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Réchauffement climatique : les manifestations des peuples à travers le monde

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Dans ce sujet, retrouvez à partir d'aujourd'hui (date sous le texte, en bas à gauche) les manifestations internationales ou locales des peuples à travers le monde, soucieux de l'intérêt de la planète.

Les actions visent aussi bien les pays qui sont déjà confrontés à la réalité du réchauffement climatique : montée des eaux, sécheresse, inondations à répétition, etc... que les peuples soucieux de l'avenir de notre monde et désireux d'alerter l'opinion internationale sur l'intérêt de contenir le changement climatique en cours...

Ces actions sont menées soit par des collectifs ou associations, soit spontanément, afin d'alerter les dirigeants des pays, voire de certaines entreprises pollueuses, sur l'urgence de prendre des mesures efficaces pour que les générations futures aient un avenir plus clément.

Antérieurement, il y a déjà eu des actions qui ont été relevées et relayées par LANE, elles seront transférées dans ce sujet. Bien entendu vous pouvez faire part de vos initiatives personnelles pour apporter votre pierre à l'édifice de la lutte contre le réchauffement climatique.

En ce qui me concerne, par exemple, mon vélo est devenu ma voiture et si le temps ne le permet pas j'utilise les transports en commun. J'ai supprimé la quasi totalité des produits d'entretien chimiques, je n'achète que ce dont j'ai besoin sur le plan alimentaire et vestimentaire... et je fais en sorte que les articles pouvant être encore utiles aient une seconde vie... Chacun à son niveau peut apporter sa propre contribution et comme on le dit, gouttes après gouttes se forme une rivière qui elle-même ajoutée à d'autres rivières formeront un fleuve puis un océan... La balle est aussi dans notre camp !


Auteur : moi-même, 25/9/2014

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Cette manifestation internationale a mobilisé dans de nombreuses villes. À Paris, 5000 manifestants se sont déplacés selon la police.

Dans les rues de Paris, presque 5000 personnes s'étaient mobilisées, selon la police (25.000 selon les organisateurs), pour défiler dimanche 21 septembre dans le cadre de la marche mondiale pour le climat.

ReasonTV 21/9/2014


Sciences et avenir 22/9/2014

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Cette opération entre dans le cadre de la Semaine pour le climat, organisée avant le sommet de mardi aux Nations unies, qui doit permettre de préparer la conférence de Paris prévue en 2015.

 Des manifestants mettent la tête dans le sable, le 21 septembre 2014 sur la plage de Townsville (Australie), pour dénoncer la politique de l'autruche face au réchauffement climatique. (CRANKY CURLEW / VIMEO)

Les promeneurs n'en ont pas cru leur yeux. Dimanche 21 septembre, plusieurs dizaines de personnes se sont accroupies en rang d'oignons sur la plage de Townsville, dans le nord-est de l'Australie, et ont plongé la tête dans le sable. Elles ont fait les autruches.

Une manière de dénoncer l'attitude des politiques - en l'occurrence du gouvernement australien - qui refusent de voir en face la réalité du réchauffement climatique. Cette action, repérée par Mashable (en anglais), a été filmée et les images ont fait le tour des réseaux sociaux.

Francetv info 23/9/2014

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 Paris - Europe Écologie Les Verts (EELV)  organise vendredi dans tout le pays une opération vague-verte, avec distribution d'un journal sur le climat et la transition énergétique, à un an du démarrage de la 21ème conférence-climat à Paris, annonce le parti jeudi. (Photo Emmanuelle Cosse au meeting final de la campagne pour les régionales françaises de 2010 d'Europe Écologie,  au Cirque d'hiver de Paris. Marie-Lan Nguyen CC BY-SA 3.0)

Autour de nombreuses gares, marchés, stations de métros, EELV tentera d'éveiller les consciences sur les enjeux climatiques et d'impulser le sursaut citoyen et démocratique indispensable à la réussite de Paris 2015, écrit le parti dans un communiqué.

 A cette occasion, les militants écologistes distribueront un journal gratuit dédié au climat et à la transition énergétique, dont le titre +L'année sera chaude+ résume parfaitement l'urgence de la situation, ajoute-t-il. (Flyer de la manifestation EELV)

La secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse sera présente dès 08h45 à proximité de la Gare Saint-Lazare à Paris autour de militants.

Selon le parti, la hausse record des concentrations de gaz à effet de serre en 2013, le déclin de la biodiversité, l'explosion du nombre de réfugiés climatiques, les rapports de plus en plus alarmants de la communauté scientifique dont le dernier rapport du GIEC, impliquent le succès impératif de la conférence-climat de Paris 2015, qui devra aboutir à un accord international ambitieux limitant la hausse des températures à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.

La 21ème conférence-climat se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.

Pour celles et ceux qui ne pourront pas se rendre à la manifestation, ou parce qu'il n'y en a pas d'organisé près ce chez eux Cliquez ICI pour lire le journal qui sera distribué...

Romandie 27/11/2014

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Bayonne - Dix-sept militants écologistes occupaient lundi les locaux d'une agence de la Société Générale à Pau pour dénoncer le soutien de cette banque à un projet de mine de charbon en Australie, particulièrement néfaste pour le climat selon eux.

Cette mobilisation des membres du Village Emmaüs de Lescar (banlieue de Pau) et du mouvement altermondialiste basque Bizi! s'inscrit dans le cadre d'une journée internationale de mobilisation organisée en marge de l'ouverture du sommet international de l'ONU sur le climat à Lima au Pérou (COP20).

Les militants protestent contre le soutien apporté selon eux par la Société Générale à Alpha Coal, vaste projet minier en Australie, situé près de la Grande barrière de corail, dans l'Etat du Queensland (est). D'après Greenpeace, Alpha Coal se classera parmi les dix plus grands émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone lorsqu'elle atteindra sa capacité maximale.

Nous souhaitons affirmer que le processus de négociation (sur le climat) est certes important mais qu'il faut aussi que les grandes multinationales arrêtent les projets qui sont des bombes climatiques, a déclaré à l'AFP Jon Palais, membre de Bizi ! occupant les locaux.

Munis de tapis de sol et de sacs de couchage, les militants écologistes comptent occuper l'agence jusqu'à lundi soir minuit: Nous avons indiqué aux policiers que nous refusions de quitter les lieux de nous-mêmes. On sait bien que ce n'est pas à Pau que les décisions de la banque se prennent, mais pour nous, c'est un moyen d'alerter sur le projet.

Mobilisé depuis le printemps dernier sur le sujet, le mouvement basque, en collaboration avec les ONG Attac France et Les amis de la terre, prévoit de multiplier les actions contre Alpha Coal jusqu'à la conférence Paris-Climat de décembre 2015.

En mai, une trentaine de militants de Bizi! avait déjà occupé une agence de la banque à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avant d'être délogée par la police. Les militants réclamaient le retrait immédiat de la Société Générale du projet Alpha Coal.

 pixso christophe 20/5/2014



ROMANDIE 1/12/2014

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Sydney - L'ancien capitaine et troisième ligne des Wallabies David Pocock a été arrêté dimanche en Australie lors d'une opération menée par un groupe de défense de l'environnement dans une mine de Nouvelle-Galles du Sud.

Le joueur et un petit groupe de militants et d'agriculteurs s'étaient enchaînés à une excavatrice de la mine de Maules Creek, afin d'attirer l'attention du public sur les potentiels dégâts environnementaux de la mine de charbon.

Le Wallaby de 26 ans (45 sélections) a été arrêté et est accusé d'être entré sur le site minier sans autorisation et d'avoir empêché le fonctionnement normal d'un engin de chantier, a expliqué la Leard Forest Alliance, l'association environnementale organisatrice de la manifestation.

