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Le décryptage du génome du chat et sa domestication

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Le génome du chat domestique vient d'être décrypté et comparé à celui d'autres animaux, dont le chat sauvage. Il révèle trois clés ayant permis sa domestication par l'homme.

L'étude du génome du chat révèle trois clés sur la domestication ou plutôt semi-domestication des chats. Ici Chance, un chaton sauvé des roues d'un autobus cet été et âgé de maintenant 3mois 1/2... ©️ Photo Admin


Le projet de séquençage du génome du chat, financé par le National Human Genome Research Institute, et le National Institutes of Health (NIH), a débuté en 2007. L'objectif initial de ce projet était d'étudier les maladies héréditaires chez les chats domestiques, qui sont similaires dans certains cas, à celles qui affligent les humains, y compris les troubles neurologiques et les maladies infectieuses et métaboliques.

Des chercheurs de l'Université Washington de Saint-Louis (Missouri, États-Unis) ont séquencé et analysé le génome du chat domestique, afin de mieux comprendre comment cet animal est devenu notre cher compagnon. Leurs résultats mettent en évidence trois clés ayant conduit à une "semi-domestication".

En effet, "les chats, contrairement aux chiens, sont en réalité seulement semi-domestiqués, explique l'auteur principal Wes Warren, professeur associé de génétique à l'Institut de génomique de l'Université Washington. Ils ne se sont distingués que récemment des chats sauvages, et certains se reproduisent même encore avec leurs parents sauvages. C'est pourquoi nous avons été surpris de trouver des preuves ADN de leur domestication".

 Fox, un joli chaton devenu un adorable chat avec ses congénères, aujourd'hui âgé de 5 ans. Photo ©️Admin

Pour ce faire, les chercheurs ont comparé le génome de chats domestiques et celui de chats sauvages. C'est alors qu'ils ont trouvé des régions spécifiques du génome du chat domestique, qui diffèrent significativement de celles des sauvages. Plus précisément, les scientifiques ont constaté que ces changements concernaient des gènes impliqués dans des comportements tels que la mémoire, la peur, et la recherche de récompense.

C'est cette dernière clé que les chercheurs supposent la plus importante dans le long processus de la domestication. "L'hypothèse la plus probable est que les êtres humains ont accueilli les chats car ceux-ci contrôlaient les populations de rongeurs qui consommaient leurs récoltes de céréale, avance Wes Warren. Nous émettons l'hypothèse que les humains ont offert aux chats de la nourriture comme une récompense les encourageant à rester dans les parages".

Les chats et les hommes auraient vécu ensemble il y a près de 10 000 ans, comme en témoigne une tombe de Chypre où le défunt a été enseveli avec un chat. Mais la preuve de la domestication du petit félin ne date que de 5 300 ans et aurait eu lieu en Chine, comme le suggère une étude antérieure de l'Université Washington de Saint-Louis.

Depuis, les matous ont envahi la toile. Et le chat est le deuxième animal de compagnie dans le cœur des Français -  ils sont près de 11,4 millions à ronronner dans nos chaumières. 

Mais ce n'est rien, comparé aux chiens, dont la domestication remonterait à près de 20 000 ans.

S & A 12novembre 2014

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Il y a peu de temps, une équipe de chercheurs annonçait avoir entièrement séquencé le génome du chat domestique. Une grande première et une grande avancée grâce à laquelle les scientifiques espèrent parvenir à mieux comprendre le développement de certaines maladies communes aux humains et aux chats.

Une équipe menée par le professeur Leslie Lyons, de l'Université du Missouri aux Etats-Unis, a ainsi lancé un projet baptisé 99 Lives (99 Vies), dans le cadre duquel les profils génétiques de 99 chats domestiques seront étudiés. En cartographiant quelque 20 000 gènes de différentes races de chat, elle espère identifier l'origine génétique de certaines spécificités comme le couleur du pelage, des yeux, mais aussi des problèmes de santé. Et si le génome du chat intéresse tant les scientifiques, c'est aussi parce qu'il a la particularité d'avoir très peu changé au cours de son évolution.

"Jusqu'à présent, la recherche génétique sur les animaux de compagnie des humains se concentrait presque exclusivement sur les chiens. Le séquençage des génomes canins s'est généralisé en conséquence. Compte tenu des prédispositions des chiens à certains cancers, les avantages étaient clairs. Mais les chats ont été ignorés et c'était un tort, car ils souffrent de nombreuses maladies également contractée par les humains, du diabète à la forme féline du sida. Ils ont beaucoup à nous dire" explique à l'Observer Stephen O'Brien, généticien au centre Theodosius Dobzhansky, à Saint Petersburg.

Les chercheurs se penchent notamment sur la maladie polykystique des reins, une cause importante d'insuffisance rénale commune aux humains et aux chats. En 2004, Leslie Lyons et son équipe ont découvert que les mêmes mutations génétiques engendraient cette maladie chez les humains et chez les chats. "Cela offre une nouvelle approche pour étudier la maladie" explique Leslie Lyons.

Un test permettant aux éleveurs de savoir si un chat est porteur de la maladie a en outre été mis au point grâce à cette découverte.




Wamiz 26/1/2015

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