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Contre la castration à vif des porcelets

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Auteur : PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme)

Début : 22/06/2011 - Fin 22/09/2011

A l'attention de Éleveurs de porcs, grande distribution


PETITION TERMINEE (lien cassé)


C’est un jeune porcelet, il a moins de sept jours lorsqu’il subit une mutilation effroyablement douloureuse....

L’éleveur saisit le petit animal, le retourne et incise lui-même les bourses à l’aide d’un scalpel pour ensuite retirer les testicules, et tout cela sans anesthésie !

Cette torture dure quelques secondes tandis que le porcelet pousse des cris déchirants. La douleur, vive, est immédiate et peut persister jusqu’à quatre jours après l’opération.

Après cette ignoble castration, le porcelet tremble, a des spasmes, ou peut rester prostré pendant de longs jours… Chaque année, des millions de porcelets subissent cette castration à vif ! Le verrat (mâle non castré) utilisé dans l’élevage de porcs en tant que reproducteur, produit deux substances qui peuvent dégager une odeur désagréable à la cuisson et donner un mauvais goût à sa viande.

Ainsi, pour être certain de supprimer tout risque d’odeur, on castre les mâles sans anesthésie et ce, dès leur première semaine de vie. Cela est d’autant plus révoltant, qu’au final, seulement 5 à 10 % des porcelets mâles sont susceptibles de porter cette odeur à l’âge adulte (mais tous sont mutilés) !

La castration à vif est donc non seulement abominable et inadmissible, mais c’est une aberration ! Comment continuer à tolérer un acte aussi infâme ? Elle traumatise l’animal et son métabolisme. Les porcelets castrés grossissent moins bien et moins vite que les porcs non castrés.

Pourtant des alternatives existent !


- On peut par exemple envisager la castration avec anesthésie et analgésie, mais aussi l’immunocastration par vaccin qui permet l’élimination de l’odeur de verrat. Bien souvent, ces solutions sont ignorées, ou ne sont pas appliquées.

- Une autre technique pourrait être l’emploi du « nez électronique ». A l’instar du « nez humain », il permet de différencier les carcasses odorantes sur la chaîne d’abattage.



Heureusement, à l’échelle européenne, de nombreuses parties prenantes ont signé, volontairement, une déclaration qui vise à supprimer la castration des porcelets dans sept ans, soit à partir du 1er janvier 2018 et à imposer l’emploi d’anesthésique et/ou d’analgésique dès l’an prochain (1er janvier 2012).

Certains acteurs de la filière porcine européenne ont signé le texte et se sont donc engagés à respecter cette échéance.

Mais nous devons agir dès maintenant pour faire cesser ces pratiques barbares. En attendant la mise en place effective de techniques non mutilantes, nous devons nous battre pour rendre la castration aussi peu douloureuse et stressante que possible. NOUS AVONS BESOIN DE VOUS POUR NOUS FAIRE ENTENDRE !

Pour faire évoluer les mœurs, changer les comportements, créer des groupes de pression face aux lobbies de l’industrie porcine, nous avons besoin de votre signature.

Aidez-nous à mettre en place des alternatives à la barbarie !


Signez (et faites signer) la pétition, afin que dès à présent, les grands supermarchés demandent à leurs fournisseurs de viande porcine d’utiliser la castration avec anesthésie et analgésie, l’immunocastration par vaccin, ou bien qu’ils emploient la technique du « nez électronique ». Ainsi, vous contribuerez à éviter une ignoble torture à des millions de porcelets. Nous communiquerons aux éleveurs et aux distributeurs les résultats de la pétition.

La Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF)
www.pmaf.org


Source : Mes Opinions.com

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La castration à vif du cochon d'élevage est une réalité. Sans entrer dans le débat "pour" ou "contre" la viande de porc, force est de reconnaître que cette souffrance est inutile et barbare. Va-t-elle bientôt prendre fin ?

 Les porcelet sont castrés à vif dans 88% des élevages en France. ©️JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

À l'heure où les animaux domestiques viennent d'être reconnus comme des "êtres vivants doués de sensibilité" par la loi française, la castration à vif de l'un d'entre eux, le cochon d'élevage, apparaît d'autant plus comme une pratique archaïque et barbare. Bien que les représentants européens de la filière porcine se soient pourtant déjà engagés à trouver des alternatives d'ici 2018, cette pratique cruelle peine à disparaître en France. L'un des acteurs majeurs du secteur a pourtant pratiquement remisé le bistouri, prouvant qu'il est possible d'éviter cette souffrance inutile aux animaux.