La société Whitehaven Coal a prévu, à partir de janvier 2015, de faire de Maules Creek l'une des plus grandes mines de charbon à ciel ouvert du monde.

Je sais que certains sont gênés par le fait d'enfreindre la loi, mais je pense que l'action directe et non-violente à l'encontre des mines de charbon et du changement climatique s'appuie sur une longue tradition de désobéissance civile destinée à mettre en évidence les injustices, a tweeté Pocock, qui a été remis en liberté sous caution. Son procès est prévu le 14 janvier 2015, selon la presse australienne.

Nous nous attendons à ce que sa priorité soit de s'assurer de remplir son rôle d'athlète de haut niveau, a réagi la Fédération australienne de rugby, en forme d'avertissement.

Greenpeace Australie a mis en ligne une pétition pour tenter de stopper le projet (lien en anglais). Il suffit d'indiquer son prénom, son nom de famille et son adresse mail, puis de cliquer sur SIGN UP... Ensuite, s'ouvre une seconde page où il faut renseigner le pays. Les autres renseignements demandés, sont optionnels donc ignorez-les, puis cliquer sur le bouton Submit (soumettre).

Romandie 1/12/2014

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Paris - La banque française Société Générale a décidé de suspendre son mandat de conseil dans le projet minier australien Alpha Coal, contesté par des associations écologistes, a-t-elle annoncé vendredi dans une déclaration.

Dans le contexte du retard du projet Alpha Coal, Société Générale a décidé, en accord avec (le promoteur) GVK-Hancock, de suspendre son mandat. La banque n'est donc plus impliquée dans le projet, a indiqué le groupe.

Alpha Coal est un vaste projet minier en Australie, situé près de la Grande barrière de corail, dans l'Etat du Queensland (est). Selon Greenpeace, ce site se classera parmi les dix plus grands émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone lorsqu'il atteindra sa capacité maximale.

En raison de son mandat de conseil, Société Générale avait vu une de ses agences à Pau être occupée lundi par dix-sept militants écologistes (voir messages précédents).

Dans un communiqué commun le mouvement basque, Bizi ! avec les ONG Attac France et Les amis de la terre saluent l'abandon de cette +bombe climatique+ dont le développement aurait été à l'origine de l'émission de 1,8 milliards de tonnes de CO2 compromettant de façon irréversible les efforts pour limiter le réchauffement de la planète.

Les associations souhaitent, après cette victoire citoyenne, que le projet soit définitivement abandonné par ses promoteurs australiens et indiens.

En mai, une trentaine de militants du mouvement altermondialiste basque Bizi! avaient déjà occupé une agence de la banque à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avant d'être délogés par la police. Ils réclamaient alors le retrait immédiat de Société Générale du projet Alpha Coal.

Romandie 5/12/2014

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Lima (AFP) - Des milliers de personnes ont défilé mercredi dans le centre de Lima et appelé les participants à la conférence de l'Onu sur le climat à négocier un accord mondial pour protéger la planète, menacée de voir le réchauffement en cours s'emballer.

"Changez le système", scandaient les manifestants, dont de nombreuses délégations venues du Brésil, d'Equateur et de Bolivie, exigeant de leurs gouvernements qu'ils protègent les ressources naturelles.

 Des milliers de personnes défilent dans le centre de Lima pour la protection de la planète, le 10 décembre 2014 (c) Afp

Etudiants, écologistes, employés, ouvriers, groupes indigènes et organisations féministes formaient une foule bigarrée qui a serpenté dans une ambiance de Carnaval entre le parc du Champ de Mars à la place San Martin, dans le centre historique de Lima, au son des percussions et cuivres et sous le chaud soleil de l'été austral.

Selon la police, les manifestants n'étaient pas plus de 2.000 mais des journalistes de l'AFP sur place estimaient que la foule était bien plus importante.

Les manifestants, beaucoup revêtus de leurs habits traditionnels, agitaient des pancartes exigeant "100% d'énergie renouvelable" et des banderoles affirmant "la vie vaut plus que l'or", sous le regard des forces de l'ordre déployées en masse.

Ronald Guillen, de l'organisation Admicco qui défend les intérêts des communautés côtières du Pérou, a indiqué à l'AFP qu'il s'agissait "d'une question de survie". "Le changement climatique peut être très mauvais pour toutes les constructions le long de la côte" et "peut se révéler dangereux pour les habitants", a-t-il expliqué. "Nous devons prendre soin de notre planète (...) c'est notre grande maison à tous, et c'est la seule nous avons", a-t-il renchéri.

Brian Palacios, 20 ans, un chanteur de hip hop, a dit manifester pour "stopper la pollution". "Il y a eu tant de conférences avant celle-ci, et pourtant le réchauffement climatique continue d'être un problème", selon lui en évoquant les pourparlers en cours dans un autre quartier de la capitale. "Nous devons nous organiser. Nous devons penser à nos communautés, pas seulement à nos propres carrières, à l'argent. Nous devons aussi penser à nos enfants, nos soeurs et nos frères", a-t-il ajouté.

La conférence de l'ONU doit permettre de poser les fondations d'un accord multilatéral suffisamment ambitieux qui serait signé fin 2015 à Paris et entrerait en vigueur en 2020.

La manifestation de Lima fait écho à la mobilisation mondiale sur le climat lors du sommet de New York en septembre dernier, qui a contribué à faire renaître le changement climatique comme priorité politique et rassemblé des centaines de milliers de personnes dans le monde.

Sciences et avenir 10/12/2014

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Plus d'une centaine d'artistes sur tous les continents vont participer à un concert mondial le 18 juin, sous la houlette de Pharrell Williams, pour réclamer une action immédiate en faveur du climat, a annoncé mercredi l'ancien vice-président américain Al Gore à Davos.

"Nous allons avoir un événement suivi dans le monde entier, sur l'ensemble des sept continents" afin de faire pression pour parvenir à un accord ambitieux sur le changement climatique à la conférence de l'ONU sur le climat à Paris en décembre, a-t-il déclaré au Forum économique mondial.


 L'ancien vice-président américain Al Gore à Davos le 21 janvier 2015 (c) Afp

Ce concert "Live Earth" sera écouté par deux milliards de personnes à la télévision, à la radio et en ligne, a pronostiqué Al Gore. L'auteur-compositeur-interprète et producteur Pharrell Williams, auteur du tube planétaire "Happy", en sera le directeur musical.

Cette année "est l'année du climat", a expliqué Al Gore dans une intervention sur le réchauffement climatique et ses impacts. "La négociation de Paris est cruciale. Si nous voulons assurer son succès, nous devons en avoir la volonté politique", a souligné l'ancien vice-président américain et colauréat du Prix Nobel de la paix 2007, devenu militant écologiste.

Le concert sera organisé par le producteur américain Kevin Wall. Le 18 juin, des concerts auront lieu "dans les plus grands stades" et dureront "quatre à six heures", a indiqué M. Wall. "Nous commencerons en Chine", a-t-il expliqué. Suivront Sydney, Rio de Janeiro, Le Cap, New York, Paris et même l'Antarctique.

"Nous avons de très, très grands artistes, quelques-uns des plus grands artistes jamais réunis, avec un message: 'agissez pour le climat maintenant'", a déclaré Kevin Wall. Sans citer aucun nom, Pharrell Williams, qui se trouve également à Davos, a promis "quelques surprises intéressantes (...) Nous allons littéralement avoir l'humanité entière en harmonie", a-t-il assuré.

