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La grippe aviaire H5N8 : actus, infos...

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Qu'est ce que la grippe aviaire H5N8, qui sévit en Europe ?

Années après années, les grippes d'origine animale se succèdent sans se ressembler... Après H5N1, H1N1, H7N9 et H5N6, plusieurs pays d'Europe luttent ces dernières semaines contre la souche "H5N8". Quelles sont les différences entre ces souches de virus ? Existe-t-il des risques de contamination à l'homme ?

H, N et les autres ?


La grippe est une maladie infectieuse causée par un virus, Myxovirus influenzae, dont il existe trois formes – A, B et C. Les deux premières (A, B) sont les plus fréquemment rencontrées. A la surface de ces particules virales se trouvent différentes protéines complexes, parmi lesquelles deux sont tout particulièrement différenciées : l'une a pour initiale un H (c'est l'hémagglutinine), l'autre un N (c'est la neuraminidiase).

A ce jour, seize sous-types d'hémagglutinines et neuf sous-types de neuraminidiases sont recensés.

Dans le monde aviaire, pour la particule virale A, tous les combinaisons de sous-types H et de sous-type N semblent pouvoir exister.

Concernant les virus responsables, de façon saisonnière, de la grippe humaine, seuls les sous-types H1, H2, H3, N1 et N2 sont incriminés (voir encadré).

La transmission à l'homme d'un virus porteur d'une hémagglutinine ou d'un neuraminidiase autre que ceux listés ci-dessus - et donc usuellement propres à d'autres représentants du règne animal - suppose des mutations de sa structure. Ce type de contagiosité inter-espèces est donc rare, et n'implique pas nécessairement que le virus puisse, ultérieurement, être transmis d'un être humain à un autre.

Les virus H5


Les virus de type H5 (et H7, voir encadré) sont très fréquents, et surtout très pathogènes, chez les oiseaux.

Chez ces animaux, le variant H5N1 (dont on a beaucoup parlé ces dix dernières années) est associé à une mortalité très élevée. La transmission de l'animal à l'homme est possible et très dangereuse. Toutefois, aujourd'hui, les souches existantes de H5N1 ne peuvent pas se transmettre d'homme à homme.

En avril 2014, H5N6, un virus déjà détecté en milieu naturel en Allemagne, en Suède et aux Etats-Unis a été à identifié dans un élevage chinois. Une contamination à l'homme, ayant entraîné un décès, a été recensée à la même époque. Mi-septembre, l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) soulignait dans un communiqué que ce virus était particulièrement virulent chez les poulets et les oies : "les volailles infectées tombent rapidement malades et succombent souvent en l'espace de 72 heures", précisaient les experts, selon qui le virus pourrait rapidement se propager "dans une vaste partie de l'Asie du Sud-Est". Ce H5N6 constitue "une réelle menace pour les moyens d'existence liés à l'aviculture, qui contribue aux revenus de centaines de millions d'habitants de la sous-région".


 Dans un parc de Düsseldorf, un panneau interdisant de nourrir les oiseaux pour prévenir les rassemblements d'animaux, et ainsi réduire les risques liés à la grippe aviaire. (cc-by-sa Witoki)


Mais depuis, peu, un autre virus inquiète également les autorités sanitaires : le H5N8. Détecté mi-janvier dans un élevage de canards en Corée du Sud (à 300 km au sud-ouest de Séoul), il avait été rapidement identifié dans de nombreux autres sites du pays, entraînant dans le mois l'abattage de plus d'un million et demi d'animaux.

Le 5 novembre, les autorités sanitaires allemandes signalaient que ce virus H5N8 avait été détecté dans un élevage de dindes du nord du pays. Les animaux ont, là encore, été abattus sans délai, et l'élevage désinfecté. Onze jours plus tard, les Pays-Bas annonçaient que le virus avait été identifié dans une ferme du centre du pays. Les 150.000 poulets de l'exploitation néerlandaise doivent être rapidement "évacués et détruits". Une interdiction temporaire du transport de volailles sur le territoire a par ailleurs été décrétée pour 72 heures.




"H" et "N" ne sont pas les seules molécules existantes à la surface du virus ; et la structure des autres protéines en présence peut également varier. Il peut donc exister plusieurs formes d'un virus associées à un seul couple H/N. Les vaccins antigrippaux proposés annuellement tiennent compte de la probabilité d'apparition des différents sous-types de virus.


