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Le loup, informations et actualité sur le loup

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L'actualité concernant la faune sauvage en France et dans le monde est très riche... Cela fait un moment que tous les jours je me dis, il faut que je relaye les informations concernant les loups... Le temps passe, et je remets au lendemain... Aussi, aujourd'hui, j'ai pris la bonne résolution de communiquer les informations que j'ai reçues de la part de l'association Férus...

Petit à petit, j'essaierai de rattraper mon retard et de parler plus longuement du loup, animal fascinant... qui me fascine... Et je sais que sur le forum je ne suis pas la seule...

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Suède : les loups victimes d'un braconnage sous-estimé


Des chercheurs suédois ont découvert que le braconnage illégal était responsable de plus de la moitié des morts de loups dans le pays au cours des dix dernières années. C'est bien plus que ce que les scientifiques n'avaient évalué. Sans cette persécution, les animaux seraient aujourd'hui quatre fois plus nombreux.

Si l'on savait déjà que le braconnage représente une réelle menace pour bon nombre d'espèces animales, c'est une découverte effrayante qu'ont fait les chercheurs du Grimso Wildlife Research Station basé à Riddarhyttan en Suède. Dans leur étude publiée dans la revue Proceeding of the Royal Society B, ceux-ci révèlent en effet que les loups suédois sont victimes, depuis ces dix dernières années, d'un braconnage massif et totalement insoupçonné, qui serait responsable de plus de la moitié des morts de loups.

Pour faire une telle découverte, les chercheurs ont en fait évalué la taille de la population de loups suédois, en se basant sur des données issues de la surveillance radio des animaux et sur la méthode traditionnelle de "comptage d'empreintes". Ils ont également pris en compte les cas confirmés de mortalité de loups, qui ont par exemple été tués sur la route, été victimes de maladies ou qui ont tout simplement été retrouvés morts. En comparant ces chiffres à ceux d'une simulation qu'ils avaient faite, ils se sont alors aperçus que la population de loups suédois était grandement sur-estimée. Une différence qui selon les scientifiques, serait justement due à un braconnage caché.

Le braconnage observé n'est que la "partie émergée de l'iceberg", a précisé Guillaume Chapron, membre de l'équipe de recherche. Dans leur étude, les scientifiques expliquent que les loups sont connus pour s'attaquer aux chiens desquels s'accompagnent de nombreux chasseurs pour traquer l'élan. Et bien que le braconnage fasse encourir une peine de quatre ans de prison, certaines personnes n'hésitent donc pas à abattre les loups. Sans cette persécution, la population de loups devrait en fait, être quatre fois supérieure à ce qu'elle n'est aujourd'hui, ont révélé les chercheurs suédois.

Une reproduction difficile chez les loups suédois

Toutefois, le braconnage n'est pas la seule menace qui plane sur les loups suédois. Dans les années 1970, la population a déjà connu une période de quasi-extinction avant qu'une colonie de loups finlandais ne migre sur les terrains laissés vacants et ne revienne la fournir. Aujourd'hui, près de 250 loups suédois descendent de ces quelques animaux mais la population souffre de déformations squelettiques et de problèmes de reproduction.
"Réduire encore le nombre de loups par du braconnage ne fait que rendre cette population plus vulnérable du point de vue de la reproduction", commente ainsi Guillaume Chapron.

Découvrez en images ces loups suédois plus que jamais menacés d'extinction.



Maxisciences 19/08/2011

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La Suède suspend en partie la chasse au loup
sous la pression de l'UE



STOCKHOLM, 17 août 2011 (AFP) - Le gouvernement suédois a annoncé mercredi qu'il suspendait la chasse traditionnelle au loup au moins jusqu'à l'hiver prochain, tout en autorisant un autre type de chasse, dans une manoeuvre visant à éviter la justice européenne.

En réponse à la Commission européenne, au dernier du jour du délai donné par Bruxelles, le ministère de l'Environnement a précisé que, contrairement aux deux hivers passés, aucune licence ne serait décernée pour la chasse au loup durant l'hiver 2011-2012. Ce type de chasse sera remplacé par un recours plus fréquent à la "chasse de protection", qui permet déjà aux populations vivant dans les régions fréquentées par les loups d'en tuer en cas de besoin, comme l'autorise une directive européenne, a assuré le ministère dans un communiqué.

Des licences devraient de nouveau accordées "au plutôt à l'hiver 2013", a néanmoins indiqué le ministre des Affaires rurales, Eskil Erlandsson, cité dans le même communiqué.

Dans le même temps, Stockholm a renoncé au plafond de 210 loups vivants maximum qu'elle avait instauré en 2009, de manière arbitraire selon la Commission européenne. Estimant que le loup est une espèce menacée, Bruxelles avait donné jusqu'au 17 août à la Suède pour qu'elle revoie sa législation afin d'être en conformité avec la législation européenne, sous peine d'un renvoi de l'affaire devant la Cour européenne de justice. "Il y avait un risque que cette affaire traîne en longueur pendant des années", a argumenté le ministre de l'Environnement, Andreas Carlgren.

"En appelant "chasse de protection" toute chasse au loup, nous allons éviter" une telle procédure juridique, a-t-il dit à la presse. Selon lui, la directive européenne Habitat, Faune, Flore "autorise la chasse de protection, y compris avec les espèces menacées, s'il y a de bonnes raisons". Alors que la Fédération suédoise des chasseurs a regretté la décision du gouvernement, l'Association de protection de la nature l'a accueillie avec un optimisme prudent. "C'est réjouissant mais il reste à voir comment la nouvelle politique sera appliquée", a déclaré son président, Mikael Karlsson. Cette annonce "ne doit pas être juste une pirouette pour éviter la Cour de justice", a-t-il insisté. Lors de la campagne de chasse 2010, la 1ère depuis 1964, le quota de 27 loups avait été atteint. L'hiver dernier, le quota de 20 animaux tués avait été manqué d'une tête.



.30 millions d'amis

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Le loup a peut-être fait son retour en Belgique



BRUXELLES, 22 sept 2011 (AFP) - Une chaîne de télévision publique belge a diffusé jeudi soir des images montrant selon elle, et l'analyse d'un scientifique, qu'un loup a été aperçu dans le pays après plus d'un siècle d'absence.

Ces images proviennent d'un documentaire de la chaîne flamande VRT - repris par plusieurs autres chaînes de télévision - qui à l'origine entendait découvrir l'origine de la mort de plusieurs moutons retrouvés égorgés dans la localité de Gedinne près de Namur, dans le sud du pays.

"Lorsque nous avons entendu que des moutons avaient été tués dans la région de Gedinne, mordus au cou, nous avons décidé d'installer des caméras (infrarouges) afin de pister un éventuel lynx ou un chien sauvage" pendant la nuit en déposant dans un champ une carcasse d'animal, a indiqué l'un des auteurs du reportage, Chris Dusauchoit.

Mais en fait "l'animal était un loup", a-t-il affirmé, en se référant à l'analyse des images par un expert français, Eric Marboutin, coordinateur des études loup et lynx au sein de l'Office national français de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Ce dernier, interrogé dans le documentaire, se montre formel : l'animal est un loup. "On voit des marques blanches typiques sur la tête du loup qui est de forme différente d'un husky ou d'un berger allemand. Sa queue et son pelage sont typiques", a expliqué M. Marboutin.

Le dernier loup a été abattu en 1898 en Belgique. Pour obtenir une certitude, et écarter toute confusion avec un chien-loup errant, il faudrait toutefois retrouver des traces ADN, a relativisé un biologiste belge, Paul Vandaele, de l'Université de Gand.

"Toutefois, il est important de savoir qu'Eric Marboutin est un spécialiste dans lequel on peut avoir confiance. Il dispose d'une importante expertise", a ajouté M. Vandaele.

Dans la France voisine, depuis l'arrivée des premiers mâles venus d'Italie au début des années 1990, la progression du loup est lente mais constante. Quelques meutes sont implantées dans les Alpes et la présence permanente d'animaux isolés est avérée dans le Massif central, les Pyrénées et, plus récemment, dans les Vosges et le Jura. L'animal, extrêmement discret, reste toutefois quasiment invisible. Des attaques de troupeaux attribués aux loups en France font régulièrement l'objet de polémiques.

30 millions d'amis 22/09/2011

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Il y a quelques jours, le cadavre d’une louve d’un an a été découvert par des randonneurs dans le Parc National des Abruzzes (province de l’Aquila), sur la commune de Collelongo.

Le Service des Forêts (Forestale) mène une enquête. En effet, selon les premières constatations, la louve a été tuée par balle. L’impact de balle a causé une plaie importante sur l’épaule et a probablement touché une artère. La dépouille était toute ensanglantée. Le tir pourrait avoir été effectué par des chasseurs mécontents des contrôles anti-braconnage ou par des éleveurs ayant subi des attaques sur leurs troupeaux.

Par ailleurs, un loup mâle de 3 ans a été percuté mortellement mi-octobre par une voiture sur la Via Emilia, entre les communes de Osteria Grande e Maggio, près de Castel San Pietro Terme (province de Bologne). Selon l’autopsie, le sang non coagulé montre que le loup, en parfaite santé, aurait ingéré des appâts empoisonnés qui l’auraient conduit à perdre le sens de l’orientation avant d’être percuté. Des analyses sont encours pour déterminer la nature du poison.

- Orso catturato e poi liberato con il radiocollare (Alto Adige, 17 octobre 2011)

FERUS news 28/10/2011

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Dix ans après sa réintroduction en Allemagne, le loup n’est pas une menace pour les troupeaux, affirme une étude.

Comme en France, le loup fait un timide retour en Allemagne. Retour qui là-bas aussi suscite l’inquiétude des éleveurs et bergers qui craignent pour leurs troupeaux. Des chercheurs de l'Institut de recherche Senckenberg à Görlitz ont étudié les habitudes alimentaires des loups depuis leur réapparition, soit une petite dizaine d’années. A cet effet, les scientifiques ont prélevé des échantillons de plus de 3000 excréments pour avoir une idée plus précise de son régime alimentaire.

En utilisant cette information, complétée par l’analyse des restes de proies, les zoologistes ont pu déterminer l'apport nutritionnel des carnivores dans le détail. Il en ressort que les ongulés sauvages représentent plus de 96% des proies des loups. La majorité d'entre eux sont des chevreuils (55,3%), des cerfs rouges (20,8%) et des sangliers (17,7%). Il y a ensuite 3% de lièvres et « seulement moins de 1% des proies sont des bêtes domestiques » ajoute Hermann Ansorge, dans la revue Mammalian Biology.

