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Défrichement pour le Center Parcs de Roybon: ça commence à se voir!

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Le projet d'ouvrir un Center Parcs dans les Chambaran, en Isère, a déjà connu de nombreuses vicissitudes judiciaires. Après l'enquête publique qui a eu lieu au printemps, les conclusions ne sont plus favorables au projet. Le préfet de l'Isère doit à présent trancher.  


Photo d'illustration ©️ France 3 Alpes

 
"A l'examen de toutes les observations, tant écrites qu'orales, du public (...) et après avoir auditionné des experts, la commission émet unanimement un avis défavorable au projet présenté au titre de 'la loi sur l’eau'". Un avis d'abord motivé par une méconnaissance de la zone humide touchée par l'emprise du projet.

La commission estime qu'elle a été sous-évaluée et dénonce des manques dans les études. Elle juge les incidences sur l'environnement mal mesurées, avec notamment "le problème irrésolu des vidanges dans le milieu naturel de l'Aquamundo", le centre aqualudique du Center Parcs. Voilà ce que l'on peut lire dans les conclusions de la commission d'enquête (PDF). Ses conclusions font 22 pages, la liste des anomalies est donc longue.

La balle est à présent dans le camp du préfet de l'Isère qui, après lecture, doit se prononcer sur l'utilité publique du projet.

En attendant, les élus d'Europe-Ecologie-Les-Verts au Conseil général n'ont pas manqué de réagir: "nous avons rappelé à plusieurs reprises que le projet était particulièrement nuisible à l’environnement, notamment au regard de la ressource en eau et qu'il était par ailleurs assis sur une niche fiscale favorable au groupe Pierre et Vacances. Aujourd’hui, nous sommes particulièrement satisfaits des conclusions de l’enquête publique et du rapport qui démonte point par point le bien-fondé de ce projet au regard de la loi sur l’eau. Nous demandons maintenant au Préfet de l’Isère de respecter cet avis et donc de ne pas déclarer l’utilité publique de ce projet."


France3 Alpes 25/7/2014

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Des opposants au Center Parcs de Roybon ont fait quelques clichés du chantier de défrichement. Prises depuis un ULM, les photos font apparaître "une saignée" dans la forêt. Mais pouvait-on attendre autre chose? Les autorisations ont été données pour que le projet sorte de terre, au grand dam des ZAD.

 ©️ ZAD Chambaran Photo du défrichement pour le projet Center Parcs à Roybon

C'est alors que le préfet de l'Isère justifie le feu vert donné au Center Parcs des Chambaran que les ZAD sortent du bois avec des photos. Les ZAD, comme "Zone A Défendre", sont des opposants qui, depuis Notre-Dame-des-Landes, vont de site en site pour défendre "les intérêts de la nature". En Isère, ils ont donc pris position aux abords du site de défrichement, à Roybon. De là, ils s'opposent. De là, ils communiquent aussi sur un blog.  

Pour eux, "la jolie la forêt de Chambaran s'est transformée en ruine, jonchée d'arbres à terre, entassés, prêts à devenir des étagères en aggloméré". Quelques photos prises d'ulm sont publiés sur leur site.


 ©️ Zad


Aujourd'hui, plusieurs recours sont déposés ou sur le point de l'être. Mais pour les ZAD, "la société Pierre et Vacances choisit le passage en force. Espérant sans doute mettre la justice devant le fait accompli, comme cela a été fait ailleurs."

"C'est après un avis favorable du Conseil départemental de l'environnement que j'ai signé l'arrêté autorisant le projet au titre de la loi sur l'eau", répète de son côté le préfet de l'Isère.

 Le chantier de défrichement a donc lieu sous la surveillance des forces de l'ordre. "Elles ne lésinent pas sur leur implication", commentent les ZAD, "avec des patrouilles quotidiennes, en 4X4 et en motocross, et même une surveillance aérienne en hélicoptère. On se demande en quoi surveiller un chantier privé relève du maintien de la paix, ou même tout simplement du service public?" (Photo © Zad)

 "Contre le projet de Center Parcs et tous les projets inutiles imposés", les ZAD ont donc lancé un nouvel appel à la manifestation, dimanche 30 novembre. Certains trouvent déjà que l'ambiance ressemble étrangement à ce qui s'est passé au barrage de Sivens. (Affiche pour la manifestation du 30 novembre. © ZAD Chambaran )


A noter au passage que le Plateau de Chambaran est classé a l'inventaire national du patrimoine naturel, dont fait partie la forêt, du moins une partie.

