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Agir contre le réchauffement sans attendre

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Copenhague (AFP) - Les experts sur le climat ont publié dimanche à Copenhague une évaluation mondiale dont le message est clair: face à l'ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2, ce qui est possible sans compromettre la croissance.



"Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse", déclare dans un communiqué Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui a réalisé la plus complète évaluation du changement climatique depuis 2007. Elle doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales devant aboutir fin 2015 à Paris à un accord global.

 Réunion d'experts sur les changements climatiques, le 27 octobre 2014 à Copenhague, au Danemark (c) Afp


La communauté internationale s'est fixé comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C, afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l'oeuvre et dont la vitesse est inédite.

Pour garder le cap des 2°C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d'azote) doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d'ici 2100, estiment les scientifiques.

Cela implique de se détourner massivement des énergies fossiles, d'améliorer fortement l'efficacité énergétique, de limiter la déforestation, etc, et d'investir pour cela des centaines de milliards de dollars d'ici à 2030.

Pour autant, ce tournant énergétique ne compromettrait pas la croissance mondiale, mettent en avant les experts (climatologues, économistes, océanographes, etc).

Des efforts "ambitieux" de réduction de gaz à effet de serre feraient baisser de 0,06 point le taux annuel de la croissance mondiale, estimé entre 1,6 et 3% au cours du 21e siècle, avancent-ils. Cette estimation ne prend pas en compte les bénéfices économiques liés à l'atténuation du changement climatique (infrastructures, agriculture, pêche, santé, etc.).

"Nous avons les moyens de limiter le changement climatique", a insisté M. Pachauri, pour qui "les solutions sont nombreuses et permettent un développement économique et humain continu". "Tout ce dont nous avons besoin, c'est de la volonté de changer", a-t-il ajouté.

Youba Sokona, vice-président du Giec, souligne de son côté que "plus nous attendons pour agir, plus ce sera couteux".

Et s'il n'était pas "contrôlé", le changement climatique aurait des impacts "graves, étendus et irréversibles", indique le Giec.

Pour les auteurs du rapport, "limiter les effets du réchauffement climatique pose la question de l'équité et de la justice et est nécessaire pour atteindre un développement durable et éradiquer la pauvreté".

Les experts soulignent que les populations les plus vulnérables, notamment celles des pays les moins développés, auront moins de moyens pour faire face aux impacts du réchauffement.

Cette nouvelle évaluation globale est le fruit d'un colossal de partage des connaissances (30.000 études passées en revue, 800 auteurs principaux): c'est la cinquième publiée par le Giec après celles de 1990, 1995, 2001 et 2007. Elle reprend les résultats de trois rapports thématiques rendus en septembre 2013 (preuves du réchauffement), en mars 2014 (impacts) et en avril 2014 (mesures pour atténuer la hausse des températures).

"L'atmosphère et les océans se sont réchauffés, les quantités de neige et de glace ont diminué, le niveau de la mer a augmenté", a résumé Thomas Stocker, vice-président du Giec.


 Moathib 6/10/2014



Sciences et avenir 2/11/2014

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Paris - Les ministres français des Affaires étrangères Laurent Fabius et de l'Ecologie Ségolène Royal ont appelé dimanche à une mobilisation universelle et immédiate sur le changement climatique, une menace grave pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et la santé.

 euronews 2/11/2014


Ses premiers impacts sont ressentis partout dans le monde et le chemin actuel conduirait à une hausse des températures bien au-delà des 2°C acceptables, déclarent les ministres dans un communiqué, après la publication du nouveau rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), la plus complète évaluation sur le sujet depuis 2007.

Des solutions existent, avancent les ministres qui présideront la Conférence annuelle de l'ONU sur le climat fin 2015 à Paris, où un accord mondial et suffisamment ambitieux pour tenir le cap des 2°C doit être scellé par la communauté internationale.

L'accord de Paris en 2015 devra apporter une réponse politique à la hauteur du constat des scientifiques, plaident M. Fabius et Mme Royal. Les prochaines étapes - la conférence de Lima en décembre prochain, puis la présentation des objectifs nationaux de réduction des émissions au début de l'année 2015 - seront décisives, ont -ils ajouté.

Le président du Giec, Rajendra Kumar Pachauri, viendra mercredi à Paris présenter le rapport aux autorités françaises. Nous avons peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse, a déclaré M. Pachauri dimanche à Copenhague, où le rapport a été rendu public.

Nous avons les moyens de limiter le changement climatique et tout ce dont nous avons besoin, c'est de la volonté de changer, a-t-il affirmé.

Le rapport du Giec, fruit d'un colossal travail de partage des connaissances des scientifiques du monde entier (800 auteurs principaux, 30.000 études passées en revue) doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales.

Romandie 2/11/2014

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La France et le Canada, unis dans une même politique. A peine arrivé au Canada, où il est en visite d'État de trois jours, le président Hollande a assuré dimanche que la France et le Canada étaient déterminés à s'unir sur les enjeux environnementaux. Par rapport aux "grands défis" internationaux, "et j'y ajoute le défi climatique, la France et le Canada ont décidé d'agir ensemble pour le bien de leur propre pays mais aussi pour le bien de la planète", a ainsi déclaré François Hollande. 


 Stephen Harper et François Hollande, le 2 novembre 2014. ©️ ALAIN JOCARD / AFP

Dans la petite localité de Banff où ils étaient réunis, à l'ouest de Calgary, le Premier ministre Stephen Harper a lui tenu a souligner la place de la France sur la scène internationale. "Vous jouez un rôle majeur sur la scène internationale, pendant les crises de sécurité, de pandémie et la lutte contre les changements climatiques, nous reconnaissons tous ici votre position personnelle et votre position comme pays leader dans le monde" a-t-il ainsi assuré.

Des déclarations consensuelles qui tranchent sur la position traditionnellement en retrait du Canada lorsqu'il s'agit de réchauffement climatique. En effet, le pays s'est notamment retiré du protocole de Kyoto en 2011 et Stephen Harper était absent en septembre du sommet sur le climat organisé à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. François Hollande, qui organisera la prochaine Conférence climat (COP21) à Paris en décembre 2015, se présente en revanche en pointe dans ce combat.

Dimanche, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a publié dimanche un rapport alarmant doutant de la capacité de la planète à limiter à moins de 2 degrés la hausse générale des températures et donc à réduire d'au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.

LE POINT 2/11/2014

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Le président français François Hollande a entamé une visite d'Etat de trois jours au Canada. Il a tenté de persuader le gouvernement conservateur canadien de rallier sa croisade pour l'environnement.

M. Hollande, qui a atterri à Calgary peu après 18h00 suisses, a été accueilli à l'aéroport par M. Harper. Il est le premier président français à effectuer une visite d'Etat au Canada depuis celle de François Mitterrand en 1987.

Sa première étape l'a emmené dans l'ouest du pays, en Alberta, riche province pétrolifère et fief du Premier ministre Stephen Harper. Son déplacement le conduira ensuite à Ottawa, Québec puis Montréal.

 canada21TV 20/10/2014


Romandie 3/11/2014

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 Paris - Les 20 prochaines années seront cruciales pour réorienter les investissements vers une économie à basses émissions de carbone et éviter un réchauffement de plusieurs degrés par rapport à l'ère pré-industrielle, a prévenu jeudi à Paris l'économiste britannique Nicholas Stern. (Photo Nicholas Stern, ancien vice-président senior de la Banque mondiale et auteur du rapport Stern. International Monetary Fund / domaine public)

Les 20 prochaines années vont être une période très spéciale, une période cruciale dans la lutte contre le réchauffement climatique, a plaidé l'auteur du rapport-choc paru en 2006 (Stern review on the economics of climate change (Pdf en anglais))  sur le coût de l'inaction contre le réchauffement.



Si nous réalisons les bons investissements, dans les domaines de la planification urbaine, des systèmes énergétiques et de l'utilisation des forêts, nous nous mettrons sur la bonne route, a déclaré le professeur à la London School of Economics et président de la British Academy of Science, lors d'une rencontre avec la presse.

L'économiste estime que les investissements dans les infrastructures vont de toutes les manières s'élever à quelque 90 milliards de dollars dans les 15 prochaines années et que bien faire (vers une économie à basses émissions de carbone, ndlr) coûtera seulement quelques milliards de dollars de plus.

Le coût des énergies renouvelables a radicalement baissé au cours des dernières années et cela change tout dans la lutte contre le réchauffement, qui nécessite de se détourner des énergies fossiles et notamment du charbon, la plus polluante.

Au cours des dernières années, les conséquences sanitaires causées par les émissions de CO2 ont émergé de manière beaucoup plus forte, a aussi souligné Nicholas Stern, ce qui conduit des pays comme la Chine à être beaucoup plus déterminés à agir.

En plus d'investissements bien ciblés, la transition vers une économie à basses émissions de carbone, vers une croissance propre, passe, selon le spécialiste, par taxer les émissions de CO2, réguler l'utilisation du charbon pour la diminuer, miser sur l'innovation et établir des politiques climatiques claires pour donner les bons signaux aux marchés.

Faute d'une révolution dans le domaine de l'énergie et d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre, Nicholas Stern a repris la mise en garde des climatologues qui prévoient une hausse des températures de plusieurs degrés d'ici la fin du siècle.

Nous parlons de risques immenses, de risques qui vont changer les relations à l'échelle mondiale, avec des déplacements de centaines de millions de personnes, a expliqué le chercheur, insistant notamment sur l'impact de l'élévation du niveau des mers, de la carte des inondations et des ouragans, et des zones désertiques.

Romandie 6/11/2014

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Paris - Les politiques mises en place pour réduire les émissions de CO2 sont insuffisantes pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, a averti mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui confirme sa prévision d'une hausse à long terme de 3,6 degrés et appelle à une action urgente.

Malgré la volonté affichée de la plupart des pays de diminuer leurs émissions de CO2 et la réduction observée de la part des énergies fossiles dans la consommation d'énergie, le scénario central établi par l'AIE dans sa grande étude prospective annuelle prévoit que les émissions liées à l'énergie augmenteront de 20% en 2040.

L'Agence note donc que les négociations internationale sur le climat de 2015, avec en ligne de mire le sommet de Paris, vont se dérouler avec une situation de départ pas encourageante: une augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial et une pollution de l'air étouffante dans la plupart des villes en forte expansion.

Selon le Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, le monde ne peut pas émettre plus de 1.000 gigatonnes de CO2 après 2014. Or ce crédit sera totalement utilisé d'ici 2040 prévoit l'AIE, qui appelle à une action urgente pour gérer le système énergétique de manière plus prudente. Elle annonce également la publication à la mi-2015 d'un rapport spécifique sur cette problématique.

Alors que la réduction des émissions de gaz à effet de serre implique l'utilisation de sources d'énergie moins carbonées, comme les énergies renouvelables, les subventions aux énergies fossiles ont encore atteint 550 milliards de dollars en 2013, soit quatre fois plus que celles en faveur des renouvelables, comme le photovoltaïque et l'éolien, a pointé l'AIE. Et ce déséquilibre ralentit les investissements dans l'efficacité énergétique et les renouvelables.

- L'AIE prévoit ainsi une augmentation de la demande de pétrole de 90 millions de barils par jour (mbj) en 2013 à 104 mbj en 2040.

