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L'ORGANOTHERAPIE

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L'ORGANOTHERAPIE

Utilisable pour l'humain comme pour les animaux...


Très peu d’études scientifiques ont été publiées sur l’organothérapie après la vague de popularité des années 1980. L’efficacité thérapeutique de l’extrait de thymus est donc loin d’être établie malgré quelques résultats préliminaires encourageants.

L’organothérapie appartient à l’opothérapie, une branche de la médecine qui fait usage d’extraits d’organes et de tissus animaux à des fins thérapeutiques. De manière plus spécifique, l’organothérapie propose des extraits de diverses glandes endocrines. Dans l’organisme, ces glandes produisent des hormones servant à réguler de nombreuses fonctions métaboliques. Les extraits glandulaires les plus fréquemment utilisés de nos jours sont tirés du thymus et des glandes surrénales d’animaux d’élevage, le plus souvent des bovins, des moutons ou des porcs. Ces extraits permettraient de renforcer le système immunitaire. Certains adeptes de l’organothérapie prétendent qu’ils agissent aussi comme une véritable cure de rajeunissement, mais les preuves scientifiques à cet égard sont bien minces.

L'organothérapie consiste donc en l'administration au patient d'extraits d'organes tissulaires ou glandulaire d'animaux sains. Ces substances sont diluées et dynamisées, comme les autres remèdes homéopathiques. On considère qu'un organe utilisé en dilution interagit sur l'organe homologue pour en réguler le fonctionnement. On donnera par exemple Myocarde 4 CH pour stimuler le muscle cardiaque. On peut assimiler à cette méthode l'opothérapie qui consiste en l'administration de dilutions d'hormones pour réguler les fonctions d'une glande déficiente. Il s'agit de tissus d'organes prélevés par des vétérinaires spécialisés sur des animaux sains. Il existe 229 souches d'organothérapie délivrées à partir de 3 CH et prescrites par analogie avec l'organe malade. Bien entendu ces remèdes sont prélevés sur des sujets décédés et exempts de toute pathologie. Ils sont sains et ne souffrent pas pour servir la science. D'ailleurs de nombreux remèdes d'organothérapie sont prélevés sur les humains, qui l'ont autorisé après leur décès.

C'est donc une méthode thérapeutique qui vise à traiter un organe ou un tissu déficient par l'administration d'organes ou de tissus homologues. Les remèdes sont préparés à partir d'organes frais, de glandes, de tissus ou d'hormones et ils font l'objet d'un contrôle et d'une méthode de fabrication parfaitement définis.
L'intérêt d'utiliser des formes diluées et dynamisées réside également dans le fait que nous disposons non seulement d'extraits d'organes, mais aussi de dilutions d'hormones et de dilutions de stimulines hypophysaires que l'on ne peut envisager d'utiliser aisément en pratique courante et à un moindre coût. On ne la prescrit jamais seule, mais elle complète admirablement les traitements de terrain et les traitements symptomatiques.

L'organothérapie diluée et dynamisée en matière cardio-vasculaire est essentiellement une thérapeutique de fond. Elle aura un rôle préventif considérable. Dans le cas où un accident aigu se produirait, son emploi conjoint à celui d'autres médicaments classiques permettra une meilleure évolution, une cicatrisation plus rapide après un infarctus. Enfin, elle peut, à elle seule, prendre en charge le problème chronique, par exemple une hypertension artérielle et apporter ainsi une solution non agressive, bien supportée par le patient.

Immunothérapie à dose infinitésimale (IDI)

C'est au Dr Maurice Jenaer de Bruxelles qu'on doit en 1967 les premières prescriptions d'ADN et d'ARN « dynamisées », c'est-à-dire diluées et agitées, qui manifestèrent des propriétés immunostimulantes imprévues. Au cours des années 1980 le Dr Jenaer leur associa les interférons et les interleukines, molécules actives du système immunitaire. En 1990, le Dr Bernard Marichal y adjoignit, des « acides nucléiques spécifiques » dotés de propriétés antivirales. L'éventail des pathologies concernées est important : hépatites, quand l'origine virale est confirmée, condylomes, herpès, affections à chlamydiae, nombreux types de cancers et de leucémies, maladies auto-immunes, poussées aiguës inflammatoires...