La récente menace ''H7'' Des virus de type H7 ont déjà été transmis à l'homme par le passé, toujours dans le contexte d'épizooties (épidémie survenant chez une espèce ou plusieurs animales), dans de nombreux pays industrialisés. Les contaminations humaines recensées étaient, jusqu'à fin 2012, exclusivement liées aux types H7N2, H7N3 et H7N7. Les symptômes associés étaient essentiellement bénins (conjonctivites, troubles respiratoires légers), un seul décès ayant été recensé.

Depuis début 2013, de multiples contaminations par le virus H7N9 ont été recensées en Asie. Aucun cas de transmission interhumaine n'a été observé. Les deux derniers cas de contamination ont été rapportés à l'OMS par les autorités chinoises le 19 octobre 2014 (dont un mortel).


France5.fr 17/11/2014

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La Commission européenne devrait prendre des mesures d'urgence destinées à contenir la propagation d'un cas de grippe aviaire issu de la souche hautement pathogène H5N8 du virus. Aux Pays-Bas, où ce cas a été découvert dans un élevage, ainsi qu'en Grande-Bretagne, des restrictions sont d'ores et déjà en vigueur.

"La Commission devrait adopter (...) le lundi 17 novembre une décision portant sur des mesures de prévention urgentes liées à ce cas", a précisé Ricardo Cardoso, porte-parole de l'institution.

Les autorités néerlandaises ont annoncé que le cas de grippe aviaire découvert dans un élevage d'Hekendorp, au centre des Pays-Bas, était le fait de la souche hautement pathogène H5N8 du virus. Celle-ci est mortelle pour la volaille et capable de franchir la barrière des espèces.

Dans un communiqué diffusé tard samedi soir, les autorités néerlandaises ont indiqué que les transports de volaille ont été provisoirement interdits à l'échelle du pays tout entier. Quelque 150'000 poulets sont en outre sur le point d'être abattus, conformément aux règles européennes en matière de grippe aviaire.

De plus, pour limiter les risques de contamination, les autorités ont décrété une interdiction du transport de volailles, d'oeufs ou de fumier de volailles. Cette interdiction durera 72 heures au maximum. Dans un rayon de 10 kilomètres autour de l'exploitation concernée, elle durera "en principe" 30 jours. Seize autres exploitations se trouvent dans ce rayon et des analyses vont y être menées.

Cette variante de la grippe aviaire, jusque-là cantonnée à l'Asie, avait été détectée début novembre pour la première fois en Europe, en Allemagne. Elle est différente de la H5N6, contre laquelle l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avait mis en garde en septembre, en raison de sa forte virulence.

De son côté, la Grande-Bretagne a signalé dimanche de nouveaux cas de grippe aviaire dans une ferme d'élevage de canards dans le Yorkshire, au nord du pays. Elle a toutefois assuré que le risque pour la santé publique était "très faible".

Une zone de restriction a été mise en place autour de la ferme et l'abattage a commencé, a déclaré une porte-parole du ministère de l'Environnement, de l'alimentation et des affaires rurales. La responsable britannique n'a pas précisé quelle souche de la maladie a été détectée dans cette ferme.


Romandie 17/11/2014

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Un troisième foyer de grippe aviaire a été découvert aux Pays-Bas à plus de 100 km du secteur où ont été détectés les deux premiers foyers, a confirmé le gouvernement néerlandais. Le virus a été dépisté dans un élevage de volailles de Kamperveen, dans le nord du pays, dont les 10'000 poulets seront abattus, précise le ministère de l'Economie.

Les deux premiers foyers détectés depuis le week-end dernier se trouvent dans deux élevages du centre des Pays-Bas. Dans ces deux premiers cas, a indiqué le gouvernement, la souche concernée est le variant H5N8, très contagieux, apparu pour la première fois en Europe début novembre en Allemagne.

Les autorités néerlandaises ont pris des mesures de prévention pour éviter les risques de propagation de la maladie, ordonnant l'abattage de près de 200'000 poulets et interdisant tout transport de volailles et de produits avicoles, y compris les oeufs dont les Pays-Bas sont le premier exportateur mondial.

