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BelleMuezza

Le comportement sexuel des animaux

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Nombre d'espèces animales peuplent la terre. On pourrait presque dire autant d'animaux autant de comportements sexuels, essentiellement destinés à reproduction des espèces, que d'espèces animales...

Dans les messages suivants vous trouverez des informations sur les habitudes de certaines espèces quand vient l'heure de l'accouplement. Celles-ci nous sont parfois contées avec un sens de l'humour certain.

Retrouvez toutes ces informations et bien davantage en lisant "Passions animales" de Frédéric Lewino, éditions Grasset.

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Pour démontrer sa vigueur, la tortue de Hermann n'hésite pas à bousculer sa bien-aimée. Ce qui semble ne pas lui déplaire...

Une Tortue d'Hermann. Orchi CC BY-SA 3.0

Désolée pour cette terrible révélation, mais la tortue de Hermann (Testudo hermanni) mâle "cogne" sa partenaire. C'est, du reste, un comportement fréquent dans le monde animal. La violence conjugale est une façon commode pour le mâle de montrer sa virilité aux femelles de rencontre. Et soyez sûr que si la femelle n'aimait pas être cognée, elle saurait s'enfermer dans son coffre-fort de carapace.

Quelques semaines après sa sortie d'hibernation vers la mi-avril, le mâle n'a qu'une idée en tête : rattraper le temps perdu. Guidé par le seul hasard ou par l'odeur alléché, il finit par repérer une mignonne carapace. Grosse ou petite, vive ou amorphe, peu importe, il passe à l'attaque. Qu'elle le dépasse en taille ne l'effraie pas le moins du monde. L'affamé ne prend pas de gants pour séduire la belle inconnue : il la cogne directement, par carapace interposée, sans même un petit bécot d'amour...

Et bing que je t'envoie un coup de carapace sur la carapace. Et bang que je te mords les pattes avant qu'elles ne disparaissent sous la jupe. Il tourne autour de sa proie pour l'effrayer. Veut-elle fuir ? Il la mord à la tête. Il insiste jusqu'à ce que la belle abdique et s'immobilise enfin. Elle jette l'éponge. Le petit mâle ne se le fait pas dire deux fois. Il grimpe tant bien que mal sur le dos de sa partenaire, puis son cloaque dégaine un long pénis de quatre centimètres de long, soit le tiers de sa longueur. À l'échelle humaine, cela donnerait un sexe de plus de cinquante centimètres. Impressionnant. Reste à l'introduire dans le cloaque de la femelle, ce qui n'est pas évident. D'autant que ce sexe est couronné par un gland en forme de coeur, certes romantique, mais peu pratique à l'usage. Parfois, le maladroit échoue à loger sa clé dans la serrure du coffre-fort, l'obligeant à s'enfuir honteux. S'il parvient à ses fins, il s'agrippe le plus longtemps possible sur sa partenaire. Son forfait accompli, il prend ses jambes à son cou (façon de parler) pour fuir sa responsabilité parentale.

Jusqu'à la mi-juin, il écume la région pour copuler à tour de bras. Barbara Livoreil, responsable scientifique au village des tortues de Gonfaron, explique : "Pour que le mâle puisse copuler sans tomber, il faut que la femelle reste immobile. Que demande une femelle, au fond ? Que le père de ses petits soit un gagnant, un mâle suffisamment fort pour survivre et donc susceptible de leur transmettre les meilleurs gènes.

Chez beaucoup d'espèces, le mâle apporte la preuve de sa combativité en affrontant d'autres mâles. Chez la tortue d'Hermann, les populations sont trop faibles pour que plusieurs concurrents se retrouvent autour d'une femelle. Du coup, la seule façon de prouver sa force pour le prétendant seul, c'est de "battre" sa partenaire.  Au cours de la saison, chaque femelle multiplie les rencontres quelque peu brutales et conserve précieusement le sperme déversé dans son cloaque par chaque mâle... Il reste fécond durant plusieurs mois. Ce n'est qu'à la fin juin qu'elle l'utilise pour féconder ses oeufs, juste avant de pondre.

Une petite tortue tout juste sortie de son œuf. Photo Berthold Werner / domaine public

Testudo hermanni, la Tortue d'Hermann, est une espèce de tortues de la famille des Testudinidae. Elle est également appelée Tortue des Maures.

L'espérance de vie des tortues dans la nature avoisine les 40 ans. En captivité elle peut atteindre 100 ans, plus souvent entre 60 et 80 ans. Cette longévité s'explique par un métabolisme adaptable aux conditions extérieures mais surtout par le fait que si elles survivent aux 6-7 premières années de leur vie, elles ne craignent plus par la suite les prédateurs qui se heurtent au problème de la carapace, sauf l'Homme, les machines et les chiens domestiques (qui les considèrent comme des os à ronger et provoquent des blessures ou un stress mortels).

Les tortues sont extrêmement attachées à leur lieu de vie (phylopatrie), c'est pourquoi elles essaieront sans cesse d'y retourner si on les en déplace (ramassage). Certaines de celles qui ont survécu à des incendies ont été observées comme retournant sur leur lieu de vie ou continuant à le fréquenter malgré sa dévastation (lors du feu elles étaient en bord de rivière, ou dans des zones épargnées/sautes de feu).

A noter : Une femelle tortue d'Hermann peut garder le sperme intact durant 4-5 ans dans des replis de son appareil reproducteur. Ainsi, même si elle ne s'accouple pas, elle garde le pouvoir de pondre des œufs fécondés même si les mâles sont absents ou se font rares, ce qui peut présenter un avantage, notamment après les incendies... Par ailleurs, la reproduction ne fixe pas le sexe des embryons. Celui-ci dépend de la température d'incubation. La température moyenne générant autant de mâles que de femelles est de 31,5 °C.

La Tortue d'Hermann est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans le département du Var, principalement dans la plaine et le massif des Maures, et en Corse. Les tests génétiques effectués pour les chercheurs de la SOPTOM de Gonfaron montrent de façon indubitable que la population varoise est génétiquement différente des autres populations: espagnole, corse et toscane.

Cette tortue est considérée comme étant en voie d'extinction en France et fait l'objet d'un Plan de restauration national, auquel la Fondation Hulot contribue.

Cette tortue a pour principaux ennemis :

- la dégradation et la disparition de son habitat ;
- l'extension des cultures agricoles (surtout vignes) et l'urbanisation à outrance ;
- les véhicules motorisés ou pas (routes nationales et départementales, chemins forestiers) ;
- les incendies annuels dans le Massif des Maures, Esterel... ;
- les rotobroyeurs utilisés préventivement contre les incendies par les propriétaires de terrain ou certaines municipalités , mais souvent sans aucun respect pour la faune présente ;
- les chiens de chasse, les chiens errants et les chiens domestiques ;
- le trafic et le prélèvement d'individus par les touristes et par les habitants ;
- le relâcher d'individus par des acheteurs dépassionnés et par les habitants ;
- l'élevage mal géré ou mal encadré :
- la malfaisance humaine ;
- la méconnaissance des besoins d'une tortue.


Le Point 21/07/2014 - Wikipedia

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C'est certainement le rêve absolu de certains mâles : Vivre douillettement dans l'utérus de sa femme, à glander toute la journée. Rien d'autre à faire qu'à jouir sans entrave pour l'alimenter en bon sperme. Sur Terre, un mâle a le bonheur exquis de connaître cette félicité : il s'agit de la Bonellie (Bonellia viridis). C'est un ver marin de Méditerranée. La femelle ressemble à une grosse prune verte prolongée par une langue bifide d'un mètre cinquante de long (le proboscis).

Une bonellie femelle rétractée (Bonellia viridis). Sylvain Ledoyen CC BY-SA 2.5

Tandis que l'animal reste enfoui dans le sable ou dans une cavité rocheuse, sa langue rampe sur le sol à la recherche de débris organiques. On la confond souvent avec une algue verte. De minuscules cils frémissants transportent la nourriture jusqu'à la bouche.

Pendant longtemps, les biologistes ont cherché le mâle sans jamais le trouver. Pas étonnant : il ne ressemble absolument pas à sa dame, mais plutôt à un microscopique ballon de rugby poilu de deux millimètres de long. Aucune autre espèce ne possède une plus grande différence de taille entre les deux sexes.

Vu sa taille, il vit tout entier dans le "vagin" de la femelle où il vit en parfait parasite. En fait, il installe ses pénates dans une pièce spéciale appelée androecium. Ce n'est pas la place qui manque, aussi accepte-t-il de partager son curieux destin avec une vingtaine de compagnons.



Vivre de la sorte a entraîné pour le malheureux mâle bonellie l'abandon de sa bouche, son estomac, son intestin et ses organes de locomotion. Le voilà donc réduit à un état embryonnaire, nourri par transfusion sanguine. Le mâle bonellie n'a aucun droit, mais un seul devoir : produire des spermatozoïdes à tire-larigot.

Le plus curieux dans l'histoire de la bonellie, c'est qu'elle naît asexuée ! La larve qui tombe sur le sol devient une femelle. La larve qui tombe sur la langue d'une bonellie femelle est aussitôt assaillie par des hormones qui en font un mâle. Il n'a plus qu'à rejoindre ses compagnons d'esclavage dans l'androecium !

Le Point 22/7/2014

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Chez la Hyène, la femelle porte la culotte et arbore un pseudo pénis en raison d'un taux élevé de testostérone.



Toutes les espèces existantes dans l'ordre décroissant de taille : hyène tachetée (Photo Daniel Fafard CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0), hyène brune (Photo pistoleros.no CC BY-SA 3.0), hyène rayée (Photo Martin Bayer CC BY-SA 3.0) et protèle (Photo Dominik Käuferle CC BY-SA 3.0).

Impossible de se tromper : ce parfum suave est celui d'une femelle en chaleur ! Le vieux mâle jette un coup d'oeil vers la meute. Laquelle parmi ses compagnes a arrosé le sol avec son urine bourrée d'hormones sexuelles ? Il veut la repérer avant les autres mâles. Pas facile ! Car chez la hyène tachetée (Crocuta crocuta), mâles et femelles se ressemblent en tout point. Même gueule antipathique, même corps trapu, même comportement irascible et même... pénis !

