et les poumons. Les crises d’asthme d’origines diverses, pollen ou nerfs, sont sérieusement calmées, de même que les angoisses, les déséquilibres nerveux ou l’épilepsie. Sans aller jusqu’à la notion thérapeutique universelle, on peut dire que le port de l’ambre d’une manière générale, apporte à l’organisme un réel bien-être préventif, tant sur le plan nerveux que sur le plan biologique.

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Ambre, miel et Propolis : L’ambre prend toutes les couleurs du miel. Au-delà de cette apparence, il existe un vrai point commun avec le monde des abeilles. Ces dernières enduisent les parois intérieures de la ruche, d’une substance nommée PROPOLIS, dont la composition chimique est très proche de celle de l’ambre (la Propolis contient de l’Azote en plus).

La Propolis assure plusieurs fonctions dans le bon fonctionnement de la ruche. Tout d’abord, c’est un revêtement résistant qui garantit l’étanchéité et l’assainissement des limites intérieures.

Elle a aussi une fonction inattendue : si un gros intrus (mulot ou reptile) pénètre près des cadres, les abeilles vont le tuer avec leurs dards. Puis, ne pouvant l’évacuer à cause du poids, elles vont l’enduire de Propolis pour le recouvrir totalement. Cette opération va momifier l’intrus, empêchant toute la décomposition qui aurait perturbé la ruche. Ce point a permis de reconnaître entre autres, la Propolis comme un merveilleux antiseptique.

La Propolis est obtenue par les abeilles à partir de la sève des arbres. Or, c’est aussi la sève qui est à l’origine de l’ambre. L’étrange instinct animal nous enseigne, ici, les utilités des ressources de notre environnement. On peut donc affirmer que les propriétés de la Propolis se retrouvent dans l’ambre. Que ce soit l’analyse chimique ou les effets «momifiants» spectaculaires, l’identification de l’ambre comme antiseptique puissant, est indéniable.

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Couleur de l'ambre et son origine


Couleur : L’Ambre prend toutes les couleurs du miel, opaque ou translucide, qui vont du jaune clair au marron sombre, en passant par divers tons de brun, rouge, blanc et même noir et contenir (ou non) des inclusions d'insectes, de pollen pris dans la sève, mais aussi des brins de mousse (ou autre plante), d'écorce...
De nos jours, l'observation, sur un même tronc, révèle des gouttes de résine opaques ou translucides ; ce qui explique les différentes teintes, même si l'origine est identique.

On peut considérer l'ambre comme une "pierre" à part car, à mon sens, elle est davantage d'origine végétale que minérale. C'est une matière surprenante, d'apparence fragile mais le temps ne semble avoir prise ni sur sa couleur, ni sur sa consistance. Le minéral "pétrifie" dans sa masse les traces du passé, tandis que l'ambre est considérée comme un fossile pouvant contenir des fossiles (plantes ou traces de plantes, insectes ou autres). L'ambre est en quelque sorte un lien entre le monde minéral et le monde végétal.

Son utilisation remonte à la nuit des temps. Il y a environ (+ ou -) 7.000 ans, les premiers scandinaves (bords de la Baltique), utilisaient l'ambre, à laquelle ils attribuaient des pouvoirs magiques, en la portant en pendentifs.

Depuis ces temps lointains, l'ambre est parée de mystères et certaines civilisations lui accordent des vertus thérapeutiques. Elle a été, et encore de nos jours, utilisée en bijoux car sa malléabilité permet de travailler de nombreuses formes et, jusqu'à une certaine époque on la considérait même précieuse, comme l'or ou l'argent. Sa combustion dégage une odeur particulière typique des résineux. Cette caractéristique, la classe également dans les "matières" aromatiques. Avant l'avènement du plastique, elle avait une place prépondérante, du fait de sa malléabilité, dans de nombreuses applications ou produits (vernis, mastics...).

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Formation de l’Ambre :

L'observation du tronc d'un conifère permet de comprendre le processus de sa formation : Par photosynthèse, le gaz carbonique de l'air (CO2) est transformé en hydrate de carbone, source de nourriture et d'énergie vitales pour l'arbre et sont transportées par la sève.