La souche H5N8, dont la présence a également été confirmée en début de semaine dans un élevage de canards en Angleterre, n'avait jamais été signalée jusque-là en Europe. En Asie, elle a conduit à l'abattage préventif de millions de volailles.

Selon l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), ces différents cas pourraient avoir été provoqués par des oiseaux migrateurs, qui peuvent être porteurs du virus sans être affectés par la grippe aviaire.

Romandie 21/11/2014

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Trois nouveaux foyers de grippe aviaire ont été découverts aux Pays-Bas à plus de 100 kilomètres du secteur des deux premiers foyers détectés cette semaine, a annoncé vendredi le gouvernement néerlandais. Les volailles de ces trois exploitations seront tuées. La Suisse prend ses précautions.

Les deux premiers foyers détectés depuis le week-end dernier se trouvent dans deux élevages du centre des Pays-Bas. Dans ces deux premiers cas, a indiqué le gouvernement, la souche concernée est le variant H5N8, très contagieux, apparu pour la première fois en Europe début novembre en Allemagne.

Les autorités néerlandaises ont déjà pris des mesures de prévention pour éviter les risques de propagation de la maladie, ordonnant l'abattage de près de 200'000 poulets. Elles ont aussi interdit tout transport de volailles et de produits avicoles, y compris les oeufs dont les Pays-Bas sont le premier exportateur mondial.

La souche H5N8 du virus a aussi été détectée vendredi matin dans une troisième exploitation, située à Kamperveen, à quelque 100 kilomètres des deux premiers foyers. Dans l'après-midi, le ministère des Affaires économiques a indiqué que des symptômes "correspondant à ceux de la grippe aviaire" avaient été constatés dans deux autres élevages de Kamperveen.

Les volailles de ces trois exploitations seront tuées. En outre, les fermes seront désinfectées par les autorités sanitaires. La variante détectée à Kamperveen est de type H5, mais le ministère n'est pas en mesure de dire s'il s'agit d'une souche "peu pathogène ou hautement pathogène".

Les élevages de volailles situés dans un rayon de 10 kilomètres autour de la première ferme contaminée de Kamperveen feront l'objet d'analyses. Trente-quatre exploitations sont concernées.

Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), on ignore si le H5N8 peut contaminer l'être humain. Pour plusieurs spécialistes indépendants, le risque est "très faible, sinon nul". Ce variant est différente du H5N1. Entre 2003 et 2014, ce dernier a fait -principalement en Asie- 393 victimes humaines sur 668 cas recensés, soit près de 60% de cas mortels, selon les décomptes de l'OMS.

La souche H5N8, dont la présence a également été confirmée en début de semaine dans un élevage de canards en Angleterre, n'avait jamais été signalée jusque là en Europe. En Asie, elle a conduit à l'abattage préventif de millions de volailles.

Selon l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), ces différents cas pourraient avoir été provoqués par des oiseaux migrateurs. Ces derniers peuvent être porteurs du virus sans être affectés par la grippe aviaire.

La Suisse interdira dès samedi les importations de volailles depuis les régions infectées par la grippe aviaire aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. La Confédération a pris cette mesure, inspirée de celle déjà en vigueur au sein de l'Union européenne, pour protéger le cheptel suisse

Deux ordonnances ont été édictées de manière préventive. Selon le communiqué publié vendredi par l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, le risque que la maladie se propage à la volaille helvétique reste faible.


Romandie 21/11/2014

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Les autorités néerlandaises ont ordonné samedi l'abattage préventif de 8000 canards. Elles craignent que deux nouveaux élevages, proches de La Haye, ne soient affectés par la grippe aviaire qui a déjà été détectée dans trois autres élevages des Pays-Bas.

Le ministère des Affaires économiques avait confirmé vendredi que ces trois élevages, deux situés dans le centre du pays et un autre à une centaine de kilomètres de là, étaient touchés, et qu'on craignait maintenant une extension de l'épidémie.

L'abattage dans les deux élevages proches de La Haye a été décidé parce qu'un camion qui s'y est rendu était auparavant allé dans l'un des autres élevages.

Le pays est touché par le virus H5N8, "hautement pathogène" pour les animaux mais qui représente un risque très faible pour l'homme, contrairement au H5N1, qui a tué quelque 400 personnes depuis 2003, principalement en Asie.