Chez la femelle, son sexe s'est allongé pour former un pseudo phallus qui lui sert à uriner, copuler et même à accoucher (il s'évase alors). Quant aux lèvres du vagin, elles se sont contractées pour former un pseudo scrotum. La virilité de la femelle ne s'arrête pas à ce transformisme anatomique, elle est aussi plus grosse que le mâle et plus agressive que lui. C'est elle qui domine la troupe !

Quand le mâle finit par repérer la femelle en oestrus, il approche en baissant la tête timidement. Il ricane bêtement pour attirer son attention, lève la patte pour montrer son pénis en érection et le fait remuer dans tous les sens pour montrer ses intentions. Puis il lui renifle la tête, les flancs, le faux pénis et le trou de balle. Elle lui rend la politesse. À moins qu'elle ne vérifie la taille des bijoux de famille de monsieur.

Après ces préliminaires, la femelle accepte le mâle. Elle n'est pas difficile quant au choix de ses partenaires. Tous ces satanés mâles se valent. Qu'il fasse sa petite affaire et sa barre vite fait ! Malheureusement, la pénétration d'un pénis par un autre pénis n'est pas chose aisée. À grande peine, la femelle rétracte son pseudo phallus vers l'intérieur. Bien aimable à elle. Il peut alors la chevaucher, mais un petit problème de localisation spatiale se pose alors. L'ouverture qu'il doit pénétrer n'est pas à l'arrière de sa partenaire comme chez une chienne, mais sous elle. Pour donc y glisser son pénis : tout en étreignant solidement les reins de sa belle avec ses pattes avant, il s'enroule sous elle. Quand il parvient enfin à coller son phallus dans le sien, c'est gagné. Il possède au bout du gland des épines servant de scratch. Après 5 minutes d'ardeur, il rompt la figure acrobatique pour reprendre des forces. Après quelques minutes de repos, il recommence la manoeuvre. Celle-ci se répète plusieurs fois, tant que la femelle n'y met pas fin par un grondement qui n'a rien d'affectueux. Le mâle sait alors qu'il est temps de battre retraite.

Certaines femelles laissent les autres mâles de la meute s'accoupler même lorsqu'elle n'est plus fertile. Certainement pas par plaisir ! Elle chercherait plutôt à faire croire à chacun qu'il est le père de ses chiots. Ainsi, aucun d'eux ne pensera à les tuer, comme cela peut parfois se produire chez les hyènes. Reste à savoir pourquoi la femelle hyène s'amuse à porter un faux pénis. Certains y voient la conséquence d'un taux élevé de testostérone. Cette hormone mâle renforcerait l'agressivité de la femelle, lui permettant ainsi de mieux survivre dans un monde de brutes. Un charognard comme la hyène doit disputer sa pitance aux lions et autres chasseurs de la savane.

NatGeoWild 3/1/2014



Les hyènes forment la famille des hyénidés (Hyaenidae), des carnivores terrestres. Bien que la hyène ressemble à un gros chien, elle n'appartient pas au sous-ordre Caniformia mais à celui des Feliformia. Elle est connue pour son cri ressemblant à un rire désagréable et odieux qui signifie qu'elle a trouvé de la nourriture. On les trouve en Afrique subsaharienne, principalement dans la savane et près de points d'eau.

La domination de la femelle est héréditaire. Elle donnera naissance à une future dominante. La dominante n’a pas besoin de chasser. Elle peut réclamer sa part de n’importe quelle proie attrapée par les autres hyènes de la troupe, ou tout au moins les meilleurs morceaux, ce qui lui laisse beaucoup plus de temps pour élever sa petite princesse, en vraie future dominante.

Bien que souvent charognarde, la hyène est un redoutable chasseur en bande et 70 % de son alimentation est issue de la chasse effectuée principalement la nuit, le reste étant composé notamment de charognes abandonnées ou volées à de grands fauves. Ses mâchoires puissantes lui permettent de broyer les os des animaux qu'elle dévore et de les avaler avec le reste de la carcasse. A ce jour, la plus grande puissance de morsure pour une hyène a été mesuré à 917 kg/cm2 3 4, soit 9000 Newtons. (une morsure presque 216 % plus puissante que celle du Lion, mesuré à 426 kg soit 4176 Newtons). Les informations qui mentionnent que la hyène a 3000 kg de force dans les mâchoires (équivalente au requin blanc) n'est qu'un mythe. A ce jour, c'est le seul mammifère terrestre capable de broyer des os d'éléphants et de girafes.  

Lire aussi cet article où l'intelligence de l'animal est évoquée.



Le Point 23/7/2014 - Wikipedia

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Seule la taille énorme de la femelle permet aux petits mâles de la distinguer et de ne pas de tromper de partenaire...


Eunectes murinus, le grand anaconda. Soerfm CC BY-SA 3.0


L'Anaconda vert (Eunectes murinus) d'Amazonie s'enorgueillit d'être le plus grand serpent au monde, mais il pratique aussi des mœurs particulières... Une fois de plus, la tentatrice, c'est la femelle. Quand, dans son marigot, la diablesse ressent l'appel du printemps, son corps émet à travers la jungle de puissantes phéromones pour convoquer les mâles. Aucun ne peut y résister. Chacun a beau s'immerger dans sa mare, faire le mort ou prier son Dieu, la bête licencieuse qui sommeille en lui, lui ordonne de rejoindre dare-dare la femelle parfumée. Des dizaines d'anacondas convergent ainsi vers l'Ève des marais. Mesurant deux mètres de long, ils ressemblent à des lilliputiens à côté de la géante de neuf mètres, affichant 200 kilos sur la bascule.


Au fur et à mesure de leur arrivée, les mâles anacondas se jettent dans le bain pour participer à la petite fête. Chacun tente de s'enrouler autour de la grosse femelle avec la fébrilité de spermatozoïdes prenant d'assaut un ovule. La bagarre est générale.

Un vrai sac de noeuds. La mare au diable bouillonne. Le plus fort, le plus rusé des serpents parvient à coller son cloaque génital contre celui de la femelle qui en frétille d'aise. Pour s'arrimer, il utilise deux petits éperons griffus qui entourent son sexe, vestiges des pattes arrière des lézards, ses ancêtres.. La semence jaillit. Exténué, il se retire à la plus grande joie de ses rivaux qui s'empressent de se disputer sa place. La pécheresse s'abandonne à ses adorateurs.

 Au bout de quelques heures, elle finit par se lasser, son long corps musculeux se tord dans tous les sens, les mâles sentent qu'il est temps de déguerpir, car ils la sentent affamée après cette longue séance de sexe. Parfois, l'un d'entre eux finit dans l'estomac de la Messaline. C'est le dernier repas de celle-ci avant l'accouchement d'une quarantaine de bébés anacondas d'une soixantaine de centimètres de long. Aussitôt nés, les serpenteaux ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Comme pour la plupart des reptiles, peu d'entre eux atteindront l'âge adulte car leurs prédateurs sont nombreux : caïmans, piranhas, oiseaux... (Photo Green Anaconda (Eunectes murinus) at the Louisville Zoo. Ltshears CC BY-SA 3.0)

Les herpétologistes se sont longtemps demandé pourquoi les mâles sont de vrais gringalets. C'est très inhabituel dans le monde animal où si un partenaire est plus grand que l'autre, c'est le plus souvent le sexe dit fort. Pour l'excellente raison que les mâles se battant pour les femelles ont naturellement tendance à devenir de plus costauds, jusqu'à un maximum adaptatif. Apparemment, l'anaconda n'a pas fait ce choix. Le Vénézuélien Jésus Rivas qui les étudie depuis vingt ans explique que les anacondas mâles et femelles ne peuvent pas se distinguer par la forme de leurs sexes, car les deux genres possèdent cloaque. Pas de pénis.

Si donc les deux sexes avaient la même taille, au fond de leur mare, ce serait le cafouillage intégral. Chaque mâle saisirait le premier cloaque venu en priant le ciel pour qu'il appartienne effectivement à la femelle et non pas à un autre mâle. Alors qu'avec une femelle quatre ou cinq fois plus longue et bien plus grosse, il n'y a plus moyen de se tromper pour les mâles. D'où l'intérêt de ceux-ci de rester petits. Du reste, si l'un d'eux a le malheur d'être plus gros que les autres, il est aussitôt pris pour une femelle par ses compagnons qui en l'agrippant, l'empêche d'atteindre la femelle....

NatGeoWild11/6/2012



Les quatre espèces de ce genre se rencontrent dans les marécages et les fleuves des régions tropicales et subtropicales d'Amérique du Sud ainsi que dans les marécages du sud de l'île de la Trinité. Ils aiment la chaleur et l'humidité. Ce sont des serpents aquatiques constricteurs non venimeux. Cependant, ils ont des dents et des mâchoires puissantes qu'ils utilisent pour s'agripper à leur proie qu'ils entraînet sous l'eau pour la noyer.

Les anacondas ont mauvaise réputation auprès des habitants des zones où ils vivent ; ceux-ci les considèrent comme des mangeurs d'hommes. Cependant, le plus souvent, si un anaconda sent la présence d'un humain dans sa zone, il fuira dans la direction opposée. Les morts d'hommes causées par les anacondas ne sont pas prouvées. Les anacondas ont pour prédateurs les jaguars, les gros caïmans et les autres anacondas. Un anaconda blessé peut aussi être la proie des piranhas.