Le concert mondial 2015 sera suivi d'une pétition en ligne. "L'objectif est d'avoir un milliard de voix avec un message demandant d'agir pour le climat maintenant", a précisé Al Gore.

  GODWIN JEBAKUMAR 3/12/2014. Changement climatique - SATYAGRAHA! Un Concert de musique transformationnel  (basé sur l'idéologie de Gandhi) effectué par des enfants... pour les enfants du monde!  Ce concert a été effectué et mis en scène par l'Ecole Internationale Velammal en association avec People and Planet Institute a eu lieu le 21 Novembre 2014. Le but  viser à inciter à une action radicale pour contrer l'une des plus grandes menaces pour l'humanité qu'est le changement du climat causé par le réchauffement climatique. 


Romandie 21/1/2015

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Des îles du Pacifique jusqu'en Arizona, plusieurs milliers de personnes seront invitées, le 6 juin, à prendre position sur le réchauffement climatique et ses enjeux, afin de «faire entendre la voix des citoyens» dans les négociations internationales en cours, ont expliqué mardi les organisateurs, réunis à Paris.

De Madagascar au Japon à la Chine en passant par le Togo ou la Tunisie, une centaine de débats se tiendra de 9h30 à 17h30, selon des modalités identiques (un panel d'une centaine de personnes, représentant les diversités sociologiques nationales, préalablement informées des enjeux, auxquelles seront soumises une vingtaine de grandes questions).

Trois axes de réflexion domineront

- quel avenir voulons-nous ? 
- quels risques sommes-nous prêts à prendre ? 
- quelles sont les solutions possibles ?

Sur le modèle du débat tenu dans 27 pays en 2012 pour la conférence de l'Onu sur la biodiversité, il s'agira de «l'opération de démocratie participative la plus importante organisée à l'échelle planétaire», selon Yves Mathieu, de l'agence Missions publiques.

Cette agence, qui avait notamment organisé le débat citoyen sur la transition énergétique en France en 2013, coordonne le projet avec le secrétariat de la Convention-cadre de l'Onu sur le changement climatique (Ccnucc), la Danish Board of Technology Foundation, qui oeuvre à impliquer les citoyens dans les débats scientifiques, et la Commission nationale du débat public (CNDP).

«L'idée est de faire émerger la vision des citoyens et d'amener ces résultats dans l'enceinte» de la négociation en vue de la conférence climat prévue à Paris en décembre, a expliqué M. Mathieu à l'AFP.

Les premiers résultats seront ainsi présentés et distribués aux délégués par la Ccnucc en juin à la session de négociations intermédiaires prévue à Bonn.

«Cela ne va pas changer la face de la négociation, mais ça peut débloquer des situations», souligne M. Mathieu, insistant sur la richesse de cette enquête, «car les gens auront été informés et auront débattu».

Les organisateurs sont à ce stade en contact avec 74 pays, via notamment les collectivités locales. Ainsi la région Centre Val-de-Loire accueillera un débat, comme 13 autres régions françaises et Paris.

«Les gens sont plus sensibles qu'on ne le croit au problème du dérèglement climatique, et souvent même ils ont amorcé des éléments de transition dans leur vie», souligne Gilles Deguet, vice-président (EELV) de la région, présent à Paris pour le séminaire de préparation impliquant 35 pays.


20 Minutes 14/4/2015

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La Haye (AFP) - Près de 900 citoyens néerlandais ont entamé mardi une action en justice contre leur gouvernement, pour l'obliger à réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans l'espoir de contrer le réchauffement climatique.

"Nous voulons que le gouvernement néerlandais réduise les émissions de gaz à effet de serre à un niveau 40% inférieur à celui de 1990 et ce d'ici à 2020", a expliqué à l'AFP Marjan Minnesma, la directrice de l'ONG Urgenda coordonnant les plaignants. Plus de 200 d'entre eux, des enseignants, des entrepreneurs, des artistes, des musiciens, étaient présents mardi à La Haye pour le début du procès.

Selon l'ONG Urgenda, c'est la première fois qu'une organisation et des citoyens essaient de faire en sorte que leur Etat soit tenu pour responsable de son inaction face au réchauffement climatique.

Les plaignants ont demandé aux juges de qualifier un réchauffement climatique de plus de deux degrés Celsius de "violation des droits de l'homme". Un jugement est attendu pour le 24 juin.

La communauté internationale s'est fixé pour objectif de limiter à 2°C la hausse des températures mondiales par rapport à l'ère pré-industrielle.

En vue du tout premier accord universel sur le climat espéré en décembre à Paris, les Etats sont ainsi invités à rendre publics des engagements nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L'UE (28 pays) a fait part de son intention de réduire ses émissions de 40% en 2030 par rapport à 1990, tandis que les Etats-Unis, 2ème plus gros émetteur derrière la Chine, veulent les réduire de 26 à 28% entre 2005 et 2025.

"Nous ne pouvons pas attendre que les politiques se mettent d'accord, il est urgent d'agir", a expliqué Mme Minnesma : "parfois, un tribunal peut mettre fin à un grand abus malgré le statu quo politique qui existe à ce moment-là".

 Comment l'action de l'UE pourrait sauver la Terre de la catastrophe climatique: Roger Cox au TEDxFlanders. Roger Cox est un avocat en droit néerlandais et visionnaire pragmatique. Dans son livre Révolution justifiée, il appelle les citoyens à l'action judiciaire pour sauver la planète et l'humanité. En raison de l'inaction des gouvernements de réglementer de manière adéquate pour contrer l'effet de serre pour éviter les dangers du changement climatique, les gouvernements sont maintenant devenus un danger pour la société, dit Roger Cox. C'est pourquoi, selon lui, la loi est maintenant notre seul espoir de vraiment éviter un changement climatique dangereux et de rompre le statu quo dans le monde de l'énergie. Après les Pays-Bas, il met également en place des réseaux pour des procédures similaires dans d'autres pays européens. (c) TEDx Talks 29/3/2014

Selon James Arrandale, de l'organisation Client Earth (basée à Londres), un des points clés est de démontrer que les gouvernements ont déjà des obligations juridiques pour réduire les émissions, indépendamment de l'issue des négociations sur le climat des Nations Unies. À cette fin, un groupe d'experts juridiques internationaux a publié les Principes d'Oslo le 30 Mars, qui énonce les obligations juridiques existantes sur les gouvernements pour protéger le climat.


Sciences et avenir 14/4/2015 - New Scientist Environment

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Des Philippines ravagées par les typhons au désert de l'Arizona, des milliers de personnes ont commencé à se réunir par petits groupes samedi dans 79 pays. Il s'agit du plus grand débat citoyen jamais organisé sur le changement climatique.

Les résultats de ces débats d'une journée seront soumis aux négociateurs climat avant la tenue à Paris à la fin de l'année de la conférence internationale visant à parvenir à un accord mondial pour limiter le réchauffement de la planète.

Christiana Figueres, la responsable climat aux Nations unies, l'un des organisateurs de cet événement, a exprimé l'espoir que ce débat planétaire pourrait "répercuter aux décideurs les inquiétudes, les espoirs et les aspirations des citoyens" en matière d'environnement.

Une centaine de représentants des différents secteurs de la société participent à chacun de ces débats, selon les organisateurs. Les résultats des débats seront soumis aux négociateurs climat de 195 pays qui sont réunis à Bonn jusqu'à jeudi, et aux autres réunions préparant la conférence de Paris.

L'un des premiers débats a démarré aux Philippines, pays particulièrement affecté par les changements climatiques, avec la participation de "gens ordinaires" - cultivateurs, chauffeurs de minibus, femmes au foyers ou professionnels, a indiqué la modératrice des débats, Editha Pimentel.