Les Pays-Bas, pays d'élevage volailler intensif qui compte 95 millions de poulets, avaient connu en 2003 une épidémie de grippe aviaire de type H7N7 qui les avaient obligés à abattre 30 millions de volailles.


Romandie 22/11/2014

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La Belgique a ordonné vendredi aux éleveurs professionnels de volaille de confiner leurs animaux, une mesure de précaution pour éviter toute propagation du virus de grippe aviaire touchant les Pays-Bas voisins.

 ©️ MaxPPP Volailles confinées en Belgique en 2013.

Cette "mesure de précaution" impose "un confinement obligatoire pour l'ensemble des éleveurs professionnels de volaille dans toute la Belgique en raison du troisième foyer de grippe aviaire découvert aux Pays-Bas et du rôle très probable que jouent les oiseaux sauvages dans la propagation du virus", a indiqué l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) dans un communiqué. Cette mesure avait déjà été instaurée pour les exploitations professionnelles de volaille établies à proximité des zones naturelles à grande densité d'oiseaux sauvages, car les migrateurs sont le vecteur de la nouvelle souche H5N8 de ce virus, "hautement pathogène" pour l'animal mais présentant un risque très faible pour l'homme.

Jusque-ici limitée à l'Asie, la souche a également été détectée dans le nord-est de l'Allemagne et dans le nord de la Grande-Bretagne. "Ce confinement est également fortement recommandé aux éleveurs de volailles non professionnels", a ajouté l'AFSCA. Il consiste à faire rentrer les animaux à l'intérieur ou à couvrir les parcours extérieurs de filets, afin d'éviter tout contact avec des oiseaux sauvages.

D'autres mesures de précaution ont également été décrétées pour tous les détenteurs de volailles, y compris les particuliers: nourrir les bêtes à l'intérieur, les abreuver avec une eau qui n'est pas de surface, désinfecter chaque véhicule après le transport de volailles, oiseaux et oeufs ou lors du retour d'une zone à risque

Par ailleurs, pour éviter une contamination, "tout véhicule, toute personne et tout matériel qui, dans les 4 jours précédents a été en contact avec des volailles ou s'est rendu dans un endroit où des volailles sont détenues dans une zone à risque en Allemagne, dans l'ensemble des Pays-Bas et au Royaume-Uni" est interdit de contact avec des volailles ou oiseaux captifs en Belgique, ajoute l'AFSCA.

FR3 Nord Pas de Calais 22/11/2014

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De nouveaux foyers porteurs du virus la grippe aviaire ont été découverts aux Pays-Bas, en Allemagne et en Angleterre. Il s'agit d'une variante du virus H5n1. le H5n8. Alors avec les oiseaux migrateurs, la Picardie risque-t-elle d'être contaminée ?

  © France 3 Picardie Oiseaux migrateurs en Baie de Somme

En 2003, on parlait du virus de la grippe aviaire de type H5n1. Une autre variante du virus, le H5n8, jusque là limitée à l'Asie a fait son apparition en Europe : une première fois en Allemagne, dans une élevage de dindes au début du mois de novembre, puis ces jours derniers aux Pays-Bas et en Grande Bretagne. Y a-t-il un risque de propagation de l'épidémie par voie migratoire ?

Le H5n8, une variante de la souche H5n1


Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), on ignore si le H5N8 peut contaminer l'être humain. Pour plusieurs spécialistes indépendants, le risque est "très faible, sinon nul".

Ce variant est différent du H5N1. Entre 2003 et 2014, ce dernier a fait -principalement en Asie- 393 victimes humaines sur 668 cas recensés, soit près de 60% de cas mortels, selon les décomptes de l'OMS.

La souche H5N8, n'avait jamais été signalée jusque là en Europe. En Asie, elle a conduit à l'abattage préventif de millions de volailles.


Le transport de la grippe aviaire par les oiseaux migrateurs. Reportage vidéo avec : Alex Pion administrateur de la fédération des chasseurs de la Somme; Patrick Triplet Directeur scientifique Syndicat mixte baie de Somme; un reportage de Sabine et Bernard Godard et Cédric Delangle

FR3 Picardie 21/11/2014

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La nouvelle souche de grippe aviaire H5N8, qui touche déjà trois pays européens, est potentiellement "dévastatrice" pour les élevages de volailles. La FAO et l'OIE pressent les pays à risque d'accélérer les mesures de prévention.