Les anacondas se tapissent habituellement dans des marécages ou sur les berges des rivières. Il attend en embuscade qu'une proie vienne s'abreuver. Alors, il la mord avec ses dents acérées, la saisit avec ses mâchoires puissantes et l'entraîne sous l'eau. La victime se noie alors ou est étouffée par les muscles de l'anaconda. Il serre à chaque fois un peu plus fort lorsque sa victime expire, afin qu'elle ne puisse inspirer que de plus en plus difficilement. La victime étouffe rapidement. Alors, l'anaconda l'avale la tête la première. Il peut avaler une proie bien plus grande que la taille de sa bouche car sa mâchoire peut se désarticuler et est reliée de façon lâche au crâne. Ils se nourrissent principalement de gros rongeurs, de tapirs, capybaras, pécaris, poissons, tortues, chiens et de reptiles aquatiques comme les caïmans. Les jeunes anacondas se nourrissent de souris, rats et poissons.


Le Point 24/7/2014 - Wikipedia

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Le sympathique Flipper est, à la vérité, une véritable canaille qui intègre des gangs pour enlever les femelles.

Un Grand dauphin (Tursiops truncatus) surfe dans le sillage d'un bateau de recherche sur la Banana river, près du Centre spatial Kennedy. NASA / domaine public

Trois longues torpilles grises fendent vivement les eaux. Les poissons s'écartent précipitamment, les anémones tremblent de tous leurs bras, les crabes s'enfouissent dans leurs cachettes. Le monde du silence est muet de peur. Le commando composé de trois Grands dauphins (Tursiops truncatus) s'abat sur un groupe de jeunes femelles en train de batifoler pour en isoler trois jeunes vierges. Les ravisseurs n'hésitent pas à jouer du museau et de la queue pour écarter les matrones qui tentent de s'opposer au rapt. Les femelles capturées sont mises sous haute surveillance[/b]. Un ou deux mâles les suivent en permanence pour contrer immédiatement toute tentative de fuite.

Lorsqu'un ravisseur désire séduire l'une des captives, il ne perd pas de temps en vains préliminaires. Il se frotte contre elle et lui caresse à peine le museau. Elle n'a pas d'autre choix que de s'incliner. Les deux animaux nagent ventre contre ventre. Le mâle dégaine alors son sexe d'une poche ventrale où il le tient en permanence en érection. En effet, contrairement à celui des autres mammifères, le pénis du dauphin n'est pas constitué d'un corps caverneux, mais d'un tissu fibreux. La copulation elle-même est très rapide, environ 20 secondes. Mais il peut remettre le couvert plusieurs fois de suite avant de céder la place à d'autres membres du gang...

Une femelle et ses deux petits à Moray Firth en Écosse. Clayoquot CC BY-SA 3.0

L'animal doué de raison, le gentil Flipper, peut se révéler une belle canaille machiste. Parfois, plusieurs bandes passent des alliances provisoires pour voler les femelles d'un autre gang.[/b] Néanmoins, il existe également quelques individus moins belliqueux préférant la solitude pour draguer en douceur. Cela n'est pas sans risque, car s'ils s'aventurent par mégarde sur le territoire d'une bande de voyous, ils peuvent se faire tabasser ! [b]C'est pour éviter le rapt sexuel que les femelles vivent en bandes. D'abord entre jeunes filles puis, lorsqu'elles atteignent leur puberté vers l'âge de 8 ans, dans des bandes d'adultes où elles s'entraident, notamment lors de l'accouchement.

Heureusement, les autres espèces de dauphins ont des moeurs sexuelles plus douces que celles du grand dauphin. La séduction reprend ses droits. En général, le mâle se livre à mille facéties devant la "dauphine" courtisée afin de lui prouver sa force et sa grâce. Le couple échange des caresses avec le corps et même des baisers au vu et au su de toute la colonie. Cette coquine de femelle, profitant de la situation, s'amuse parfois à faire languir son amoureux durant plusieurs semaines avant de s'abandonner à lui. Le malheureux frustré en devient dingue, n'hésitant pas à s'attaquer à tout autre prétendant s'approchant trop de la belle minaudant. Celle-ci finit par céder à son séducteur, mais aussi à d'autres...


[/b]

L'âge de la maturité sexuelle varie de 6 à 12 ans chez les femelles, et de 10 à 13 ans chez les mâles. La gestation dure 12 mois et les naissances ont lieu en été. La femelle donne normalement naissance à un seul petit, d'une longueur d'un mètre, qui restera en contact avec la mère durant environ six années. Le sevrage est complété après environ 18 mois. Il doit être complet avant la naissance d'un second petit. On remarque chez les grands dauphins l'utilisation du système de gardiennage d'enfants (babysitting). Une seule femelle surveille tous les petits pendant que les autres mères vont à la chasse.

Elles se reproduisent tous les deux ou trois ans, changeant chaque fois de partenaire. Si le petit meurt à la naissance, la femelle peut se reproduire à nouveau après un an. Comme pour tous les cétacés, le nouveau-né est capable de nager et de suivre sa mère. Dès la naissance, cette dernière le conduit jusqu'à la surface pour le faire respirer. D'autres femelles, habituellement parentes, viennent parfois aider la mère lors de cette opération.





Le point 25/7/2014

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Incertain de la fidélité de sa compagne, le mâle demoiselle utilise son pénis pour ôter la semence de son éventuel prédécesseur.

Les zygoptères (Zygoptera) forment un sous-ordre d'insectes appelés en français demoiselles (dont les agrions, les caloptéryx, les ischnures, etc.). On les distingue des libellules au sens strict, surtout par leur corps plus grêle et leurs ailes généralement repliées au repos. (Photo Agrion porte-coupe mâle (Enallagma cyathigerum). Luc Viatour CC BY-SA 3.0)

Dans la famille des demoiselles (à ne pas confondre avec leurs cousines, les libellules), les mâles sont plutôt du genre brutal, abordant leur promise en plein vol pour une étreinte forcée.

L'espèce Calopteryx haemorrhoidalis est la plus policée de la famille, car le mâle préfère enfiler son costume de gentleman pour se livrer à une cour dans les règles. (Photo Caloptéryx méditerranéen (Calopteryx haemorrhoidalis) mâle. Alvesgaspar CC BY-SA 3.0)

Tout d'abord, il commence par rechercher un excellent site de ponte sur les rives d'une mare ou d'une rivière, qu'il défend contre ses rivaux. Quand une femelle à l'humeur badine pénètre dans son espace aérien, "le" demoiselle se lance dans des acrobaties aériennes pour l'impressionner. Puis, s'immobilisant devant elle, il lui montre les points blancs situés au bout de ses ailes, signe de bonne santé. La femelle, qui est difficile en matière d'amants, peut passer son chemin. Sinon, elle laisse le mâle lui saisir la tête avec ses pinces caudales avant d'appliquer ses organes génitaux sur le pénis du mâle, formant ainsi un joli coeur volant.

 Calopteryx splendens (couple) ChrisDavies CC BY-SA 3.0

Cette opération "transfert de sperme" rivalise d'agilité avec le ravitaillement en vol d'un Mirage 2000 ! Tout commence par une bonne séance de transfert de sperme. En effet, le réservoir à sperme du mâle demoiselle est situé à l'arrière de son corps, alors que son pénis - l'aedeagus - se trouve à l'avant, juste derrière ses pattes. Donc, juste après avoir agrippé la femelle avec sa pince caudale, le mâle commence par replier son corps pour transférer son sperme dans son pénis. Une fois le plein effectué, la femelle colle alors l'arrière de son corps sur le pénis. Le couple conserve cette position plusieurs dizaines de minutes, car avant d'injecter ses spermatozoïdes, l'amant ailé commence par nettoyer l'appareil génital de la femelle.

Calopteryx virgo (mâle) Luc Viatour CC BY-SA 3.0

En effet, le bougre ne se fait pas d'illusions. Il n'est certainement pas tombé sur une sainte nitouche. Le matin même, ou la veille, elle a probablement déjà copulé avec un ou plusieurs autres mâles. Sa spermathèque (l'organe où les insectes femelles stockent le sperme de leurs donneurs avant de l'utiliser) est donc plus ou moins remplie. En éliminant ces dépôts précédents, le mâle garantit donc sa paternité. À cette fin, il possède, à l'extrémité de son aedeagus, une paire de cornes flexibles capables de s'introduire dans la spermathèque et de la vider. Une fois l'opération achevée, le pénis s'enroule comme une cigarette russe pour transférer la semence.

Calopteryx virgo (femelle) Nicolas Sanchez CC BY-SA 3.0

Mais la femelle, qui tient à accumuler les spermes pour faire son choix du meilleur père au moment de son ovulation, a trouvé une parade à cette intrusion. En Espagne, par exemple, elle a rétréci le diamètre du conduit menant à sa spermathèque pour faire obstacle au passage des cornes du pénis de son amant. Mais ce dernier a déjà trouvé à son tour la parade en utilisant ses cornes de façon à faire croire à la femelle qu'elle ovule. Du coup, la spermathèque se vide d'elle-même. Seulement, il n'y a pas d'ovules et les spermatozoïdes se perdent. Le mâle peut alors transférer son sperme. À la femelle, désormais, d'inventer une parade...

Le Point 26/7/2014 - Wikipedia

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La punaise des lits manie son pénis tel un poinçon pour injecter sa semence à travers le corps de sa partenaire. Plus macho tu meurs.

CDC/ Harvard University / domaine public

Plus misogyne que la punaise des lits (Cimex lectularius) mâle, c'est très, très difficile à trouver. Quand, au détour d'un pli de drap, il rencontre une mignonne femelle affriolante, il l'épingle avec la dernière des cruautés. Sans perdre de temps en marivaudage ou avec des préliminaires, il lui saute aussitôt sur le paletot et dégaine son outil effilé comme un poignard. Si la malheureuse femelle se laisse poliment maltraiter, son agresseur la pénètre à l'endroit prévu par la nature. Mais qu'elle tente de s'échapper, alors le mâle n'hésite pas à lui plonger sa dague n'importe où dans la carapace. Dans une patte, dans l'estomac ou encore entre deux omoplates. Peu importe, car le sperme finit toujours par rejoindre la spermathèque (organe de stockage de la semence présente chez les insectes) en empruntant le réseau de l'hémolymphe.

