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Initiatives, moyens pris pour réduire les émissions de dioxyde de carbone

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Les avions de KLM utiliseront un biocarburant à base d'huile de cuisson

La compagnie aérienne hollandaise KLM a annoncé ce mercredi qu'à partir de septembre plus de 200 vols reliant Paris et Amsterdam utiliseront un biocarburant composé d'huile de cuisson dans le cadre d'un mouvement visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone des appareils de la compagnie.


nhk 23/06/2011

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En partenariat avec l'association Objectif climat, la Fédération des chefs de cuisine et restaurateurs d'Alsace ont lancé l'opération "Manger, c'est agir". Pendant tout le mois de novembre, les restaurants alsaciens proposeront sur leurs cartes des menus au bilan carbone considérablement réduit.

Jusqu'à la fin du mois, une quarantaine de restaurateurs alsaciens ajouteront à leurs cartes des repas sobres en carbone. Dans le cadre de l'opération "Manger, c’est agir", menée en partenariat avec l’association Objectif Climat, les chefs privilégieront pour réduire le bilan carbone de leurs menus des produits locaux et de saison.

Cette opération vise à sensibiliser les consommateurs quant à la quantité d'émissions de gaz à effet de serre engendrée par leur alimentation, et donc à l'impact de celle-ci sur le réchauffement climatique. De leur production, à leur conservation, en passant par leur emballage et bien sûr leur transport, nos aliments sont, avant d'arriver dans nos assiettes, responsables d'une importante pollution. Comme le rappelle Objectif Climat, un tiers des gaz à effet de serre émis en France provient de ce que nous mangeons.

La campagne "Manger, c'est agir" a ainsi pour but de prouver qu'il est possible de réduire sensiblement le bilan carbone de nos repas, en suivant quelques conseils simples, comme préférer des produits locaux et de saison, consommer moins de viande, limiter la consommation de produits surgelés, et privilégier les produits vendus dans des emballages simples, non individuels et en matière recyclée.

"Nous ne voulons pas obliger les restaurateurs à ne plus vendre de viande de veau (dont un kilo équivaut en carbone à un trajet de 220 km en voiture) ou de boeuf (70 km), mais l'agrémenter de légumes de saison pour faire baisser la note", souligne Bruno Jahn, directeur de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie pour le Bas-Rhin.

Certains restaurateurs tombent dans la facilité en achetant des carottes congelées pré-râpées, pré-découpées, regrette M. Jahn, alors que selon Jean-Michel Augé, président de l'association à l'origine de l'opération, on peut faire un plat sobre en carbone et pas cher, un boudin aux pommes par exemple. "Pour autant, il faut aussi que les clients changent leurs habitudes en hiver et acceptent de manger des pommes plutôt que des fraises en dessert", objecte pour sa part Jacques Lorentz, président de la Fédération des chefs de cuisine et restaurateurs d'Alsace.

Tous les restaurants alsaciens participant à l'opération sont recensés sur le site Internet d'Objectif Climat. Selon Jean-Michel Augé, l'Alsace pourrait économiser l'équivalent carbone d'une ville de 3.500 habitants si les 1,8 million d'Alsaciens mangeaient une fois par mois un repas sobre en carbone.

Maxisciences 08/11/2O11

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Les Britanniques pourront bientôt acheter des bouteilles de vin écologiques, réalisées avec du papier. La firme anglaise Greenbottle, qui a déjà commercialisé une brique de lait en papier, est à l'origine de ce projet qui vise à réduire l'empreinte carbone de la filière viticole et des consommateurs.

Après avoir lancé une bouteille de lait en papier, qui a rencontré un vif succès dans les magasins britanniques, la firme angalise Greenbottle s'apprête à commercialiser une bouteille de vin réalisée sur le même modèle, composée de papier et d'un film plastique intérieur offrant des qualités de conservation semblables à celle du verre, rapporte The Guardian.

Plus que pour son recyclage, qui nécessite de séparer papier et plastique quand le verre se recycle très facilement et à l'infini, l'intérêt écologique de cette bouteille réside dans son poids, dix fois moins important que celui d'une bouteille en verre. Elle ne pèse en effet que 55 grammes, soit dix fois moins qu'une bouteille en verre, et offre un avantage de taille en matière de transport. Ces bouteilles en papier devraient ainsi permettre de réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une bouteille classique en verre.

Les premières bouteilles de vin en papier de Greenbottle devraient faire leur apparition dans les magasins britanniques dès le début de l'année prochaine. Dans un premier temps, c'est en Turquie qu'elles seront produites. Mais une usine est en construction en Cornouailles et devrait très prochainement être mise en service. En outre, Greenbottle envisage d'installer des points de production à proximité des vignobles, afin de réduire encore l'empreinte carbone des bouteilles.

