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Analyse sur l'Assemblée mondiale pour les femmes

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Une conférence internationale sur la promotion des femmes dans les postes à responsabilité a commencé aujourd'hui à Tokyo. L'Assemblée mondiale pour les femmes, ou WAW, doit durer trois jours. Elle est organisée par le gouvernement nippon. Il s'agit d'une des mesures prévues dans la stratégie de croissance du premier ministre Shinzo Abe pour encourager les femmes à jouer un rôle moteur dans la société.

Plusieurs femmes leaders d'organisations internationales ou d'entreprises, japonaises comme étrangères, participent à la conférence. Il y a notamment la directrice du FMI Christine Lagarde et l'ambassadrice des Etats-Unis au Japon Caroline Kennedy. Le premier ministre japonais est également présent.

Les personnes présentes discutent des moyens de créer une société où les femmes peuvent pleinement démontrer leurs capacités. Il s'agit également de savoir comment soutenir leur implication dans les domaines économiques, sociaux et politiques.

Dans cette analyse, Yoko Ishikura, professeure émérite de l'université de Hitotsubashi, évoque le forum qui est la première conférence internationale de ce genre organisée au Japon. Cette spécialiste de stratégie de gestion nous explique l'importance de cette rencontre.

Yoko Ishikura : C'est une bonne opportunité pour promouvoir la collaboration entre les secteurs public et privé et avec la société civile.
Organiser la conférence est une chose. Une autre est d'agir pour obtenir des résultats tangibles et durables. C'est le plus important. Le forum n'est qu'une étape dans un long voyage. Si nous ne poursuivons pas les efforts la semaine prochaine, il ne restera que comme un événement ponctuel.

Radio Japon : Que faire pour promouvoir la présence des femmes dans la société ?

Yoko Ishikura : Le statut des femmes au Japon est très bas par rapport aux autres pays du monde. Cela a déjà été signalé. Par exemple, le Japon est très mal classé en termes d'égalité des genres par le Forum économique mondial. C'est un gaspillage des talents. Les femmes japonaises ont un très bon niveau de formation. Dans un contexte de déclin et de vieillissement de la population, nous devons être certains que les personnes talentueuses voulant travailler peuvent accomplir une carrière et occuper un emploi significatif.

Le problème est l'organisation du travail. Elle est rigide et prévoit de longues heures d'activité. Elle se concentre sur le temps et non sur la productivité, sans évaluation adéquate. Tout cela complique la tâche des femmes qui veulent avoir un emploi et poursuivre la carrière qu'elles souhaitent.

Certaines initiatives sont en cours, notamment pour augmenter le nombre de crèches. Mais les fondamentaux doivent changer au Japon pour permettre aux gens qui veulent travailler d'avoir un bon poste et une vie agréable.

Par exemple, nous pourrions favoriser plusieurs carrières au lieu d'une. Nous pourrions soutenir le travail sur des projets précis plutôt que dans une entreprise. Et puis, il est possible de développer le travail à la maison pour que les gens n'aient pas à subir les heures de pointe pour aller au bureau. La conférence WAW devrait proposer des projets plus innovants de styles de travail plutôt que de discuter du statu quo.

Je pense que le gouvernement peut promouvoir de nouvelles industries, de nouveaux emplois et de nouveaux types de carrière pour que les gens aient plus de choix.

----->La place des femmes dans la société est un vieux serpent de mer... Certes au Japon, il y a des inégalités criantes... A part quelques pays, on peut dire que c'est un problème mondial. En France, presque toujours les femmes ont, à poste de travail et responsabilité égaux, un salaire inférieur à ceux des hommes. De plus, quelle que soit la branche, les promotions et avancements en faveur des femmes sont rares. La faute : à une société qui a été longtemps basé sur le patriarcat, la femme étant dévolue aux tâches subalternes...


Cet article, bien que n'étant pas spécifique à la spoliation des terres ou autres droits bafoués des premiers peubles, il n'en demeure pas moins que la conditions des femmes dans notre société du 21ème siècle doit évoluer.


Je ne revendique pas l'égalité en tout point, comme certaines féministes le font, car physiologiquement hommes et femmes sont différents, mais l'égalité en terme de droits et de salaires et de partage des pouvoirs !



NHK WORLD 12/9/2014

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