Au fil des générations, les femelles ont tenté de s'adapter à l'humeur ombrageuse de leurs partenaires en dessinant des taches noirâtres sur les parties les moins sensibles de leur corps pour faire croire à des vagins. Les mâles visent prioritairement ces cibles, mais pas toujours. (Photo accouplement traumatique Rickard Ignell, Swedish University of Agricultural Sciences CC BY-SA 1.0)

Un cousin de la punaise du lit, Xylocoris maculipennis, pratique la même sexualité, mais avec une petite touche supplémentaire qui en fait le charme : il épingle aussi bien les femelles que les mâles de rencontre. Puisque c'est juste la pénétration de force qui fait évacuer le sperme la punaise mâle, il n'y a pas de raison pour qu'il ne prenne pas son pied de la même façon avec un autre... mâle. Ce qu'il n'hésite, effectivement, pas à faire après une petite bagarre pour asseoir sa supériorité. Le vainqueur perce son vaincu pour lui injecter sa semence. Le plus incroyable dans cette histoire, c'est que celle-ci n'est pas perdue. Elle rejoint la semence du vaincu et sera injectée avec elle dans la prochaine femelle qu'il violentera.

Les éthologues ont cherché une explication au comportement machiste des punaises. En fait, ils en ont trouvé deux :

- D'une part, une grande fraction de la semence injectée ne rejoindrait pas la spermathèque de la femelle, mais servirait à la nourrir. Le mâle renforcerait ainsi la robustesse de la mère de ses futurs rejetons.

- Et, d'autre part, en déposant son sperme directement dans l'organisme de sa partenaire, le mâle évite qu'il ne soit éliminé par un rival qui lui succéderait. Rappelons, en effet, que certains insectes mâles ont élaboré des techniques de nettoyage de la femelle.


L'appellation punaise des lits peut désigner plusieurs espèces d'hétéroptères de la famille des Cimicidae, selon les régions du monde où le terme est employé. Exclusivement hématophages, elles piquent et sucent le sang de leur hôte. Au début du XXIème siècle, certaines espèces de punaises semblent de nouveau proliférer. Ce sont des insectes exclusivement nocturnes, mais lorsque la population augmente ils peuvent se promener même le jour.
 Piqûres de Cimex lectularius est une des punaises des lits, parasite de l'homme. C'est la punaise des lits la plus courante et la mieux adaptée aux environnements humains. On la retrouve dans les climats tempérés à travers le monde et elle est connue depuis des temps très anciens.

Les punaises des lits adultes sont de couleur brun-rouge, avec un corps ovale et aplati. Elles n'ont pas d'ailes et possèdent des poils microscopiques qui leur donnent un aspect rayé. Les punaises des lits adultes mesurent 5 à 8 mm de long et ne se déplacent pas suffisamment rapidement pour échapper à la vue d'un observateur attentif. Les nymphes sont translucides et de couleur plus claire. En devenant adultes, elles deviennent de plus en plus foncées et opaques. À l'âge adulte, on les compare souvent à des lentilles ou à des pépins de pomme.

Les feuilles de haricot semblent efficaces pour lutter contre les punaises de lits, en complément des pesticides... Mais le mieux et le plus sûr pour se débarrasser de ce fléau c'est de changer de literie....


Le Point 27/7/2014 - Wikipédia - Wikipedia

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Délaissant son "épouse" (la première femelle conquise), l'autruche mâle invite ses maîtresses à pondre dans le nid conjugal, avant de les chasser.

 Autruches d'Afrique (mâle et femelle) à Cape Point (Afrique du Sud). Andrew massyn  / domaine public

La sexualité de l'autruche est des plus curieuses. En septembre (début du printemps austral), les femelles sont les premières à manifester leur désir en déféquant et en pissant sous le nez des mâles. Ces dames insistent, dandinent du croupion d'une manière vraiment impudique, griffent le sol, relèvent fièrement la tête, lancent des oeillades.

Ce n'est qu'après plusieurs jours que les mâles comprennent enfin où ces dames veulent en venir. Leur tête, leurs pattes et même leur pénis acquièrent une couleur rose foncé. Dans un premier temps, ils se stimulent entre eux, se lançant dans un jerk endiablé. En cadence, ils écartent les ailes, ondulent du cou, sautillent sur place. Après quelques heures de cette chorégraphie guerrière, la tension monte. Désormais, c'est chacun pour soi ! Il faut paraître le plus fort, le plus viril. Alors les voilà à rouler des pectoraux, à secouer leurs ailes comme un prunier, à dresser leur queue emplumée vers le ciel, à marteler furieusement le sol de leurs pattes à deux doigts. Les mâles dominés battent en retraite en baissant la queue pour signaler leur soumission. (Photo Autruche mâle de la sous-espèce Struthio camelus massaicus. Christiaan Kooyman  / domaine public)

Aux femelles maintenant de faire leur choix parmi les dominants. Alors ceux-ci n'y vont pas par quatre chemins pour montrer leur valeur : la tête rejetée en arrière et les ailes entrouvertes comme les pans d'un imperméable, ils exhibent leur pénis au garde-à-vous. Plus plat que rond, il ressemble à une grosse langue. L'oiseau, fier comme un paon, urine et défèque, histoire de marquer le coup. Ou bien la femelle s'enfuit en ricanant, ou alors, séduite par la gracieuse vision, elle succombe. Elle suit son séducteur... Mais avant de passer à l'action, il délimite son territoire nuptial en poussant des rugissements pour éloigner les autres couples.

Le mâle autruche entame les préliminaires en synchronisant ses mouvements avec ceux de la femelle. Au bout d'un certain temps, le mâle écarte les pattes pour imiter un avion en train de zigzaguer, puis se laisse tomber au sol, faisant semblant de couver d'une manière ostentatoire. Il agite ses ailes, soulevant un nuage de poussière. Son cou se tord dans tous les sens. La femelle baisse alors la tête, laisse pendre ses ailes et sa queue, se couche sur le sol. C'est le moment qu'il attendait. Il l'enjambe de ses grandes pattes, s'accroupit, la pénètre d'un coup sec. Une minute plus tard, c'est terminé.

Marie Carmen CAMBON 8/12/2013



L'Autruche habite dans la savane la plupart du temps, mais se rend dans des endroits humides pour pondre. Oiseau de grande taille, 1,90 m en moyenne pour les femelles, à 2,50 m pour les mâles avec un poids allant de 90 kg en moyenne pour les femelles à 150 kg pour les plus gros mâles, l'autruche est un oiseau incapable de voler. Son espérance de vie est d’environ 70 ans (40 ans en captivité). Fort probablement, elle représente aussi le plus grand des oiseaux de tous les temps après les oiseaux-éléphants (Aepyornithiformes, toutes les espèces de ce genre sont aujourd'hui éteintes). Elle figure sur la liste d'espèces menacées de disparition selon l’UICN.

L’autruche est le plus rapide des oiseaux terrestres. Elle se déplace en marchant. Grâce à ses très longues pattes musclées comportant deux doigts à chaque patte, et à ses genoux flexibles et souples, l'autruche est très rapide et endurante. Ainsi, elle peut courir à la vitesse de 40 km/h pendant une demi-heure et atteindre lors d'un sprint une vitesse moyenne de plus de 70 km/h. Avec des pointes proches de 100 km/h sur de très courtes distances, elle est plus rapide que la lionne. L’autruche peut sauter 1,50 mètre de hauteur et 4 mètres de longueur. La faculté de voler a été remplacée par la puissance des pattes, qui lui permet de courir aussi vite que des mammifères.

À l’âge adulte, la tête et le cou de l’autruche sont dénudés ou garnis d’un duvet épais. Le plumage du corps est abondant. Les ailes sont courtes mais normalement constituées. Il existe un important dimorphisme sexuel : le mâle possède un plumage noir avec l’extrémité des ailes blanches tandis que la femelle a un plumage brun terne.  Essentiellement herbivores, le régime des autruches est cependant varié : elles sont capables d’ingérer tout ce qui passe à la portée de leur bec.

Polygames vivant en bandes, les mâles aménagent une excavation profonde dans le sol servant de nid. Avec une masse comprise entre 1,2 et 1,8 kg, l’œuf d’autruche est le plus gros œuf à coquille d’animal vivant et donc la plus grande cellule du règne animal. (Photo œuf d'autruche  Frédéric MICHEL  CC BY-SA 3.0)


Le Point 28/7/2014 - Wikipedia

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Sachant qu'il peut compter sur les femelles de son harem, le gorille se contente du pénis le plus petit de tous les singes.

Un Gorille mâle dominant d'un groupe quelque part au Rwanda, dans une attitude de repos caractéristique des silverbacks (dos argenté). Azurfrog CC BY-SA 4.0


En danger critique d'extinction


Dans sa main, il pourrait broyer un boulet de canon ; d'un coup de tête, il pourrait fendre un rocher ; d'une ruade, il pourrait abattre la tour de Pise. Pourtant, cet Hercule est la crème des mâles. Un mari admirable ! Avec ses femelles, il montre une timidité maladive ; avec ses "enfants", une délicatesse rare. Ce monstre délicieux, c'est le... Gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei). Jamais ses compagnes ne le trompent et rarement elles le quittent, car il ne cesse de les dorloter. Jamais ce gentleman velu ne leur cogne dessus...

Curieusement, la libido de cet athlète est à peine supérieure à celle d'un eunuque. Il s'accommode parfaitement de l'unique câlin accordé tous les quatre ans par chacune de ses compagnes quand elles ont fini d'élever leur bambin. Elles doivent même insister lourdement pour l'inciter à remplir ses obligations conjugales. Le monde à l'envers ! Quand l'une d'elles désire un câlin, elle s'approche de son formidable mari sur la pointe des pieds, prenant soin de ne pas le déranger au cours d'un repas ou de sa sieste - sacrée. La seule partie misérable de ce géant débonnaire, c'est son sexe, son ridicule spaghetti long de trois centimètres de long. Cette taille minuscule signifie simplement que le gorille a pleinement confiance en sa dame. Rien ne servirait de l'impressionner avec un engin démesuré qui ne fournit aucun avantage technique quant à la fécondation. Quand on sait que l'homme possède le plus long sexe parmi les hominidés, que faut-il en conclure sur la fidélité des femmes... ?

