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Vers un verdissement du parc des taxis, VTC et loueurs automobiles

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Paris - Les exploitants de taxis et de voitures de transport avec chauffeurs (VTC) ainsi que les loueurs automobiles devront acquérir au moins 10% de véhicules propres lors du renouvellement de leur parc avant 2020, ont voté vendredi les députés.

La commission spéciale chargée de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique a adopté ces amendements de l'un des rapporteurs, Philippe Plisson (PS), pour contribuer à atteindre l'objectif d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre. D'après l'élu de Gironde, les loueurs représentent 40 à 50% du marché de l'achat de véhicules neufs, qu'ils revendent dans un délai de deux à quatre ans.

Les exploitants de taxis représentent aussi une part importante du marché automobile. L'obligation d'achat de 10% de véhicules propres ne s'appliquera qu'aux sociétés de taxis et VTC comptant plus de 10 véhicules.

Les députés ont aussi précisé la définition des véhicules propres, sur proposition du gouvernement. Ainsi pour les véhicules légers, il s'agit des véhicules électriques ainsi que les véhicules de toutes motorisations et de toutes sources d'énergie permettant l'atteinte de faibles niveaux d'émission de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, fixés par référence à des seuils déterminés par décret.

Et pour les plus de 3,5 tonnes, cela peut être des véhicules électriques à batterie ou à pile à combustible à hydrogène, hybrides électriques, les véhicules fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié ou au gaz naturel, au biométhane, y compris tout mélange hydrogène gaz naturel, ou au gaz naturel liquéfié, et les véhicules fonctionnant avec des carburants à haute teneur en biocarburants et définis par voie réglementaire.

La commission a par ailleurs voté un amendement socialiste prévoyant que les exploitants d'aérodromes devront établir, d'ici fin 2016, un programme de réduction de la pollution au sol. L'objectif est de réduire l'émission de gaz à effet de serre d'au moins 10% en 2020 et 20% en 2025 par rapport à 2015. Sont concernés les aéroports de Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Toulouse-Blagnac, Nantes-Atlantique, Bordeaux-Mérignac, Lyon-St-Exupéry, Marseille-Provence, Nice-Côte-d'Azur et Strasbourg-Entzheim.

Enfin, sera favorisée sur l'ensemble du territoire l'installation de stationnements pour les vélos, dont l'absence est souvent un obstacle au développement de ce mode de déplacement.

Le projet de loi sur la transition énergétique tel que retouché par la commission spéciale sera examiné dans l'hémicycle à partir du 1er octobre et avec une discussion détaillée des articles entre le 6 et le 10 octobre.

Romandie 26/9/2014

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Paris - L'objectif de 100% de taxis électriques à moyen terme énoncé par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal est louable, mais sera difficile à atteindre, ont prévenu jeudi des représentants de la profession.

Dans un entretien au Parisien, jeudi, Mme Royal a dit souhaiter que d'ici cinq ans, tous les taxis et les bus soient électriques en ville, tout en soulignant que c'est aux agglomérations de prendre leurs responsabilités.

Un volontarisme salué par le PDG de la société Les Taxis bleus, Yann Ricordel, pour qui la volonté politique d'accompagner la mutation du taxi vers davantage de véhicules électriques est nécessaire et enthousiasmante. Mais M. Ricordel, dans un communiqué, a aussi remarqué que cet objectif n'est pas compatible avec les contraintes économiques actuelles pesant sur la profession réglementée des taxis.

Les Taxis bleus, qui exploitent déjà dans leur flotte des Tesla - voiture américaine 100% électrique revendiquant jusqu'à 500 km d'autonomie -, militent pour qu'il soit permis d'exploiter une licence de taxi sur deux véhicules distincts, à condition que l'un des véhicules soit électrique et que chaque chauffeur ne travaille pas en même temps, a rappelé M. Ricordel.

Les objectifs évoqués par Mme Royal vont bien au-delà des dispositions de la loi sur la transition énergétique en cours d'examen au Parlement. Ce texte prévoit dans sa forme actuelle un seuil de 10% de véhicules propres pour les taxis, véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et loueurs à l'horizon 2020.

Pour Didier Hogrel, président de la Fédération nationale du Taxi (FNDT), les propos de Mme Royal sont des déclarations d'intention (...) en théorie c'est très bien mais dans la réalité ce n'est pas possible. Il y a un problème d'autonomie, un problème de disponibilité de produits sur le marché et aussi un problème de coût des véhicules électriques, a-t-il affirmé à l'AFP.

M. Hogrel a en outre pointé l'incohérence à ses yeux du dispositif fiscal actuel en matière de lutte contre la pollution atmosphérique: les taxis qui ont fait le choix de rouler avec des voitures hybrides essence-électricité sont pénalisés fiscalement, parce qu'on ne récupère pas la TVA sur l'essence contrairement au gazole, a-t-il noté.


Romandie 9/4/2015

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