- La consommation de charbon, énergie fossile la plus polluante, devrait elle connaître ses dernières années de croissance, l'enjeu climatique devant pousser les pays à ne pas exploiter toutes les ressources disponibles. La demande de charbon augmentera de 15% d'ici à 2040 mais les deux tiers de cette hausse auront lieu dans les dix prochaines années, prédit l'étude. En Chine, la demande commencera à décliner à partir de 2030.

Ce recul s'accompagnera d'une montée en puissance très forte des énergies renouvelables, notamment dans la production d'électricité, qui selon l'AIE sera le moteur de la transformation du paysage énergétique mondial.

En 2040, elles représenteront un tiers de la production électrique et leur part dans le mix électrique des pays hors-OCDE doublera, tirée par la Chine, l'Inde, l'Amérique latine et l'Afrique.

- Les renouvelables compteront pour presque la moitié de l'augmentation de la production totale d'électricité en 2040, tandis que l'usage des biocarburants sera triplé à 4,6 mbj et la chaleur issue d'énergies renouvelables fera plus que doubler, prévoit l'étude.

- Le nucléaire, qui a déjà évité depuis 1971 l'émission de 56 gigatonnes de CO2 selon l'AIE, jouera également un rôle important pour le développement d'une énergie décarbonée à grande échelle.

En 2040, les émissions annuelles évitées grâce au nucléaire (par rapport au niveau estimé de ces émissions à cette date) atteindront presque 50% en Corée du Sud, 12% au Japon, 10% aux Etats-Unis, 9% dans l'UE et 8% en Chine, a évalué l'AIE, qui publie son étude dix jours après le rapport du Giec sur le réchauffement climatique.

Les experts de cet organisme ont estimé que pour garder le cap d'une hausse des températures de 2°C, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d'azote) doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître totalement d'ici 2100.

Romandie 12/11/2014

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Brisbane (Australie) - L'Australie était sous pression jeudi pour muscler ses actions contre le réchauffement climatique, après un accord sino-américain (page 19, 6ème article) surprise et alors qu'elle accueille ce week-end un sommet des dirigeants du G20... où elle aurait voulu éviter le sujet.

Le président américain Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping, à la tête des deux pays les plus pollueurs du monde, se sont fixés mercredi à Pékin de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre et ont appelé les autres puissances économiques à prendre des engagements plus ambitieux.

Le Premier ministre australien Tony Abbott s'est montré avare de commentaires, s'empressant d'affirmer que les priorités du sommet des dirigeants du G20, ce week-end à Brisbane (côte Est de l'Australie), restaient la croissance économique et l'emploi. La conférence de l'Apec (forum Asie-Pacifique) vient juste de se terminer à Pékin, et c'est à peine si on y a mentionné le changement climatique... juste en passant, s'est-il défendu jeudi devant la presse. Il y a beaucoup d'(autres) enceintes pour parler de climat, a lâché M. Abbott, agacé, en marge d'un sommet des pays d'Asie du sud-est en Birmanie.

Tony Abbott a précisé que les émissions de gaz à effet de serre de l'Australie représentaient environ 1% des émissions mondiales. Je ne vais pas m'intéresser à ce qui pourrait se passer dans 16 ans (référence à l'objectif ciblé de Pékin pour 2030, ndlr), je me concentre sur ce qu'on peut faire maintenant. On ne parle pas, on agit, a-t-il ajouté.

Une réaction qui a suscité des critiques acerbes de la part des militants environnementalistes australiens --déjà très remontés contre Abbott après la suppression par son gouvernement d'une taxe carbone et d'un impôt sur les bénéfices des producteurs de charbon. Les deux premières économies mondiales décident de placer (le combat climatique) au centre de leur stratégie économique, et lui, il n'écoute pas, a déploré John Connor, du centre indépendant Climate Institute. L'accord sino-américain montre bien à quel point est complètement absurde la politique du gouvernement Abbott, a abondé l'ancien Premier ministre travailliste, Paul Keating. Quand vous arrêtez d'évaluer le coût de la pollution et que vous commencez à donner de l'argent aux pollueurs, c'est que vous êtes montés dans le mauvais train, a-t-il ironisé.

Figurant parmi les 20 premiers pays en termes d'émissions de gaz à effet de serre, l'Australie s'est engagée à les réduire de 5% d'ici à 2020 par rapport au niveau de 2000. Le pays est le deuxième exportateur mondial de charbon.

Le ministre des Finances australien Joe Hockey, a assuré jeudi que le changement climatique serait abordé au sommet du G20, mais que rien n'ébranlera la priorité donnée aux questions économiques.

----->Nous sommes nombreux à savoir que Tony Abbott fait partie des climato-sceptiques... Ile ne croit pas, ou affiche de ne pas croire, que le réchauffement en cours est lié aux activités humaines... En dépit des études scientifiques sur le sujet et les preuves apportées.


Romandie 13/11/2014

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Sydney (AFP) - Des dizaines d'Australiens ont brièvement enfoui leur tête dans le sable jeudi sur une célèbre plage de Sydney pour moquer leur Premier ministre coupable, selon eux, de faire l'autruche face aux dangers du réchauffement climatique.

 Photo JENNI RYALL / MASHABLE


Plus d'une centaine de personnes se sont enterrées, tête la première, dans le sable de Bondi Beach, tenant pendant trois minutes dans cette position cocasse.

Hôte du sommet des dirigeants des pays du G20 qui se tient ce week-end à Brisbane, dans le nord-est de l'Australie, le chef du gouvernement conservateur australien, Tony Abbott, est critiqué par les militants écologistes pour avoir aboli une "taxe carbone" frappant les entreprises les plus polluantes. Ils lui reprochent également d'avoir évincé les questions climatiques du sommet du G20.

"Le refus de Tony Abbott d'inclure le changement climatique à l'agenda du G20 et les tentatives manifestes de son gouvernement d'étouffer le secteur de l'énergie renouvelable montrent qu'il est déterminé à garder la tête dans le sable sur la question la plus importante de notre époque", a déclaré l'organisateur de la manifestation, Eden Tehan.

Arrivé l'an dernier au pouvoir, M. Abbott a aussi aboli une taxe sur les bénéfices de l'industrie du charbon, tandis que les investissements dans les énergies durables ont chuté de 70%. Le Premier ministre qualifie volontiers le charbon de source de prospérité "décisive" pour l'Australie --qui en est le deuxième plus gros exportateur mondial.

Le pays figure dans les vingt pays les plus pollueurs de la planète, et c'est le pays développé émettant le plus de gaz à effet de serre par habitant, selon le centre australien Climate Institute.

Tony Abbott, invité à commenter l'accord surprise conclu entre Etats-Unis et Chine pour réduire leurs émissions, a suggéré jeudi que l'Australie n'était pas concernée et qu'il préférait "se concentrer sur ce qu'il peut faire maintenant, pas sur ce qui pourrait se passer dans 16 ans". Il a rappelé que la croissance économique et l'emploi restaient les priorités du sommet du G20 à Brisbane.

"Nous voulons dire aux dirigeants du monde qui viennent au G20 que Tony Abbott ne représente pas l'opinion de la plupart des Australiens qui demandent une action mondiale urgente contre le changement climatique", a insisté Eden Tehan.


Sciences et avenir 13/11/2014

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C’est un Premier Ministre conservateur peu enclin à lutter contre le réchauffement climatique qui reçoit les principales économies du monde ce week-end à Brisbane.

Qui a déclaré le 13 octobre 2014 que "le charbon est bon pour l’Humanité" ? Le Premier Ministre Tony Abbott, en inaugurant une mine dans le Queensland. Lequel a répété que "le charbon est le futur" quelques jours plus tard, répondant ainsi aux appels de l’ONU à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

 Des centaines de personnes s'enterrent symboliquement la tête dans le sable sur la plage de Bondi à Sydney le 13 Novembre 2014, afin de marquer leur opposition aux positions du gouvernement australien en matière de changement climatique. AFP

C’est donc un conservateur très "climato-sceptique" et droit dans ses bottes qui accueille ce week-end (15 et 16 novembre 2014) le G20. Un groupe des 20 plus grosses économies du monde tourneboulé par l’accord passé entre la Chine et les Etats-Unis le 12 novembre dernier. La décision de la Chine de se donner pour objectif un maximum d’émissions d’ici 2030 n’est d’ailleurs pas sans conséquence sur l’économie de l’Australie.

Le gouvernement de Tony Abbott favorise en effet le développement de son industrie minière et notamment charbonnière, avec en ligne de mire l’énorme marché... chinois.

En Australie, le conflit environnemental actuel le plus virulent porte ainsi sur la création de Port Abbot (avec un seul "t") un port minéralier destiné à faciliter l’exportation du charbon du Queensland vers la Chine.

Le gouvernement australien a dans un premier temps autorisé à rejeter les boues de dragage de ce port dans la mer sur la grande barrière de corail, obligeant l’Unesco à menacer de classer «en péril» ce patrimoine mondial de l’Humanité. Aujourd’hui, ces boues pourraient être déversées à terre, sur des zones humides.

C’est donc avec un fort "passif" environnemental que Tony Abbott s’apprête à accueillir "les grands de ce monde" lesquels semblent cependant de plus en plus préoccupés par le réchauffement climatique. Sur ce sujet, le bilan australien est mauvais. Entre 1990 et 2011, les émissions du pays ont augmenté de 32% !

 Évolutions des émissions de gaz à effet de Serre (GHG) entre 1990 et 2011, ne prenant pas en compte le "Land use, land-use change and forestry" (LULUCF) qui correspond aux émissions dues aux activités humaines consécutives l'exploitation des sols. Crédit : UNCCC.

L’une des premières décisions de Tony Abbott à son arrivée au pouvoir en septembre 2013 a d’ailleurs été de supprimer le marché d’émissions de quota de CO2.

À l’approche du sommet de Brisbane, l’opposition travailliste a enjoint le Premier Ministre d’inclure le climat dans les discussions du G20, le chef de l’opposition Bill Shorten accusant Tony Abbott "d’isolationnisme têtu". Et des manifestants ont plongé leur tête dans le sable pour dénoncer l’aveuglement de leur Premier Ministre.

Mais Tony Abbott entend que le sommet de Brisbane reste économique et ne s’occupe que de croissance et d’emplois, le climat étant, selon lui, "hors sujet".

C’est oublier que Chinois et Américains avaient profité le 13 novembre dernier du Forum de coopération économique Asie-Pacifique pour dévoiler leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Un paragraphe de la déclaration finale commune dimanche soir devrait cependant appeler au succès de la négociation climat à Paris en 2015, rappelant ainsi que le charbon n’est pas bon pour l’humanité.

Sciences et avenir 15/11/2014

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Brisbane (Australie) (AFP) - Les pays les plus riches de la planète soutiennent une "action forte et efficace" sur le changement climatique et le Fonds Vert de l'ONU, ont-ils indiqué dimanche à l'issue d'un sommet du G20 en Australie.