Romandie 6/6/2015

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Paris (AFP) - Des Philippines ravagées par les typhons à l'Ouest américain frappé de sécheresse, des milliers de personnes étaient réunies samedi, par petits groupes, sur les cinq continents, pour le plus grand débat citoyen jamais organisé sur le changement climatique.

Les premiers résultats de "la plus vaste enquête d'opinion" jamais menée sur le sujet, comme la qualifie l'Onu, co-initiatrice, seront soumis dès mercredi à Bonn aux délégations chargées de négocier l'accord mondial contre le réchauffement planétaire espéré à Paris en décembre.

 Des participants d'un débat sur le climat à Manille le 6 juin 2015 (c) Afp

Au Sénégal, en Chine, en passant par Madagascar, le Brésil ou le Japon, une centaine de débats au total étaient prévus dans 79 pays, selon des modalités identiques: une centaine de participants de tous horizons, préalablement informés des enjeux, réunis pour toute la journée autour de tablées animées par des modérateurs.

L'un des premiers à démarrer, après Fidji, a rassemblé aux Philippines des dizaines de "gens ordinaires" - cultivateurs, chauffeurs de minibus, femmes au foyer -, a indiqué à l'AFP une organisatrice, Editha Pimentel.

Jocelyn Pedernal, institutrice à Manille, s'est dite convaincue que ce forum permettrait aux pauvres et aux personnes vulnérables de faire entendre leur voix. "Les grands pays sont ceux qui devraient montrer l’exemple à suivre pour réduire le réchauffement climatique", a-t-elle déclaré à l'AFP. Nous aurons "une bonne série de recommandations pour les décideurs", a promis Kazi Maruful Islam, en liaison internet depuis l'université de Dacca avec le QG de l'opération, à Paris.

"Les gens ont des opinions variées, mais ils sont concernés, et ils prennent cette journée à coeur", relevait Alain Vauzanges, un pré-retraité de la grande distribution, à Paris où le panel avait été établi par un cabinet d'études.

Quelle importance donner à la lutte contre le changement climatique? Quels risques sommes-nous prêts à prendre? Quelles solutions? Quel partage des efforts? L'accord devra-t-il être contraignant?... Basées sur les enjeux de la négociation, une trentaine de questions leur ont été posées, sous forme de questionnaire à choix multiples.

Christiana Figueres, la responsable climat aux Nations unies, a exprimé l'espoir que ce débat puisse "répercuter aux décideurs les inquiétudes, les espoirs et les aspirations des citoyens quant au monde qu'ils souhaitent pour eux et leurs enfants". "C'est aussi un moyen important d'aider à la compréhension générale de ce qui est souvent vu comme un sujet extrêmement complexe, mais qui touche au coeur de la vie de chacun", ajoute-t-elle.

"L'idée est de faire émerger la vision des citoyens, et faire la preuve que des enjeux complexes peuvent être partagés avec les citoyens", explique Yves Mathieu, de l'agence française Missions publiques, co-organisatrice. "Ca ne va pas changer la face de la négociation, mais au moins que les décideurs en soient informés", souligne-t-il, insistant sur la richesse de cette enquête, "car les gens auront été informés et auront débattu".

Outre Missions Publiques, la Danish Board of Technology Foundation, qui oeuvre à impliquer les citoyens dans les débats scientifiques, et la Commission nationale du débat public en France, organisaient cette journée, en liaison avec des universités, des ONG, des think tanks ou des collectivités (au Chili, l'Association des maires par exemple).

Une première analyse approfondie de cette enquête devrait être publiée dans un mois. Au-delà des négociations, elle sera essentielle aussi pour aider à mieux mobiliser les individus, souligne Pierre Radanne, expert français des questions climatiques. "Nous avons fait beaucoup de progrès en matière de sensibilisation. Mais bien que sensibilisés, les gens passent peu à l'acte. Or, on ne pourra régler la question du climat sans faire alliance avec les gens: la moitié des émissions de gaz à effet de serre, c'est ce que chacun fait dans sa vie privée: chauffage, alimentation, mode de transport...", dit-il.

"Avec cette enquête, on a un TP (travail pratique) grandeur nature, qui va nous aider à comprendre ce qui motive chacun, selon sa culture, sa richesse, sa vulnérabilité".


----->En lisant et relisant des articles de ce genre, je m'aperçois que les gouvernants, les décideurs politiques, et même certains dirigeants d'ONG ou d'entreprises, s'estiment au-dessus de nous autres, simples citoyens, dans la compréhension du monde : de ce qui va et de ce qui ne va pas !. Cela m'offusque fortement ! Ce n'est pas parce que nous n'avons pas de fonctions publiques que nous ne comprenons pas ce qui se passe, que les sujets soient complexes ou non ! Nous sommes, pour la majorité des citoyens du monde, instruits et ne sommes pas de simples quidams que l'on manoeuvre à sa guise... C'est bien d'ailleurs parce que nous ne sommes pas d'accord avec les politiques menées que nous nous rebellons, tels les "zadistes" ou autres contestataires contre des décisions privilégiant le profit au détriment de notre environnement et de la planète en général !!! Dans ce cas, nous sommes taxés d'activistes, voire de terroristes "écologiques !


Sciences et avenir 6/6/2015

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Bayonne (AFP) - Le mouvement écologiste Alternatiba a entamé vendredi à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) un tour de l'Hexagone à vélo de 5.600 km ayant pour objectif d'éduquer les populations aux solutions locales de lutte contre le réchauffement climatique.

Christiane Hessel, veuve de l'écrivain et militant altermondialiste disparu en 2013 Stéphane Hessel, parrain d'Alternatiba, a donné le départ à 14H00 en coupant le ruban symbolique en plein centre de Bayonne.

 Des gens pédalent sur un vélo à quatre places lors du départ d'un tour de l'Hexagone de 5.600 km pour lutter contre le réchauffement climatique, lancé par le mouvement écologiste Alternatiba, le 5 juin 2015 (c) Afp

"Vive la société civile qui prend les choses en main à la place du gouvernement", a-t-elle déclaré face aux quelque 400 personnes présentes.

Une dizaine de cyclistes à bord de vélos de trois à quatre places, symbolisant la transition écologique et la solidarité, s'est élancée sous les applaudissements des spectateurs et sympathisants du mouvement.

Pendant quatre mois, le tour va faire étape dans 187 communes, de Bayonne à Paris, en passant par Toulouse, Montpellier, Marseille, Lyon, Dijon, Strasbourg, Lille, Caen, Lorient, Bordeaux, entre autres... Quelques incursions chez nos voisins (Espagne, Suisse, Allemagne, Luxembourg, Belgique) sont également prévues.

Chaque étape sera ponctuée de prises de parole, conférences ou stands sur les enjeux climatiques et la COP 21 (conférence mondiale sur le climat qui doit se tenir au Bourget fin novembre) et sur les actions locales possibles.

"Nous voulons aller au plus près des populations pour mettre en route la transition écologique", a indiqué à l'AFP Jean-Noël "Txtetx" Etcheverry, l'un des fondateurs d'Alternatiba. "Dans des tas de domaines, il y a des possibilités d'agir, à travers la finance solidaire, les énergies renouvelables, des transports plus propres, l'éco-rénovation, une agriculture locale ou encore plus de recyclage", a-t-il ajouté.

Alternatiba se donne aussi pour objectif "d'interpeller les dirigeants pour qu'ils passent aux actes concrets, en mettant en mouvement des dizaines de milliers de citoyens".