« Aussi longtemps que les moutons et les autres animaux d'élevage seront bien protégés et qu’il y a un approvisionnement suffisant d'animaux sauvages, les loups ne risqueront pas une confrontation avec les clôtures électriques et les chiens de bergers » poursuit le scientifique. A leur arrivée, en provenance de Pologne, les loups consommaient principalement des cerfs rouges. Les chevreuils se révélant des proies plus faciles, les loups ont progressivement modifié leur comportement de chasse.

Ils se sont rapidement adaptés, en moins de deux générations, aux forêts allemandes. A l’heure actuelle, on y dénombre neufs meutes de loups avec environ 34 juvéniles. Hermann Ansorge résume le résultat de l’étude : « le potentiel de conflit entre l’homme et le loup est très faible. Il n'y a vraiment rien qui puisse justifier de craindre le retour de cet animal. »


Sciences et Avenir 21/03/2012

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[La Fondation Brigitte Bardot demande au nouveau président François Hollande "de mettre un terme définitif à l'abattage programmé des loups en France", a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.

Après les attaques contre des troupeaux de brebis dans les alpages, onze loups pourront être tués en 2012/2013, contre six individus de cette espèce protégée lors de la période précédente, selon un arrêté publié début mai au Journal Officiel.

"Au lendemain de l'élection présidentielle, les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture sortants ont poursuivi la promotion de la destruction d'une espèce animale protégée en faisant signer dans la précipitation et par délégation, le 7 mai dernier, un arrêté ministériel autorisant le tir de 11 loups dans 12 départements français (dont 3 nouveaux)", s'est indignée l'association de défense des animaux.

Selon la Fondation Bardot, "cet arrêté est en totale contradiction avec la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2011-2020 mise en place par la France pour tenter de mettre fin à l'érosion de notre biodiversité qui s'accentue depuis de nombreuses années".

Elle demande également à la nouvelle ministre de l'Ecologie, Nicole Bricq, "de privilégier les moyens de protection des troupeaux de moutons durant l'estive".

-----> L’année dernière, le précédent arrêté du même style autorisait l’abattage de 6 loups. En réalité 12 loups ont été tués soit par des tirs autorisés, par braconnage identifié comme tel, par mort naturelle ou accidentelle. Ce chiffre est sans doute sous-estimé car on pense que tous les loups braconnés n’ont pas été retrouvés…


Sciences et Avenir 23/05/2012

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Un loup a tué deux moutons vendredi près du col de Kunkels (SG), près de la frontière avec les Grisons. C'est la première fois que le loup fait des victimes sur territoire st-gallois, a indiqué lundi la chancellerie cantonale.

Deux loups vivent dans le massif du Calanda depuis l'automne 2011. Ils ont été régulièrement observés dans la région d'Untervaz (GR), Haldenstein (GR) et Felsberg (GR). Il pourrait s'agir d'un couple, mais aucun indice ne permet pour l'instant de le prouver.

Dans cette région, les deux loups ont tué des moutons pour la première fois août 2011 sur territoire grison. Le canton des Grisons a alors pris des mesures pour protéger les troupeaux sur les alpages de la région.

Malgré les mesures de protection, deux moutons ont été tués vendredi, sur territoire st-gallois cette fois. Les traces de morsures montrent qu'il s'agit bien d'un loup.


ROMANDIE.COM 30/07/2012

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Des scientifiques suisses ont imaginé un dispositif, testé cette semaine en pleine nature, qui avertit par SMS les bergers en cas d'attaque de loups grâce à un collier placé autour de chaque mouton et qui mesure son rythme cardiaque.

"C'est la première fois qu'un tel dispositif est testé en pleine nature", a déclaré le biologiste Jean-Marc Landry, interrogé par l'agence suisse ats qui a assisté à une expérience pour le moins insolite.

Dans un alpage suisse, des chiens-loups de République tchèque ont attaqué, équipés de muselières, un petit troupeau de brebis sous la surveillance des scientifiques.

Préalablement, les scientifiques avaient équipé le poitrail de la dizaine de brebis d'une sangle et d'un cardiofréquencemètre, mesurant la variation du stress chez les animaux.

Les modifications du rythme cardiaque des brebis doivent à terme déclencher un mécanisme qui enverra un répulsif assez puissant pour éloigner le loup, ainsi qu'un SMS au berger.

Ces premiers essais réalisés vendredi semblent être réussis puisque le rythme cardiaque des brebis a passé d'une moyenne de 60-80 battements par minute à un pic de 225 au moment des attaques, selon les scientifiques qui vont maintenant analyser les résultats dans le détail.

En automne, un prototype de collier devrait voir le jour. L'an prochain, il sera testé en Suisse et en France. Le collier pourrait être utilisé dans les zones très touristiques, où les patous ne sont pas toujours appréciés par les randonneurs. Selon l'ats, d'autres pays se sont déjà montrés intéressés, dont la Norvège.

En Suisse, les éleveurs font pression -- au grand dam des organisations de protection de l'environnement -- pour augmenter la population d'un animal qui avait disparu des terres helvétiques depuis près de 100 ans, et qui, après quelques apparitions depuis 1995, semble à présent réinstallé.

Chaque été, les attaques de loup sont ainsi source de polémique en Suisse. Cet été, un loup a tué deux moutons le 27 juillet dans le canton de St-Gall, une première sur ce canton situé dans l'est de la Suisse.



Sciences et Avenir 03/08/2012

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Un loup est à l'origine de la mort de 21 moutons en environ un mois dans le Binntal, dans le Haut-Valais. Pour l'instant, il n'est pas encore question de l'abattre.

Les résultats des analyses ADN montrent que les moutons retrouvés morts depuis fin juin ont bel été bien été tués par un loup, a indiqué jeudi à l'ats Jacques Blanc, du service cantonal de la chasse, confirmant une information de la radio valaisanne Rhône FM. Quelques autres moutons sont encore portés disparus dans le Binntal et des autres ont été attaqués dans la vallée de Conches voisine.

Ailleurs dans le canton, la situation est "relativement calme", selon le responsable. De nouvelles investigations doivent désormais établir si le même individu est à l'origine des récentes attaques dans la vallée de Conches et de celles de l'an dernier dans le Binntal.

Le canton pourrait solliciter une autorisation de tir, "mais nous n'en sommes pas encore là", souligne Jacques Blanc. Selon le "plan loup" de la Confédération, le canidé peut être abattu s'il a dévoré au moins 35 animaux de rente pendant quatre mois consécutifs ou au moins 25 animaux de rente en un mois. Si des dommages ont été causés durant une année, ce nombre se réduit à 15 animaux de rente pendant l'année calendaire suivante, mais sous certaines conditions.

Parmi ces conditions, il est stipulé que toutes les mesures de protection possibles techniquement et supportables financièrement doivent avoir été prises. Or les alpages du Binntal sont difficiles à protéger pour des raisons économiques et topographiques. La zone est très escarpée.

La commission intercantonale qui émet la recommandation de tir à l'attention du canton pourrait donc estimer avoir affaire à un cas particulier.





ROMANDIE.COM 09/08/2012

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Berne (Sipa) Le loup semble se plaire en Suisse; en tout cas suffisamment pour s'y reproduire. Des louveteaux ont en effet été observés dans le massif du Calanda (GR), ce qui est une première. Dans le canton de Berne, les loups seraient bien moins nombreux que certains l'affirment.

Pour la première fois depuis l'éradication du loup il y a plus d'un siècle, il a pu être démontré que l'espèce s'est reproduite en Suisse. Des pièges photographiques ont surpris des louveteaux dans les Grisons ; ce qui, selon le service cantonal de la chasse et de la pêche, met un terme aux spéculations quant à la présence d'une famille de loups dans le Calanda.

Pro Natura se réjouit de cette nouvelle qui annonce la formation d'une population de loups en Suisse. C'est 17 ans après qu'un premier loup est venu en Suisse depuis l'Italie qu'une reproduction a pu être prouvée, photo à l'appui, au col du Kunkels (1.357 mètres), dans la région de Coire. Il est maintenant possible d'espérer qu'une petite population de loups puisse s'établir en Suisse, selon Mirjam Ballmer, de Pro Natura.

L'organisation écologiste appelle les éleveurs à protéger activement leurs troupeaux. Il n'est pas prouvé que l'augmentation du nombre de loups menace plus gravement les troupeaux d'animaux agricoles. Tant que les troupeaux sont protégés, les loups préfèrent en général leur nourriture naturelle, c'est-à-dire des animaux sauvages.

Les loups vivent en meutes. Les expériences faites en Allemagne, en France ou en Italie montrent qu'elles ne se composent pas de plus de six ou huit individus. Il s'agit normalement des parents et de leur descendance, avec quelques jeunes de l'année précédente qui quitteront plus tard le groupe pour se chercher un territoire personnel.

Quelques loups mâles isolés ont réapparu en Suisse depuis 1995, en provenance d'Italie. Quelques femelles ont suivi depuis 2002. Jusqu'ici, huit loups ont été abattus légalement et un illégalement. Pour Pro Natura, vouloir abattre les loups pour empêcher leur retour au lieu de chercher des solutions constructives reste une illusion.



ROMANDIE.COM 06/09/2012

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Deux attaques de troupeaux dans le Nord vaudois



Muri (Sipa) La presse bernoise a fait état la semaine dernière de la présence de nombreux loups dans le canton. Or, d'après le Kora, les chiffres sont exagérés. Les spécialistes de la gestion et de la conservation des carnivores ont voulu rétablir les faits dans un communiqué publié jeudi. On sait avec certitude que deux loups se trouvent en territoire bernois. Il s'agit d'une jeune femelle, F5, et d'un jeune mâle, M20.

Le quotidien "Der Bund" écrivait le 31 août dernier que le loup qui s'était attaqué à un veau mort-né le 23 juillet était le 30e animal dont la présence avait été prouvée depuis 2006 dans le canton de Berne. Mais le Kora (Projets de recherches coordonnés pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse) affirme que les loups ne sont de loin pas aussi nombreux dans le canton que ne le prétend la presse.

Il est établi avec certitude, d'après le Kora, que deux loups se trouvent sur le sol bernois: la jeune femelle F5 dans la région frontalière Berne-Fribourg, ainsi que le jeune mâle M20 dans la région entre Berne et Lucerne.

Après son extermination au 19e siècle, le loup a fait sa réapparition sur sol bernois en 2006. Le 23 mars de cette même année, un mâle a été tué par un train à Gsteigwiler. Il s'agissait du 13e loup dont la génétique avait été prouvée en Suisse. C'était un jeune mâle baptisé M13.

Le 27 novembre 2006, un deuxième loup a été localisé dans le canton de Berne. Il s'agissait de M16, le 16e mâle arrivé sur territoire suisse. Il a été aperçu dans le canton en 2007, 2008 et 2009. Le 11 août 2010, il a été abattu dans le Haut-Valais, à Varneralp.

