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BelleMuezza

Inde : Environnement et pollution de l'air

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La pollution atmosphérique aux particules PM2,5 en Chine suscite l'attention du monde entier. Le problème touche aujourd'hui l'Inde. Le correspondant de la NHK à New Dehli, explique la situation et les problèmes posés à Radio Japon.

Kenichi Tanaka : La densité des particules PM2,5 est indiquée dans la capitale indienne de New Dehli. De novembre à janvier, la concentration de ces particules est le double du niveau où, au Japon, les autorités recommanderaient de rester à la maison.


GeoBeats News 29/1/2014

A New Dehli en hiver, l'air circule peu. Les gaz d'échappement des voitures ou encore les fumées s'accumulent dans l'atmosphère. Ils seraient à l'origine des hauts niveaux de PM2,5. En cette saison, la visibilité diminue beaucoup. C'est comme si la ville était plongée dans le brouillard. Beaucoup de gens se plaignent de maux de gorge et de difficultés respiratoires.

Un groupe de Japonais habitant New Dehli et les zones environnantes s'est réuni pour la première fois mercredi. Il voulait connaître les mesures prises contre les PM2,5 au niveau local. 50 personnes, dont des proches de Japonais travaillant à New Dehli, ont assisté à la rencontre. Le personnel de l'ambassade du Japon a donné des conseils comme programmer les sorties entre midi et le soir. C'est le moment où la densité des particules est la plus basse. Autre recommandation, ne pas trop utiliser les climatiseurs car les PM2,5 peuvent alors entrer dans les bâtiments.


Radio Japon : Et que fait le gouvernement indien ?

Kenichi Tanaka : En Inde, même en cas de forte pollution, peu de gens mettent un masque. L'information sur les risques n'est pas très diffusée dans la population. Et quelqu'un utilisant un masque est généralement considéré comme souffrant d'une maladie grave.

Une organisation non-gouvernementale menant des recherches sur la pollution atmosphérique a critiqué le gouvernement pour ne pas donner suffisamment d'informations au public. Les autorités ont commencé à annoncer la densité des particules PM2,5 dans la capitale. Mais il faut faire plus. Par exemple, elles pourraient créer une limite. Si elle était dépassée, la population serait invitée à éviter au maximum de sortir.

Récemment, un quotidien américain a signalé que la pollution à New Dehli pourrait être pire que celle de Pékin. Le gouvernement indien a contesté cette information.
Par la suite, des médias indiens ont commencé à donner des chiffres de la pollution. Si l'information augmente, la population y sera plus sensible. Peut-être que la situation s'améliorera.

NHK World 7/3/2014

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New Delhi - La décision du gouvernement indien de bloquer les fonds de Greenpeace et d'alléger la réglementation sur l'environnement constitue un message inquiétant, estime le patron de l'ONG dans un entretien à l'AFP.


L'Inde envoie un message inquiétant sur l'environnement


Kumi Naidoo a demandé à l'Inde de ne pas négliger la protection de l'environnement dans sa politique de relance de la croissance et de l'investissement, estimant qu'avec une population de 1,2 milliard d'habitants, le pays joue un rôle clé dans la sauvegarde de la planète.

New Delhi a renforcé le contrôle des fonds étrangers alimentant Greenpeace India en juin après un rapport des services de renseignement accusant des ONG de bloquer des projets de développement en manifestant contre des projets miniers, dans le domaine des OGM et de l'énergie.

Le gouvernement est parallèlement accusé de porter un coup aux réglementations en matière d'environnement en autorisant des industries polluantes à s'implanter près de parcs naturels et en facilitant l'exploitation de petites mines de charbon.

Cela a été une sorte de choc de voir ces allégations selon lesquelles la société civile agit contre l'intérêt national, a dit Naidoo à New Delhi, en référence au rapport des services de renseignement. L'action conduite contre Greenpeace et le relâchement sur certains points de la réglementation en matière d'environnement envoient un message très inquiétant, selon lui.

Il a exhorté New Delhi à ne pas gouverner comme si nous n'avions pas d'enfants et de petits-enfants après nous et a estimé que les dirigeants de tous horizons ne devaient pas être mus par la tyrannie du rapport trimestriel qui contraint les entreprises à afficher un bénéfice.

L'Inde a un rôle de leader à jouer si l'on veut préserver la planète pour les générations futures, a-t-il dit, ajoutant espérer rencontrer les ministres de l'Intérieur et de l'Environnement d'ici mercredi.