 De Gauche à droite: Mariano Rajoy Brey, Matteo Renzi, Francois Hollande, Barack Obama, David Cameron, Angela Merkel, Jean-Claude Juncker et Herman Van Rompuy lors du G20 le 16 novembre 2014 à Brisbane (c) Afp

"Nous soutenons une action forte et efficace pour faire face au changement climatique. Nous réaffirmons notre soutien à la mobilisation de moyens financiers pour l'adaptation (des pays victimes des changements climatiques), tel le Fonds Vert" des Nations unies, destiné à aider les pays pauvres les plus exposés, indique le communiqué final du sommet.

Sciences et avenir 16/11/2014

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Les dirigeants des pays du G20 ont discuté des questions énergétiques et du changement climatique. Réunis en sommet à Brisbane en Australie, ils ont abordé ces questions dimanche matin, au deuxième jour des discussions.

Le premier ministre japonais Shinzo Abe aurait indiqué que Tokyo contribuera à l'amélioration de l'efficacité énergétique dans le monde. Il souhaite pour cela promouvoir les technologies environnementales les plus avancées.

M. Abe aurait également promis que le Japon continuera à soutenir les nations émergentes et en développement pour améliorer les ressources humaines. Toujours selon le chef du gouvernement nippon, l'Archipel devrait faire tout son possible pour créer un cadre efficace réunissant tous les pays du monde dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il le fera pour la COP21, la conférence de l'ONU sur le changement climatique programmée à Paris en 2015.

Le premier ministre australien Tony Abbott, qui préside le sommet, doit rendre public une déclaration commune dans la journée, au terme des discussions.




----->On peut supposer, compte tenu des informations précédentes, que discussion du réchauffement climatique n'a pas été la bienvenue pour Tony Abbott... lui qui ne voulait pas aborder le sujet à ce G20...


NHK WORLD 16/11/2014

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Oslo - Un important fonds de pension norvégien a annoncé lundi avoir cédé toutes ses parts dans 27 entreprises exploitant le charbon afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Le fonds KLP, qui gère 470 milliards de couronnes (54 milliards d'euros) d'actifs au profit de fonctionnaires et employés du secteur public, a cédé pour 386 millions d'actions et d'obligations dans ces compagnies minières ou énergétiques qui tirent l'essentiel de leurs revenus de l'exploitation du charbon.

La liste des entreprises exclues comprend les indiennes Reliance Power et Tata Power, l'américaine American Electric Power ou encore des chinoises comme China Coal Energy et China Shenhua Energy.

Un bon premier pas, s'est félicité Truls Gulowsen, responsable de Greenpeace Norvège.

Le KLP a par ailleurs déjà annoncé qu'il augmenterait de 500 millions de couronnes ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables. Nous avons essayé de trouver un équilibre raisonnable entre investissements dans la production d'énergies renouvelables, désengagement des exploitants de charbon et exercice de nos droits d'actionnaire, a indiqué Jeanett Bergan, responsable des questions éthiques chez KLP.

Le prochain pas, c'est d'influencer les entreprises pour qu'elles fassent leur révolution climatique et réduisent leurs émissions de CO2, a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Grand frère du KLP, le fonds de pension public norvégien, le plus gros fonds souverain au monde, réfléchit lui aussi à un possible désengagement du capital des producteurs de sources d'énergie fossile (charbon mais aussi pétrole et gaz naturel). Un rapport d'experts indépendants sur cette question doit être présenté mercredi.

Lundi, le KLP a aussi annoncé l'exclusion du producteur d'engrais canadien Agrium, à qui il reproche de s'approvisionner en phosphate depuis le Sahara occidental - territoire annexé par le Maroc -, ainsi que de trois entreprises se fournissant en coton produit en Ouzbékistan, un secteur qui a longtemps employé des enfants et qui recourt encore aujourd'hui au travail forcé.

Il a par contre décidé de réintégrer l'américain Yahoo!, exclu en 2005 après avoir fourni aux autorités chinoises des informations ayant permis l'arrestation d'un journaliste, un geste pour lequel le moteur de recherche a ensuite présenté ses excuses.


ROMANDIE 1/12/2014

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Oslo - Un groupe d'experts a invité mercredi le fonds de pension public norvégien, le plus gros fonds souverain au monde, à ajouter le changement climatique aux critères éthiques régissant ses investissements sans toutefois combler les attentes des ONG.

Mandatés par le gouvernement pour examiner une éventuelle sortie du fonds des producteurs de charbon, de pétrole et de gaz naturel, les six experts indépendants se sont en revanche abstenus de recommander un désengagement des énergies fossiles comme l'espéraient les défenseurs de l'environnement et une partie de la classe politique.

Nous recommandons qu'un nouveau critère, +contribution au changement climatique+, soit inclus dans les lignes directrices régissant la mise en observation et l'exclusion d'entreprises bénéficiant des investissements du fonds, écrivent-ils dans leur rapport.

Cela permettrait l'exclusion d'entreprises au cas par cas là où il y a un risque inacceptable que l'entreprise contribue à ou soit responsable d'agissements ou omissions (...) sérieusement négatifs pour le climat, ajoutent-il.

Alimenté par les revenus pétroliers de l'État norvégien et investi en produits financiers et dans l'immobilier hors de Norvège, le fonds d'une valeur de 6.080 milliards de couronnes (702 milliards d'euros) est régi par un ensemble de critères éthiques.

Il doit notamment s'abstenir d'investir dans les groupes coupables de graves violations des droits de l'Homme, recourant au travail des enfants, fabriquant des armes particulièrement inhumaines ou encore produisant du tabac.

A notre avis, la production énergétique à partir de sources fossiles, la consommation d'énergie et les émissions de CO2 ne peuvent pas être considérées comme (des pratiques) contraires aux normes éthiques généralement acceptées, ont précisé les experts.

Nous ne recommandons pas, par conséquent, une exclusion automatique par le fonds de tous les producteurs de charbon, de pétrole et de gaz naturel, ont-ils ajouté. Lors d'un point de presse, le chef du groupe d'experts, Martin Skancke, a fait valoir que le fonds pouvait jouer un rôle plus positif pour le climat en exerçant ses droits d'actionnaire chez les mauvais élèves plutôt qu'en sortant de leur capital.

Les défenseurs de l'environnement ont, sans surprise, déploré ces conclusions. Extrêmement décevant et sans ambition, a commenté la branche norvégienne de Greenpeace. Triste et dépassé, a renchéri l'ONG L'Avenir dans nos mains.

Le débat n'est toutefois pas clos: la question sera examinée au printemps prochain par le Parlement, où plusieurs partis sont favorables au minimum à une sortie du fonds du secteur du charbon.

Lundi, un autre important fonds de pension norvégien, KLP, avait annoncé qu'il avait cédé toutes ses parts dans 27 entreprises exploitant le charbon.


Romandie 3/12/2014

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New Delhi - Au dernier jour d'une visite chargée en symboles à New Delhi, Barack Obama a appelé mardi l'Inde à s'engager pleinement dans la lutte contre le changement climatique, promettant une coopération renforcée entre les deux pays dans de nombreux domaines.

[...] Dans un discours très applaudi devant 1.500 jeunes, Obama a dressé un constat clair sur le climat : même si des pays comme les Etats-Unis réduisaient leurs émissions, si les pays en croissance comme l'Inde - avec des besoins en énergie en forte croissance - ne se tournent pas vers des énergies plus propres, nous n'avons aucune chance contre le changement climatique.


 CCTV News 25/1/2015 : Le Premier ministre indien Narendra Modi a rencontré le président américain Barack Obama lors d'un déjeuner de travail à New Delhi dimanche. Les deux côtés ont travaillé pour parvenir à des accords sur le changement climatique, la fiscalité et la coopération en matière de de défense. Dans un geste qui montre l'importance que l'Inde accorde aux États-Unis, Obama devient le premier président américain à visiter l'Inde à deux reprises pendant une présidence. Il va aussi être le premier président américain à être l'invité d'honneur lors de la parade Republic Day de l'Inde.

L'Inde est le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine et les Etats-Unis. Ces deux derniers ont récemment scellé un accord inédit sur les émissions de gaz à effet de serre, engagements chiffrés à l'appui, à l'approche du sommet de Paris sur le climat prévu en fin d'année.

Mais l'Inde n'a pris aucun engagement en la matière, son Premier ministre Narendra Modi estimant n'avoir aucune pression et souhaitant pouvoir agir sans que cela nuise aux efforts de développement de son pays.

L'Inde et les Etats-Unis ne sont pas simplement des partenaires naturels, je pense que l'Amérique peut devenir le meilleur partenaire de l'Inde, a par ailleurs avancé M. Obama. Evidemment, seuls les Indiens peuvent décider du rôle de l'Inde dans le monde

Mais je suis ici, car je suis absolument convaincu que nos peuples auront plus d'emplois et d'opportunités, nos nations seront plus sûres et le monde sera plus juste et plus sûr si nos deux démocraties font front commun, a poursuivi Obama.

[...] La montée en puissance de l'Inde a aussi ses exigences, a plaidé le président américain, en particulier sur le changement climatique. Etre des partenaires globaux implique aussi de s'attaquer au défi global urgent que constitue le changement climatique, a-t-il souligné.

Symbole marquant de sa visite, Obama a assisté - une première pour un président américain en exercice - à l'immense parade de Republic Day qui marque l'entrée en vigueur de la Constitution post-coloniale de l'Inde en 1950.


Romandie 27/1/2015

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Bordeaux (AFP) - Les villes et régions de France ont lancé jeudi dans la capitale aquitaine "l'appel de Bordeaux" portant l'engagement des territoires dans la lutte contre le changement climatique à moins d'un an de la conférence internationale sur le climat, à Paris.

"Nous (...) tenons à exprimer la volonté des territoires (...) de répondre à l'urgence du défi lié au dérèglement climatique", affirment leurs élus dans cet appel signé en présence de la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, à l'occasion des 16ème assises de l'énergie des collectivités territoriales.

 Les élus s'engagent à "consolider" le "mouvement en faveur de la réduction des émissions des gaz à effet de serre et des polluants". (c) Afp

Parmi les signataires, les maires de Bordeaux, Alain Juppé, de Paris, Anne Hidalgo, et de Nantes, Johanna Rolland, mais aussi l'Association des maires de France (AMF), l'Association des régions de France (ARF), représentées à Bordeaux par leurs présidents respectifs, François Baroin et Alain Rousset, ou encore l'Association des communautés de communes d'agglomération et métropoles (AdCF).

Cette volonté "est déjà en action (...) à travers des mesures concrètes", dans les territoires affirment ces élus, qui se disent "en première ligne des attentes" de leurs concitoyens en matière d'infrastructures ou d'incitations et donc "les mieux placés pour mobiliser l'ensemble des acteurs des territoires". Ces élus s'engagent donc à "consolider" le "mouvement en faveur de la réduction des émissions des gaz à effet de serre et des polluants".

Ils appellent également les négociateurs internationaux sur le climat à prendre en considération "le rôle central des territoires" dans la mise en oeuvre d'actions pour lutter contre le réchauffement climatique.

Et ils leurs demandent également "de soutenir les mécanismes permettant de renforcer l'action locale et régionale, notamment dans les pays en développement".




Sciences et avenir 29/1/2015

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Paris (AFP) - Les investissements dans les sociétés qui développent des technologies propres dites "cleantech" ont atteint un record en 2014, selon le baromètre de l'Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) publié mardi.


