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Première étude sur le tissu adipeux des éléphants...

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Une équipe de l'université de Nottingham a réalisé la première étude du tissu adipeux de l'éléphant d'Afrique.

Le tissu adipeux, la graisse, joue un rôle clé dans la reproduction, la détection et la régulation de l'énergie, et les réponses inflammatoires chez l'homme. Qu'en est-il chez l'éléphant ? Pour le savoir, les chercheurs ont analysé des échantillons de graisse sur plusieurs éléphants, abattus au Zimbabwe dans le cadre d'un programme de régulation de leur population.

 Des éléphants se rassemblent près d'une vasière dans Langoué Bai, forêt national d'Ivindo au Gabon. Sam Moore

L'analyse des tissus graisseux prélevés a permis de quantifier et de suivre l'action d'une hormone appelée leptine. Elle est produite par les cellules adipeuses et permet de réguler la quantité de graisse stockée dans le corps. Pour les scientifiques, elle constitue un marqueur moléculaire permettant de faire le lien entre l'état nutritionnel, la quantité de tissu adipeux et la fertilité chez de nombreuses espèces.

Il en va de même chez les éléphants indiquent les premiers résultats publié dans la revue PLOS ONE. "Cette recherche fournit des renseignements importants sur la structure et la fonction du tissu adipeux chez l'éléphant d'Afrique, mettant en évidence les gènes essentiels et les nutriments présents à différents moments de la vie, en particulier la reproduction et la lactation", explique Lisa Yon, une des auteures de l'article.

Ces travaux constituent une première étape en vue de mieux comprendre le les besoins alimentaires des éléphants et de déterminer comment leur régime alimentaire peut améliorer leur taux de succès reproductif. La population des éléphants en captivité, asiatiques et africains, en Europe et en Amérique du Nord est en diminution.

Une des raisons qui explique cette situation est la faible fertilité des animaux captifs. Certains experts estiment que sans solution rapide, et sans nouvelles captures de spécimens sauvages, les éléphants pourraient disparaître des zoos et réserves d'Amérique du Nord d'ici 50 ans.

Sciences et avenir 4/7/2014

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