Alternatiba prépare ce tour depuis un an et demi, avec des équipes locales dans 95% des étapes. A 5 km de chaque arrivée la population est invitée à finir l'étape avec les cyclistes.

Ces "5.600 km pour le climat" se termineront place de la République à Paris, à l'occasion d'un rassemblement d'Alternatiba Ile-de-France, les 26 et 27 septembre, où 50.000 personnes sont attendues.

L'association, née à Bayonne, a fait des émules à travers toute la France depuis 2013 et connu un succès inattendu la même année avec son premier "village des alternatives" organisé dans la capitale basque qui avait réuni quelque 22.000 personnes.


Sciences et avenir 5/6/2015

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Ils sont arrivés mercredi midi à Paris avec plus de 200'000 kilomètres dans les pédales: partis le 8 juillet de Copenhague, treize cyclistes ont relié les deux capitales pour sensibiliser l'opinion au réchauffement climatique, à quatre mois de la conférence de Paris.

Au total, 61 personnes ont participé à la randonnée organisée par l'association française Cyclo Trans-europe, qui milite depuis 1996 pour le développement du cyclisme, rejoignant le groupe au gré des tronçons.

 AFP 12/8/2015


Cinq jeunes de Pantin, dans la banlieue nord-est de Paris, ont participé à la randonnée sur le dernier segment, de Compiègne à Paris. "C'était merveilleux, une vraie surprise. On est motivés à fond pour le refaire l'année prochaine", témoigne Foster, 19 ans, qui a découvert les problématiques liées au climat. "Prendre le vélo plutôt que la voiture, c'est facile. Il faut juste en avoir l'envie".

Avec cette manifestation, Cyclo Trans-europe entend participer à sa manière à la préparation de la conférence sur le climat (COP21) prévue du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris.

"Ce genre de petit événement citoyen peut permettre une prise de conscience générale. Le vélo, ce n'est pas une solution miracle. C'est une des solutions", estime Erick Marchandise.

Au niveau européen, l'association veut promouvoir les "EuroVéloroutes", ces 14 routes réservées aux vélos et moyens de transports écologiques, qui jalonnent le continent.


Romandie 12/8/2015

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Paris - Des personnalités écologistes internationales ont lancé mardi à Paris une campagne pour promouvoir le désinvestissement dans les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), afin de réduire les émissions de CO2 et limiter le réchauffement climatique.

Cette campagne, baptisée Désinvestissons pour Paris et lancée à l'occasion d'une conférence internationale organisée par le parti vert européen et l'ONG 350.org, veut convaincre les institutions financières et les gouvernements d'arrêter de financer des projets liés aux énergies fossiles.

Elle se tient à moins de 100 jours de la conférence de Paris(COP21) censée aboutir à un accord pour contenir le réchauffement climatique, et alors que les négociateurs des 195 pays sont actuellement réunis à Bonn (Allemagne).

Il faut arrêter de subventionner des énergies à la fois sales et dépassées et réaffecter ces ressources aux énergies d'avenir, des énergies 100% renouvelables, affirme ainsi May Boeve, directrice exécutive de 350.org, citée dans un communiqué.

Parmi les participants à cette conférence et soutiens de cette campagne figurent Stephen Heintz, président du Rockefeller Brothers Fund, Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République française pour la protection de la planète, mais aussi des représentants du Conseil oecuménique des Églises et de plusieurs ONG.

350.org a déjà recensé près de 400 institutions (fondations, fonds de pension, institutions gouvernementales, établissements soclaires, ONG, etc.) s'étant engagées sur la voie du désinvestissement des fossiles.


Romandie 1/9/2015

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New York (AFP) - Des grands noms de la musique menés par Paul McCartney ont prêté leurs voix à une chanson sortie mercredi pour faire pression sur la conférence de Paris consacrée au climat en décembre.

La chanson "Love Song to the Earth" (Chanson d'amour pour la Terre) est diffusée moins de trois mois avant le début de la conférence de Paris, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre et vise un accord global pour limiter la hausse des températures à la surface du globe.

 Jerry Cope 4/9/2015


Sur une mélodie pop, les stars chantent à tour de rôle les paroles, qui évoquent notamment la "fragilité" de la planète bleue. Parmi ces vedettes figurent le rockeur Jon Bon Jovi, la chanteuse folk-pop Sheryl Crow, la vedette béninoise Angelique Kidjo et le rappeur jamaïcain Sean Paul.

"Avec cette chanson, nous voulons parler d'environnement aux gens pour qu'ils puissent agir et ne pas être paralysés par la peur", a expliqué la chanteuse pop britannique Natasha Bedingfield dans un communiqué.

Accompagné d'une vidéo montrant des scènes de nature et des enfants tenant des pancartes, le titre est sorti mercredi sur Apple Music et sera mis en vente partout vendredi.

Les bénéfices seront versés à la Fondation de l'ONU sur le climat et la branche américaine des Amis de la terre.

Cette initiative intervient après l'annulation d'un concert mondial pour le climat baptisé "Live Earth" que souhaitait organiser le 19 septembre au pied de la Tour Eiffel l'ancien vice-président américain Al Gore. Aucune explication officielle n'a été fournie pour l'annulation de cet événement censé réunir, à travers plusieurs manifestations sur tous les continents, plus d'une centaine d'artistes, sous la houlette de Pharrell Williams.

Déjà reporté du 18 juin au 19 septembre, cet événement a finalement été "fusionné" avec les "24 Heures de réalité" des 13-14 novembre, une manifestation en ligne pour sensibiliser aux enjeux climatiques.


Sciences et avenir 9/9/2015

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En marge de la conférence mondiale sur le climat Cop 21 qui se prépare, le Festival Alternatiba fait escale dans plusieurs villes de France et d'ailleurs. Il s'est arrêté ce week end à Genève. Parmi les animateurs : Alexandre, ancien ingénieur qui a ouvert un café agricole.

 Portrait d'Alex, cuisinier d'Alternatiba. Intervenant: Alexandre Rousset, cuisinier

Il était ingénieur. Mais Alexandre Rousset, la quarantaine, a troqué son costume-cravate contre un tablier, et même parfois, des bottes et des outils de jardin. Il a ouvert un café agricole, la Ritournelle, au milieu des bureaux de Genève, convaincu de la nécessité de changer son mode de consommation. Au menu de son petit établissement: des légumes de saison qu'il cultive lui-même ou qu'il achète à des producteurs locaux. "Les gens qui viennent ici ils disent : "ah! c'est bon!" raconte le chef cuisinier. Et puis ils voient que c'était des légumes de saison que je vais chercher sur des marchés, que je fais marcher l'économie locale. Les gens, peut-être que ça leur ouvrira l'esprit. Si j'en convainc un, c'est bien !"

Ce week end, Alexandre cuisine pour les bénévoles du festival Alternatiba. Comme lui, ils sont nombreux à avoir changé leur mode de vie et à réfléchir à des modes de consommation alternatifs. Jusqu'à dimanche 20 septembre, 250 associations participent au festival Alternatiba à Genève, sur la plaine de Plain Palais. Ce festival s'arrête dans plusieurs villes de France en marge de la conférences sur le climat Cop 21. L'idée est de discuter sur le mieux vivre ensemble et sur l'écologie autour de stands, de conférences, d'ateliers ou encore de spectacles de rue.

 Interview Isabelle Chenal, co-présidente ALTERNATIBA Leman


L'objectif, c'est de "montrer qu'il y a énormément de citoyens, énormément d'organisations qui oeuvrent pour un mieux vivre ensemble, et pour montrer qu'il y beaucoup de choses qui se font sur le territoire", explique Isabelle Chenal, la co-présidente du salon.

