Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

L'Inra déplore la "paralysie" de la recherche publique sur les OGM

Messages recommandés

Paris (AFP) - Le président de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), François Houllier, déplore mercredi dans une tribune la "paralysie de la recherche publique sur les OGM" en raison de la destruction systématique des champs d'expérimentation.

Une prise de parole qui intervient alors que la Cour d'Appel de Colmar (Haut-Rhin) doit rendre mercredi sa décision à l'encontre de faucheurs volontaires qui avaient détruit un essai scientifique de vigne transgénique de l'Inra en 2010.

Alsace20 26/5/2010


"Que faire pour sortir des violences illégales, de la destruction de biens publics financés par l'impôt et de cette paralysie de la recherche publique sur les OGM ? Faut-il, comme les chercheurs anglais, mener des travaux derrière des barbelés ? Faut-il, comme en Suisse, sanctuariser un site national unique dédié aux essais de la recherche publique sur les OGM ? Si ces deux pays ont souhaité maintenir des essais au champ, c’est bien que ceux-ci sont nécessaires pour obtenir des résultats scientifiques robustes", écrit François Houllier dans un texte transmis à l'AFP.

La France s'oriente aujourd'hui "vers un modèle agricole sans OGM cultivés et vers l'agroécologie" mais "pour autant, ce choix démocratique ne doit pas amener le service public de recherche à baisser la garde dans ses travaux sur les OGM", explique le président de l'Inra.

Car pour lui, même s'ils sont interdits de culture en France, il ne faut pas "renoncer" à étudier les "impacts environnementaux ou sanitaires" des OGM alors que "leur expansion mondiale est une réalité".

Fin mars, des amendes ont été requises à l'encontre des 54 faucheurs OGM de la parcelle de l'Inra. En première instance, en octobre 2011, la plupart d'entre eux avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Colmar à deux mois de prison avec sursis. Six d'entre eux, considérés comme récidivistes, avaient écopé d'une amende de 1.200 euros.

Sciences et avenir 14/5/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - A la veille du salon de l'agriculture, François Hollande réitère la volonté de la France de "poursuivre" ses efforts de recherche sur les OGM, une façon de condamner implicitement les attaques systématiques des anti-OGM.

"La réalité, c’est que les consommateurs, qu’ils soient français ou européens, sont hostiles aux OGM qui existent aujourd’hui. Ils les considèrent, à tort ou à raison, comme n’apportant pas d’avantages réels mais comportant au contraire des risques pour l’environnement", déclare le président de la république dans un entretien à l'agence de presse agricole Agra presse publié vendredi.

Pour autant, "notre pays doit poursuivre son effort de recherche publique sur les biotechnologies, ce qui suppose que les chercheurs français puissent faire leur travail en toute sérénité et conserver une expertise sur ces technologies, de manière à éviter leur mauvais usage, voire dénoncer ceux qui les instrumentalisent", déclare le président de la République.

"L’objectif est d’intégrer les avancées de la science dans le travail agricole" et "le Haut Conseil des Biotechnologies sera un lieu utile pour faire partager ces enjeux à l’ensemble des acteurs", explique-t-il. Face aux attaques systématique des anti-OGM, il ne reste plus qu'un laboratoire de recherche sur le sujet en France, en Auvergne, piloté par la coopérative agricole Limagrain.

En mai dernier, les principaux organismes de recherche publics de France (CNRS, ANR, Inserm, CEA, Ifremer, etc.) avaient exprimé leurs difficultés à travailler sur le sujet, condamnant au passage la relaxe par la Cour d'appel de Colmar de 54 "faucheurs volontaires" qui avaient détruit en 2010 une parcelle de vigne OGM expérimentale.

"Des essais tels que celui de l'Inra à Colmar sont pourtant la seule façon de recueillir des preuves scientifiques, documentées et indiscutables, sur la réalité des effets que les OGM peuvent avoir sur les êtres humains, les animaux et l'environnement. Leur destruction par des individus ne respectant pas les règles démocratiques empêche concrètement les chercheurs d'exercer leur mission au service de l'intérêt général", estimaient-ils alors.

"Faut-il que, sous la menace, ils renoncent collectivement à conduire désormais des expérimentations sur des sujets sociétaux à forts enjeux parce qu'ils font l'objet de controverse?", s'interrogeaient-ils.

François Hollande a inauguré samedi matin, dès 7h00,le 52e salon de l'agriculture à Paris.


Sciences et avenir 20/2/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...