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Les 78 sites irremplaçables pour préserver la faune et la flore de la planète

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Des sites éparpillés dans 34 pays et des espèces sérieusement menacées. Des scientifiques de l'UICN ont réussi à identifier les 78 zones les plus critiques et donc irremplaçables pour la préservation de certaines espèces de mammifères, d'amphibiens et d'oiseaux.

L'île de Socotra, la Baie des Requins, le Sanctuaire des Pandas Géants, les îles des Galapagos, la Guadeloupe... tous ces lieux ont une caractéristique en commun. Ils sont... irremplaçables ! La raison ? Ils abritent tous des espèces animales ou végétales présentes sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Une étude recense ainsi les 78 sites indispensables accueillant de précieux animaux.

Afin d'établir cette liste publiée dans la revue Science, les chercheurs de plusieurs organisations ont examiné les données de 173.000 zones protégées qu'ils ont croisées avec les 21.500 espèces présentes sur la liste des espèces menacées de l'Union. Finalement, ils ont pu déterminer que 78 sites, comprenant 137 zones protégées dans 34 pays, sont complètement "irremplaçables". En effet, à eux seuls, ils rassemblent une biodiversité exceptionnelle de 600 oiseaux, amphibiens et mammifères.

 La plupart de ces zones abritent non seulement des espèces protégées mais également de nombreux spécimens endémiques, autrement dit des animaux (comme des plantes d'ailleurs) qui ne vivent qu'à cet endroit, comme par exemple le canard de Laysan (Anas laysanensis). D'ailleurs, un grand nombre de ces régions "irremplaçables" étaient déjà considérées comme Patrimoine Mondial par l'UNESCO. (Photo canard de Laysan mâle, Dysmorodrepanis CC BY 2.5)

"Ces lieux exceptionnels seraient tous de sérieux candidats pour le statut de Patrimoine de l'Humanité. Une telle reconnaissance permettrait de protéger efficacement l'unique biodiversité de ces zones, grâce à la gestion rigoureuse des sites du Patrimoine Mondial", explique Soizi Le Saout, un des chercheurs cité dans un communiqué.

Gentside 20/11/2013


Actuellement, environ la moitié de ces zones "irremplaçables" ne sont pas protégées par l'appellation Patrimoine Mondial de l'UNESCO. L'objectif de cette nouvelle étude est donc de mettre l'accent sur ces sites encore vulnérables et souvent totalement méconnus qui nécessiteraient une plus large protection. Toutefois, leur conservation pourrait poser de nombreux défis pour les autorités. "Les zones protégées ne peuvent réussir à sauvegarder leur biodiversité que si elles sont gérées efficacement". "Étant donné les budgets limités pour la conservation, ce n'est pas toujours le cas. Les gouvernements devraient donc prêter une attention particulière à la gestion des zones irremplaçables", estime Simon Stuart, chef de l'UICN Species Survival Commission.

1- Kakadu National Park
2 - Shark Bay
3 - Wet Tropics of Queensland
4 - Apolobamba
5 - Carrasco
6 - Alto Rio Negro
7 - Atlantic Forest
8 - Serra de Mantiqueira
9 - Vale do Javari
10 - Mount Cameroon
11 - Sanjiangyuan Nature Reserve
12 - Sichuan Giant Panda Sanctuary
13 - Three Parallel Rivers of Yunnan
14 - Yarlung Tsangpo Grand Canyon
15 - Chingaza
16 - Farallones de Cali
17 - Paramo de Urrao
18 - Sierra Nevada de Santa Marta
19 - Taï National Park
20 - Alejandro de Humboldt - Cuchillas del Toa
21 - Zapata Swamp
22 - La Bayamesa
23 - Upemba
24 - Cayambe - Coca
25 - Galapagos Islands
26 - Podocarpus
27 - Bale Mountains
28 - Guadeloupe
29 - Sierra de las Minas
30 - Cusuco
31 - Pico Bonito
32 - Western Ghats
33 - Karakelang Utara dan Selatan
34 - Lore Lindu
35 - Lorentz National Park
36 - Manusela
37 - Pulau Yapen Tengah
38 - Siberut
39 - Tropical Rainforest Heritage of Sumatra
40 - Wondiwoi
41 - Blue and John Crow Mountains
42 - Isalo
43 - Rainforest of the Atsinanana
44 - Tsingy de Bemaraha
45 - Mulanje
46 - Gunung Mulu
47 - Kinabalu
48 - Martinique
49 - Archipiélago de Revillagigedo
50 - Cañón de Río Blanco
51 - Islands and Protected Areas of the Gulf of California
52 - Los Tuxtlas
53 - New Zealand Sub - Antarctic Islands
54 - Te Wahipounamu
55 - Sureste de Nicaragua
56 - Darién
57 - Talamanca Range - La Amistad
58 - Alto Mayo
59 - El Sira
60 - Manu
61 - Yanachaga - Chemillén
62 - Mount Banahaw - San Cristobal
63 - Palawan
64 - Cape floristic region
65 - Central Highlands of Sri Lanka
66 - Kanneliya
67 - Milindo
68 - Nguru South
69 - Udzungwa Mountains
70 - Gough and Inaccessible Islands
71 - Henderson Island
72 - Papahanaumokuakea
73 - Canaima
74 - Henri Pittier
75 - Macizo Montañoso del Turimiquire
76 - Peninsula de Paria
77 - Río Capaz - Sureste del Lago de Maracaibo
78 - Socotra Archipe


UICN 14/11/2013 - Maxisciences 20/11/2013

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Le parc national de Kakadu est un parc naturel situé en Australie, avec une multitude d'espèces animales typiques (crocodiles, oiseaux…). C'est l'un des sites classés sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco à la fois comme « paysage naturel » et « paysage culturel ».


Chute d'eau à Kakadu.Toursim NT http://www.travelnt.com



 Le parc est inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité depuis 1981. D'après l'organisation, le parc satisfait à cinq des critères permettant de classer un site au patrimoine mondial, les critères : 1, 6, 7, 9, 10 (Cliquez ICI pour plus d'informations à ce sujet). En bref, le site qui est habité en continu depuis plus de 40 000 ans contient des vestiges des chasseurs et pêcheurs du Néolithique jusqu'aux aborigènes actuels. Il présente une histoire des techniques et du comportement illustrée par des peintures. De plus, il concentre sur lui seul l'ensemble des paysages australiens (à l'exception des zones arides qui couvrent 80 % du territoire). (Photo Loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus), Arran Edmonstone Flickr CC BY 2.0)


Nourlangie Rock Toursim NT http://www.travelnt.com


Le parc national de Kakadu est situé à 250 km de Darwin sur la Arnhem Highway. De rugueux escarpements, des marécages denses, des gorges plongeantes ainsi que des chutes d'eau cohabitent côte à côte dans cette zone dont la taille est comparable à celle du Limousin ou de la Picardie.

 Jabiru, une petite ville minière, la seule se trouvant à l'intérieur d'un parc, se situe au centre du parc. Elle sert de base centrale pour la découverte des marécages immaculés des environs du parc national de Mary River, qui abrite des millions d'oiseaux et de barramundis. (Photo barramundi au premier plan ( Lates calcarifer) Dryke CC BY 2.5)

La terre d'Arnhem, qui s'étend à l'est du parc national de Kakadu et de l'escarpement de Arnhem Land, recouvre 19 000 km² et constitue le domaine de nombreux aborigènes dont la plupart perpétuent leur vie traditionnelle.

 Le parc abrite une faune diversifiée : des milliers d'espèces d'insectes, 55 de poissons d'eau douce, 25 d'amphibiens, des reptiles (crocodiles (dont le crocodile de Johnston et des estuaires) et serpents), plus de 280 espèces d'oiseaux (parmi lesquels le Dendrocygne d'Eyton, le Tadorne radjah, le Milan noir, le Milan siffleur, le Pygargue blagre, l'Œdicnème bridé, la Colombine rufipenne, le Loriquet à tête bleue, le Guêpier arc-en-ciel et le Martin-chasseur à ailes bleues) et plus de 60 de mammifères. (Photo Dendrocygne d'Eyton, Vicki Nunn / domaine public)



Maguk (Barramundie Gorge) Tdc CC BY-SA 3.0




WIKIPEDIA

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Autrefois appelée baie des Chiens-Marins en français, la baie Shark (en anglais Shark Bay, littéralement la baie du requin) est un golfe de l'océan Indien formé par le centre de la côte ouest de l'Australie-Occidentale. Elle est située à environ 800 kilomètres au nord de Perth, dans la région de Gascoyne, en un point qui est le plus à l'ouest de l'Australie.


