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Actualité concernant les loups en France

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Deux autorisations de prélèvement de loup annoncées coup sur coup (mai 2011)



INFORMATION : Ce sujet a fait l'objet d'un remaniement important. En effet, les articles ont été regroupés dans un même post pour faciliter le suivi du sujet et de sa lecture. Ce faisant, l'ensemble des articles a perdu le nombre de visionnages totalisés, environ 1500. Dans les cas de regroupements, le système de tri ne permet pas, malheureusement, d'additionner le nombre de vues de chaque article.... Donc le compteur est reparti de zéro ou presque !





Le Tribunal Administratif de Grenoble a suspendu le 10 juin l’arrêté préfectoral du 13 mai 2011 autorisant le tir d’un loup sur trois communes du Haut-Diois (Drôme), Boulc, Glandage et Lus la Croix-Haute.


Selon le juge, cet arrêté ne respectait pas le protocole prescrit par celui du 3 juin 2009 qui fixe les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) pour la période 2009-2010.


l’association Ferus est opposée aux tirs de prélèvement qui, bien entendu, ne réduiront pas le nombre d’attaques sur les troupeaux puisque l’on enlèvera au mieux un loup dans une meute. Si c’est un loup alpha qui est retiré, on peut même avoir éclatement de la meute et une augmentation des attaques comme il y a deux ans en Haute-Savoie.



Pour suivre toute l'actualité sur les loups : CLIQUEZ ICI

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Loups : Permettre aux éleveurs de mieux défendre leurs troupeaux



Face aux éleveurs lassés des attaques de loups, la ministre de l'Ecologie s'est dite mercredi prête à assouplir le protocole qui leur permet d'en abattre, sous certaines conditions.

"On ne part pas à la chasse au loup; le loup est une espèce protégée mais ça n'interdit pas de se défendre", a déclaré à l'AFP Nathalie Kosciusko-Morizet après avoir reçu à Paris une délégation d'élus, de représentants agricoles et d'éleveurs alpins.

"La pression sur les élevages est telle que je crois qu'on peut s'organiser pour la faire baisser", a-t-elle ajouté.

La ministre a notamment évoqué devant ces éleveurs de possibles nouvelles mesures comme la mise en place d'un "arrêté de défense automatique qu'on prendrait à l'année sur toutes les zones attaquées l'année précédente".

Ces tirs de défense ne sont aujourd'hui autorisés qu'après un arrêté préfectoral consécutif à des attaques avérées. Cette proposition, qui pourrait être envisagée pour 2012, sera examinée au cours d'un comité national "loup" fin août, selon le ministère.

"Cela fait 20 ans que les éleveurs et les élus n'avaient pas été entendus, par les ministres successifs, et je pense que Mme Kosciusko-Morizet a bien compris la problématique du loup dans les montagnes", a réagi le député-maire de Sisteron (UMP) Daniel Spagnou, "plutôt satisfait".

"On a une augmentation de la population de loups et une augmentation des attaques en ce moment en France", a rappelé Mme Kosciusko-Morizet.

La population des loups a été estimée entre 170 et 200 individus l'hiver dernier, contre 140 à 170 un an avant, a indiqué la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Rhône-Alpes.

Selon le ministère, au 25 juillet, 583 attaques ont été recensées depuis le début de l'année dans dix départements pour 2.115 ovins tués. A la même date en 2010, 470 attaques avaient été recensées pour 1.786 animaux tués.

Pour cette année, près de la moitié des attaques (272 sur 583) ont été enregistrées dans les Alpes-Maritimes et le Var, mais les Alpes-de-Haute-Provence ont payé le plus lourd tribut (431 ovins tués).

"Que le loup soit protégé, on n'y voit pas d'inconvénients, mais il ne faut pas pour cela détruire d'autres espèces", a indiqué à l'AFP Jean-Claude Michel, l'un de six éleveurs reçus.

"Chaque année, on subit des attaques et on ne peut pas défendre notre patrimoine", a-t-il ajouté, y voyant "un préjudice économique et moral".

La ministre a rappelé mercredi qu'elle avait renforcé en mai le protocole de défense actuel, qui, en vertu d'arrêtés préfectoraux pris ponctuellement, prévoit la protection du troupeau, l'effarouchement du loup, des tirs de défense à proximité du troupeau et en dernier recours la destruction du loup.

Les tirs de défense sont notamment désormais autorisés au moyen d'une carabine, plus efficace pour toucher le loup, et plus seulement pour l'élevage victime de l'attaque mais aussi les élevages voisins.

"Les éleveurs ont des possibilités de se défendre mais ils sont parfois découragés en raison de contraintes administratives importantes", a toutefois reconnu la ministre, qui souhaite également développer la formation des éleveurs pour rendre "les tirs véritablement efficaces".

"On est au bout de ce qu'on peut supporter. On a obtenu quelques réponses, il faut voir ce qui pourra être mis en oeuvre rapidement", a pour sa part réagi, prudent, Yves Derbez, président de l'association Eleveurs et montagnes.



.Sciences et Avenir 27/07/2011

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Régulation des loups : ce qu'en pensent les politiques...



Avant la réunion mercredi au ministère de l'Ecologie entre Nathalie Kosciusko-Morizet, élus locaux et bergers sur la régulation des loups, qui ont attaqué dernièrement de nombreux troupeaux, les partis politiques expriment des points de vue contrastés sur la question.

- Jean-Louis Bianco (PS), président (PS) du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence: "Le loup n'est plus une espèce en voie de disparitionCe sont les bergers et les troupeaux qui sont en voie de disparition". "La régulation des loups est urgente, elle aurait dû être décidée il y a longtemps et on a que trop tardé", a-t-il estimé au micro de la radio Alpes 1.

- Jean Auclair (UMP), député de la Creuse : "Ce n'est pas en tuant un loup que l'on va régler le problème". Cependant, "en tant que député, éleveur et chasseur, je n'hésiterai à prendre ma carabine pour procéder à la régulation qui s'impose".

- Joël Giraud (PRG), député des Hautes-Alpes, se dit partisan du droit à l'autodéfense, "c'est-à-dire la possibilité de tirer une bête qui attaque un troupeau, sous contrôle de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)".

- Pascal Durand, porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts: "il ne faut pas opposer le loup aux éleveurs". "Nous sommes contre le principe d'essayer de porter atteinte à la réintroduction du loup dans les Alpes, même si nous sommes parfaitement conscients des problèmes que rencontrent les éleveurs". "Nous sommes attachés à la coexistence entre l'homme et l'animal".

- Philippe Viguier (NC), député d'Eure-et-Loir, se dit "sensible au sort des éleveurs" et "favorable à une régulation d'urgence dans les Alpes". "Dans un contexte exceptionnel, il me paraît indispensable d'engager des moyens exceptionnels, tout en maintenant une diversité écologique".

- Laurent Ozon (FN), membre du Bureau politique: "Il ne faut pas empêcher le retour du loup". "Un troupeau surveillé est un troupeau qui n'est pas attaqué".

- Frédéric Nihous (CPNT) demande "la régulation urgente par diminution drastique de la population de loups en France". "Il est temps de mettre fin à cette arme de destruction ovine massive qu'est le loup".

.AFP / LE PARISIEN 27/07/2011

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De deux choses l'une ou ces paroles sont dans un but électoraliste, soit elles reflètent la pensée profonde des individus mentionnés. En rouge, dans l'article ceux favorables à la régulation si ce n'est à l'éradication des loups. En vert, ceux qui sont favorables au maintien des loups et à leur "protection"!

Cela dit, quand on lit divers articles sur le sujet, il ressort que les attaques prouvées de loups sur les troupeaux ne sont pas si nombreuses que ça... Et qu'elles sont extrêmement rarissimes lorsque les troupeaux sont surveillés ou correctement encadrés... Mais cela demande un peu de temps... et surtout de l'argent... Donc, pour la majorité d'entre-eux, il vaut mieux imputer la faute aux loups de leur insuffisance... et légèreté tellement ils étaient habitués à être tranquilles quand les loups avaient déserté notre territoire...

Sachez Mesdames et Messieurs, que les loups ont droit à la vie et sont extrêmement utiles à maintenir équitablement la biodiversité. C'est vous Messieurs et Mesdames les éleveurs qui empiétez sans cesse sur les espaces naturels... Mais vous vous trouvez cela parfaitement justifié... Mais les loups n'y ont pas droit... eux ! toujours selon votre point de vue...

J'ai de la famille qui pratique l'élevage de moutons... Ils n'ont jamais eu à déplorer d'attaques de loups... Ils utilisent pour cela plusieurs chiens... Et restent rarement très longtemps sans être surveillés par un humain... Qu'il soit de la famille ou d'un autre élevage... C'est ce qu'on appelle : l'entraide...

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En ce qui me concerne, je suis pour laisser vivre les espèces comme le loup qui est un animal utile... De tous temps, il y a eu des confrontations entre l'homme et la faune sauvage... lorsque celle-ci représente une gêne pour l'activité humaine.

Il y a quelques décennies, la chasse avait sa raison d'être : se procurer de la nourriture... (encore que...) Maintenant c'est pour le plaisir, là je ne suis pas favorable à cette pratique car elle met justement en péril la faune sauvage, notamment lorsque celle-ci est abusive... Lorsque les prédateurs s'en prennent aux ovins ou autres animaux... c'est un juste retour des choses, puisque leurs proies sont décimées par les chasseurs... La raréfaction des proies, obligent les prédateurs à se tourner vers d'autres sources alimentaires.

Autre facteur : l'empiètement des hommes sur les espaces naturels, habitat de la faune sauvage et donc des loups, renards, lynx, chats sauvages, etc...

Par ailleurs, il est connu que ce ne sont pas forcément les loups qui sont les coupables... Il a déjà été prouvé par le passé que des chiens errants étaient aussi capables de s'en prendre aux troupeaux... Lesquels pourraient être mieux préservés par la présence de chiens de garde, tels que le patou (ou autre race)... D'autant que des mesures gouvernementales ont prévu des aides...
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?rubrique39

Pour le malheur des prédateurs comme le loup, il apprécie le même gibier que l'homme... C'est avant tout cela, à mon humble avis, qui se cache derrière l'excuse des attaques supposées de troupeaux...

Il m'est également arrivé de lire que des attaques avaient été simulées pour percevoir les dédommagements prévus lorsqu'un animal a été tué par un loup ou un prédateur protégé par la loi : espèces en voie de disparition... Et il semblerait que le dédommagement soit au moins équivalent à la perte financière subie par l'éleveur... Alors marre de voir les éleveurs se plaindre d'avoir perdu quelques bêtes... puisque de toute façon ils seront dédommagés... s'il s'agit bien d'un loup ou une des espèces protégées.... Seulement, ils aimeraient avoir l'argent tout de suite... Or, avant d'être indemnisés... il leur faut attendre plusieurs mois... parfois jusqu'à 18 mois...

Ha, oui, et le gros gibier... S'il prolifère (dans certains endroits)... C'est parce que justement, il n'y a plus assez de prédateurs... C'est ainsi que j'ai pu lire que dans certains départements, le chevreuil, le sanglier et consort étaient considérés comme nuisibles parce que détruisant les cultures... Il serait temps que les politiques prennent le problème dans le bon sens... et non pour satisfaire l'égo, le plaisir, ou intérêts personnels de quelques-uns...

Mais il ne faut pas trop leur en demander... en cette période pré-électorale où nombreux sont ceux qui ratissent large pour engranger des voix ... Je dirai plus, pour satisfaire quelques personnes... ils sont nombreux à faire ou accepter des compromis... pour le plaisir du POUVOIR !...

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Un loup abattu dans la Drôme

Dans la nuit du 2 au 3 août, un jeune loup mâle de 27.5 kilos a été tué sur la commune de Combovin (Drôme) par un lieutenant de louveterie dans le cadre d'un tir de défense des troupeaux. Le tir d’un animal appartenant à une espèce protégée et encore en danger n’est jamais une bonne nouvelle.

Nous espérons que tout s’est passé dans la légalité. Si tel est bien le cas, cela prouve que les éleveurs ne sont pas sans défense et qu’il n’est point besoin de promettre d’assouplir les procédures comme vient de le faire la ministre de l’Ecologie. Il conviendra d’observer avec attention ce qui se passera sur cette zone dans les jours et semaines à venir. Si les attaques de loups continuent, cela confirmera que ces tirs ne sont pas une solution à terme pour l’élevage.

Le communiqué de la Préfecture de la Drôme :
3 août 2011

Destruction d’un loup dans le cadre d’un tir de défense
Le mercredi 3 août 2011 à 00h30, un loup subadulte a été détruit dans le cadre d’un tir de défense accordé par le préfet de la Drôme à un éleveur installé sur la commune de Combovin (26).

Depuis le 04 juillet dernier, le troupeau de cet éleveur a subi 5 attaques (1) alors que des mesures de protection avaient été adoptées et que des effarouchements avaient été effectués. Afin d’assurer la protection du troupeau exposé au risque de prédation, selon un mode d’action défensif, le préfet de la Drôme a accordé une autorisation de tir de défense par arrêté du 8 juillet 2011 à l’éleveur concerné.

En application de l’arrêté interministériel du 9 mai 2011, le tir de défense peut être accordé aux éleveurs qui en font la demande lorsque leur troupeau bénéficie de mesures de protection, que des effarouchements sont réalisés et que, malgré la mise en place de ces mesures, le troupeau continue de subir des dégâts liés à la prédation. Ces dégâts sont constatés par l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et, dans le cas particulier de la réserve naturelle des hauts-plateaux du Vercors, par des gardes moniteurs du parc naturel régional.

L’arrêté interministériel susmentionné prévoit également que le tir de défense peut être réalisé par un lieutenant de louveterie dans le cadre d’une mission particulière ordonnée par le préfet. Ce dispositif a bénéficié à l’éleveur concerné, le tir ayant été effectué par un lieutenant de louveterie, sous le contrôle de l’ONCFS, au moment où le loup se trouvait à proximité immédiate du troupeau.

L’animal va être confié par l’ONCFS au laboratoire d’analyse départemental de la Drôme à Valence aux fins d’expertises post-mortem.
(1) Dégâts constatés par l’ONCFS les 04/07, le 06/07, le 14/07, le 17/07 et le 27/07 derniers.

La réaction de FERUS :

FERUS prend acte du tir d’un loup dans la Drôme, avec tristesse car la mort d’un animal appartenant à une espèce protégée et encore en danger n’est jamais une bonne nouvelle. Voir début de l'article...



(lire les annonces de NKM/commentaires de Ferus).

Lire aussi :

- Ferus réagit au tir d’un loup dans la Drôme / l’arrêté de tir de défense (août 2011)

- Les annonces de NKM/les commentaires de Ferus (juillet 2011)

- Protocole d’intervention contre les loups 2011/2012 : 6 loups peuvent être abattus (juillet 2011)

- L’autorisation de tir de loup dans la Drôme suspendu par la justice (juin 2011)



.Actu Loup de Férus

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D''après la Provence, le cadavre d'un loup aurait été retrouvé sur la plateau de Gap-Bayard la semaine dernière. Rumeur ? Tir illégal ? FERUS essaie d'en savoir plus.
A noter également que 2 autorisations de tirs de prélèvements sont en cours dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence :

Autorisation de tir pour un loup dans les Hautes-Alpes

Autorisation de tir pour un loup dans les Alpes-de-Haute-Provence


-----> Mais quand donc cesseront ces assassinats ?



.Férus

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Nouvel article concernant le précédent... mais avec des informations complémentaires.


Un loup a été tué dans la nuit de mardi à mercredi d'un "tir de défense" à Combovin, dans le Vercors drômois, à proximité d'un troupeau de brebis attaqué à six reprises depuis le début de l'été, selon la préfecture.

A la différence des tirs de "prélèvement", opérations de traque et d'abattage du loup décidées par arrêté préfectoral, les tirs "de défense" sont des autorisations individuelles accordées aux éleveurs pour protéger leur troupeau.

