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Trois plantes contre l'hypertension

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Ail, olivier, aubépine : associées à des mesures diététiques, ces plantes permettraient de réguler les hypertensions modérées.

C'est une des pathologies les plus fréquentes des pays développés : 40 % des plus de 65 ans et 90 % des plus de 85 ans seraient concernés par l'hypertension, ce qui constitue un risque majeur d'accident cardiovasculaire.

Vertiges, troubles de la vue, palpitations, saignements de nez ou suées doivent alerter, mais souvent cette maladie passe inaperçue, d'où l'importance d'un contrôle régulier

Si l'hypertension est modérée, en première intention les médecins recommandent de pratiquer une activité physique quotidienne de 30 minutes (marche, vélo...), de limiter la consommation de sel, d'alcool et de graisses saturées, d'arrêter le tabac, d'éviter les sources de stress et de perdre du poids si nécessaire.

En l'absence de résultats après trois mois - dus à la difficulté pour les patients de changer leurs habitudes de vie -, le médecin est alors souvent obligé de prescrire un traitement hypotenseur, qui devra le plus souvent être maintenu à vie. 

Cependant, pour 10 à 30 % des hypertendus, l'hypertension résiste à tous les traitements et parfois les effets secondaires peuvent être importants. Ainsi, une étude américaine vient d'alerter sur l'augmentation de 30 à 40 % des chutes graves (fractures, traumatismes crâniens) chez les personnes âgées sous antihypertenseurs et interroge sur la balance bénéfices-risques pour ces populations. 

On comprend donc bien l'importance de réviser son hygiène de vie dès les premiers signes d'hypertension

Si vous n'êtes pas sous traitement et que l'hypertension est modérée, certaines plantes pourront vous accompagner. Ne cumulez pas avec un traitement : trop baisser la tension n'est pas bon pour la fonction cognitive, car le cerveau a besoin d'une bonne circulation sanguine !


Le Point 21/3/2014

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L'olivier Oléa europaea.  Depuis 5 500 ans, cet arbre accompagne toutes les civilisations du bassin méditerranéen. Les Grecs puis les Arabes avec Avicenne recommandaient déjà son utilisation médicinale. 

 Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / domaine public

Une branche (ci-dessus) en floraison naturelle :  1 fleur ouverte élargie, 2 fleur ouverte légèrement écartée, 3 fleur écartée, 4 étamines avant et arrière, 5 Pollen, 6  fleur sans couronne. La figure 7 est la même (que 6) mais en coupe longitudinale, 8 ovaire en coupe, 9 fruits à noyau, 10 la même chose en coupe longitudinale, 11 vue du noyau en bord,  12 la même en coupe longitudinale avec de la pulpe, 13 graines : le côté étroit dans une section longitudinale, 14 même en section transversale.


Les représentants de l'espèce Olea europaea sont des arbustes ou des arbres pouvant atteindre jusqu'à 15 m de hauteur (si non taillé) et leur feuillage est persistant.

 Olea europaea subsp. europaea - Photo RNBC CC-BY-SA-3.0-migré

A noter : Le pollen de l'Olivier peut être très allergénique chez les sujets sensibles aux allergies (de mai à fin juin dans l'hémisphère nord).

Inscrites à la pharmacopée européenne, les feuilles d'olivier induisent une dilatation des vaisseaux périphériques et sont fréquemment recommandées pour atténuer l'hypertension légère et modérée. Leur activité modeste s'avère intéressante au long cours d'autant que leur substance active, l'oleuropéoside, dilate aussi les coronaires et l'aorte, régularise le rythme cardiaque, réduirait légèrement le cholestérol et agirait aussi comme antidiabétique

Les composés pharmacologiques actifs sont



- un secoiridoïde amer typique de l'olivier : l'oleuropéine , et sa forme osidique l'oleuropéoside ou oleuroside ; ce constituant majeur est abondant, 60 à 90 mg par grammes de feuille sèche,

- des triterpenes (3 à 4%): dérivés de l'acide oléanique , oléanolique, et de l'acide crataegolide, certains cultivars contiennent aussi des dérivés de l'acide ursolique,

- des flavonoïdes non spécifiques mais intéressants pour leurs propriétés anti-inflammatoires, piégeurs de radicaux libres, antispasmodiques, protecteurs des petits vaisseaux : hespéridine, rutine, apigénine, quercétine, kaemférol

- des acides phénols : principalement acide caféique?

