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BelleMuezza

Les vêtements BIO et leur certification

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Après la vaisselle BIO, voici les vêtements BIO.

Si je ne connaissais pas la vaisselle BIO, en revanche je connais les vêtements BIO... Chaque fois que je renouvelle un élément de ma garde-robes, j'essaie d'acheter des vêtements dits BIO lorsqu'ils correspondent à mes attentes en terme de couleur, pratique et besoin. J'en ai déjà plusieurs en fibres de bambou...

Commençons d'abord par un "petit" laïus sur l'industrie textile...

On parle beaucoup d’écologie et de « bio » dans le domaine de l’énergie, de l’alimentation ou encore des cosmétiques. Qu’en est-il de l’industrie textile ? Si on parle moins de coton bio que d’énergie renouvelable ou d’habitation à énergie positive, l’industrie textile constitue malgré tout un enjeu écologique majeur.

Le coton fut importé vers l’Europe entre le 8ième et le 10ième siècle, période à laquelle fut sélectionnée une variété propice à la production de ce qui allait devenir « l’or blanc » : cette variété mûrit en un an et les fibres de coton sont blanches. Au XVIIIe siècle le coton devient la principale matière première de l’industrie textile et la culture intensive se développe, en particulier dans les états du sud des Etats-Unis d’Amérique.

Aujourd’hui, près de la moitié du textile fabriqué dans le monde est en coton. Ce sont quelques 20 millions de tonnes de coton qui sont produites chaque année dans 70 pays du monde.

La pression sur les prix conduit à un véritable désastre écologique : la production classique utilise force pesticides afin d’optimiser les rendements (25% de tous les pesticides sont utilisés pour la production du coton alors que celle-ci ne représente que 2% des surfaces cultivées).

C’est non seulement une source de pollution, mais en plus cela rend les producteurs dépendants des lobbies de la chimie et de l’industrie. De plus, cela constitue un danger pour la santé même des gens qui portent ces vêtements : en effet, il est prouvé que certains problèmes de peau sont dus aux produits hautement toxiques utilisés comme pesticide ou colorant, et qui imprègnent le textile. (---->pour info, je fais partie de ces gens-là!)

Une alternative réside dans la production de coton sans pesticide. Toutefois, le coton ne méritera l’appellation de « coton bio » que s’il est préservé de tout traitement chimique tout au long du cycle de fabrication des vêtements ou textiles. En particulier il devra être teint avec des colorants 100% naturels. Attention donc aux vêtements prétendument « bio » sans aucune garantie ou même avec des labels fantaisistes !

Bio, c’est bien, équitable, c’est mieux !


Le coton biologique représente encore moins de 10% de la production totale mais les volumes de production sont en constante augmentation. Derrière cette image encourageante se cache une réalité plus trouble : de nombreux industriels se servent du coton bio comme d’un argument de vente mais continuent de produire leurs vêtements, en Asie notamment, dans des conditions déplorables.

Y a-t-il un sens à commercialiser du coton issu d’un mode de production biologique mais cultivé ou transformé dans des conditions de travail inhumaines ?

On peut penser que NON !. C’est pourquoi on ne peut que conseiller de choisir des tissus conjugant certification bio et origine équitable.

En 2006, les ventes de produits certifiés équitables étaient estimées à plus de 1609 milliards d’euros, une augmentation de 41 % par rapport à l’année précédente. On estime que près de 1,5 million de producteurs et travailleurs défavorisés bénéficient directement du commerce équitable.

Les labels et certifications bio et équitables :


Au début des années 90 un certain nombre d’organismes ont mis en place autour du G.O.T.S (Global Organic Textile Standard) des cahiers des charges et un suivi destinés à garantir les conditions réelles de production du coton.

