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BelleMuezza

Ceux qui contestent la science du climat mettent en danger nos enfants et petits-enfants

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Washington - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré dimanche que ceux qui contestaient la science du climat mettaient en danger les générations futures, peu après la publication par les experts du Giec d'un rapport de référence sur le climat.

Ceux qui décident d'ignorer ou de contester la science qui est très clairement exposée dans ce rapport nous mettent tous en danger, ainsi que nos enfants et petits-enfants, a déclaré Kerry, ajoutant que plus nous restons coincés dans un débat sur des questions d'idéologie et de politique, plus les coûts de l'inaction augmentent.

Les experts du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont averti qu'il restait peu de temps avant que la possibilité de rester sous les 2°C ne disparaisse, et que s'il n'était pas contrôlé, le changement climatique aurait des impacts graves, étendus et irréversibles.

Dans un rapport de référence, les experts ont indiqué que les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère avaient atteint les niveaux les plus élevées depuis 800.000 ans.

 Euronews 16/2/2014


L'essentiel, est que notre planète se réchauffe en raison des actions des hommes, les dégâts sont déjà visibles, et le défi requiert une action ambitieuse, décisive et immédiate, a encore déclaré Kerry.

Cette évaluation du changement climatique depuis 2007, doit servir de base scientifique aux responsables politiques dans les négociations internationales devant aboutir fin 2015 à Paris à un accord global.

La communauté internationale s'est fixé comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C, afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l'oeuvre et dont la vitesse est inédite.

Romandie 2/11/2014

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Paris - Le réchauffement de la planète est dû à l'action de l'homme pour 80% des Français, les 20% restant l'attribuant à des facteurs naturels, indique un sondage publié mercredi par Havas Paris-Ipsos.

Dans une enquête réalisée en 2010 par un autre institut de sondage, les climatosceptiques niant la responsabilité de l'homme dans le réchauffement dont la vitesse est inédite représentaient 26%.

 Un ours polaire bondissant entre deux blocs de glace de la banquise fondante, sur l'île de Spitzberg, dans l'archipel norvégien de Svalbard. Arturo de Frias Marques CC BY-SA 4.0

Une écrasante majorité de personnes interrogées (89%) affirment aussi avoir l'impression que le climat a changé au cours des 20 dernières années: oui tout à fait pour 40% et 49% oui plutôt. Interrogés sur leur perception du changement climatique, 75% des sondés disent avoir observé des inondations plus fréquentes et 56% affirment ressentir la hausse de la température moyenne.

Si l'augmentation du thermomètre est une constatation faite à l'échelle du globe, l'impact actuel du changement climatique sur la fréquence des inondations est moins évident, même à l'échelle de l'Europe.

Les scientifiques relèvent par exemple une augmentation des sécheresses en Europe du Sud mais aussi des épisodes de pluies plus intenses, qui peuvent se traduire par des inondations.  Les inondations sont par ailleurs très liées à l'urbanisation et aux pratiques agricoles (déforestation, etc.).

Concernant la conférence de l'Onu sur le climat fin 2015 à Paris-Le Bourget, seulement 22% des Français disent connaître précisément le but de ce rendez-vous, 35% en ont entendu parler sans savoir précisément ce dont il s'agit et 43% n'en ont pas entendu parler.

La conférence Paris-Climat 2015 doit aboutir à un accord universel entre 195 pays pour limiter la hausse du thermomètre de la planète. 

Sur la possibilité d'agir pour freiner le réchauffement en cours, 71% estiment pouvoir agir personnellement, 29% estimant ne rien pouvoir faire au niveau individuel.

Quant aux grandes entreprises, peuvent-elles agir de manière efficace contre le dérèglement: Oui tout à fait pour 40% des sondés, oui plutôt pour 37% et non pour 23%. A la même question mais appliquée aux PME, les Français sont 26% à répondre oui tout à fait et 45% oui plutôt. Sur la mobilisation des entreprises françaises dans la lutte climatique, 65% estiment qu'elles sont peu mobilisées.

Le sondage a été réalisé par internet auprès de 995 personnes du 19 au 26 janvier 2015 selon la méthode des quotas.