- des tanins.


 Rameau d'olivier cultivé, Olea Europaea, en fleurs. Photo Philmarin CC BY-SA 3.0


Les propriétés pharmacologiques de la feuille d'olivier



- Légèrement anti-hypertenseur et spasmolytique vasculaire : L'oleuropéoside expérimentalement est spasmolytique sur les muscles lisses, elle augmente le débit coronarien, elle est par ailleurs hypotensive chez l'animal hypertendu et un peu anti-arythtmique.

- Légèrement hypoglycémiant : augmente l'insulinosécrétion des cellules pancréatiques en incubation , diminue la dose d'insuline nécessaire pour équilibrer le diabète chez le rat diabétique.

- Sur le métabolisme du cholestérol: régulation du métabolisme des lipides sanguins (cholestérol et triglycérides), avec abaissement du taux des lipoprotéines sanguines de faible poids moléculaire LDL. Cette propriété a été vérifiée chez l'humain sain et non fumeur.

- Diurétique léger.

- Antioxydant, piégeurs de radicaux libres.

- Antibactérien et antiviral in vitro.





On peut consommer les feuilles d'olivier sous forme de décoctions quotidiennes (cinq jours par semaine, trois semaines sur quatre durant trois mois par exemple) à raison de 30 grammes de feuilles pour un litre d'eau à faire bouillir durant 10 minutes à feu doux. 

Autre exemple : infusion de 15 mn de 50 à 100 g de feuilles fraiches dans 1/2 litre d'eau très chaude, à boire dans la journée. Pour information, il semblerait qu'infusions et décoctions soient relativement amères.

On trouve la feuille d'olivier, souvent en association avec d'autre plantes, dans de nombreux phytomédicaments qui visent à traiter l'hypertension artérielle modéréeIl existe aussi des préparations modernes : poudre de feuilles d'olivier cryobroyées, extraits concentrés dosés en oleuropéoside (suivre les indications du laboratoire en fonction de la concentration en produit actif et après avis médical).

Actuellement les extraits de feuilles d'olivier européen sont principalement préconisés :


- pour faire baisser la tension artérielle quand elle est modérément augmentée et qu'elle ne s'accompagne pas de manifestations cliniques importantes (troubles rénaux, troubles neurologiques),

- pour aider à équilibrer un diabète de type 2 bien toléré et en association avec un régime hypocalorique,

- pour essayer d'améliorer une dyslipidémie sanguine (trop de cholestérol, mauvais rapport entre les lipoproteines LDL et HDL) en association avec une diététique équilibrée.

- Une bonne indication paraît l'hypertension artérielle modérée avec athérosclérose due à une dyslipémie, avec ou sans diabète léger par surcharge alimentaire ou pondérale.

 

Image Herboristerie du bien-être



Pour conclure : L'olivier est un arbre béni des dieux, beaucoup de peuples du pourtour méditerranéen pensent ainsi. Son bois très dur est prisé, ses fruits oléagineux et l'huile qu'on en extrait sont diététiques et à usage médicinal, ses feuilles contiennent des composés qui limitent l'augmentation de la tension artérielle, favorisent l'élimination rénale de l'eau et améliorent certains diabétes.

 
Le Point 21/3/2014 - Pytomania - Wikipedia

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Cet alicament est utilisé depuis des millénaires pour ses multiples propriétés.

 Allium savitum.
Image Woodwill 1793 / domaine public
.


Déjà les Égyptiens l'évoquaient il y a 3 500 ans, tout comme plus tard Hippocrate. Ses bienfaits cardiovasculaires sont sans doute les plus notables et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) admet que l'ail "peut être utile lors d'hypertension artérielle modérée". 

C'est grâce à un effet diurétique et à une vasodilatation des vaisseaux périphériques que l'ail permet de modérer une hypertension moyenne. Régulation de la tension, légère réduction des lipides sanguins, du cholestérol et de la coagulation du sang, activités anti-oxydantes et anti-inflammatoires : tous ces champs d'action expliquent les bienfaits cardiovasculaires attribués à l'ail. 