Deux sources de sève circulent dans l'arbre : celle qui monte et celle qui descend. La nuit, la première part du sol vers les feuilles, apportant ainsi l'eau et l'azote indispensables. Le jour, la seconde descend des feuilles vers le sol, chargée d'hydrate de carbone. Dans les résineux, la pression de ce double flux génère des gouttes de résine qui traversent l'écorce. En période de fort ensoleillement, la photosynthèse est plus forte. Quand l'eau se raréfie, l'arbre se régule et gère ses besoins organiques en eau et expulse davantage de résine chargée d'hydrate de carbone.

A la fin du Pliocène, dans les immenses forêts d'alors, les arbres produisaient beaucoup de résine, laquelle a traversé le temps car sa composition chimique (hydrate de carbone) et sa texture imperméable, l'a mise à l'abri des agents érosifs environnants.

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Provenance de l'Ambre


Depuis que les arbres existent (depuis le Carbonifère), il y a toujours un endroit dans le monde où les conditions sont réunies pour une surproduction de sève. Les processus d'enfouissement dans les couches sédimentaires sont variés et ces "nodules" de sève devenus résine sont imputrescibles et inaltérables. C'est la raison pour laquelle on trouve de l'ambre aux quatre coins du globe et que l'on en trouvera encore dans les siècles à venir (tant qu'il y aura des arbres...). Compte tenu des divers processus qui interviennent ou sont intervenus, la qualité et les aspects demeurent variés.

Le premier gisement de la planète : la mer Baltique. Il représente environ les deux tiers de l’Ambre du monde, il est surtout le premier par la qualité de l’Ambre qui s’y trouve. La formation géologique de ce sédiment explique ce constat. La plaque tectonique nord européenne rencontre la plaque centrale aux limites sud de la mer Baltique. A cet endroit elle glisse sous la plaque centrale. Ce mouvement dans le passé, a causé une modification géographique majeure.

La mer Baltique était un plateau couvert d’une immense forêt (Pinaceae, Taxodiaceae, Cupressaceae, etc..), la plaque nord s’est légèrement affaissée pour s'insérer sous la plaque centrale. Ce changement transforma cette étendue en vaste lac d’eau douce. Les arbres ont été détruits par l’eau et la résine qu’ils avaient produite est devenue un sédiment de ce lac. La poursuite du mouvement tectonique a provoqué une ouverture au sud-ouest vers la mer du nord. L’eau salée a remplacé l’eau douce et les sédiments légers comme l’ambre furent transportés par les courants, en certains points des côtes de cette mer : Pologne, Russie, Lituanie, Allemagne et pays Baltes.

Les dépôts d’Ambre se sont agrégés dans le sable ou l'argile, sans subir de fortes pressions. Généralement, les pressions de sédimentation désagrègent ou fracturent les éléments fragiles et leur quasi absence dans ce processus, a préservé l’Ambre de la Baltique. Le milieu marin a également préservé cette matière de tous les agents d’érosion. C'est l'ensemble de tous ces éléments qui permet de "titrer" l’Ambre de la Baltique comme première qualité du monde.

L'ambre en d'autres points du globe :

- En Birmanie, l’ambre peut être jaune vineux, rouge, vert ou parfois même bleu, il s’est formé entre l’Eocène et l’Oligocène.

- Dans la péninsule Arabique, l’Ambre date du Crétacé.

- On en trouve en Chine (Moukden),
- au Japon (Kudzi),
- en Thaïlande,
- au Viet-Nam,
- et en Malaisie.

Il est présent aux USA (Maryland, Washington, Alaska)
- et au Canada dans la province du Saskatchewan, où on le date aussi du Crétacé.

- Au Mexique (Chiapas) on creuse pour l’exploiter.
- A Saint Domingue (Polo Quémando) il était fameux pour être bleu.

Il faudrait citer aussi l’Afrique (Zanzibar, Gabon, Nigeria), la Nouvelle Zélande, l’Inde ou l’Australie.

En France après l’Estérel, la découverte relativement récente du gisement de Corbeilles, démontre qu’il reste encore des possibilités de découverte, dans bon nombre de terrains sédimentaires.

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L'Ambre au fil de l'histoire


Thèbes, soit 2000 ans avant J.C. les Pharaons utilisent déjà l’Ambre en bijoux, parfum et médecine. A l'époque, capitale mondiale, les matières les plus rares convergent vers ses palais. C'est ainsi que l'ambre du Liban ou de la péninsule arabique a acquis en ce temps une excellente renommée. Les différentes dynasties qui se sont succédées jusqu'à la domination romaine, utilisent cette matière réputée précieuse.