Letop Docs 31/7/2010



Le Gorille des montagnes mesure entre 1,40 et 2 mètres. Les mâles pèsent entre 140 et 300 kg et les femelles entre 70 et 110 kg. Ils vivent dans la région des Grands Lacs Africains, c’est-à-dire dans l'est de la République démocratique du Congo, en Ouganda et au Rwanda. Quelques parcs nationaux forment un réseau transfrontalier de protection : le PN de Mgahinga (Ouganda), le Parc national des Volcans et le Parc national des Virunga en RDC ainsi que dans le PN de la forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda).

En 2012, c'est en Ouganda que le population des gorilles des montagnes est la plus importante, avec plus de 400 individus dans ses frontières. Le reste de la population, soit 400 individus, se retrouve en RDC (ce qui est bien peu...). C'est un animal impressionnant mais sociable et pacifique. Les gorilles de montagne vivent en familles polygames, et chaque famille est guidée par un mâle à "dos argenté". C'est le mâle du groupe, qui est censé protéger toute la famille contre les dangers éventuels.

Les gorilles des montagnes sont des herbivores, ils ont besoin d'une végétation dense pour se nourrir (jusqu'à 25 kg par jour et par individu).


MPF / domaine public


Les principales menaces :

- Le principal danger pour cette espèce est le braconnage, pour sa viande, son crâne et ses mains, qui sont censés porter chance et se vendent à prix d'or. Elle a surtout été victime du braconnage en 1994, pendant le génocide rwandais. En effet, les réfugiés qui fuyaient le Rwanda n'avaient qu'une seule solution pour survivre : braconner. Durant les années qui ont suivi, les rebelles et militaires éparpillés en forêt ont largement contribué à la diminution de la population de gorilles.

- Le deuxième danger est la déforestation, qui entraîne la suppression de leur habitat. Les habitants de ces régions, surtout au Rwanda où les terres agricoles manquent, en raison d'une forte densité humaine, vivent en "concurrence" avec les gorilles. Ils déforestent pour avoir du bois, construire, faire du feu, et par l'extension de la culture sur brûlis.

- Les gorilles sont aussi victimes de maladies telles que la pneumonie, la grippe ou d'autres maladies de l'homme qui sont mortelles pour eux.

Les solutions à mettre en oeuvre pour sa protection suivent deux axes : protection contre les braconniers, et préservation de son habitat. A la suite des recherches de Dian Fossey, qui a mis en place un véritable réseau de protection, la société zoologique de Francfort a envoyé dans les années 1980 une personne pour habituer les gorilles aux hommes et ainsi permettre aux touristes de venir les voir. Une sorte de "tourisme écologique" a pu se mettre en place : chaque groupe de visiteurs est accompagnés de gardes qui savent localiser les gorilles et assurent la protection contre les braconniers. Ce tourisme peut apporter des ressources financières non négligeables qui peut motiver les populations locales et faire perdre au braconnage une partie de son attrait. Le financement de la protection des gorilles se fait aussi grâce à l'association Dian Fossey, qui permet de parrainer un gorille. Le WWF(-Belgique) contribue aussi, notamment grâce au projet PEVi, à la sauvegarde de l'espèce et de son habitat en apportant des solutions de gestion durable à l'ensemble du Parc des Virunga.



Le Point 29/7/2014 - Wikipedia

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Dix fois plus grosse que son prétendant, l'araignée australienne Nephila edulis n'hésite pas à le dévorer après l'accouplement.

Une femelle Nephila edulis dans sa toile dans le parc Langford, Perth, Australie Occidentale. SeanMack CC BY-SA 2.5

La femelle de l'araignée australienne (Nephila edulis) est énorme. Une vraie ogresse dont le corps peut atteindre trois centimètres de diamètre et une bonne quinzaine avec les pattes. Pour calmer sa faim dévorante, elle tisse des filets de pêche destinés à capturer de petits oiseaux et même des chauve-souris. À ses côtés, le mâle est un misérable avorton. En fait, il faudrait plutôt parler de mâles au pluriel. Car il en existe deux sortes : les nains, dix fois plus petits que l'ogresse ; et les lilliputiens, cent fois plus petits ! Malgré cette importante différence de taille, les deux catégories parviennent à se perpétuer.

Lorsqu'au milieu de sa toile, la bonne grosse edulis montre des signes d'excitation sexuelle, ses amoureux, grands et petits, se répartissent en périphérie, prenant garde à ne point trop s'approcher de la femelle. Car avec sa vue basse, elle les confond souvent avec une proie, les avalant avec délice. Pour donc parvenir à leur fin sans y perdre la vie, nains et lilliputiens adoptent une stratégie différente.

Les plus costauds commencent par se battre entre eux comme des enragés, sectionnant les pattes de leur adversaire avec leur bec coupant. Le vainqueur final se dirige vers la femelle comme un Indien sur le sentier de la guerre. Avec précaution, il remue la toile d'une certaine manière afin de signaler ses bonnes intentions. Dès qu'il arrive à proximité de l'obèse, il lui saute dessus, se glissant rapidement sous son ventre pour se coller sans pudeur contre l'orifice génital. Il s'empresse alors de transférer son liquide séminal.

Paul Webster 26/6/2010

Cette espèce se rencontre :

- en Australie y compris aux îles Cocos ;
- en Papouasie-Nouvelle-Guinée en Nouvelle-Guinée orientale et à Misima ;
- en Nouvelle-Calédonie ;
- en Nouvelle-Zélande.

 Le mâle mesure 3,80 mm et la femelle 22,30 mm. Le cephalothorax est noir avec un motif dorsal blanc et le dessous jaune ; l'abdomen varie du gris au brun. La toile fait environ un mètre de diamètre, et elle est protégée sur une de ses faces par une solide « barrière » de soie. Elle se reproduit de février à mai. Elle produit une moyenne de 380 œufs à chaque fois. (Photo Nephila edulis vue de côté d'une femelle (dans un jardin à Sidney). Toby Hudson CC BY-SA 3.0)

Le nom de l'espèce edulis signifie mangeable en latin. Bien qu'il ne soit pas entièrement clair pourquoi cette espèce particulière est considérée comme comestible, plusieurs espèces de Nephila sont appréciées comme des friandises en Nouvelle-Guinée, où elles sont capturées par les pattes et légèrement grillées sur un feu de branchage.

Le point 30/7/2014 - Wikipedia

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Il n'y a jamais eu de mâle chez le lézard à queue en fouet, les femelles se reproduisant par clonage.


Aspidoscelis Uniparens au zoo de Cincinnati. Dans la nature, cette espèce se rencontre :

- aux États-Unis dans l'Ouest du Texas, dans le Sud-Est de l'Arizona et le Sud-Ouest du Nouveau-Mexique ;
- au Mexique dans le Nord de l'État de Chihuahua. (Photo Ltshears CC BY-SA 3.0)


L'espèce du lézard à queue en fouet (Cnemidophorus uniparens) d'Arizona se débrouille parfaitement sans aucun mâle. C'est une société d'Amazones qui tombent enceintes sans avoir besoin d'un macho pour les féconder. C'est tellement plus cool de vivre entre filles. Néanmoins, si les mâles sont absents physiquement, ils restent présents dans les esprits. Ces lézards continuent à vivre en couple, avec une des deux femelles jouant à la garçonne.

Cette dernière mime parfaitement le comportement masculin en période de reproduction. Elle couvre sa partenaire d'attentions enamourées, lui fouettant sensuellement la tête avec sa langue effilée, tandis que cette dernière appréciant ses mamours reste immobile. Alors le "dragueur" s'enhardit jusqu'à lui saisir le cou avec sa bouche. Puis il la chevauche en l'étreignant avec sa queue passée sous la sienne. Et de lui plaquer son cloaque contre le sien en prenant, visiblement, son pied. Les deux amoureuses restent ainsi enlacées pendant quelques minutes avant de se séparer. Cela ressemble tout à fait à la parade amoureuse des espèces de lézards hétérosexuels. Sauf qu'il n'y a pas transfert de sperme.

Et pourtant, la femelle s'isole pour pondre des oeufs qui vont éclore en donnant le jour à des bébés lézards. Que s'est-il passé ? Tout simplement, l'oeuf qui a hérité de la totalité de l'ADN de sa mère (et pas de la moitié comme normalement) a pu se développer pour donner un individu absolument semblable à sa mère. Les biologistes parlent de parthénogenèse. Quelques jours après la ponte, les rôles s'inversent entre les deux partenaires.

En fait, ce lézard est placé sous la dépendance de ses ovaires. S'ils contiennent des ovules matures, il se comporte comme une fille, sinon, il adopte une attitude masculine. Les naturalistes supposent qu'à l'origine de cette espèce il y a eu une hybridation entre deux espèces voisines de lézards qui a donné naissance à des individus triploïdes. Au lieu de posséder un patrimoine génétique en double, ils l'ont en triple. Avec pour conséquence d'avoir ce curieux comportement sexuel.


Normalement, une espèce composée uniquement de clones ne survit pas bien longtemps (quelques dizaines ou centaines de millénaires, tout de même), car elle reste génétiquement figée, sans pouvoir vraiment s'adapter au changement de son environnement. Pour autant, les lézards à queue en fouet possèdent un atout de taille : tous leurs membres sont capables de pondre, alors que chez les espèces voisines, seul un individu sur deux (la femelle) donne la vie. Du coup, la démographie de ce lézard est très élevée, ce qui lui donne un net avantage.

Le Point 31/7/2014 - Wikipedia

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Quand la Poule est prise de force par un coq de seconde zone, elle peut rejeter son sperme non désiré.