Maxisciences 16/11/2011

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Les circuits courts alimentaires de proximité constituent aujourd'hui une opportunité économique non négligeable que ce soit pour le producteur (sécurisation de son modèle économique), le consommateur (prix ajusté au coût réel) ou un territoire (création d'emplois locaux).

S'ils ont une influence plutôt positive sur l'environnement, la diversité des circuits courts de proximité, ainsi que le manque d'études complètes ne permettent pas d'affirmer que ceux-ci présentent systématiquement un meilleur bilan environnemental que les circuits longs, notamment en matière de consommation d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre.

Les modes de production et notamment la culture, pour les fruits et légumes, de produits de saison sont beaucoup plus déterminants en matière de bilan environnemental que le mode de distribution.

Par ailleurs, plus de proximité ne signifie pas nécessairement moins d'émissions de gaz à effet de serre si les moyens de transports utilisés sont inadaptés, si la logistique est insuffisamment optimisée ou si le comportement du consommateur est inadéquat.

Les circuits courts alimentaires de proximité : définition

Paniers paysans, AMAP, vente à la ferme... Ces modes de commercialisation de produits alimentaires renvoient à l'appellation de «circuits courts alimentaires de proximité». Ces circuits répondent principalement à deux critères :

- circuits de vente directe ou avec un intermédiaire (« circuits courts »),
- distance limitée (généralement inférieure à 150 km) entre le lieu de production et celui de consommation («circuits de proximité»)

L'appellation de circuits courts englobe en réalité une très grande diversité de circuits de production et de commercialisation. Les « circuits courts de proximité » sont souvent opposés à la grande distribution alors que certaines enseignes nationales proposent en magasin une offre de produits locaux à travers des partenariats avec un producteur. A contrario, la vente sur un marché n'est pas synonyme de proximité, certains produits provenant de marchés de gros qui les importent de l'autre bout du monde.

En 2010, 107 000 exploitants, soit 21% des exploitations françaises vendaient en circuits courts, avec de fortes disparités régionales (2/3 des exploitants en Corse, 1/3 en PACA[1]). Les exploitations sont de taille inférieure à la moyenne, avec un fort besoin en main d'oeuvre. La commercialisation en circuits courts concerne toutes les filières, en premier lieu le miel et les légumes (50 % des exploitations impliquées), puis les fruits et le vin (25 % des exploitations), enfin les produits animaux (10 %). Enfin, 10 % des exploitations commercialisant en circuit court sont converties au bio (contre 2% en circuit long), et une grande partie a adopté des pratiques proches du bio.

Du côté de la consommation, 6 à 7 % des achats alimentaires en France[2] se font par des circuits courts. Malgré le développement de ce mode de distribution en diversité et nombre de points de vente, les quantités commercialisées par ce biais évoluent peu.

Avantages et limites des circuits courts

Au-delà des bénéfices économiques et sociaux pour les producteurs et les consommateurs de la vente en circuit court, celle-ci répond également à une préoccupation de réduction des dépenses énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre liées à l'alimentation.

Pour beaucoup de consommateurs, l'achat, en vente directe, d'un aliment produit localement est forcément meilleur pour l'environnement.

Pour confirmer cet a priori, il est nécessaire d'étudier l'ensemble du cycle de vie de l'aliment : sa production, sa transformation, son conditionnement, son transport... Cette analyse doit également prendre en compte les impacts énergétiques, climatiques ou encore sur l'eau ou la biodiversité. A ce jour, peu d'études répondent à ce besoin. Certains bénéfices et points de vigilance des circuits courts peuvent toutefois être mis en avant

La production

La localisation des productions sur les territoires de consommation présente plusieurs avantages en matière environnementale :

- les productions françaises sont soumises aux réglementations nationales et européennes en vigueur, parmi les plus exigeantes ; cela n'est pas nécessairement le cas de productions plus lointaines ;
- le maintien d'une agriculture périurbaine peut avoir pour effet la limitation de l'étalement urbain et donc la préservation de la qualité de sols souvent fertiles ;
- la recherche d'une certaine autonomie alimentaire, en produisant localement (en fonction des possibilités agronomiques du territoire) une partie des besoins, sécurise les approvisionnements, l'économie locale et évite la délocalisation des impacts ;
- le lien direct entre le producteur et le consommateur peut avoir des conséquences sur les pratiques du producteur qui sera plus attentif à son comportement vis-à-vis des intrants ou du maintien de la biodiversité.
- Du côté du consommateur, le contact avec le producteur dans le cadre d'une vente directe peut déclencher une prise de conscience des impacts environnementaux de la production agricole, voire une modification du comportement : consommation de davantage de produits de saison, acceptation de produits esthétiquement imparfaits mais de bonne qualité nutritionnelle..