Naidoo a défendu le bilan de Greenpeace en Inde, citant un projet d'énergie solaire développé dans le Bihar (est) et une campagne contre le projet de mine de charbon du groupe indien Essar dans l'Etat du Madhya Pradesh qui menace, selon lui, l'une des plus anciennes forêts de l'Inde.

Les grands groupes indiens font l'assaut du gouvernement de Modi pour obtenir son feu vert ou son appui à leurs projets de développement, misant sur son approche favorable à l'investissement du privé.

Naidoo a indiqué avoir interpellé Modi pour qu'il débloque les fonds destinés à Greenpeace en Inde après une décision de la justice en ce sens. Greenpeace India n'a pas reçu de fonds depuis six mois, a-t-il précisé.

Romandie 10/11/2014

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New Delhi (AFP) - Des volutes d'épaisse fumée noire s'échappent vers les cieux nuageux de Delhi au fur et à mesure que Kunti Desai alimente son fourneau à charbon pour produire le goudron nécessaire à la réfection d'une route de la capitale.

Kunti Desai, dont les mains et le visage sont noircis par la fumée, sait que son travail contribue à dégrader la qualité de l'air de la mégapole, qui dépasse fréquemment Pékin comme capitale la plus polluée du monde. Mais, dit-elle, "cette fumée me permet de gagner ma vie".

Une usine de New Delhi, le 19 février 2015 (c) Afp


"Nourrir mes enfants et les envoyer à l'école est plus important que de m'inquiéter de la qualité de l'air", dit cette mère de deux enfants qui gagne 40 dollars par mois. Les habitants de Delhi respirent un cocktail toxique composé de poussières, de rejets émis par des sites industriels et de construction et des gaz d'échappement de millions de véhicules.

Selon une étude conjointe du Health Effects Institute, basé à Boston, et de l'Energy Resources Institute de Delhi, au moins 3.000 personnes meurent prématurément chaque année dans la capitale en raison de leur forte exposition à la pollution.

Le quotidien de Kunti Desai offre un aperçu du défi que doit relever le Premier ministre indien Narendra Modi à l'approche de la conférence de Paris sur le climat en décembre, en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Alors que nombre de logements et d'usines connaissent encore de fréquentes coupures de courant, le gouvernement indien se retrouve pressé de réduire la forte dépendance de l'Inde au charbon.

L'Inde est le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre et ses partenaires l'exhortent à annoncer des objectifs de réduction de ces gaz, en particulier depuis que les Etats-Unis et la Chine ont conclu un accord sur ce sujet en novembre.

Barack Obama a estimé en janvier que le monde n'avait "aucune chance" dans la lutte contre le changement climatique si les grandes puissances émergentes comme l'Inde ne réduisaient pas leur dépendance aux énergies fossiles. Mais l'Inde se garde pour l'instant de tout engagement chiffré de réduction, craignant de nuire à ses efforts pour améliorer le niveau de vie de sa population de 1,2 milliard de personnes, dont un quart est pauvre.

Le gouvernement estime que les efforts doivent essentiellement reposer sur les pays les plus industrialisés. Arunabha Ghosh, chef du Council on Energy, Environment and Water, reconnaît que fixer des objectifs comme l'a fait la Chine pourrait nuire à l'économie indienne. "Le développement voulu par le gouvernement n'est pas que de la rhétorique, il a un contenu réel. Des objectifs trop ambitieux en matière d'énergie renouvelables risqueraient de rendre inaccessible l'électricité pour les 20% des foyers les plus pauvres", dit M. Ghosh à l'AFP.

"Cette question soulève un dilemme: qui va supporter ces coûts élevés?".

L'Inde prévoit de produire 100.000 mégawatts d'énergie solaire d'ici 2020, contre 3.000 MW actuellement et estime que l'industrie des renouvelables pourrait générer 160 milliards de dollars de revenus sur les cinq prochaines années. Modi a promis de fournir d'ici 2019 de l'électricité aux plus de 300 millions d'Indiens qui n'y ont pas accès, notamment via le solaire. Mais il compte aussi beaucoup sur le charbon, gros émetteur de gaz à effet de serre, prévoyant un doublement de la production avant 2019 à un milliard de tonnes.

