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Vous voulez acheter un NAC sauvage ? Quelques conseils à lire avant.

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Avoir un NAC chez soi est devenu tendance de nos jours... Mais une tendance qui n'est pas sans répercussion chez de nombreuses espèces, dont certaines sont en danger d'extinction dans la nature.

 Les nouveaux animaux de compagnie, malheureusement pour eux, sont désormais à la mode. ©️ Igor Zarembo / RIA NOVOSTI/ AFP

Mais qu'est-ce que recouvre ce sigle ? Quelles précautions prendre avant d'en acquérir un sauvage ? Conseils d'un vétérinaire spécialiste des NAC.

Derrière l'expression "Nouveaux Animaux de Compagnie" se cache un monde à part qui désigne de nombreux animaux très différents les uns des autres. D'une manière générale, ce sigle désigne tous les animaux autres que les chiens et les chats. Il faut en outre distinguer les NAC domestiques et non domestiques. Parmi les NAC domestiques, on trouve les lapins nains, les belettes, les rongeurs, ou encore les furets. La mode des NAC a d'ailleurs débuté avec ces derniers. Quant aux NAC non domestiques, ils désignent les animaux exotiques de terrarium : reptiles et araignées.

Si posséder un NAC est devenu tendance, il ne faut pas pour autant négliger la législation en cours. Un certificat de capacité est obligatoire pour certaines espèces, notamment celles qui sont dangereuses. Cette autorisation est aussi nécessaire à partir d'un certain nombre de spécimens, quelle que soit la dangerosité de l'animal. On peut par exemple détenir jusqu'à 25 serpents de petite taille ou 3 boas, sans certificat particulier.

Avoir un NAC à domicile n'est donc pas anodin, notamment quand il s'agit d'un animal exotique de terrarium. "Il faut bien réfléchir et se documenter avant", rappelle David Leduc vétérinaire spécialisé dans les NAC. En effet certaines espèces sont complexes, voire dangereuses. Il est donc préférable de se renseigner sur les conditions de vie et d'entretien à respecter du NAC que l'on souhaite acquérir. "Un python réticulé aura besoin d'une pièce de 12 mètres carrés à l'âge adulte et pèsera de 60 à  80 kg". S'occuper d'un tel animal n'est donc pas à la portée de tout le monde.

La dangerosité de ces animaux est, bien sûr, à prendre en compte, surtout pour les espèces venimeuses. Dans ce cas, les précautions à prendre sont nombreuses. "Il faut une pièce bunker, sans accès extérieur, avec un double sas et des terrariums fermés. On doit aussi installer des miroirs dans les angles de la pièce pour repérer plus facilement un serpent qui serait sorti de son terrarium", nous indique David Leduc. Pour une espèce non venimeuse, "idéalement, il faut une pièce fermée. Les serpents sont potentiellement porteurs de gènes pathogènes de type salmonelle".

Les nombreuses exigences imposées par la possession d'un NAC non domestique demandent donc du temps et de l'argent. Mais ce ne sont pas les seuls critères. Tout comme la taille à l'âge adulte et les conditions de vie, l'espérance de vie est à prendre en compte. Un python royal peut vivre de 20 à 30 ans et certaines tortues de 80 à 100 ans ! En définitive, posséder un NAC relève donc d'une vraie passion et ne peut être une lubie passagère.



Sciences et avenir 25/10/2014

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