Dans un communiqué publié lundi, l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) jugent que cette menace, "significative", l'est particulièrement pour le secteur avicole "des pays pauvres situés le long des routes migratoires des oiseaux sauvages, en bordure de la mer Noire et de l'Atlantique Est".

La souche H5N8, qui a été identifiée en début d'année en Chine, Corée du Sud et Japon, est désormais signalée en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni dans des élevages de volailles. Les autorités allemandes ont également détecté récemment le virus chez un oiseau sauvage.

"Jusqu'à présent, il n'a pas été confirmé que le H5N8 infectait l'homme. Toutefois, il est hautement pathogène pour les volailles domestiques, puisqu'il entraîne des taux de mortalité significatifs chez les poulets et les dindes", écrivent les deux organisations. Celles-ci préviennent également que "le virus peut aussi infecter les oiseaux sauvages, chez qui la maladie est quasiment asymptomatique."

Ces oiseaux sauvages sont aussi les vecteurs du virus sur de longues distances, qui pourra ensuite se transmettre d'un élevage à l'autre dans les pays mal préparés, d'où la nécessité de renforcer les mesures de protection et de prévention pour éviter des "effets dévastateurs" sur les volailles domestiques et les économies.

La FAO et l'OIE recommandent de

- renforcer les efforts de surveillance des élevages, 

- de "renforcer les mesures de biosécurité, en veillant en particulier à minimiser les contacts entre les volailles domestiques et les oiseaux sauvages",
 
- de sensibiliser les chasseurs et les autres personnes susceptibles d'entrer en contact avec la faune sauvage, pour qu'ils signalent rapidement l'éventuelle présence d'oiseaux sauvages malades ou morts.

Cette nouvelle souche est apparentée au virus H5N1 qui s'était répandu de l'Asie à l'Europe et à l'Afrique en 2005-2006, causant la mort de près de 400 personnes et de centaines de millions de volailles.


Romandie 24/11/2014

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Découverte en Asie, une nouvelle souche de grippe aviaire hautement pathogène a fait son apparition dans le nord de l'Europe, forçant les autorités françaises à renforcer les mesures de biosécurité.

La France a décidé jeudi 27 novembre 2014 de relever le risque de réintroduction de la grippe aviaire sur le territoire à "modéré", ce qui implique des mesures de surveillance renforcées de la part des éleveurs notamment.

 Découverte en Asie, une nouvelle souche de grippe aviaire hautement pathogène a fait son apparition dans le nord de l'Europe, forçant les autorités françaises à renforcer les mesures de biosécurité. JIJI PRESS / AFP

A la suite de la publication de l’avis de l’Agence d’évaluation des risques (Pdf) (l’Anses), et après "la survenue récente d’un cas dans l’avifaune sauvage au nord de l’Allemagne", le ministère de l’Agriculture "a pris la décision d’élever, par arrêté, le niveau de risque pour l’influenza aviaire et de le qualifier désormais de modéré en France", écrit-il dans un communiqué.

Ce niveau d’alerte induit un "renforcement des mesures de biosécurité notamment en matière d’alimentation et d’abreuvement des volailles" et une "surveillance accrue par les éleveurs des signes cliniques évocateurs de la maladie". L’objectif est "d'empêcher l’accès de l’alimentation et de l’abreuvement aux oiseaux sauvages et d’éviter les contacts directs et indirects avec l’avifaune", détaille le ministère sur son site, sachant que ce sont certainement des cygnes migrateurs qui ont introduit le virus sur le continent.

Et "dans les zones les plus à risque définies par l’Anses, des mesures spécifiques de protection des élevages seront mises en place" avec une "une interdiction des rassemblements d’oiseaux" ou des "filets de protection" pour prévenir tout contact direct ou indirect avec les oiseaux sauvages, précise-t-il.

Il y a six niveaux de risque

- négligeable 1, 
- négligeable 2, 
- faible, 
- modéré, 
- élevé et 
- très élevé. 


C’est la première fois que le gouvernement relève le niveau depuis 2008. La précédente crise de grippe H5N1 sur le territoire remonte elle à 2006.