 Image blog CleanTech


"2014 est un cru exceptionnel (...) qui place la France au 1er rang en Europe en nombre de Cleantech accompagnées par les professionnels du capital-investissement français et en montants investis", a souligné Sophie Paturle, présidente du club Cleantech AFIC, citée dans un communiqué.

Sur l'ensemble de l'année 2014, 86 entreprises du secteur ont bénéficié de financements apportés par les membres de l'Afic pour un montant total de 470 millions d'euros, un niveau jamais atteint depuis la création du baromètre en 2010.

 Image sacc-sf.org


C'est 47% de plus qu'en 2013 et, pour la première fois, le montant des capitaux investis dépasse ceux enregistrés dans les autres pays européens.

Deux opérations ont particulièrement tiré ces bons chiffres: l'investissement de 93 millions d'euros dans le producteur d'électricité à partir d'énergies renouvelables Voltalia et les 73 millions d'euros investis dans Blablacar, la société de covoiturage.

Le secteur des énergies renouvelables a par ailleurs concentré 41% des montants investis, ce qui montre "la maturité atteinte par ce secteur (...) qui a franchi une nouvelle étape avec le financement d'infrastructures", note le baromètre.

Cela se traduit par des opérations de taille plus importante "contribuant ainsi à la poursuite du développement de ces entreprises, en France et à l'international, et à leur passage du stade de PME à celui d'ETI (entreprise de taille intermédiaire, NDLR)".

En terme de nombre d'entreprises, le segment le plus important est celui de l'efficacité énergétique, que ce soit dans les nouveaux services liés aux objets connectés ou dans l'efficacité industrielle. Enfin, l'Afic note l'apport important du numérique, notamment dans les domaines de l'éco-mobilité.

Le baromètre a été réalisé en collaboration avec GreenUnivers et EY (anciennement Ernst&Young).

L'Afic comptait 275 membres actifs fin 2014 et regroupe l'ensemble des structures de capital-investissement installées en France.


Sciences et avenir 4/3/2015

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Paris - La Fondation Nicolas Hulot a lancé mercredi une campagne destinée à donner un coup de pouce à des solutions innovantes dans la lutte contre le changement climatique, en appelant les internautes à sélectionner une dizaine de projets.

L'objectif est de donner de la visibilité et de la crédibilité à des solutions isolées ou qui sont restées expérimentales, pour qu'elles soient reproductibles à grande échelle et puissent devenir la norme, a expliqué son président, Nicolas Hulot, au cours d'une conférence de presse.


 Fondation Nicolas Hulot 10/3/2015


Les internautes, invités à "liker" pour changer, désigneront cinq lauréats parmi 50 projets du 11 mars au 19 avril, et cinq autres parmi les 50 autres projets, du 25 mai au 5 juillet. Les projets plébiscités remporteront une campagne de communication d'une valeur d'un million d'euros susceptible de leur apporter la notoriété nécessaire pour attirer des investisseurs et des partenaires, et leur offrir des débouchés.

Il faut que les citoyens s'approprient ces solutions, aient envie du changement, a souligné Nicolas Hulot. Il s'agit aussi de dire aux responsables politiques osez, car le temps de l'action est venu, a-t-il ajouté.

La campagne et les lauréats bénéficieront d'un dispositif de communication (télévision, radio, internet, presse, affichage). Selon la Fondation, une quarantaine de personnalités, notamment du monde du spectacle, apportent leur soutien à cette campagne citoyenne.

Une autre campagne, baptisée My artistic impact, qui fera appel aux talents artistiques du public, sera lancée en mai, a indiqué Nicolas Hulot.

Pour participer à ces votes, il suffit de s'inscrire sur le site My Positive Impact et l'on peut voter pour l'un ou plusieurs des projets présentés (5 votes par jour). Il est même possible de devenir "ambassadeur" de l'action, il suffit pour cela de télécharger le kit de communication mis à disposition par la fondation.

ROMANDIE 11/3/2015

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Pékin (AFP) - Le responsable des Services météorologiques chinois a lancé une mise en garde dimanche contre le réchauffement climatique qui menace notamment les récoltes en augmentant les risques de sécheresse et d'inondations.

"A mesure que le monde se réchauffe, les risques induits par le changement climatique et ses conséquences pourraient s'aggraver", a déclaré Zheng Guoguang, dont les propos sont rapportés par l'agence officielle Chine nouvelle.

 Un croisement de rues à Pékin lors d'un pic de pollution, le 9 décembre 2014 (c) Afp

Premier pays émetteur de gaz à effets de serre, la Chine a promis de les stabiliser après un pic "autour de 2030"Bien qu'elle soit responsable de 25% des émissions, la deuxième économie mondiale refuse tout objectif de réduction contraignant, estimant que les pays industrialisés, pollueurs historiques, doivent consentir l'essentiel des efforts.

Sans vraiment expliciter ses recommandations, Zheng Guoguang a appelé Pékin à suivre "une voie de développement à faible taux d'émission" tout en jugeant "limitées" les perspectives de l'énergie éolienne et solaire.

Le Premier ministre français Manuel Valls a récemment affirmé que "la Chine aura(it) un rôle important à jouer dans la réussite" de la Conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre.

De passage à Pékin mi-mars, Martin Schulz, président du Parlement européen (PE), etimait que la prise de conscience de la Chine en matière de climat avait "considérablement progressé".

Les dirigeants de 195 Etats sont attendus à Paris fin 2015 à la conférence mondiale sur le climat (COP21) pour tenter d'aboutir à un accord visant à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Les Etats-Unis, qui représentent 12% des émissions mondiales, ont annoncé leur intention de les réduire de 26 à 28% en 2025 par rapport à leur niveau de 2005.


Sciences et avenir 22/3/2015

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Paris (AFP) - Anne Hidalgo (PS) accueille jeudi à l'Hôtel de Ville, en amont de la conférence sur le climat COP 21, les maires ou représentants d'une trentaine de villes européennes, en présence du chef de l'Etat et du commissaire européen à l'action pour le climat et l'énergie. Pour le maire de Paris, les métropoles ont un rôle central à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique.

 La maire de Paris Anne Hidalgo à Washington, le 18 février 2015 (c) Afp

QUESTION: Vous avez annoncé une initiative commune avec une trentaine de villes françaises et européennes, dont vous recevez les représentants jeudi à l'Hôtel de Ville. De quoi s'agit-il ?

REPONSE: "D'abord c'est une réunion historique, que je vais coprésider avec mon ami le maire de Rome Ignazio Marino (...) Ce qu'on va faire avec les maires européens -parmi lesquels d'ailleurs des maires français, je pense à Alain Juppé et Gérard Collomb, maires de Bordeaux et de Lyon (respectivement UMP et PS, ndlr)-, c'est que nous allons travailler ensemble sur les commandes groupées de nos villes, par exemple sur du matériel roulant (...) En regroupant nos commandes, nous pouvons être un levier d’accélération de la transition écologique, en demandant dans nos cahiers des charges, un cahier des charges commun, des véhicules propres, ne fonctionnant plus ni au diesel, ni avec des énergies fossiles (...) C'est un moment clé dans la préparation de la COP 21, où les villes sont des acteurs essentiel ".

Q: En quoi est-il important selon vous que les villes agissent en parallèle des négociations menées entre les Etats ?

R: "Pendant la COP21, nous aurons 1.000 maires du monde entier (...) C'est important parce que c'est là que les problèmes se posent. Les grandes villes sont confrontées directement au défi climatique, elles doivent trouver des solutions. C'est dans les villes que converge l'essentiel de la population mondiale et ce sont aussi les villes les principales émettrices de gaz à effet de serre. Non seulement nous portons des solutions, mais nous poussons aussi les gouvernements à aller plus loin en matière de transition écologique (...) Je me souviens qu'à l'époque de l'administration Bush aux Etats-Unis (...) les villes américaines s'étaient constituées en réseau pour agir sur la question du climat là où l'administration était extrêmement frileuse. Elles ont permis de faire avancer le sujet dans un pays qui à l'époque ne voulait pas porter la problématique du climat."

Q: On connaît vos différends avec la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Estimez-vous que le gouvernement français en fait assez en matière de lutte contre le réchauffement climatique, à quelques mois de cette COP 21?

R: "Il y a un engagement très clair du président de la République (et) un engagement très fort de Laurent Fabius, puisqu'une partie très importante de cette conférence sur le Climat se joue sur le terrain de la diplomatie (...) Ségolène Royal à l'échelle nationale a développé cette loi sur la transition écologique. Là où je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin, c'est pour résoudre les crises, notamment s'agissant des pics de pollution (...) La marge de progression sur (cette) question (...) c’est pour moi l'automaticité: se fonder sur les données scientifiques publiées par AirParif et les organismes qui contrôlent la qualité de l’air et à partir de là déclencher (...) la circulation alternée."

Propos recueillis par Stéphanie Lerouge pour Sciences et avenir 25/3/2015

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Paris - 28 banques publiques de développement nationales et multilatérales ont adopté mardi soir à Paris des normes communes en matière de financement de projets en faveur du climat, espérant ainsi faire progresser la finance climat.

Cette coalition a établi une norme permettant de définir et mesurer les financements favorables au climat et de renforcer la dynamique de verdissement du système financier mondial, a indiqué dans un communiqué l'International development finance club (IDFC), institution qui regroupe 22 banques publiques de développement et qui organisait mardi un Forum Finance climat.

Cela représente une étape essentielle dans le combat contre le changement climatique, a commenté Ulrich Schröder, président de l'IDFC et de la banque publique allemande de développement KfW.

Outre les institutions qui se sont engagées sur un document commun, le Forum a réuni un grand nombre de banques publiques de développement, mais aussi des acteurs privés du financement.

Les signataires - l'IDFC et six banques multilatérales comme la Banque mondiale ou la Banque européenne d'investissement - se sont ainsi mis d'accord sur une liste de 63 types de projets qui seront désormais considérés comme verts.

Ils concernent par exemple des infrastructures de production d'électricité ou de chaleur à partir d'énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité énergétique dans l'industrie, la reforestation ou encore des transports urbains plus propres.

Ce travail de classification, s'il peut paraître technique, est capital dans la perspective de la conférence internationale sur le climat de décembre à Paris (COP21).  Il permettra de comparer sur les mêmes bases les efforts d'investissements de tous les organes financiers.

Toujours dans l'optique de la COP21, un groupe pilote de huit banques publiques de développement a été mis en place pour définir comment verdir les pratiques, par exemple pour se fixer des objectifs en matière d'investissements verts.

Le changement climatique est une menace pour les acquis du développement et inversement, le développement peut être une menace pour le climat s'il s'accompagne d'une consommation toujours plus grande d'énergie et donc d'émissions de CO2, a déclaré Anne Paugam, directrice générale de l'Agence française de développement (AFD) et vice-présidente de l'IDFC en conclusion du Forum.

Un des autres sujets abordés portait sur l'implication des acteurs de financement privés (banques, assurances, fonds d'investissement), et notamment sur les moyens de réorienter leurs investissements dans des projets bénéfiques pour le climat.

Là encore, les banques publiques de développement veulent définir des principes d'ici décembre, par exemple sur la définition des obligations vertes, produits financiers destinés à financer des projets à vocation enironnementale.