Isothérapie

Les isothérapiques sont fabriqués à partir de souches fournies par le malade lui-même. On distingue les auto-isothérapiques préparés à partir d'un prélèvement sur le malade : sécrétion nasale ou auriculaire, pus, sang, urine, selles, crachat... Et les hétéro-isothérapiques provenant de souches fournies par l'environnement du malade et correspondant à des allergènes : poil de chat domestique, acarien du lit, lessive, produit de beauté. Les isothérapiques sont donnés sous forme de médicaments unitaires (granules, globules) et réalisés spécifiquement pour chaque malade. Cependant, l'isothérapie a un champ d'applications plus vaste = elle est particulièrement utilisée dans le cadre des désensibilisations allergiques. En effet il existe de nombreuses souches disponibles d'isothérapiques de produits ou substances allergéniques courantes = médicaments (cortisone, antibiotiques), produits ménagers, pollens d'arbres etc...



L'isothérapie est également une méthode efficace dans son rôle prophylactique = absorber une dose d'isothérapique avant une chimiothérapie, avant un vaccin, avant l' exposition aux rayons solaires, avant le retour des insectes piqueurs, etc.... se prémunir étant un principe de santé majeur dans la façon de penser médecine naturelle.

Ces trois branches de l'homéopathie donnent des résultats extraordinaires dans les traitements naturels pour nos animaux. En effet, à une facilité d'administration même chez le chat s'ajoute un bénéfice considérable et une réponse efficace dans des pathologies parfois lourdes telles que la lipidose hépatique, le pemphigus foliacé, le lupus érythémateux, la teigne, les dermatites allergiques, et la plupart des pathologies, quels que soient les organes ou les fonctions perturbés .


Sources : naturopattesChien.com
Passeport Santé

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Origine de l'organothérapie


Au XIXe siècle, l’opothérapie connaît une certaine vogue. En juin 1889, le physiologiste Adolphe Brown-Séquard annonce qu'il s'est injecté sous la peau un extrait aqueux de testicules broyés de chien et de cochon d’Inde. Il affirme que ces injections lui ont rendu ses forces physiques et ses capacités, que l’âge avait atténuées. Ainsi a débuté la recherche en organothérapie. On pensait alors que les diverses hormones – responsables de la croissance ou de l’immunité – que renfermaient ces préparations étaient porteuses du code génétique et avaient le pouvoir de reprogrammer les cellules, et ainsi de stimuler la guérison.

À l’époque, les glandes fraîches étaient simplement hachées et réduites en poudre avant d’être prises par voie orale. La stabilité de telles préparations pouvait laisser à désirer, et les patients se plaignaient souvent de leur goût et de leur texture. Il fallut attendre le début du XXe siècle avant d’obtenir des extraits de glandes plus stables et mieux acceptés des utilisateurs.

Les extraits modernes de glandes endocrines ne renferment plus d’hormones parce que les procédés d’extraction utilisés de nos jours éliminent toutes les substances solubles dans l’huile, dont les hormones. En revanche, ils renferment des peptides et des nucléotides. Les peptides sont des facteurs de croissance actifs à petites doses. Les nucléotides sont, on le sait aujourd’hui, les véritables porteurs du code génétique.

source : Passeport santé

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L’organothérapie a connu une relative popularité jusqu’à la première moitié du XXe siècle, pour ensuite pratiquement tomber dans l’oubli. Dans les années 1980, des chercheurs européens ont tout de même mené quelques essais probants sur le thymus. Puisque cette glande joue un rôle capital dans la régulation du système immunitaire, on a pensé en utiliser des extraits pour agir sur ce système complexe. On croit que les peptides qu’on y retrouve (notamment la thymosine et la thymostimuline) pourraient avoir des effets immunomodulatoires, c'est-à-dire qu’ils pourraient stimuler ou freiner les réactions immunitaires, selon qu’elles sont trop faibles ou trop fortes.

Malheureusement, les craintes liées à la propagation possible de la maladie de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine) par la consommation de produits à base de glandes d’animaux d’élevage ont contribué à refroidir l’intérêt pour ce type de produits. Ainsi, les recherches cliniques ont beaucoup diminué au cours des années 1990.

De nos jours, l’utilisation des extraits glandulaires appartient essentiellement au domaine de la naturopathie. On trouve, principalement en Europe, des cliniques spécialisées qui font usage d’extraits de glandes surrénales pour traiter diverses maladies, notamment le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie, de même que pour contrer les effets du vieillissement. Les essais cliniques manquent cependant pour confirmer ou infirmer leur efficacité à cet égard.