Romandie 11/2/2015

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Les sondages consacrés au changement climatique se suivent... et ne se ressemblent pas. C'est le constat désarçonnant qui s'impose à la première lecture de l'étude réalisée par l'institut BVA pour le compte de Place to B, une plateforme de journalistes, blogeurs, photographes et artistes, lancée jeudi 19 mars dans la perspective de la conférence de Paris sur le climat (COP 21).

Alors qu'un premier sondage diffusé par Ipsos et l'agence Havas le 10 février dénotait une prise de conscience assez forte des Français face au dérèglement climatique (plus de trois sondés sur quatre se déclaraient personnellement « très inquiets » ou « plutôt inquiets » de ses conséquences possibles), l'étude d'opinion de BVA renvoie le climat au rang de préoccupation lointaine et incertaine.

  Le Monde.fr 9/3/2014


L'institut, qui fonde ses conclusions sur un échantillon de 1 056 personnes interrogées entre le 26 février et le 5 mars, observe que la lutte contre le réchauffement est une priorité pour seulement 13 % des sondés, très loin derrière la lutte contre le chomâge (citée par 60 % des participants), la lutte contre le terrorisme (41 %) ou la défense du pouvoir d'achat (36 %).

Une bourrasque de pessimisme semble s'être abattue sur l'opinion publique, puisque deux tiers des sondés ne sont « pas confiants » dans la capacité de l'homme à préserver la planète et que 41 % d'entre eux qualifient le climat de « sujet bloqué » par les intérêts en jeu. Il y a un mois, l'étude Ipsos-Havas constatait au contraire que l'idée selon laquelle « nous pouvons trouver des solutions novatrices pour réduire l'impact du changement climatique » était partagée par 88 % du panel.

« Le climat est un sujet anxiogène souvent difficile à traiter dans les médias, constate dans un communiqué Anne-Sophie Novel, journaliste blogueuse et instigatrice de Place to B. Il donne un sentiment d'impuissance, qui conduit à l'immobilisme, alors que des solutions existent, à tous les niveaux ».

Pessimistes mais pas totalement défaitistes, près de deux Français sur trois (62 %) se disent prêts à agir à leur échelle en adoptant des gestes au quotidien susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et un citoyen sur deux (51 %) espère qu'une mobilisation de l'opinion mondiale parviendra à mettre la pression sur les décideurs.

La COP 21 pourrait y contribuer. 57 % des personnes interrogées par Ipsos ont entendu parler de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, programmée à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Ce rendez-vous international va « nous forcer à agir et à être exemplaire » (33 %) et constitue une bonne opportunité « pour l'image de la France ».

Mais cette lueur d'espoir a bien du mal à résister à la grisaille ambiante. Les chances d'aboutir à un accord sont maigres ou nulles pour 75 %  sondés de BVA alors que 91 % de ceux d'Ipsos-Havas estimaient que la COP 21 sera bénéfique « pour favoriser la signature d'un accord entre tous les pays participants ».

Selon les auteurs de l'enquête BVA, le moment est venu de parler « plus souvent et autrement du climat », en mettant notamment en avant « des solutions concrètes, des exemples qui marchent ». Un bon moyen de sensibiliser l'opinion publique sur l'enjeu planétaire que représente le réchauffement... jusqu'au prochain sondage.



Le Monde 19/3/2015

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Les expressions « changement climatique » et « réchauffement mondial » sont-elles bannies du vocabulaire des fonctionnaires du ministère de la protection de l’environnement de Floride, sous peine de sanctions ? Depuis plusieurs semaines, la polémique enfle à la suite des révélations du Florida Center for Investigative Reporting.

Cette association à but non lucratif affirme que le gouverneur républicain de l’Etat, Rick Scott, un climato-sceptique patenté, aurait donné des directives pour que le personnel évite d’utiliser ce vocabulaire. Les démentis répétés de son entourage n’ont pas réussi à désamorcer la controverse, car entre-temps, les langues d’anciens collaborateurs ont commencé à se délier.

 Le gouverneur de Floride, Rick Scott, à Tampa, Floride, le 5 février 2015. Chris O'Meara / AP

Bart Bibler, un cadre du ministère, affirme ainsi avoir été mis à pied il y a quelques jours. Sa faute ? Alors qu’il participait à une réunion sur la gestion des côtes de Floride, il a évoqué la question de l’élévation du niveau de la mer et du réchauffement climatique. Des mots qu’il avait également utilisés dans un rapport. Lorsqu’il a refusé de les retirer, il s’est fait réprimander, puis renvoyer chez lui, son retour au travail étant désormais conditionné à une visite médicale.