Romandie 1/4/2015

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Paris - Près d'un millier de représentants de collectivités territoriales et de la société civile exposeront leurs engagements et propositions pour le climat lors d'un sommet mondial, début juillet à Lyon, destiné à peser sur la conférence de Paris en décembre.

Le président de la République François Hollande sera présent à l'ouverture le 1er juillet pour marquer l'importance de cet événement dans le calendrier des négociations climatiques, a déclaré mardi le président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, au cours d'une conférence de presse. Ce Sommet mondial climat et territoires, qui doit réunir pendant deux jours environ 800 personnes, sera clôturé par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Parmi les participants figureront des élus de régions, provinces et Etats fédérés, du Nord comme du Sud, des représentants d'ONG, de syndicats, d'entreprises, de peuples et communautés autochtones et des experts internationaux.

L'apport des collectivités territoriales et des organisations non étatiques peut peser pour obtenir des décisions positives à la conférence de Paris (COP 21) qui tentera de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique d'ici à la fin du siècle, a estimé M. Queyranne.

Nous ne pouvons pas simplement laisser le débat se dérouler entre les 195 pays (...) qui seront présents à Paris , a-t-il souligné, mettant en avant l'expérience et l'action concrète des territoires.

Selon Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique et porte-parole de l'organisation mondiale Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), sans l'engagement des gouvernements locaux et subnationaux, mais aussi de l'ensemble des autres acteurs de la société civile à l'échelle territoriale, aucun Etat ne peut atteindre ses objectifs de réductions de gaz à effet de serre.

Les propositions concrètes du sommet Climat et Territoires seront transmises à la présidence française et aux Etats participant à la COP 21. Les acteurs non étatiques avaient déjà adopté des feuilles de route précédemment, notamment au Sommet Climat des Nations unies en septembre 2014.

Fin mars, un mini-sommet avait réuni à Paris 30 villes françaises et européennes. Les maires et représentants de ces villes s'étaient engagés à réduire d'au moins 40% (leurs) gaz à effet de serre d'ici 2030.



Romandie 21/4/2015

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Londres - L'un des cultes les plus fortunés de la planète, l'Église d'Angleterre, a annoncé qu'elle allait abandonner tout investissement dans le charbon et le pétrole de sables bitumineux pour lutter contre le réchauffement climatique.

Cette sortie de ces deux sources d'énergie, parmi les plus polluantes, constitue une victoire pour les associations écologistes qui poussent les investisseurs à s'en retirer.

Le changement climatique est l'un des problèmes les plus urgents de notre monde, a déclaré jeudi soir l'évêque Nick Holtam, le monseigneur environnement de l'Église d'Angleterre, l'autorité morale des quelque 80 millions d'Anglicans. L'Église va vendre l'équivalent de 12 millions de livres (16,5 millions d'euros) d'actifs dans les activités d'exploitation de charbon et de pétrole de sables bitumineux, ont expliqué ses responsables dans un communiqué. Elle va aussi aussi cesser d'investir dans des entreprises dont plus de 10% des revenus proviendraient de l'exploitation de ces sources d'énergie fossiles.

L'Église possède au total quelque 9 milliards de livres (12,4 milliards d'euros) d'actifs dans une variété de secteurs, sur lesquels elle s'appuie pour financer ses activités et payer les retraites de son clergé.

L'Église a la responsabilité morale de parler et agir pour l'environnement et la justice, car ce sont les pauvres qui sont les plus vulnérables au changement climatique, a souligné Richard Burridge, un responsable du panel de l'investissement éthique de l'Église. Cette responsabilité implique que l'Église réduise ses propres émissions de dioxyde de carbone, mais aussi qu'elle infléchisse la manière dont son argent est investi et qu'elle travaille avec les entreprises sur cette question vitale, a-t-il ajouté.

L'Église d'Angleterre prévoit d'augmenter ses investissements dans des activités faiblement émetteuses de gaz à effet de serre. Elle compte aussi travailler avec les organisateurs de la Conférence internationale sur le climat organisée en décembre à Paris.

La réunion intergouvernementale de Paris doit aboutir à un accord de long terme avec des objectifs chiffrés d'émissions et une voie claire en direction d'un avenir avec peu de dioxyde de carbone, a souligné le directeur des investissements de l'Église, Tom Joy.

L'objectif fixé à la conférence climat de Paris est de prendre des engagements pour contenir le réchauffement climatique en deçà de 2 degrés Celsius d'ici la fin du siècle. Chez les catholiques, le pape François doit publier prochainement une encyclique sur l'environnement, qui pourrait peser dans le débat sur cette question.

Romandie 1/5/2015

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Paris - Le PDG d'Axa Henri de Castries a annoncé vendredi dans le cadre du Climate finance day que la compagnie d'assurance allait désinvestir du charbon d'ici la fin de l'année et tripler ses investissements verts d'ici 2020.

Nous annonçons aujourd'hui que nous allons désinvestir la totalité de nos expositions au charbon d'ici la fin de l'année, a indiqué le PDG à la tribune de cette conférence qui réunit le secteur financier autour de la thématique du climat, en vue de la COP21. Cela représente un désinvestissement de 500 millions d'euros, précise le groupe.

Avec un bilan de 800 milliards d'euros, Axa est la deuxième compagnie d'assurance en Europe. Elle gère 600 milliards d'euros pour le compte de tiers.

Parallèlement, nous nous sommes engagés à tripler nos investissements verts d'ici 2020 pour atteindre 3 milliards d'euros, a-t-il ajouté.

L'assureur souhaite également inclure une approche ESG, qui consiste à sélectionner des entreprises selon des critères environnementaux et sociaux, dans son portefeuille d'actifs d'ici la fin de l'année, et travaille avec la Caisse des dépôts (CDC) pour publier son empreinte carbone à la même échéance.

La banque Crédit Agricole avait également annoncé il y a quelques jours son souhait de stopper tout financement du charbon.

A l'approche du Climate finance day, la CDC, coorganisatrice de l'événement, a pour sa part indiqué qu'elle comptait faire pression en faveur du climat dans les entreprises où elle est actionnaire, et consacer 15 milliards d'euros pour la transition énergétique entre 2014 et 2017.

La Banque européenne d'investissement (BEI), autre organisatrice, a annoncé son intention d'investir plus de 50 milliards d'euros en trois ans pour le climat.

A la demande de nos actionnaires, les 28 Etats membres, 25% de tous les prêts de la BEI soutiennent des investissements liés au climat, indique l'institution dans un communiqué.


Romandie 22/5/2015

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Paris - "Comment réorienter les 1.000 milliards"... C'est autour de ce thème pragmatique que se réunit vendredi la sphère financière mondiale, en référence aux 1.000 milliards de dollars d'investissements annuels nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés.

Le Climate finance day, organisé au siège de l'Unesco à Paris, vient clôre un Business and Climate Summit visant à mobiliser le secteur privé sur la thématique du climat, d'ordinaire l'apanage du monde politique.

Le secteur financier soutient l'objectif visant à contenir le réchauffement de la planète sous la barre des deux degrés d'ici 2050, a indiqué à l'ouverture de la conférence Gérard Mestrallet, le président de l'association de promotion de la place financière parisienne Paris Europlace.

S'il n'est pas directement impliqué dans les négociations sur le climat, le secteur sera appelé à jouer un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique vu l'ampleur des sommes en jeu: 1.000 milliards de dollars par an d'ici 2050 ou 700 milliards d'ici 2030.

Plus de 1.000 participants, banquiers, assureurs, fonds d'investissements ou investisseurs institutionnels, assistent à cet événement labellisé COP21, la conférence internationale sur le climat qui se déroulera à Paris début décembre.

A la tribune, les ministres français des Finances et des Affaires étrangères, des représentants de l'Onu et des grandes banques étrangères comme Bank of America, l'indienne Yes Bank ou la brésilienne Caixa Economica Federal.

Avant, la finance verte relevait du domaine du développement durable, maintenant on parle de milliards, c'est devenu un business sérieux. Ce n'est plus un marché de niche, indique à l'AFP Abyd Karmali de Bank of America.

Désormais, l'ensemble du système financier doit prendre en compte les risques climatiques dans ses activités et non plus uniquement les pionniers comme vous qui avez montré la voie, a appelé de ses voeux le ministre des Finances Michel Sapin.

Pour accélérer le mouvement, le gouvernement français vient de proposer, en vue du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, que les investisseurs institutionnels prennent en compte les risques climatiques dans leurs politiques d'investissements.

Plusieurs intervenants ont toutefois regretté des obstacles réglementaires comme la directive européenne Solvabilité 2, qui bride la capacité des investisseurs institutionnels à s'engager sur des projets de long terme, selon Gérard Mestrallet.

Le but du forum est de mettre en avant les bonnes pratiques du monde financier, comme la réallocation d'actifs, qui consiste à investir vers des entreprises plus vertes et sortir du capital des mauvais élèves (charbon ou pétrole, par exemple).

- Le PDG de l'assureur Axa a ainsi annoncé qu'il allait céder ses participations dans les entreprises les plus impliquées dans les activités liées au charbon, ce qui représente un demi milliard d'euros.

- La Caisse des dépôts, bras financier de l'Etat français et initiatrice de l'événement, va désormais prendre en compte l'aspect transition énergétique dans ses prises de participation et militer en faveur du respect de certains objectifs dans les entreprises où elle est actionnaire.

- La banque française Crédit Agricole a également récemment annoncé son intention de ne plus financer les projets de mines de charbon ni les exploitants spécialisés dans cette activité.

Le forum communique également sur les nouveaux outils de financement comme les obligations vertes, ou green bonds, qui permettent aux industriels ou aux collectivités de trouver sur les marchés les financements de leurs projets d'énergie renouvelable. Sur ce secteur en développement, la France est au premier rang mondial des émissions.

Les engagements pris par les acteurs, leur empreinte carbone et celle de leur portefeuille, seront répertoriés sur une plateforme commune, lancée vendredi: investorsonclimatechange.org.

En France, les fédérations d'investisseurs se sont en outre engagées à favoriser les financements vers des technologies bas carbone et intensifier la recherche et le développementIls attendent en échange un cadre réglementaire favorable, avec des mesures incitatives, comme la mise en place d'un prix du carbone.


Romandie 22/5/2015

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Oslo - Le fonds de pension public norvégien, le plus gros fonds souverain au monde, va devoir se désengager des entreprises dont une part substantielle de l'activité est liée au charbon, selon un accord conclu mercredi soir au Parlement.

Au terme de l'accord trouvé à l'unanimité au sein de la Commission des Finances, le fonds qui pèse environ 820 milliards d'euros devra s'abstenir d'investir dans les compagnies minières ou les énergéticiens pour qui le charbon représente plus de 30% de l'activité ou du chiffre d'affaires.

Les investissements dans le charbon peuvent représenter un risque pour le climat et un risque financier futur avec la possible dévalorisation des énergies fossiles dans le cadre des efforts contre le réchauffement planétaire, a estimé Svein Flåtten, député du parti conservateur au pouvoir.

L'avancée a été saluée par les défenseurs de l'environnement qui militaient pour que le fonds - lui-même alimenté par les revenus pétroliers de l'État norvégien - se désengage totalement de cette source d'énergie fossile.

Nous avons gagné! La Norvège va vendre! Les décideurs politiques éjectent le charbon du fonds pétrolier, s'est félicité la branche norvégienne de Greenpeace sur Twitter.