"Cet éleveur a subi six attaques depuis le 20 juin, alors qu'il a mis en place des mesures de gardiennage renforcé et d'effarouchement du loup", deux préalables nécessaires pour obtenir le droit de tirer sur le prédateur, a précisé à l'AFP le sous-préfet de Die, Michaël Sibilleau.

La préfecture a accordé cette autorisation par un arrêté du 8 juillet. Dans la nuit de mardi à mercredi, deux lieutenants de louveterie se sont postés près du troupeau et ont abattu un loup aperçu à une quinzaine de mètres des brebis, vers minuit et demi.

Il s'agit d'un jeune mâle de 27,5 kilos, transporté dans la matinée au laboratoire départemental de Valence pour analyse.

Les tirs de défense ont été suspendus "sur tout l'arc alpin" pour 24 heures, a précisé M. Sibilleau, et pourront reprendre par la suite.

Selon la préfecture, les attaques de loups ont connu "une tendance haussière continue depuis 2006" dans le département. Sur la seule année 2010, le prédateur protégé par la convention de Berne a fait 26% de victimes de plus qu'en 2009.

Face aux éleveurs lassés par les attaques, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'est dite la semaine dernière prête à assouplir le protocole qui leur permet d'en abattre, sous certaines conditions. La ministre a notamment évoqué de possibles nouvelles mesures comme la mise en place d'un "arrêté de défense automatique qu'on prendrait à l'année sur toutes les zones attaquées l'année précédente".

Nouvel Observateur 03/08/2011

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Entre 170 et 200 loups recensés en France l'hiver dernier


GRENOBLE, 27 juil 2011 (AFP) - La population totale des loups en France a été estimée entre 170 et 200 individus à l'hiver 2010-2011, contre 140 à 170 loups l'hiver précédent, a indiqué mercredi la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Rhône-Alpes.

Le loup est présent de manière permanente depuis au moins deux ans dans 28 zones en France réparties sur neuf départements, en particulier ceux des Alpes, selon la Dreal Rhône-Alpes, qui a en charge le plan d'action national loup.

Des zones de présence permanente du loup ont été localisées, à partir d'empreintes dans la neige, d'excréments ou de restes de proies, en Savoie, Haute-Savoie, Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Var et dans les Pyrénées Orientales.

L'"effectif minimum retenu", c'est-à-dire le nombre des loups comptés de manière certaine en zone de présence permanente, a été évalué entre 72 et 88 loups l'hiver dernier contre 62 à 74 loups l'hiver précédent.

Ce recensement, réalisé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ne prend pas en compte les loups en dispersion hors des zones de présence permanente. Des loups solitaires ont ainsi été repérés au printemps 2011 dans les Vosges et le Doubs. C'est en se basant sur cet "effectif minimum" que l'ONCFS estime la population totale de loups en France.


30 millions d'amis

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Un tir de défense autorisé pour lutter contre les attaques du loup dans le Doubs


La préfecture du Doubs a annoncé lundi avoir autorisé un tir de défense pour stopper les attaques d'un loup qui sévit depuis début juin dans la région.

L'arrêté préfectoral en date du 26 août intervient après la septième attaque de la bête, le 21 août, dans un élevage de Chapelle d'Huin (Doubs) qui a perdu une trentaine de brebis au total.

Treize attaques de loup ont été recensées officiellement dans le Doubs depuis juin, tuant ou blessant une cinquantaine de brebis.

"L'autorisation faite à l'éleveur, ou à une personne désignée par lui, de pratiquer un tir de défense, dans l'environnement immédiat de ses enclos, pour protéger son troupeau en cas d'attaque a été décidée", a déclaré le préfet Christian Decharrière lors d'une conférence de presse.

Le troupeau est protégé par trois parcs de nuit électrifiés, des patrouilles de lieutenants de louveterie, ainsi que par des mesures d'effarouchement (dispositifs sonores et lumineux).

Les écologistes ont dénoncé une décision préfectorale "prématurée". "Toutes les conditions de protection de cette exploitation n'ont pas été prises", a estimé Eva Pedrocchi, co-secrétaire régionale d'Europe écologie-Les Verts.

A la différence des tirs de "prélèvement", opérations de traque et d'abattage du loup décidées par arrêté préfectoral, les tirs "de défense" sont des autorisations individuelles accordées aux éleveurs pour protéger leur troupeau.

Le loup du Doubs est vraisemblablement un solitaire, exclu de sa meute, qui cherche un territoire. Le retour dans le massif du Jura de canis lupus, présent en Suisse voisine et dans les Alpes, est "naturel" d'après plusieurs spécialistes. Sa présence avait déjà été relevée en 2007 dans le Jura.

Un autre loup sévit depuis avril dans le massif des Vosges, où il a tué plus de cinquante brebis. la préfecture n'a pour l'instant pas autorisé de tir de défense.



Sciences et Avenir 30/08/2011

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DRAGUIGNAN (VAR), 6 sept 2011 (AFP) - Le Préfet du Var, M. Paul Mourier, a annoncé mardi dans un communiqué avoir pris un arrêté le 3 septembre dernier "ordonnant la réalisation d'un tir de prélèvement en vue de la protection contre la prédation du loup des troupeaux domestiques sur le camp militaire de Canjuers" au nord de Draguignan.

Les parties du territoire concernées se situent sur les communes d'Aiguines, Comps-sur-Artuby, Seillans où "les attaques (contre) les troupeaux domestiques sont nombreuses et récurrentes depuis l'été 2008". Toujours selon la même source, 83 attaques entraînant la mort ou la blessure de 222 animaux ont eu lieu en 2009, 100 en 2010 (363 animaux morts ou blessés), et 67 (187 victimes) entre le 1er janvier et le 28 juillet 2011. "Ce tir de prélèvement peut avoir lieu de jour comme de nuit" jusqu'au 3 octobre, "dans la mesure où les troupeaux sont exposés à la prédation du loup". "Il pourra être réalisé par les lieutenants de louveterie cités dans l'arrêté ou par les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)", précise le communiqué.

En août 2009, le préfet de l'époque avait autorisé "des tirs de défense non létaux contre des loups" pour répondre "aux préoccupations des éleveurs face aux dégâts provoqués par la présence de loups (dans) le nord du département". Ces tirs avaient été autorisés dans treize communes varoises du haut pays dont certaines déjà situées dans le périmètre du terrain militaire de Canjuers.

30 millions d'amis 06/09/2011

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Une jeune louve abattue dans les Alpes de Haute-Provence


Une jeune louve a été tuée mardi soir à Thorame-Basse, dans la vallée du Haut-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence), après un arrêté autorisant un "tir de prélèvement", a-t-on appris mercredi auprès de la sous-préfecture de Barcelonnette.

Selon la sous-préfecture, il s'agit du premier loup prélevé dans les Alpes-de-Haute-Provence depuis le retour de l'espèce en France dans les années 1990.

Le canidé est "une jeune louve de moins d'un an", a expliqué la sous-préfète Sylvie Espécier. "Le dispositif d'affût mis en place comportait une dizaine de personnes, dont des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), des lieutenants de louveterie et des chasseurs locaux."

L'animal a été "mortellement blessé" par un coup de feu tiré à une "cinquantaine de mètres", mardi, aux alentours de 19h30. Le cadavre de la louve "a été transporté mercredi au laboratoire vétérinaire de Gap pour une expertise", a ajouté Mme Espécier.

"Sur le secteur retenu par l'arrêté préfectoral, nous avions enregistré un grand nombre d'attaques, qui avaient fait un grand nombre de victimes", a-t-elle indiqué. "Le tir de prélèvement est l'étape ultime du protocole loup (...) après le constat de la mise en oeuvre et de l'échec avéré de toutes les mesures d'effarouchement et de protection" des troupeaux.

Selon Mme Espécier, "ce tir de prélèvement permet de faire baisser la pression sur les troupeaux et entre dans le cadre de la gestion de l'espèce".

Entre le 1er janvier et le 31 août 2011, 111 attaques imputées au loup ont été recensées par l'Etat dans ce département, faisant 520 victimes. Ces attaques ont été plus meurtrières qu'en 2010, puisque, l'an dernier, l'Etat avait recensé 122 attaques pour 310 victimes.

Par ailleurs, le procureur de la République de Nice a ouvert une enquête pour tenter de déterminer les circonstances de la disparition, dans le Parc du Mercantour (Alpes-Maritimes), d'une louve suivie par collier GPS depuis avril et dont la trace a été perdue depuis dix jours.

Sciences et Avenir 21/09/2011

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Une louve disparaît dans le massif du Mercantour



Suivie par les services environnementaux grâce à un collier GPS, une louve d’une meute du massif du Mercantour a disparu depuis 10 jours. Seul son collier émetteur a été retrouvé, dans une rivière, apparemment coupé et retiré du cou de l’animal, ce qui fait craindre un abattage illégal. Une enquête a été ouverte.

Capturée, équipée d’un collier GPS puis relâchée en avril pour étudier ses déplacements et ses habitudes alimentaires en relation avec la faune d’herbivores sauvages, une louve du Mercantour (Alpes maritimes) ne donne plus signe de vie depuis 10 jours.

L’équipe composée de membres de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), du Parc national du Mercantour, du CNRS et de la Fédération départementale de chasseurs, qui suivait l’animal est particulièrement inquiète : dimanche, son collier GPS a été retrouvé dans une rivière, apparemment sectionné et retiré de main d’homme.

Le procureur de la République de la ville de Nice, qui a mandaté une enquête auprès d’une brigade de recherches de la gendarmerie, a ainsi déclaré : "le loup étant une espèce protégée, il doit l'être également par la justice. Il est important de savoir dans quelles conditions il aurait pu être abattu. On (…) a simplement des éléments qui nous permettent de penser qu'il a été libéré de ce collier, non sans dommage pour l'animal".

Une louve découverte, morte à 25km de là...

Le cadavre d'une louve, non encore autopsié, a été découvert mardi à 35 kilomètres de l'endroit où le collier a été retrouvé. Toutefois, il n’est probablement pas celui de la femelle équipée selon les autorités.



MaxiSciences 22/09/2011

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Tirs de loups suspendus après la mort d'une louve dans les Hautes-Alpes


Le cadavre d'une louve a été retrouvé dimanche par des randonneurs dans le massif du Dévoluy (Hautes-Alpes), entraînant la suspension temporaire des prélèvements de loups en France, a indiqué mardi la préfecture confirmant une information de la radio Alpes 1.

L'animal, qui "aurait été victime d'un tir par balle", bien qu'aucun projectile n'ait été retrouvé sur les lieux, porterait à six le nombre de loups abattus en France, seuil maximum de prélèvement fixé pour la période 2010-2011 par le ministère de l'Ecologie et du développement durable.

Une enquête, confiée à l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) et à la gendarmerie, a été ouverte par le parquet de Gap afin de déterminer les conditions de la mort du canidé, a confirmé le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier.

"Une mort naturelle de l'animal ne permettrait pas de le comptabiliser parmi les six prélèvements", a expliqué une source préfectorale.

Dans l'attente des analyses, une suspension temporaire des tirs de prélèvement et de défense a été décidée, a indiqué le ministère de l'Ecologie et du Développement durable.

Depuis cet été, trois loups ont été abattus dans les Hautes-Alpes, la Drôme et les Alpes de Haute-Provence après des autorisations de tirs de défense et de prélèvement.

Dans les Alpes-Maritimes, le cadavre d'un animal, dont l'analyse est encore en cours, avait également été découvert et une enquête ouverte après la disparition d'une autre louve équipée d'un collier GPS dans le parc du Mercantour.

Entre le 1er janvier et le 31 août 2011, 111 attaques imputées aux loups ont été recensées par l'Etat dans les Hautes-Alpes, faisant 520 victimes. En 2010, l'Etat avait recensé 122 attaques pour 310 victimes.

Sciences et Avenir 28/09/2011

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Communiqué de presse commun LPO PACA / FERUS, 13 octobre 2011


La situation parfois tendue de l’élevage ovin et des réactions passionnées de part et d’autre amènent un certain nombre de contre-vérités sur le loup à apparaître régulièrement dans le discours commun parfois relayé ces dernières semaines dans la presse.

La LPO PACA et FERUS tiennent à rappeler quelques éléments de faits concernant le loup en France.

Non, le loup n’a pas été introduit ni même réintroduit en France.

Le loup est présent naturellement en Europe depuis plusieurs centaines de milliers d’années. Abondamment détruit jusqu’à disparaître de France dans les années 1930, il est revenu spontanément dans les années 1990 à partir d’une petit population subsistant en Italie.

Non, les populations de loup n’augmentent pas indéfiniment.

Le loup vit en petits groupes sociaux défendant chacun un territoire contre les autres loups. Lorsque ses effectifs parviennent à se reconstituer localement, des individus partent coloniser de nouveaux territoires, et la quantité locale de loups n’augmente plus.

Non, le loup ne fait pas disparaître les ongulés sauvages.

Le loup joue son rôle de prédateur naturel en capturant ses proies (cerfs, chevreuils, chamois…). Il régule ainsi les populations sauvages de cervidés sans pour autant les faire disparaître des écosystèmes, sans quoi il disparaîtrait lui aussi.

Non, la prédation par le loup n’est pas un acte de cruauté.

Comme tous les prédateurs naturels (mésanges, hérisson…), le loup tue ses proies pour se nourrir. Lorsqu’il attaque un troupeau domestique mal protégé, l’affolement des brebis peut entraîner un phénomène de surmortalité artificielle.

Non, le loup n’est pas un animal dangereux pour l’homme.

Le loup reste un animal sauvage mais aucune attaque d’un loup sur l’homme n’a jamais été constatée depuis son retour, contrairement aux attaques régulièrement commises par des chiens.

Non, les éleveurs ne sont pas sans défense face au loup.

Il existe toute une série de mesures de protection des troupeaux subventionnées par l’état : aides-bergers, parcs électriques, chiens de protection, tirs d’effarouchement, tirs de défense…

Non, l’élevage ovin et la présence du loup ne sont pas incompatibles.

La cohabitation est possible et avérée lorsque les mesures de protection des troupeaux sont correctement mises en œuvre, et que les pratiques pastorales sont adaptées à la présence du loup.

La LPO PACA et FERUS sont parfaitement conscients de la difficulté parfois importante que peut constituer pour certains éleveurs la prédation par le loup. Après quelques décennies d’absence, le loup est de nouveau présent en France où il reste une des espèces animales les plus rares du pays, avec une population estimée à moins de 200 individus. C’est une espèce très fragile qui fait partie intégrante de la biodiversité. Son maintien dépend de notre volonté de lui laisser une place, en cohabitant avec lui.

Voir aussi :

- Loup : LPO PACA et FERUS réagissent aux autorisations de tirs de prélèvement (août 2011)

FERUS Newsletter du 28/10/2011

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L’autopsie avait dans un premier temps conclu à l’hypothèse d’une chute. Les analyses toxicologiques viennent de révéler la présence de poison.

On se souvient que des randonneurs avaient alerté Ferus après avoir découvert le cadavre d’une jeune louve à Prads-Haute Bléone, le 19 septembre dernier.

Des adhérents de Ferus avaient alors entrepris la longue montée jusqu’à l’emplacement du cadavre dans l’intention de prendre des photos, pour s’apercevoir que le cadavre avait disparu.

Ferus a aussitôt alerté l’ONCFS qui après bien des tribulations a retrouvé une jeune louve de moins de quinze kilos, dissimulée sous des branchages et des pierres. Dès cette époque Ferus avait porté plainte pour destruction d’espèce protégée et était intervenu auprès du ministère de l’Ecologie pour que les tirs de loups « officiels » soient interrompus puisque le quota de six loups pour 2011 risquait d’avoir été atteint avec cette nouvelle mort suspecte. Les tirs ont effectivement cessé, ce qui était l’essentiel dans un premier temps.

