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Bretagne : des poussins broyés et étouffés dans un couvoir

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L'association L214 rend publique une vidéo tournée dans un couvoir breton et montrant des poussins étouffés dans des sacs-poubelle, jetés vivants dans un broyeur ou abandonnés dans les bennes à ordures. La Fondation 30 Millions d’Amis demande l’arrêt de telles pratiques.

 Capture d'écran : ©️ L214

Des poussins étouffés dans des sacs-poubelle, broyés vivants ou agonisants dans les bennes à ordures. C'est ce que révèle une vidéo publiée ce mercredi 12 novembre 2014 par l’organisme de protection animale L214. Les images, filmées à l’été 2014 par un employé d’une entreprise bretonne, sont insoutenables. On peut également voir sur la même séquence un employé s’amusant à faire tournoyer un poussin, ainsi que des travailleurs nettoyant le sol de l'entreprise à la raclette sans faire cas des poussins encore vivants, tombés par terre. « Je veux que tout le monde voit ce que j’ai filmé pour que les choses puissent changer * » explique l’employé qui a souhaité garder l’anonymat.

 AssociationL214 12/11/2014


Avec cette vidéo choc, l’organisme L214 entend dénoncer les conditions d’élevage des poussins nés en batterie. À la naissance, les volatiles sont triés selon leur sexe. Les femelles de type « pondeuse » sont conservées pour la ponte tandis que les poussins mâles de la même souche sont écartés et détruits. Les poussins faibles ou malformés subissent le même sort : « C’est ainsi que commence la vie de toutes les poules pondeuses et de tous les poulets pour la viande. Des millions d'entre eux n'iront pas plus loin et finiront broyés ou asphyxiés dans un sac poubelle » explique l’association sur son site Internet. L214 rappelle en outre que « l’étouffement de poussins dans des sacs-poubelle ou leur abandon dans les bennes à ordures constituent des pratiques illégales ».

Les poules pondeuses et les poulets de chair consommés en France sont issus d'une sélection génétique de l'industrie visant « soit le meilleur taux de ponte, soit la croissance musculaire la plus rapide, précise L214. Aussi, les deux espèces sont très différenciées et les poussins mâles de race pondeuse, non rentables, sont systématiquement tués - quel que soit le mode d’élevage, plein air compris ». Selon les chiffres communiqués par l’organisme, sept couvoirs ont fait éclore 54 millions de poulettes en 2013, en France. « Environ autant de poussins mâles ont été tués le premier jour de leur vie » dénonce-t-il.

Alors que la FNSEA** a, au début du mois de novembre, publié un « recueil rassemblant les actions menées par les filières animales en faveur du bien-être des animaux », cette vidéo témoigne une fois de plus des conditions d’élevage inacceptables pratiquées dans l’industrie agroalimentaire française. En septembre dernier, aux Etats-Unis, l’association Mercy For Animals avait dénoncé l’abattage de 150 000 poussins par jour - soit 21 millions d’animaux par an - dans des conditions similaires au sein de la plus grande usine mondiale de poules pondeuses, l'usine de Hy-Line International à Spencer (Iowa).

L214 a lancé une pétition demandant au ministère de l’Agriculture l’interdiction de la mise à mort des poussins, pratique usuelle des couvoirs. Une action de protestation a eu lieu à Paris jeudi 13 novembre 2014.


En savoir plus sur le site dédié Un Animal pas un Déchet !


* C'est pour ce motif que je n'ai pas mis la vidéo en "spoiler"
** Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles

30 millions d'amis 12/11/2014

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La plainte a été déposée par l'association L214, qui a publié à plusieurs reprises des vidéos révélant les traitements cruels réservés aux poussins dans les couvoirs.

Une peine de six mois de prison avec sursis a été requise, mardi 2 février, au tribunal correctionnel de Brest, à l'encontre du président du couvoir Saint François à Saint-Hernin (Finistère). Il est poursuivi pour des actes de cruauté envers des poussins, après une plainte déposée par l'association de défense des animaux L214.

Le parquet a également requis une amende de 30 000 euros dont 15 000 avec sursis à l'encontre du couvoir. Le jugement a été mis en délibéré au 8 mars. Pendant l'audience, le dirigeant du couvoir, Daniel Glevarec, a partiellement reconnu les faits. Il a assuré avoir été au courant de certaines pratiques non-conformes avec la législation, mais ne pas les avoir cautionnées.

L'association L214, qui s'est constituée partie civile, avait publié en novembre 2014 sur son site une vidéo dénonçant les conditions de vie et de mort des poussins dans ce couvoir breton. Sur ces images, un employé montre des poussins mis dans des sacs en plastique et étouffés, jetés vivants dans une benne à ordures et agonisant. Certains sont jetés dans le broyeur alors qu'ils sont encore vivants.

L'association L214 a comptabilisé plus de 100 000 poussins mis à mort de cette façon en 2014, alors que cette pratique n'est pas autorisée. L'association a publié deux vidéos à l'hiver 2015, révélant la cruauté d'une autre pratique : l'épointage. Cette technique de mutilation consiste à couper l'extrémité des becs des canetons mâles pour éviter que les animaux ne se blessent dans les élevages intensifs.



Francetv info 2/2/2016

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