Le canton de Berne a reçu la première visite féminine le 18 juin 2009. Il s'agissait de F5, aperçue encore en 2010 et 2011. Le territoire où elle évolue comprend la région-frontière entre les cantons de Berne et Fribourg, le Simmental, Ganstrisch et le col du Jaun, soit environ 250 km2. Cette année, la présence de la louve a été prouvée de manière certaine, suite à des analyses génétiques, uniquement dans le canton de Fribourg. Elle a été accusée d'avoir égorgé un mouton le 23 juin 2012 à Oberwil, mais les analyses individuelles n'ont pas donné de résultat.

Un quatrième loup vit dans la région frontalière entre les cantons de Berne, Lucerne et Obwald. Il s'agit de M20, un jeune mâle. C'est vraisemblablement lui qui a égorgé une biche le 27 mars 2012 à Schangnau. Le 14 août, c'est un mouton qui a été égorgé à Oberried par un loup dont l'identité n'est pas encore connue. Les résultats de l'analyse de l'ADN prélevée le 19 août dans la même commune après la mort d'une chèvre, sont encore attendus.

Quant au loup qui s'est attaqué à un veau le 26 juillet à Reichenbach, il s'agit d'un animal venu d'Italie. On attend encore les résultats de l'analyse de l'ADN. On ignore où il se trouve actuellement.

Les loups peuvent parcourir de très longues distances avant de s'établir sur un territoire et de devenir sédentaires. Le cas d'un jeune loup venant d'Allemagne est connu et avéré. En 47 jours, en faisant une pause de 79 jours, il a parcouru 1.550 kilomètres depuis le sud de Berlin. Il a traversé deux autoroutes avant d'arriver en Biélorussie. De tels cas ont également été relevés en Italie, en Slovénie et dans d'autres pays. SIPA



ROMANDIE.COM 06/09/2012

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L'initiative populaire "Le loup, l'ours et le lynx" ne sera pas soumise au peuple. Ses partisans l'ont déposée avec une seule signature valable, a indiqué la Chancellerie fédérale. La récolte de paraphes continue pour un autre texte semblable, lancé par le Genevois Jean Barth et son groupe de citoyens.

L'initiative "Le loup, l'ours et le lynx", conçue par un petit comité alémanique, réclamait que ces trois animaux soient désignés comme espèces de faune strictement protégées dans la Constitution. Elle avait été lancée en réaction aux diverses mesures prises par le Parlement pour alléger la protection des grands prédateurs.

Ses partisans peuvent désormais se tourner vers l'initiative "pour la protection des grands prédateurs (ours, loup et lynx)", qui devra être déposée d'ici fin 2013 pour aboutir. Celle-ci vise à interdire la chasse de ces animaux.



ROMANDIE.COM 18/09/2012

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La meute de loups observée ces dernières semaines dans les Grisons vient du Haut-Valais. L'origine du mâle et de la femelle a pu être confirmée grâce à des analyses de l'ADN des deux adultes. Trois petits ont été aperçus depuis août.

La femelle (nom de code F07) a été aperçue pour la première fois le 11 juin 2011 à Staldenried (VS), puis à Visperterminen (VS). Le mâle (M30) a été vu la première fois le 18 août 2011 à Unterbach (VS) et le 29 août à Bürchen (VS).

La femelle est probablement restée dans la région de Visperterminen jusqu'à mi-septembre, a indiqué lundi le Projet de recherches coordonnées pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse (Kora). Elle a été aperçue deux fois à cette période.

La première annonce de la présence de loups dans le massif de Calanda, près de Coire, date de la fin septembre 2011. Les petits ont été aperçus pour la première fois à la fin août 2012.

Cette meute est la première recensée en Suisse depuis le retour du loup en 1995. Les deux adultes viennent de France et d'Italie où vivent entre 700 et 1000 loups, selon les estimations.

On ne sait pas encore combien il y a de petits dans la meute grisonne. Des observateurs ont vu jusqu'à trois jeunes, jamais plus, a indiqué Georg Brosi, inspecteur de la chasse du canton des Grisons. Les petits sont probablement âgés de 6 mois.


ROMANDIE.COM 08/10/2012

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STRASBOURG (CONSEIL DE L'EUROPE), 30 nov 2012 (AFP) - La Suisse a essuyé vendredi un nouveau refus de sa demande d'assouplir la protection du loup telle qu'elle est prévue par la Convention de Berne, dont les pays membres étaient réunis cette semaine à Strasbourg.

La Convention de Berne, ratifiée par plus de quarante Etats, est un instrument juridique contraignant visant à protéger la faune et la flore menacées en Europe. Son comité permanent, réuni à Strasbourg, a rejeté vendredi un amendement proposé par la Suisse, qui souhaite depuis plusieurs années une protection moins stricte pour le loup.

La Suisse avait adhéré à cette Convention en 1980 alors qu'aucun loup n'était recensé sur son territoire. Depuis, le loup est réapparu en Suisse comme dans d'autres pays, ce qui justifierait selon elle de revoir ses règles de protection, en autorisant par exemple davantage de tirs ciblés.

Dans son amendement, la Suisse demandait ainsi au comité permanent d'autoriser les Etats membres à apporter des réserves sur les règles de protection de certaines espèces "si les circonstances ont manifestement changé sur son territoire".

La demande, à laquelle s'est notamment opposée l'Union européenne (qui est partie contractante à la Convention de Berne), a été rejetée. Ce n'est pas la première fois que la Suisse tente d'obtenir un assouplissement des règles de protection du loup. En 2004, 2005 et 2006, elle avait demandé en vain un déclassement de l'animal du statut d'espèce "strictement protégée" à celui d'espèce "protégée".


Fondation 30 millions d'amis 30/11/2012

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Attaques de loups dans une région de Sibérie, l'état d'urgence décrété

MOSCOU - La république de Iakoutie, dans l'extrême nord-est de la Sibérie, a décrété l'état d'urgence en raison de la multiplication des attaques de loups qui ont décimé des troupeaux de rennes et de chevaux dans cette immense région, l'une des plus froides du monde.

Les autorités locales sont chargées de créer des brigades de spécialistes de la chasse au loup qui sera ouverte le 15 janvier, pour une période de trois mois, a indiqué la présidence de la région, citée par des médias russes.

Selon le ministère local de l'Agriculture, les loups ont tué l'an passé 313 chevaux et 16.111 rennes dans les élevages. Aucune attaque d'être humain n'a été déplorée jusqu'ici.

L'une des principales raisons de ce phénomène dans cette région en partie située dans le Cercle arctique est la diminution du nombre des lièvres arctiques, nourriture de base des loups, selon des experts russes.

Plus de 3.500 loups se trouvent actuellement en Iakoutie - une région grande comme cinq fois la France pour un peu plus d'un million d'habitants - alors que le nombre optimal de ces carnivores ne doit pas dépasser 500, soulignent les autorités locales.

Pour faire face à la prolifération de loups, la saison de chasse habituelle, jusqu'ici limitée à quelques mois, sera désormais ouverte toute l'année, indiquent les autorités locales.

A partir du 15 janvier, les chasseurs se verront offrir une récompense pour chaque peau de loup, qui pourra atteindre au total une somme à six chiffres, soit au moins 100.000 roubles (2.500 euros), un montant important dans cette région peu développée de grands espaces recouverts le plus souvent par la toundra et la taïga.

La Iakoutie est lun des plus vastes réservoirs de ressources minérales, fossiles et en métaux du monde. C'est aussi une région aux conditions climatiques extrêmes. L'amplitude des changements de température peut aller de -60 degrés Celsius l'hiver à +40°C l'été.



ROMANDIE.COM 7/1/2013

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Le WWF Suisse a formé les premiers aides-bergers bénévoles en 2009 dans le centre de protection des troupeaux de Jeizinen (VS). A ce jour, 67 personnes ont suivi ce cours de quatre jours visant à protéger les troupeaux des loups et ours, a indiqué l'organisation écologiste jeudi.

Après quatre ans de travail de mise en place, le WWF a décidé de confier son projet à l'Association pour une exploitation écologique et sûre des régions alpines (VösA). Sa poursuite à long terme est ainsi assurée par cette nouvelle organisation indépendante, écrit le WWF dans un communiqué.

Une fois formés, les volontaires secondent pendant une à trois semaines les bergers de 50 alpages suisses où la présence de loups et d'ours pourrait mettre les troupeaux en danger. Ils se chargent de tâches variées: installer et démonter les clôtures, surveiller les troupeaux de moutons et prendre soin des chiens de protection.

Ils rendent également les randonneurs et autres cyclistes attentifs à l'attitude correcte à adopter vis-à-vis des chiens de protection. En partageant l'existence des bergers le temps de quelques semaines, les bénévoles venus de la plaine jouent aussi un rôle important dans la compréhension mutuelle entre les populations urbaine et campagnarde, note encore le WWF.


----->FERUS propose la même chose ou quelque chose de similaire... Pour le loup :
Pastoraloup et pour l'ours : Parole d'ours



ROMANDIE 31/1/2013

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La Suisse pourrait déroger, dans des cas "dûment motivés", à la stricte protection du loup sans dénoncer la Convention de Berne. Cela lui permettrait aussi de "réguler" les effectifs de cet animal. Le Conseil fédéral veut discuter avec le Parlement de la marche à suivre.

Le loup est placé sur la liste des animaux "strictement protégés". Sous pression des Chambres fédérales, le gouvernement a demandé de pouvoir modifier la Convention de Berne afin de formuler des réserves. Le comité permanent de la convention a rejeté en novembre cette proposition, estimant que le traité offre déjà suffisamment de possibilités de résoudre les conflits.

Des dérogations sont en effet possibles s'il n'existe pas d'autre solution satisfaisante et pour autant qu'elles ne nuisent pas à la survie de la population de loups. Il faut alors faire valoir, par exemple, un intérêt pour la protection de la flore et de la faune, ou pour la santé et la sécurité publique. La prévention de dommages importants au bétail est aussi citée.

La Suisse a demandé des précisions, indique jeudi le Conseil fédéral dans sa réponse à une interpellation de Jean-René Fournier (PDC/VS). Le secrétariat de la convention a fourni ces explications dans un courrier aux autorités suisses.

Le gouvernement propose de discuter de cette lettre ainsi que de la marche à suivre avec la commission compétente du Conseil des Etats. Interrogé par l'ats sur le contenu du courrier, l'Office fédéral de l'environnement n'a pas souhaité se prononcer pour l'instant.