La coopérative Cooperl, qui regroupe un quart des éleveurs français, a ainsi pris de court ses concurrents en invitant dès septembre 2012 ses 2.500 éleveurs à lâcher le scalpel, pour lancer la commercialisation de ses premiers porcs non castrés en mars 2013. Aujourd'hui, 80% des éleveurs de la coopérative ont mis fin à la castration chirurgicale à vif du porcelet, une technique qui date de l'après-guerre et permet d'obtenir des porcs plus gras, tout en évitant l'odeur nauséabonde de verrat que peut dégager à la cuisson le gras de certains mâles "entiers". C'est oublier que la technique est extrêmement douloureuse pour l'animal. 

Elle paraît d'autant plus désuète et barbare qu'elle est inutile et évitable. L'arrêt de la castration chirurgicale d'ici janvier 2018 fait pourtant débat au sein de la filière. Elle sera l'un des thèmes principaux des Journées de la recherche porcine organisées par l'Institut français du porc (Ifip) les 2 et 3 février 2015 à Paris.

Avec 80% des éleveurs qui ont arrêté la castration, soit autant qu'en Espagne où elle n'a jamais été généralisée, "on considère que le pari est réussi", assure  Anne Lacoste, responsable recherche et développement de la coopérative. Mais le chiffre ne devrait pas aller au-delà, en raison de certaines particularités d'élevages, notamment liées aux labels comme le jambon de Bayonne. Pour ces élevages, la castration reste la seule solution, ce qui explique pourquoi "le mâle entier ne sera pas généralisé pour 2018", selon Patrick Chevillon, spécialiste de l'Ifip. Des recherches sont d'ailleurs en cours sur des solutions alternatives qui seraient compatibles avec le bien-être animal, comme la castration sous anesthésie, qui elle est non traumatique. 

Pour Paul Auffray, éleveur et président de la Fédération nationale porcine (FNP), le mâle "entier" restera "un segment de marché". "On ne peut pas se permettre, nous, éleveurs, de s'orienter vers ce type de production" sans un engagement de la filière, explique-t-il. Car pour un éleveur, en dehors d'une coopérative comme la Cooperl qui maîtrise la filière jusqu'à la transformation, impossible d'arrêter de castrer si l'abattoir n'est pas équipé en détection d'odeur. Et pour un abattoir, impossible de vendre de la viande de porc "entier" si les clients trouvent que la viande sent trop fort et perdent confiance en la filière. Le risque est encore plus grand à l'export, vers l'Asie, où les clients sont particulièrement sensibles aux odeurs.

Pour détecter les carcasses trop odorantes et les réorienter vers des produits transformés, la coopérative Coorpel, qui menait des essais sur l'arrêt de la castration depuis 2008, a sa technique. Faute de système automatisé, elle s'est armée du seul système existant: des nez humains, capables de détecter les carcasses odorantes. Elle en emploie aujourd'hui une trentaine, répartis sur ses trois abattoirs. Ils opèrent par deux : le premier chauffe le gras pour que l'odeur s'exprime, le second sent. Pour éviter toute saturation, l'équipe est relevée toutes les 30 minutes. Et malgré des clients un peu "frileux" à l'idée de risquer de commercialiser une viande odorante, il n'y a eu en deux ans "aucune plainte de la part des distributeurs", assure Anne Lacoste.

"Le nez humain permet de réduire les risques mais il n'est pas infaillible", explique le spécialiste de l'Ifip, Patrick Chevillon. C'est pourquoi des recherches sont menées pour trouver une alternative au nez humain, comme le projet "Drosme" en France, dont l'état d'avancée reste confidentiel en raison de la concurrence européenne. Malgré ces réticences, à trois ans de l'échéance européenne, grâce à l'initiative de la seule Cooperl, la viande de porc entier représente aujourd'hui 12% de la viande de porc commercialisée en France, selon M. Chevillon.

La France figure ainsi à la troisième place des pays qui se sont lancés dans l'arrêt de la castration ces cinq dernières années, derrière les Pays-Bas (60% des élevages ont arrêté la castration) et l'Allemagne (20% des élevages).


Sciences et avenir 30/1/2015

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