Prévenu en même temps que d’autres ONG par le cabinet de la ministre de l’Ecologie de la présence de substances toxiques dans le cadavre de la louve, Ferus a choisi de ne pas gêner l’enquête en cours et de ne pas se livrer à des révélations ou des spéculations dans l’attente de la réunion du groupe national loup du 3 novembre 2011.

En ce qui concerne la louve de Prads, il est primordial de retrouver, si c’est encore possible, les empoisonneurs et l’on sait que dans ce genre d’affaire une publicité mal maîtrisée peut être contre productive. Le secret ayant été levé, nous pouvons livrer nos commentaires.

Il n’est pas encore sûr que le poison trouvé dans le corps de la louve lui ait été destiné : d’après nos contacts, il pourrait s’agir de produits susceptibles de tuer des rongeurs, qui sont malheureusement largement répandus dans notre pays et causent indirectement la mort de nombreux prédateurs, mammifères et oiseaux.

L’on sait que les renards, par exemple, les absorbent en avalant des proies qui en contiennent et que ces renards, quand ils n’en meurent pas, sont affaiblis et finissent très souvent victimes de voitures dont ils ne se sont plus méfiés.

La louve était de petite corpulence et elle montrait des traces de blessures dues à une chute, il est donc important que l’enquête nous dise comment elle est vraiment morte.

Il pourrait aussi se faire que ceux qui ont mis le poison aient expressément visé un loup, avec ce qu’ils avaient sous la main. Nous attendons des faits pour commenter plus avant ce cas particulier.

Ferus prend de manière plus générale la menace du poison très au sérieux. Rappelons que depuis le retour du loup nous avons connu des périodes sombres, vomissures ensanglantées de deux loups trouvées en avril et mai 1998 en Tinée, cadavres de chiens et d’aigles retrouvés empoisonnés dans le Mercantour, les Monges – d’où une meute a été mystérieusement « éradiquée » -, en Maurienne…

C’est pour combattre le poison que Ferus a organisé les premières patrouilles de bénévoles dans le Mercantour, avec déjà les grandes lignes du programme de Vigie que nous avons depuis développé dans les Pyrénées en faveur des ours : des randonneurs volontaires se déplacent dans la montagne y compris de nuit. Ils cherchent à repérer divers éléments (cadavres d’animaux, rapaces, charognards, prédateurs morts, voire appâts suspects) pour les communiquer aux autorités légales. Ils s’efforcent de nouer le dialogue avec d’autres randonneurs comme avec tous ceux qui travaillent sur place, pour sensibiliser l’opinion et éventuellement en apprendre davantage. Les braconniers sont soumis à une double pression, celle des autorités et celle des patrouilleurs bénévoles.

Ferus a déjà montré que le braconnage jouait un rôle très inquiétant dans l’évolution de la population de loups en France, puisqu’il avait divisé son accroissement par deux. Ce n’est en aucun cas une solution, derrière laquelle chacune des parties pourrait se réfugier lâchement. Et de toutes les méthodes de braconnage, la pire est certainement le poison, qui frappe aveuglément tous les animaux et sème le doute et la méfiance dans les communautés humaines. Ferus demande que cette question soit très sérieusement abordée dans un des groupes techniques qui vont préparer le prochain plan loup pluriannuel. La priorité reste plus que jamais de ne pas laisser « respirer » les apprentis empoisonneurs et de les couper du reste de la population en intensifiant les enquêtes à chaque cas avéré.

Lire aussi : La louve de Prads n’aurait pas été braconnée, premiers résultats d’autopsie (octobre 2011)
- FERUS porte plainte dans trois affaires de braconnage de loup (octobre 2011)
- FERUS permet une enquête et la découverte d’un cadavre de louve (octobre 2011)

- Loups tués : toutes les autorisations de tir suspendues (septembre 2011)


FERUS 01/11/2011

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AVIGNON, 22 mars 2012 (AFP) - La préfecture du Vaucluse a annoncé jeudi avoir pris un arrêté prévoyant des mesures d'aide et d'accompagnement des éleveurs pour se protéger du loup, cet animal étant désormais officiellement présent dans le département.

"La préfecture a pris en janvier un arrêté qui pour la première fois envisage officiellement la présence du loup en Vaucluse", a indiqué le préfet François Burdeyron lors d'une conférence de presse.

"Il y a un risque loup en Vaucluse, peut-être pas très élevé aujourd'hui, mais il ne faut pas attendre que des élevages ou des troupeaux soient abîmés, blessés et que ça crée un traumatisme pour l'éleveur, pour prendre un certain nombre de mesures", a-t-il estimé.

Un loup avait été retrouvé tué par balle au pied du Mont-Ventoux le 30 janvier.

En octobre, des expertises menées par l'Office national de la chasse et de la faune "avaient permis de conclure que la responsabilité du loup ne pouvait être écartée" dans deux attaques au cours desquelles 10 brebis avaient été tuées et 6 blessées, a précisé la préfecture.

L'arrêté préfectoral propose une déclinaison du Plan national loup en Vaucluse, avec notamment l'accompagnement financier de l'éleveur pour la pose d'enclos électrifiés, l'achat de chien de protection de type patou ou le gardiennage de troupeaux.

Ce dispositif prévoit également l'indemnisation des éleveurs en cas d'attaques. Le dispositif prévoit également l'installation d'une cellule de veille destinée à collecter les indices de la présence potentielle du loup et à améliorer la connaissance et le suivi de l'espèce. Si pour l'instant la présence du loup en Vaucluse serait plutôt due à des incursions depuis des départements voisins, son installation durable reste probable.

Le Ventoux et les Monts de Vaucluse disposent d'une réserve de cerfs, chevreuils, chamois et mouflons et "peuvent représenter des surfaces suffisantes" pour l'installation du loup, souligne la chef du service Eau et milieu naturel à la direction départementale des territoires (DDT) de Vaucluse, Catherine Gailraud.

Tout éleveur souhaitant bénéficier de ces mesures de prévention est invité a déposer un dossier avant le 30 mai à la DDT. Le Vaucluse compte 130 éleveurs ovins pour 33.000 brebis, selon la Fédération départementale ovine.


30 millions d'amis 22/03/2012

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Dans un courrier adressé le 10/02/2012 à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) par la Direction de l’Environnement et de la Biodiversité (DEB, rattachée au Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement), concernant « la mise en place d’un réseau technique relatif aux opérations d’intervention sur les loups », la DEB demande à l’ONCFS : « d’identifier l’ensemble des acteurs susceptibles d'être impliqués dans ces opérations », et « d'assurer la formation de ces acteurs ». Ces acteurs sont à identifier selon la DEB parmi « lieutenants de louveterie, chasseurs, éleveurs, bergers…».

Pour rappel, les «opérations d’interventions sur les loups» comprennent les «tirs de défense» et les «tirs de prélèvement», opérations qui consistent à tuer des loups.

Il apparaît donc que l’Etat français décide d’organiser la mise en place d’un réseau de personnes spécialisées dans la destruction de loups, personnes issues notamment du monde agricole et du monde de la chasse. Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM s’élèvent contre cette décision qu’ils considèrent comme étant irresponsable.

Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM estiment que la mise en place d’un tel réseau de personnes spécialisées dans la destruction du loup, et constitué notamment de chasseurs, d’éleveurs et de bergers, aurait un effet néfaste sur la conservation de cette espèce, et que cette décision entre en contradiction avec les missions de « sauvegarde de la biodiversité » qui sont celles de l’ONCFS.

De plus cette décision, révélée par la mise à notre connaissance d’un courrier interne entre services de l’Etat, intervient sans aucune transparence, sans information publique ni concertation préalable du Groupe National Loup (qui regroupe pourtant les acteurs concernés dont les services de l’Etat et les associations de protections de la nature). Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM souhaitent que l’ensemble de nos concitoyens puisse être informés des décisions que prend l’Etat en matière de protection de la biodiversité et de la manière dont ces décisions sont prises.

Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM dénoncent ce qu’ils considèrent être un coup bas de plus porté à la conservation du loup, conservation pour laquelle la France est pourtant officiellement engagée internationalement par la signature de la Convention de Berne et de la Directive Européenne "Habitats".

Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM demandent à la Direction de l’Environnement et de la Biodiversité de mettre fin sans délai à ce projet de réseau de tireurs de loups, et se réservent le droit d’étudier la possibilité de saisir les autorités européennes devant ce qu’ils considèrent être l’accumulation d’atteintes graves portées à la conservation de l'espèce depuis plusieurs années (multiplication des autorisations de tirs, brigades…), en infraction aux lois et directives européennes.

Animal Cross 13/04/2012

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Le cadavre d’un loup mâle a été retrouvé lundi matin 30/01/2012 au pied du Mont Ventoux, en forêt domaniale à Bédoin (84), criblé de deux balles. Une enquête judiciaire est en cours. FERUS, la LPO PACA, la SFEPM et l’ASPAS tiennent à rappeler la gravité d’un tel acte de braconnage.

Une plainte contre X pour destruction d’espèce protégée sera déposée.

Cet acte de braconnage intervient après l’année la plus meurtrière pour le loup depuis son retour naturel en France. Pas moins de 12 loups ont en effet été tués en 2011 : au moins 2 loups braconnés, 1 loup retrouvé empoisonné, 3 loups morts par collision, 3 loups morts de cause inconnue, et enfin 3 loups officiellement abattus sur arrêtés préfectoraux (tirs de prélèvement et de défense).

Il est évidemment probable que la réalité de la mortalité, en particulier par braconnage, dépasse ces chiffres qui ne témoignent que des cadavres ayant été retrouvés.

La présence du loup était suspectée depuis 2008 dans le secteur du Mont Ventoux. Le massif est propice à l’installation de l’espèce, par la présence en abondance d’ongulés sauvages dont il se nourrit. Le Mont Ventoux ne parait pas encore accueillir de meute installée, mais constitue une zone de recolonisation naturelle pour cette espèce autrefois largement présente dans le Vaucluse.

FERUS, la LPO PACA, la SFEPM et l’ASPAS déplorent l’acharnement de certains à vouloir empêcher par tous les moyens le retour naturel du loup.

FERUS, la LPO PACA, la SFEPM et l’ASPAS rappellent que le loup fait partie intégrante de la biodiversité, que ce prédateur naturel occupe une place utile dans les écosystèmes, et que sa présence est une chance et une richesse pour notre patrimoine. Sa destruction par le braconnage relève d’un comportement irresponsable digne d’un autre âge.

Le loup gris (Canis lupus) reste une espèce fragile, classée « Vulnérable » sur la liste rouge française des espèces menacées. Présent depuis plusieurs centaines de milliers d’années, il a été abondamment détruit dans les derniers siècles jusqu’à disparaître du pays dans les années 1930.

Revenu spontanément dans les années 1990 à partir de l’Italie, il est actuellement dans une phase de recolonisation naturelle. Avec une population estimée à moins de 200 individus répartis principalement dans le massif alpin, le loup reste une des espèces animales les plus rares de France. Son maintien dépend de notre volonté de lui laisser une place, en cohabitant avec lui.



ASPAS / Protection des Animaux.org février 2012

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Après les attaques contre des troupeaux de brebis dans les alpages, onze loups pourront être tués en 2012/2013, contre six individus de cette espèce protégée lors de la période précédente, selon un arrêté publié jeudi au Journal Officiel.

"Le nombre maximum de spécimens de loups (mâles ou femelles, jeunes ou adultes) dont la destruction est autorisée, en application de l'ensemble des dérogations qui pourront être accordées par les préfets, est fixé à onze pour la période 2012-2013", précise l'arrêté signé par la directrice de la biodiversité
au ministère de l'Ecologie, Odile Gauthier.

L'article 2 du texte précise que, dès que huit loups auront été abattus (soit par tirs officiels, soit par braconnage), les tirs de prélèvement seront suspendus et seuls les tirs de défense seront autorisés.

Un second arrêté, également publié jeudi, fixe les 12 départements dans lesquels cette réglementation s'applique : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges et Var.

Trois départements, le Haut-Rhin, les Vosges et la Haute-Saône, ne figuraient pas sur la liste lors de la précédente période.

Les populations de loups (Canis Lupus) en France comptent environ 200 animaux, avec une réapparition de ce prédateur dans les Vosges il y a près d'un an.

Selon le dernier bulletin de l'Office national de la chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), douze cas de mortalité de loups, que ce soit par des tirs réglementaires, braconnage, mort naturelle ou accidentelle, ont été enregistrés en 2011.

Passer de l'autorisation de la destruction de six loups à onze, "cela fait une augmentation de plus de 180% du nombre de loups tuables", a souligné auprès de l'AFP Jean-David Abel, responsable de la mission loups à France Nature Environnement (FNE). "Or les données des services de l'Etat sur l'évolution de
la population des loups ne donnent évidemment pas cette augmentation-là", a-t-il souligné.

Selon l'expert du FNE, "cette manière de passer de six à onze c'est
simplement lâcher du lest politicien au monde de l'élevage et cela donne le signal que détruire des loups, ce serait la solution pour protéger les troupeaux".

"Au lieu de dire protection d'abord, prévention d'abord, on est dans un signal d'accroissement de la destruction d'une espèce protégée que l'on empêche de prendre sa place sur le territoire français", a-t-il insisté.


Sciences et Avenir 10/05/2012

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Une louve, qui s'apprêtait à attaquer un troupeau de brebis, a été abattue mercredi matin dans le secteur d'Utelle, à une trentaine de kilomètres au nord de Nice, dans le cadre de tirs de prélèvement autorisés, a annoncé la préfecture des Alpes-Maritimes.

Selon un communiqué de la préfecture, les troupeaux d'ovins présents sur les pâturages des vallées de la Vésubie et de la Roya ont subi en 2012 près de 100 attaques, soit "un tiers des attaques constatées au niveau national".

Depuis le 1er janvier, une exploitation ovine du secteur d'Utelle aurait subi 24 attaques faisant 99 victimes. Face à cette hécatombe, le préfet des Alpes-Maritimes a autorisé pour un mois, du 31 mai au 30 juin 2012, des "tirs de prélèvement d'un loup". Une opération similaire avait déjà été menée en 2011, mais aucun loup n'avait été abattu durant la période autorisée.

La seconde opération a été plus efficace : mercredi à 07H45, des chasseurs habilités par la préfecture ont ainsi abattu une jeune femelle d'environ 20 kg, alors qu'elle était "en position d'attaque d'un troupeau" à Utelle. Les tirs de prélèvement sont donc désormais de nouveau interdits. Devançant les critiques des écologistes, la préfecture assure que "ces tirs ne nuisent pas à la préservation de l'espèce compte tenu du nombre élevé d'individus (10 à 12 loups) sur cette zone de présence permanente".

Dans un arrêté publié début mai au Journal officiel, le ministère de l'Ecologie avait autorisé l'abattage de onze loups en 2012/2013, contre six individus de cette espèce protégée lors de la période précédente. Le texte précisait que, dès que huit loups auront été abattus (soit par tirs officiels, soit par braconnage), les tirs de prélèvement seront suspendus et seuls les tirs de défense seront autorisés.

Un second arrêté, publié au même moment, fixait les 12 départements dans lesquels cette réglementation s'applique : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges et Var. Les populations de loups (Canis Lupus) en France comptent environ 200 animaux, avec notamment une réapparition de ce prédateur dans les Vosges il y a près d'un an.



30 millions d'amis 06/06/2012

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GAP (Hautes-Alpes) - Des tirs de défense du loup, une espèce protégée, ont été autorisés par la préfecture des Hautes-Alpes dans quatre communes après de nouvelles attaques récentes attribuées à l'animal, a annoncé mercredi la préfecture.

A la demande des éleveurs, le préfet Jacques Quastana a autorisé par arrêté pris lundi le recours à des tirs de défense en vue de la protection des troupeaux, sur le territoire des communes de Saint-Disdier-en-Dévoluy, de Nevache et Val des Prés, selon un communiqué de la préfecture.