ROMANDIE 28/2/2013

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Après 168 ans d'absence, le loup est de retour dans le canton de Neuchâtel. Sa présence a été confirmée dans le Val-de-Travers. Les autorités ne sont toutefois pas en mesure de dire s'il s'agit d'un individu de passage ou s'il s'est établi dans la région.

Cette présence est la première attestée dans la partie suisse de l'Arc jurassien, a annoncé lundi le canton de Neuchâtel. En 2011, un tel prédateur avait été identifié dans la région française voisine de Pontarlier. Le sexe de l'animal n'a pas encore été déterminé.

Depuis plusieurs semaines, des observations faisaient état de la présence d'un grand canidé sur les hauteurs du Val-de-Travers. A la suite de l'attaque début mai d'un chevreuil entre Couvet et La Brévine et à la mise à mort d'un daim d'élevage dans le même secteur, des échantillons de salive ont été prélevés sur les deux cadavres et analysés. Résultat: il s'agit bien d'un loup de la lignée italienne.

Disparu du canton de Neuchâtel en 1845, le loup connaît un nouvel essor depuis sa mise sous protection dans les années 70. L'espèce est de retour en Suisse depuis 1996. D'abord composée d'individus solitaires, la population suisse compte actuellement une vingtaine d'individus.

Anticipant l’arrivée du loup dans le canton de Neuchâtel, le service de la faune, des forêts et de la nature a créé en 2011 un groupe de travail qui réunit des représentants des éleveurs, des chasseurs, des associations de protection de l’environnement, des experts et les autorités. Ce groupe de travail s’intéresse à la problématique de la prévention des dégâts.

Hormis le daim, aucun animal de rente n’a été tué par le loup arrivé dans le canton de Neuchâtel. La population quant à elle ne court aucun danger particulier. L’animal observé semble en bonne santé et s’enfuit en présence de l’homme, ont précisé les autorités cantonales.

ROMANDIE 27/5/2013

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Le loup a encore frappé dans la Vallée de Conches (VS). Il a tué huit moutons dans la nuit de jeudi à vendredi dans la commune d'Obergoms, portant à 28 le bilan des ovins dévorés en l'espace d'un mois.

Les moutons se trouvaient dans un pâturage à Obergesteln, dans la partie supérieure de la vallée de Conches, où ils étaient surveillés par un chien de troupeaux, a indiqué dimanche à l'ats le garde-chasse Hubert Blatter, confirmant une information de la télévision publique alémanique SRF. "Nous pensons qu'il s'agit du loup M35", déjà présent dans la vallée haut-valaisanne en décembre 2012.

Des analyses ADN sont toutefois nécessaires pour en être sûr. S'il s'agit bien du même loup, l'avenir de l'animal pourrait être compromis. Selon le "plan loup" de la Confédération, le prédateur peut être abattu s'il a dévoré au moins 35 animaux de rente pendant quatre mois consécutifs ou au moins 25 en un mois.

La semaine dernière, les autorités des communes de la partie supérieure de la vallée de Conches ont fait connaître ouvertement leur ras-le-bol dans une prise de position où elles réclament que Conches soit déclarée "région sans loup". Elles estiment que les grands prédateurs mettent en danger la sécurité et la durabilité du développement de la vallée.

L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et le service valaisan de la chasse ont indiqué mercredi que les clôtures des enclos seront renforcées, afin que les troupeaux soient mieux protégés. Le tir de ce loup n'est en revanche pas à l'ordre du jour, même si l'animal restera sous surveillance, ont-ils souligné.

Il n'est pas inhabituel qu'à pareille période le loup se trouve à basse altitude et proche des habitations. Selon l'OFEV et le canton, la situation sera réévaluée si l'animal devait adopter un comportement atypique durant l'été et se rapprocher encore des habitations. Une séance devrait avoir lieu à ce sujet cette semaine, a dit le garde-chasse Hubert Blatter.


ROMANDIE 9/6/2013

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Le loup qui a tué 28 moutons en moins d'un mois dans la Vallée de Conches (VS) ne sera pas mis à mort pour l'heure. Selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), les critères qui permettraient de le tuer ne sont pas remplis car les ovins n'étaient pas assez protégés. Le grand Conseil valaisan a de son côté adopté une résolution pour un Valais sans loup.


Dans un cas, l'enclos des moutons attaqués par le loup M35 n'était pas correctement clôturé. Dans l'autre, les animaux paissaient sans surveillance sur un pâturage boisé impossible à protéger.

Dans ce type de situations, le "plan loup" de la Confédération n'autorise pas le tir d'un animal. Selon ce concept, le prédateur peut être tué s'il a dévoré au moins 35 animaux de rente pendant quatre mois consécutifs ou au moins 25 en un mois, pour autant que les éleveurs aient pris des mesures de prévention que l'on peut raisonnablement exiger d'eux.

Les autorités valaisannes ont fait valoir en vain que les conditions étaient réunies pour tuer le loup. Elles ont notamment expliqué que le canton et les éleveurs se sont concentrés sur la protection des alpages par le biais d'un plan établi en collaboration avec la Confédération.
Selon ce plan, la majorité des alpages de la Vallée de Conches ne sont pas protégeables.

L'OFEV estime que le canton ne conseille pas assez bien les éleveurs. Dans la plupart des cantons où la présence du loup est avérée, les mesures nécessaires ont été prises et les dommages causés aux animaux de rente sont minimes.


Les attaques du loup étaient vendredi au coeur de plusieurs interventions urgentes au parlement valaisan. Les députés du Haut-Valais ont fait part de leur ras-le-bol. "Si les discussions avec la Confédération ne mènent à rien (...) la question sera réglée sur le plan local", a menacé Manfred Schmid (PDC).

Le chrétien-social Frank Wenger était lui porteur avec son groupe d'une résolution urgente demandant que "le loup soit supprimé sans délai. Le canton du Valais doit devenir une zone d'exclusion des loups, conformément à la requête des communes de Conches".
Le Conseil d'Etat s'est engagé à intervenir "dans le cadre de la légalité". La résolution urgente a été adoptée par 77 voix contre 14 et 4 abstentions.




ROMANDIE 14/6/2013

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Au moins quatre louveteaux sont nés au sein de la première meute de loups suisses, présente dans le massif du Calanda (GR). Ils ont été pris dans un piège photographique. Il est possible qu'ils soient plus nombreux, a indiqué vendredi le service de la chasse du canton des Grisons.

En juillet déjà, les spécialistes pensaient que de nouveaux louveteaux venaient de naître, car les jeunes loups de la première portée avaient tous quitté leurs parents. En général, un jeune loup quitte sa meute à l'âge de 10 à 22 mois.  

La première portée des deux adultes, la femelle F07 et le mâle M30, comptait cinq petits, tous des mâles. Ces jeunes ont désormais quitté la meute et se déplacent: l'un a été repéré à Disentis (GR), puis dans la vallée de Conches (VS). Il est ensuite revenu dans les Grisons.

Un de ses frères s'est déplacé sur le même axe. Il a été repéré au début juin dans la vallée de Conches. Un autre a été observé à Flims (GR) et dans la région du Rhin supérieur. Il a ensuite disparu. Un autre frère s'est rendu dans la région de la Surselva (GR), avant d'être vu à mi-juin avec sa mère dans le massif du Calanda.

Cette meute a été repérée en août 2012 dans les Grisons. Elle venait du Valais. C'est la première fois qu'on observait une meute de loups depuis le retour du prédateur en Suisse.


ROMANDIE 9/8/2013

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Le loup de la vallée de Conches (VS) a été abattu lundi soir par des gardes-chasse. Le tir a eu lieu dans le périmètre autorisé lors d'une attaque du prédateur contre un troupeau de moutons. Une permission de tir avait été délivrée le 29 août.

Les gardes-chasse n'ont pas pu empêcher le loup de blesser un des moutons, a communiqué mardi l'Etat du Valais. La dépouille de l'animal a été remise au Tierspital de Berne pour analyse, conformément au Concept Loup Suisse.


----->RIP pour ce pauvre loup...


ROMANDIE 3/9/2013

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Selon les responsables du Parc national américain de l’Isle Royale, les cris d'au moins 2 nouveaux louveteaux ont été entendus cet été dans cette île du Lac Supérieur : un nouveau souffle pour cette population insulaire de loups, bien connue des biologistes et souffrant de consanguinité.  

Avec ses 72 km de long et ses 14 km de large, l’Isle Royale, située dans le Lac Supérieur (Michigan, États-Unis), constitue l’habitat d’une population de loups étudiée depuis longtemps. Mais isolée et souffrant de la consanguinité, celle-ci connaît des problèmes de fertilité qui menace grandement sa survie : 8 individus seulement subsistaient en 2012.

Ces maigres effectifs pourraient toutefois connaître une augmentation significative, puisqu’il semblerait que deux petits au moins soient nés sur l’île cet été. C’est le 3 juillet que Rolf Peterson, de l’Université de technologie du Michigan qui, avec son épouse Candy, étudie cette population emblématique de canidés depuis 40 ans, a entendu, parmi les hurlements d’une des deux meutes de l’île (celle de la pointe ouest, qui comprend a priori 3 adultes), les cris de 2 ou 3 louveteaux. 

Repérer et dénombrer les individus grâce à leurs cris est une méthode fréquemment utilisée par les spécialistes de cette espèce. La naissance de ces petits est aussi une bonne nouvelle pour la population que le spécialiste s'est empressé de relayer. Toutefois, il faut rester prudents car les nouveaux spécimens devront survivre jusqu'en janvier avant d’être inclus "officiellement" aux effectifs, qui devraient alors monter à 10 pour l’ensemble de l’Isle Royale. 

Selon le biologiste des populations John Vucetich, savoir que ces loups insulaires sont encore capables de se reproduire est une bonne nouvelle, mais ne garantit en aucune façon l’avenir de cette population trop réduite pour éviter la consanguinité. "Cela ne change pas vraiment notre préoccupation globale", conclut-il.


MAXISCIENCES 4/9/2013

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Le WWF a déposé une dénonciation pénale contre le canton du Valais auprès de la Confédération après le tir, autorisé, d'un loup dans la vallée de Conches au début septembre. Selon l'organisation, le Valais est le seul canton à ne pas appliquer le concept loup.

Le concept loup est valable pour toute la Suisse, écrit le WWF jeudi dans un communiqué. L'organisation demande, avec cette dénonciation, que la protection des troupeaux de moutons soit suffisante en Valais. D'ici là, aucun tir ne doit être autorisé.

Le Valais préfère tirer les loups que de protéger efficacement les moutons, estime le WWF. Aucun autre canton ne méprise autant la protection rigoureuse des loups. Avec cette dénonciation pénale, le WWF veut montrer sa volonté de ne plus tolérer ce comportement.