En matière d'impact énergétique et d'effet de serre, la saisonnalité est cruciale, dans certains cas plus que le mode ou la distance de commercialisation.

Des aliments produits localement mais «hors saison» sous serre chauffée pourront consommer plus d'énergie et rejeter plus de gaz à effet de serre que des produits importés de pays où ils sont cultivés en plein air, même en incluant le transport.

A titre d'exemple, une salade cultivée en Allemagne, sous serre, en hiver aura un bilan en termes de CO2 émis, de la production à la consommation, deux fois plus élevé que le même légume importé d'Espagne où il est cultivé en plein air (510 gr eqCO2/salade contre 240gr eqCO2/salade)[3].

Le transport : Un quart du transport routier en France est lié au transport de produits agricoles et alimentaires. Réduire ces transports pourrait donc permettre de réduire significativement les nuisances liées (pollution atmosphérique, nuisances sonores, consommation d'énergie, ...).

La logisitique : Si dans le cadre des circuits courts, les produits parcourent une distance plus faible, les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas, pour autant, systématiquement plus faibles. Ramenées au kilogramme de produit transporté, elles peuvent parfois même être plus élevées. En effet, les émissions par kilomètre parcouru et par tonne transportée sont environ 10 fois plus faibles pour un poids lourd de 32 tonnes et 100 fois plus faibles pour un cargo transocéanique que pour une camionnette de moins de 3,5 tonnes car ils permettent de parcourir de plus grandes distances à impact gaz à effet de serre équivalent.

Les impacts énergétiques et effet de serre de l'alimentation sont également fortement liés au déplacement du consommateur pour acquérir les produits. La vente directe n'implique pas systématiquement un moindre déplacement du consommateur qui peut même être amené à se déplacer davantage en cas de dispersion des points de distribution. Il est donc nécessaire d'organiser les points de distribution au plus près du consommateur (par exemple, livraison de paniers sur le lieu de travail) voire de regrouper les points de distributions (sur un marché, ou des points de vente collectifs) afin de présenter une offre large sur un seul point de vente.

Si la logistique est optimisée (adéquation moyen de transport / volume transporté, optimisation du circuit de livraison, remplissage du camion...), les circuits courts peuvent s'avérer très performants du point de vue du transport jusqu'au point de distribution.

Les déchets : La réduction de la distance de transport entre les lieux de production et de consommation permet de réduire les emballages des produits. Dans la plupart des circuits courts, les produits bruts sont peu ou pas emballés, et les conditionnements liés au transport sont souvent réemployés. Ceci constitue une économie tant pour la production des emballages, qu'en termes de déchets.

La conservation : En matière de conservation, les circuits courts feraient globalement moins appel aux procédés de conservation (stockage au froid), puisque le délai entre la production / la cueillette et la commercialisation est réduit. Or les processus de conservation longue durée (congélation, conserve), observés plutôt en circuits longs, sont fortement consommateurs d'énergie et émetteurs de gaz à effet de serre (fluides frigorigènes).
A contrario, les processus de transformation / conservation éventuellement utilisés en circuit court sont moins optimisés que dans les industries agroalimentaires, dès lors que les impacts sont ramenés à l'unité produite.

Conclusion et avis de l'ADEME

En renforçant le lien entre producteur et consommateur et en redonnant du sens tant à l'activité de production qu'à l'acte de consommation, les circuits courts de proximité présentent un réel potentiel en matière de consommation durable. Il convient d'accompagner les initiatives et de partager les bonnes pratiques afin d'optimiser les gains environnementaux portés par ces modes de distribution.

Complémentaires des circuits longs, les circuits courts de proximité doivent permettre de répondre autant que possible localement à une partie des besoins alimentaires de la population d'un territoire, en fonction de la capacité agronomique du territoire et en restant vigilant sur leur performance environnementale.

Notes


  1. Source : Agreste 2012
  2. Source : Conseil Economique Social Environnemental des Pays de la Loire
  3. ACV de la salade, scénarios comparatifs (Müller-Lindenlauf IFEU, 2010)
Source

Les circuits courts alimentaires de proximité ; Les Avis de l'ADEME ; 04/2012 - ADEME

ADEME 04/05/2012

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