F3 Alpes 19/9/2015

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Paris (AFP) - "Si on ne fait rien, personne ne le fera à notre place": des réseaux sociaux aux cinémas, en passant par les médias, la Coalition Climat 21, regroupant 130 organisations, va marteler son appel à l'action pour le climat d'ici à la conférence de Paris.

 Lancée lundi sur internet, la campagne de la Coalition, qui fédère syndicats et ONG, dont Greenpeace, la Fondation Nicolas-Hulot et le WWF, se déclinera ensuite successivement sur les différents supports. (Image / logo de l'action Coalition Climat21.org). 

La Coalition avait obtenu en avril le label "grande cause nationale pour l'année 2015". Il lui permet de bénéficier de diffusions gratuites de sa campagne de communication sur les radios et chaînes de télévisions publiques. La campagne vise à sensibiliser le plus grand nombre possible de citoyens à l'urgence d'agir pour le climat et à les inviter à rejoindre les diverses mobilisations organisées.

CESE - Conseil économique social et environnemental 22/7/2015


Sciences et avenir 21/9/2015

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Paris - Dans la lutte contre le réchauffement climatique, grands groupes et PME n'ont pas les mêmes armes pour agir, mais ces dernières ne sont pas en reste, sous l'impulsion de dirigeants motivés, mais aussi par intérêt économique.

 Infographie du pacte du développement durable. pactemondial.org

L'important c'est d'être dans une logique de petits pas car une PME n'a pas les moyens de mettre un million d'euros dans un projet climat, expose d'emblée à l'AFP Marc Jacouton, responsable du développement durable de Cepovett.

Cette grosse PME de 250 personnes spécialisée dans la production de vêtements professsionnels (uniformes pour Air France ou Accor, etc.) s'est lancée il y a près de dix ans dans une démarche plus verte.

L'entreprise compense ses émissions de CO2 en finançant la plantation d'arbres médicinaux au Mali. Ces arbres produisent une huile qui transformée en biopesticide permet de cultiver sur place un coton biologique, explique Marc Jacouton. Une boucle d'économie circulaire est formée, avec ce coton équitable utilisé pour la fabrication des tissus.

Sur les 1.200 entreprises françaises membres du Global Compact, l'initative des Nations unies pour impliquer les entreprises dans l'optique de la Conférence internationale (COP21) sur le climat de Paris en décembre, 800 sont des PME, précise M. Jacouton, qui préside également le Club PME Climat.

La preuve que beaucoup d'entreprises moyennes s'engagent dans la réduction de leur impact carbone, que ce soit en réduisant leur consommation d'énergie (électricité, carburants), d'eau, en promouvant la visioconférence au lieu des déplacements, ou encore en triant mieux leurs déchets.

Lippi, fabricant de grillages, travaille lui sur l'éco-conception: nous avons réduit le poids de matière dans nos produits, réduit les composés volatils et diminué le poids des emballages, détaille son président Frédéric Lippi.

Si l'argument climat est important, en travaillant sur l'empreinte carbone, on réduit également les coûts, note ainsi Marc Jacouton. Et ce mouvement a aussi été poussé par l'action des grands groupes, dont les PME sont bien souvent des fournisseurs.

Cela devient une exigence de nos clients. Depuis 2006-2007, il y a une énorme montée en puissance de critères environnementaux dans les appels d'offres où c'est extrêmement compétitif et où on fait la différence sur de petites choses, explique Marc Jacouton.

Avoir une attitude plus climat compatible devient une vraie valeur ajoutée. Nous avons été menacés par la concurrence étrangère à bas coûts. Nous avions deux solutions: délocaliser ou innover, témoigne auprès de l'AFP Bruno Duval, PDG de Savco, entreprise ariégeoise spécialisée dans la chaudronnerie pour l'hydroélectricité. La société a modifié son processus de production pour réduire ses émissions de CO2 et de fumées toxiques. Elle a également substitué l'électricité au gaz propane pour chauffer l'acier, une solution moins performante, mais qui permet à l'entreprise de mettre en avant son bilan environnemental. Au départ c'état un risque, mais au final c'est devenu un argument de vente alors que l'on travaille souvent dans des zones environnementales protégées, indique Bruno Duval.

Mais les PME font face à des obstacles, liées à leur taille: le manque de temps et parfois de compétences en interne, là où les grandes entreprises ont des équipes entières dédiées au développement durable, et la difficulté parfois à mobiliser en interne le personnel.

Le contexte économique peu dynamique en France peut aussi s'avérer un frein.

Mais le mouvement est inéluctable. Les PME se disent qu'il faut qu'elles s'impliquent sur ces sujets, sinon cela viendra un jour par la loi et elles seront au pied du mur, avance Bruno Duval.

Une éventualité qui inquiète. Il faut éviter le trop plein de réglementation et trouver le juste milieu entre contrainte et incitation, prévenait récemment lors d'un colloque du Club PME Climat, Guillaume de Bodard, de la CGPME.


Romandie 8/10/2015

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Paris - Dix compagnies pétrolières et gazières mondiales, poids lourds du secteur, se sont engagées vendredi à investir et collaborer davantage pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, en amont de la conférence mondiale de Paris sur le climat (COP21) en décembre.

Ces groupes, qui assurent près d'un cinquième de la production mondiale d'hydrocarbures et fournissent environ 10% de l'énergie de la planète, appellent à un accord efficace sur le climat lors de la COP21 et soutiennent l'objectif de contenir le réchauffement climatique à 2 degrés.

 PDG OGCI déclarent leur action contre le changement climatique: les PDG présents à l'événement sont : Helge Lund, BG Group; Bob Dudley, BP; Claudio Descalzi, Eni; Emilio Lozoya, Pemex; Josu Jon Imaz, Repsol; Amin Nasser, Saudi Aramco; Eldar Sætre, Statoil; et Patrick Pouyanné, Total. (PDG membres OGCI pas représentées: Mukesh Ambani, Reliance Industries; Ben van Beurden, Royal Dutch Shell). (c) OGCI

C'est un défi pour l'ensemble de la société. Nous sommes prêts à jouer notre rôle. Au cours des prochaines années, nous renforcerons nos actions et nos investissements visant à réduire l'intensité en carbone du mix énergétique mondial, ont assuré les dirigeants de BG Group, BP, Eni, Pemex, Repsol, Saudi Aramco, Reliance Industries, Royal Dutch Shell, Statoil et Total dans une déclaration commune.

Regroupées au sein de l'OGCI (Oil and Gas Climate Initiative), nos compagnies sont prêtes à collaborer dans un certain nombre de domaines afin d'obtenir davantage que la somme de leurs efforts individuels, ont-ils ajouté.

Cette collaboration se traduira par des actions pratiques, significatives et basées sur la technologie dans des domaines comme l'efficacité énergétique, le gaz naturel, présenté comme l'énergie fossile la moins polluante, ou la recherche et développement (R&D).

Les dix grandes compagnies, parmi lesquelles ne figurent aucune américaine, ont déjà diminué d'environ 20% les émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble de leurs opérations au cours des dix dernières années, affirment-elles.



Romandie 16/10/2015

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Washington - Le président américain Barack Obama redouble d'efforts pour obtenir le soutien des grandes entreprises aux Etats-Unis sur le changement climatique, après avoir obtenu lundi la coopération de dizaines de nouvelles sociétés qui se joignent à cette lutte.

M. Obama a accueilli lundi à la Maison Blanche les patrons de 81 entreprises qui ont pris des mesures pour lutter contre le changement climatiqueCes entreprises, dont des grands noms comme Google, Xerox ou encore Intel, Starbucks, McDonald's, vont par exemple réduire leur consommation en eau, se convertir aux énergies renouvelables et modifier leurs chaînes d'approvisionnement. Une dizaine d'entreprises, d'Apple à General Motors en passant par Goldman Sachs, avaient déjà pris ces engagements en juillet.