Avec le développement du commerce en Méditerranée, les Arabes, successeurs des égyptiens, s’intéressent aussi à cette matière aux multiples usages. Les médecins arabes s’attachent à l’efficacité de l’ambre, pour soigner quantité de maux, et pour ce peuple, l’ambre devient rapidement un symbole. Ce sont ces médecins arabes du passé, qui vont donner le nom d’AMBAR au produit que nous apprécions tant aujourd'hui. C’est aussi la force de la tradition qui va engendrer la fabrication de colliers d’ambre aux boules très grosses, opaques et jaune rouge. Pour les obtenir les arabes ont coutume de refondre les divers ambres qu’ils importent en les teintant. On peut supposer aussi que l’essor de leurs contacts commerciaux et l’amélioration de leurs pratiques artisanales, les ont amenés à mélanger d’autres résines avec la précieuse matière.

L’Ambre dans l’Antiquité : Pline consacre plusieurs pages à l’ambre nommé à l’époque «electrum» (dans son histoire naturelle). Il critique sans appel toutes les affabulations des auteurs qui avaient jusqu’alors mélangé mythes et contrevérités. Entre autres, son origine était attribuée à l’urine de lynx solidifiée ou aux pleurs des Héliades, sœurs de Phaéton….

Le texte explique qu’il s’agit d’une sève solidifiée que l’on trouve sur le rivage des « mers du Nord ». Il ajoute même que, bien avant lui, les anciens savaient déjà qu’il s’agissait d’une matière d’origine végétale, puisqu’ils l’avaient appelée « succin ». Selon ses dires, il s'agit d’un produit de si haut luxe qu’une petite statuette d’homme en ambre, se paye plus cher que plusieurs hommes bien vivants et vigoureux sur le marché aux esclaves….

En médecine, à cette époque, on l’utilise pour la gorge, les maux d’oreilles, la vue, les dents ou l’estomac. On le consomme en poudre, écrasé avec du miel et de l’huile de rose, on le porte en amulette. On le brûle pour parfumer l’air. Il occupe aussi, d’après Pline, une place importante dans la fabrication des fausses pierres translucides, des améthystes en particulier, puisqu’on peut le teindre de toutes les couleurs. On sait aussi par ce texte que les grecs l’avaient beaucoup apprécié, et que sans doute plusieurs autres civilisations en avaient fait usage pour de la médecine ou de la bijouterie.

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L'ambre et l'alchimie :

Le Moyen Age avec ses cortèges d’épidémies trouve dans l’Ambre un remède à la peste. Berquien, médecin de cette époque l’utilise avec succès, renouant avec la tradition des poudres romaines et égyptiennes. Compte tenu de la similitude de composition chimique avec nos sulfamides modernes, ce résultat n’est pas surprenant.

Cette reconnaissance thérapeutique, place l’ambre dans les matières primordiales expérimentées par les alchimistes. On en trouve trace dans plusieurs ouvrages anciens. La recherche de l’Or mystérieux de la pierre cachée (la fameuse pierre philosophale), aux dires de certains auteurs du moment, passe obligatoirement par l’usage de cette "réserve" de soleil, emprisonnée par la nature. Ces textes demeurent hermétiques, tant il recèlent d'innombrables utopies et le mépris des connaissances déjà acquises dans le passé.

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L'ambre et l'électricité :

Avant l’invention de la pile électrique par Alexandro Volta, des adeptes de sciences ont démontré l’existence de l’électricité. Pour cela, ils ont utilisé "une machine" composée d’une boule d’ambre qui tournait en frottant contre une peau de mouton. Après quelques rotations, le résultat de cette friction attirait vers la boule de petits morceaux de papier ou des brins de laine. Cette expérience a conduit la recherche d'un moyen pour accumuler l’électricité obtenue. Cette démarche a abouti à l'invention des Piles Volta et Leclanché.

Ce n'est pas par hasard que les grecs anciens avaient donné le nom d'electrum à l'ambre, car ils connaissaient déjà le principe de cette propriété physique. A l’époque on ne l'appelait pas encore «électricité statique» mais c'était alors la seule manifestation "physique" de l’électricité. Il est, par ailleurs, fort probable que cet objet des adeptes de sciences, ait inspiré Faraday, En effet, après ses découvertes sur les courants induits et l'électromagnétisme, il a repris le principe de rotation et de frottement pour concevoir le premier générateur électrique de l'humanité....