Même officiellement autorisé, le tir d'un loup le 2 septembre dernier dans la vallée de Conches relève de manquements, estime le WWF. L'organisation déplore qu'aucune mesure de protection n'ait été prise dans la zone concernée par les dégâts du loup, alors même que cela serait réalisable selon les experts.

Le Valais voulait, en juin déjà, abattre le prédateur. La Confédération s'est opposée à cette mesure en raison de protection insuffisante des troupeaux. Et lorsque la décision de tir a été prise, un désaccord est survenu sur le périmètre de tir, qui n'a pas empêché le canton de délivrer l'autorisation.

Le WWF relève encore que le Valais a aboli l'effet suspensif pour ce type de décision. L'animal a donc été abattu avant que la légalité de la décision ait pu être vérifiée. L'organisation déplore encore qu'aucun concept loup cantonal n'ait été élaboré pour planifier des mesures à long terme.


Le WWF précise que dans le Haut-Valais, et dans la vallée de Conches, des troupeaux sont gardés par des chiens et des bergers sur six alpages. Aucune attaque n'a été déplorée cette année. Depuis le retour du loup en Valais il y a 18 ans, huit prédateurs ont été abattus, dont sept avec l'aval des autorités cantonales.




ROMANDIE 26/9/2013

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Lors d’une conférence de presse, le 30 septembre dernier, les autorités environnementales américaines ont annoncé que de nouvelles discussions auraient lieu pour statuer sur le sort du loup aux États-Unis. Le sujet reste une question particulièrement épineuse. Presque exterminés en deux siècles de colonisation, les loups des États-Unis, protégés depuis 1978, ont reconstitué une partie de leurs effectifs dans certains états du pays, au grand dam des éleveurs de bétail. Le Fish and Wildlife Service (FWS), l’administration chargée de la faune sauvage aux États-Unis, compte recréer un groupe d'experts qui examinera les possibilités de modification de la protection juridique des loups dans le pays.

En juin, la FWS avait déjà proposé de retirer le loup de la liste des espèces en danger. Elle espérait, toutefois, y ajouter sa sous-espèce dite "mexicaine", Canis lupus baileyi. Des débats s’en étaient suivis, et il avait été reproché au FWS d’avoir choisi elle-même les scientifiques consultés dans ce cadre. L'agence gouvernementale a donc décidé de prolonger la phase de consultation publique, dans plusieurs villes du pays, jusqu’au 28 octobre.

Cette fois-ci, le FWS a demandé au Centre national d'analyse et de synthèse écologique (NCEAS) de Santa Barbara, affilié à l'Université de Californie, de sélectionner cinq ou six scientifiques qui évalueront les propositions en termes de pertinence. "Les gens sont libres d'être en désaccord avec nos propositions", convient Dan Ashe, qui dirige le FWS. L’agence avait déjà levé la protection de certains groupes locaux de loups en 2011 et 2012. Selon Dan Ashe, les plans de gestion au niveau national veilleront à ce que les loups puissent continuer à prospérer, même s’ils restent absents de nombreux états américains qu’ils peuplaient jadis : "le but n'est pas de recréer le passé, mais de protéger les espèces en voie d'extinction", conclut-il. Il devra cependant compter avec les ONG environnementales telles que le CBD, qui a organisé, lundi 30 septembre, une manifestation à Washington, où s’est tenue une consultation publique sur la question des loups.


FUTURA SCIENCES 1/10/2013

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Le loup a attaqué un troupeau le 5 décembre à Corcelles-sur-Chavornay, dans le canton de Vaud, tuant deux moutons. Une autre attaque a eu lieu le lendemain dans la commune voisine de Suchy, dans le Nord vaudois.

"Un loup est passé en plaine chez nous. C'est du jamais vu depuis plusieurs centaines d'années", a expliqué mardi le conservateur vaudois de la faune, Sébastien Sachot.

Le 5 décembre, un loup a tué deux moutons à Corcelles-sur-Chavornay. L'attaque a eu lieu contre un troupeau qui n'était pas gardé, dans une zone de plaine, près de villages. Des analyses génétiques effectuées par l'Université de Lausanne ont prouvé qu'il était un loup de la lignée italienne, revenu naturellement en Suisse.

Une seconde attaque, le 6 décembre dans la commune voisine de Suchy, a tué deux autres moutons. Mais les prélèvements effectués sur les morsures n'ont pas permis de certifier que l'animal était un loup. "L'échantillon avait été contaminé, mais il y a de fortes suspicions qu'il s'agit bien d'un loup", a encore expliqué M. Sachot.

romandie 7/1/2014

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Un loup a été abattu de manière illégale dans les Grisons. Découvert mort près de Tamins (GR), l'animal tué était un membre de la meute forte de dix loups qui séjourne depuis un an et demi dans le massif du Calanda. Les autorités grisonnes ont déposé plainte contre inconnu.

Les gardes-chasse ont découvert le cadavre du loup vendredi dernier, indique mercredi le département cantonal de la construction, des transports et des forêts. Il s'agit d'un jeune mâle né sans doute l'an dernier au sein de la seule meute vivant actuellement en Suisse.


Selon les premières analyses, le loup est mort des suites d'une blessure par balle, rapportent les autorités. Une autopsie de son corps est en cours à l'Institut pathologique de l'Université de Berne.

 La vie, la nature. Non à la chasse du loup en Valais-Suisse, les loups sont là bien avant nous et nos ancètres vivaient très bien avec ce prédateur qui représente un équilibre naturel pour la faune de notre région. By 60loup 24sep2010


L'animal a été touché à une épaule et au cou par un tir latéral il y a une à deux semaines, a précisé à l'ats Hannes Jenny, de l'office cantonal de la chasse. Il a succombé à ses blessures après une longue agonie.


RTS - Radio Télévision Suisse 8jan2014

On ignore pour l'instant le lieu exact des faits. Seule certitude, ils se sont produits avant que la meute de loups ne s'approche du village de Tamins. Il n'existe donc a priori aucun lien entre l'arrivée de la meute et le coup de feu, ajoute M. Jenny.

Le département grison des forêts a déposé plainte contre inconnu auprès du Ministère public. L'auteur du coup de feu fatal devra rendre des comptes à la justice, écrivent les autorités.

"Cet abattage nous surprend totalement", confie le conseiller d'Etat Mario Cavigelli. La population grisonne est, certes, quelque peu préoccupée par la présence de la meute, sans toutefois exprimer de signe d'une grande inquiétude, selon lui.

La meute de loups a été repérée pour la première fois en août 2012 dans les Grisons. Venant du Valais, elle s'est installée dans la région du Calanda, massif qui surplombe Coire, à la frontière entre les Grisons et le canton de St-Gall.

romandie 8jan2014[/i]

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GENEVE, 09 jan 2014 (AFP) - Une association suisse a annoncé jeudi qu'elle verserait 10 000 francs suisses (8 000 euros) à celui qui aidera les autorités à retrouver la personne qui a abattu illégalement un loup dans l'est de la Suisse.

"Le groupe Loup Suisse offre une récompense de 10 000 francs pour toute information pertinente qui conduira à la détention du braconnier", indique-t-il sur son site internet. L'association explique ne pas vouloir faire justice elle-même et entend faire parvenir les renseignements qu'elle recevra aux autorités compétentes pour qu'elles enquêtent. 

Le 3 janvier, les gardes-chasses du canton des Grisons ont découvert le cadavre du loup abattu de manière illégale. Selon les premières analyses, l'animal est mort des suites d'une blessure par balle et est décédé après une longue agonie. Ce loup, un jeune mâle, vivait dans le massif du Calanda, près de la ville de Coire, au sein d'une meute qui ne compte plus que neuf loups. 

Il s'agit de la première meute de loups observée en Suisse depuis le retour du canidé dans le pays au milieu des années 1990. C'est la seconde fois qu'un loup est tué illégalement par un braconnier en Suisse depuis la réapparition de l'animal dans ce pays où les experts ont comptabilisés une vingtaine de loups. La présence de loups en Suisse suscite de nombreuses polémiques avec les éleveurs qui perdent des bêtes.




30 millions d'amis 9/1/2014

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Un loup a été abattu illégalement ce week-end dans les Grisons. Le chasseur qui a tué la bête s'est dénoncé à l'office de la chasse. La bête abattue est un jeune mâle, a indiqué mardi la police grisonne. Un autre loup avait déjà été tué illégalement au début du mois de janvier.

Le jeune loup a été abattu par un chasseur qui tirait des renards dans la région du Domleschg (GR). Par inadvertance, il a tiré sur un loup. Après avoir constaté son erreur, il s'est dénoncé à l'office de la chasse.

Une autopsie de l'animal a été ordonnée. Elle permettra de dire s'il fait partie de la meute qui séjourne depuis un an et demi dans le massif du Calanda (GR).


Romandie 28Jan2014

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Gubbio - Dans le parc de Monte Cucco un loup sauvage, traité pour un empoisonnement présumé, libéré !

Monte Cucco, le 11 Avril 2014 : Nous avons choisi que le soleil se couche pour rendre la liberté de ce loup qui, il ya cinq jours avait été trouvé près de Chipping avec des symptômes qui peuvent être assumés un empoisonnement, puis transporté au centre de soins de Gubbio.

Ce sont les agents des services technique de la gestion de la faune et de la protection de l'environnement, assistés par Torre Certalta qui ont libéré, mercredi dernier, le loup dans son habitat naturel, maintenant guéri, dans le parc de Monte Cucco, dans la zone supérieure de la forêt de hêtres.

Pour coordonner et diriger ces opérations il a été fait appel à des experts de l'Université de Pérouse. Comme mentionné, le spécimen, un mâle adulte de moins de deux ans, a été trouvé le 5 Avril près de Chipping dans un état ​​qui avait besoin de soins. Immédiatement amené aux autorités sanitaires locales de Gubbio, l'animal a ensuite été acheminé à la clinique vétérinaire de l'Université de Pérouse où il est arrivé vers 21h30.

L'hypothèse la plus probable, mais pas étayée par des preuves, c'est que le jeune loup a été empoisonné par la pratique atroce d'appâts empoisonnés dans l'environnement.

Pour cette raison, le lendemain, le centre de contrôle de la Police provinciale a été alertée qui, à son tour, a impliqué les services de gestion de la faune et de la protection de l'environnement. L'animal a ensuite été, quant à lui, conduit au centre de récupération de la faune à Formichella, géré par le Corps d'état forestier. Centre qui dispose de salles de soins et d'observation, où il a été gardé jusqu'à mercredi. ,

Les appâts empoisonnés : C'est malheureusement un phénomène connu et largement utilisé, qui n'épargne aucun secteur de la province, bien que la plus grande diffusion ait été constatée à la Perugia-Corcianese, Marscianese, Gubbio-Gualdese, panicalese. Même s'il y a un pic entre février et avril, puis dans les mois d'automne (septembre et octobre), c'est toute l'année que de tels appâts sont découverts ou font de nombreuses victimes parmi la faune.