A quelques semaines de la conférence COP21 de l'ONU sur le climat en décembre à Paris, l'administration américaine espère rallier bien plus de sociétés à sa cause.

La perception de certains est que c'est une question environnementale, c'est pour les écolos, et que les hommes d'affaires froids soit n'en ont rien à faire, soit la voient comme un conflit avec leurs intérêts, a argumenté le président américainLes considérations sur le changement climatique, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables ne sont non seulement pas contradictoires avec leurs intérêts, mais ces entreprises sont en train de se rendre compte qu'elles peuvent même améliorer leurs intérêts, a-t-il ajouté.

Les représentants de 195 pays sont attendus du 30 novembre au 11 décembre pour négocier un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète, lors de la 21e conférence sur le climat.

Nous allons continuer de travailler à cela, essayer de rehausser l'effort, essayer de convaincre davantage de sociétés de regarder ce qu'elles font a expliqué Brian Deese, l'un des conseillers de M. Obama sur l'environnement.

Le président Obama a fait du changement climatique l'une de ses priorités, mais ses adversaires républicains, qui contrôlent les deux chambres du Congrès, sont vent debout contre les mesures annoncées.

Todd Brady, directeur d'Intel pour l'environnement, a indiqué de son côté que l'administration Obama avait donné aux entreprises la certitude absolue du besoin de renforcer les mesures déjà en place pour le climat. Notre engagement est une combinaison à la fois des actions qui vont se poursuivre et de nouvelles étapes, a-t-il précisé.



Romandie 19/10/2015

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Pendant très longtemps, les négociations climatiques ont été simplement des négociations entre les gouvernements. Mais les choses sont en train de changer. Les sociétés civiles, les peuples, à commencer par les peuples indigènes font entendre leurs voix.

 Le président bolivien Evo Morales (à gauche) et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon (à droite), lors de la conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, à Tiquipaya en Bolivie, le 10 octobre 2015. REUTERS/Bolivian Presidency/Handout via Reuters

Comme en 2010, un sommet alternatif contre le changement climatique s'est ouvert en Bolivie, samedi 10 octobre, alors que se profile la COP 21 de Paris. Sont présents ou attendus jusqu'à lundi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, les présidents de l'Equateur Rafael Correa et du Venezuela Nicolas Maduro, mais aussi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. L'enjeu principal de ce sommet bolivien, qui se veut celui des « peuples » et du « Sud », est d'élaborer une plateforme de propositions concrètes de solutions alternatives pour lutter contre le réchauffement planétaire. Une plateforme qui sera ensuite rapportée devant la COP 21 à Paris.

Ils sont environ 2 000 délégués, venus de 48 pays, réunis dans la ville bolivienne de Tiquipaya, près de Cochabamba. Des représentants de syndicats, d'associations, des scientifiques, ou encore de simples militants écologistes. Tous sont venus plancher autour d'un axe principal : trouver des modèles de développement alternatifs au capitalisme, désigné coupable numéro 1 du réchauffement climatique.

Parmi les pistes de travail, il y a la récupération des savoirs et des technologies indigènes. « Par exemple, à partir de l'oignon, à partir de l'ail, on peut produire des pesticides naturels, explique Humberto Camacho, de l'université de Californie. Nous devrions récupérer ces techniques basiques. Nous n'avons pas besoin de science-fiction. Il faut simplement améliorer ce que nous avons déjà et le rendre plus technique, plus durable. »

La conférence bolivienne demandera également des engagements pour limiter à moins de 1,5 degré le réchauffement climatique d'ici à 2100. Reste cependant à connaître la portée des conclusions qui seront rendues ici.

En 2010, lors du précédent sommet similaire en Bolivie, l'une des propositions phares avait été la création d'un Tribunal international de justice climatique. Une idée qui n'a pas beaucoup avancé depuis et qui est d'ailleurs encore au menu des débats cette année.

Enfin, l'autre objectif de cette conférence est évidemment de préparer la COP 21 qui s'ouvre le 30 novembre à Paris. Quelque 195 États et l'Union européenne tenteront, sous égide de l'ONU, de s'accorder pour limiter le réchauffement planétaire, lié aux émissions de gaz à effet de serre.

C'est le ministre français des Affaires étrangères qui a inauguré le sommet. Laurent Fabius a assuré que la voix des peuples et de la société civile serait prise en compte.


RFI 11/10/2015

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Washington - Des dirigeants d'entreprise réunis autour du président Obama contre le changement climatique: l'image, récemment immortalisée à la Maison Blanche, est avant tout symbolique mais témoigne de la lente conversion des sociétés américaines à une cause qu'elles ont longtemps ignorée ou combattue.

Les choses ont changé radicalement ces cinq, dix dernières années, affirme à l'AFP Anne Kelly, de l'organisation non gouvernementale Ceres. Les entreprises américaines prennent conscience de l'impact du changement climatique sur leur activité.


 US Environmental Protection Agency  22/6/2015


Mais la conversion des milieux d'affaires n'est pas encore totale aux Etats-Unis, seul pays industrialisé à ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serreCertains pensent que c'est une question environnementale, que c'est pour les écolos, et que les hommes d'affaires froids n'en ont rien à faire ou la voient comme un conflit avec leurs intérêts, a reconnu M. Obama la semaine dernière, en recevant un groupe de grands patrons où manquaient singulièrement les entreprises pétrolières.

Déjà affaiblis par la chute du prix de baril, les géants américains de l'or noir ont, de fait, le plus à perdre de nouvelles limitations mondiales et d'initiatives visant à renchérir le coût des émissions carbone, notamment via une taxe.

Le leadership guidé par le marché et par le secteur privé peut permettre d'atteindre des objectifs plus vite et plus efficacement que des programmes gouvernementaux, affirme à l'AFP Eric Wohlschlegel, du lobby pétrolier de l'American Petroleum Institute, mettant en garde contre toute rhétorique extrême sur les énergies fossiles.

Le géant pétrolier Chevron assure ainsi partager les inquiétudes de la communauté internationale sur le climat, mais met en garde contre tout frein à l'activité économiqueNous devons mettre au point des solutions pratiques et peu coûteuses qui permettent d'atteindre les objectifs environnementaux sans porter atteinte à la croissance de l'économie mondiale, précise à l'AFP un porte-parole du groupe, Kurt Glaubitz.

Son rival ExxonMobil défend, lui, une approche garantissant un coût du carbone uniforme et prévisible et réduisant la complexité administrative.

Sur la réserve, ces puissants groupes pétroliers peuvent s'appuyer sur un bataillon d'élus républicains au Congrès qui nient la réalité du changement climatique et accusent le président Obama de mener une croisade sur ce thème.

Leur soutien au processus de Paris est pourtant indispensable, notamment pour atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars par an dédiés au climat. Nous avons besoin de tous les acteurs, y compris ceux qui ont le plus d'intérêts en jeu, estime ainsi Kevin Moss.


Romandie 28/10/2015

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Chassieu (France) - Triporteurs électriques, utilitaires fonctionnant à l'hydrogène ou camionnettes au gaz naturel: transporteurs et distributeurs ont pris conscience de la nécessité de réduire les nuisances générées par les livraisons en coeur de ville, comme en témoignent les innovations présentées cette semaine au salon Solutrans de Lyon.

Polluantes, bruyantes et génératrices d'encombrements, les livraisons dites du dernier kilomètre sont les plus difficiles et les plus chères pour les camionneurs.