Les immenses progrès dans le domaine de l'électricité ont sans doute fait oublier que l’ambre était une cause originelle et originale de son avènement et de son développement. Les recherches sur l’électrostatique ont réveillé cette vieille cause avec l’arrivée des plastiques. Il faut ajouter qu'à une certaine période, l'ambre avait été instituée matière plastique universelle car, alors, seule matière naturelle pouvant être modelée après chauffage..... Aujourd'hui l'attribution du mot "plastique" est réservée aux produits industriels fabriqués par l'homme tels que l'ébonite et vyniles divers.

Un peu de science physique : Ce sont les découvertes sur la physique des électrons qui ont permis de comprendre comment l'ambre pouvait générer de l'électricité. On parle d'électrons libres pour les particules dont les liaisons sont interrompues avec la molécule ou l'atome. Dans les hydrates de carbone, composés comme l’ambre, d’hydrogène et de carbone, frottements et chaleur ont tendance à rompre certaines liaisons de la périphérie des chaînes d’atomes. C’est une phase que l’on retrouve aussi dans la digestion pour l’assimilation des aliments.

Les frottements génèrent un flux d’électrons qui vont rejoindre des atomes récepteurs placés à proximité. Ces courants électriques infimes sont identifiés, aujourd’hui, sous le terme d'électricité statique. On sait, grâce aux avancées dans ce domaine, que certains courants basse tension, peuvent être fortement induits par cette électricité statique de voisinage. Par ailleurs, les progrès en électronique ont justifié toute une recherche sur l’antiparasitage pour contenir ou éviter ces courants.

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Produits de synthèse et substitution à l'ambre


La chimie des matériaux doit aussi un grand remerciement à l’ambre. Soucieux de trouver des remplacements artificiels aux matières comme l’ambre ou l’écaille utilisées en bijouterie, des hommes travaillent à sa synthèse. En 1865, l’anglais Parkes invente la parkesine, puis aux USA les frères Yatt mettent au point le celluloïd, Goodyeaur invente l’ébonite, enfin Krische et Spitteler créent vers 1897 la galalite, formée de caséine. Il faut attendre 1906 pour que le premier vrai plastique soit inventé par le belge Baekeland, ce sera la bakélite.

La base de cette industrie est la cellulose C6H10O5, issue du coton pour être la plus pure ; on la trouve aussi dans tous les bois et végétaux…Qu’ils soient vinyliques, acryliques ou polystyréniques, les plastiques sont des compositions variant de la formule de la cellulose et on peut dire que l’ambre est une variante naturelle de cette gamme. Alors quand certains pensent discréditer l’ambre en la qualifiant de plastique, ils expriment en fait une vérité connue.

Distinguer l’ambre véritable d’une imitation plastique récente (il en existe malheureusement) passe par l’épreuve du feu ou du frottement d’échauffement. Avec l’ambre on va percevoir un doux parfum de sève, avec le plastique c’est une odeur âcre de pneu brûlé qui va toucher nos sens, démontrant par là que l’Ambre demeure fondamentalement inimitable.

Il existe dans la flore exotique, des plantes qui produisent une résine dont la ressemblance avec l’ambre est étonnante. Il s’agit des copaliers, nom vulgaire donné aux Vouapa et à d’autres légumineuses Césalpinées du Brésil découvertes au sud des Caraïbes, maintenant cultivées à Madagascar, en Afrique ou sous des latitudes identiques. Le « copal » (vieux terme aztèque du Mexique) est une résine jaune translucide ou opaque, où viennent s’engluer pour l’éternité quantité d’insectes.

Au siècle dernier le copal avait trouvé une application dans les vernis et on l’utilisait même pour recoller l’ambre cassé. L’essor actuel du marché de l’ambre, depuis l’ouverture de la Pologne a fortement stimulé le commerce du copal.

A première vue la similitude avec l’ambre est parfaite et certains vendeurs malhonnêtes abusent de cette ressemblance. Les uns pour proposer des insectes dans de l’ambre (qui n’en n’est pas) à bas prix, les autres pour des bijoux qui ne sont pas ce que l’on croit.

L’examen attentif du copal, met en évidence une friabilité supérieure à celle de l’ambre. La densité bien que proche est légèrement inférieure et la nature récente se détecte par une résistance généralement inférieure.

D’autre part le polissage est plus facile avec de l’ambre qui résiste bien mieux aux échauffements de surface. Un bon professionnel identifie assez vite du copal ou de l’ambre.