L'Inde produit 60% de son électricité via le charbon, une ressource qui tue jusqu'à 115.000 Indiens par an, selon des études. Plus de la moitié des habitants en Inde vit dans des zones où la concentration en particules fines est bien supérieure aux niveaux acceptables. A Delhi, les habitants vivent sous un ciel gris opaque et les débats télévisés sur la qualité de l'air se multiplient.

L'an dernier, les autorités de la capitale avaient contesté l'étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classant Delhi comme capitale la plus polluée au monde avant de reconnaître qu'elle se classait moins bien que Pékin, pourtant "réputée" pour sa pollution.

Et pour Vikram Mehta, chef de Brookings India, le projet de budget du gouvernement présenté samedi fait l'impasse sur l'arbitrage entre besoins énergétiques et protection environnementale. "En dehors d'une brève référence à une taxe carbone, le discours (du ministre des Finances) ne contient rien qui puisse réduire les craintes des défenseurs de l'environnement".

Modi a récemment estimé qu'il ne sentait aucune pression de la part de l'étranger sur le climat mais s'est inquiété "de l'héritage que nous laisserons aux générations futures".


S & A 5mar 2015

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New Delhi - Le Premier ministre indien a suggéré de recourir aux traditions séculaires de l'Inde pour lutter contre la pollution, à l'occasion du lancement lundi d'un nouvel indice de la qualité de l'air à Delhi, capitale la plus polluée du monde.


 Un poêle utilisant des "galettes" issues de la biomasse (bois de chauffage et déchets -dont de la bouse séchée) comme combustible de cuisson. Des enquêtes montrent plus de 100 millions de foyers en Inde utilisent ces poêles (chullahs) 2 à 3 fois par jour. C'est une source importante de pollution de l'air en Inde. Il produit de la fumée et de nombreux polluants dans l'air intérieur à des concentrations cinq fois plus élevée que le charbon. Les combustibles propres et l'électricité ne sont pas disponibles dans les régions rurales et les petites villes de l'Inde en raison de leur niveau de pauvreté et  des infrastructures de production d'énergie limitées. தகவலுழவன் - CC BY-SA 3.0 / Wikipedia

Des solutions "vertes" peuvent être trouvées dans nos traditions séculaires, a dit Narendra Modi. Pourquoi les municipalités ne décideraient-elles pas d'éteindre l'éclairage public lors des nuits de pleine lune?, a-t-il ajouté. Ce n'est qu'une petite chose, mais vous pouvez imaginer les économies d'énergie et les réductions d'émission si l'éclairage public était éteint dans toutes les rues pendant la pleine lune, a ajouté le Premier ministre, qui a également proposé de décréter les dimanche jour de la bicyclette. Le Premier ministre a tenu ces propos lors de la présentation d'un nouvel indice de qualité de l'air qui couvrira 10 villes - Delhi, Agra, Kanpur, Lucknow, Varanasi, Faridabad, Ahmedabad, Chennai, Bangalore et Hyderabad.

Le ministre de l'Environnement, Prakash Javadekar, n'a donné aucune indication sur la façon dont il entendait améliorer la qualité de l'air, se contentant d'annoncer une nouvelle réglementation pour les déchets des chantiers de construction.

Les gaz d'échappement de millions de voitures, ajoutés aux poussières des chantiers de construction et aux rejets industriels, forment un cocktail nocif pour les poumons des habitants des grandes villes indiennes.

Au moins 3.000 personnes meurent prématurément chaque année à New Delhi en raison d'une forte exposition à l'air pollué, selon une étude conjointe du Health Effects Institute, basé à Boston et de l'Energy Resources Institute, de New Delhi. Les experts sont restés sur leur faim après cette présentation.

Contrôler la pollution n'apporte pas de solution à la pollution, a dit l'écologiste Vandana Shiva, soulignant que la campagne de Modi visant à encourager les compagnies étrangères à fabriquer leurs produits en Inde allait probablement exacerber le problèmeCela revient à donner un thermomètre à un grand malade au lieu de le soigner. Il faut agir politiquement et non se contenter de mesures symboliques.

Greenpeace a salué ce nouvel indice mais a souhaité que le gouvernement s'attaque au problème avec plus de rigueur et de responsabilitésDelhi fait face à une urgence de santé publique et un indice de qualité de l'air doit être accompagné de plans réalisables, a dit Aishwarya Madineni, de Greenpeace, dans un communiqué.