Shark Bay NASA / domaine public


La baie Shark est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991. Elle couvre une superficie d'environ 23 000 km2. La zone protégée comprend de nombreuses réserves, dont le Parc marin de la baie Shark, le Parc national François Peron, la Réserve naturelle marine de Hamelin Pool, la Réserve naturelle de Zuytdorp et de nombreuses îles protégées.

La baie elle-même couvre une superficie d'environ 8 000 km2, pour une profondeur moyenne de 9 mètres. Elle est partagée par quelques langues de terre et possède de nombreuses péninsules et îles (Dirk Hartog, Dorre, Bernier…). La côte mesure environ 1 500 kilomètres de long. Le site se trouve à la jonction de trois régions climatiques et de deux zones botaniques importantes.


Un dugong à Marsa Alam (Egypte) Julien Willem CC BY-SA 3.0


La baie Shark est un endroit d'un intérêt zoologique majeur. Elle abrite environ 10.000 dugongs (vaches de mer), ainsi que de nombreux dauphins, en particulier à Monkey Mia. L'endroit abrite 26 espèces protégées de mammifères australiens, ainsi que 230 espèces d'oiseaux, et une centaine d'espèces de reptiles. C'est une importante frayère pour de nombreuses espèces de poissons, de crustacés, et de cnidaires. On compte 323 espèces de poissons, dont de nombreux requins et raies.

La baie Shark Bay possède la plus vaste zone connue d'algues, avec une prairie d'algue couvrant plus de 4 000 km2 dont un le Wooramel Seagrass Bank avec ses 1 030 km2 est le plus grand banc d'algues d'un seul tenant connu au monde. La baie Shark est également le lieu où l'on trouve le plus grand nombre d'espèces d'algues : douze avec parfois neuf au même endroit.

 Dans le havre Hamelin, au sud de la baie, se trouvent toujours des colonies de stromatolithes, semblables aux premiers organismes vivants, il y trois milliards d'année. Hamelin Pool présente la plus grande variété de stromatolites au monde. (Photo Stromatholithe contemporain, en croissance, sur le littoral ouest de l'Australie, dans le parc national de Yalgorup. C Eeckhout CC BY 3.0)


Wikipedia

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Le tropiques humides du Queensland (en anglais : Wet Tropics of Queensland) est un ensemble de parcs nationaux et de sept cents autres parcs classés au patrimoine mondial de l'humanité en 1988. Plus d'une cinquantaine d'espèces endémiques y vivent.



Forêt près de Daintree Thomas Schoch CC BY-SA 2.5



Tous ces parcs sont situés sur la côte nord-est du Queensland, entre Townsville et Cooktown, longeant un autre site classé, la grande barrière de corail.

 
Les chutes Wallaman dans le parc de Girringun Vatunz / domaine public



Parmi les parcs ainsi classés figurent :

- le parc national de la baie Cedar ;

- le parc national de Daintree ;

- le parc national de la rivière Endeavour (en anglais);

- le parc national de Girringun ;

- le parc national Wooroonooran.

Chute Joséphine dans le parc national Wooroonooran LecomteB CC BY-SA 3.0

Wikipedia

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Située dans le département de La Paz, en Bolivie, cette zone protégée devient une Aire Naturelle à Gestion Intégrée en 1972. Cet espace de la cordillière d'Apolobamba (zone naturelle de Manejo Integrado Apolobamba ) est une zone protégée à cheval sur les provinces Abel Bautista Saavedra, Franz Tamayo et Larecaja. 

 A l'intérieur du parc Apolombaba (pdf) on trouve la réserve nationale Ulla-Ulla. Située dans la province de La Paz, elle couvre plus de 200.000 ha sur le vaste et haut plateau andin. La végétation est dominée par les pâturages, ce qui explique la présence de nombreux camélidés tels que les lamas, les alpagas et les guanacos. (Photo Guanaco (Lama guanicoe) Hic et nunc / domaine public)

 On y trouve également la plus importante population de vigognes de la Bolivie et de nombreux animaux sauvages tels que puma, ours andin, cerf des Andes, le mythique condor... 12.000 personnes environ, d'origine aymara pour la plupart, vivent dans la réserve. Le parc a été désigné par l'UNESCO réserve de biosphère en 1977. Il protège une partie de la zone humide des Andes centrales (puna humide). (Photo Jeune vigogne ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/René Durán CC BY 3.0)

En fait, à la fin des années 1990, la Reserve Nationale de la faune Ulla Ulla a été rebaptisée zone naturelle de Manejo Integrado Nacional (Anmin) Apolobamba et a été étendue de près de 300 000 ha à 484 000 ha. A son extrémité nord, elle touche le parc national Madidi (sa superficie est de 18 957 km2) pour former l'une des plus vastes zones protégées de l'hémisphère occidental. Le parc original - une réserve vaguement définie de vigognes, le long de la frontière péruvienne - a été créé en 1972 et a été accrédité par l'Unesco, en 1997, de réserve de biosphère.


Bolivia Excepcion - Wikipedia - Lonely Planet

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Ce parc national bolivien couvre 6.226 km carrés. Il accueille plus de 5.000 espèces (3000 selon les sources) de plantes. Vierge d'activités humaines, il a été créé en octobre 1991.


Vue du parc national de Carrasco. Photo ParksWatch


Il est situé en Bolivie à l'est du département de Cochabamba. Il jouxte à l'est le parc national Amboró, qui se situe dans le département de Santa Cruz. Sa superficie est de 6 226 km2 (622 600 ha), pour une altitude variant de 280 à 4 717 m. Il est aussi immense que son voisin, le parc national d'Amboró.

Son climat est de froid à tempéré dans la partie du parc située à l'ouest et au sud, et chaud dans les zones basses au nord. Le parc est situé dans une des zones du pays où les précipitations sont les plus élevées, pouvant parfois dépasser 5 000 mm.

Il se trouve dans la cordillère orientale des Andes, dans la région sous andine appelée Chapare (département de Cochabamba) et comprend les écosystèmes suivants: alto andin, Puna (entre 3500 et 4200 mètres d'altitude) et, comme son voisin le parc d'Amboró, des yungas montagneuses.

Pour l'instant cette zone est seulement un Parc National, c'est à dire qu'il ne peut être exploité intensivement. Il y a de nombreuses revendications pour qu'il deviennent aussi aire de gestion intégrée afin que ses habitants puissent l'exploiter.  

 Parmi les espèces les plus caractéristiques, citons : le jucumari ou oso d'anteojos (ours à lunettes ou Tremarctos ornatus), le jaguar (Panthera onca) le chat des Andes (Oreailurus jacobita), le taruca ou cerf andin (Hippocamelus antisensis), le tapir du Brésil (Tapirus terrestris), le coati (Nasua nasua) et le guacharo des cavernes (Steatornis caripensis). Dans les faits, on estime que le parc abrite plus de 400 espèces de vertébrés dont 51 grands mammifères et 450 espèces d'oiseaux (dont la harpie féroce).  (Photo Un Ours à lunettes en captivité Kuribo CC BY-SA 3.0)

 Parmi les espèces de plantes les plus importantes se trouvent la waycha (Origanum vulgare L.) (voir aussi ICI), la quewiña, des fougères arborescentes et aussi de nombreuses espèces d'orchidées (200). On y trouve aussi les arbres producteurs de bois tels que le maría preta, le cèdre, le noyer, etc. Et des espèces considérées en danger comme le pin montes, le pin coloré et le magnolia boliviana. (Photo Diatenopteryx sorbifolia ou maría preta, Jorge Vallmitjana / domaine public)


Wikipedia - Caserita info

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La réserve (parc national ?) est située autour du Rio Negro, la plus grande rivière aux eaux noires au monde, cette réserve indigène a été créée en 2000, au Brésil.

Il existe plusieurs parcs et/ou réserves (70 rien qu'au Brésil), et des pays voisins  ont semble-t-il des parcs avec des noms similaires. Donc les informations qui suivent sont conditionnées au fait qu'il s'agit bien du parc concerné.