Bon à savoir : Le copal est détruit par de l’huile en ébullition, pas l’Ambre !


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Le Jais ou Ambre noir :

C'est un minéral très proche de l’ambre, totalement noir, tombé en désuétude depuis l’avènement de l’ébonite. Le Jais, classé dans les lignites très pures, est associé à l’ambre, car sa formation révèle une origine commune. Aussi appelé Jayet (lat. gagates pierre de « Gages » en Lycie) ce minéral noir a presque la même densité que l’ambre, un aspect similaire de formes extérieures et une aptitude au polissage identique. On l’a utilisé pour la taille de pierres noires sur les bijoux (de deuil entre autres), jusqu’à la venue du plastique moulable.

Sa formation résulte d’une accumulation de liquides organiques d’origine végétale, de dépôts fossiles constitués par des végétaux piégés sous terre. La sève de ces bois par un effet de densité, est montée vers la surface et s’est trouvée piégée.

La "charbonisation" s’est effectuée sous l’influence des liquides de décomposition, mais la polymérisation partielle d’une partie de la sève a produit ce charbon, qui ressemble « presque » à un plastique cassant.

Légitimement, on peut considérer que la constitution majeure de Jais vient de la sève des arbres piégés. La charbonisation a provoqué un résultat différent, mais la similitude a des effets communs.

Le Jais a un pouvoir calmant quand on le porte, qui est proche des effets physiques de l’Ambre. Encore une fois l’intuition des anciens se trouve validée par la réalité scientifique.

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Coutumes et traditions


Collier de bébé ou enfant : C’est une vieille tradition européenne qui remonte probablement aux Celtes. Son usage autour des anciennes routes de l’ambre, se constate jusqu’en Espagne. En Allemagne et en Suisse, l’article est toujours proposé en pharmacie. En France, on importait l’Ambre de Russie. La révolution de 1917 a arrêté cette source d’approvisionnement et la tradition est tombée dans l’oubli, sauf dans les familles de mineurs polonais qui ont perpétué son usage, dans les régions minières. Lorsqu’un bébé perce ses dents, ses mâchoires sont le siège de douleur intenses qui perturbent sa vie. Un collier d’ambre va calmer ses douleurs de croissance et apaiser ses nerfs d’enfant confronté à un stress inconnu. Au-delà de l’effet calmant, pour le passage de cette crise, le port de ce collier va équilibrer le nouveau né, stimulant ainsi son adaptation dans la vie qu’il commence.


IMPORTANT : la norme européenne concernant les objets mis à la portée des enfants de moins de 36 mois, oblige l’usage d’ambre refondu (ou recuit) et l’absence de métal. Même refondu l’ambre conserve ses propriétés physiques et chimiques.

A noter : Selon certains spécialistes en lithothérapie, l'ambre soulagerait les maux de dents sous réserve qu'un morceau d'ambre soit mis en contact direct avec la partie douloureuse ... Action à proscrire pour un bébé, sachant que le port d'un collier peut contribuer à le soulager.

Collier ou bijoux pour adultes : Avec une matière dont la composition chimique assure un effet calmant et dont la présence physique restaure l’équilibre des nerfs, on peut comprendre qu’un collier d’ambre soit apprécié par une majorité de gens.

Le collier associe la matière requise pour l’efficacité optimum, avec une facilité d’application dans la zone réceptive. Si les femmes se parent sans complexe de colliers, les hommes, en dépit de l'évolution des moeurs, sont un peu "frileux" pour faire de même. Avec sa légèreté, on sent peu la présence d’un collier d’ambre. En le glissant sous leur chemise, les hommes peuvent très discrètement bénéficier de tous ses bienfaits...

Dans le collier d’ambre les conditions sont réunies pour tenter les hommes avec une matière dont l’utilité se porte bien. La vie tumultueuse de notre époque provoque assez vite stress et angoisses. L’ambre est une réponse idéale à ce genre d’oppression. Ceux qui ont essayé ce genre de collier sous leur costume-cravate ont été pour la plupart tellement satisfaits, que ce collier leur est devenu indispensable. Pour terminer sur ce sujet, les premiers colliers portés par des êtres humains étaient destinés aux guerriers. Mais comme on le dit dans de tels cas : autres temps, autres moeurs....

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Mise au point à propos des fossiles dans l'ambre :

Compte tenu de la malhonnêteté de certains, il convient de démystifier les fossiles retrouvés dans l’ambre.