 SOLUTRANS 17/11/2015


Le dernier kilomètre, rappelle Elisabeth Charrier, secrétaire générale de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) pour l'Ile-de-France, est la partie la plus difficile à réaliser. Elle absorbe 20% du coût du transport du produit depuis sa fabrication. Et c'est celle qui coûte le plus à cause des contraintes: congestion, stress, pollution....

Une société implantée à Lyon, City Logistics, s'est lancée il y a quelques mois dans le pari des livraisons urbaines éco-responsables. Avec une flotte de 10 véhicules, elle récupère les marchandises dans des entrepôts à la périphérie de Lyon puis les achemine dans des camionnettes roulant au gaz naturel.

"Nous avons opté pour le BioGNV, un carburant issu de la fermentation des déchets produits en France. Cela fait 96% de CO2 de moins. Pour le NOX (oxyde d'azote), c'est aussi 70% de moins par rapport à la norme Euro 6", explique Yves Guyon, président de City Logistics, rencontré à Solutrans.

City Logistics dialogue avec La Poste pour bénéficier d'une base logistique en plein centre-ville. Le groupe public s'est en effet lancé dans l'aménagement d'espaces de logistique urbains (ELU) dans plusieurs métropoles, permettant de recharger et utiliser des véhicules propres.

A Lyon, explique Julien Caraux, directeur Services-Courrier-Colis Ain/Rhône pour La Poste, on a créé cette année un espace de logistique urbain de 5.500 m2 près de la place Bellecour dans lequel on a réuni l'ensemble des opérateurs de la Poste. Sur cette plateforme se côtoient 25 véhicules électriques et trois autres roulant au GNV (gaz naturel pour véhicules). "On a réduit le nombre de kilomètres parcourus et on enrichit notre offre de services pour les habitants du coeur de ville", se félicite M. Caraux.


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Le Grand Lyon a été l'une des premières collectivités à avoir adopté une délibération (en 2013) en matière de logistique urbaine, comprenant notamment les livraisons nocturnes et silencieuses.


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Grenoble, très active sur le front de la pollution, va plus loin: elle compte interdire le diesel dans le centre-ville pour le transport de marchandise d'ici octobre 2016.

La métropole compte créer un centre de distribution urbaine qui prendrait le relais avec des véhicules propres (électrique, à l'hydrogène ou... vélo) sur le dernier kilomètre.


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A Paris, une enseigne comme Monoprix s'est lancée il y a quelques années dans l'approvisionnement de marchandises par train jusqu'à la gare de Bercy. De là partent des véhicules roulant au GNV pour approvisionner les magasins de la capitale.

Même si c'est encore embryonnaire, il y a une vraie propension des transporteurs routiers à regarder la motorisation au gaz naturel. Nous allons tendre de plus en plus vers cela, souligne le secrétaire général de l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) Gilles Mathelié-Guinlet. Il regrette toutefois que la question des transports routiers ne fasse l'objet que d'une demi-matinée lors de la grande conférence sur le climat #COP 21 fin novembre.

Mme Charrier rappelle qu'il n'existe à ce stade que cinq centres de recharge de GNV sur toute l'Ile-de-France, où il faut faire plus d'une heure de queue à chaque fois!



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Il y a un manque de réseau d'approvisionnement. Investir sur une pompe privative (de GNV) c'est extrêmement cher, entre 600.000 et 1,2 million d'euros. Il faut qu'il y ait des investisseurs, et pour l'instant c'est un peu balbutiant, relèvent Pascal Vandalle et Jérôme Douy, directeurs délégués à la Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF).


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Voir ICI, les lauréats 2015 récompensés au salon Logitrans de Lyon : Le prix de l'innovation des solutions transports.


Romandie : 20/11/2015

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Paris - Un total de 39 grands groupes français se sont rassemblés jeudi à Paris pour publier leurs engagements respectifs afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre alors que la conférence internationale sur le climat s'ouvre lundi à Paris.

Parmi ces groupes, rassemblant l'essentiel du CAC 40, se trouvent par exemple Accor, BNP Paribas, Carrefour, Danone, EDF, JCDecaux, Kering, La Poste, Michelin, Orange, la RATP, Saint-Gobain ou encore Total et Valeo.




Ce document compile les engagements individuels de ces entreprises et fait part de leur ambition partagée dans un texte commun, qui affiche leur soutien à la réussite de la COP21 et à la signature d'un accord mondial ambitieux et réaliste.

Les groupes signataires plaident notamment pour l'instauration de mécanismes de tarification carbone, reliés entre eux, dans les principales régions économiques du monde.

C'est un moyen efficace pour amener les acteurs économiques à prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs activités dans leurs décisions d'exploitation, d'investissement et de R et D (recherche et développement), argumentent-ils.

Parmi eux, 37 ont pris des engagements de réduction de leurs émissions. 11 se sont dotés d'un prix interne du CO2 pour infléchir leurs décisions d'investissement ou accélérer leurs réductions d'émission, indiquent les signataires.

Au total, ils affirment prévoir d'investir au moins 45 milliards d'euros entre 2016 et 2020 dans les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et d'autres technologies bas carbone, ainsi que 80 milliards d'euros en financements de projets contribuant à la lutte contre le changement climatique.

Ils annoncent également des investissements de 15 milliards d'euros dans de nouvelles capacités nucléaires et 30 milliards d'euros dans le gaz naturel, présenté comme une énergie de transition.

Les 39 entreprises signataires disent représenter un chiffre d'affaires de 1.200 milliards d'euros et 4,4 millions d'emplois dans le monde.



Romandie 26/11/2015

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Paris - Les affiches de quelque 600 espaces publicitaires parisiens du groupe JC-Decaux ont été enlevées et remplacées par des messages dénonçant les mensonges des grandes entreprises sponsors de la COP21, a annoncé dimanche le mouvement Brandalism, à l'origine de cette opération.




Cette action a été revendiquée dans un communiqué par ce groupe britannique, dont le nom est une contraction de brand (marque) et de vandalisme. 




Interrogé par l'AFP, JCDecaux a confirmé cette opération. 600 faces publicitaires (panneaux, ndlr) sont concernées, a indiqué le groupe, précisant que toutes les fausses affiches seront enlevées dans les heures qui viennent.




Les pubs d'Air France, Engie (ex-GDF Suez) et Dow Chemicals ont ainsi été parodiées, ainsi que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement - François Hollande, David Cameron, Barack Obama, Angela Merkel et Shinzo Abe - sur des affiches créées par 80 artistes originaires de 19 pays, a précisé Brandalism.




Toutes les entreprises visées, y compris le groupe JC-Decaux, sont des sponsors officiels de la COP21 à laquelle doivent assister lundi au Bourget, près de Paris, quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement. Ces entreprises se présentent comme des soutiens de la lutte contre le changement climatique alors que ce sont des pollueurs importants, a déclaré un représentant de Brandalism, joint par téléphone par l'AFP.




Elles font comme si elles faisaient partie de la solution alors qu'elles font partie du problème, résume le mouvement dans son communiqué. Il est plus important que jamais de dénoncer leurs mensonges et de mettre en lumière les enjeux de pouvoir derrière les négociations de la Conférence de Paris.




Brandalism souligne que son action a été menée malgré l'interdiction de tout rassemblement à Paris dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats du 13 novembre. Ce mouvement a déjà organisé deux campagnes de publicité subversive dans plusieurs villes britanniques en 2012 et 2014. L'opération parisienne est la plus importante qu'il ait réalisée, et même la plus importante au monde, a assuré son porte-parole.




Romandie 29/11/2015

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