Coucher de soleil sur le rio Negro à quelques kilomètres de Manaus P199 CC BY 2.5

Le Parc national de Black River compte environ 281 000 ha. Il est situé dans ce qui est connu comme étant le Pantanal, et son territoire se partage entre entre le Brésil, la Bolivie et le Paragay. Il est également l'un des quatre parcs nationaux qui composent ce qu'on appelle la Réserve de biosphère du Chaco, qui a une superficie totale de 7.400.000 ha, dont des réserves privées.  

La Réserve de biosphère du Chaco comporte des zones humides, les forêts sèches du Chaco et est reconnue comme telle par l'UNESCO depuis 2005.

Dans le parc national de Rivière Noire (Rio Negro) on trouve des specimens de la faune et de la flore uniques.  Leur conservation est essentielle au maintien de l'équilibre écologique d'une partie très importante de la biosphère du Chaco.

Cela dit, rio Negro ou río Guainía est une rivière d'Amérique du Sud de 2 250 km et un affluent de l'Amazone en rive gauche (soit au nord de l'Amazone). La rivière prend sa source en Colombie sous le nom de Río Guainía et ensuite forme la frontière entre le Venezuela et la Colombie avant d'entrer au Brésil pour enfin se jeter dans le Rio Solimões en un confluent appelé Rencontre des Eaux en aval de la ville de Manaus. En Colombie la rivière porte le nom de « río Guainía » et au Brésil de « rio Negro ». Cliquez ICI pour voir la diversité des populations vivant dans le haut rio Negro.  Et Ici pour quelques explictations complémentaires.

Le Rio Negro est la plus importante des rivières à eaux noires. Cette couleur noire vient de sa forte concentration en fer et en matière organique due à l'humus en décomposition dont il se charge en traversant les sols forestiers des boucliers primaires ce qui contribue à changer sa couleur et le rend très acide.

On parle aussi du Rio Negro (rivière du Paraná) qui est un rivière brésilienne de l'État du Paraná et celui de Santa Catarina, marquant la limite entre les deux. Il fait partie du bassin hydrographique du rio Paraná.

----->Si j'arrive à trouver des précisions, j'ajouterai des informations sur la faune et éventuellement sur la flore... 



ABC - Wikipedia

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Bordant les côtes atlantiques du Brésil, ce Patrimoine de l'Humanité obtient son statut en 1999. Composée de plusieurs écorégions, cette forêt s'étend sur 4.000 km carrés et plus de 11.000 de ses espèces sont menacées.



Mata atlântica vue par le satellite Spot, Cnes - Spot Image CC BY-SA 3.0



La forêt atlantique (portugais : Mata Atlântica) est un Biome terrestre Biome et la région s'étend le long de la côte atlantique du Brésil de Rio Grande do Norte, état ​​dans le nord, de Rio Grande do Sul, état ​​dans le sud, et autant à l'intérieur du le Paraguay et la province de Misiones en Argentine .

 La forêt atlantique présente des écorégions dans les catégories suivantes de biomes: des forêts de feuillus humides tropicales et subtropicales, des forêts de feuillus sèches tropicales et subtropicales, des prairies tropicales et subtropicales, savanes, et des zones arbustives et des forêts de mangrove. La forêt atlantique est caractérisée par une grande diversité d'espèces et d'endémisme. (Photo carte de l'écorégion Forêt Atlantique délimitée par WWF. La forêt atlantique se trouve en l'intérieur de la ligne jaune. Image satellite de la NASA / domaine public)

Actuellement, la forêt atlantique s'étend sur plus de 4000 km 2 (1500 km²) le long de la côte du Brésil et dans une petite partie du Paraguay et de l'Argentine. En Argentine, elle est appelée Selva Misionera.


Forêt atlantique dans Paraná 1978 / domaine public



La région de la Forêt Atlantique comprend des forêts de plusieurs "sortes":

- Restinga : est un type de forêt qui pousse sur les dunes côtières stabilisées. Ces forêts sont généralement "fermées" avec des arbres et arbustes de taille moyenne à courte. Lorsqu'elle est ouverte, c'est davantage une formation de type savane avec une végétation clairsemée (herbes, graminées, carex), parsemée de robustes petits arbres et arbustes.  

- Forêts tropicales humides : Ce sont des forêts qui reçoivent plus de 2000 mm de pluie par an. Cela comprend des basses terres des forêts tropicales humides, submontagnardes forêt tropicale humide, et Montane forêt tropicale humide.

- Tabuleiro : se trouvent sur ​​des sols argileux très humides et les Tabuleiro en "savane" poussent sur des sols de sable draînés naturellement. Ce sont des zones humides qui dépendent de la vapeur d'eau de l'océan. (tabuleiro est un mot portugais pour plateau. C'est aussi une Microrégion).

- Forêts sèches ou saisonnières (intérieures) : elles forment une transition entre l'aride Caatinga au nord-est et les savanes du Cerrado à l'est. Ces forêts sont moins hautes, plus ouverte, avec une abondance de feuillus et la diversité est inférieure par rapport aux forêts tropicales humides. Ces forêts reçoivent entre 700-1600 mm de précipitations par an, avec une saison sèche distincte. Elle comprend des arbres à feuilles caduques et semi-décidus. 

- Forêts humides de montagne : elles sont plus élevées en altitude dans les montagnes et les plateaux du sud du Brésil.  

- Savanes montagneuses arbustives : elles poussent dans les plus hautes altitudes et sont aussi appelées Campo rupestre.

La forêt atlantique est pour le moins "inhabituelle" car elle s'étend comme une véritable forêt tropicale mais à des latitudes élevées (24°S). C'est parce que les alizés produisent des précipitations tout au long de l'hiver austral. En fait, le nord de Zona da Mata du nord-est du Brésil reçoit beaucoup plus de précipitations entre mai et Août que pendant l'été austral.

Elle s'étendait tout au long du littoral du pays, du Rio Grande do Sul au Rio Grande do Norte. C'est un hot-spot de biodiversité d'importance mondiale.

Son étendue originale était d'environ 1 290 700 km², soit 15 % du territoire brésilien actuel. Il n'en reste aujourd'hui que 95 000 km², c'est-à-dire 7,3 % de sa superficie initiale.

Photo [i]Forêt atlantique dans l'état de São Paulo au Brésil,  Bjørn Christian Tørrissen CC BY-SA 3.0[/i]

Elle couvrait d'importants espaces de montagnes et collines dans les hauts-plateaux, dans les régions du sud, elle arrivait jusqu'en Argentine et au Paraguay. À cause de la déforestation, principalement depuis le xxe siècle, elle se trouve aujourd'hui extrêmement réduite en superficie, et constitue une des forêts tropicales les plus menacées au monde. Malgré son étendue réduite à quelques fragments, globalement discontinus, la biodiversité de son écosystème est extrême.

En effet, la forêt atlantique reste extraordinairement luxuriante tant au niveau de la biodiversité que des espèces endémiques, dont beaucoup sont menacées d'extinction. Environ 40% de ses plantes vasculaires et 60% de ses vertébrés sont des espèces endémiques, ce qui signifie qu'elles se trouvent nulle part ailleurs dans le monde.

La listes des espèces menacées au Brésil contient plus de 140 espèces de mammifères terrestres que l'on trouve uniquement dans la forêt atlantique. Au Paraguay, il ya 35 espèces considérées comme menacées, et dans la partie intérieure de la forêt atlantique de l'Argentine, ce sont 22 espèces qui sont menacées.

Près de 250 espèces d'amphibiens, d'oiseaux et de mammifères ont disparu en raison de l'activité humaine lors des 400 dernières années. Toutes espèces confondues ce sont plus de 11 000 espèces de plantes et d'animaux sont considérées aujourd'hui comme menacées dans cette écorégion qu'est la forêt atlantique.

Plus de 52% des espèces d'arbres et 92% des amphibiens sont endémiques à cette région. La forêt abrite environ 20.000 espèces de plantes, avec, à certains endroits, près de 450 espèces d'arbres dans un seul hectare !  

