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Admin-lane

La chasse aux watts n'attend pas la loi sur la transition énergétique

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Paris - Un jour, Claire Marichal découvrit avec effroi que sa radio consommait presque autant d'électricité éteinte qu'en marche, et qu'au repos, sa machine à laver faisait aussi tourner le compteur. Depuis, elle ne jure que par les multiprises avec interrupteur.

Sans attendre la loi sur la transition énergétique, présentée ce mercredi en Conseil des ministres, certains traquent déjà les watts et parviennent à réduire substantiellement leur facture.

Ils dépoussièrent leurs radiateurs, isolent leurs ballons à eau, rincent la vaisselle à l'eau froide, nettoient leurs ampoules, ou s'attaquent à la consommation cachée de l'électroménager dont les transformateurs restent sous tension si l'appareil n'est pas débranché.

On a baissé notre consommation d'électricité de 13% dans une maison déjà économe car chauffée au bois, explique Claire, mère de 3 enfants de Bouère, en Mayenne.

Elle reconnaît néanmoins ne pas faire partie des puristes qui font débrancher aux enfants le radio-réveil le matin ou qui récupèrent l'eau froide au début de la douche avant que le jet ne devienne chaud. On a joué avec des trucs qui paraissaient simples et qu'on puisse maintenir dans la durée.

Par exemple, il leur a suffi de diminuer la pression d'eau au niveau du compteur pour réduire, sans d'autre effort, la consommation de 20%.

La famille Marichal fait partie des 7.500 foyers inscrits en 2014 au défi Familles à énergie positive, lancé en 2008 et soutenu par l'Agence pour l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Cette initiative, qui propose 100 gestes écologiques, vise à motiver, sous la forme d'une compétition annuelle, et à accompagner les Français désireux de réduire leur empreinte carbone et une facture d'énergie qui s'élevait en 2013 à 3.200 euros en moyenne par ménage.

Un tiers des Français assure avoir eu du mal à la payer ces trois dernières années.

Une réduction de 20% de sa facture revient à économiser 200 euros par an, estime le ministère de l'Ecologie.

Philippe Mante l'a baissée de 32% dans son appartement parisien construit à la fin des années 1970. Il a dégivré son frigo et son congélateur, changé ses ampoules, éteint ses appareils en veille - 11% de la facture d'électricité des Français -, baissé le chauffage d'1°C avec une baisse de 7% de la facture à la clé, et, surtout, s'est débarrassé du petit radiateur dans sa salle de bain.

Ce Parisien de 35 ans estime que ces gestes n'ont pas excessivement affecté son confort. Ca a changé un petit peu. C'est plus sympa d'être en tee-shirt chez soi l'hiver et ne pas se prendre la tête, c'est certain. Mais ce n'est pas la fin du monde non plus.

A Paris, 80 familles étaient inscrites cette année contre sept lors de la première édition il y a trois ans, indique Alexandre Perrais, membre de l'Agence parisienne du climat (APC) et animateur du dispositif dans la capitale.

Chaîne de ALEcRennes 7/12/2010


Romandie 29/7/2014

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