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Admin-lane

Que faire si l'on trouve des munitions "historiques" sur une plage ?

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Le littoral Atlantique a été le théâtre de nombreux combats durant la Seconde Guerre mondiale. Régulièrement, on trouve des munitions que l'on appelle "historiques": obus, cartouches, grenades ou des mines en pleine mer. Leur destruction est une mission de la Marine Nationale.

Il n'est pas rare de trouver des munitions "historiques" sur les plages, l'estran ou même en mer. Le drame de l'île de Groix, où un feu de camp a été allumé malencontreusement sur une munitions de la Seconde Guerre mondiale, le rappelle : les munitions "historiques" ne sont pas rarissimes sur notre littoral.

 ©️ JP Tranvouez Les obus mis à jour puis déminés ce mardi 7 janvier à Locmariaquer (56)

Après la succession de tempêtes de cet hiver, 80 obus ont été mis à jour sur une plage de Locmariaquer dans le Morbihan. Plongeurs-démineurs de Brest avaient alors "contre-miné" l'équivalent de 5 kg d'explosifs. Idem à Crozon en février, ou en baie d'Audierne en avril dernier, où la Marine Nationale a pétaradé 53 obus de 50mm.

Car c'est l'une des missions de la Marine Nationale que de détruire ces munitions historiques : 300 en tout depuis janvier 2014, une année "prolifique" en raison des tempêtes de l'hiver.

Le premier réflexe à avoir si l'on trouve une munition ou un objet suspect: prévenir le Cross *, le sémaphore ou la capitainerie la plus proche.

"La probabilité de trouver des munitions dites historiques existe sur le littoral Atlantique" explique Lionel Delort , le responsable de la communication de la Préfecture Maritime de Brest. "Il ne faut surtout pas toucher à un engin ou un objet métallique qui paraît louche sur une plage En revanche, il faut le signaler le plus rapidement possible au CROSS le plus proche" rappelle la Préfecture Maritime.

Une équipe de spécialistes, les plongeurs-démineurs, interviennent d'abord pour jauger du danger. A cette étape, une photo de l'engin et son point GPS sont un plus. "Le milieu marin bouge avec les marées, la météo, et les munitions sont vieilles et peuvent être instables, il faut donner un maximum d'éléments aux équipes qui vont intervenir".

Les Cross peuvent être joints par région aux numéros suivants :

- Cross Gris-Nez (Manche Est et mer du Nord) 03 21 87 21 87
- Cross Jobourg (Manche Centrale ) 02 33 52 16 16
- Cross Corsen (Manche Ouest) 02 98 89 31 31
- Cross Etel (Atlantique) 02 97 55 35 35
- Cross La Garde (Méditerranée) 04 94 61 16 16
- Sous-Cross Aspretto (Corse) 04 95 20 13 63
- Cross Antilles - Guyane : 05 96 70 92 92
- Cross La Réunion : 02 62 43 43 43

Pour suivre l'actualité des préfectures maritimes (PREMAR)

Bien évidemment, cette mise en garde s'applique dans tous les lieux qui ont été le théâtre de combats car les pilonnages de l'aviation pour soutenir les troupes au sol (entre autres) ont été nombreux en plusieurs endroits que ce soit en France ou ailleurs... Et si vous ne savez pas qui contacter pour signaler la présence de l'une de ces munitions, ou si vous n'avez pas les coordonnées nécessaires, n'hésitez pas à appeler les pompiers en composant le 18 (pour la France), voire le 112 qui est le numéro de téléphone réservé aux appels d’urgence et valide dans l’ensemble de l’Union européenne. Votre interlocuteur fera suivre votre appel aux autorités compétentes et les appels sont gratuits.

* Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage. Ces centres font partie du réseau international des Centres de coordination de sauvetage maritime institués par la convention Search and Rescue (SAR) de l'Organisation maritime internationale (OMI). Cliquez ICI pour en savoir plus sur le sujet.


FR3 Bretagne 7/9/2014

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