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Des chiens pourraient tester un traitement anti-âge

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Après des essais prometteurs chez la souris et avant de l’évaluer chez l’Homme, des chercheurs proposent d’étudier sur des chiens les effets d’une molécule anti-âge : la rapamycine, un médicament actuellement utilisé pour éviter les rejets de greffe.

Les grands chiens, comme le berger allemand, pourraient servir à un essai testant l’effet de la rapamycine sur l’espérance de vie.  ©️ Aksel07, Wikimedia Commons, DP

La rapamycine n’est pas un médicament nouveau : c'est un antibiotique utilisé comme immunosuppresseur pour éviter les rejets de greffe. Mais serait-elle aussi la fontaine de jouvence capable de rallonger notre espérance de vie ? Cette molécule a pour cible TOR (Target Of Rapamycin), une protéine impliquée dans la croissance cellulaire. Elle pourrait donc agir directement en ralentissant le vieillissement, mais aussi en prévenant des maladies liées à l’âge, tels certains cancers.

Plusieurs raisons expliquent qu’il n’y ait encore pas eu d’essais cliniques chez l’Homme. D'une part, les essais cliniques chez les humains sont coûteux et il faudrait un essai sur une longue durée pour savoir si un médicament peut rallonger l’espérance de vie. D'autre part, la rapamycine pourrait avoir des effets secondaires importants ; par exemple, une étude de 2008 (en anglais, publiée dans le journal JASN) indiquait que la molécule était liée à un risque accru de diabète chez les personnes qui avaient subi une greffe de rein.

Des expériences ont montré que la rapamycine allonge l’espérance de vie chez la souris. ©️ Rama, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

Chez la souris, une étude parue en 2009 dans Nature a montré que la rapamycine rallonge la vie de 13 % chez les femelles et de 9 % chez les mâles. Pour évaluer quels pourraient être les effets de la rapamycine sur l’Homme, des chercheurs proposent de tester la molécule sur des chiens. Deux biologistes moléculaires, Matthew Kaeberlein et Daniel Promislow de l’université de Washington (Seattle), ont invité des experts en santé canine et en biologie du vieillissement au symposium Healthy Aging in people and their pets, les 28 et 29 octobre pour discuter d’un tel essai.

Les scientifiques proposent de donner de faibles doses de rapamycine à de grands chiens, dont la durée de vie est de 8 à 10 ans, alors âgés entre 6 et 9 ans. L’essai pilote pourrait inclure 30 chiens, dont la moitié recevrait le médicament.

L’objectif d’un tel essai serait d’évaluer la capacité du médicament à allonger l’espérance de vie des chiens, ainsi que de connaître les effets du médicament sur la santé en général. Cela permettrait d’en savoir plus sur les effets secondaires prévisibles chez l’Homme, les chiens apportant un modèle d’étude plus proche que la souris.

Pour justifier ce projet, Matthew Kaeberlein souligne que les chiens souffrent de maladies liées à l’âge proches de celles de leur maître et qu’ils vivent dans un environnement comparable. Il prévoit d’ailleurs d’inclure le sien dans l’étude, un berger allemand, lorsque celui-ci sera suffisamment âgé…

F-S 5Nov2014

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Je suis totalement contre les essais ou test cliniques sur les animaux, sachant que la plupart pour ne pas dire tous, peuvent être effectués grâce aux cellules souches notamment. Et bien que le chien soit proche de nous, hommes et animaux n'ont pas les mêmes réactions et que les systèmes immunitaires n'ont pas la même façon de réagir face à l'envahissement de diverses molécules étrangères à l'organisme.

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