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birdy1972

Des bactéries marines pour lutter contre... les incendies !

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Un groupe de bactéries a été identifié dans plusieurs écosystèmes marins : elles produisent des composés toxiques identiques aux produits ignifuges fabriqués par l'homme.

Dans les récifs coralliens certaines bactéries sécrètent des toxiques similaires aux retardants chimiques. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Ces bactéries ont été découvertes par des scientifiques de l'université de San Diego dans plusieurs sites, en mer. Dans des herbiers marins, sur des récifs coralliens et dans des sédiments marins. Elles produisent des Polybromodiphényléthers (PBDE) des composés toxiques contenant du brome et utilisés comme retardants par l'industrie électronique notamment.

Depuis plusieurs années, les scientifiques savent que des traces de PBDE sont retrouvées dans les tissus adipeux des poissons et des mammifères marins. Ils supposaient que ces toxiques étaient issus d'une pollution anthropique des océans. Mais des relevés plus récents ont montré une omniprésence des PBDE chez les espèces marines, les proies comme les prédateurs, en dépit de l'interdiction ou de la restriction de leur usage.

Les bactéries produisent une gamme variée de toxiques. UC San Diego School of Medicine.

Les chercheurs sont donc partis à la recherche d'une source alternative. Elle est désormais connue : ce sont des bactéries. "[i]Nous trouvons très surprenant et un peu inquiétant de constater que des retardants sont synthétisés biologiquement par des bactéries communes dans le milieu marin
", s'étonne Bradley Moore, principal auteur de l'étude.

C'est la première fois que des de telles bactéries sont identifiées et isolées. Dans l'étude, publiée dans la revue Nature Chemical Biology, les chercheurs ont repéré un groupe de dix gènes bactériens impliqués dans la synthèse de plus de 15 composés aromatiques polycycliques contenant du brome, dont certains PBDE. Ils permettent d'expliquer la répartition inhabituelle de certains des toxiques tant dans les espèces marines que chez les humains. D'autres études vont être lancées pour examiner de façon globale la distribution de ces gènes dans les océans et leur impact sur la santé humaine.

[/i]S et A 30juin/2014

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