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Comme les chatons, le dragon barbu, lézard domestique, apprend... en imitant

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C'est une première : une étude scientifique vient de prouver qu'un reptile peut apprendre en imitant le comportement d'un congénère.


Pogona vitticeps, appelé agame barbu, est une espèce de sauriens de la famille des Agamidae, qui vit en Australie où elle est endémique. C'est une espèce populaire en terrariophilie. Clément Bardot CC BY-SA 3.0, ici photographié au Jardin Zoologique de Stuttgart, Allemagne.


Le dragon barbu (Pogona Vitticeps), star des terrariums, est au centre d'une étude essentielle pour la connaissance des reptiles. Jusqu'à il y a peu, on ne savait pas si ceux-ci étaient capables d'apprendre par imitation. Cela fut longtemps considéré comme une caractéristique propre à l'espèce humaine, à d'autres mammifères, ainsi qu'à certains oiseaux. Mais rien concernant les reptiles.

Un groupe de chercheurs anglais et hongrois ont réussit à prouver que le dragon barbu était capable d'apprendre en imitant grâce à une simple expérience. Pour cela, ils ont utilisé deux groupes de lézards. Le premier groupe, dit expérimental, rassemblait des reptiles qui se sont montrés capables d'ouvrir une porte après avoir vu un congénère faire de même. Ce dernier avait tout de même été entraîné auparavant par les scientifiques. Les sujets du deuxième groupe, de contrôle, ont eux été incapables d'ouvrir la porte. Et ce, alors qu'ils avaient toutefois vu la porte bouger, mais sans intervention d'un autre lézard.

University of Lincoln 30/9/2014


Mieux, les chercheurs insistent sur le fait qu'il y a bien imitation et non émulation. Car quand il imite, le dragon barbu ne se contente pas de reproduire le comportement dont il a été témoin. Il comprend le but de ce qu'il imite. À l'inverse, dans le cas de l'émulation, le sujet copie un comportement sans en comprendre le sens.

Un dragon barbu dans le désert de Simpson en Australie ©️ Martin Willis / Minden Pictures / Biosphoto/AFP

Cette expérience prouve donc que ces reptiles ont des capacités cognitives comparables aux mammifères et aux oiseaux. Une étude novatrice, qui ouvre la voie, on l'espère, à de nouvelles recherches sur les comportements sociaux des reptiles.

Agame barbu sauvage érigeant sa collerette épineuse pour impressionner le photographe. Christopher Watson CC BY-SA 3.0

 Comme déjà précisé, il s'agit d'un reptile endémique de l'Australie. À l'état sauvage, il vit dans les régions désertiques et semi-désertiques du bush. Mais c'est également un nouvel animal de compagnie (NAC) que l'on retrouve souvent dans nos terrariums. Adulte, le dragon barbu atteint une taille moyenne de 40 à 50 cm (la queue représentant plus de la moitié de la longueur totale du corps) et pèse entre 350 et 500 grammes.  Il possède de fortes griffes et des paupières mobiles. Le type sauvage est brun-grisâtre, avec des marbrures plus claires, nettement transversales sur les pattes et la queue. Mais les animaleries proposent désormais de nombreuses variétés mutantes présentant des couleurs variées. (Photo Individu mutant présentant une coloration orange ("red"). HTO / domaine public)

C'est un bon grimpeur qui passe autant de temps perché sur des branches ou des buissons que sur le sol. Il s'expose au soleil durant la matinée et le début de soirée et se réfugie à l'ombre durant les heures les plus chaudes.  Il consomme à la fois végétaux et petits animaux. Son régime alimentaire comprend de petits invertébrés (insectes, arachnides, vers…), mais aussi de petits vertébrés (petits rongeurs, lézards) ainsi que des fleurs, des fruits et des feuilles vertes. Les proies mobiles sont chassées à l'affût.

 L'accouplement survient communément au début du printemps. Les femelles restent en gestation pendant 21 jours et pondent une couvée de 10 à 30 œufs ovales et mous dans un nid peu profond creusé dans le sable. Après la ponte, les œufs sont enterrés et laissés sans surveillance. Ils écloront approximativement 60 à 80 jours plus tard, selon la température d'incubation. Les femelles peuvent produire plusieurs ponte au cours d’une année, jusqu'à cinq pontes par an. (Photo Petit agame barbu à la naissance. Ianare CC BY-SA 3.0)

A noter : Pogona vitticeps est capable de moduler légèrement la couleur de ses écailles afin d'aider à la régulation de sa température. Dans la même optique, comme beaucoup d'Agamidae, Pogona vitticeps possède des pattes puissantes qui lui permettent de décoller complètement son corps du sol lorsqu'il se déplace. Cela lui permet de limiter la chaleur reçue du sol et de réduire sa température par le flux d'air passant alors sous son ventre. Les femelles semblent capables de conserver le sperme de leur partenaire, et donc même après avoir été séparées d'un mâle, elles seraient capables de produire des œufs fertiles pendant un certain temps...


Sciences et avenir 9/10/2014 - Wikipedia

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Aussi fou que cela puisse paraître, l’homme n’est pas le seul à posséder la faculté d’apprendre par imitation. En effet, selon les résultats d’une étude menée par des scientifiques sur des dragons barbus, il semblerait que ces petits lézards apprennent également en s’inspirant de leurs congénères. Une première chez les reptiles !


 Agame barbu ou Pogona vitticeps photographié au Jardin Zoologique de Stuttgart, Allemagne. Clément Bardot CC BY-SA 3.0


Les agames barbus sont des petits lézards bien plus futés qu’on ne le pense. Une femelle de l’espèce Pogona vitticeps a réussi à ouvrir la porte coulissante de sa cage sans l’aide des hommes. Après près de 3 ans d’entrainement (tout de même!), cette petite bête s’est laissé appâter par un délicieux ver de farine qui l’attendait de l’autre côté de sa cage. Un exploit pour les reptiles ! 

Les scientifiques ont alors poussé l’expérience un peu plus loin. Ces derniers ont montré les images de cette prouesse à d’autres petits lézards. C’est alors avec surprise que les agames barbus ont fait coulisser la porte en suivant minutieusement l’exemple de leur congénère. Les petits reptiles ont donc pu à leur tour savourer leur casse-croûte...

Pour Anna Wilkinson, chercheuse dans la cognition animale, la capacité d’ouvrir une porte coulissante n’est pas spontanée. D’autres dragons barbus n’ayant pas vu la vidéo de 11 secondes n’ont même pas essayé de le faire. Il s’agit en fait d’un comportement d’imitation, qui existe chez les mammifères par exemple. En voyant leur congénère obtenir un ver, les lézards imitent son comportement. Pour les experts, cette façon de reproduire des gestes provient d’un mécanisme ancien et qui pourrait prouver l’existence d’un ancêtre commun chez les reptiles et les mammifères.

DailyGeek 28/12/2014

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