Le 11 mars 2013, un autre jeune loup (Ezekiel Jr) a subi la même mésaventure. Il a pu être soigné et remis en liberté quelques jours plus tard. Celui-ci a été très chanceux car quand il a été trouvé il était à l'agonie ! De Luigi Palamara 11/mar/2014

L'abandon d'appâts empoisonnés est une infraction en vertu du Code criminel. Ce geste est extrêmement dangereux pour tous les animaux, sauvages et domestiques. Il peut causer la mort directement, mais précédée d'une longue et douloureuse agonie. Et indirectement parce que les animaux empoisonnés peuvent à leur tour contaminer d'autres animaux qui se nourrissent de leurs carcasses.  

La province de Pérouse a longtemps travaillé pour augmenter la prise de conscience de la population sur les dangers de ce phénomène et informer sur le comportement à adopter en cas de découverte de ces substances toxiques. Tout ce que vous devez savoir est contenu une sorte de manuel à la disposition de tous les citoyens.

Bien que rares soient les animaux sauvages sauvés d'un empoisonnement, cette fois, grâce à une intervention concertée, cette histoire a eu une fin heureuse...  

PROVINCIA PERUGIA 11APR2014

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Des loups devraient être plus facilement abattus en Suisse pour réguler l'espèce. Le Conseil fédéral juge pertinent de revoir la loi sur la chasse et se rallie à une motion déposée par le conseiller aux Etats Stefan Engler (PDC/GR). Les détails restent encore à régler.

Dans sa réponse, le gouvernement se déclare disposé à adapter les bases légales pour permettre une cohabitation durable entre l'homme, les animaux de rente et le loup. Cette modification ne remettrait pas en cause la Convention de Berne qui protège le loup mais autorise de l'abattre s'il y a un intérêt public prioritaire, notamment sanitaire ou sécuritaire. Il ne permet en revanche pas la chasse de ce canidé.

La loi suisse sur la chasse classe le loup parmi les espèces protégées. Elle autorise actuellement les cantons, moyennant l’assentiment préalable de l’Office fédéral de l’environnement, à prévoir le tir d’animaux protégés si la sauvegarde des biotopes ou le maintien de la diversité des espèces l’exige.

L'ordonnance précise que le loup peut être abattu en cas d'importants dommages aux animaux de rente, de pertes sévères dans l'utilisation des régales cantonales de la chasse ou de menace considérable pour l'être humain.

Selon le Plan de gestion du loup en Suisse, le tir de l'animal peut être ordonné lorsque celui-ci a tué plus de 25 moutons en un mois ou 35 en quatre mois, en dépit des mesures de protection des troupeaux.

Pour Stefan Engler, les méthodes appliquées jusqu'ici - axées sur la protection du prédateur et la prévention des dommages - ne sont que moyennement adaptées pour résoudre les conflits à venir et réguler la population de loups.

Selon lui, il doit être possible de tirer le canidé dans une région où rôdent des meutes causant des dommages aux troupeaux et compromettant la bonne répartition de la faune sauvage, la sécurité publique ou l'exploitation touristique. Le Grison évoque une régulation des animaux osant s'approcher de pâturages suffisamment protégés ou étant de moins en moins craintifs à l'égard de l'homme.

RTS - Radio Télévision Suisse 8/1/2014



romandie 15/5/2014

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Le loup fait son retour dans le canton de Glaris pour la première fois depuis la fin du XVIIIème siècle. Des relevés d'ADN ont permis d'identifier un prédateur membre de la "population alpine italo-franco-suisse", précisent les autorités de la chasse.


Loup gris commun (Canis lupus lupus), le plus courant en Eurasie.Retron  CC BY-SA 3.0


Ce loup avait tué entre la fin mai et le début juin sept moutons d'un troupeau d'une centaine de têtes. Les autorités ne connaissent pas le lieu où il se trouve actuellement.

Elles n'ont pas non plus pu établir de lien avec d'autres animaux tués par un prédateur dans le canton de Schwyz. L'analyse ADN en cours pourrait les éclairer sur ce point.

Le troupeau agressé dans le canton de Glaris bénéficie depuis d'une protection. Deux chiens et un berger veillent sur les ovidés.


romamndie 27/6/2014

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Le canton du Valais ne donnera pas d'autorisation de tir pour le loup qui a tué une trentaine d'ovins dans le Haut-Valais ces dernières semaines. L'insuffisance des mesures de protection ne permet pas d'ordonner un tir.

La commission intercantonale, composée de représentants de la Confédération et du canton et conseillée par des spécialistes, n'a pas trouvé d'accord. Des divergences ont subsisté sur la question des délais de mise en oeuvre des recommandations préconisées dans le cadre de la planification des alpages, indique mardi l'Etat du Valais.

Loups gris (Canis lupus lupus) dans les Worms Tiergarten (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) 4028mdk09 CC BY-SA 3.0

L'autorisation de tir ne peut être accordée que si un loup a dévoré 35 moutons en quatre mois ou 25 en un mois et à condition que toutes les mesures de protection possibles aient été prises. La commission n'a pas été unanime sur ce dernier point. Le canton ne peut en conséquence pas donner d'autorisation de tir, précise le communiqué.

Le service valaisan de l'agriculture va désormais réexaminer les questions de protection avec les exploitants agricoles. Il veut ainsi optimiser rapidement les mesures à prendre. La Confédération a mis à disposition des éleveurs un groupe mobile d'intervention composé de bergers et de chiens.

Le loup avait tué 28 moutons et deux chèvres sur des alpages situés entre les vallées de Zermatt et de Tourtemagne depuis la mi-juin. Les éleveurs de la région estiment que la topologie des lieux ne permet pas de mettre en place des mesures de protection.

Romandie 29/7/2014

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La meute de loups installée depuis 2012 dans le massif grison du Calanda ne cesse de croître. Une nouvelle portée de louveteaux y est apparemment née cette année. Un piège photographique révèle la présence de trois petits âgés de quelques mois, selon les autorités grisonnes.


Selon des photos prises par un piège photographique, trois jeunes louveteaux âgés de 3 mois seraient apparus. Image: Archives/photo d'illustration/Keystone


Il s'agit de la troisième portée depuis l'arrivée d'un couple de loups dans la région, en 2011. Les deux photos publiées mardi par l'Office grison de la chasse et de la pêche montrent deux louveteaux sur l'une et trois sur l'autre.

Les autorités ignorent si tous les petits nés cette année sont illustrés sur les photos ou s'il y en a d'autres. Seule certitude: la meute s'est agrandie d'au moins trois éléments.

Les trois louveteaux photographiés ces derniers jours dans le Calanda ont environ trois mois, estime l'inspecteur grison de la chasse Georg Brosi, interrogé par l'ats. Depuis 2012, plus d'une dizaine de loups sont venus au monde dans ce massif qui surplombe Coire et se situe à la frontière st-galloise.

La meute présente sur place n'en devient pas forcément plus nombreuse. Les jeunes loups la quittent en effet à l'âge de deux ans environ. Les premiers d'entre eux cheminent actuellement en Suisse alémanique à la recherche d'un nouvel environnement. L'un d'entre eux a été happé par un train en juin dernier à Schlieren (ZH), aux portes de Zurich.

La meute de loups du Calanda est la première vivant en Suisse depuis le retour du grand prédateur en 1995.

Romandie 19/8/2014

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Le Grand Conseil valaisan ne porte pas le loup dans son coeur. A une large majorité, les députés ont accepté vendredi un postulat urgent du PDC haut-valaisan demandant l'abattage du prédateur qui a dévoré une trentaine de moutons cet été dans le Haut-Valais.

"Il faut tenir compte de ce que souhaite le peuple et donc donner l'ordre aux gardes-chasse d'abattre le loup. Et ceci, sans avoir peur des poursuites pénales", a lancé Beat Rieder (PDC).

Selon le député haut-valaisan, porteur du postulat urgent, les alpages concernés ne sont pas classés comme protégeables. Néanmoins, les propriétaires ovins auraient dû mettre en oeuvre les mesures recommandées par l'Office fédéral de l'environnement pour l'estivage ovin 2014, ce qui était simplement impossible, estime-t-il.

Jacques Melly, chef du département valaisan des transports, de l'équipement et de l'environnement, a rappelé qu'en juillet dernier, la commission intercantonale n'a pas trouvé d'accord sur une autorisation de tir. Des divergences ont subsisté sur les mesures de protection prises et sur la question des délais de mise en oeuvre des recommandations préconisées dans le cadre de la planification des alpages.

Le chef du département a dit préférer agir sur la législation plutôt que par la force et a prié les députés de refuser le postulat. En, vain, ce dernier a été accepté par 83 voix contre 28 et 3 abstentions.

Romandie 12/9/2014

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Un loup a attaqué un troupeau de moutons lundi à l'aube dans un enclos à une vingtaine de mètres d'habitations à Eischoll (VS). Trois personnes ont vu le prédateur qui s'est esquivé à leur approche. Un mouton a été tué.

L'attaque n'a pas directement été vue par les témoins, a déclaré lundi à l'ats le chef du service cantonal de la chasse Peter Scheibler, confirmant une information de Radio Rottu. Mais ils ont bien vu le prédateur vers 07h30 après l'attaque. Il faisait suffisamment jour pour que le doute ne soit pas permis.

L'attaque s'est déroulée à proximité immédiate de maisons d'habitation du village. Peter Scheibler admet que le comportement du prédateur n'est pas exceptionnel. L'an dernier, un loup s'est aussi attaqué à des moutons parqués proches de maisons à Münster (VS).

La situation provoque des réactions. "On peut comprendre que les habitants aient de la peine à accepter", estime M. Scheibler. Le cas a été transmis à l'Office fédéral de l'environnement pour une prise de position.

Ce genre de situation, une attaque à proximité d'habitations, n'est pas pris en compte dans l'actuel concept loup. Mais c'est en discussion dans le cadre du nouveau plan loup, explique M.Scheibler. Diverses interventions demandent que les cantons bénéficient d'une plus grande marge de manoeuvre dans ce genre de cas.

Sur place, le garde-chasse a effectué des prélèvements. L'objectif n'est pas tant de savoir si l'attaque est due à un loup que de connaître son identité. Il pourrait s'agir du même animal qui a sévi dans les alpages au-dessus d'Eischoll durant l'été. Aucune autorisation de tir n'avait été accordée en raison de l'insuffisance des mesures de protection des troupeaux...