Pour bénéficier de ces vertus, il faudrait consommer 4 grammes d'ail frais chaque jour ou 1 à 3 gousses, de préférence écrasées. Avis aux courageux ! 

ATTENTION : En raison de ses effets fluidifiants du sang, les personnes sous anticoagulant ainsi que celles qui vont subir une intervention chirurgicale doivent s'abstenir d'en consommer de grandes quantités. Pris à des doses thérapeutiques, en gélules par exemple, il pourrait également interagir avec certains médicaments (troubles de la thyroïde, VIH, hyperplasie bénigne de la prostate, voire traitement du diabète).

 Tête d'ail rose frais de Lautrec. Photo Asabengurtza CC BY-SA 3.0

Valeur nutritive et médicinale :

L'utilisation médicinale est importante: des extraits d'ails sont ingérés pour des raisons médicales par un peu plus de 4 % de la population américaine et 10 % de la population australienne.

L'ail renferme des vitamines A, B1, B2 et C, divers antibiotiques naturels dont l'ajoène (ce dernier, instable, serait retrouvé à de trop faibles doses dans l'organisme après ingestion d'ail pour avoir une réelle efficacité) ainsi que des agents anticholestérolémiants (cette dernière propriété n'ayant pas été confirmée).

Il contient de l'inuline, qui est un prébiotique (stimule le développement des bactéries bénéfiques de la flore intestinale).


Bulbilles florales. Photo H. Zell CC BY-SA 3.0


Comme on l'a vu, il possède des agents anticoagulants, pouvant potentialiser les risques de saignements en cas d'association avec des médicaments antiagrégants plaquettaires.

Les extraits d'ails sont utilisés communément dans le traitement du rhume. Dans une étude randomisée en double aveugle, les personnes qui avaient pris de l'ail tous les jours pendant 3 mois avaient 2,7 fois moins de risques d'avoir un rhume, et lorsqu'elles tombaient malades, le rhume durait un jour de moins. Les auteurs concluent cependant en indiquant qu'il manque d'études concernant les effets de l'ail sur le rhume.

Il pourrait avoir une efficacité modérée pour réduire le risque d'hypertension artérielle.

Sur la base de 5 études, une synthèse statistique internationale évalue comme une « évidence » que la consommation régulière d'une gousse d'ail (3 g) par jour réduirait de moitié le risque de cancer de l'estomac, du colon et du rectum. L'enzyme alliinase, qui produirait ces effets, nécessite d'attendre 15 minutes après avoir écrasé de l'ail cru, avant sa consommation. Les cancers de la tête, du cou, du poumon, du sein et de la prostate seraient aussi réduits.

Un article de 1988 du JAMA (Journal of the American Medical Association) indique des effets hypolipidémiant, anticoagulant (tous deux ayant un effet contre l'athérome), antihypertenseur, chélateur (contre certains métaux lourds et toxines), antioxydant, immunostimulant et anti-cancer.

Principaux constituants :

- Huile essentielle (disulfures de diallyle, allicine (antibiotique), alliine, alliinase, inuline)
- Glucides
- Sélénium
- Vitamines A, B, C et E
- Composés soufrés

Sa composition

- 64 % d'eau
- 27,5 % de glucides
- 6 % de protéines
- 3 % de fibres

Divers : prostaglandine, acide phénols, phytostéroïdes, polyphénols, flavonoïdes…
Vitamines (mg par 100 g) : B1 (0,2), B2 (0,08), B3 (0,65), B5 (0,6), B6 (1,2), C (30), E (0,1), A...

- Minéraux (mg par 100 g) : Potassium (446), Soufre (200), Phosphore (144), Calcium (38), Magnésium (21), Sodium (10), Chlore (30)...
Oligo éléments : Fer (1,4), Zinc (1), Manganèse (0,46), Bore (0,4), Cuivre (0,15), Nickel (0,01), Molybdène (0,07), Iode (0,003), Sélénium (7 à 20 ppm)27...