Poules, poulets de Bresse. Aleks CC BY-SA 3.0


Même une poule (gallus gallus domesticus) n'aime pas être prise de force. Cette réputation de femelle facile n'est pas facile à porter dans une basse-cour, où il n'y a pas que des gentlemen. Certains coqs de rang inférieur se croient ainsi autorisés à batifoler avec toutes les jolies et jeunes gallinacées. Vite fait, bien fait, ils leur sautent sur le dos, injectent leur semence et se sauvent à tire-d'aile, contents de leur coup. Inutile de dire que la victime l'a extrêmement mauvaise. Car on a beau être une poule, on est ambitieuse pour sa descendance !.

Chaîne de Cynopsis1 27/5/2010



Le Point 1/8/2014 - Wikipedia

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La première chose que fait un Lion avec sa nouvelle conquête, c'est d'égorger ses lionceaux pour que celle-ci accepte plus vite ses hommages.

 Lion mâle adulte (Panthera leo) allongé Commentaires du photographe: Il y avait aussi des lionnes qui trottaient et feulaient [...] Ils venaient de la réserve d'Okonjima appartenant à [i][i]AFRICAT[/i], une fondation qui soigne des félins blessés ou orphelins jusqu'à ce qu'ils soient capables de retourner à une vie sauvage. La fondation enseigne aussi aux fermiers des environs des pratiques d'élevage adaptées aux zones ou vivent de grands félins. Kevin Pluck / Flickr CC BY-SA 2.0[/i]

La scène est atroce. À grandes foulées, le lion fond sur sa minuscule proie. Ses yeux brillent d'une lueur assassine, ses babines se retroussent sur de monstrueux crocs. Il gagne du terrain. Les crochets du lionceau affolé ne servent à rien. La lionne tente de s'interposer, mais un coup de patte dans sa direction accompagné d'un terrible rugissement l'incite à battre en retraite. Elle n'est pas de taille. Le fauve finit par saisir dans sa gueule la minuscule boule de poils qui laisse échapper des cris déchirants. Mais l'assassin est sans pitié. Il resserre sa prise. Les griffes déchirent les entrailles. Le sang jaillit, le petit corps se tord dans tous les sens. La mère pleure de rage, mais bientôt le meurtre est consommé. La victime s'affaisse sans vie. Le nouveau maître de la troupe, celui qui vient de déposer l'ancien roi, a tué le dernier enfant de son prédécesseur. C'est la façon d'opérer pour que les lionnes soient fécondables le plus rapidement possible, car lui-même est toujours à la merci d'être détrôné par un rival plus fort. C'est la dure loi de la jungle !

Accouplement d'un lion et d'une lionne (zoo de Denver) Hustvedt CC BY-SA 3.0)

Le lion est le plus social des félidés. Chaque femelle reste dans son clan natal tout au long de sa vie. Elle vit en parfaite intelligence avec ses mère, grands-mères, tantes, cousines et filles, partageant les faveurs des mâles régnant sur le clan. En revanche, les jeunes mâles quittent leur groupe natal, à l'adolescence, attirés par l'aventure. Mais ils partent rarement seuls, préférant s'acoquiner avec plusieurs compagnons de jeux et de sang (entre deux et sept).

Pendant quelques années, le gang rôde dans la savane, chassant ensemble et faisant mille âneries. Au bout d'un certain temps, les jeunes lions se sentent assez forts pour fonder une famille en restant unis. La seule solution qui s'offre à eux est de voler le harem d'une autre bande.

Depuis le temps que les lionnes sont victimes de leurs tueurs d'époux royaux, elles ont mis au point une stratégie pour protéger leurs petits. Avant même qu'ils ne naissent, quand elles se sentent l'humeur de batifoler, elles testent la force de leurs époux en organisant une joute entre eux et les bandes rivales du coin. L'une d'entre elles, s'éloigne du groupe pour draguer un de ces étrangers. La jeune lionne joue à merveille l'aguicheuse. Elle rugit langoureusement, fait rouler ses muscles, frissonne de plaisir, émet un fumet aphrodisiaque. Elle lui raconte combien elle et ses soeurs sont malheureuses avec leurs vieux maris. Le pauvre puceau tombe forcément amoureux de la belle inconnue qui n'hésite pas à se donner à lui. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'une lionne n'est pas fécondable par un mâle étranger avec lequel elle s'accouple une seule fois.

Se croyant futur père, le malheureux convainc ses potes d'attaquer les maris en place. Au cours des semaines suivantes, les escarmouches se multiplient. Puis la grande bagarre se produit. Souvent, le jeune gang est chassé ; parfois, il s'empare du trône et du harem. Dans les deux cas, les femelles sont les grandes gagnantes, car elles sont assurées d'avoir maintenant pour maris de rudes combattants qui les protégeront jusqu'à l'adolescence de leurs lionceaux.

The Lion Whisperer 7/8/2014


Le Point 4/8/2014 - Wikipedia

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La femelle grand panda n'aime la bagatelle que quelques heures par an. Au mâle de ne pas laisser passer l'occasion.

Un panda géant mâle à l'Océan Park d' Hongkong. J. Patrick Fischer CC BY-SA 3.0

Le Panda géant (Ailuropoda melanoleuca) est un solitaire intraitable. La femelle comme le mâle. Ils n'ont qu'une seule obsession en tête : manger, dévorer, bâfrer du bambou, rien que du bambou. Jusqu'à 40 kilos par jour !

Mais, intéressons-nous plutôt à leur régime sexuel. Pas folichon. Le mâle comme la femelle ne sont pas des excités de la bête à deux dos. C'est en mai que les hormones tirent cette Chinoise de sa léthargie. Un léger frisson d'excitation parcourt son échine. Son appétit est moins féroce. Elle se sent même dans une disposition conciliante, trouvant soudain la solitude difficile à supporter. Ah ! la coquine, elle ne refuserait pas la petite visite de courtoisie d'un mâle pour une petite conversation et plus si affinité... Mais comment prévenir ses voisins solitaires de son humeur sentimentale ? Impossible d'accrocher un dazibao sur un arbre. Mais quand la femelle panda veut faire crac-crac, rien ne l'arrête !

Yuan Zi et Huan Huan : les deux pandas du ZooParc de Beauval. Isa2886 CC BY-SA 3.0

Elle commence par bêler d'amour. Le mâle panda se laisse séduire par l'atroce mélodie, accourant lourdement. Pour doubler ses chances de séduction, la femelle parcourt la forêt en parfumant chaque arbre avec son arôme hormonal conservé dans une glande anale. Respirant longuement l'effluve hormonal, chaque mâle en tire des renseignements sur l'âge, sur l'identité exacte et sur l'état d'excitation de la femelle. S'il devine une vieille emmerdeuse, il lâche aussitôt l'affaire. Au contraire, si l'odeur lui plaît, il se met aussitôt à braire comme un âne pour la prévenir de son arrivée, mais aussi pour tenter de décourager les autres prétendants.

ITN 27/5/2014


lE pOINT 3/8/2014 - Wikipedia

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Le poisson-clown commence sa vie comme mâle avant de changer de sexe pour prendre la place de son épouse morte. Question de rééquilibrage hormonal ! Les poissons-clowns sont diurnes. La nuit, ils se réfugient dans les tentacules de leur anémone avec laquelle ils vivent en interaction. Cette association est parfois aussi qualifiée de symbiose qui, dans certains pays, a le même sens que mutualisme. Association somme toute surprenante car normalement mortelles pour les poissons.

Une anémone pourpre (Heteractis magnifica) avec des Poissons-clown à trois bandes (Amphiprion ocellaris), photographiés au large du Timor Oriental.  Nick Hobgood CC BY-SA 3.0

Chez les poissons, pour changer de sexe, un petit rééquilibrage hormonal, et hop ! le tour est joué. Celui qui produit des oeufs se met à émettre des spermatozoïdes, et inversement. Quant à la fécondation, pas de soucis d'outillage mâle ou femelle, puisqu'elle se déroule dans le milieu extérieur. Ainsi, tous les poissons-clowns (Amphiprion percula) naissent mâles, et quelques-uns termineront leur vie comme femelles. Ces petits poissons récifaux vivent en familles composées d'une grosse et vieille mamma régnant par la terreur sur un harem de petits mâles. Chaque famille loge dans une anémone de mer qui les protège des prédateurs.

 La femelle n'accepte de frayer qu'avec son lieutenant, le mâle dominant. Les autres doivent bâillonner leur libido, espérant succéder au favori. C'est la pleine lune qui réveille la libido du mâle dominant, qui se met à creuser un nid sous un des tentacules de l'anémone. Sa tâche achevée au petit matin, il entreprend de faire partager son humeur badine avec la femelle en entamant une danse de séduction. Le voilà les nageoires en érection à opérer des sauts de carpe sous l'eau. Durant deux heures, ce clown fait toutes les pitreries possibles pour séduire sa compagne. Finissant par apprécier le spectacle, la mamma dégaine son cône d'éjection pour déposer jusqu'à un millier d'oeufs dans le nid. Ravi, le mâle les féconde en lâchant des bouffées de semence. Par la suite, il s'occupe seul des oeufs, les bécotant et les éventant pour les oxygéner. Tandis que la femelle se restaure pour se remettre de son effort. Les oeufs survivants donneront tous naissance à des poissons mâles. (Photo Un mâle protège sa ponte. On distingue nettement les embryons avec les yeux et le sac vitellin. Silke Baron / Flickr CC BY-SA 2.0)

 Le changement de sexe intervient quand la femelle régnant sur la famille vient à disparaître, victime de la vieillesse ou d'un prédateur. C'est alors le mâle dominant qui prend sa place après avoir changé de sexe. Tandis que le gros des jeunes mâles devient son amant. Chez le labre nettoyeur (Labroides dimidiatus), c'est exactement l'inverse qui se produit. Les poissons naissent femelles et vivent en harem sous l'autorité d'un pacha. Quand celui-ci meurt, la femelle la plus costaude s'arrange pour prendre le pouvoir en devenant mâle. (Photo un couple de poissons-clowns du Pacifique et sa ponte. Haplochromis CC BY-SA 2.5)

MsHanazono 21/5/2014


Le Point 4/8/2014 - Wikipedia

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Chez l'oie cendrée, les mâles se mettent fréquemment en couple, acceptant qu'une femelle leur rende de menus services sexuels.