Romandie 13/10/2014

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Le loup qui a attaqué lundi un troupeau stationné près de maisons à Eischoll (VS) ne sera pas encore abattu. Par contre, l'animal pourra être tiré s'il tue à nouveau un mouton gardé dans les normes ou s'il s'approche trop souvent des habitations, a décidé vendredi la Commission intercantonale pour la gestion des grands prédateurs (CIC).

L'attaque qui s'est déroulée vers 07h30 n'a pas directement été vue par les témoins. Mais les trois personnes ont clairement aperçu le prédateur, qui s'est esquivé à leur approche. Un mouton a été tué.

Le fait que le loup se soit montré craintif et se soit enfui à l'approche des humains démontre "qu'il n'a pas fait preuve d'agressivité", a estimé la CIC à la suite de sa séance. L'animal ne doit donc pas être abattu dans l'immédiat.

Il ne faut cependant pas qu'il s'approche trop souvent des habitations car il risquerait de s'habituer à l'homme. Si ce cas devait survenir, l'animal pourrait être tiré, selon la Commission.

Romandie 17/10/2014

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Une deuxième attaque perpétrée par un loup pourrait s'être produite en moins d'une semaine près d'un village en Haut-Valais. Le canton examine l'agression dont a été victime un agneau dans les environs de Gampel vendredi soir. Les autorités cherchent à savoir s'il s'agit du même prédateur qu'à Eischoll (VS).

Mais rien ne permet encore d'affirmer que le mouton a été tué par un loup, temporise lundi auprès de l'ats Peter Scheibler, chef du Service de la chasse, de la pêche et de la faune. Le procédé semble toutefois indiquer que c'est bien ce canidé controversé qui s'est rendu coupable de l'attaque.

Des échantillons d'ADN ont été relevés sur la dépouille de l'ovin, complète-t-il, confirmant une information parue dans le "Walliser Bote". Cette agression pourrait donc s'ajouter à celle qui s'est déroulée à proximité de la localité d'Eischoll, où trois patrouilleurs routiers ont dit avoir vu un loup lundi dernier. Là aussi, de l'ADN a été relevé. Mais les résultats des analyses n'ont pas encore été rendus publics.

Certaines questions occupent à présent le Service valaisan de la chasse, de la pêche et de la faune, ainsi que la Commission intercantonale pour la gestion des grands prédateurs :

-  Ces autorités vérifient d'une part si le canidé en question a perdu sa crainte des humains et des villages.

- D'autre part, elles cherchent à clarifier si le loup se joue des mesures préventives, notamment des clôtures électriques dressées à l'écart des villages. 

Si l'un de ces critères devait être rempli, l'autorisation de tirer l'animal serait discutée, explique Peter Scheibler.

En Haut-Valais, les attaques contre les moutons inquiètent. Le président d'Eischoll s'est adressé par écrit au gouvernement cantonal pour demander d'abattre le prédateur.

Romandie 20/10/2014

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Le loup pourrait être plus facilement tué dès juin 2015, tout en restant une espèce protégée. En ligne de mire, les jeunes animaux des régions où vivent des meutes. Avant d'être mis à mort, le canidé devra à plusieurs reprises s'être approché d'une agglomération sans vraiment craindre l'homme.


 Photo de louveteaux nés en 2009 à Juraparc. KEYSTONE / 24heures.ch


La conseillère fédérale Doris Leuthard a chargé l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) de préparer un projet permettant de faciliter le tir du canidé à certaines conditions. La consultation sur cette modification d'ordonnance devrait avoir lieu au début de l'année prochaine, a indiqué lundi l'OFEV.

Outre la question des meutes, elle reprendra les questions débattues dans le cadre du plan "loup" désormais suspendu. Il s'agit de tenir compte des requêtes et des préoccupations des agriculteurs, des chasseurs et de la population de montagne, fait valoir l'office.

Et de rappeler que la situation a évolué depuis le retour du loup en Suisse. Le nombre d'animaux augmente pour atteindre la trentaine et des meutes se forment. La première a été observée en 2012 à Calanda (GR).

Pendant trois ans, l'OFEV va les surveiller de plus près. Ce projet d'étude devra permettre de comprendre pourquoi et comment le loup s'implante dans tel ou tel territoire. Il devra aussi évaluer l'efficacité des mesures d'effarouchement sur les louveteaux, ainsi que les réactions de la meute si un jeune est tué.

Le Conseil fédéral avait déjà évoqué la possibilité de s'en prendre aux meutes. Ces mesures seraient conformes à la Convention de Berne qui protège le loup. Ce texte autorise de le mettre à mort s'il y a un intérêt public prioritaire, notamment sanitaire ou sécuritaire. Il ne permet en revanche pas la chasse de ce canidé.

Le gouvernement ne souhaite pas aller plus loin. Pas question ainsi de pouvoir chasser Ysengrin toute l'année, comme le réclame le conseiller aux Etats René Imoberdorf (PDC/VS). En s'attaquant aux meutes, il répond en fait à une autre demande du Parlement. Une motion du Conseil des Etats, que le National est en passe d'accepter, va dans ce sens.

La législation autorise les cantons, moyennant l’assentiment préalable de l’OFEV, à prévoir la mise à mort d’animaux protégés "si la sauvegarde des biotopes ou le maintien de la diversité des espèces l’exige". Le loup peut être tué en cas d'importants dommages aux animaux dits de rente, de pertes sévères dans les contingents destinés à périr sous les balles des chasseurs ou de menace considérable pour l'être humain.

Pour l'auteur de la motion, Stefan Engler (PDC/GR), les méthodes appliquées jusqu'ici ne sont pas adaptées. Selon lui, il doit être possible de tuer le canidé dans une région où s'ébattent des meutes causant des dommages aux troupeaux et compromettant la bonne répartition de la faune sauvage, la sécurité publique ou l'exploitation touristique. La commission de l'environnement du National, qui s'est ralliée à cette proposition sans opposition, évoque 'un compromis "judicieux et acceptable". On pourrait gérer les effectifs sans faire disparaître le loup de Suisse.

La révision du plan loup n'a satisfait personne parmi les milieux consultés. Selon ce projet, les effectifs pourraient être régulés s'ils sont assurés par une reproduction régulière, si une surveillance est en place et si les mesures de protection des troupeaux ont été prises.

Pro Natura et le WWF avaient répondu qu'ils n'approuveront des tirs de régulation que lorsque la population de loups sera viable. Selon les deux organisations, un concept ne saurait se baser que sur cette mesure.

Elles rejettent donc les mesures annoncées par l'OFEV. Et accusent Doris Leuthard d'activisme, alors qu'une seule famille de loup vit en Suisse. Pro Natura et le WWF évoquent aussi le fait que le Parlement n'a pas encore débattu de la révision de loi évoquée par la motion de Stefan Engler, qui pourrait être combattue par référendum.


Romandie 22/12/2014

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Des éleveurs de moutons opposés aux loups veulent fonder une association nationale afin d'accroître leur poids politique. L'association pour une "Suisse sans grands prédateurs" devrait voir le jour d'ici à l'automne prochain.

"Si nous voulons nous faire entendre, nous devons créer une organisation nationale", indique Georges Schnydrig, l'un des initiateurs du projet, dans une interview parue mercredi dans le "Walliser Bote". L'homme est également député chrétien-social au Grand Conseil valaisan et président de la commission grands prédateurs de la chambre haut-valaisanne d'agriculture.

Au niveau national, il existe déjà une association regroupant les éleveurs de moutons. Mais elle assume de nombreuses tâches et la problématique des grands prédateurs exige beaucoup de temps, souligne Georges Schnydrig.

Le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB) doit coordonner le tout et travailler sur le plan politique. "Nous devons accroître la pression. Cela ne sera possible que si nous gagnons des membres provenant également d'autres milieux que celui agricole", prévient Georges Schnydrig dans le quotidien haut-valaisan.

Pour les initiateurs du projet, le loup n'a pas sa place en Suisse. Le problème des grands prédateurs ne peut être résolu avec des concepts, estiment-ils.

Dans un premier temps, une association verra le jour en Valais. Une organisation nationale est espérée d'ici à l'automne prochain. Sa direction devrait être assumée par Thomas Egger, directeur du SAB.

Pour l'heure, la Suisse compte quelque 25 loups. Pour tenir compte des demandes notamment des paysans et des chasseurs, la Confédération veut assouplir les possibilités de l'abattre. Une consultation est en cours dans les différents milieux concernés jusqu'au 16 mars.


Romandie 4/3/2015

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Deux loups mâles encore non répertoriés en Suisse ont fait leur apparition dans la commune de Campo Vallemaggia (Val di Campo). Selon des analyses, les animaux sont sûrement d'origine italienne.

 Photo d'illustration. (Keystone) / LeTemps



La présence du premier a été constatée par l'office de la chasse et de la pêche tessinois à la suite d'une attaque sur un animal de rente en décembre 2014, a annoncé lundi KORA, le centre de recherche Ecologie des carnivores et gestion de la faune sauvage.

Les échantillons de salive analysés par le laboratoire de biologie de la conservation de l'Université de Lausanne faisaient alors état d'un nouvel individu. Il porte désormais le nom de M47.

Le second mâle a attaqué, il y a un mois un mouton près de Brione sopra Minusio (TI). Dans ce cas aussi, l'ADN du prédateur n'était pas encore connu des services suisses. Il a hérité de l'appellation M51.

Au Tessin, des loups ont surtout été observés ces dernières années en Léventine. Il s'agirait toujours d'individus solitaires, que le canton ne considère pas comme une menace.



Romandie 9/3/2015

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La résistance aux grands prédateurs s'organise en Valais. Une association pour la sauvegarde d'un territoire exempt de loups ou d'ours a vu le jour mardi soir à Lalden (VS). Plus de 350 personnes ont participé à l'assemblée constitutive.

L'association se présente comme un lobby opposé à la colonisation du territoire valaisan par les grands prédateurs. Elle réclame que la Confédération renégocie son adhésion à la convention de Berne pour permettre une régulation de la population de loups en Valais, a expliqué mercredi à l'ats le président de l'association Georges Schnydrig.

La nouvelle association va prendre contact avec des groupements similaires qui se sont constitués dans d'autres cantons, aux Grisons notamment. "Nous voulons aboutir à la création d'une association nationale", précise M. Schnydrig.

L'objectif est de préserver l'activité humaine dans les régions de montagnes et non d'en faire des réserves naturelles. "Les grands prédateurs ne sont pas compatibles avec la société actuelle", estime M. Schnydrig.

