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Le génome du ouistiti décrypté

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C'est le premier singe du nouveau monde dont l'ADN a été séquencé. Les premières analyses expliquent sa faculté à donner naissance à des jumeaux.


Un ouistiti du genre Callithrix, Callithrix jacchus, Tibau do Sul, Rio Grande do Norte. Carmem A. Busko CC BY-SA 2.5


Les singes du Nouveau Monde, ou platyrhiniens, se distinguent des espèces africaines par un certain nombre de caractéristiques dont un pouce moins opposable et une queue préhensible. Parmi les espèces les plus connues : le ouistiti, le tamarin ou le singe hurleur. Une équipe internationale vient de réaliser le premier séquençage de l'ADN d'un de ces platyrhiniens, le ouistiti.

Les ouistitis sont des singes de petite taille, dont le poids excède rarement 400 à  500 grammes. Cette "miniaturisation" résulte de l'action de cinq gènes liés à des facteurs de croissance comme l'hormone IGF-1. L'équipe a également identifié un groupe de gènes qui modulent l'activité métabolique et la température corporelle qui permettent au ouistiti de tolérer sa petite taille.

Ses petites dimensions et sa progéniture nombreuse font du ouistiti un animal parfaitement adapté à son milieu naturel : aux franges des forêts brésiliennes et amazoniennes. Dans cet habitat parfois clairsemé, les ouistitis doivent fréquemment déménager. Les adultes arrivant dans un nouveau territoire à occuper peuvent rapidement le peupler grâce aux naissances multiples. "Les ouistitis peuvent prospérer dans les zones perturbées des forêts. Cette espèce est adaptée à la reproduction rapide et à un potentiel d'expansion élevé" précise Jeffrey Rogers, principal auteur de l'étude.

 Plusieurs espèces de singes sont regroupés sous l'appellation ouistiti. SYLVAIN CORDIER / BIOSPHOTO

Les primates du Nouveau Monde représentent une branche distincte et sans doute la plus éloignée de celle de l'homme. L'étude de leur génome pourrait permettre d'en apprendre plus sur l'origine de l'espèce humaine. C'est le ouistiti commun (Callithrix jacchus) qui inaugure le bal et les premières analyses de son génome révèlent des caractéristiques génétiques particulières spécifiques à ce singe.

Les scientifiques ont ainsi identifié plusieurs gènes qui sont probablement responsables des naissances gémellaires chez les ouistitis. Ils sont en effet connus pour donner naissance pratiquement systématiquement à des jumeaux mais "sans l'association de tous les problèmes médicaux liés à ce type de grossesse chez l'humain" note Kim Worley, généticien et co-auteur de l'étude publiée dans la revue Nature Genetics. Une nouvelle voie génétique s'ouvre pour étudier les grossesses multiples chez l'homme.

Les ouistitis sont des singes de petite taille, dont le poids excède rarement 400 à  500 grammes. Cette "miniaturisation" résulte de l'action de cinq gènes liés à des facteurs de croissance comme l'hormone IGF-1. L'équipe a également identifié un groupe de gènes qui modulent l'activité métabolique et la température corporelle qui permettent au ouistiti de tolérer sa petite taille.

Ses petites dimensions et sa progéniture nombreuse font du ouistiti un animal parfaitement adapté à son milieu naturel : aux franges des forêts brésiliennes et amazoniennes. Dans cet habitat parfois clairsemé, les ouistitis doivent fréquemment déménager. Les adultes arrivant dans un nouveau territoire à occuper peuvent rapidement le peupler grâce aux naissances multiples. "Les ouistitis peuvent prospérer dans les zones perturbées des forêts. Cette espèce est adaptée à la reproduction rapide et à un potentiel d'expansion élevé" précise Jeffrey Rogers, principal auteur de l'étude.

La séquence génétique du ouistiti va maintenant pouvoir être comparée à celles des singes dont le génome a déjà été séquencé comme le gorille, le chimpanzé ou le bonobo.

Sciences et avenir 21/7/2014

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