L’association Public Employees for Environmental Responsibility (PEER), qui traque les dérives gouvernementales en matière d’environnement, a décidé de porter plainte. « Si quelqu’un a besoin d’un dépistage sur sa santé mentale, c’est le gouverneur Rick Scott et d’autres responsables, qui disent aux fonctionnaires de faire semblant que le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer n’existent pas », affirme Jerry Phillips, le responsable du PEER de Floride.

Le ministère conteste cette version et reproche à M. Bibler d’avoir fait part, au cours de cette réunion, d’opinions personnelles à propos de Keystone XL, un projet d’oléoduc géant qui fait l’objet d’intenses débats aux Etats-Unis. La loi de Floride interdit aux agents publics de s’engager dans des activités politiques pendant leur temps de travail.

Le problème est que M. Bibler n’est pas le seul à se dire victime de censure sur l’utilisation de certaines expressions. « On nous a dit que nous n’étions pas autorisés à discuter de tout ce qui ne reposait pas sur de véritables faits », affirme également Kristina Trotta, une autre employée du ministère à qui on avait demandé en 2014, lors d’une réunion, de ne pas parler de « réchauffement climatique ». Christopher Byrd, qui a été avocat pour le ministère de 2008 à 2013, soutient que ce type de recommandation lui avait été aussi formulé, avant qu’il ne quitte ses fonctions.

 Forecast The Facts 19/3/2015


Les porte-parole du ministère et du gouverneur soutiennent qu’il n’existe aucune politique de censure. Pourtant, une vidéo publiée, lundi 23 mars, par Forecast the Facts, une organisation de protection de l’environnement, pourrait laisser penser le contraire. Il s’agit de l’audition de Bryan Koon, le responsable de la gestion des urgences pour la Floride, face au sénateur démocrate Jeff Clemens. Au prix de contorsions verbales ridicules et malgré les insistances du sénateur, le fonctionnaire réussit le tour de force de ne jamais prononcer le terme de « changement climatique », provoquant l’hilarité générale.



Le Monde 24/3/2015

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Willie Soon s’est-il approché trop près du soleil ? Ce climatosceptique du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics martèle justement depuis des années que c’est cet astre qui serait à l’origine de l’élévation globale des températures et non pas l’activité humaine, comme le prétend l’immense majorité des chercheurs. Il est ainsi l’un des noms que l’on brandit lorsque l’on veut contester le fait que ce serait les émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui sont à l’origine du réchauffement climatique.

Wei-Hock Soon du Harvard Simthsonian Center for Astrophisics, dont les articles publiés sont remis en cause suite à la découverte des financements non déclarés. (c) Pete Marovich
 
Wei-Hock Soon, de son vrai nom, a multiplié les conférences, les articles dans les revues scientifiques, les plateaux télévisés et a même été amené à témoigner devant le Congrès américain. Le problème est que la plupart de ses travaux ont été financés par les industriels du pétrole et du charbon et qu’il a omis de mentionner ces liens, s’affranchissant ainsi de l’obligation de signaler d’éventuels conflits d’intérêts, susceptibles d’entacher l’objectivité de son travail.

L’astrophysicien a pourtant accepté, au cours de la dernière décennie, pas moins de 1,3 million de dollars (1,1 million d’euros), versés par des lobbys industriels. Selon des documents révélés par [b]l'association Greenpeace[/b]. Pas moins de onze articles ont ainsi été publiés depuis 2008 sans faire mention de ses liens avec l’industrie des énergies fossiles, dont huit en violation évidente avec les règles éthiques des publications qui ont accepté de l’accueillir.