Ces tirs avaient été précédemment autorisés sur le territoire de la commune de Saint-Etienne-en-Dévoluy, selon la préfecture qui a précisé que 62 attaques avaient été recensées et 216 bêtes attaquées ou stressées.

Les tirs de défense permettent de tuer le loup, espèce protégée, en cas d'attaque du troupeau. Les tirs, précisent la préfecture, devront être exercés par des éleveurs et chasseurs dûment désignés, et sous l'autorité de lieutenants de louveterie agréés.




ROMANDIE.COM 08/08/2012

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PARIS - Les attaques de loups contre les troupeaux sont légèrement en baisse depuis le début de l'année par rapport à 2011, avec 497 attaques recensées au 25 juillet contre 585 à la même date il y a un an, selon un état des lieux communiqué jeudi par le ministère de l'Ecologie.

Parmi les douze départements où des attaques de loups ont été constatées, celui des Alpes-Maritimes paie le plus lourd tribut avec 217 attaques depuis le 1er janvier 2012, qui ont fait 691 victimes dans les troupeaux (contre 162 attaques et 413 victimes entre le 1er janvier et le 25 juillet 2011).

Les attaques les plus nombreuses sont relevées aussi dans le Var (66 attaques, 165 victimes en 2012 contre 110 attaques et 269 victimes en 2011), les Vosges (48 attaques et 165 victimes en 2012 contre 12 attaques et 46 victimes en 2011) et les Alpes-de-Haute-Provence (42 attaques et 121 victimes en 2012 contre 92 attaques et 431 victimes l'an passé).

Sur l'ensemble de l'année 2011, le ministère avait enregistré 1414 attaques et 4913 victimes dans les troupeaux.

Le ministère précise que ces données doivent être interprétées avec prudence, dans la mesure où elles représentent l'état des dossiers instruits par les services départementaux de l'Etat au 25 juillet. Peuvent ainsi y figurer des constats pour lesquels, après expertise technique, la responsabilité du loup sera finalement écartée, et, à l'inverse, n'y figurent pas forcément toutes les attaques, certains constats pouvant ne pas avoir encore été réalisés.

La préfecture des Hautes-Alpes a annoncé mercredi avoir autorisé des tirs de défense au loup (permettant d'éviter l'attaque immédiate du troupeau) dans quatre communes après de nouvelles attaques attribuées à l'animal, qui est une espèce protégée.

La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le sud-est, accusent de décimer leurs troupeaux.

La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a promis fin juillet l'ouverture d'un processus de concertation dans la perspective d'un nouveau plan national d'action sur le loup qui succédera en 2013 au plan 2008-2012.

Ce plan loup vise à protéger le loup tout en limitant son impact sur l'élevage. Il pose les principes relatifs à l'indemnisation des dommages subis par les éleveurs et le suivi scientifique des populations de loups.



ROMANDIE.COM 09/08/2012

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Le préfet du Var a ordonné par arrêté un tir de prélèvement de loup afin de protéger les troupeaux qui pâturent sur le camp militaire de Canjuers, a indiqué lundi la préfecture dans un communiqué.

La préfecture précise que "ce tir de prélèvement peut avoir lieu de jour comme de nuit entre le 20 août et le 19 septembre 2012" et pourra être réalisé par des lieutenants de louveterie ou par des agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).

La zone concernée, "où les attaques sur troupeaux domestiques sont nombreuses et récurrentes depuis l'été 2008", selon la préfecture, comprend des territoires dépendant des communes d'Aiguines, Chateaudouble, Comps-sur-Artuby, La Roque Esclapon, Montferrat, Mons et Seillans, situés sur le camp militaire de Canjuers.

Cette décision constitue un pas supplémentaire après la mise en oeuvre de mesures de protection des troupeaux et d'effaroucheent du loup.

La préfecture souligne que le département a connu "233 attaques à responsabilité du loup non écartée en 2011 (entraînant la mort ou la blessure de 644 animaux), 85 attaques entre le 1er janvier 2012 et le 30 juillet 2012 (occasionnant 201 victimes constatées)".

La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le Sud-Est, accusent régulièrement de décimer leurs troupeaux.




SCIENCES ET AVENIR 20/08/2012

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Deux agents du Parc national du Mercantour ont été violemment agressés par un éleveur de moutons, alors qu'ils étaient venus à sa demande pour réaliser un constat après une attaque de loup sur son troupeau, a-t-on appris mercredi auprès de la direction du Parc et de la gendarmerie.

Les faits sont survenus le 8 août à Châteauneuf d'Entraunes (Alpes-Maritimes). S'il est victime d'une attaque de canidé, un éleveur peut être indemnisé par l'Etat, mais des agents doivent au préalable se rendre chez lui pour établir un "constat-loup".

Alors qu'ils avaient été sollicités par un éleveur pour réaliser une telle expertise, trois agents du Parc national du Mercantour ont été violemment pris à parti: l'un a reçu un coup de tête, tandis qu'un second a été frappé à coups de manche de pioche. Blessé à la mâchoire, celui-ci a dû recevoir plusieurs points de suture. Le parc a immédiatement porté plainte et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nice.

"L'été a été difficile pour les éleveurs: il y a eu beaucoup d'attaques de loups et beaucoup de brebis tuées", reconnaît la directrice adjointe du Parc, Caroline Merle, qui "comprend le stress et la détresse professionnelle" de certains d'entre eux. Mais, ajoute-t-elle, "on ne peut pas tolérer une telle agression physique".

Si les agents du Parc sont habitués aux attaques verbales de certains éleveurs, c'est la première fois, selon elle, qu'ils s'en prennent physiquement à eux. L'été dernier, les agents du Parc ont réalisé 320 constats-loup, sans incident.

Dans un communiqué, l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) impute quant à elle ce comportement à "l'impunité totale (...) accordée à certains éleveurs de moutons", une impunité qui aurait "encouragé l'un d'eux à des voies de faits particulièrement violentes sur des agents de l'Etat".

"Après un soutien inconditionnel de quelques élus, plus de 80 autorisations de tirs de loups octroyées par les préfets, l'appel au braconnage des loups lancé par un député européen, on assiste maintenant à une recrudescence de violences de plus en plus fortes provenant d'une partie des acteurs de la filière ovine", déplore l'Aspas, qui demande au ministère de l'Ecologie de "remettre un peu d'ordre dans le dossier du loup qui depuis ces dernières années lui a complètement échappé".



SCIENCES ET AVENIR 22/08/2012

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Ils étaient deux en France dans les années 90. Ils sont aujourd'hui 250. Faut-il abattre les loups ? La question embarrasse les autorités. Ils seraient 250 en France et 4 910 moutons auraient fait les frais de leur appétit. Ils, ce sont les loups.

Depuis des années, les éleveurs s'échauffent et mettent en garde contre la prolifération du prédateur, protégé par la convention de Berne de 1979. Pratiquement "éradiqués" du territoire il y a 20 ans, les loups seraient réapparus, via l'Italie selon leurs défenseurs, réintroduits par les "environnementalistes" selon les éleveurs. Quoi qu'il en soit, ils sont présents désormais dans une dizaine de départements. Et selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), leur population croît de quelque 15 % par an. C'est bien normal : à part l'homme, le loup n'a pas de prédateur.

Alors la tension monte dans le Mercantour. Le 8 août, deux agents du parc national ont été agressés par un éleveur. Selon l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), c'est pourtant lui qui les avait appelés suite à l'attaque de son troupeau.

En juillet dernier, même José Bové, au grand dam des amoureux de la "biodiversité", expliquait que l'on devait se débarrasser du loup : "On peut tirer le loup parce que la priorité est de maintenir les paysans dans les zones de montagne", déclarait l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, adhérent à Europe Écologie-Les Verts. Et d'ajouter : "Il faut que nous, écolos, on arrête la langue de bois : on ne peut être à la fois contre la désertification des campagnes et l'extension urbaine à l'infini, et en même temps créer à la campagne des espaces où les agriculteurs ne peuvent pas vivre."

La riposte de l'Aspas ne s'est pas fait attendre. Elle a déposé plainte contre José Bové pour incitation à la destruction d'espèce protégée. EELV s'est fendu d'un communiqué quelque peu embarrassé assurant défendre "le loup ET le berger" :

"Le retour du loup est naturel. Les environnementalistes ne l'introduisent pas, affirmait Gilles Euzenat, de la commission nationale nature-environnement d'EELV. Il n'est pas responsable des difficultés de la filière ovine." En effet. Seulement de la mort de quelque 5 000 brebis, sur un cheptel ovin de 7,5 millions. Ce n'est rien au niveau national. Cela reste un crève-coeur pour un éleveur qui peut voir un 1/10 de son troupeau éventré par les crocs de l'animal en quelques nuits. Sans rien pouvoir y faire.

Pour répondre à leur colère, l'État a adopté un plan loup en 2008 qui s'achève cette année. Contre des subventions, les éleveurs peuvent bénéficier de mesures de protection (chiens, clôture, gardiennage...).

Les préfectures sont en première ligne, mais elles marchent sur des oeufs. Ainsi le Var a autorisé lundi un "tir de prélèvement" dans le massif de Canjuers jusqu'au 19 septembre. "Ce tir constitue la dernière étape d'un processus de gestion des loups très précis : 21 tirs d'effarouchement ont déjà eu lieu l'an dernier, 16 cette année, et 8 tirs de défense ont été menés. Malgré tout, les attaques de loups se poursuivent", se défend par avance l'administration assurée de recevoir une volée de bois...vert.

Et pour cause. L'an dernier en France, six loups ont été abattus dans le cadre de ces tirs autorisés. Cette année, le quota est fixé à onze.

C'est insuffisant pour les éleveurs. C'est encore trop pour les associations de défense de la faune sauvage qui estiment que le loup a bon dos : les quelques loups de Canjuers (3 à 7 selon l'association Ferus) ne sauraient à eux seuls expliquer les centaines d'attaques qui lui sont imputées en 2011.

Selon Ferus, les patous, les chiens de berger, ont leur part de responsabilité. Sauf que le recours aux patous est, selon ces mêmes associations, une des mesures à prendre pour protéger les troupeaux de l'appétit du carnassier. Et qu'ils sont dans le collimateur des opposants au loup, qui ne cessent de dénoncer les dangers que font courir aux promeneurs et aux habitants ces chiens errants.

Pour les éleveurs on tourne en rond. Pour l'État, le dossier est sensible. Le nom du site consacré par le ministère de l'Écologie à la question résume assez bien le problème : "Le loup en France dans le contexte français d'une activité importante et traditionnelle d'élevage." Car il serait vain de croire que les brebis et ceux qui en vivent puissent cohabiter dans la joie et l'harmonie avec le grand prédateur.



Maxime Jegat / PhotoPQR/Le Progrès



LE POINT.FR 23/08/2012

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DIGNE-LES-BAINS - La préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a autorisé par arrêté un tir de prélèvement d'un loup, espèce protégée, afin d'assurer la protection des troupeaux domestiques du massif des Monges, a-t-elle annoncé mercredi.

Malgré une baisse sensible de la pression de prédation sur le département (au 21 août, 88 attaques pour 372 victimes avaient été recensées depuis le début de l'année, contre 90 attaques pour 458 victimes sur la même période en 2011), le massif des Monges a été fortement touché, relève le préfet dans un communiqué.

Ainsi, 30 constats ont été indemnisés pour 157 victimes au 28 août, contre 20 constats pour 120 victimes un an plus tôt.

Face à cette situation spécifique, le préfet a décidé de compléter les mesures de protection et de défense des troupeaux, déjà en vigueur, par l'autorisation d'un tir de prélèvement, soit l'abattage d'un loup.

L'opération, qui concerne les communes de Authon, Bayons, Auzet et Barles, pourra avoir lieu de jour comme de nuit, entre le 29 août et le 28 septembre 2012, et dans la mesure où les troupeaux demeurent dans des conditions où ils sont exposés à la prédation du loup.

Elle sera mise en oeuvre par les lieutenants de louveterie ainsi que 45 chasseurs, sous le contrôle de l'Office National de la Chasse et de la Faune sauvage (ONCFS).

Le préfet des Hautes-Alpes vient également d'autoriser un tir de prélèvement d'un loup, une semaine après un arrêté similaire dans le Var.

Pour Yves Derbez, président de l'association Eleveurs et montagnes, ça calme le jeu, mais ça ne résout pas nos problèmes. On demande la régulation pour pouvoir travailler dignement de notre métier. Pour l'instant, les gouvernements changent, les ministres passent et les éleveurs restent dans le désarroi.

De son côté, l'association de protection du loup Ferus dénonce le scandale et l'aberration des tirs de prélèvement qui, rappelle-t-elle, consistent à tuer un loup avec des armes à longue portée même loin des troupeaux, au contraire des tirs de défense permettant de tuer un loup lors d'une attaque sur un troupeau.

La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le Sud-Est, accusent régulièrement de décimer leurs troupeaux.

La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a annoncé fin juillet l'ouverture d'un processus de concertation dans la perspective d'un nouveau plan national d'action sur le loup, qui succédera en 2013 au plan actuel, couvrant la période de 2008 à 2012.


ROMANDIE.COM 29/08/2012

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GRENOBLE - La préfecture de Haute-Savoie a autorisé vendredi par arrêté un tir de prélèvement d'un loup, espèce protégée, afin d'assurer la protection des troupeaux domestiques du massif de Bornes-Aravis-Tournette, indique-t-elle sur son site internet. L'opération qui concerne huit communes (Entremont, Le Grand-Bornand, Le Reposoir, Les Clefs, Montmin, Serraval, Talloires et Thônes) pourra avoir lieu entre le 7 septembre et le 6 octobre, de jour comme de nuit, dans la mesure où les troupeaux demeurent dans des conditions où ils sont exposés à la prédation du loup, précise l'arrêté.
Vingt-sept attaques, ayant entraîné la mort ou la blessure de 59 animaux, ont eu lieu sur ces communes depuis la mise en place de mesures de protection des troupeaux et d'effarouchement du loup, argumente la préfecture. En 2011, sur cette même zone, on dénombrait 13 attaques pour 33 victimes, ajoute-t-elle.

Le tir pourra être réalisé par les lieutenants de louveterie et, si besoin, par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Depuis la fin août, les préfectures des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et du Var ont également autorisé un tir de prélèvement d'un loup.

La France compte une population d'environ 200 loups, que les éleveurs, principalement dans le Sud-Est, accusent régulièrement de décimer leurs troupeaux.

La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, avait annoncé à la fin juillet l'ouverture d'un processus de concertation dans la perspective d'un nouveau plan national d'action sur le loup, qui succédera en 2013 au plan actuel, couvrant la période de 2008 à 2012.


ROMANDIE.COM 07/09/2012

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Quelque 70 agriculteurs du Causse Méjean ont créé mardi à Mas-de-Val (Lozère) un collectif contre le loup demandant à l'administration des "mesures d'urgence radicale" afin d'éradiquer un animal, qui selon eux, met en péril leur exploitation, ont-ils indiqué lors d'une conférence de presse.

Ces agriculteurs entendent ainsi peser sur l'administration pour obtenir le droit de pouvoir tirer sur loups sur les exploitations concernées de 11 communes du Causse alors que la préfecture a permis les tirs de défense à proximité de six exploitations et seulement par des personnels autorisés (garderie du Parc, lieutenant de louveterie, ONCFS).

Selon les agriculteurs, en quatre mois et demi, quatorze exploitations ont subi trente-six attaques de loups, occasionnant la mort de 22 brebis, 4 chevaux et 1 poulain, ainsi que des blessures sur 90 animaux, ceci, sans compter les nombreux éleveurs de plein air qui ont perdu de nombreuses bêtes sans jamais les déclarer, précisent-ils.

Ils affirment ainsi, "défendre leurs outils de production". "Il faut régler définitivement le problème. Le loup est incompatible avec les pratiques d'agropastoralisme", soulignent-ils, rappelant qu'avec 1,5 hab/km2, l'équilibre économique du Causse, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, est fragile.