 De nouvelles espèces sont continuellement découvertes dans la Forêt Atlantique. En fait, entre 1990 et 2006, plus d'un millier de nouvelles plantes à fleurs ont été découvertes. (Photo tamarin lion à face noire, Everton LeonardiVV BY-SA 3.0)

 De plus, en 1990,  des chercheurs ont re-découvert une petite population de tamarin lion à face noire (Leontopithecus caissara ), alors que l'espèce était considérée éteinte. En 2006, une nouvelle espèce de capucin blond (Cebus de queirozi), ainsi nommé en raison de sa toison d'un blond lumineux, a été découvert dans le nord du Brésil et il est endémique du centre de Pernambuco. (Photo Capucin blond au zoo de São Paulo, Miguelrangeljr CC BY-SA 3.0)

(Bradypus torquatus) dans son habitat naturel, Santa Maria de Jetibá, ES, Brésil, Paulo Chaves B CC BY-SA 3.0

Une espèce en voie de disparition est le paresseux à trois doigts  à crinière (Bradypus torquatus) de paresseux à trois doigts. Il se trouve seulement dans la forêt côtière atlantique du sud-est du Brésil, mais il a été également vu plus au nord.

Wikipedia - Wikipedia

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Cette zone environnementale protégée brésilienne obtient son statut en 1985. La Serra da Mantiqueira a été inscrite par le magazine "Science" en 2013 comme l'un des 78 sites «irremplaçables» dans le monde pour la préservation de la biodiversité des mammifères, les oiseaux et les amphibiens. La Mantiqueira abrite un grand nombre d'espèces végétales et animales endémiques, beaucoup d'entre elles sont en voie de disparition. Ses vestiges de forêts garantissent une grande partie de l'eau pour les personnes et les industries des villes de la vallée de Paraíba.

 Réserve du patrimoine naturel privé (PRNP) Pedra da Mina dans la Serra da Mantiqueira - Marcos Alves / O Globo

 Les montagnes Mantiqueira (portugais: Serra da Mantiqueira ) sont une chaîne de montagnes dans le sud-est du Brésil (le long des frontières des états de São Paulo, Minas Gerais et Rio de Janeiro. Elles s'élèvent brusquement de la rive nord-ouest de la rivière Paraíba do Sul et s'étend vers le nord sur environ 500 km (200 mi), atteignant une altitude de 2798 m (9180 pi) à Pedra da Mina, à la limite du Minas Gerais et de l'État de São Paulo. (Photo un chien de brousse (Speothos venaticus) au zoo de São Paulo Miguelrangeljr CC BY-SA 3.0)

 Les montagnes, qui se fondent avec éventuellement la Serra do Espinhaço, étaient à l'origine couvertes de forêts, à l'exception des sommets qui s'élèvent au-dessus de la ligne arbustive. Sur les pentes inférieures, il ya plusieurs stations thermales et touristiques, comme Campos do Jordao, Brésil haute ville. Le nom Mantiqueira découle d'un mot Tupi mot qui signifie «montagnes qui pleurent", désignant le grand nombre de sources et des ruisseaux qui s'y trouvent. (Photo : arbre Jacaranda en fleurs, Pawan Tikku CC BY-SA 3.0)

 Le nom montre la grande importance du lieu, celui-ci fournissant de l'eau potable et desservant un grand nombre de villes importantes dans le sud-est du Brésil. Un réseau de ruisseaux a formé la rivière Jaguari, qui fournit la région nord du grand São Paulo. La rivière Paraíba do Sul, qui traverse une région densément peuplée et fortement industrialisée et le Rio Grande sont la source du fleuve Paraná, un des plus longs et des plus importants d'Amérique du Sud, lequel est parsemé de barrages hydroélectriques. (Photo un loup à crinière zoo de Beardleys, Sage Ross CC BY-SA 3.0, 2.0, 1.0)

 Beaucoup de sources d'eau minérale se trouvent dans les régions de Caxambu et São Lourenço à Minas Gerais, Campos do Jordão et Serra Negra à São Paulo. (Photo un geai bleu azur Vinivinizinho / domaine public)

 La Serra da Mantiqueira est une partie de l'écosystème de la Mata Atlântica (Forêt de l'Atlantique). Malgré la spoliation des terres pour l'élevage, la difficulté d'accès à de nombreux domaines a permis de préserver l'existence de forêts bien conservées avec des arbres tels que le [url=Pawan Tikku]Jacaranda[/url], cèdre espagnol, canjerana, Guatambu, ipé, canela, angico, Jequitibà, et aussi l'araucaria, plus typique de l'Amérique du Sud. À son point le plus proche, la région est à seulement 100 km (62 mi) de la ville de São Paulo. (Photo arbre araucaria mâture (en danger critique d'extinction (CR), Ricardo Frantz tétraktys CC BY-SA 3.0)

 Elle est également l'habitat d'une faune variée: cerfs de la pampa (appelés localement veado campeiro), loups à crinière (lobo de Guara), pumas ( Onça-parda ou suçuarana ), chiens de brousse ( Cachorro-vinagre), ocelots (jaguatirica), pacas, singes hurleurs (Bugio), Titis atlantique (ou titis masqués) (SAUA), écureuils et hérissons peuvent encore être trouvés là. Quant aux oiseaux on peut noter, parmi toutes les espèces, geais bleu azur, toucansperroquets à tête écailleuse (maitaca), l'inhambu, le jacana, le seriema et le caracara. (Photo cerf de la pampa dans le parc national Canastra, Brésil. Bart VanDorp Flickr / CC BY-SA 2.0)

 A noter : Actuellement, les scientifiques et les écologistes font la promotion d'une pétition pour protéger la Serra da Mantiqueira,  menacée par l'avancée de l'exploitation minière de la bauxite, de l'extraction du bois et de la chasse. La pétition appelle à préserver ce patrimoine environnemental de 45 000 ha. La Serra da Mantiqueira est considérée comme une zone de protection de l'environnement (APA) fédérale (catégorie de conservation moins restrictive), mais n'a pas un plan de gestion). (Photo un jacana, John Hill CC BY-SA 3.0)

Wikipedia - O GLOBO

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Mesurant plus de 85.000 km carrés, c'est l'un des territoires indigènes les plus grands du Brésil. Il abrite plus de 3.000 peuples dont beaucoup sont très peu connus.

Vale do Javari (Javari Valley en anglais) est un des plus grands territoires autochtones en Brésil englobant 85,444.82 km 2 (32 990 km 2 ), ou une zone plus grande que l'Autriche . Le lieu est nommé d'après la rivière Javari, le fleuve le plus important de la région et qui, depuis 1851 délimite la frontière avec le Pérou. Il comprend une grande partie de la municipalité de l' Atalaia do Norte, en plus de territoires adjacents dans la partie ouest de l'État d'Amazonas. Il empiète également les Pardo, Quixito, Itaquai et Itui river.

 Carte montrant la localisation des peuples indigènes connus. Fotolog

Il est le foyer de 3000 peuples autochtones du Brésil avec différentes sortes de contact. Les Indiens isolés sont estimés à plus de 2000 individus appartenant à au moins 14 tribus. Sans réelle certitude, les Indiens isolés vivent dans quelque 19 villages connus identifiés par air. Selon Fabricio Amorim de la Fundação Nacional do Indio, la région abrite "la plus grande concentration de groupes isolés en Amazonie et dans le monde".

 Comme le montre cette carte, le territoire des peuples indigènes comporte de nombreux cours d'eau. Socioambiental

On ne sait pas comment la plupart de ces gens vivent ni quelle langue ils parlent, ni comment ils chassent et encore moins leur culture. La politique de la FUNAI est de ne pas communiquer avec eux, suite à de fâcheux précédents ayant occasionné la mort de nombreux indigènes (transmission de maladies). La politique se borne pour l'essentiel à confirmer leur existence (la plupart du temps par air) et de cartographier leurs terres. 

Dans la vallée de Javari vivent de nombreuses ethnies en isolement volontaire du reste du monde. Photo Gleison Miranda / SECOM Acre

La vallée du Javari offre des atouts considérables pour la valorisation des plantes médicinales et des savoirs associés.  Document Pdf qui relate une mission dans la vallée, répertoriant les connaissances des indigènes rencontrés.

La forêt de Vale do Javari est considérée parmi les 18 plus belles forêts du monde. Elle est même classée première par Monica Parrilla, de l'organisation Greenpeace Espagne et spécialiste dans ce domaine, devant les forêts boréales canadiennes. Ceci davantage par la présence de tant d'ethnies différentes que par la biodiversité (faune et flore) qu'elle représente.

Wikipedia. Pour les autres sources, cliquez sur les liens en gras et colorés.

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Ce volcan actif fait partie du rift volcanique du Cameroun. Ses pentes, très humides, regorgent de vie animale et végétale. Le Mont Cameroun est également connu sous le nom Fako (le nom du pic le plus élevé) ou par son nom indigène Mongo ma Ndemi ("Montagne de la grandeur").