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Applications thérapeutiques





Depuis quelques années, plusieurs chercheurs ont évalué l’utilisation clinique de la thymosine alpha1, une version synthétique d’un modificateur de la réponse biologique dérivé du thymus. Les essais cliniques dans le traitement et le diagnostic des maladies liés au système immunitaire indiquent une avenue de recherche qui pourrait être prometteuse.

Contribuer au traitement du cancer. Treize études cliniques aléatoires, réalisées auprès de patients atteints de différents types de cancer, ont fait l’objet d’une revue systématique portant sur l’utilisation d’extraits de thymus comme adjuvant aux traitements classiques du cancer. Les auteurs ont conclu que l’organothérapie pourrait avoir un effet positif sur les lymphocytes T, responsables de l’immunité cellulaire. Elle pourrait contribuer à retarder la progression de la maladie, mais les recherches ne sont encore que préliminaires. Cependant, selon une autre étude, l’organothérapie comme traitement du cancer pourrait être une thérapie plutôt contraignante, potentiellement toxique et relativement peu bénéfique.

En 2010 les résultats d’une étude clinique aléatoire, réalisée auprès de patients atteints de mélanomes, suggèrent qu’un traitement combiné de thymosine alpha1 et de chimiothérapie pourrait être efficace. Selon les auteurs, ces résultats justifient une évaluation plus poussée de la thymosine alpha1.

Combattre les infections respiratoires et l’asthme. Les résultats d’un petit essai clinique aléatoire avec placebo portant sur 16 enfants ont indiqué que la prise par voie orale d’un extrait de thymus de veau permettait de réduire significativement le nombre de cas d’infections des voies respiratoires.
Un autre essai clinique, utilisant l’organothérapie ou un placebo, a été réalisé auprès de 16 sujets asthmatiques. La prise d’un extrait de thymus pendant 90 jours a eu pour effet d’atténuer l’excitabilité bronchique. Ce traitement pourrait avoir à long terme un effet apaisant sur le système immunitaire.

Contribuer au traitement de l’hépatite. Une revue systématique de la littérature scientifique a évalué différentes thérapies alternatives et complémentaires dans le traitement de l’hépatite C chronique. Cinq études, comprenant en tout 256 personnes, portaient sur l’utilisation d’extraits de thymus de bovins ou d’un polypeptide synthétique similaire (la thymosine alpha). Ces produits étaient pris seuls ou en association avec l’interféron, un médicament couramment employé pour faire régresser ce type d’hépatite.

Les traitements utilisant la thymosine alpha combinée avec l’interféron ont donné clairement de meilleurs résultats que l’interféron seul ou le placebo6,7. Par contre, le traitement à base d’extrait de thymus seul n’a pas été plus efficace que le placebo. Il semblerait donc que les peptides pourraient être efficaces à condition d’être combinés avec l’interféron8,9. Toutefois, avant de pouvoir conclure sur l’efficacité de l’organothérapie pour traiter ou faire régresser l’hépatite C, des études de plus grande envergure seront nécessaires.

De récentes études ont évalué l’efficacité de la thymosine alpha1 dans le traitement de l’hépatite B. Cependant, deux méta-analyses ont révélé des conclusions contradictoires. D’autres études seront donc nécessaires avant de pouvoir se prononcer sur l’efficacité de la thymosine alpha1.

Réduire la fréquence des périodes d’allergies. À la fin des années 1980, deux essais cliniques aléatores avec placebo, menés auprès de 63 enfants souffrant d’allergies alimentaires, ont permis de conclure que l’extrait de thymus pouvait réduire le nombre de crises d’allergie. Aucune autre étude clinique n’a cependant été publiée depuis, en ce qui concerne cette affection.

En savoir plus ?

National Library of Medicine (Ed). PubMed. [Consulté le 9 septembre 2010]. www.ncbi.nlm.nih.gov
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements – Thymus extract, ConsumerLab.com. [Consulté le 9 septembre 2010]. www.consumerlab.com
Therapeutic Research Faculty (Ed). Thymus extract, Adrenal extract, Natural Medicines Comprehensive Database. [Consulté le 18 mai 2007]. www.naturaldatabase.com

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