S'il n'y a "pas de volonté d'extermination d'une race" dit le collectif, il souhaite cependant que "le loup disparaisse de Lozère". Les agriculteurs affirment que l'espèce, qui n'est plus en voie de disparition, risque de "porter atteinte à la biodiversité seulement parce que la régulation heurte la morale et les consciences".

"Si cela n'est pas fait rapidement, on se tournera vers d'autres interlocuteurs", indiquent les membres du collectif dans un message au préfet, précisant qu'ils visent une révision "des lois sur le loup" par les parlementaires.


----->Sans nier que les loups sont des prédateurs, loin de moi... Il y a de la mauvaise foi dans l'air à propos de la mortalité des moutons et brebis : CLIQUEZ ICI pour lire un article édifiant à ce sujet.


SCIENCES ET AVENIR 11/09/2012

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TOULON - Le préfet du Var a pris un nouvel arrêté ordonnant un tir de prélèvement de loup afin de protéger les troupeaux qui pâturent sur le camp militaire de Canjuers (Var), a annoncé lundi la préfecture.

Ce tir pourra être effectué de jour comme de nuit jusqu'au 8 novembre par les lieutenants de louveterie cités dans l'arrêté ainsi que par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

Cet arrêté fait suite à un précédent arrêté préfectoral ordonnant un tir entre le 20 août et le 19 septembre, qui n'a pas permis de prélever un loup, a précisé la préfecture dans un communiqué.

L'arrêté reconduisant l'opération a été pris au vu de l'exposition des troupeaux à la prédation et de la persistance de dommages importants, a-t-elle expliqué.



ROMANDIE.COM 15/10/2012

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MARSEILLE - Le Parc national des Cévennes a demandé à être une zone d'exclusion pour le loup, lors d'une réunion du Conseil d'administration le 18 octobre a-t-on appris samedi auprès du maire d'Hures-la-Parade, André Baret.

Pour M. Baret (SE), également secrétaire général du Cercle, le collectif des éleveurs de la région des Causses et de la Lozère, cette prise de position est la preuve que la parole des locaux, des gens concernés par la présence du loup, a été prise en compte.

La prise de position du parc, qui n'a pour l'heure aucune conséquence pratique, tendrait à autoriser les éleveurs à tirer sur les loups lorsqu'ils attaquent les troupeaux, a expliqué M. Baret à l'AFP.

Alain Argilier, le maire (PRG) de Vébron, autre commune voisine du parc, se réjouit également de cette décision: Ainsi que nous le répétons depuis un an, le loup n'est pas approprié à l'agro-pastoralisme pratiqué ici, a-t-il déclaré à l'AFP.

Les bergers ne surveillent pas les troupeaux, les animaux sont très libres sur le Causse Méjean (la zone sur laquelle se trouvent les communes touchées - ndlr) explique l'édile.

En septembre, le collectif d'agriculteurs contre le loup dirigé par M. Baret avait demandé à l'administration le droit de tirer sur les loups pour les exploitations des onze communes du Causse Méjean.

Que le Parc national des Cévennes se soit saisi de la question est une étape importante pour M. Baret, qui tient cependant à préciser qu'il ne se fait pas d'illusions. Cela ne va pas se faire en quinze jours, car, hélas, les décisions sont souvent prises très très loin des zones de prédation, et par des gens qui ne sont pas confrontés au problème, a-t-il dit.

La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a annoncé fin juillet l'ouverture d'une processus de concertation dans la perspective d'un nouveau plan d'action sur le loup, qui succédera en 2013 au plan actuel, couvrant la période allant de 2008 à 2012.


----->Contrairement par ce qui est dit concernant l'inculture supposée des gens qui prennent des décisions et des défenseurs du loup -dont je fais partie-, nous sommes nombreux à savoir que les pertes animales dues à la prédation sont loin derrière d'autres causes, comme la maladie... Il est aussi clairement dit, que les bergers cités dans l'article veulent continuer à laisser libre le bétail sur une terre qui, normalement, n'est pas exclusivement destinée à l'homme et à ses élevages... Elle appartient à la bioversité et le loup en est une composante ! C'est avec de telles mentalités, ceux qui refusent d'évoluer et de s'adapter, que que l'on accroît le déséquilibre naturel des choses !

Plus ça va et plus je me demande si les anti-loups n'essaieraient pas, par leurs positions obtues, de faire en sorte que la prime de prédation soit augmentée... !!! Le loup est une espèce protégée dont le retour en France et dans d'autres pays est naturelle !!! Après que nos aïeux l'aient exterminé...

J'espère que le gouvernement, en particulier le ministère de l'écologie, arrivera à faire valoir le droit à la vie pour toutes les espèces... qui interagissent avec leur milieu... et non pas se laisser influencer par ceux qui s'estiment comme étant les seuls maîtres sur terre... Et puis, décréter une zone d'exclusion, cela ne veut rien dire... pour le loup : il ne sait pas lire ! L'accaparement de l'espace par l'homme pour ses élevages et cultures ne doit pas être au détriment des espèces sauvages (faune et flore). C'est mon opinion. Nous devons réapprendre à le partager et à le protéger...


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CAUSSOLS (Alpes-Maritimes) (AFP) - "Il faut qu'on se fasse une raison: berger, c'est un métier perdu", soupire Bernard Bruno, qui garde son troupeau sur le plateau de Caussols, au nord de Grasse, et qui vient de perdre 13 brebis, dernières victimes en date du loup dans les Alpes-Maritimes. Une carcasse de brebis éventrée à ses pieds, le quadragénaire dit sa désespérance devant les attaques incessantes contre les troupeaux.

En maintenant le prédateur dans les zones pastorales, "on tue l'élevage ovin extensif, un élevage naturel, plus qu'écologique!", peste cet homme, qui garde des moutons depuis l'âge de 14 ans. "Et pourtant, notre viande de qualité, on l'écoule sans problème!", assure-t-il.

"Je fais partie de la dernière génération de bergers qui travaillent comme ça. Car qui a envie de travailler avec ces conditions, 7 jours sur 7, pour gagner le Smic?", se désole cet homme, par ailleurs président du Syndicat ovin départemental, qui a vu son troupeau de 1.000 bêtes attaqué au moins "17 fois en trois mois" d'estive dans le Mercantour.

Pour lui, ce ne sont pas tant les brebis tuées - dont les propriétaires sont dans la plupart des cas indemnisées par l'Etat - qui le tracassent que "tout le reste". Les troupeaux apeurés, les brebis qui avortent après une attaque, les patous (chiens gardiens de troupeaux) tués - M. Bruno affirme en avoir perdu quatre-, l'obligation de parquer les bêtes, dès la tombée de la nuit, au risque qu'elles prennent froid en piétinant sous la pluie...

Et pour le berger, les bêtes blessées par les loups qu'il faut, la mort dans l'âme, achever au couteau dans les collines; les nuits sans sommeil à tirer des coups de feu en l'air pour effrayer, en vain, les loups aux aguets... "C'est comme si des cambrioleurs étaient constamment autour de votre maison et qu'ils vous dévalisaient dès que vous partez", s'énerve le berger.

Patrick Bruno, berger comme son frère, se veut alarmiste: "Un jour, ça va mal se terminer parce qu'il n'y a personne qui veut nous entendre". L'oeil rivé sur son troupeau de 400 mérinos d'Arles paissant sur le plateau, à 1.100 mètres d'altitude, André Franca, 60 ans, est catégorique: "On demande à ce que le loup soit exterminé. Il n'est pas compatible avec notre travail. Un loup, c'est ce qu'il y a de pire, c'est trop intelligent!".

Selon Bernard Bruno, la moitié des éleveurs ovins du département ont disparu au cours des 15 dernières années, passant d'environ 200 à une centaine aujourd'hui. Pour l'association écologiste Ferus, si le loup peut poser ponctuellement des difficultés aux éleveurs, il n'est "pas responsable" de leurs problèmes, "bien antérieurs", selon elle, à la présence du canidé sur le territoire français, avérée depuis 1992.

Parmi les douze départements où des attaques de loups ont été constatées, celui des Alpes-Maritimes est l'un des plus touchés. Selon la préfecture, 500 attaques y ont été dénombrées de janvier à septembre, soit 1.600 brebis tuées. A titre de comparaison, 310 attaques avaient été signalées sur toute l'année 2011 (850 brebis tuées).

Les tirs de défense sont autorisés afin d'effrayer le prédateur. Au moins 200 loups sont présents dans l'Hexagone.

Une proposition de loi récemment déposée par Charles-Ange Ginésy, député UMP des Alpes-Maritimes, vise à autoriser les éleveurs à tirer sur les loups menaçant leurs troupeaux, y compris au sein des parcs nationaux. "Parcs de regroupement mobiles électrifiés, parcs de pâturage de protection renforcée, chiens de protection et aide au gardiennage n'ont aucun effet", estime-t-il.

La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a promis "l'ouverture d'un processus de concertation dans la perspective d'un nouveau plan national d'action" sur le loup qui succédera en 2013 au plan 2008-2012, visant à protéger le loup tout en limitant son impact sur l'élevage.


SCIENCES ET AVENIR 10/11/2012

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On s’en doutait, le Réseau loup de l’ONCFS l’a confirmé. Le canidé photographié en novembre dernier par un habitant de Troncens, dans le Gers, à la limite avec les Hautes-Pyrénées, est bien un loup.

Pas de preuve génétique mais tous les caractères phénotypiques y sont : « On a affaire à un animal haut sur membres ; (il y a) la couleur du pelage, foncée sur le dos, la longueur de la queue, l’extrêmité de la queue constituée d’un pinceau de poils noirs ; sur un antérieur de l’animal, on observe un liseré noir qui est aussi une des caractéristiques des loups, le museau assez allongé et puis ce qu’on appelle le masque facial (avec) une partie un peu blanche au niveau du maxillaire inférieur », explique Yannick Léonard du Réseau loup à l’AFP.

Le loup a déjà été identifié dans les Pyrénées-Orientales (zone de présence permanente de l’espèce) et, au moins de façon sporadique, dans les départements du Cantal et de la Lozère. Sa présence dans le Gers constitue la donnée la plus occidentale sur le territoire français, depuis le retour de l’espèce en 1992. Comme tous les loups sauvages identifiés en France, il s’agit très probablement de la souche italo-alpine ; l’animal peut très bien venir des Pyrénées, du massif Central tout comme des Alpes.

Pour une espèce plastique comme le loup qui se déplace beaucoup et peut franchir des obstacles comme fleuves et autoroutes, rien de surprenant à ce que le Gers s’ajoute à la liste des départements visités, et à terme recolonisés, par le loup.




Photo : le loup photographié à Troncens © Jean-François Langlois.



Association FERUS 14/12/2012

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PARIS, 02 déc 2012 (AFP) - La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a estimé qu'il fallait éviter les "solutions simplistes" en ce qui concerne l'abattage des loups et aller vers "une gestion différenciée" selon les régions.

Invitée du "Grand Rendez-vous" d'Europe1/Aujourd'hui en France/iTéle (dimanche 2 décembre), Mme Batho a indiqué que des propositions seraient annoncées fin janvier dans la perspective du nouveau plan national d'action sur le loup, qui doit succéder au plan actuel 2008-2012.

Elaborées en collaboration avec les ministère de l'agriculture, ces propositions devront permettre de protéger l'espèce tout en répondant "à la détresse des éleveurs", alors que les prédations des loups sont en augmentation, selon la ministre. "Le problème est difficile mais évitons les solutions simplistes" a estimé Mme Batho qui envisage une "gestion différenciée" selon les régions.

"La situation n'est pas la même dans le Mercantour, en Savoie ou dans les Cévennes, il y aura des endroits où on aura davantage recours aux tirs d'effarouchement" a-t-elle précisé. Le plan d'action national sur le loup vise à garantir la protection du loup, une espèce protégée, tout en limitant son impact sur l'élevage.



Fondation 30 millions d'amis 02/12/2012

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PARIS, 21 déc 2012 (AFP) - Les principales organisations agricoles expriment "un peu d'espoir" après une réunion de travail sur le futur plan loup 2013-2017 qui pourrait, selon elles, opter pour "une diminution rapide" des prédateurs de leurs troupeaux.

Un groupe de travail a réuni le 19 décembre la profession agricole et l'Etat autour du futur "plan loup" 2013-2017 après une première version (2008-2012) aux résultats jugés "catastrophiques". "Les pouvoirs publics semblent enfin disposés à entendre les arguments des éleveurs et à modifier la réglementation afin de mettre en oeuvre une gestion efficace de la population de loups", écrivent vendredi les principaux syndicats agricoles - Fédération nationale des syndicats agricoles (FNSEA), Jeunes agriculteurs (JA), Fédération nationale ovine - et Chambres d'agriculture dans un communiqué commun.

"L'ensemble des participants se sont entendus sur l'objectif de diminution rapide et conséquente de la pression de prédation sur les troupeaux qui est arrivée à un niveau totalement insupportable", estiment les participants en plaidant pour "des tirs de défense plus aisés à mettre en oeuvre et plus efficaces pour protéger les troupeaux".

Pour les éleveurs, le bilan du plan loup, censé permettre la cohabitation du loup avec l'élevage est à ce jour "catastrophique", estiment les organisations qui rappellent que "rien qu'en 2012, le loup, aujourd'hui présent sur près d'un tiers du territoire français, aura tué 5.000 brebis et coûté plus de 10 millions d'euros aux contribuables".



Fondation 30 millions d'amis 21/12/2012

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Dix associations de défense du loup, dont la SPA, ont été reçues le 10 janvier 2013 par la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho. Elles ont insisté sur la nécessité de mieux organiser la protection des troupeaux menacés par les attaques, dans le cadre du futur "plan loup".

IMPORTANT : N'oubliez pas de signer notre pétition collective ! ou cliquez ici pour aller directement sur le site de mes Mes Opinions.com

Le futur plan loup 2013-2017, qui prendra le relais du plan loup 2008-2012, doit être validé le 5 février prochain et a pour vocation de garantir la protection du loup, tout en limitant ses impacts sur l'élevage. Bien que tardif compte tenu de ce calendrier, ce rendez-vous a permis aux associations présentes de s'exprimer de façon unie, directement auprès de la ministre, qui a souhaité les recevoir dans son bureau.

Lorsque l'un des représentants associatifs présent lui a demandé pourquoi elle a reçu les éleveurs bien avant les défenseurs des animaux, elle a répondu que «ne pas entendre la détresse des éleveurs comportait le risque de voir s'accroître le braconnage». Elle a en outre reconnu le statut précaire du loup en France : «Il y a un danger d'éradication ».

«Delphine BATHO nous a écoutés, et elle a montré à plusieurs reprises au cours de la discussion -qu'elle a voulu très "technique et sérieuse"- qu'elle connaissait le dossier, et notamment qu'elle réalisait bien le besoin de prendre en compte les différences de situations locales.

En revanche, nous ressortons de cette entrevue sans rien de concret, si ce n'est un espoir d'être entendus avant que le plan loup 2013-2017 ne soit gravé dans le marbre», a déclaré Orianne Vatin, de la SPA, en sortant du bureau de la ministre.

En effet, le plan loup 2013-2017 sera officiellement présenté le 5 février et, à l'heure actuelle, aucune association ne l'a vu. Les participants à la réunion avec Delphine Batho s'inquiètent donc qu'à un stade aussi avancé; le futur plan soit déjà entièrement décidé.

«On a insisté sur la dimension de la protection des troupeaux avant de mettre en oeuvre toute une batterie de mesures pour autoriser les éleveurs à effectuer des tirs pour se défendre des loups», a ajouté Pierre Peyret, coordinateur loup/pastoralisme de l'association Ferus, après cette rencontre.

«Il est important que soient définis plus précisément les critères (par exemple la hauteur des clôtures ou le nombre de chiens nécessaires selon le nombre de têtes dans le troupeau) encadrant la protection des troupeaux.