Cratères au sommet du Mont Cameroun. Photo Amcaja  CC BY-SA 2.5



Le Mont Cameroun est l'un des plus hauts volcans d'Afrique, s'élevant à 4040 mètres (13 255 pieds) au-dessus de la côte de l'ouest du Cameroun. Sommet est dénudé, froid, venteux et reçoit parfois de la neige. Impatiens etindensis et Impatiens grandisepala sont des espèces végétales connues seulement sur le Mont Cameroun (endémiques). Il n'y a pas d'arbres dans cette zone. Les deux espèces sont sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (et je n'ai pas trouvé de photos).

Le complexe Mont Cameroun couvre une zone d’environ 2500 km², dont quelques 750 km² sous couvert forestier. Il est constitué de plusieurs sous sites parmi lesquels on compte trois réserves forestières déjà classées et délimitées, et quatre sous sites.

Ces trois réserves forestières sont:

• La réserve forestière de Bambuko créée en 1939 est située au Nord-ouest du mont (4°27’- 4°12’N et 9°16’- 9°19’E ) avec une superficie de 267 km².

• La réserve forestière de la rivière Mokoko (4°21’- 4°28’N et 8°59’- 9°07’E ) créée en 1952 est située au Nord-ouest de la réserve forestière de Bambuko et couvre une superficie de 91 km².

• La réserve forestière du Sud Bakundu est située au Nord-est de la réserve
forestière de Bambuko et couvre une superficie de 194km².

Les autres sous sites sont les suivants:

• Le sous-site de la région côtière ou «West Coast» est situé sur le versant Sud-ouest du Mont Cameroun. Il correspond à la zone anciennement connue sous le nom de «Etinde» ou «Petit Mont Cameroun» qui s’étale du village Etome à Bomana avec une superficie de 360 km². Ce sous site est probablement la partie la plus riche et la plus diversifiée du Mont Cameroun (Tchouto, 1996). Il possède l’un des points les plus humides du monde à savoir le Cap Debundscha qui reçoit 10 à 15 m de pluies par an. En plus, c’est l’unique partie du Mont Cameroun où la végétation s’étale du niveau de la mer jusqu’au sommet situé à 1750 m.

La région côtière de Mabeta-Moliwe a une superficie de 36 km². Elle est située au pied du Mont Cameroun au versant Sud-est à l’Est de Limbe et s’élève jusqu´à 300 m d’altitude.

La région côtière de la rivière Onge est située au Sud de la réserve forestière de la rivière Mokoko et couvre une surface de 180 km².

Les villages d’altitude dénommés «Upper Villages» situés au Sud et au Sud-est du Mont Cameroun, s’étalent de Lower Boando au Sud à Bonakanda au Sud-est.

Le Mont Cameroun a une richesse biologique unique avec un couvert végétal riche, dense et diversifié. C’est la seule zone en Afrique où la végétation s’étale du niveau de la mer jusqu’à son altitude maximale. Le site a une diversité de végétation et d’espèces floristiques, ainsi qu’une végétation étagée qui est fortement influencée par l’altitude, la topographie du terrain, le volcanisme, le climat, la formation géologique, le sol et les facteurs biotiques. 

Parmi les différents types de végétation qu’on rencontre dans la région du mont Cameroun on peut citer :

- Forêts atlantiques biafréenes de basses altitudes (0–700 à 800m) : Ce sont des formations forestières plus ou moins fermées qu’on trouve sur les versants Ouest, Sud, Sud-ouest et Nord-ouest du Mont Cameroun. Ces formations sont constituées de très grands arbres pouvant atteindre 35 à 40 m de hauteur qui forment un peuplement fermé à plusieurs strates (3 en général). On y dénote une présence fréquente des grandes lianes, des Épiphytes et de cauliflorie (plantes fixées au tronc). Ces formations se distinguent par leur grande richesse floristique.

Dans la région du Mont Cameroun on distingue plusieurs types de forêts altlantiques biafréennes qui sont :

 a) - Forêts altlantiques biafréenes à Ceasalpiniaceae et à cimes continues : Ce sont des peuplements fermés à cimes plus ou moins jointives qu’on trouve en basse altitude sur le Mont Etinde et sur le flanc Ouest du Mont Cameroun dans les régions de Bakingili et de Scipio. Fréquemment, s’y rencontrent les espèces de Caesalpiniaceae, Myristicaceae, Olacaceae, Guttiferae et Sapotaceae, parmi lesquelles les arbres les plus caractéristiques sont : Pycnanthus angolensis, Coelocaryon preussii, Symphonia globulifera, Tapura africana. (Photo Fleur de Caesalpinia pulcherrima, Stan Shebs CC BY-SA 2.5)

 b) - Forêts atlantiques biafréenes à Ceasalpiniaceae et à cimes discontinues : Elles sont situées le long de la côte Ouest de Bakingili à Bibundi et sont caractérisées par un peuplement ouvert avec des grands arbres à cimes dispersés. Parmi les arbres les plus caractéristiques on trouve Crudia Gabonensis et Berlinia bracteosa. Ces espèces sont accompagnées des Myristicaceae, Annonaceae, Flacourtiaceae, Sterculiaceae, Violaceae, Rubiaceae et Euphorbiaceae. Ces formations sont parsemées des trouées colonisées par de petits peuplements isolés de Marantaceae et Zingiberaceae. (Photo Zingiber macradenium, Kurt Stüber CC BY-SA 3.0)

 c) - Forêts atlantiques biafréenes à Ceasalpiniaceae avec Lophira alata et Desbordegia glaucescens : Elles sont situées dans la région de Mabeta-Moliwe et formées des peuplements fermés avec des grands arbres à cimes plus ou moins jointives. Ces formations sont très riches, entre autres, en Lophira alata (azobé),  Tapura africana, Maesobotrya barteri ... qui sont accompagnées des espèces telles que (entre autres) : Pycnanthus angolensis, Coelocaryon preusii, Scyphocephalium mannii, Homalium letestui, Strombosia grandifolia, Anthonotha macrophylla, Pterocarpus soyauxii, ,Irvingia gabonensis ... (Photo Scyphocephalium mannii ©️ Kenfack, David)

 d) - Forêts altlantiques biafréenes à Ceasalpiniaceae encore abondantes avec Oubanguia alata et autres indices littoraux : Elles sont situées au pied du massif dans la région côtière de la rivière Onge et la partie Sud de la réserve forestière de la rivière de Mokoko. Fréquemment s’y rencontrent plusieurs espèces dont : Caesalpiniaceae, Oubanguia alata, Protomegabaria stapfiana, Octoknema affinis, et Tapura africana, associées à des Olacaceae, Rubiaceae et Euphorbiaceae. (Photo branche d'Oubanguia alata portant des fruits, ©️ Kenfack, David)

 e) - Forêts atlantiques biafréenes à Ceasalpiniaceae encore abondantes avec Medusandra richardsiana : Elles se localisent au Nord de la réserve forestière de la rivière de Mokoko et sont caractérisées par leur richesse en Medusandra richardsiana qui est une espèce endémique à la région du Mont Cameroun. Cette espèce est accompagnée par plusieurs espèces de Caesalpiniaceae (dont Hymenostegia afzelii, Microberlinia bisulcata (Zingana) (en danger critique d'extinction (CR),Tetraberlinia bifoliolata (Ekaba), et Monopetalanthus spp.), Olacaceae, Euphorbiaceae, Ebenaceae et Burseraceae. (Photo Zingana (Microberlinia bisulcata) dominant la canopée, Xander van der Burgt)

 - Forêts semi-caducifoliées à Sterculiaceae et Ulmaceae : Cette tache de forêt est située au Nord-nord-est du massif de Bavenga à Munyengue et dans la réserve forestière du Sud Bakundu dans une zone de faible pluviométrie à l’abri de la mousson. Parmi les arbres caractéristiques peuvent être cités : Sterculia rhinopetala, Lateritia Cola, Triplochiton scleroxylon (Abachi), Celtis philippensis et autres variétés, Entandrophragma angolense (acajou), Entandrophragma cylindricum ... Ces arbres sont accompagnés des arbustes tels : Cola flavovelutina..., Drypetes spp et Diospyros spp. (Photo Entandrophragma angolense, Xander van der Burgt)