 Pour la petite histoire : Hérodote rapporte que le premier conflit social de l'histoire de l'humanité fut provoqué par la ration d'ail supprimée aux ouvriers égyptiens construisant la pyramide de Cheops. (Ail épluché et égermé. Photo DC CC BY 2.5


Le Point 21/3/2014 - WIKIPEDIA

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La nervosité, l'anxiété et l'hyperactivité sont parmi les causes majeures de l'hypertension.

C'est pourquoi l'aubépine, qui agit à la fois sur la nervosité et sur le coeur, est souvent recommandée en cas d'hypertension associée à de la tachycardie ou de l'insuffisance cardiaque modérée.



Crataegus monogyna. Photo Kpjas CC BY-SA 3.0



Grâce aux flavonoïdes qu'elles contiennent, les fleurs d'aubépine régularisent en effet le rythme du coeur et améliorent son oxygénation tandis que d'autres molécules (les proanthocyanidines) auraient des vertus sédatives. 

En infusion, on peut prendre deux à trois tasses par jour à raison d'une ou deux cuillerées à café par tasse et ceci durant plusieurs semaines avant d'observer des résultats (à partir de six semaines)

Aucune contre-indication ou interaction avec d'autres substances n'ont été signalées concernant cette plante et elle a souvent sa place en complément d'un traitement classique, à condition bien sûr d'en informer son médecin. 

 
Crataegus monogyna. Photo EugeneZelenko CC BY-SA 3.0


En cas d'hypertension essentiellement liée au stress, les plantes calmantes comme la passiflore ou la valériane seront également recommandées, tout comme l'huile essentielle de petit grain bigarade, parfaite pour les gens stressés. À respirer régulièrement.

Propriétés médecinales :

- Les fleurs sont utilisées comme hypotenseur, antispasmodique et sédatif.

- Les feuilles sont en revanche tonicardiaques. 


Il est donc préférable de ne pas mélanger feuilles et fleurs dans une même infusion ou tisane.

Constituants des fleurs : Pigments flavoniques, amines, dérivés terpéniques, histamine, tanin, vitamine C.

La fleur de l'aubépine entre dans la composition de plus de deux cents spécialités pharmaceutiques... et une vingtaine d'études cliniques ont permis de vérifier son efficacité sur certains symptômes de l'insuffisance cardiaque en addition du traitement classique. 


Crataegus monogyna. Photo EugeneZelenko CC BY-SA 3.0



Indications classiques :

- anxiété, nervosité, insomnie, bouffées de chaleur, irritabilité, émotivité excessive, vertiges, bourdonnements d'oreilles
- troubles du rythme cardiaque, palpitations
- hypertension artérielle, prévention des troubles coronariens.

L'infusion de fleurs d'aubépine est d'un goût agréable. On utilise généralement 1 à 2 cuillerée(s) à soupe de fleurs par tasse d'eau bouillante.


Le Point 21/3/2014 - WIKIPEDIA - WIKIPEDIA

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 Pour diminuer la pression en augmentant la sécrétion urinaire, on fait aussi appel à des plantes diurétiques (orthosiphon, bouleau, frêne...) en cas d'hypertension modérée. (Photo : une cépée de trois bouleaux Roger Prat CC BY-SA 3.0)

 Le pissenlit, en tisane ou en salade, également diurétique, permettrait de combattre l'effet de la tension sans la freiner. (Photo salade de pissenlit  Arnaud 25 / domaine public)

 Enfin l'aubier du tilleul sauvage du Roussillon, les fleurs de chrysantelle (Chrysantellum americanum) - à ne pas confondre avec les chrysanthèmes des cimetières - et l'hibiscus sont trois autres fleurs fréquemment citées pour combattre les hypertensions modérées et on pourra les consommer régulièrement en tisane. (Photo Chrysantellum americanum Un jardin sans argent)

 Une étude de l'université de Boston a ainsi montré qu'une tisane quotidienne d'hibiscus permettait de réduire l'hypertension légère aussi bien que des antihypertenseurs. (Photo : Hibiscus syriacus Céréales Killer CC BY-SA 2.0)

Le Point 21/3/2014

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