Animal Cross a porté à la connaissance du ministre une cinquantaine de relevés sur le terrain en 2012 menés par ses enquêteurs, à l’endroit même où se concentrent les attaques des loups, près de la zone de peuplement permanent des Bornes en Haute-Savoie. La conclusion est que, dans aucun cas, la protection des troupeaux est suffisante.

Les plus grands troupeaux bénéficient d’un début de protection sans protection forte (nombre de chiens de protection en rapport avec la taille des troupeaux, hauteur des grillages, électrification, berger), avec même un troupeau à la Pointe de Sosay absolument pas protégé. Les troupeaux de moins de 400 têtes ne bénéficient d’aucune protection digne de ce nom. Les moutons sont un véritable garde-manger, facile et disponible pour les loups !», a renchérit Benoît, d'Animalcross.

La question des tirs dans les parcs nationaux a également été soulevée. En effet, en octobre 2012, le Parc national des Cévennes a demandé à être considéré comme "zone d’exclusion du loup". «L’ASPAS refuse qu’un espace protégé de 57.000 hectares de forêt en zone cœur (soit le plus grand Parc national boisé de France), qui bénéficie des financements du ministère de l’Ecologie et de l’Union Européenne, puisse décréter qu’il n’y a pas de place pour le loup. Où y en aurait-il alors ? Un Parc national n’a pas vocation à être une chasse privée», s'est indigné Pierre Athanaze, de l'Aspas.

Enfin, outre le plan loup 2013-2017, ce qui inquiète les associations de protection animale et de l'environnement, c'est le débat parlementaire prévu le 30 janvier au Sénat. Il sera question de discuter la proposition de loi déposée par le sénateur de Lozère, Alain Bertrand (RDSE), qui vise à "créer des zones d'exclusion" où le loup pourra être abattu. D'après Pierre Athanaze, ces zones sont illégales au regard du droit européen. Ce qui a été confirmé par la ministre lors de notre entrevue.

Dans le bureau de Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, étaient présents :

- Delphine Batho, Ministre de l'Ecologie,
- Maud Lelièvre, Conseillère en biodiversité de la ministre,
- Aurore Gillman, Conseillère parlementaire de la ministre,
- Laurent Roy, Directeur de la DEB,
- Benoît Thomé, Vice-Président d'Animal Cross,
- Pierre Athanaze, Président de l'ASPAS,
- Madline Reynaud, Directrice de l'ASPAS,
- Pierre Peyret, Coordonateur loup de la FERUS,
- Jean David Abel, Chargé de la mission Loup de FNE et membre du Comité National Loup,
- Christine Sourd, Directrice adjointe des Programmes de Conservation du WWF,
- François Moutou, SFEPM,
- Orianne VATIN, Chargée de Communication à la SPA.


Cliquez ICI pour lire d'autres infos (Animal Cross)


SPA 11/1/2013

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PARIS - La commission du Développement durable du Sénat a adopté une proposition de loi du RDSE (à majorité Radicaux de gauche) prévoyant la création de zones d'exclusion pour le loup où la destruction de l'animal sera autorisée, a-t-on appris vendredi de source parlementaire.

Le texte du sénateur RDSE de Lozère Alain Bertrand prévoit que ces zones regrouperont les communes dans lesquelles les activités pastorales sont gravement perturbées par les attaques de loups qui causent des dommages importants.

Tout en assurant que ces zones ne devront pas menacer la présence du loup en France, la destruction de ces prédateurs y sera autorisée indépendamment des tirs de prélèvement autorisés, précise la proposition de loi (PPL) qui ne comporte qu'un seul article.

Le texte a été adopté de justesse en commission, par 8 voix contre 7. Les radicaux et l'UMP ont voté pour, les centristes (UDI-UC) se sont abstenus, les socialistes, communistes et écologistes ont voté contre.

Les socialistes ont jugé le timing de ce texte pas opportun au moment où un plan loup est en cours de négociation et devrait être validé le 5 février. Ce futur plan 2013-2017 vise à garantir la protection du loup, espèce protégée, tout en limitant les impacts sur l'élevage.

La commission a adopté un amendement changeant l'intitulé des zones qui ne sont plus d'exclusion du loup mais de protection renforcée contre le loup.

Le texte sera examiné en séance mercredi. Le résultat du vote est incertain car les socialistes auront la liberté de vote et la pression en faveur du texte d'élus de montagne tous groupes confondus est notable. Le gouvernement est opposé à ce texte, a-t-on indiqué de source parlementaire.

Les organisations agricoles assurent qu'en 2012 le loup aura tué 5.000 brebis et coûté plus de 10 millions d'euros aux contribuables, tandis que de leur côté, les associations de défense du loup plaident pour une meilleure organisation de défense des troupeaux menacés avec des clôtures et des chiens plutôt que par l'abattage de l'animal.





ROMANDIE.COM 25/1/2013

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PARIS - La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho a défendu la cohabitation du loup avec l'homme un défi qu'il nous faut relever, s'opposant mercredi au Sénat à une proposition de loi du RDSE (à majorité PRG) visant à créer des zones de protection contre le loup.

Le loup, grand prédateur sauvage, fait partie de notre patrimoine naturel. Sa cohabitation avec l'homme est un défi qu'il nous faut relever, a-t-elle déclaré dans l'hémicycle. Le gouvernement ne peut que s'opposer et être défavorable à ce texte, a-t-elle dit.

La proposition de loi du RDSE (à majorité Radicaux de gauche), composante de la majorité gouvernementale, en débat au Sénat prévoit la création de zones de protection renforcée contre le loup.

Le texte du sénateur de Lozère Alain Bertrand prévoit que ces zones regrouperont les communes dans lesquelles les activités pastorales sont gravement perturbées par les attaques de loups qui causent des dommages importants.

Tout en assurant que ces zones ne devront pas menacer la présence du loup en France, la destruction de ces prédateurs y sera autorisée indépendamment des tirs de prélèvement autorisés, précise la proposition de loi (PPL) qui ne comporte qu'un seul article.

Rappelant que le loup est une espèce strictement protégée par la Convention de Berne et une directive européenne, elle a convenu de la détresse et de l'exaspération des éleveurs face aux attaques. Elle indiqué que 5.848 victimes avaient été indemnisées en 2012 pour un coût de l'ordre de 2 millions d'euros. En 2011, 4.913 victimes de prédations du loup ont été recensées contre 2.680 en 2008 soit un doublement des dégâts causés par le loup en 4 ans, a-t-elle développé.

Elle a prônée une gestion différenciée adaptée aux territoires, articulée avec une action globale au niveau national conforme à nos engagements internationaux.

Elle a indiqué que le nouveau plan Loup (2013-2017) qui construit des solutions nouvelles avec tous les acteurs allait être finalisé le 5 février et entrera en vigueur avant l'estive (pâturage d'été en montagne).

Mon objectif est que ce nouveau plan Loup permette d'apporter une réponse qui soit comprise sur le terrain et de remédier aux situations les plus critiques a-t-elle assuré, précisant qu'était étudiée une extension des tirs de défense contre les loups.

Les éleveurs ne sont pas favorables à ce qu'il y ait des zones d'interdiction du loup qui vont introduire une distorsion de concurrence, a-t-elle aussi lancé.


ROMANDIE 30/1/2013

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Pour en finir avec les CONTRE-VERITES sur le pastoralisme et sur la chasse



Après quelques décennies d’absence suite à sa destruction par l’homme, voilà plus de vingt ans que le loup est revenu naturellement en France, par ses propres moyens. Vingt ans pendant lesquels les rumeurs, les erreurs et les contre-vérités les plus grossières ont été colportées par des responsables du monde agricole, des chasseurs, et par des élus.

Contre-vérités à propos de l’élevage et de l’impact imputé au loup. Contre-vérités à propos de la chasse et du rôle prêté au loup. Contre-vérités relayées dans une partie des médias. Posons-nous les bonnes questions. Qu’en est-il réellement du rôle du loup sur l’élevage en France ? Qu’en est-il réellement ?

- Le loup : Un simple carnivore ordinaire ! Le loup Canis lupus est un carnivore comme les autres avec une dentition spécialisée, un système digestif simple, des griffes robustes, un cerveau développé. Il est taillé pour les longues marches, la course et la capture de proies diverses. En France les loups pèsent entre 25 et 35 kg, soit le poids d’un labrador.

Un prédateur dépendant des proies sauvages : Le loup peut consommer des insectes comme des grands mammifères et des charognes, mais il est principalement
dépendant de la présence d’ongulés sauvages abondants toute l’année : chevreuils, cerfs, chamois, isards, sangliers... Le loup ne se maintiendrait pas sans cette faune sauvage.

Les loups vivent en groupes sociaux appelés "meutes" dans lesquels seul le couple dominant se reproduit. En France, une meute compte en moyenne 4 à 5 loups, exceptionnellement jusqu’à une dizaine. La meute vit sur un territoire dont la superficie varie selon l’abondance et la répartition des proies : 200 à 300 km2 dans les Alpes. A l’âge de 2 à 4 ans, les jeunes quittent le groupe à la recherche d’un
nouveau territoire.



- Le loup était autrefois présent dans tout l’hémisphère nord, y compris toute la France avant son extermination. Actuellement dans notre pays, il n’est revenu que dans 0,5% de sa répartition originelle, principalement dans le sud-est, les Alpes et les pré-Alpes. Quelques loups sont identifiés dans le nord-est,le Massif Central et les Pyrénées. D’autres peuvent apparaître ailleurs après avoir parcouru de très grandes distances sans se faire repérer.

Les loups sont connus en Europe il y a 2 millions d’années avec l’espèce Canis etruscus. Le loup gris actuel Canis lupus apparaît en France il y a 400 000 ans. L’homme de Néanderthal émerge il y a 250 000 ans, et notre espèce Homo sapiens colonise l’Europe il y a 50 000 ans. Nous cohabitons alors avec les loups pendant des dizaines de milliers d’années.

Les premiers conflits apparaissent probablement avec l’agriculture et l’élevage du bétail il y a environ 8 000 ans. Au 18ème siècle, le loup est encore présent dans l’ensemble de la France avec une population estimée entre 3000 et 7000 individus. Abondamment détruit, son déclin est progressif jusqu’à disparaître de notre pays en 1939.

A partir d’une petite population ayant subsisté dans le centre de l’Italie, le loup désormais protégé regagne peu à peu les Alpes du sud italiennes dans les années 1980, favorisé par la reforestation et les lâchers de gibier pour la chasse. Il réapparaît côté français en 1992 dans les Alpes-Maritimes.

Après 20 ans de recolonisation naturelle en France, sa population en 2013 est estimée à 250 individus soit environ 5% de l’effectif existant au début de l’ère industrielle. L’espèce se trouve encore en phase d’expansion géographique, et donc démographique. Sa croissance naturelle devrait être de 20 à 30% par an dans ce contexte de réinstallation, mais elle n’est que de 10 à 15% à cause d’un taux de braconnage probablement très élevé.



- Oui, la prédation sur certains troupeaux domestiques est une réalité. Lorsque rien ne l’en empêche techniquement, le loup peut s’en prendre au bétail plus facile à capturer que ses proies naturelles. Beaucoup de troupeaux ne sont jamais l’objet de prédation, mais certains le sont régulièrement, par des loups ou par des chiens. Surtout lorsque d’immenses troupeaux de brebis sont laissés presque sans gardiennage ou sans protection efficace.

Mais la cohabitation avec le loup est possible. Il existe toute une série de mesures de protection des troupeaux largement prises en charge par l’Etat : aides-bergers, parcs électriques, chiens de protection, effarouchements, etc. Bien sûr, ceci implique une préoccupation nouvelle pour les éleveurs qui n’ont pas connu la présence de prédateurs naturels depuis quelques générations, et cela n’est souvent pas facile. Mais il a été démontré que la cohabitation fonctionne, dès lors que les mesures de protection des troupeaux sont mises en œuvre correctement, par des éleveurs motivés qui réadaptent leurs pratiques pastorales à la présence du loup.

En cas de prédation, lorsqu’il n’est pas possible de certifier la responsabilité d’un prédateur autre que le loup (un chien par exemple), le doute est au bénéfice de l’éleveur. L’Etat parle de "loup non exclu" et indemnise l’éleveur pour chaque animal tué.

Les brebis meurent surtout d’autres causes
Depuis dix ans, le total de pertes attribuées au «loup non exclu» est de 2 500 à 4 500 ovins par an, soit au maximum 0,6% par an du cheptel présent dans les secteurs concernés (700 000 brebis). La mortalité hors loup est infiniment supérieure : au moins 3 à 7% par an pour les brebis et 10 à 15% pour les agneaux ! Maladies, parasitisme, chutes ou disparitions dans les estives, chiens divagants… causent la perte d’un millier de moutons par jour en France !




- Les difficultés des éleveurs étaient présentes avant le retour du loup. Les éleveurs en France sont confrontés depuis plusieurs décennies à une évolution de la société avec une forte concurrence internationale des productions ovines. La situation économique des exploitations est très difficile mais le malaise des éleveurs était déjà très fort avant le retour du loup…Actuellement, la situation est telle que les exploitations de montagne ne peuvent se maintenir que grâce aux subventions qui représentent en moyenne les 2/3 du revenu des éleveurs, hors aides liées au loup !

En quelques décennies, les exploitations ont évolué vers des troupeaux de plus en plus grands avec de moins en moins de main d’œuvre, donc de moins en moins gardés. Malgré cela, en vingt ans, le nombre d’exploitations ovines a été divisé par trois et le cheptel réduit d’un tiers. La consommation de viande ovine par français a chuté de 40%. Près de la moitié des français et 2/3 des moins de 35 ans n’achètent pas de viande ovine. Et le peu qui est consommé provient pour moitié de l’importation car l’agneau britannique, irlandais et néozélandais est moins cher.

Depuis 1990, le cheptel ovin a chuté de 26% en RhôneAlpes et de 8% en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais il s’est effondré de 50% en Poitou-Charentes, Auvergne et Limousin… des régions sans loup ! La région PACA est même de loin celle qui s’en sort le mieux en France, alors que le loup y est présent depuis vingt ans !

Dans les zones de présence de loup, l’Etat subventionne les dispositifs de protection des troupeaux et l’emploi de bergers. Ce gardiennage des troupeaux est indispensable à la pratique d’un pastoralisme de qualité, comme il existait autrefois lorsque les troupeaux étaient plus petits et la main d’œuvre moins chère.




Quand bien même seraient éliminés tous les loups en France, ne serait résolu aucun des problèmes de l’élevage et du pastoralisme. Une espèce protégée ne peut pas servir de caution pour faire oublier les difficultés de fond d’une filière agricole !

- Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage. Les déboisements des siècles passés dans les Alpes ont abaissé la limite supérieure de la forêt, permettant au pastoralisme d’étendre sa surface en altitude. Mais depuis une cinquantaine d’années pour des raisons économiques, la polyculture a été remplacée par le "tout ovin" avec des troupeaux de plus en plus grands qui permettent aux éleveurs de s’en sortir comme ils peuvent avec les subventions liées au nombre de
brebis. Paradoxalement, ceci a entraîné une concentration énorme de moutons sur certaines zones, alors que d’autres sont délaissées et s’embroussaillent.

Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce. Au fil des siècles, selon la présence ou non du pâturage, la flore et la faune des montagnes ont évolué quantitativement. Tantôt en faveur des espèces plutôt forestières, tantôt en faveur des espèces prairiales. Mais la flore et la faune des prairies existaient avant l’introduction du bétail ! Et à surface égale, une pelouse d’altitude compte même moins d’espèces végétales et animales qu’une vieille forêt. Quant à une pelouse trop pâturée, elle en compte encore moins.