 - Forêts submontagnardes (800 – 1,600 à 1,800 m) : On distingue deux types de forêts submontagnardes : la forêt submontagnarde à cimes plus ou moins continues et la forêt submontagnarde à cimes discontinues. Cette forêt est semblable à la forêt dense humide de basses altitudes, mais les arbres sont moins élevés. On rencontre peu de contreforts, moins de cauliflorie et peu de grandes lianes. La portion de forêt comprise entre 1200 à 2000 m d’altitude est souvent appelée «forêt montagnarde à brouillard» à cause de la forte humidité et du couvert nuageux qui persiste dans la zone. De plus, la plupart des arbres et arbustes ont des troncs et des branches recouverts d’épiphytes, des fougères, des mousses et des lichens. La forêt submontagnarde à cimes continues que l’on rencontre uniquement sur le Mont Etinde est caractérisée par un peuplement fermé avec des arbres de moyenne taille (25-30 m de hauteur) dont les cimes sont plus ou moins jointives. Floristiquement les arbres les plus caractéristiques sont de la famille des Sapotaceae, Guttiferae, Sterculiaceae, Meliaceae, Olacaceae, Flacourtiaceae, et Euphorbiaceae. (Photo Petit Mont Cameroun (Etinde) Idenau Road, près de Limbe, Cameroun, Initsogan CC BY-SA 3.0)

 En dehors du mont Etinde, c’est la forêt submontagnarde à cimes discontinues qu’on retrouve un peu partout. Cette forêt est caractérisée par un peuplement ouvert avec des arbres à taille moyenne à cimes dispersées. Parmi les arbres les plus fréquents on trouve Prunus africanaXylopia spp., Alangium chinense... Cette végétation est parsemée de broussailles riches en Marantaceae et en Aframomum. Certaines trouées sont également colonisées par de petits peuplements de fougères arborescentes telles que Cyathea manniana et Cyathea camerooniana. [/size](Photo Prunus africana (Stinkwood red -en anglais) Paul Latham)

 «Brousses à éléphants» : Ce sont des formations forestières clairsemées à Marantaceae et Zingiberaceae qu’on rencontre fréquemment entre 500 m et 1800 m d’altitude sur les versants Nord-ouest et Ouest du Mont Cameroun. Ce paysage particulier a été décrit par Letouzey (1985) comme «Brousses à éléphants» parce qu’il est le domaine favori des éléphants qui y trouvent une nourriture abondante. Cette végétation est formée de hautes plantes herbacées où dominent les Marantaceae (Hypselodelphis scandens, Marantochloa leucantha, M. ramosissima, Sarcophrynium schweinfurthianum),  Zingiberaceae (Aframomum spp., Ranealmia spp.), Gramineae (ou Poaceae)  (Pennisetum pupureum, Setaria megaphylla), et Acanthaceae. On y rencontre également quelques arbres plus ou moins isolés et dispersés parmi lesquels : Alstonia boonei, Coelocaryon preussii, Kigelia africana,  Milicia excelsa (teck africain), Musanga cecropioides, Voacanga africana, et Ficus spp. Ces formations forestières clairsemées se développent sur des sols formés sur d’anciennes coulées boueuses très consolidées et largement étalées. (Photo Maranta leuconeura, Kurt Stüber CC BY-SA 3.0)

- Forêts montagnardes (1,600 – 2,000 à 2,600 m) : Cette forêt est clairsemée avec des arbres pouvant atteindre 15-20 m de hauteur. La strate arbustive est peu dense et l’éclairement du sous bois est assez intense avec des taches herbacées dans les trouées. La plupart des arbres et arbustes ont des troncs tortueux et des branches recouvertes d’épiphytes, des fougères, des mousses et des lichens. La forêt montagnarde est floristiquement moins riche que la forêt submontagnarde et la forêt de basse altitude. Parmi les arbres et arbustes les plus caractéristiques citons Schefflera abyssinica, Syzygium staudtii, Prunus africana, Ilex mitis (sorte de houx), Allophylus bullatus, Nuxia congesta, Anisata Clausena (Maggot tueur) et Ficus spp. 

 Au niveau de la zone de transition entre cette forêt et la prairie montagnarde les arbres les plus fréquents sont Myrica arborea, Hypericum lanceolatum, et Lasiosiphon glaucus. Cette zone de transition est régulierement affectée par les feux de brousses. Le sous bois est entre autres souvent constitué de peuplement de Mimulopsis solmsii, Acanthopale decempedalis,  Plectranthus insignis, et Brillantaisia spp. Qui forment des taches de tiges atteignant 3-5 m de hauteur, fleurissant tous les 7-12 ans puis disparaissent. A ceci s’ajoute un bon nombre de plantes herbacées et lianescantes, et des fougères. (Photo Hypericum lanceolatum Fleurs, boutons et fruits, B.navez CC BY-SA 2.5)

 Et les Prairies montagnardes (2,000 – 2,800 à 3,200 m) : Les prairies montagnardes sont clairsemées et caractérisées par la présence de hautes touffes de Gramineae et d’autres plantes herbacées éparses pouvant atteindre 1-2 m de hauteur. Parmi les plantes herbacées les plus abondantes : Andropogon lima, Pennisetum monostigma, Trifolium simense (trèfle), Hypoxis camerooniana, Swertia abyssinica, Kyllinga odorataHabenaria spp... Cependant on rencontre également de petites populations d’espèces arbustives telles que : Agauria salicifolia, Hypericum lanceolatum, Mannii Adenocarpus, Satureja robusta et Phyllopentas schimperi dans les vallées et les crêtes isolées. Les feux de brousse accidentels des chasseurs et des collecteurs de miel sont les principaux facteurs biotiques qui influent sur les formations végétales de ces prairies. (Photo Augoria salicifolia -Agarista salicifolia- Hampe florale,  B.navez CC BY-SA 3.0)

 - Les Prairies subalpines (2,800 – 3,200 à 4,095 m) : Ce sont des prairies très clairsemées caractérisées par la présence de petites touffes dispersées de Gramineae et d’autres plantes herbacées éparses. Les espèces les plus caractéristiques sont : Deschampsia mildbraedii, Agrostis mannii, Koeleria cristata, Festuca abyssinica, Bulbostylis erratica, B. cappilaris, Andropogon distachyus, A. lima, A. mannii, A. amethystinus, Aira caryophyllea, Crépis camerooniana et Silene biafrae. On rencontre par endroits quelques petits arbustes rabougris tels que Mannii Adenocarpus et Blaeria mannii. Les abords du sommet ressemblent à un désert malgré la présence de touffes dispersées de Gramineae et d’autres plantes herbacées. (Photo Andropogon gerardii, Eugene van der Pijll / domaine public)

Le Mont Cameroun a une faune unique dont la répartition est régie par les conditions écologiques, l’hydrographie et les différentes formations végétales qui servent à l’alimentation des espèces végétariennes, les espèces prédatrices leur sont liées

 C’est ainsi qu’on note une forte concentration des mammifères dans les forêts de basse altitude. On y rencontre des grands mammifères comme les éléphants, les chimpanzés, les phacochères, les babouins, les drills, et les guibs harnachés. (Photo guib harnaché Hans Hillewaert CC BY-SA 3.0)



Photo Mandrillus leucophaeus (drill) Grendelkhan Flickr / CC BY-SA 2.0



Cependant les espèces telles que Loxodonta africana cyclotis, Cercopithecus preussi (Guenon de Preuss), Pan troglodytes (Chimpanzé), Cercopithecus erythrotis (Moustac à oreilles rousses), Mandrillus leucophaeus (Drill) sont menacées de disparition. [/color][/b]

Eléphant de forêt mâle (Loxodonta africana cyclotis), Photo Martyn Colbeck / Getty Images

On rencontrait autrefois beaucoup d´éléphants de forêt (Loxodonta africana cyclotis) sur toute la région de basse altitude autour du Mont Cameroun, mais [b]actuellement ils ont été décimés et les derniers rescapés ne constituent qu’une population de 40 à 200 individus (Gadsby et Jenkins, 1992).[/b] 

En ce qui concerne les primates menacés cités ci-dessus, ils ont encore des populations viables que l’on retrouve dans les forêts les plus découvertes dans les région du Mont Etinde et sur les versants Ouest et Nord-ouest du massif.