Le gouvernement de droite, minoritaire au Parlement, s'était à ce stade contenté de proposer d'élargir le code d'éthique régissant la gestion du fonds avec un nouveau critère prévoyant de rester à l'écart des entreprises responsables d'un niveau inacceptable d'émissions de gaz à effet de serre. Mais il avait jusqu'à présent résisté aux appels de l'opposition demandant une sortie pure et simple du charbon.

Le charbon est unique en ce qu'il est la source de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre, et c'est donc une grande victoire pour le climat, a souligné Torstein Tvedt Solberg, un responsable de l'opposition travailliste.

Pour des raisons strictement financières, le fonds s'est de lui-même désengagé ces dernières années de dizaines d'entreprises (extraction de charbon, sables bitumineux, production de ciment...), estimant que leur modèle économique n'était plus tenable en raison de l'impact environnemental ou climatique.

Fin mars, ses actifs dans les producteurs de charbon purs étaient tombés à moins de 500 millions de couronnes (59 millions d'euros) mais ce chiffre exclut notamment les participations détenues dans les compagnies où le charbon côtoie d'autres métiers.

L'accord de mercredi doit encore être entériné par la Parlement, a priori une simple formalitéIl est d'autant plus important que les décisions du fonds norvégien, qui contrôlait l'équivalent de 1,3% de la capitalisation boursière mondiale fin 2104, sont souvent imitées par d'autres investisseurs.

L'Église d'Angleterre, des groupes financiers comme Axa ou le Crédit Agricole, ou encore des municipalités et universités américaines ont aussi annoncé récemment la réduction de leur exposition au charbon alors que Paris va accueillir en décembre une conférence internationale visant à contenir le réchauffement climatique.

En Norvège, certains dénoncent toutefois un paradoxe dans la mesure où le gouvernement a accepté en avril de sauver la compagnie minière Store Norske qui extrait du charbon dans l'archipel reculé du Svalbard (Spitzberg) dans l'Arctique en y injectant 500 millions de couronnes.


Romandie 27/5/2015

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Paris - Total va sortir des activités qu'il possède encore dans le charbon, a déclaré lundi son directeur général Patrick Pouyanné, alors que six groupes petroliers et gaziers, dont la major française, appellent à fixer un prix du carbone pour réduire les émissions de CO2.

Il faut être cohérent. J'ai encore une petite activité de charbon, il faut en sortir, a déclaré le dirigeant au cours d'une conférence de presse.

Le groupe détient notamment une activité de production de charbon en Afrique du Sud, qu'il est en train de vendre, et une petite activité de commercialisation en Europe, a détaillé M. Pouyanné.

Total a signé en juillet dernier un accord avec la compagnie minière sud-africaine Exxaro Resources pour lui céder sa filiale de production de charbon en Afrique du Sud, Total Coal South Africa (TCSA), pour 472 millions de dollars. Mais cette cession doit encore recevoir l'autorisation du gouvernement sud-africain, a expliqué Laurent Vivier, directeur stratégie, marchés et GNL de la division gaz et électricité de Total.

L'activité en Europe, beaucoup plus petite, est constituée par la filiale CDFE, qui vend du charbon à des clients industriels, a précisé M. Vivier à l'issue de la conférence de presse. Pour l'avenir de cette filiale, la réflexion est en cours, a-t-il ajouté.


Romandie 1/6/2015

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Stockholm - Le numéro un mondial de l'ameublement Ikea s'est engagé jeudi à investir 600 millions d'euros en cinq ans dans l'électricité renouvelable, pour atteindre son objectif d'être indépendant en énergie en 2020.

La majorité du nouvel engagement, soit 500 millions d'euros, sera investie dans l'éolien, et environ 100 millions d'euros doivent l'être dans l'énergie solaire d'ici à 2020, a indiqué Ikea Group dans un communiqué.

Ikea Group, qui a déjà investi 1,5 milliard d'euros entre 2009 et 2015 dans les énergies renouvelables, exploite aujourd'hui 314 éoliennes et 700.000 panneaux solaires dans le monde. Son porte-parole pour le développement durable, Jamie Rusby, a indiqué à l'AFP qu'ils lui permettaient d'être à 70% indépendant.

L'objectif de grimper à 100% avait été annoncé dès 2012, dans le cadre d'un plan appelé People & Planet Positive qui mettait également l'accent sur les économies d'énergie.

Le changement climatique est l'un des plus grands défis de la planète et il nous faut des engagements et une action résolus pour trouver une solution. C'est pourquoi nous misons tout sur la transformation de notre activité, a déclaré le directeur général d'Ikea Group, Peter Agnefjäll, cité dans un communiqué.

Ikea Group est l'entité qui contrôle la plupart des magasins de l'enseigne suédoise (322 dans 28 pays), tandis qu'une autre, Inter Ikea Systems, en a une quarantaine. Ces deux groupes, de droit néerlandais, avaient annoncé mercredi qu'Ikea Group allait se concentrer sur l'aspect commercial en vendant à Inter Ikea Systems l'essentiel des activités de fabrication, de conception et de logistique d'Ikea.

Ikea a par ailleurs annoncé que sa fondation caritative allait dépenser 400 millions d'euros d'ici à 2020 pour soutenir les familles et communautés les plus touchées par le changement climatique. Il n'a pas précisé dans quels pays.

L'entreprise a invoqué sa volonté d'accélérer la transition vers une économie à faible intensité en CO2 au moment où des gouvernements négocient à Bonn (Allemagne) en vue d'un accord mondial pour la lutte contre le changement climatique.


Romandie 4/6/2015

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Oslo - La Norvège a entériné vendredi la décision de retirer son fonds souverain, le plus gros au monde, du charbon, une avancée majeure pour les défenseurs de l'environnement à l'approche de la conférence de Paris sur le climat, qui pourrait faire des émules.

A l'unanimité, le Parlement norvégien a décidé que le fonds de près de 7.000 milliards de couronnes (793 milliards d'euros), qui contrôle 1,3% de la capitalisation boursière mondiale, devrait se désengager des entreprises minières ou des groupes d'énergie pour lesquels le charbon représente plus de 30% de l'activité ou du chiffre d'affaires.

La décision de retrait, qui fait suite à un compromis trouvé au sein de la commission des Finances le 27 mai, devrait concerner entre 50 et 75 entreprises internationales, représentant des participations comprises entre 35 et 40 milliards de couronnes, selon les calculs du ministère des Finances.

Mais, selon les défenseurs de l'environnement, l'impact pourrait être encore plus important, certaines estimations faisant état de 122 entreprises représentant 67,2 milliards de couronnes.

Le nom des entreprises dont le fonds - investi dans plus de 9.000 sociétés - est appelé à se retirer d'ici au 1er janvier 2016 n'a pas été officiellement fourni.

Mais, selon une étude réalisée par un trio d'ONG, la mesure affectera 35 groupes américains dont Duke Energy, une douzaine de chinois, huit japonais, les géants allemands EON et RWE, le britannique SSE, l'indien Reliance Power, l'italien Enel, l'espagnol Endesa, le portugais EDP, le sud-africain Sasol, le sud-coréen Korea Electric Power, le suédois Vattenfall ou encore le danois Dong.

Étant donné la taille gigantesque du fonds norvégien, il s'agit d'une victoire importante pour la campagne internationale qui prône une sortie du charbon, énergie fossile particulièrement polluante, à quelques mois de la conférence internationale sur le climat organisée à Paris en décembre.


Romandie 5/9/2015

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Montréal - La ministre française de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, a appelé lundi à Montréal les décideurs économiques du monde entier à accélérer leur mobilisation pour limiter le réchauffement climatique, avertissant que le laisser-faire n'était pas une option.

Le laisser-faire climatique est un non sens économique, a-t-elle déclaré à l'ouverture de la 21e Conférence de Montréal, forum économique et financier qui réunit plusieurs centaines de décideurs jusqu'à jeudi dans la métropole québécoise.

Aucun pays, aucune région n'est à l'abri des phénomènes météorologiques extrêmes et des autres conséquences graves que provoque le dérèglement climatique, a-t-elle dit.

Elle a cité le cas du Bangladesh, pays pauvre densément peuplé dont le tiers du territoire risque d'être submergé sous l'effet de la montée du niveau de l'océan, ou des Philippines frappées il y a deux ans par un super-typhon qui avait fait plus de 7.000 morts.

L'inaction coûte et coûtera de plus en plus cher, a-t-elle ajouté, citant notamment une étude de la Commission européenne montrant qu'une hausse des températures de 3,5 degrés Celsius devrait coûter plus de 190 milliards d'euros à l'Union EuropéennePour les Etats-Unis, une augmentation de 3°C des températures entraînerait des coûts de 150 milliards de dollars par an, a-t-elle indiqué citant une autre étude.

Relever le défi climatique est une chance à saisir en termes d'innovation, de créations d'emplois et d'autres opportunités, et non pas une contrainte à subir, a-t-elle insisté. Ecologie et économie sont aujourd'hui indissociables.

Pour Mme Royal, l'innovation technologique est une clé majeure pour contrer le dérèglement climatique, d'où l'importance aussi d'accentuer les transferts technologiques vers les pays pauvres. Il faut, a-t-elle poursuivi, généraliser l'accès aux énergies renouvelables partout sur la planète, l'énergie solaire représentant notamment une chance à saisir pour les pays du Sud.

Le mouvement est lancé mais il faut l'accélérer, l'amplifier, a-t-elle dit en estimant qu'il restait beaucoup de chemin à parcourir d'ici la conférence de Paris en décembre, où la communauté internationale doit établir une feuille de route pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.

 France Écologie Énergie 5/6/2015



Romandie 8/6/2015

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Washington - Le président Barack Obama doit dévoiler lundi un plan ambitieux pour l'environnement qu'il présente comme l'avancée la plus importante des Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique, dont il a fait l'une de ses priorités.

La Maison Blanche doit publier la version finale du Plan américain pour une énergie propre (America's Clean Power Plan), une série de règles et de réglementations qui imposeront pour la première fois aux centrales électriques du pays de réduire de 32% en 2030 leurs émissions de carbone, par rapport aux niveaux de 2005.

Barack Obama a souligné que les Etats-Unis et le reste du monde devaient agir maintenant pour sauver la planète, à moins de six mois de la tenue à Paris de la conférence sur le climat (COP21).

Elle réunira sous l'égide des Nations unies 195 pays, qui devraient s'engager à limiter à 2 degrés Celsius la hausse de la température mondiale générée par les émissions de gaz à effet de serre.

Le changement climatique n'est pas le problème de la prochaine génération. Il ne l'est plus, a affirmé Barack Obama dans une vidéo diffusée dimanche, soulignant que le changement climatique constituait désormais une menace pour l'économie, la santé, le bien-être et la sécurité des Etats-Unis.

Les centrales électriques sont la principale source de pollution par le carbone nocif qui contribue au changement climatique, a ajouté le président américain qui avait placé la lutte contre le changement climatique au coeur des ses promesses électorales lors de sa campagne de 2008.

Mais jusqu'à présent, les autorités fédérales n'ont imposé aucune limite à cette pollution générée par les centrales, a-t-il déclaré. Dans l'intérêt de nos enfants, pour la santé et la sécurité de tous les Américains, cela va bientôt changer, a-t-il encore dit.