L’augmentation de la taille des troupeaux et leur concentration sur certaines zones ont entraîné une dégradation des pelouses d’altitude et un appauvrissement considérable de la flore dans beaucoup d’alpages. Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages ! De plus, la concentration des moutons a un impact négatif sur toute la biodiversité en montagne : disparition des insectes due aux traitements antiparasitaires, perturbation d’espèces sensibles comme les tétras, transmissions de maladies à la faune sauvage, dégradation des sols, érosion, etc...



Il ne s’agit évidemment pas de refuser le pastoralisme en tant qu’activité de production agricole, activité sociale ou même en tant qu’outil d’intervention sur certains milieux. Mais écologiquement, la montagne n’a pas besoin d’être "entretenue" par le pastoralisme !

- Oui, les loups mangent des chevreuils. Le loup est un grand prédateur. En France, il capture essentiellement des chevreuils, des cerfs, des chamois, des isards, des mouflons et des sangliers.

Comme tout prédateur naturel, le loup ne fait pas disparaître ses proies. Il régule les populations sauvages de cervidés sans pour autant les faire disparaître, sans quoi il disparaîtrait lui aussi. L’installation du loup fait réapparaître chez les ongulés un comportement de vigilance, comportement naturel d’une espèce-proie lorsque son prédateur est présent dans l’écosystème. Le loup disperse les ongulés, limitant ainsi les concentrations locales qui peuvent avoir un impact négatif sur les forêts.

La disparition des grands prédateurs et la gestion historique en faveur de la chasse de loisir ont permis une augmentation artificielle des populations d’ongulés
sauvages.
A tel point que depuis de nombreuses années, les quotas annuels d’animaux attribués pour la chasse ne sont presque jamais atteints.



Le retour du loup est une chance pour les écosystèmes. Les ongulés sauvages sont abondants et ne sont pas la propriété des chasseurs !

- Oui, le loup a besoin d’être protégé. Après des siècles d’acharnement ayant failli le faire disparaître en Europe, le loup a été sauvé in extremis par une protection légale. Protection au niveau européen par la Convention de Berne (1979) transcrite dans le droit français en 1989. Protection en France par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993 mis à jour le 23 avril 2007. Et le loup est inscrit dans les annexes II et IV de la directive Habitats Faune Flore de l’Union européenne (92/43/CEE), au titre d’espèce prioritaire. Cela signifie que la France doit veiller à la conservation de l’espèce et de ses habitats. La population de loups française est encore trop faible pour être viable.

Le loup ne doit pas être instrumentalisé

- S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc-émissaire ;

- Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup ;

- Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité ;

- Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal ;

- Si certains chasseurs refusent qu’un prédateur naturel capture ses proies naturelles, rappelons que c’est pourtant une situation normale et saine.


Les associations signataires :


Animal Cross - Association de protection des animaux
ASPAS - Association pour la Protection des Animaux Sauvages
FERUS - Association pour la conservation du loup, de l’ours et du lynx en France
FNE - France Nature Environnement
FRAPNA - Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature
GEML - Groupe d’Etude des Mammifères de Lorraine
LPO PACA - Ligue pour la Protection des Oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur
LPO Rhône-Alpes - Ligue pour la Protection des Oiseaux Rhône-Alpes
SPA - Société Protectrice des Animaux
SFEPM - Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères


CLIQUEZ ICI pour consulter la bibliographie et voir les renvois de note numérotés...


Loup.org février 2013

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C'est le plafond maximal prévu par le nouveau "plan loup" ministériel. Le prédateur compte 250 représentants en France. Il aurait tué 5.848 bêtes d'élevage en 2012.

Le nouveau "plan loup", dont les grandes lignes ont été validées mardi 5 février, a pour ambition d'"éduquer" l'animal, protégé mais à l'origine d'attaques de plus en plus nombreuses de troupeaux, en permettant notamment aux éleveurs de mieux se défendre.

La gestion des loups, au nombre de 250 en France aujourd'hui, sera désormais "différenciée" selon les régions, en fonction des pratiques d'élevage et des risques d'attaques, ont annoncé les ministères de l'Écologie et de l'Agriculture.

"Le loup est et restera une espèce strictement protégée. Il est néanmoins possible de tenir compte de la bonne dynamique de population de l’espèce afin de mettre en place une gestion plus fine", ont-ils indiqué après une réunion du "groupe national loup".

Le nouveau "plan loup", pour 2013-2017, doit entrer en vigueur au printemps. Il doit notamment assouplir les procédures administratives permettant aux éleveurs de pratiquer des tirs et simplifier les indemnisations après des attaques.

De même, [b]de nouvelles "modalités de calcul" permettront d'augmenter régulièrement le nombre maximal de loups pouvant être abattus chaque année pour suivre la croissance du nombre de prédateurs[/b], a indiqué la ministre de l'Ecologie Delphine Batho. Ce "plafond", pour l'ensemble de la France, est fixé à onze pour 2012-2013.

Le territoire du loup, qui est revenu naturellement au début des années 90 dans les Alpes, est en croissance constante en France avec une "aire de répartition" qui augmente de 25% par an. En conséquence, les attaques de troupeaux augmentent elles aussi avec 5.848 bêtes victimes du loup en 2012, contre 4.920 en 2011 et seulement 2.680 en 2008.

Les éleveurs sont "à cran", a souligné le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, et les indemnisations, elles, atteignent des sommets, avec quelque 2 millions d'euros versés en 2012.

Selon Mme Batho, les membres du groupe national loup, organe qui regroupe des parlementaires, des experts, des représentants agricoles et des associations, défendent avec ce plan l'ambition "d'éduquer le loup" en le détournant des troupeaux pour se nourrir.

Des expérimentations pourront par exemple être menées pour capturer des loups et ainsi "leur faire peur et les dissuader de faire des attaques", a-t-elle expliqué. Évoquant également un "acte de pédagogie", Stéphane Le Foll a souligné que "les troupeaux ne doivent pas être la nourriture habituelle" du loup.

La volonté de "territorialiser" la gestion de l'animal répond toutefois au fait que la "pression" du prédateur est très différente d'une région à l'autre. Ainsi, entre 2011 et 2012 dans les Alpes-de-Haute-Provence, "la prédation a diminué de plus de 70%" dans la vallée de l’Ubaye", mais "a progressé de 40% dans le Haut-Verdon et de 400% dans la vallée de l’Asse", selon les données officielles.

Le plan prévoit ainsi un "suivi biologique plus réactif" de l'espèce pour mieux mesurer son évolution localement.

Ce plan, qui prendra la suite de la version 2008-2012, doit encore faire l'objet d'une consultation du public en mars avant une validation par le Comité national de protection de la nature.

Concernant les "zones de protection renforcée contre le loup", adoptées en première lecture au Sénat le 30 janvier contre l'avis du gouvernement, la ministre de l'Écologie a estimé qu'elles sont "contradictoires" avec les engagements de la France en matière de protection du loup.

Même les éleveurs ne veulent pas de ces zones d'exclusion, qui visent à faciliter la "destruction" du loup dans des communes où les activités d'élevage sont "gravement perturbées par les attaques de loups", a-t-elle rappelé.


SCIENCES ET AVENIR 6/2/2013

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MARSEILLE - Le maire de Sisteron, Daniel Spagnou (UMP), juge lamentable le nouveau plan loup validé mardi par le gouvernement, qui a pour ambition d'éduquer l'animal: autant éduquer un requin, déplore l'ancien député dans un communiqué diffusé mercredi.

Alors que nos éleveurs pensent carrément les uns après les autres à abandonner le métier (...), dans son plan national quil souhaite déployer jusqu'en 2017, le gouvernement nous propose "d'éduquer" le loup. Le gouvernement se moque de nous!!! Autant éduquer un requin, un serpent crotale, un criminel multirécidiviste, dénonce l'élu.

Quel cirque! A quand les dompteurs de loups? C'est lamentable. Juste un petit rappel qui montre l'ampleur du désastre: les dégâts (causés par les loups aux troupeaux, ndlr) ont presque doublé en quatre ans. Avec 250 spécimens à son actif, la population de Canis lupus augmente son aire de répartition de 25% chaque année. L'an dernier, l'Etat a dû verser 2 millions d'euros d'indemnisations aux éleveurs, ajoute M. Spagnou, pour qui la concertation n'ayant pas été à l'ordre du jour, on comprend mieux la teneur de ce document sans ambition.

La paix n'est pas prête de revenir dans les alpages de montagne des massifs français', conclut le rapporteur de la commission d'enquête sur les conditions de la présence du loup en France et l'exercice du pastoralisme dans les zones de montagne.


----->A mon humble avis, de tels propos ne peuvent qu'envenimer la situation. Peu importe la couleur politique... Avant de décrier quoi que ce soit, il serait opportun au moins de tester ce qui est proposé. Par ailleurs, le métier pastoral est bien plus touché par la mévente de viande ovine que par la prédation du loup ! En outre, il meurt également davantage d'animaux de suites d'accidents et/ou de maladies que sous les crocs des loups ! C'est une réalité... Non contestée, donc non contestable ! Et autre réalité, c'est à l'humain, soit-disant plus intelligent que les animaux à s'adapter... Pas l'inverse !!! Pourquoi certains bergers, dans certaines régions, ne protègent pas, ou pas suffisamment les troupeaux.. C'est ce que font d'autres pays et la cohabitation se passe bien... Alors pourquoi pas en France !!!A la lecture de ce message, je lis plutôt une volonté électoraliste pas une réelle volonté politique de soutenir un secteur de l'élevage en faillite pour d'autres raisons que le loup !!! Mesdames et Messieurs les politiques de tous bords, il serait temps de vous pencher sur le problème... Le vrai problème et arrêter de stigmatiser le loup qui sert de bouc émissaire...


ROMANDIE 6/2/2013

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PARIS - L'expérimentation de captures de loups dans des parcs naturels régionaux pour améliorer la coexistence entre l'animal, protégé, et les éleveurs, prévue dans le cadre du plan de gestion 2013-2017, laissait sceptiques mercredi certains membres du groupe national loup.

Je ne dis pas qu'on ne peut pas l'expérimenter, mais l'utiliser comme un mode de défense généralisé dans tous les départements où est installé le loup, cela me paraît techniquement infaisable, affirme à l'AFP Jean-David Abel, représentant de France Nature Environnement (FNE) au sein du groupe loup, organe regroupant élus et représentants agricoles et associatifs.

On va capturer le loup pour aller le relâcher sur un territoire où il n'y en pas aujourd'hui? Je n'y crois pas..., indique en écho Jean-Pierre Royannez, représentant de la FNSEA.

Cette expérimentation a été annoncée mardi par la ministre de l'Ecologie à l'issue d'une réunion du groupe loup lors de laquelle ont été validées les grandes lignes du plan de gestion 2013-2017 censé permettre la coexistence entre l'animal, protégé au niveau français et européen, et les éleveurs, victimes d'attaques de troupeaux de plus en plus nombreuses.

Onze parcs naturels régionaux souhaitent pouvoir expérimenter de nouvelles méthodes, comme la capture du loup, a indiqué Mme Batho, indiquant que cette technique est testée dans un certain nombre de pays. Certains travaux scientifiques montreraient, a précisé la ministre, que le fait de capturer l'animal peut lui faire très peur et peut le dissuader de faire des attaques.

Jean-Jacques Blanchon, chargé de mission biodiversité et agriculture à la Fondation Nicolas Hulot, est favorable à l'expérimentation de cette nouvelle technique, utilisée selon lui avec succès aux Etats-Unis. Il ne faut plus attendre les attaques, il faut les prévenir, et surtout il faut changer le comportement du loup, estime-t-il.

Les captures permettent, explique-t-il, un marquage de l'animal et ainsi d'identifier les loups qui posent le plus de problèmes. Faisons l'effort de voir ce que ces techniques peuvent nous apporter, plaide le représentant de la FNH.

Sur la forme, France Nature Environnement regrette que cette mesure, annoncée par la ministre, n'ait jamais été évoquée durant les plusieurs mois de discussions au sein du groupe loup.

Le plan loup 2013-2017 doit entrer en vigueur au printemps. Prenant acte de la hausse du nombre d'attaques de troupeaux ces dernières années, il facilite notamment la possibilité pour les éleveurs de procéder à des tirs en cas d'attaques du prédateur.


ROMANDIE 6/2/2013

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Il fut un temps où l'on regrettait de ne plus avoir de loups. Un temps qui paraît lointain, il y a plus de 20 ans désormais. Dans ce temps-là, on repensait, nostalgiques, aux forêts sauvages remplies de loups qui nous donnaient des frissons tant en promenades qu'en histoires et, ce, même si les attaques de loups non porteurs de rage se comptent sur les doigts d'une main.

Dans ce temps-là, qu'est-ce qu'on regrettait de ne plus avoir de loups, on se disait alors qu'on avait été trop loin, trop destructeurs, pas assez réfléchis, et on commença à se dire que les forêts, sans loups, perdaient un peu de leur âme, d'autant plus que sans les plus grands prédateurs de notre continent, les divers ongulés et sangliers se multiplièrent sans vergogne. Revenez, loups !

Puis on commença à transformer les zoos, attractions pour voir les méchantes bestioles, à des lieux de conservations des espèces, certes enfermées, mais au moins protégées. La lente évolution des mœurs continua, et voici qu'arrivèrent les parcs et autres zones protégées, afin de préserver la quiétude et de rendre un peu plus sauvage les forêts et autres lieux plus ou moins préservés de nos activités humaines sont proscrites et les visiteurs prohibés (mis à part les chasseurs, mais ceci est une autre sale histoire) afin de préserver la quiétude et de rendre un peu plus sauvage les forêts et autres lieux plus ou moins préservés de nos activités.. De nombreux animaux ont été classés en espèces à protéger, ou toute action négative à leur encontre est punie par la loi.

Une bien belle histoire, qui aurait tendance à nous faire croire que l'humanité a enfin su évoluer et a accepter les autres formes de vie. Jusqu'au retour du loup. D'histoires passées, de regrets assumés, nous sommes, d'un coup, repassés à la haine, à l'exclusion et au mépris de cet animal.

Seulement, problème : tout ce qui a été mis en place précédemment est encore effectif, et voilà que le loup revient au moment ou des parcs existent, et pire encore, ou il se trouve classé en espèce à protéger ! Et oui ! Le loup a été mis dans ce classement lorsqu'il n'existait plus en France, un stratagème bien pratique pour faire croire que nous regrettions sincèrement son extinction, et le voici de retour ! Impossible de se dépêtrer de cette convention !

Alors, tout en continuant à faire croire à sa protection, l'Etat rusa. Les faits divers centrés sur les dégâts du loup se multiplièrent, sans jamais faire la distinction entre les attaques des chiens errants et celles des loups, et encore moins entre les attaques sur les élevages sans aucune protection et celles sur les élevages protégés. Et l'Etat poussa, poussa. En 2012, 11 loups furent autorisés à être abattus, plus de 130 arrêtés préfectoraux de tirs de prélèvement ont été publiés, pour un peu plus de 200 loups, c'est dire la démesure.

Et d'année en année, ça empire. Les règles pour les arrêtés s'assouplissent de plus en plus, et cette année 2013 démarre en fanfare, avec une nouveauté opposée au principe de la protection animale : le «comité du développement durable» allant à l'encontre même de leur dénomination, vient d'adopter la proposition prévoyant la création de « zones d'exclusions » des loups !

Le terme même fait rêver : désormais, il existe des zones d'exclusions officielles pour certains animaux, déjà que nous nageons en plein spécisme, si en plus il devient raciste et ciblé, où allons-nous ?

D'autant plus que, concernant les zones d'exclusions pour les animaux, point besoin d'en créer de spécifiques : voyez nos villes et nos campagnes, où nous nous efforçons, et avec brio il faut l'avouer, d'annihiler toute forme de vie mis à part la nôtre. Les villes, enfers de béton et de goudron, n'abritent guère que pigeons, quelques souris et rats, des chiens et des chats qu'on tolère, quand certains ne les prennent pas pour cibles. Et les campagnes, avec nos monocultures et nos biocides, ne sont-elles pas des zones d'exclusion par excellence ? Par ailleurs, le fait même que les animaux ne se trouvent pas sur une zone indique que c'est la une zone d'exclusion : les animaux ne viennent pas survivre dans un environnement qui leur est défavorable.