 L´avifaune de haute et de basse altitude est abondante et diversifiée avec près de 210 espèces d’oiseaux parmi lesquelles 2 espèces endémiques (Francolinus camerunensis et Zosterops melanocephalus (anciennement Speirops melanocephalus) 

 et 4 espèces rares (F. camerunensis, Malaconotus gladiateur, Picathartes oreas, et Ploceus batesi) menacées de disparition. De plus, 20 des 28 espèces d´oiseaux endémiques des montagnes ont été recensées sur le Mont Cameroun. (Photo Francolin du Cameroun, Del Hoyo et al,.) (Photo Malaconotus gladiateur (grièche des buissons) Nick Borrow)

Le site possède également trois espèces endémiques de papillons, deux espèces endémiques de caméléons, une espèce endémique de lézard, et une espèce endémique d’écureuil. 

Cependant le site connaît un braconnage intense destiné à ravitailler les populations urbaines environnantes et les marchés divers en viande et autres sous-produits tels que l’ivoire, les cornes, et les peaux. Ce braconnage a largement contribué à la destruction de la faune sauvage et des équilibres naturels. Les prairies montagnardes connaissent chaque saison sèche des feux de brousse qui brûlent presque la totalité de sa surface. Ces feux sont de nature à dégrader l’habitat de la faune sauvage.


WIKIPEDIA - PeuplesAwa

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Située sur le plateau du Tibet, en Chine, cette réserve regroupe trois fleuves dont le Mékong. Divisée en sous-zones, chacune d'elles sont gérées de manière plus ou moins stricte. La Réserve Naturelle fut légalement établie en 2000 et abrite des centaines d'espèces d'oiseaux.

Pikas à lèvres noires (Ochotona curzoniae). Au Tibet, il a fait l'objet de campagne d'empoisonnement par les chinois qui le considèrent comme nuisible pour les cultures... Mais les études récentes de Andrew Smith (université d'Arizona) ont montré que ses terriers ralentissent l'écoulement des eaux d'orage, constituant un frein efficace à l'érosion. Ainsi, là où le pika disparaît, des inondations se produisent. Kunsang CC BY-SA 3.0

Au centre-ouest de la Chine, dans la préfecture autonome tibétaine de Yushu de la province de Qinghai, naissent trois des plus grands fleuves chinois :

- le Yangzi Jiang ou Chang Jiang,
- le Huang He ou fleuve Jaune,
- le Lancang Jiang (Mékong).


Carte des aires protégées, Babaji.eye / domaine public


C'est en partie pour protéger leurs eaux qu'a été créée la réserve naturelle des Sources des trois rivières (en mandarin Sanjiangyuan, en anglais The Sources of the Three Rivers). Cette grande réserve, chevauche d'autres aires protégées.

C'est la plus grande réserve naturelle de Chine et la plus élevée du monde :

- superficie : 316 000 km2 (360 000 km2, selon d'autres sources) ;
- altitude : plus de 4 000 m au-dessus de niveau de la mer.

Selon Wang Genxu de l'Institut de l'environnement du Qinghai, outre la désertification, l'assèchement des zones humides et des lacs est un autre problème : « De 1976 à 2008, les marais et marécages ont diminué de plus de 32 % » dans la zone des sources des trois rivières »2.

En 1999, pour protéger l'eau de la Chine et d'une partie de l'Asie du Sud-Est, on a commencé à replanter de l'herbe et des arbres en amont des bassins de ces grands fleuves pour y freiner l'érosion. Selon le gouvernement chinois, en 2001, 4 200 ha ont ainsi été réenforestés et 387 000 ha de forêt primaire font l'objet de protection contre les incendies ou le déboisement illégal : 1,2 millions d'hectares nécessitant d'être mieux surveillés, la surface boisée étant tombée à 456 158 ha de forêt et 744 572 ha de buissons. C'est plus de la moitié des arbres de la région qui a disparu en un siècle.

Lac Qinghai. C'est un lac salé plus de 3000 mètres au dessus du niveau de la mer. le nom tibétain pour le lac signifie «lac vert et bleu". Ce lac est l'un des lacs sacrés aux yeux des Mongols et des Tibétains. Historiquement connu sous son nom mongol lac Kokonor ou Koukounoor («lac Bleu») et également appelé Tso Ngonpo en tibétain, est le plus grand lac de Chine. Yolky Flickr / CC BY-SA 2.0

Totalement recouvert de glace en hiver, 23 rivières et ruisseaux se vident actuellement dans le lac, alors qu'il y en avait plus d'une centaine dans les années 1960. Selon les sources, il mesure entre 4 635 km2 et 5 694 km2. Toutefois si sa superficie varie selon la saison, il diminue constamment depuis des années. Sa circonférence est de 360 km. C'est un site écologique important et un lieu de nidification pour de nombreuses espèces d'oiseaux.


L'île aux oiseaux abrite des milliers d'oiseaux (lac Qinghai) ... Photo Yulki Flickr / CC BY-SA 2.0


Retour à l'historique de la réserve. Fin 2004, le gouvernement central a engagé un plan de protection et le restauration écologique de la réserve des Sources des trois fleuves, qui doivent marquer le début de la restauration des zones humides du centre du plateau du Tibet-Qinghai.

Sept milliards et demi de yuans (plus de 900 millions de dollars US) sont annoncés sur six ans (2004-2010). Le plan concernerait 152 000 km2, 223 000 habitants indigènes dans seize districts et une grande banlieue !

l'objectif ambitieux est de rendre 6,44 millions d'hectares de champ à leur ancien état de prairie sauvages ou de pâturages et de reboiser 6 530 autres hectares de terres arables. Un total de 800 000 ha devraient être affectées au reboisement, à la lutte contre la désertification à la protection de zones humides et de la ressource en eau. Des mesures de gestion intégrée concerneraient 2,09 millions d'hectares de steppe où il faut lutter contre la dégradation des sols, la sécheresse et le développement anormal de campagnols qui profitent de la régression de leurs prédateurs (500 km2).

Cela il est nécessaire d'évacuer 55 800 personnes. 132 600 bergers devraient cependant avoir un meilleur accès à l'eau potable. Le plan envisage aussi de provoquer des précipitations artificielles, ainsi qu'un suivi scientifique accru. Ce plan a cependant été perturbé par les problèmes de grippe aviaire qui ont fortement touché la zone du lac Qinghai*.


Renard tibétain (Vulpes ferrilata) Photo Alain Dragesco Joffe / Animal Animals


Le Tibétain Karma Samdrup a créé en 2005 une ONG pour la protection de la réserve naturelle des Sources des trois rivières. Plusieurs prix l'ont récompensé de ces actions dont celui de «philanthrope de l'année» par la puissante chaîne de télévision chinoise CCTV pour son action en faveur de la protection des cours d'eau et «pour avoir su créer une harmonie entre les hommes et la nature». Toutefois, en janvier 2010, il a été arrêté et condamné à 15 ans de prison. Catherine Baber, membre d'Amnesty international, voit dans cette action de répression une remise en cause du développement du militantisme écologique dont le pays a pourtant besoin.

 * Cliquez ICI pour plus d'informations au sujet de la grippe aviaire, laquelle a, entre autres, fait des victimes parmi la population sauvage d'oiseaux tels que : oies à tête barrée, mouettes du Tibet, goélands ichthyaètes. (Photo goéland ichthyaète, Nepenthes CC BY-SA 3.0)

 La réserve bénéficie de beaux paysages et des ressources riches, y compris les prairies, les montagnes, les rivières, les montagnes enneigées, les zones humides et la vie sauvage. Elle abrite de nombreux animaux précieux tels que les antilopes du Tibet, des yaks du Tibet sauvages, des lynx (Lynx lynx isabellinus), des ânes sauvages (Hémione) (voir ici aussi) et aussi le léopard des neiges, les gazelles de Przewalski, le renard du Tibet (Vulpes ferrilata), le petit panda (panda roux), l'ours bleu du Tibet, le pika (Plus d'informations sur son rôle ICI). Parmi les oiseaux, le tétraogalle du Tibet, la grue à cou noir, mouettes, cormorans... Elle a été décrite comme le «château d'eau de l'Asie», fournissant les tronçons inférieurs des trois rivières avec 60 milliards de mètres cubes d'eau par an... (Photo reprise de la végétation de prairie au pied du mont Tanglha, au Qinghai. Beijing information)

 
Grue à cou noir Stavenn (Grus nigricollis) CC BY-SA 3.0


Un document intéressant à lire : La diversité bio-culturelle conservée par les peuples autochtones et les communautés locales. Document généraliste mais instructif !(pdf)

Wikipedia - Wikipedia - Tibet on line

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Au Sud-Ouest du Sichuan, en Chine, plus de 30% des pandas géants de la planète peuplent ce sanctuaire. Des pandas roux, des léopards des neiges et des panthères nébuleuses arpentent aussi ses forêts tropicales. Il fut déclaré Patrimoine Mondial en 2006.