Le président de l'association pense que la vision des grands prédateurs est faussée. L'agriculture n'est plus la seule concernée. Le tourisme, les activités de loisirs le sont également de plus en plus. Encore décrits comme des animaux craintifs, les loups se rapprochent toujours plus des habitations. "Il ne faut pas sous-estimer cette évolution".

L'association groupe des agriculteurs, des éleveurs, des associations agricoles et aussi des politiciens et des particuliers. Avant l'assemblée constitutive, les initiants ont procédé à une récolte de signatures. Ils en ont réuni 1500, un nombre qui montre que la problématique est bien réelle, estime M. Schnydrig.


Romandie 29/4/2015

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Oslo, 21 avr 2015 (AFP) - La justice norvégienne a condamné mardi cinq hommes à des peines de prison, allant de six à vingt mois ferme, pour avoir illégalement chassé des loups, une espèce protégée en Europe.

La peine la plus lourde a été prononcée à l'encontre de Dennis Roger Nordahl, reconnu coupable d'avoir abattu un loup le 14 mars 2014. Pour sa défense, il a invoqué une méprise, affirmant avoir cru qu'il s'agissait d'un renard.

M. Nordahl et les quatre autres hommes ont aussi été reconnus coupables d'avoir participé le lendemain à une battue sur les traces de trois loups. Plusieurs coups de feu avaient été tirés, sans atteindre leur cible. Les cinq accusés se sont vus en outre retirer temporairement leurs permis de chasse et leurs armes ont été confisquées. Tous ont fait appel.

L'accusation, qui avait bâti son dossier à partir d'écoutes téléphoniques réalisées par la police, avait requis jusqu'à deux ans de prison.

Pas plus de 36 loups ont été dénombrés l'hiver dernier en Norvège et 39 autres vivent dans des zones frontalières à cheval entre la Suède et la Finlande. Protégé en Europe par la Convention de Berne de 1979, l'animal figure depuis 2010 sur la liste norvégienne des espèces en danger critique d'extinction. Sa chasse peut être exceptionnellement autorisée en Scandinavie quand sa présence pose d'importants problèmes aux éleveurs. Mais les chercheurs estiment que la plupart des loups sont abattus dans le cadre d'une chasse illégale.

"Ce jugement est historique", a estimé Nina Jensen, secrétaire général de l'ONG de protection des animaux WWF Norvège, sur la chaîne NRK. "Jamais auparavant quelqu'un n'avait été jugé pour chasse illégale", a-t-elle ajouté, espérant que le verdict aurait un effet dissuasif.

30 millions d'amis 21/4/2015

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Les cantons sont priés de prendre leurs distances par rapport à la traque au loup et au lynx orchestrée par le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB), notamment en Valais et dans les Grisons. L'appel est lancé lundi par l'Alliance animale Suisse.

L'Alliance, qui regroupe plusieurs associations de protection des animaux dont Animal Trust ou Quatre pattes, s'inquiète des récentes initiatives prises par les éleveurs de moutons. A Lalden (VS), une association a été lancée sous l'emblème "Un Valais sans grands prédateurs" et ses revendications sont relayées à l'échelle suisse par le SAB, rappelle-t-elle.

Pour contrer cette volonté d'éradiquer le loup et le lynx, l'Alliance a écrit aux cantons concernés afin qu'ils s'engagent clairement pour des solutions pragmatiques.

"Au lieu de soutenir la polémique contre le loup et le lynx, les cantons seraient bien inspirés de s'engager, avec la Confédération, pour que les aspects positifs des grands prédateurs pour la faune et la flore soient mieux expliqués au grand public", souligne-t-elle.

Selon ces associations, il faut d'abord renforcer le travail de sensibilisation afin d'inciter la population à mieux accepter la présence du loup et du lynx.


Romandie 25/5/2015

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Un loup qui a tué plus de 30 moutons au cours des deux dernières semaines dans le canton d'Uri sera tué. Le chef du département cantonal de la sécurité Beat Arnold a donné l'autorisation, qui est valable 60 jours, a indiqué mardi la chancellerie cantonale.

Le concept prévoit qu'un loup peut être abattu s'il tue plus de 25 pièces de bétail en un mois. Le loup en question a tué 32 moutons sur deux alpages en deux semaines. Une douzaine d'ovins sont toujours introuvables.

La commission intercantonale de Suisse centrale chargée des prédateurs a été unanime lundi pour autoriser l'abattage de ce loup. Sont membres de cette commission les services de la chasse des cantons d'Uri, Nidwald, Obwald, Lucerne et Berne, ainsi que la Section faune sauvage de l'Office fédéral de l'environnement.

Au cours des deux dernières années, 31 loups, dont sept femelles, ont été identifiés en Suisse, selon le centre de recherche Ecologie des carnivores et gestion de la faune sauvage (KORA).

Depuis 1988, 15 loups sont morts en Suisse. Huit ont été abattus avec une autorisation (sept en Valais et un dans les Grisons). Deux ont été victimes de braconniers (un dans le Valais et un dans les Grisons) et un autre a été abattu par erreur dans les Grisons. Trois autres ont été écrasés par des trains dans les cantons de Berne, de Zurich et du Tessin. Un loup est mort en 1999 dans la région du Simplon après avoir été écrasé par un chasse-neige.

Chaque année, les loups tuent entre 100 et 300 animaux en Suisse. Les victimes sont principalement du gibier, des moutons et des chèvres, mais rarement des bovins.


Romandie 23/6/2015

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Dès le 15 juillet, il sera plus facile d'abattre un loup en Suisse. Le Conseil fédéral a révisé mercredi l'ordonnance sur la chasse. But: éviter la formation de meutes comprenant des jeunes.

Un canton pourra désormais, avec l'accord de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), réguler les effectifs de loup si au moins quinze animaux de rente ont été tués en quatre mois sur le territoire d'une meute de loups comprenant des jeunes. Le bétail tué dans des zones où des mesures pour le protéger ont été prises ne sera pas pris en compte.

Il sera aussi possible d'abattre les jeunes loups lorsqu'ils s'approchent trop des zones habitées et se montrent agressifs ou peu farouches. L'espèce reste néanmoins protégée, souligne le Conseil fédéral. Le quota de tirs sur le territoire d'une meute ne devra pas dépasser la moitié du nombre de louveteaux nés dans l'année.

Et il ne sera possible d'abattre de jeunes loups que l'année de leur naissance ou l'année suivante. Les géniteurs devront quant à eux doivent être épargnés.

La réglementation du Plan loup concernant la gestion des loups solitaires a quant à elle été reprise telle quelle dans la loi. Le canidé peut être tiré s'il a tué au moins 35 moutons ou chèvres en l'espace de quatre mois consécutifs durant la première année après son apparition dans une région. Idem s'il a croqué 25 animaux en un mois.

Les années suivantes, le tir est autorisé si le loup a tué 15 animaux de rente en l'espace de quatre mois. Dans ces cas aussi, le bétail sensé être protégé n'est pas pris en compte. Mais l'OFEV n'assure plus que la haute surveillance. Le canton déterminera lui-même si les conditions sont réunies pour tirer un loup.


Romandie 1/7/2015

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Au moins trois louveteaux sont nés cette année dans la meute du massif du Calanda (GR). C'est la quatrième année de suite que des petits y voient le jour, indique l'Office grison de la chasse et de la pêche vendredi.

Les gardes-chasse ont observé trois petits simultanément dans un champ. Les trois années précédentes, cinq à six louveteaux ont été observés et leurs traces génétiques retrouvées.

Il est très possible que la nouvelle portée compte aussi cinq à six petits, précise à l'ats l'inspecteur grison de la chasse Georg Brosi. Ils sont probablement nés début mai et pèsent actuellement entre trois et quatre kilos.

Entre l'âge de 10 mois et deux ans, les jeunes quittent le groupe et se cherchent leurs propres territoires. C'est pourquoi le nombre des loups de la meute reste relativement constant, soit entre huit et dix.

Les loups du Calanda forment la première et encore unique meute depuis que le grand prédateur a fait son retour en Suisse en 1995. Les premiers indices de la formation d'une meute datent de 2011.


Romandie 14/8/2015

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Un loup retrouvé mort en juin dans le Bade-Wurtemberg venait de Suisse, ont annoncé dimanche les autorités régionales. Il est issu de la meute du massif du Calanda (GR). C'est la première fois en 150 ans que l'animal est observé dans le sud-ouest de l'Allemagne.

Les analyses permettant d'identifier la provenance de l'animal ont été menées par le laboratoire de biologie de la conservation de l'Université de Lausanne (UNIL), a précisé le ministre de l'environnement du Land, Alexander Bonde, à l'agence dpa.

Ce loup mâle avait été retrouvé mort sur l'autoroute A5 près de Lahr, dans la Forêt noire, à 200 km à vol d'oiseau de son lieu d'origine.


Romandie 16/8/2015

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Le gouvernement uranais a décidé de ne pas renouveler l'autorisation de tirer un loup qui a tué plus de 30 moutons en 15 jours. La bête a déjà quitté la région à la fin du mois de juin.

Le loup n'a plus été aperçu et il n'a pas fait de victime depuis la fin juin, a indiqué lundi le département uranais de la sécurité. L'autorisation de le tuer a été délivrée le 26 juin pour 60 jours. Elle aurait pu être prolongée de 30 jours si le loup avait fait d'autres victimes pendant le premier délai.

Le concept prévoit qu'un loup peut être abattu s'il tue plus de 25 pièces de bétail en un mois. Le canton du Valais a délivré le 13 août une autorisation d'abattre un loup qui a tué 38 moutons entre le 19 juin et le 8 août. Seuls des gardes-chasse professionnels et auxiliaires assermentés peuvent accomplir cette tâche.

Entre 25 et 30 loups ont été identifiés en Suisse ces dernières années. Une meute est installée depuis 2012 dans le massif du Calanda (GR).

Depuis 1988, 15 loups sont morts en Suisse. Huit d'entre eux ont été abattus avec une autorisation (sept dans le Valais, un dans les Grisons), deux ont été victimes de braconniers (un dans le Valais et un dans les Grisons) et un autre a été abattu par erreur dans les Grisons.

Trois autres loups ont été écrasés par des trains dans les cantons de Berne, de Zurich et du Tessin. Un animal est mort en 1999 dans la région du Simplon après avoir été écrasé par un chasse-neige. En juin dernier, un loup de la meute du massif du Calanda a été retrouvé mort sur une autoroute dans le Bade-Wurtemberg (D).

Chaque année, le loup tue entre 180 et 300 animaux en Suisse. Les victimes sont principalement du gibier, des moutons et des chèvres, mais rarement des bovins.


Romandie 24/8/2015

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