Si l’insecte est visible, c’est seulement la trace de son empreinte qui se voit. Dans cette trace une fine pellicule de carbone est le seul vestige que le temps a conservé. Cependant l’identification de ces populations d’insectes permet d’avoir une idée précise de l’évolution de certaines espèces. Cette étude permet aussi de connaître le climat et la flore locale, à l’époque piégée par cette fossilisation. Et non, il n’est pas possible de retrouver de l’ADN dans un moustique du Jurassique, sauf pour la réussite d’un scénario de film…

La présence d'un bon gros fossile doit vous alerter quant à la réelle provenance de la "dite" ambre et de son fossile..... sachant que les imitations en matière plastique ou en ambre de substitution sont légion.

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Que reste-t-il à découvrir à partir de l’ambre ?

Dans le domaine des applications médicales, on peut dire qu’il reste beaucoup à apprendre, pour valider bon nombre de faits identifiés par l’expérience. Et si les résines actuelles, similaires à l’ambre, réservaient encore de bonnes surprises ?

En matière d’environnement alors que les plastiques polluent la planète par leur multiplicité, on pourrait se souvenir que l’un des modèles les plus simples , l’ambre, reste « magique »…

Dans le domaine de la Physique, à l’heure où la technologie développe les matériaux composites (carbone + silicium) en chaîne avec de l’hydrogène, on pourrait peut-être se rappeler que le « magnétisme » de l’ambre avec le magnétisme du fer, et les champs magnétiques terrestres ou autres, peuvent encore indiquer des pistes communes à explorer…

Quand on cherche idées ou symboles, on revient à l’Ambre !


S’agissant des autres pierres, beaucoup n’ont pas bénéficié des études aussi poussées que l’ambre même si, depuis quelques décennies, des avancées dans ce domaine sont à mettre au crédit des chercheurs. C’est ainsi que leur composition chimique est connue et validée ; ce qui permet d’orienter leur utilisation en matière de bien-être et de santé. D’ailleurs, la médecine Yaurvédique, médecine ancestrale indienne vieille depuis plus de 3.000 ans, a recours aux bienfaits de dame nature et les pierres sont un cadeau de la Nature…..

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L'ambre livre le secret des plumes



Des paléontologues ont découvert un gisement d'ambre au Canada. Piégées dans la résine, des plumes vieilles de 70 à 80 millions d'années.

L’histoire de l’apparition et de l’évolution des plumes reste encore mystérieuse sur bien des aspects. La découverte de ces plumes et protoplumes fossiles piégées dans de l’ambre constitue donc une opportunité d’en apprendre un peu plus sur le sujet. Dans la revue Science, les auteurs de cette découverte, des paléontologues de l’université d’Alberta, estiment l’âge de ces plumes entre 70 et 85 millions d’années, une période du crétacé supérieur.

Les plumes décrites représentent quatre étapes distinctes de leur évolution, dont une précoce avec des protoplumes à simples filaments, qui se rapprochent bien plus de poils ou de cheveux d’aspect. Et des plumes beaucoup plus complexes d'aspect moderne, avec des structures spécialisées et des ramifications caractéristiques des oiseaux plongeurs actuels (voir la galerie photos).

Les chercheurs ne peuvent cependant pas encore savoir si les plumes retrouvées dans l’ambre appartenaient à des oiseaux ou à des dinosaures mais précisent que certaines structures filamenteuses des protoplumes ressemblent beaucoup à celles d'autres fossiles de dinosaures non aviaires.

D’autre part, l’analyse des cellules pigmentaires préservées dans l'ambre suggère que ces animaux à plumes devaient avoir toute une gamme de couleurs transparentes, tachetées et diffuses comme chez les oiseaux actuels.