Barack Obama, dont la fin de mandat approche, a expliqué que cette mesure contribuerait à réduire les factures d'énergie des particuliers, à créer des emplois dans le secteur des énergies renouvelables et assurera des services énergétiques plus fiables.

Les centrales électriques sont responsables de 40% des émissions américaines de dioxyde de carbone, le gaz le plus répandu contribuant au changement climatique. Dans son projet initial présenté l'an dernier, l'administration Obama avait fixé à 30% le plafond de réduction des émissions de carbone des centrales.

Mais la limite ambitieuse de 32% a provoqué la vive opposition des républicains, qui ont dénoncé des mesures disproportionnées, maladroites et aux conséquences dévastatrices sur l'économie américaine.

Barack Obama a fait de la lutte contre le changement climatique l'une de ses priorités mais il fait face à la ferme opposition du Congrès contrôlé par les républicains. Les réductions des émissions de gaz à effet de serre sont en outre une question politiquement sensible car le charbon, l'une des sources d'énergie les plus polluantes, est un secteur industriel important aux Etats-Unis. Des centaines de centrales à charbon fournissent encore quelque 37% de l'électricité du pays.

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a vu pour sa part dans ces mesures un grand pas en avant, tout comme la directrice de l'agence américaine de protection de l'environnement, Gina McCarthy, qui a salué des objectifs raisonnables et qui peuvent être atteints.

Le président américain est attendu au cours des prochains mois en Alaska pour mettre en évidence l'impact du réchauffement climatique. Il recevra également le pape François à la Maison Blanche, où les deux hommes devraient lancer un appel commun à l'action.


Romandie 3/8/2015

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Le plan climat annoncé par le président américain Barack Obama a été salué comme un pas en avant. Mais plusieurs experts pointent l'insuffisance des objectifs des Etats-Unis, deuxième pollueur mondial, pour parvenir à limiter la hausse à 2°C.

"C'est une bonne nouvelle", affirme l'expert suisse du climat Thomas Stocker et professeur à l'Université de Berne qui s'exprimait mardi matin sur les ondes de la radio alémanique SRF. "Réduire le nombre de ces vieilles centrales dépassées est un des points les plus importants pour la protection du climat".

M. Stocker, qui est également membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), considère le plan américain comme un "bon signe" pour un accord international sur le climat qui est l'objectif de la conférence de Paris en décembre (COP21). Il peut inciter de nombreux autres Etats à franchir le pas. "Un accord plus consistant est possible. Je suis optimiste", dit-il.

Le plan Obama est de "bon augure pour la COP21", déclare aussi à l'AFP Pierre Cannet, responsable énergie/climat au WWF France. "Il est important de voir que les Etats-Unis sont crédibles et passent à l'action".

"Ce plan vient à un moment opportun", explique Célia Gautier, du Réseau Action Climat (RAC), interrogée dans le journal Libération. M. Obama avance petit à petit, mais ce premier pas est le plus significatif jamais fait par une administration américaine, souligne-t-elle.

Le 44ème président des Etats-Unis a dévoilé lundi la version définitive de son plan de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre produites par les centrales électriques fonctionnant au charbon. Son "Clean Power" vise à réduire de 32%, à l'horizon 2030, les émissions de CO2 provenant du secteur de la production d'électricité, par rapport à leur niveau de 2005.

Ce plan est-il pour autant, comme l'a dit le président français François Hollande, "une contribution majeure au succès" de la conférence de Paris, où 195 pays doivent sceller un accord historique pour réduire les gaz à effet de serre?

"Assez ambitieux, mais ce n'est probablement pas encore à la hauteur de l'ambition nécessaire si l'on veut réussir la Conférence de Paris", répond Jean Douzel, climatologue, directeur de recherche au CRNS, interrogé lundi soir sur la chaîne française iTélé.

A l'instar d'autres spécialistes, il relève que l'annonce de M. Obama "ne concerne pour le moment que 40% des émissions de gaz carbonique, c'est-à-dire les centrales électriques. Rien n'est dit sur les 60% restants comme le chauffage et le transport. Rien n'est dit non plus sur les autres gaz à effet de serre".

"C'est quand même important car M. Obama tourne le dos au charbon et il y a une véritable ouverture sur le développement des énergies renouvelables", ajoute-t-il toutefois.

Célia Gautier, du RAC, déplore elle un aspect important: les ambitions du président américain "restent bien en-deçà de la responsabilité historique des Etats-Unis dans les émissions mondiales". L'objectif des Etats-Unis ne constitue "pas une contribution suffisante pour limiter la hausse des températures à 2°C" au niveau mondial par rapport à l'ère pré-industrielle, selon le réseau d'experts CAT.

Pierre Radanne, conseiller climat pour certains pays africains, juge pour sa part le niveau d'engagement des Etats-Unis carrément "faible". "On est loin d'un leadership" estime-t-il, prenant l'exemple de l'Union européenne qui s'est engagée à réduire de 40% ces émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030. "Si l'on transpose sur cette même période les engagements américains, on arrive à moins 13%".



Romandie 4/8/2015

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Paris - La compagnie pétrolière française Total a annoncé lundi avoir finalisé la cession de ses dernières mines de charbon, en Afrique du Sud, et avoir l'intention de céder ses activités de commercialisation de charbon avant la fin de l'année prochaine.

Nous serons complètement sortis du +business+ du charbon avant la fin 2016, affirme le groupe dans un communiqué. La compagnie confirme ainsi un engagement pris début juin par son directeur général Patrick Pouyanné, à l'occasion de la publication par six groupes petroliers et gaziers, dont la major française, d'un appel à fixer un prix du carbone pour rendre le gaz plus compétitif par rapport au charbon et réduire les émissions de CO2.

Total avait signé en juillet 2014 la cession à la compagnie minière sud-africaine Exxaro Resources de sa filiale de production de charbon en Afrique du Sud, Total Coal South Africa (TCSA), pour 472 millions de dollars. Mais cette cession devait encore recevoir l'autorisation du gouvernement sud-africain. L'accord de cession (...) vient d'être validé par le gouvernement sud-africain et la cession est effective depuis le 20 août dernier, annonce Total. Avec cette vente, Total arrête définitivement la production de charbon, souligne le groupe.

Au-delà de la fin de nos activités de production, nous allons également arrêter l'ensemble de nos activités de commercialisation du charbon, ajoute M. Pouyanné, cité dans le communiqué, en référence à sa petite filiale CDFE, qui vend du charbon à des clients industriels. Le 1er juin, le groupe avait simplement dit qu'une réflexion était en cours concernant l'avenir de cette activité.

Nous ne pouvons à la fois prétendre vouloir apporter des solutions au défi du changement climatique et tirer des bénéfices de la production ou de la commercialisation du charbon, énergie fossile la plus émettrice en gaz à effet de serre, argumente le directeur général.


Romandie 24/8/2015

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Washington - Pour les présidents américains, l'Alaska est souvent une simple escale technique en route vers l'Asie. Barack Obama a décidé de s'y arrêter trois jours. Avec un objectif: braquer les projecteurs sur les conséquences les plus spectaculaires du changement climatique.

Rencontre avec des pêcheurs dans la petite ville de Dillinghman, escale à Kotzebue plus au nord, visite des glaciers près de Seward, conférence internationale à Anchorage: à trois mois de la conférence de Paris sur le climat, le président américain s'emploie à sensibiliser l'opinion publique face à l'un des plus grands défis de notre siècle.

En Alaska, les glaciers fondent. La chasse et la pêche dont dépendent les habitants depuis des générations pour vivre sont menacées. Avec la fonte du permafrost (sous-sol gelé), certaines habitations s'enfoncent même dans le sol, a-t-il lancé, à l'heure où nombre de ses adversaires républicains contestent la réalité du réchauffement où l'impact des activités humaines sur ce phénomène.

Si Warren G. Harding fut le premier président américain à se rendre en Alaska en 1923, en bateau depuis Seattle, M. Obama deviendra le premier président en exercice à se rendre sur la côte arctique de cet Etat, le plus vaste du pays mais aussi celui qui a la densité de population la plus faible.

Ce déplacement lointain - quelque 5.400 km séparent Washington d'Anchorage - doit permettre de renforcer le sentiment d'urgence, souligne Rafe Pomerance, membre du Bureau sur la recherche polaire à l'Académie des sciences.

Les glaciers de l'Alaska et du Groenland, la banquise, le permafrost, la couverture neigeuse au printemps dans l'hémisphère Nord: tout fond et se réduit et cela a de réelles conséquences pour le reste du monde, explique-t-il à l'AFP.

Les scientifiques mettent régulièrement en garde contre la bombe à retardement que représente un dégel du permafrost qui emprisonne des milliards de tonnes de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone mais aussi méthane). Si cette matière organique gelée fond, elle relâche lentement tout le carbone qui y a été accumulé et ainsi neutralisé au fil des millénaires. Et enclenche un cercle vicieux: ce dégel libère des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, ce qui accentue le réchauffement et donc la fonte.

Ce qui se passe en Arctique ne reste pas dans l'Arctique (...) l'impact va bien au-delà, résume Karen Florini, envoyée spéciale adjointe pour le changement climatique au sein du département d'Etat.

M. Obama, qui vient de présenter un plan de réduction drastique des émissions de CO2 des centrales électriques, qui devrait entraîner la fermeture de nombre de centrales à charbon vétustes, a durci le ton ces derniers mois sur un sujet qu'il avait érigé en priorité lors de sa campagne présidentielle, il y a plus de six ans. Mais le président américain n'a pas, loin s'en faut, que de fervents partisans en Alaska.

Le sénateur républicain Dan Sullivan l'a accusé de vouloir transformer cet Etat en un grand parc national. Don Young, élu républicain à la Chambre des représentants, dénonce l'attitude du président et de son équipe de bureaucrates de Washington qui croient être les seuls à savoir ce qui est bon pour l'Alaska.

Au cours des mois écoulés, M. Obama a aussi dû faire face à la fronde de nombre d'associations de défense de l'environnementSa décision, annoncée fin décembre, d'interdire les forages dans la Baie de Bristol et de protéger des millions d'hectares de côtes et de terrains sauvages a été largement saluée.

Mais le feu vert accordé récemment au groupe Shell pour mener des forages dans la mer des Tchouktches, plus au nord, a suscité l'incompréhension chez nombre de militants. Ces derniers dénoncent un message contre-productif à l'approche de la conférence de Paris, rendez-vous crucial qui vise à conclure un accord international pour enrayer la hausse du thermomètre mondial.

La Maison Blanche souligne que la transition énergétique prendra du temps et que, dans l'intervalle, c'est la meilleure solution possible. Avec toutes les précautions que nous prenons, je préfère que nous produisions notre pétrole et notre gaz plutôt que de l'importer, a expliqué M. Obama.

Il n'a cependant pas convaincu les détracteurs du projet, à l'image de Greenpeace et de l'Alaska Climate Action Network, qui ont appelé à manifester lundi, jour de son arrivée à Anchorage.


Romandie 28/8/2015

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Anchorage (Etats-Unis) - Le président américain Barack Obama a dressé lundi depuis Anchorage, en Alaska, un constat sombre des efforts engagés pour lutter contre le changement climatique: Nous n'avançons pas assez vite.