Une Oie cendrée (Anser anser) à St James's Park, London. Elle est, avec l'Oie cygnoïde, un des ancêtres des oies domestiques ; sa domestication remonte à plusieurs milliers d'années. Les populations sauvages sont protégées par l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (AEWA).Diliff CC BY-SA 3.0

Les oies ne sont surtout pas des oies blanches. Particulièrement, l'oie cendrée (Anser anser). Les mâles de cette espèce sont sans tabou, vivant ouvertement des liaisons hétérosexuelles ou homosexuelles. La plupart revendiquent même leur bisexualité. Certains naturalistes avancent le chiffre de 20 % de couples homosexuels.

De vieux couples de mâles ayant résisté à quinze ans de vie commune ne sont pas rares. Ils simulent l'accouplement en se sautant mutuellement sur le dos. Cela suffit amplement au bonheur des deux partenaires dans la mesure où ils obtiendraient à peine plus de plaisir avec une femelle. À noter que les oies font partie des rares espèces d'oiseaux (avec le canard, le cygne et l'autruche) dont le mâle possède un pénis. Les autres malheureux doivent se contenter d'un cloaque, comme les femelles. Le couple de jars est naturellement plus combatif que le couple hétéro puisqu'il est composé de deux mâles. C'est donc souvent lui qui assure la défense du troupeau.

Oies cendrées en vol.  MichaelMaggs CC BY-SA 3.0

Konrad Lorenz constata que certaines jeunes femelles pouvaient tomber dingues d'un jars vivant en couple avec un autre jars. Mais elle a beau lui lancer des oeillades, se dandiner lascivement, jamais elle n'arrivera à briser le couple d'amoureux. Au mieux, elle sert d'objet sexuel aux deux mâles. Quand elle finit par pondre, les deux affreux consentent à construire un nid, se relayant pour couver, puis nourrir les oisons. Ainsi, même les couples homos peuvent transmettre leurs gènes grâce à l'obligeance de la femelle. Tant que celle-ci partage équitablement ses faveurs entre les deux jars, le ménage à trois tient le coup. Mais si jamais elle commence à tisser des liens privilégiés avec l'un d'eux, l'autre peut piquer une crise de jalousie effroyable, criant sa colère et distribuant des coups de bec furieux. Quand la mort endeuille un couple d'homos, le survivant manifeste une grande tristesse. Un veuf sur trois ne se remarie même jamais. Un sur deux finit par se consoler et se remettre en ménage avec une... femelle. Et les autres renouent des liens homosexuels.

 Les oies canadiennes (Bernache du Canada (Branta canadensis) ont des moeurs encore plus libres puisque même les femelles entretiennent des liaisons homosexuelles. Une colonie peut ainsi rassembler jusqu'à 12 % de couples du même sexe. Au début de leur liaison, les deux femelles continuent à pondre dans leur nid respectif des oeufs non fertiles. Pourtant, elles s'entraident pour les défendre contre d'éventuels prédateurs. (Photo oie canadienne, en fait un Bernache du Canada (Branta canadensis). Connormah CC BYSA 3.0)

 Chez l'Oie des neiges (Anser caerulescens), pas de jars homos, mais des femelles pouvant former des couples entre elles. Dans ce cas, elles font nid commun dès le début de leur relation, couvant les oeufs à tour de rôle. Certains d'entre eux peuvent même éclore, les partenaires s'autorisant parfois une brève aventure avec un mâle. À moins qu'il n'y ait eu violence. En effet, les jars n'hésitent pas à sauter par surprise sur une passante, parfois même sous les yeux de plusieurs autres mâles rassemblés pour profiter du spectacle. (Photo Oie des neiges, phase blanche. Jcwf CC BY-SA 3.0)


François Hervieu 24/1/2013


Plus d'informations sur l'oie cendrée..

Le Point 6/8/2014 - Wikipédia

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Le criquet à écailles australien, qui copule 60 fois de suite, emballe sa semence dans de petits sacs que sa partenaire avale goulûment.

Photo Zonocerus élégans JMK CC BY-SA 3.0

C'est un petit criquet des déserts sud-africains. Sa robe rayée lui donne un air élégant, d'où son nom savant de Zonocerus elegans. Pourtant, ses manières ne sont pas à la hauteur. Le mâle ne se donne même pas la peine de séduire sa partenaire. Une perte de temps. Quand, au toucher, il sent que la femelle criquet rencontrée est de sa race, il lui saute sur le dos. À cheval, mon coco ! Comme elle est plus grosse que lui, il n'a aucun mal à l'agripper. Il lui passe les pattes avant autour du cou, la maintient avec une seule patte arrière, car il laisse l'autre libre afin de pouvoir ruer dans la figure de tout rival qui s'approcherait un peu trop. Il introduit son petit pénis et c'est parti pour plusieurs heures, voire plusieurs jours, d'une chevauchée sauvage. Pendant ce temps, il lui transfère son sperme aggloméré en petits paquets appelés spermatophores.

Si la femelle le laisse ainsi faire à de nombreuses reprises, c'est parce qu'elle se régale des délicieuses enveloppes des spermatophores qu'elle arrache de son sexe au fur et à mesure que son amant les y dépose. Un mâle en bonne santé peut ainsi transférer 20 % de son poids à sa belle. Si le cadeau n'est pas à la hauteur de ses espérances, madame peut virer son cavalier pour en charger un autre. Sinon, le tandem peut durer jusqu'à plusieurs semaines ! Non pas qu'ils soient plongés dans un orgasme interminable, mais parce que le mâle refuse de céder sa place à un rival qui risquerait de féconder les oeufs. Aussi reste-t-il en place, attendant la ponte.

Photo Ornebius aperta labs.eeb.utoronto

Mais ce criquet sud-africain a trouvé en terre australienne un cousin encore plus balèze que lui : le criquet à écailles (Ornebius aperta), qui copule une soixantaine de fois de suite avec la même partenaire durant trois à quatre heures. Insatiable, la femelle peut épuiser une quarantaine de mâles à la file ! Ce n'est pourtant pas la jouissance sans entrave que cette nymphomane recherche, mais, comme sa cousine sud-africaine, un bon déjeuner ! Simplement, bien trop impatiente, elle arrache le spermatophore trois secondes après son introduction par le mâle. Pour contrer cette boulimie, au lieu de fabriquer quelques grosses poches contenant beaucoup de spermatozoïdes, il préfère en produire de nombreuses d'une petite contenance capables de se vider dans l'utérus de la femelle en moins de trois secondes.

Le Point 6/8/2014

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Avant d'éjaculer, le petit-gris transperce sa partenaire avec une épine calcaire, ce qui augmente la survie de ses spermatozoïdes.

Helix aspersa aspersa, le Petit-gris, est une sous-espèce d'escargot (Gastropoda) de la famille des Helicidae du genre Helix et de l'espèce Helix aspersa. Très répandu sur la façade atlantique française. On le trouve aussi dans les pays méditerranéens (Europe et en Afrique du Nord). Luis Miguel Bugallo Sanchez CC BY-SA 3.0

Posséder simultanément un vagin et un pénis. Être yin et yang, actif et passif, mâle et femelle. Pratiquer la double pénétration mutuelle. L'hermaphrodisme est largement pratiqué dans le monde animal, surtout parmi les mollusques. Ainsi, tous les escargots terrestres naviguent à voile et vapeur.

En sortant d'hibernation vers le mois de mai, le petit-gris (helix aspersa) a les hormones qui le démangent. À l'idée d'une petite galipette, il bave d'envie. Mais pas question de se satisfaire lui-même. Pour éviter toute autopénétration, la nature prend soin de réveiller d'abord son côté masculin. Ses spermatozoïdes piaffent déjà d'impatience quand ses ovules sont encore en léthargie. L'escargot part donc à la recherche d'un partenaire, sorti plus tôt que lui d'hibernation et qui a déjà endossé ses atours féminins. Il hume furieusement l'air. Le fumet d'une colimaçonne en chaleur le fait accourir ventre à terre.

Les deux petits-gris prennent le temps de faire connaissance. Pas question de faire copuler sans préliminaires. Le couple commence par se flairer abondamment, les tentacules se mêlent et s'entremêlent. On bave abondamment, on se lèche avec une langue râpeuse. Puis les deux partenaires échangent un tendre baiser. L'excitation les gagnant, ils se mordillent l'extrémité des tentacules. Une course-poursuite s'engage durant des heures pour probablement harmoniser leurs cycles sexuels.[/i]

Deux Petits-gris en plein accouplement. Ian Dunster CC BY-SA 3.0

Soudain, le batifolage tourne au drame. Le mâle dégaine une longue dague calcaire cachée jusque-là dans sa tête pour poignarder sa partenaire. Celle-ci semble apprécier le geste puisqu'elle ne se rebelle pas. Parfois, elle répond même du tac au tac. Voilà donc nos deux amoureux embrochés, mais heureux. Le "mâle" déploie alors un pénis qu'il conservait jusque-là bien au chaud dans un conduit génital. Après quelques tâtonnements, il l'introduit dans la vulve de la femelle. Parfois, quand la saison est avancée, les deux partenaires peuvent assumer leur double sexualité en se pénétrant mutuellement.

Pour autant, l'affaire ne s'arrête pas là, car, une fois dans la place adverse, les spermatozoïdes doivent affronter des sucs gastriques qui les déciment. Parfois, seulement quelques centaines de rescapés rejoignent leur objectif, la spermathèque, sur plusieurs millions déposés. Pire que la retraite de Russie. Les "escargologues" avancent une explication à ce génocide. L'escargot, faisant de multiples rencontres avant de pondre, serait submergé de sperme s'il n'en éliminait pas la plus grande partie, ne conservant dans sa spermathèque qu'un petit échantillon de chacun de ses partenaires. Maintenant, celui qui injecte ses spermatozoïdes voit d'un sale oeil leur hécatombe. Aussi, a-t-il mis au point une stratégie pour assurer la survie. En poignardant son partenaire, il lui injecte une allohormone censée inhiber ses sucs digestifs. Pas bête, le petit-gris ![/i]


Le petit-gris est un gastéropode mesurant entre 28 et 35 mm pour un poids adulte de 7 à 15 g. Il porte une coquille calcaire à motifs variables mais le plus souvent brune rayée de noir. Sa spirale (Helix en latin) tourne généralement dans le sens des aiguilles d'une montre.  