Le dernier cas en date a été révélé le 26 janvier par le Boston Globe. Suite à un article publié par l'intéressé, en compagnie de trois autres climato-sceptiques, dans Science Bulletin, dans lequel ils affirment que l'ONU, à propos du réchauffement de la planète, utilise une méthodologie erronée pour estimer le changement de la température mondiale... et prétendent avoir un modèle plus simple pour l'expliquer, plus précis, qui montre que la menace du réchauffement climatique est exagérée... Pourtant, la revue qui a publié cet article, Science Bulletin, a une politique de conflit d'intérêts stricte pour les auteurs, obligeant les contributeurs de divulguer tout financement reçu, intérêts financiers, etc... qui pourraient affecter la pertinence de leurs travaux. D'ailleurs les quatre ont affirmé dans une note, en fin du document que l'étude publiée ne souffrait d'aucun conflit d'intérêt... Lire la suite sur les sites de Greenpeacede Boston Globe, du New-York Times (en anglais) ou Le Monde (en français mais réservé aux abonnés).  (publication 26/1 - 21/23/2/2015) 


----->Conclusion, le personnage central dans cet article protège ses intérêts financiers et surtout et avant tout ceux des industries qui sont derrière : les énergies fossiles ! Ce genre de faits sont très préjudiciables pour l'humanité toute entière, car ils visent à tromper les gens sur une situation donnée, voire à carrément mentir, uniquement pour des questions de profit. Là il s'agit des industries pétrolières et du charbon. Mais elle existe également dans d'autres domaines (le phytosanitaire par exemple (pesticides)). Ce comportement s'appelle le lobbying.

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Aux États-Unis, la Virginie occidentale est l'état qui compte le plus de climats sceptiques.

La Cop 21 se tient dans un peu plus de deux mois. Si le consensus sur le réchauffement climatique semble désormais établi, les climats sceptiques n'ont pas disparu. Aux États-Unis, dans certains états, le réchauffement de la planète est même considéré comme une lubie.



Parmi eux : la Virginie occidentale, compte le plus de climats sceptiques. Ici, deux tiers des habitants pensent que ce problème n'est pas dû aux activités humaines.

"C'est tout le temps, le changement climatique par ci, le réchauffement climatique par là, mais il y a quand même des problèmes bien plus importants que ça", lance un habitant. "Le climat il change naturellement, ça a toujours été comme ça", estime un autre, au micro de France 2. Avant d'ajouter : "Et elle est où cette couche d'ozone dont ils se plaignent tout le temps ?".


Francetv info 28/9/2015

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Aux Etats-Unis, la Virginie occidentale est l'Etat qui compte le plus de climato-sceptiques.

En Virginie occidentale, on n'hésite pas à trafiquer les moteurs pour que les voitures polluent plus. Si le consensus sur le réchauffement climatique semble désormais établi à deux mois de la conférence environnementale de Paris, les climato-sceptiques n'ont pas disparu. Aux Etats-Unis, le réchauffement de la planète est même considéré comme une lubie dans certains Etats. C'est le cas en Virginie occidentale, Etat qui compte le plus de climato-sceptiques. Ici, deux tiers des habitants pensent que ce problème n'est pas dû aux activités humaines.



"C'est tout le temps, le changement climatique par ci, le réchauffement climatique par là, mais il y a quand même des problèmes bien plus importants que ça", lance un habitant.

"Le climat, il change naturellement, ça a toujours été comme ça", estime un autre, au micro de France 2. Avant d'ajouter : "Et elle est où, cette couche d'ozone dont ils se plaignent tout le temps ?"



Francetv info 28/9/2015

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Montréal - Après une décennie de pouvoir conservateur, le Canada, premier pays à s'être retiré du Protocole de Kyoto, tarde à agir contre les changements climatiques. Les élections du 19 octobre marqueront-elles son réengagement dans les questions environnementales ?

Quel que soit le parti qui sera élu, il est devenu intenable pour un gouvernement de ne pas agir plus vigoureusement sur la question du climat: le Canada est isolé internationalement et rate le virage de l'économie verte, analyse Karel Mayrand, de la Fondation David Suzuki.

Pour cet écologiste, le Canada a beaucoup reculé sur le plan environnemental depuis une décennie en permettant le démantèlement de plusieurs réglementations, comme celles protégeant les lacs et les rivières.

Avec le retard pris par les conservateurs, le Canada est considéré comme un cancre par la communauté internationale dans la lutte contre les changements climatiques, se désole l'ex-ministre libéral de l'Environnement, Stéphane Dion.

Au pouvoir depuis 2006, les conservateurs de Stephen Harper ont décidé en 2011 de sortir le Canada de Kyoto, jugeant ses objectifs irréalistes.