Sciences et Avenir 15/09/2011

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Des paléontologues ont découvert un gisement d'ambre au Canada. Piégées dans la résine, des plumes vieilles de 70 à 80 millions d'années. Sur cette photo une barbe de plume enchevétrée dans une toile d'araignée. Science/AAAS

Il s'agit de protoplumes de dinosaures et de plumes plus modernes d'oiseaux. Ici des filaments (protoplumes) de dinosaures. Science/AAAS

Les plumes décrites dans la revue Science représentent quatre étapes distinctes de leur évolution, dont une précoce avec des protoplumes à simples filaments et des plus beaucoup plus complexes d'aspect moderne. Ici une coupe transversale de plumes avec ses barbules, à côté un insecte de la famille des punaises. Science/AAAS

Les cellules pigmentaires préservées dans l'ambre suggèrent que ces animaux à plume devaient avoir toute une gamme de couleurs transparentes, tachetées et diffuses comme chez les oiseaux actuels.Ici une série de six barbes de plume, la répartition des pigments suggèrent qu'elle devait être brune à brune foncée. Science/AAAS

Les chercheurs ne peuvent pas encore savoir quel type de plumes appartenait aux oiseaux ou aux dinosaures mais précisent que certaines structures filamenteuses des protoplumes ressemblent beaucoup à celles d'autres fossiles de dinosaures non aviaires. Ici une barbe dépigmentée emprisonnée avec une mite. Science/AAAS

Certaines plumes montrent que les adaptations des plumes modernes étaient déjà apparues avant l'extinction des dinosaures non aviaires. Science/AAAS

Sciences et Avenir octobre 2011

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PARIS - Les colliers de dentition en ambre que les parents mettent autour du cou de leurs nourrissons pour prévenir les douleurs des poussées dentaires peuvent être dangereux, a averti la Société française de pédiatrie.

Sur son site internet, la Société fait état d'une étude qui mentionne le risque d'étranglement ou d'inhalation des perles.

Faire porter des colliers à de jeunes enfants est dangereux. Cette dangerosité doit être relayée par tous les professionnels de la petite enfance, écrivent les auteurs de l'étude dirigée par Isabelle Claudet, chef du service des urgences pédiatriques du CHU de Toulouse.

Après les colliers en pattes de taupe, dents de loup, dents de hérisson ou autres amulettes, censés protéger les enfants dans le passé, c'est aujourd'hui l'ambre jaune qui est plébiscité, notamment dans les colliers de dentition, relève l'étude.

Ces colliers sont destinés aux enfants âgés de 3 mois à 2 ans, la période coïncidant avec celle des poussées dentaires, souvent très redoutées des parents qui les utilisent par expérience individuelle, par mimétisme et conseils de leurs pairs.

L'étude a été réalisée auprès de 29 familles qui dans leur grande majorité (73%) estimaient que les colliers avaient des vertus apaisantes. Les colliers sont généralement vendus en pharmacie ou sur internet.

Ce négoce rentable se pratique aux dépens de parents soucieux du bien-être de leurs enfants et prêts à user de tous les moyens existants, écrivent les auteurs de l'étude qui demandent au Conseil de l'ordre des pharmaciens de faire interdire la vente des colliers dans leur officines.


----->A mon sens, il est justifié de mettre en garde contre certains dangers inhérents à des colliers pour les très jeunes enfants... Cependant, ce que l'article omet de dire c'est que le danger provient essentiellement de colliers réalisés avec des perles qui ne sont séparées par des noeuds. En effet, il m'arrive de fabriquer de tels colliers et lorsque la demande concerne un jeune enfant, j'enfile les perles sur un solide fil de coton (voire parfois de fil de soie avec passage de deux fils)et je fais des noeuds entre chaque perle. Cette technique du noeud empêche à l'enfant d'avaler une perle au risque de s'étrangler. Il convient aussi de choisir des perles dont le trou est bien centralisé et solide pour éviter que l'ambre s'effrite ou se casse...(ce qui est extrêmement rare !)

Ce que cet article ne dit pas non plus, c'est que la législation impose de faire recuire l'ambre pour diminuer certains des principes actifs contenus dans l'ambre... Donc il y a peu, voire pas du tout, de danger en cas d'inhalation... De plus, le tour de cou de ces colliers est adapté aux bébés ou aux enfants (ils ne peuvent donc le porter à leur bouche ou à leur nez) et le système de fermeture est aussi sécuritaire...

Le danger est réel quand le collier ne respecte pas les principes énoncés ci-dessus...

Ce qui n'est pas dit non plus : c'est qu'en réalité l'ambre en collier n'a pas de grands effets pour les maux dentaires... En vérité, selon mes connaissances, l'ambre a une action antalgique sous réserve que la matière soit en contact direct avec le siège de la douleur... Cela dit, si vous avez lu (ou lisez) tout l'article sur l'ambre vous vous apercevrez qu'il est paré de nombreuses vertus... et il semble que certaines d'entre-elles soient avérées....



ROMANDIE.COM 12/10/2012

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