Helix aspersa est sourd et quasiment aveugle mais ses tentacules sont équipés de deux «nez» (épithéliums olfactifs) très puissants. Simplement en balançant ses tentacules pour détecter les odeurs qui l’entourent, l’escargot peut repérer une cible à plus d’une centaine de mètres.

99 % de l'activité de l'escargot (y compris ses « repas ») a lieu de nuit avec un pic deux à trois heures après la tombée de la nuit. La fraîcheur nocturne et la rosée facilitent les déplacements. Dans la nature, le petit-gris se nourrit tout particulièrement de feuilles d'ortie.
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Le Point 7/8/2014 - Wikipedia

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Après avoir éliminé ses rivaux, le porc-épic mâle urine sur sa dulcinée pour accélérer le déclenchement de son ovulation.

Son nom : Erethizon dorsata, Erethizon dorsatum, Erethizon dorsatus • Ourson coquau, Porc-épic nord-américain, est une espèce de porcs-épics de la famille des Éréthizontidés. C'est l'unique espèce du genre Erethizon. Thpeters CC BY-SA 3.0

L'urine occupe une grande importance dans la sexualité du porc-épic nord-américain (Erethizon dorsata). Pour prévenir le voisinage qu'elle sera bientôt en chaleur, madame porc-épic publie les bans sous la forme de gouttes d'urine déposées sur tout son territoire. Une hormone signale aux mâles du coin qu'elle les convie à une nuit de plaisir. Et pour que ces lourdauds à épines comprennent bien le message, la coquine multiplie les appels énamourés.

Bientôt, les preux chevaliers désireux de conquérir son coeur et le reste la rejoignent. Comment se départager ? Chacun se perche sur une branche d'arbre en entamant le tournoi par des menaces hurlées. Ils se couvrent de jurons à effaroucher une jeune vierge. Les premiers à rompre le combat sont les jeunes mâles pas encore sûrs d'eux-mêmes. Les plus costauds peuvent alors passer aux choses sérieuses.

Durant de longues heures, ils s'affrontent à coups de morsure tout en tentant de s'embrocher avec leurs épines, sous l'oeil ravi de la femelle. Peu à peu, la sélection se fait et il ne reste plus dans l'arène qu'un dernier combattant qui saute à terre pour rejoindre sa dulcinée. Mais celle-ci a besoin encore de se sentir désirée. Pas question de se donner au valeureux vainqueur sans le faire mijoter. En réalité, elle attend le juste moment où elle devient enfin fécondable. Le mâle prend son mal en patience, hésitant à prendre de force une fiancée ressemblant à une pelote d'épines. Mais le porc-épic possède plus d'un tour dans son sac. Pour hâter la venue de l'oestrus de sa partenaire, il lui pisse dessus. Pas une miction timide, mais un véritable jet de Karcher. Les hormones présentes dans l'urine accéléreraient le processus féminin.

Quand madame juge que la douche lui a suffi, elle se met en position adéquate, creusant les reins et levant bien haut la queue pour que ses épines ne blessent pas son partenaire. Celui-ci s'avance debout, le pénis habituellement pointé vers l'arrière est maintenant dressé vers l'avant pour bien pénétrer le vagin de la femelle. Au summum de l'extase, le mâle pratique de nombreux va-et-vient. Il s'arrête, se repose quelques secondes, puis il remet le couvert. Le coït peut se prolonger plusieurs heures, toujours la nuit. Pour varier les plaisirs, les deux amants poursuivent leurs ébats dans le terrier de la femelle. Finalement, une modification enzymatique du sperme constitue une sorte de bouchon vaginal qui empêche le mâle de poursuivre son activité sexuelle. Épuisé, il ne demande pas mieux, d'autant qu'il est maintenant assuré qu'aucun de ses rivaux ne pourra lui succéder grâce à la formation de cette ceinture de chasteté naturelle. Enfin croit-il, car si la femelle trouve un autre porc-épic à son goût, elle sait y faire pour se refaire une virginité...

OC Parks 18/7/2013


 Le porc-épic d'Amérique mesure de 63 à 103 cm dont 14,8 à 30 cm pour la queue6. Les mâles sont plus gros que les femelles. Il pèse entre 3,3 et 9,5 kg, mais certains individus peuvent atteindre 18 kg. Il est entièrement noir à l'exception de l'extrémité de certains piquants qui sont blanc crème. Son dos et sa queue sont recouverts par plus de 30 000 longs poils durs et piquants. Il passe beaucoup de temps dans les arbres, son sens de l'équilibre et ses longues griffes en font un excellent grimpeur. Cet animal se nourrit d'écorce, de feuilles, d'aiguilles de pins, et parfois de graines et de fruits. Un seul petit vient au monde après 7 mois de gestation; ses piquants sont courts et mous. La longévité peut atteindre 18 ans. (Photo Un Porc-épic haut perché au zoo de SchönbrunnNorbert Potensky CC BY-SA 3.0)



 Le comportement du porc-épic indien (Hystrix indica) est tout l'inverse de celui de son cousin américain. Mâles et femelles vivent en couple, s'accouplant chaque nuit. Qu'elle soit enceinte ou allaitante, peu importe, la femelle sollicite son époux jusqu'à huit fois de suite. Non pas qu'elle soit nymphomane, mais sans doute est-ce le seul moyen qu'elle a trouvé pour retenir son mari au foyer tout en étant assurée d'être fécondée le seul jour où elle peut l'être. (Photo Hystrix indica, le Porc-épic indien. est un mammifère de la famille des Hystricidae qui se rencontre en Inde, au Népal, au Bhoutan, au Bangladesh, au Sri Lanka, au Pakistan, en Israël, en Iran et en Arabie saoudite. Ici au zoo de Prague.Bodlina CC BY-SA 3.0)

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Pour consolider son nid, la femelle du Manchot Adélie paie en nature le célibataire qui lui donne une pierre.

Un Manchot d'Adélie sur son nid. Le Manchot Adélie (Pygoscelis adeliae) est une espèce de manchots vivant en Antarctique. C'est une des trois espèces du genre Pygoscelis et une des rares espèces de manchots à avoir un plumage de queue saillant, ce qui lui a valu le nom de « manchot à longue queue ». Samuel Blanc CC BY-SA 3.0

Certaines femelles parmi les manchots d'Adélie (Pygoscelis adéliae) n'hésitent pas à faire commerce de leur corps pour se procurer l'objet le plus précieux du continent arctique : un modeste caillou. Après plusieurs mois passés en mer, les manchots reviennent à terre pour fonder une famille. Les mâles sont les premiers à aborder, en octobre (printemps austral). Très élégants dans leur frac gris anthracite et blanc, ces petits oiseaux d'une cinquantaine de centimètres gagnent en titubant leur traditionnelle zone de ponte. Chacun récupère son nid de l'an dernier ou bien en édifie un nouveau.

Serge Ouachée 10/7/2009


Certaines femelles particulièrement retorses font semblant de proposer la botte à un célibataire, mais juste avant de passer à la casserole, elles s'emparent d'un caillou pour s'enfuir avec sans payer. Parfois, elles ont même le culot de recommencer leur vol à la tire sans que le micheton s'en offusque. En fait, lui aussi est un petit malin. En laissant la femelle le voler, il espère qu'au printemps prochain elle viendra le retrouver si jamais son époux venait à disparaître entre-temps.

Le manchot Adélie est un animal marin ; il passe environ 90 % de sa vie dans l'eau. En mer, ils vivent en groupes composés de 5 à 10 individus sauf à proximité des colonies pendant la période de reproduction.

Selon la latitude, les dates d'extension des glaces, la date de formation des colonies varie. Aux basses latitudes (60° S), la reproduction commence vers la fin de septembre tandis qu'aux grandes latitudes (78° S) elle commence à la mi-octobre. La durée de la reproduction est d'environ 125 jours. La fenêtre de temps favorable est beaucoup plus courte aux grandes latitudes. Les plus vieux individus arrivent les premiers. Tous les manchots arrivant après la mi-novembre ne se reproduisent pas.

Les femelles commencent à se reproduire entre 3 et 7 ans ; les mâles commencent entre 4 et 8 ans. La proportion d'oiseaux à se reproduire est maximale à 6 ans pour les femelles et 7 ans pour les mâles avec un taux d'environ 85 %. Généralement, les manchots ne se reproduisent pas lors de leur première visite d'une colonie, mais ils attendent l'année suivante pour acquérir l'expérience nécessaire.

Les poussins pèsent environ 85 g à la naissance et sont recouverts de duvet. Au début, un des parents surveille en permanence ses poussins tandis que le deuxième va chercher de la nourriture. Au bout de trois semaines, les besoins en nourriture des poussins deviennent trop importants et les deux parents doivent s'en charger en même temps. Les poussins se regroupent près de leur colonie en crèches. Ils reviennent aux nids quand un de leurs parents, de retour, les appellent. Ils atteignent leur masse adulte entre leur 40e et 45e jour et ils commencent à remplacer leur duvet par des plumes. Ils deviennent indépendants de leurs parents vers l'âge de 50 jours. Le taux moyen de jeunes à atteindre cet âge est de 0,9 poussin par paire.

La période de reproduction est suivie de la mue des adultes. Pendant une durée de 2 ou 3 semaines, ils ne vont plus dans l'eau ; ils doivent donc faire des provisions de graisse substantielles. Ils passent ce temps sur des floes  ou sur le lieu de leur colonie.

Le Point 9/8/2014 - Wikipedia

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