Au fil des années, des dizaines de postes de scientifiques ont été supprimés par le gouvernement fédéral et des élus conservateurs n'ont pas caché leur scepticisme quant à la réalité des bouleversements climatiques. M. Harper ne croit pas à la science expliquant le changement climatique, donc il ne fait rien (...) il ne voit pas l'urgence d'agir, a accusé en campagne le chef du NPD (gauche), Thomas Mulcair.

Ex-ministre des Affaires étrangères de M. Harper, passé depuis à l'Agriculture, Maxime Bernier avait même publié en 2010 une tribune prônant la prudence dans les dossiers environnementaux, en jugeant qu'il n'existait aucun consensus scientifique sur la véracité du réchauffement climatique.

Les trois mandats des conservateurs ont coïncidé avec l'essor de l'industrie des sables bitumineux d'Alberta (Ouest), pétrole considéré comme le plus sale à extraire.

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 18% depuis 1990 au Canada. Coeur de l'industrie pétrolière, l'Alberta représente 73% de la hausse des GES canadiens depuis 25 ans, selon une étude des ONG Environnemental Defence et Greenpeace.

Lors des débats électoraux, le Premier ministre Harper s'est targué d'avoir dirigé le premier gouvernement ayant réduit les émissions de gaz à effet de serre... Du tac au tac, le candidat libéral Justin Trudeau a ironisé: Il parle comme ça tout le temps, comme si le Canada était un leader en matière d'environnement, je pense qu'il commence même à se croire.

Dans les faits, comme les autres pays occidentaux, le Canada a enregistré un repli de ses émissions de carbone en 2007 et 2008, en raison du ralentissement lié à la crise financière, avant de les voir augmenter à nouveau.

L'action de certaines provinces --comme l'Ontario qui a fermé ses centrales au charbon-- a permis de freiner la hausse des GES, et le gouvernement fédéral cherche à en tirer crédit, observe M. Mayrand.

Pressé par ses partenaires internationaux, M. Harper a annoncé au printemps que le Canada se présenterait à la conférence de l'ONU sur le climat en décembre à Paris (COP21) avec un objectif de réduction de 30% de ses émissions de GES d'ici 2030 par rapport à 2005. Cette cible est parmi les moins ambitieuses des pays développés, note M. Mayrand.

Pour le NPD, cet objectif est de 34% d'ici 2025 par rapport à 1990, en ligne avec les objectifs mondiaux de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à deux degrés d'ici 2100. Le parti de M. Mulcair veut pour cela mettre en place une Bourse du carbone et encourager l'électrification des transports.

Les Libéraux de Justin Trudeau, en cas de victoire, attendront la COP21 pour préciser leur cible pour coller à la limite des deux degrés. En espérant, selon le libéral Stéphane Dion, que cette conférence permette de refaire le lien entre le Canada et le monde.

Romandie 13/10/2015

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Paris (AFP) - Nathalie Kosciusko-Morizet, la numéro deux du parti Les Républicains, a affirmé lundi à propos des climato-sceptiques qu'"il y a un temps pour la controverse scientifique", mais qu'"il y a un temps où les choses sont sues".

"Il y a un temps pour la controverse scientifique et puis il y a un temps où les choses sont sues, où l’immense majorité du consensus scientifique est là, et à ce moment là les débats deviennent des débats d’arrière garde ou des débats qui ont juste vocation à faire en sorte que l’action ne vienne pas", a déclaré l'ex-ministre de l'Ecologie.

 Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux du parti Les Républicains, le 10 octobre 2015 à Paris (c) Afp

Interrogée sur le terme de "connards", qu'elle avait employé à l'égard des climato-sceptiques lors du Grand Journal de Canal+, elle a affirmé "je le revendique".

Elle a dressé un parallèle entre les climato-sceptiques, "c’est-à-dire ceux qui disent +en fait le changement climatique n’existe pas ou c'est pas grave, c’est formidable, on ira plus souvent à la plage+" et "ces gens" de l'industrie du tabac ou de l'industrie de l'amiante qui "pendant des décennies" ont nié le danger.

"Je suis moi-même issue du milieu scientifique, j’ai fait des études scientifiques. j’ai le plus grand respect pour la controverse scientifique, la diversité des points de vue, y compris des opinions minoritaires, mais il y a un moment où on sait", a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet.