Selon un classement de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'an dernier sur 1.600 villes, Delhi affiche le plus haut degré de concentration de microparticules pm2,5, supérieur à celui de Pékin. Ces particules très fines pénètrent profondément dans les poumons et passent dans le sang, accroissant le risque de bronchites chroniques, de cancer du poumon et de maladie cardiaque.

L'Inde a contesté les conclusions de l'OMS tout en reconnaissant que la qualité de l'air à Delhi était comparable à celle de Pékin, capitale notoirement polluéeSelon l'indice de qualité de l'air diffusé par l'ambassade américaine à New Delhi, l'indice des pm2,5 était lundi de 175, soit un air mauvais pour la santé. Il était nettement meilleur, à 53, à Pékin.



Romandie 6/4/2015

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New Delhi (AFP) - Les camions et utilitaires entrant dans New Delhi devront payer une taxe à compter de dimanche, une décision prise pour tenter d'améliorer la qualité de l'air dans la capitale indienne, la plus polluée du monde.

Les camions sont interdits de circulation dans la ville pendant la journée mais chaque soir à compter de 20H00, plus de 50.000 entrent dans la mégapole, selon le Centre for Science and Environment (CSE), basé à Delhi.

 Un épais brouillard plane sur le Fort Rouge à Delhi. Photo Raveendran / AFP / Getty Images The Guardian

Selon ce centre d'études indépendant, les camions représentent un tiers de la pollution à Delhi dont les émissions s'ajoutent au cocktail déjà très nocif de rejets industriels et de poussières des chantiers de construction.

Le mois dernier, la Cour suprême indienne a donné son feu vert à un plan expérimental imposant un taxe de 700 roupies (10 euros) pour les véhicules commerciaux et de 1.300 roupies (18 euros) pour les camions entrant dans la ville. "La pollution créée par ce trafic inflige un lourd coût à la santé des habitants de Delhi", écrit la Cour dans sa décision du 12 octobre, prise après une requête d'un citoyen de la ville.

Les autorités de Delhi ont été critiquées ces dernières années pour leur incapacité à endiguer la pollution émanant de la circulation automobile et des usines dans cette ville de 17 millions d'habitants, classée capitale la plus polluée du monde par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon l'OMS, New Delhi est la capitale affichant le plus haut niveau de particules fines pm2,5, supérieur à Pékin.

 La fumée sort des cheminées des fours à briques dans la banlieue de Delhi. Photo: Altaf Qadri / AP The Guardian

Nombre de camions passent par le centre de la capitale pour éviter les péages en périphérie. Les autorités espèrent que le nouveau péage va les encourager à changer leurs habitudes mais certains spécialistes ont des doutes sur l'efficacité de la mise en oeuvre de cette nouvelle taxe.

Greenpeace India estime que cette décision, qui ne concerne pas les voitures individuelles, les camions citernes transportant de l'essence et les transports d'alimentation va déplacer la pollution sans la supprimer et que les chauffeurs emprunteront des itinéraires non surveillés. "Nous devons voir son efficacité, mais cela ne va pas résoudre tous les problèmes", estime Sunil Dahiya, de Greenpeace India, auprès de l'AFP.

La capitale indienne risque de devenir la ville comptant le plus grand nombre de décès prématurés dus à la pollution de l'air d'ici 2025 avec 32.000 victimes, selon une étude de l'institut allemand, Max Planck Institute for Chemistry.

Plus de 8,5 millions de véhicules circulent à Delhi et 1.400 nouvelles voitures s'ajoutent chaque jour au trafic.

 Des écolières passent devant des ordures en train de brûler dans Mumbai. Selon l'OMS, l'Inde a le taux le plus élevé de décès par maladie respiratoire dans le monde. Photo: Rafiq Maqbool / AP / The Guardian

La capitale indienne connait chaque année une détérioration de sa qualité de l'air à l'approche de l'hiver quand les agriculteurs des Etats voisins se mettent à brûler le chaume, après les récoltes. Les feux allumés par les plus pauvres pour se réchauffer aggravent encore la situation tandis qu'à Diwali, la fête hindoue des lumières cette année mi-novembre, correspond fréquemment au pic de pollution en raison des jets incessants de pétards et feux d'artifice.

Delhi a organisé la semaine passée sa première "journée sans voiture" mais cette initiative était très restreinte géographiquement et a eu lieu un jour férié.



Sciences et avenir 1/11/2015

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