Le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre, a déclaré M. Obama dans un discours au ton grave dans lequel il s'est longuement attardé sur les impacts dévastateurs des bouleversements à venir.

Democracy Now! 31/8/2015


Le changement climatique change déjà la façon dont les habitants de l'Alaska vivent, a-t-il résumé.

Mais dans ce vaste territoire - vendu en 1867 aux Etats-Unis par l'Empire russe - tout le monde n'attend pas M. Obama à bras ouverts. Le pétrole y occupe une place centrale, et la transition énergétique que le président américain appelle de ses voeux inquiète. Nombre d'habitants du 49ème Etat redoutent que le président, les yeux rivés vers la conférence de Paris, en oublie les difficultés économiques auxquelles ils sont confrontés. La visite intervient dans un contexte d'autant plus difficile que la chute des prix du brut en a sensiblement amputé les ressources budgétaires de l'Etat.

L'Association des producteurs de gaz et de pétrole d'Alkaska (Aoga) a rappelé à l'occupant de la Maison Blanche que ce secteur représentait 110.000 emplois (directs et indirects). Et l'a appelé à trouver un équilibre raisonnable dans ses choix énergétiques.

Représentant de l'Alaska au Congrès depuis plus de 40 ans, le républicain Don Young, favorable à l'expansion des zones de forage, a clairement exprimé ses craintes: Nous ne sommes pas seulement une carte postale, a-t-il prévenu.

Quelques heures avant l'arrivée de M. Obama, la Maison Blanche a annoncé une décision symbolique réclamée de longue date dans cet Etat: le Mont McKinley, plus haut sommet d'Amérique du Nord, a été rebaptisé Denali. Il ne sera désormais officiellement plus désigné par le nom du 25ème président des Etats-Unis mais par celui qui fut utilisé pendant des siècles par les populations locales et y est toujours largement employé.

L'annonce a provoqué un début de polémique à Washington, à quelque 5.400 km de là. Des élus de l'Ohio, d'où était originaire le président McKinley, assassiné en 1901 au début de son deuxième mandat, ont dénoncé une insulte pour tous les habitants de leur Etat.

Le président américain a également profité de son allocution devant les représentants des pays de l'Arctique pour dénoncer l'attitude de nombres d'élus de son pays qui contestent la responsabilité humaine dans les changements en coursCe n'est plus l'heure de plaider l'ignorance, a-t-il lancé à l'attention des républicains - nombreux - qui répondent qu'ils ne sont pas scientifiques lorsqu'ils sont interrogés sur le sujet. Ceux qui veulent ignorer la science sont de plus en plus seuls, ils sont sur une île qui est en train de disparaître, a encore ajoute M. Obama.

Le président américain devait effectuer mardi une marche sur le glacier Exit, situé dans le Parc national de Kenai Fjords, à 200 km au sud d'Anchorage.



Romandie 1/9/2015

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New York - Le puissant cabinet de relations publiques américain Edelman a décidé de ne plus représenter les producteurs de charbon et les climatosceptiques, a indiqué mardi à l'AFP un de ses porte-parole.

Vu que le charbon est l'énergie fossile qui émet le plus de CO2 par unité selon les informations de l'Agence américaine de l'Environnement, nous avons pris la décision de ne plus travailler pour des producteurs de charbon, déclare ce porte-parole.

La firme new-yorkaise, qui compte les majors pétrolières Shell et Chevron parmi ses clients, a aussi décidé de ne plus accepter des demandes de clients récusant le changement climatique. Le porte-parole n'a pas expliqué les raisons ayant motivé ces décisions.

Elles font suite, selon le quotidien britannique The Guardian, à des départs de responsables du cabinet en charge des aspects portant sur sa responsabilité et à des réserves de certains gros clients comme Nike et Unilver.

Une enquête interne de deux ans vient de conclure que travailler pour des groupes et organisations climatosceptiques et l'industrie du charbon pouvait entacher la légitimité du cabinet de relations publiques, affirme Michael Stewart au Guardian. Cette investigation a examiné les opérations effectuées par Edelman pour le compte de l'industrie pétrolière.

Le rejet du changement climatique et le charbon sont des secteurs dans lesquels nous avons décidé de ne plus nous aventurer, conclut M. Stewart.

Pour l'instant, il est difficile de prévoir l'impact financier de ces mesures sur Edelman, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 768 millions de dollars en 2014 et emploie environ 5.500 personnes.


Romandie 15/9/2015

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New York - Une campagne pour inciter institutions et particuliers à ne plus investir dans les énergies fossiles a atteint un résultat record, selon une étude publiée mardi

Au total, un an après son lancement par la famille Rockefeller qui avait décidé de montrer l'exemple en renonçant à ces énergies polluantes, les participants à la campagne représentent 2.600 milliards de dollars d'actifs. Cette étude est publiée à quelques semaines d'une importante conférence internationale sur le climat prévue en décembre à Paris (COP21).

[size=16]Selon l'étude de la firme de consultants Arabella Advisors[/size] [size=10](Pdf en anglais)[/size], 436 institutions et 2.040 individus se sont désormais engagés à abandonner les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), entièrement ou dans des secteurs précis particulièrement polluants comme le charbonLe montant exact des investissements annulés n'a pas été rendu public, mais selon des experts il pourrait représenter au moins 78 milliards de dollars.

Parmi les participants les plus notables figurent l'Université de Californie et le Fonds de pension de Norvège. Des villes américaines comme Minneapolis et Seattle et des universités prestigieuses comme Oxford et Stanford ont aussi annoncé leur intention de suivre ce mouvement, de même que divers groupes religieux. 

Une des initiatives les plus récentes provient de la Fondation créée par l'acteur et militant écologiste Leonardo DiCaprio. "Le changement climatique affecte gravement la santé de notre planète et de tous ses habitants et nous devons assurer la transition vers une économie basée sur des sources d'énergie propres", a souligné dans un communiqué l'acteur, qui a assisté à la publication de l'étude à New York.

La principale responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres a estimé que les engagements pris allaient favoriser un succès de la conférence climatique de Paris. Elle a fait valoir que les investissements dans les hydrocarbures allaient devenir de plus en plus un mauvais choix économique pour les investisseurs.

Les bénéfices des grandes sociétés pétrolières ont chuté depuis l'an dernier mais les analystes attribuent surtout cette baisse à des facteurs comme l'augmentation de la production saoudienne ou l'apaisement des tensions avec l'Iran.

La famille Rockefeller avait annoncé en septembre 2014 qu'elle renonçait à certains investissements dans les énergies fossiles, à la veille d'un sommet sur le climat à l'ONU. Le fonds d'investissement des frères Rockefeller, qui est géré par les descendants de John D. Rockefeller et pèse 840 millions de dollars, avait décidé de se désengager de deux des formes les plus polluantes d'énergie, le charbon et les sables bitumineux. John D. Rockefeller, jadis un des hommes les plus riches du monde, a fondé la Standard Oil, ancêtre de la firme pétrolière ExxonMobil.


Romandie 22/9/2015

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New York - D'importantes entreprises américaines, parmi lesquelles Walmart, Starbucks et Nike, se sont engagées mercredi à utiliser à long terme 100% d'énergies renouvelables, dans le cadre de l'effort mondial contre le changement climatique, a annoncé l'organisation Climate Group.

Climate Group, une organisation à but non lucratif, a annoncé ces derniers ralliements lors d'une campagne organisée cette semaine à New York, visant à encourager les efforts de lutte contre le réchauffement de la planète, à quelques semaines de la conférence mondiale sur le climat de Paris.

L'organisation assure que cette initiative, baptisée RE100, a déjà recueilli l'adhésion de 36 grosses entreprises
Aucun délai n'est cependant fixé pour les entreprises s'engageant sur la voie des renouvelables et les conséquences d'éventuels manquements à ces engagements ne sont pas non plus précisées.


 Les sociétés les plus influentes du monde vont vers le 100% renouvelable, car c'est une décision d'affaires intelligente # RE100

Les géants américains de la consommation Johnson & Johnson et Procter & Gamble et la puissante banque Goldman Sachs se sont eux aussi associés à cette initiative, après les groupes alimentaires Mars et Nestlé, Ikea, H&M, Philips ou le fabricant de logiciels indien Infosys.

La conférence de Paris sur le climat (COP21) doit réunir les représentants de 195 pays au Bourget, près de Paris, du 30 novembre au 11 décembre afin de négocier, sous l'égide de l'ONU, un accord mondial visant à limiter le réchauffement climatique à 2 degrés par rapport à l'ère préindustrielle.


Romandie 23/9/2015

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Paris - Crédit Agricole ne financera plus de nouvelles centrales ou d'extension de centrales électriques à charbon dans les pays à hauts revenus, a annoncé la banque mercredi, une décision qui ne concerne cependant pas la Chine ou l'Inde, principaux consommateurs de cette énergie fossile très polluante.

Ces nouveaux engagements face aux enjeux du charbon et du carbone seront effectifs d'ici la COP21, la conférence internationale pour le climat qui se tiendra début décembre à Paris, a précisé la banque dans un communiqué.

Ce désinvestissement partiel du charbon concerne les pays à hauts revenus tels que définis par la Banque mondiale c'est-à-dire 80 pays, dont les principaux Etats européens ou encore l'Australie, le Canada et les Etats-Unis, dont beaucoup ont encore largement recours à cette énergie fossile.

Les ONG Les Amis de la Terre, Bankwatch et BankTrack se félicitent dans un communiqué de cette décision, qui va selon eux compliquer un projet de centrale à charbon en Croatie pour lequel Crédit Agricole exerce des missions de conseils. L'adoption de nouveaux critères charbon par le Crédit Agricole prouve que la mobilisation paie, commente Yann Louvel, coordinateur de la campagne Energie et Climat à BankTrack.

En revanche, l'Inde et la Chine, classés parmi les Etats à revenus moyens, ne sont pas concernés. Pourtant ces deux pays sont les deux premiers consommateurs de charbon dans le monde.

Le minerai noir compte par exemple pour environ 70% de la production électrique de la Chine et le pays continue de construire de nouvelles centrales à tour de bras pour satisfaire sa demande de courant.

Il ne faut plus construire de nouvelles centrales nulle part, or le Crédit Agricole n'arrête que dans les pays à hauts revenus. C'est donc +business as usual+ dans 88% du marché, juge Lucie Pinson, des Amis de la Terre, citant une étude selon laquelle 12% des projets de centrale à charbon annoncés depuis 2010 se trouvent dans les pays dits à hauts revenus.

Outre cet engagement sur le charbon, Crédit Agricole a également décidé de prendre progressivement en compte les risques climatiques, notamment liés au prix du carbone dans les critères d'examen de ses clients et de ses produits.

En mai dernier, la banque s'était déjà engagée à arrêter les financements de projets de mines de charbon et d'entreprises minières spécialisée dans l'exploitation du charbon. Cette décision est aujourd'hui effective, précise Crédit Agricole.

Elle a aussi notamment décidé de financer à hauteur de 20 milliards de dollars d'ici la fin de l'année des projets contribuant à la lutte contre le changement climatique ou encore de publier son empreinte carbone.


Romandie 30/9/2015

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