Sciences et avenir 12/10/2015

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Washington - Les ultra-conservateurs américains, poussés par les puissants lobbies du pétrole et du charbon, dénigrent la science et fustigent les initiatives de Barack Obama en matière d'environnement, sans parvenir pour autant à les bloquer.

Les prétendants à l'investiture républicaine pour la présidentielle en 2016 nient ou relativisent le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique. Ils rejettent aussi toute mesure de réduction des gaz à effet de serre qui selon eux saperait l'économie américaine et donnerait un avantage à la Chine, premier émetteur mondial de CO2 devant les Etats-Unis.

Un récent sondage de l'institut Pew Center montre que 71% des électeurs démocrates et indépendants estiment que les humains contribuent au réchauffement, contre seulement 27% pour les républicains.

Or les républicains président des commissions clé pour les programmes scientifiques, tant au Sénat qu'à la Chambre des représentants: le sénateur Jim Inhofe, pour qui le changement climatique est le plus grand canular jamais perpétré, préside ainsi la commission environnementale du Sénat.

Celle-ci a adopté un texte empêchant l'Agence de protection de l'environnement (EPA) d'appliquer les nouvelles normes réduisant les émissions de CO2 des centrales électriques au charbon (moins 32% d'ici 2030). Le Sénat vient d'entériner cette mesure et la Chambre votera bientôt un texte similaire, même si l'on sait déjà que Barack Obama y mettra son veto.

Ces nouvelles normes de l'EPA sont la principale arme de la Maison Blanche contre le réchauffement et pour respecter les engagements américains de réduction des émissions de CO2 à la conférence sur le climat à Paris.

Ces attaques (contre la science au Congrès) sont néfastes pour la démocratie car les Américains ne se sentent plus capables de juger objectivement les faits, explique à l'AFP l'historienne Naomi Oreskes, professeur à Harvard. Ce qui devrait être un vrai débat public se réduit à des échanges de convictions où la crédibilité des scientifiques est ébranlée.

Les lois comme le Clean Air Act, adoptées dans les années 1970, sont fondées sur de solides bases scientifiques mais considérées aujourd'hui par certains groupes comme onéreuses et nuisibles à leurs activités, relève Andrew Rosenberg, directeur de l'ONG Center for Science and Democracy.

Les élus subissent ainsi de fortes pressions de lobbies pour affaiblir ces lois en sapant leurs bases scientifiques, dit-il dans un éditorial publié dans la revue Science.

Parmi les autres initiatives allant à l'encontre de la science, Lamar Smith, un élu texan à la tête de la commission de la Science de la Chambre, veut réduire de 40% le budget de la Nasa pour la géophysique, un domaine qui englobe la recherche climatique.

Aujourd'hui la science est considérée par certains comme de la pure technologie ou une idéologie, regrette le physicien Rush Holt, président de l'American Society for the advancement of science qui publie la prestigieuse revue Science, lui-même ancien élu démocrate de la Chambre.

Pour la professeur Oreskes, co-auteur d'un livre qui établit un parallèle entre les tactiques des climato-sceptiques et celles des groupes de tabac pour ébranler la crédibilité scientifique sur les dangers de la cigarette, cette guerre anti-science a ses origines dans les valeurs ultra-libérales popularisées par Ronald Reagan dans les années 1980




Ce courant d'idées bénéficie ces dernières années d'un flot illimité d'argent de puissants lobbies et de riches donateurs, comme les frères milliardaires Charles et David Koch, dont la fortune provient du pétrole. Ils sont derrière l'élection d'ultra-conservateurs au Congrès et financent notamment le Heart Land Institute, en pointe pour nier le réchauffement.

Toutefois, même les positions des républicains les plus durs sur le sujet pourraient évoluer, estime Alden Meyer, responsable d'une influente ONG scientifique, Union of Concerned Scientists: D'ici quelques années, ce déni de la réalité au Congrès va se dissiper, dit-il à l'AFP, prédisant une évolution du parti républicain dont il perçoit déjà des signes.

Nous voyons déjà des changements au niveau local, où des maires démocrates et républicains expriment les mêmes inquiétudes face aux risques d'inondations côtières liés au réchauffement, relève-t-il, notant aussi un nombre grandissant de chefs d'entreprises qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement.


Romandie 27/11/2015

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