ARTICLE en cours de CONSTRUCTION


Dans les faits, on peut parler de sanctuaires (au pluriel) car ils se répartissent en trois lieux : Wolong, Mont Siguniang et Montagnes de Jiajin.

Les Sanctuaires du grand panda du Sichuan abritent plus de 30 % de la totalité mondiale de pandas géants en voie d’extinction, s’étendent sur 924 500 ha et comprennent sept réserves naturelles et neuf parcs paysagers dans les montagnes Qionglai et Jiajin.

Les réserves naturelles :

- Réserve naturelle de Wolong,
- Réserve naturelle de Fengtongzha,
- Réserve naturelle du mont Siguniang,
- Réserve naturelle de la rivière Laba,
- Réserve naturelle de la rivière Heishuihe,
- Réserve naturelle Jintang-Kongyu à Ganzi,
- Réserve naturelle Caopo.

Les parcs paysagers :

- Mont Qingcheng - Dujiangyan ou mont de la cité d'azur est une montagne sacrée de la religion taoïste. Il a été ajouté à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000 en même temps que le parc national du système d'irrigation de Dujiangyan.  

- Mont Tiantai (montagne de la terrasse céleste).

- Mont Siguniang (montagne des quatre demoiselles) fait partie de la cordillère de Qionglai et porte souvent le surnom des Alpes de l'Orient. Le pic Yaomei domine le site à 6 240 m d'altitude. Le parc touristique du mont Siguniang est devenu un parc national vers la mi-janvier 2004.

- Mont enneigé Xiling fait aussi partie de la cordillère du Qionglai et il a été  enregistré en tant que parc national le 13 janvier 2004.

- Mont Jiguan et vallée de Jiulonggou (Jiguan veut dire crête de coq), la vallée Jiulong est aussi appelée la vallée des neufs dragons. Son enregistrement en tant que parc national a été effectué en 1986.

- Mont Jiajin ou mont de la pince d'or a été retenu en tant que parc national en 1995.  

- Mont Lingjiu - Miyaluo, le mont Lingjiu ou mont de l'habile vautour dont le Grand Pic Enneigé est le sommet le plus élevé avec une altitude de 5 364 m. C'est en 1999 que le site a été décrété comme un parc national (parc national Miyaluo).

- Mont Zhen  -Mont. Daxue (erreur de nom ? refaire des recherches)

- Mt. Erlang est jugé en tant que parc national en 2000. Selon la légende, Erlang était une divinité de la religion taoïste et qu'après avoir été mordue par un serpent, cette divinité s'est transformée en montagne.  

Les sanctuaires constituent aujourd’hui la plus grande zone contiguë d’habitat de ce panda - une relique des forêts paléotropiques de l’ère tertiaire. C’est aussi la plus importante source de grands pandas pour l’établissement de populations de l’espèce en captivité. De plus, les sanctuaires abritent un certain nombre d’espèces en danger à l’échelle mondiale comme le [url=Ailurus fulgens]petit panda[/url] (Ailurus fulgens), la panthère des neiges ou once (Panthera uncia) et la panthère nébuleuse ou panthère longibande (Neofelis nebulosa). Sur le plan botanique, il s’agit de l’un des sites les plus riches du monde, en dehors des forêts tropicales ombrophiles, avec sa flore qui compte entre 5 000 et 6 000 espèces appartenant à plus de 1 000 genres.

En plus du grand panda, on relève un grand nombre d’espèces animales et végétales endémiques et menacées, dont des mammifères iconiques comme le petit panda, la panthère des neiges et la panthère nébuleuse, qui comptent parmi les 109 espèces de mammifères recensées (plus de 20% de tous les mammifères chinois).

C'est un haut lieu d'endémisme pour l'avifaune, où il a été recensé 365 espèces d’oiseaux, dont 300 se reproduisent localement. Cependant, il revêt surtout une grande importance en raison de sa flore – entre 5 000 et 6 000 espèces recensées, ce qui en fait l’un des sites botaniques les plus riches de toutes les régions tempérées du monde. Ces espèces sont en grande partie des espèces reliques, comme la davidée involucrée, et certains groupes de plantes tels que les magnolias, les bambous, les rhododendrons et les orchidées présentent une diversité significative. C'est un réservoir majeur et un bassin génétique pour des centaines de plantes médicinales traditionnelles, dont beaucoup sont menacées.

Situé en Chine, dans les montagnes de Qionglai et de Jiajin de la province du Sichuan, entre le plateau de Chengdu et le plateau Qinghai-tibétain, est constitué de sept réserves naturelles et de onze parcs paysagers répartis dans quatre préfectures ou villes. Il couvre une superficie totale de 924 500 ha, entourés par une zone tampon de 527 100 ha.

Les limites ont été fixées de façon à optimiser la protection de l’habitat du grand panda en s’appuyant sur une étude de l’espèce menée en 2003-2004, ainsi que sur la répartition des aires d’habitat naturel existantes. Cet habitat étant fragmenté, il est essentiel que de vastes zones soient dûment protégées et que des couloirs soient établis pour permettre le déplacement des pandas et éviter ainsi la consanguinité. Un certain nombre de villes, de villages, de terres agricoles, de grandes infrastructures et de sites ayant un fort impact touristique ont été exclus, créant ainsi des enclaves.

Le bien est l’entière propriété du gouvernement de la République populaire de Chine. Il est protégé par un ensemble de lois et de réglementations au niveau national et provincial, parmi lesquelles :

- les Réglementations sur la protection de la flore sauvage de la République populaire de Chine (1997) ;
- la Loi sur la sylviculture de la République populaire de Chine (1998) ;
- la Loi sur la protection de l’environnement de la République populaire de Chine (2002) ;
- les Réglementations de la République populaire de Chine relatives aux Réserves naturelles (2002) ;
- la Loi de la République populaire de Chine sur la protection du patrimoine culturel (2002) ;
- la Loi de la République populaire de Chine sur la protection de la faune sauvage (2004) ;
- l’Ordonnance du Conseil d’Etat de la République populaire de Chine sur les zones panoramiques ;
- les Réglementations relatives à la gestion des réserves naturelles de la province du Sichuan (2000) et les Réglementations sur la gestion des zones paysagères et historiques de la province du Sichuan (2010).
- Les Réglementations sur la protection du patrimoine mondial de la province du Sichuan, promulguées en 2002, constituent le socle juridique qui conditionne la gestion directe de tous les biens du patrimoine mondial présents dans la province et représentent une mesure très importante pour la protection du bien.

Outre le panda, quelques espèces représentées : le vautour moine (Aegypius monachus), l'aigle royal (Aquila chrysaetos), le takin (Budorcas taxicolor), le saro d'indochine (Capricornis milneedwardsii), l' hokki blanc (Crossoptilon crossoptilon), l'hokki du Tibet (Crossoptilon harmani), le dhole ou cuon d'Asie ou encore chien sauvage d'Asie (Cuon alpinus), le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), l'aigle de Pallas (Haliaeetus leucoryphus), le monal chinois (Lophophorus de lhuysii), le macaque tibétain (Macaca thibetana), le goral chinois (Nemorhaedus griseus), argali ou mouflon des montagnes (Ovis ammon), le cerf de Thorold ou cerf à lèvres blanches (Cervus albirostris), signe au nez d'or retroussé endémique d'une petite zone tempérée des forêts montagneuses du centre et du sud-ouest de la Chine (Rhinopithecus roxellana) et l'ours noir d'Asie connu aussi sous le nom d'ours lune (Ursus thibetanus).

Les espèces parmi les végétaux : Bretschneidera sinensis (un arbre de 10 à 20 mètres de haut), Davidia involucrata (un arbre de taille moyenne à feuilles caduques), Ginkgo biloba (le ginko est un fossile vivant et on ne lui connaît aucune apparentée vivante), Magnolia sargentiana, Metasequoia glyptostroboides, Neocheiropteris palmatopedata (une espèce de fougère endémique), Neoveitchii abies (une espèce conifère) (Picea neoveitchii) ne se trouve qu'en Chine.


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Unesco - Wikipedia - Chine informations

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