Cette fois-ci, il s’agit d’une souche hautement pathogène pour les animaux, la souche H5N8. Elle qui était jusqu’à présent cantonnée en Asie, a été détectée pour la première fois en Europe début novembre dans un élevage d’Allemagne, avant de s’introduire également aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Mais pour l’instant aucun cas n’a été détecté en France, a assuré un porte-parole de Stéphane Le Foll.

Lundi 24 novembre, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) avaient mis en garde contre cette nouvelle souche potentiellement "dévastatrice" pour les élevages de volailles. "Jusqu’à présent, il n’a pas été confirmé que le H5N8 infectait l’homme. Toutefois, il est hautement pathogène pour les volailles domestiques, puisqu’il entraîne des taux de mortalité significatifs chez les poulets et les dindes", écrivaient les deux organisations.

La grippe aviaire est mortelle pour les volailles et peut potentiellement constituer un danger pour la santé de l'homme, qui peut tomber malade en manipulant des volailles infectées.


H et N : le nom de code des grippes. Derrière ces lettres se cachent deux noms barbares : Hémagglutinine et Neuraminidase. Il s’agit de deux protéines présentes à la surface du virus. L’hémagglutinine intervient dans l’infection et permet au virus de pénétrer dans la cellule. La neuraminidase, elle, participe à la dissémination des particules virales qui se sont multipliées dans la cellule en leur permettant de se détacher de celle-ci. Il existe 16 formes d’hémagglutinine (H1 à H16) et 9 formes de neuraminidase (N1 à N9) pour les virus dits de type A auxquels appartiennent H7N9, H5N1 ou H1N1.

Voir l'exemple ci-dessous dans l'infographie réalisée par Damien Hypolite pour Sciences et Avenir à propos de la grippe aviaire H7N9.





Sciences et avenir 28/11/2014

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Les autorités néerlandaises ont autorisé lundi l'abattage préventif de quelque 50'000 volailles. Cette décision intervient après que le virus de la grippe aviaire détecté dans une ferme des alentours a été confirmé comme étant la variante hautement pathogène H5N8.

Dimanche, la grippe aviaire avait été découverte dans une ferme de Zoeterwoude, non loin de La Haye, où 28'000 volailles devaient être tuées. Après analyses, les autorités ont déterminé que deux autres fermes situées dans un rayon de dix kilomètres n'étaient pas contaminées. Une autre ferme, elle aussi éloignée d'une dizaine de kilomètres, fait encore l'objet d'analyses.

Au total, ce sont quelque 300'000 volailles qui ont été abattues aux Pays-Bas au cours des dernières semaines.

Le virus H5N8 "hautement pathogène" pour les volailles est apparu il y a deux semaines aux Pays-Bas. Les autorités soupçonnent qu'il pourrait avoir été apporté d'Asie par des oiseaux migrateurs. Ce virus est mortel pour les volailles mais ne représente qu'un faible risque pour l'homme, contrairement au H5N1, qui a tué quelque 400 personnes depuis 2003, principalement en Asie.

Les Pays-Bas sont le premier exportateur mondial d'oeufs et le premier exportateur européen de viande de volailles. Le pays avait connu en 2003 une épidémie de grippe aviaire de type H7N7 qui les avaient obligé à abattre 30 millions de volailles.


ROMANDIE 1/12/2014

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Un arrêté de confinement des oiseaux vient de tomber dans l'Ain, alors que le virus de la grippe aviaire gagne du terrain dans le monde.

La surveillance du virus de la grippe aviaire se poursuit. Des mesures ont récemment été prises au Canada, aux Pays-Bas, en Égypte, mais aussi en France. Le département de l'Ain vient d'ailleurs de passer en zone à risque prioritaire.

Au parc des oiseaux, à Villars-les-Dombes, 3 000 volatiles vont devoir être rentrés un par un. Une opération préparée depuis quinze jours, au moment de l'apparition des premiers cas dans le nord de l'Europe



En 2006, le virus avait été localisé pour la première fois en France, tout près d'ici. Un vent de panique avait soufflé sur le département et sur le pays. Mais pas cette fois. "On a le retour d'expérience de 2006. On a pu se préparer convenablement", explique le directeur du parc des Oiseaux, Emmanuel Visentin.

Sa préoccupation aujourd'hui ? Protéger sa collection d'oiseaux d'une éventuelle arrivée du virus par les volatiles sauvages.


FRANCETV INFO 5/12/2014

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