Labels Origines Garanties
EKO Hollande (SKAL) Certifie la production de fibres en bio, principes transformation: interdiction d’utiliser des produits chimiques
Öko tex Allemagne Interdiction de certains colorants, limite les résidus de polluants chimiques dans les produits finis
Demeter Allemagne Ccertifie la production de fibre en biodynamie. Le cahier des charges transformation permet de certifier des textiles issus de fibres Demeter.
BEST Allemagne (Naturtextil) Certifie la production de fibre en bio, produits chimiques polluants interdits dans les procédés de transformation
Biogarantie Belgique Certifie la production de fibre en bio; Transformation: taux de matière 1ere bio minimum (entre 95 et 70%), listes positives des auxiliaires autorisés en transformation (production de fibres, tissages, coloration); Production: gestion des déchets, ISO 14 000, utilisation énergie renouvelable si disponible.
EcoLabel Européen Pas d’obligation de coton issu de l’AB, mais il doit être exempt de résidus de certains pesticides, interdiction de certains auxiliaires dans les traitements des fibres (Ces critères sont en cours de révision)
Ecocert France Certifie la production de fibre en bio; transformation: liste positive de tous les auxiliaires entrants dans le processus de fabrication du textile; production: gestion des déchets, ISO 14 000; étiquetage du produits fini pris en charge/réglementation


Source : BIO TISSUS

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Vous trouverez ci-dessous une définition du commerce équitable et des valeurs d’équité sociale que nous voulons défendre à travers lui (source Wikipedia)

Le commerce équitable est un partenariat commercial et un mouvement social qui vise à l’amélioration du droit et des conditions de commerce des travailleurs marginalisés, en particulier dans le cadre des échanges internationaux Nord-Sud. Il concerne tout particulièrement la paysannerie dans son ensemble (production vivrière, matières premières, artisanat).

La démarche de commerce équitable consiste en une action collective d’organisation de nouveaux chemins de production et de distribution pour le marché international, basés sur des normes sociales, économiques et environnementales propres, ne nécessitant pas l’intermédiaire des États et la modification des législations nationales

Les tenants du commerce équitable font la promotion de la démocratie, de la transparence et du respect des droits de l’homme autour d’objectifs définis par les producteurs, dont des prix de production déterminés non seulement par les coûts économiques, mais en prenant aussi en compte les coûts de production humains, sociaux et environnementaux.

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Autre défi de la filière textile : ZERO déchets...


Créer un vêtement en utilisant 100 % du tissu... c'est possible ! La preuve, la prestigieuse école de design américaine Parsons forme les apprentis stylistes au concept de création durable et a exposé à New York des modèles "zéro-déchet" à la veille de l'ouverture jeudi de la Fashion Week Automne-Hiver 2011.

Cette exposition, qui aussi organisée par "Loomstate", une marque américaine qui milite pour l'écologie, s'est tenue jusqu'au 23 février et a proposé au public les modèles réalisés par les étudiants du cours "Zero Waste Garment" (vêtement zéro déchet, ndlr).

Cette technique ne date pas d'aujourd'hui

Le Finlandais Timo Rissanen, qui dispense les cours dans cette école, a déclaré :

- "La révolution industrielle des XIXe et XXe siècle a profondément transformé le processus de fabrication des vêtements, entraînant 15% de déchets".
- "Le concept zéro-déchet n'est pas nouveau : il n'y a pas de chutes de tissu dans la confection d'un kimono japonais, ni dans les robes en daim des Indiens d'Amérique, qui utilisaient chaque centimètre de matériau" souligne-t-il.
- "Ce qui est difficile, c'est de réussir à faire quelque chose de beau sans gaspillage" ajoute le créateur.

Fondée en 1896, la "Parsons The New School For Design" a vu défiler plusieurs créateurs talentueux des dernières décennies : Marc Jacobs, Donna Karan, Tom Ford, Isaac Mizrahi. Parmi les nouveaux talents, Prabal Gurung, Alexander Wang ou Jason Wu ont également fréquenté les bancs de l'école. La Fashion Week Automne-Hiver 2011 s'est tenue à New York du 10 au 17 février.


Source : USUHAÏA

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