Les loups regagnent timidement un territoire qui leur appartenait jadis, timidement et lentement, avec une population de même pas 300 loups, imaginez bien que la conquête de la France reste un doux euphémisme, surtout comparé aux près de 70 millions d'habitants qui grouillent partout, villes, campagnes, pâturages et forêts, et quand on sait que bien des forêts sont coupées de toutes parts par des routes et des autoroutes, rendant difficile toute progression animale.

Fini les zones protégées, place aux zones de destructions ! C'est d'autant plus navrant que toutes ces histoires autour du loup ne sont dues qu'à un seul secteur d'activité, la filière ovine. Filière qui, avant même l'arrivée du loup, due à la mondialisation et à la chute drastique des prix, s'était vue en difficulté par ses concurrents mondiaux mais aussi et surtout européens !

Le loup n'est qu'une infime partie des pertes de troupeaux, qui meurent bien plus aux coups de tonnerres (qui les affolent et les font courir jusqu'aux ravins), maladies, chiens errants et autres accidents courants. Et ceci, sans parler des subventions qui sont alloués à chaque perte due au loup, qui les dédommage plus que ce que le mouton leur reviendrait...

Ces zones d'exclusions sont donc une énième déclaration de guerre aux loups, que l'on veut bien accueillir à la condition qu'ils restent cloîtrés dans un parc bien précis, sans se multiplier et sans causer de dégâts aux activités humaines. Le retour aux zoos, quoi. Et le retour à la haine du loup et à son accusation systématique, 10 millions d'euros pour le contribuable, nous explique la filière ovine, sans pour autant nous dire qu'ils sont bien plus financés par les collectivités, et donc par les contribuables, que cela.

Plus que jamais, il n'est pas bon d'être un animal en France. Aucun animal ne peut vivre là ou bon lui semble, car entre les zones agricoles, les zones urbaines, les propriétés privées, les zones de chasses, viendront désormais s'ajouter les zones d'exclusion.



NOTRE PLANETE INFO 6/2/2013

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Le plan loup 2013-2017 repose sur deux grands principes :

La gestion différenciée : La mise en œuvre du plan doit pouvoir être territorialisée afin de tenir compte des différents types d'élevages, les caractéristiques du pastoralisme étant très différentes selon les massifs. Les modes de protection des troupeaux doivent donc tenir compte précisément de ces éléments. La pression de prédation exercée par le loup est également différente.

La graduation de la réponse : Les actions à entreprendre doivent pouvoir être graduées, afin de tenir compte de la pression de prédation.

Son contenu est axé sur 4 priorités, déclinées en mesures :

Priorité 1 : Un suivi biologique plus réactif :
- Mesure 1 : Un suivi de la population de loup conforté et étendu.
- Mesure 2 : Une mise à jour des estimations d'effectifs de loups plus réactive.

Priorité 2 : Une protection des troupeaux contre la prédation qui reste primordiale :

- Mesure 3 : Une simplification des mesures de protection, et l'expérimentation de nouvelles méthodes.

Priorité 3 : Un dispositif d'indemnisation des dommages encore affiné :

- Mesure 4 : Un dispositif d'indemnisation simplifié.

- Mesure 5 : Une connaissance de pertes indirectes affinée, pour une meilleure prise en compte dans le cadre des indemnisations.

Priorité 4 : Un nouveau protocole d'intervention proportionné aux enjeux :

- Mesure 6 : Mettre en œuvre une politique de gestion de la population des loups basée sur un taux de croissance.

- Mesure 7 : Un nouveau protocole d'intervention gradué, et adapté à la pression locale de prédation.

- Mesure 8 : Un recours à l'expérimentation (de mesures de protection ou d'intervention) sur des territoires pilotes.

Le plan 2013-2017 sera soumis à la consultation du public dans les prochaines semaines, pour une durée d'un mois. Il sera également présenté en commission faune du Comité national de protection de la nature, le 8 avril prochain. Il devrait être lancé officiellement courant avril, avant la montée des troupeaux dans les estives.


NOTRE PLANETE INFO 6/2/2013

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PARIS, 06 fév 2013 (AFP) - Le sénateur PS et président du conseil général de la Drôme Didier Guillaume a salué "les avancées" du plan loup 2013-2015 qui "permettront demain une meilleure cohabitation entre la présence du loup et le travail de l'homme", mercredi dans un communiqué.

Ce plan loup, "s'il respecte les critères de la convention de Berne et la protection de l'espèce, permet un meilleur suivi dans la gestion et la régulation du loup sur notre territoire", ajoute-t-il.

Il se félicite du "dispositif d'indemnisation affiné et simplifié pour alléger les contraintes des éleveurs" et de l'"autorisation pour les éleveurs situés en zone de présence loup de bénéficier systématiquement de tir de défense". Le nouveau "plan loup", dont les grandes lignes ont été validées mardi, doit entrer en vigueur au printemps. Il doit notamment assouplir les procédures administratives permettant aux éleveurs de pratiquer des tirs et simplifier les indemnisations après des attaques.


----->Personnellement, je ne pense pas que ce plan que je baptise "d'anti-loups" est une bonne chose pour l'espèce... En fonction des éléments que j'ai pu consulter, il n'insiste pas suffisamment sur l'importance de la prévention par un système de gardiennage accru des troupeaux (de nuit comme de jour), la mise en place de systèmes de protection "obligatoires" comme des enclos sécurisés, l'interdiction pour le monde pastoral d'envahir les territoires vierges (car non le bétail (ovins ou bovins) n'entretient pas ou n'enrichit pas la biodiversité...

Outre le système d'indemnisation liée à la prédation, celui-ci devrait aussi être calculé selon le niveau de protection afin d'inciter les bergers à mettre en place des mesures de protection maintes fois conseillées par les spécialistes dans ce domaine. Les indemnisations devraient être dégressives selon le niveau de protection établit, lequel devrait être hiérarchisé et établir un ratio nombre d'animaux / nombre de chiens et/ou de bergers... Tant qu'à pondre des lois où l'argent est distribué pour dédommager un secteur d'activité, il serait souhaitable que tous les aspects soient abordés.

Dédommager cela me paraît normal, mais ne pas inciter à une obligation de protection c'est continuer à encourager la cabale contre loup ! Je sais qu'il existe déjà un système d'encouragement financier pour la mise en place de mesures de protection mais peut-être pas suffisamment incitatives pour que tous les intéressés fassent les efforts nécessaires. A terme, et même rapidement, cela coûterait moins cher à l'état et donc aux contribuables, que le système de dédommagement prévu en cas de prédation avérée ou douteuse...

Par ailleurs, je n'ai lu nulle part la possibilité de réintroduire ou favoriser l'existence de proies naturelles des loups...



30 millions d'amis 6/2/2013

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PARIS, 04 fév 2013 (AFP) - Les "zones de protection renforcée contre le loup" adoptées au Sénat le 30 janvier sont un dispositif juridiquement impraticable, ont jugé lundi deux membres du groupe national loup, instance qui doit adopter mardi les bases du plan de gestion 2013-2017.

Ces zones d'exclusion, qui visent à faciliter la "destruction" du loup dans des communes où les activités d'élevage sont "gravement perturbées par les attaques de loups", sont "illégales et impraticables", a affirmé à l'AFP Jean-David Abel, de France Nature Environnement (FNE).

L'autorisation de "destruction" va à l'encontre des textes régissant la protection du loup en Europe et en France, dit-il. Ces zones, créées par la proposition de loi adoptée par les sénateurs contre l'avis du gouvernement, "ne tiennent pas compte" non plus du nombre limité de loups qui peuvent être abattus chaque année (11 pour 2012-13), ajoute-t-il.

Jean-Pierre Royannez, représentant du syndicat agricole FNSEA dans le "groupe loup", salue pour sa part le fait que les parlementaires "prennent conscience du problème du loup". Mais il considère également la mesure comme "complètement impossible" à mettre en oeuvre.

Le représentant agricole table davantage sur un "virage" dans le futur plan loup 2013-2017, censé garantir la protection de l'animal tout en limitant les impacts sur l'élevage. La trame du plan doit être adoptée par le groupe national loup, organe qui regroupe des parlementaires, des experts, des représentants agricoles et des associations. "Ce qu'on attend, c'est la possibilité pour les éleveurs de pouvoir réellement se défendre et faire reculer la pression du loup", dit M. Royannez.

Plusieurs associations avaient souligné, début janvier, la nécessité de mieux organiser la protection des troupeaux menacés avant de faciliter le recours aux tirs.


30 millions d'amis 4/2/2013

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PARIS (AFP) - Associations écologistes et éleveurs de moutons se sont entendus vendredi pour établir à 24, soit le double du chiffre actuel, le nombre maximum de loups pouvant être tués par an pour protéger les troupeaux, a annoncé le député Christophe Castaner, président du "Groupe national Loup" (GNL).

Réuni à Lyon, le GNL, qui réunit tous les acteurs concernés par le dossier loup et chargé par le gouvernement d'élaborer les détails du plan 2012-2017 annoncé en février, a abouti à "un accord unanime accepté par tous", a précisé M. Castaner dans un communiqué.

Parmi les points adoptés, le GNL propose que le nombre maximum de loups pouvant être abattus par les éleveurs soit porté à 24. En 2012/2013, ce chiffre était de 11. En 2011/2012, il était de six. Sept loups ont été tués entre 2008 et 2012.

Le chiffre de 24 "a été déterminé pour garantir la progression de l'espèce, mais une progression faible parce qu'actuellement, les loups progressent de 19% par an, ce qui est assez spectaculaire", a dit M. Castaner à l'AFP.

"Même si on en prélève 24, on sait qu'on a 65 ou 70% de chances que le nombre de loups en France continue à progresser", a-t-il précisé. Ce chiffre sera réévalué chaque année, voire tous les six mois, sur la base d'un "suivi biologique plus réactif" de l'espèce pour mieux évaluer son évolution localement.

L'objectif du plan loup est de "trouver l'équilibre entre l'affirmation que le loup restera une espèce protégée en France et donner de vrais moyens aux éleveurs de pouvoir se défendre, parce qu'on est passé de 0 à 5.000 bêtes tuées en quelques années, et surtout il y une désespérance sociale d'une très très grande violence chez les éleveurs", a affirmé M. Castaner.

Les recommandations du GNL seront soumises à une consultation publique. Les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie, Stephane Le Foll et Delphine Batho, devraient prendre un arrêté de mise en oeuvre au plus tard fin mai.

Le loup, revenu naturellement au début des années 90 dans les Alpes, est en croissance constante en France, avec une "aire de répartition" qui augmente de 25% par an. Ils sont au nombre de 250 aujourd'hui en France.


----->J'hallucine ! 24 loups maximum à tuer... C'est à mon sens la porte ouverte aux abus !!! Pourquoi ne pas obliger les éleveurs à protéger leurs troupeaux avant de prendre une telle décision... Je vais guetter l'enquête publique pour dire que je n'approuve pas cette décision. Parce que le loup, tout comme l'ours, tue moins d'animaux que les morts d'ovins ou de caprins suite à accident ou maladies... C'est prouvé.... Avant de pleurer sur la mort du bétail dû à la prédation que les éleveurs commencent par diminuer les autres causes de mort....Et bizarrement, ça, on n'en parle jamais !!!!

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LYON - La présence d'un loup a été attestée pour la première fois officiellement en Ardèche, grâce à une photographie prise sur la commune du Cellier-du-Luc, a annoncé la préfecture dans un communiqué.

La présence du canidé était fortement soupçonnée depuis juin 2012, date de la première des 18 attaques visant des animaux domestiques dans le département.


Mais malgré un rapport de l'Office National de Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), n'écartant pas cette hypothèse, et la mise en place en novembre 2012 d'un réseau d'observateurs sur le département, aucune observation visuelle, aucune empreinte, aucune trace génétique n'était encore venue confirmer avec certitude la présence du loup, a informé la préfecture de l'Ardèche.

C'est une photographie nocturne, prise le 25 avril par un des appareils automatiques de la Direction Départementale des Territoires sur la commune du Cellier-du-Luc, proche de la Lozère, qui a confirmé la présence de l'animal.

Les spécialistes du Centre national d'étude et de recherche appliquée (CNERA) de l'ONCFS, qui ont expertisé la photographie, ont estimé que les critères relevés sont majoritaires pour caractériser un loup.

Depuis 2012, le département a mis un place un dispositif visant notamment à protéger les troupeaux contre les attaques du loup, rappelle la préfecture.

ROMANDIE 4/5/2013

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NICE, 31 mai 2013 (AFP) - Le préfet des Alpes-Maritimes a autorisé des tirs de prélèvement sur les loups après une multiplication des attaques sur les troupeaux d'ovins dans le département, a annoncé vendredi la préfecture dans un communiqué.

"La prédation du loup sur les troupeaux dans les Alpes-Maritimes connaît aujourd'hui un niveau exceptionnel en terme de nombre d'attaques et de victimes, dans la continuité de l'année 2012", indique la préfecture. "Afin de pouvoir faire face à cette situation, le préfet (...) a décidé la mise en place d'opérations de tirs de prélèvement sur deux secteurs" : sur plusieurs communes de l'arrière-pays grassois et sur trois communes de l'arrière-pays niçois, selon la même source. Ces tirs "seront mis en oeuvre sous l'égide de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et des lieutenants de louveterie" et "associeront, le cas échéant, des chasseurs formés à cet effet", précise le texte.

Une quarantaine d'éleveurs avaient manifesté cette semaine devant un centre de recherche de la chambre d'agriculture du département, près de Nice, exaspérés par les attaques incessantes sur leurs troupeaux qui s'élèveraient à "trois par jour", selon des éleveurs témoignant dans les colonnes de Nice Matin.

Les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture ont signé à la mi-mai un arrêté stipulant que 24 loups maximum pourront être abattus dans les douze prochains mois en France, pour tenter de mieux protéger les troupeaux de moutons. Entre 2008 et 2012, seuls sept loups ont toutefois été tués. Le loup, revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, est en croissance constante en France (il y en a 250 aujourd'hui), d'où une multiplication des attaques sur les troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008). Les Alpes-Maritimes font partie des départements les plus touchés par ces attaques.


30 MILLIONS D'AMIS 31/5/2013

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Besançon (AFP) - Un loup a été photographié dans le Jura, où il n'est pas officiellement implanté, après l'attaque d'un troupeau d'ovins lors de laquelle trois bêtes ont été tuées et deux autres blessées, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture.

L'attaque a eu lieu le 17 juillet, à Foncine-le-Haut (Jura), à quelques kilomètres de la Suisse, où le loup est présent. "Les personnels de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont venus voir les carcasses et tout laisse à penser qu'on s'inscrit dans le cadre d'une attaque de loup, qui reste à confirmer mais avec une marge d'erreur minime", a dit à l'AFP Thierry Humbert, directeur de cabinet du préfet du Jura.


Un loup a été photographié dans le Jura, où il n'est pas officiellement implanté, après l'attaque d'un troupeau d'ovins lors de laquelle trois bêtes ont été tuées et deux autres blessées, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture. (c) Afp


"Un cliché pris dès le lendemain à partir d’un piège photographique installé à proximité du lieu de l’attaque a permis d’identifier un animal présentant toutes les caractéristiques" du loup, a par ailleurs déclaré la préfecture dans un communiqué. Selon M. Humbert, cette attaque est "un cas isolé qui ne préfigure pas pour l'instant le retour de l'animal dans le département du Jura".

"Les services de l’Etat restent en relation avec l'exploitant concerné et ont entrepris une action d'information et de sensibilisation auprès des autres éleveurs locaux", a précisé la préfecture.


SCIENCES ET AVENIR 24/7/2013

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