FR3 Alpes 25/11/2014

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Alors que la bataille fait rage dans les Chambaran entre "pro" et "anti" Center Parcs, le préfet de l'Isère trouve bon de justifier les étapes qui l'ont amené à soutenir le projet. Dans un communiqué, il reprend point par point les procédures qui ont mené au défrichement en cours.

 ©️ France 3 Alpes


C'est un peu comme si l'homme se justifiait alors qu'on ne lui a encore rien demandé. A moins que le représentant de l'Etat en Isère redoute "une marche arrière" venue de plus haut. Depuis l'affaire Rémi Fraisse, le gouvernement a en effet reculé plusieurs fois sur des dossiers ayant trait à la protection de l'environnement, comme en Haute-Savoie sur le cas des bouquetins du Bargy. Alors Richard Samuel préparerait-il sa défense ou en a-t-il assez d'être attaqué? En tout cas, son film des événements est intéressant à plus d'un titre. Il était une fois Center Parcs dans les Chambaran... Attention, c'est une histoire pas forcément très émouvante!

Le communiqué du préfet commence par la liste interminable des procédures administratives auxquelles les promoteurs du projet ont dû se plier (voir ci-dessous) Et pour lui, elles "ont été conduites dans le respect des différents codes législatifs". Il y a eu la demande de permis de construire; la demande d'autorisation de défrichement; l'autorisation administrative (au titre de la loi sur l'eau) pour les aménagements du Center Parcs; la dérogation à la destruction d'espèces protégées; la révision du PLU (Plan Local d'Urbanisme) de la commune; la demande d'alimentation en eau potable; d'assainissement...

Pour le préfet, "le public a été très largement consulté sur ce projet puisque cinq enquêtes publiques ont été organisées depuis 2009, au cours desquelles il a donc pu largement s'exprimer".

Des procédures semées d'embûches en raison des recours des opposants.

Construction et défrichement

- Révision simplifiée du Plan Local d'Urbanisme de la commune de Roybon
-> avis favorable du commissaire enquêteur approuvée le 23 septembre 2011 après un recours devant le tribunal administratif de Grenoble.
-> la Cour Administrative d'Appel de Lyon a ensuite validé par arrêt du 24 avril 2012 la révision simplifiée du PLU.

- Le permis de construire délivré le 27 juillet 2010 a fait l'objet d’un recours au tribunal administratif.
-> la procédure judiciaire est à ce jour achevée suite à l'arrêt du conseil d'Etat du 16 janvier 2013 validant définitivement le permis de construire.

- Autorisation de défrichement délivrée le 12 juillet 2010, a également fait l'objet d'un recours au tribunal administratif, puis devant la cour administrative d'appel.
-> une validation définitive de l'autorisation est intervenue le 11 avril 2013 suite au rejet de la requête par le Conseil d'Etat.

Nature & Eau

- Autorisation de déroger à la protection des espèces protégées obtenue le 16 octobre 2014.
-> Cette procédure ne prévoit pas d’enquête publique, mais une consultation a été organisée par la Direction Régionale de l'Evironnement, de l'Aménagement et du Logement) en Rhône-Alpes. Les observations ont été prises en compte avec la promesse de réaliser des écuroducs (passage à écureuils) sur la route départementale et la voie d'accès.

- Augmentation de capacité du forage du Poulet qui servira en partie au Center Parcs. Autorisation donnée au SIEG (Syndicat Intercommunal des Eaux de la Galaure) le 7 août 2012 après enquête publique.
->Une requête en annulation a été déposée au tribunal administratif le 16 octobre 2013. Elle a été rejetée le 7 octobre 2014.

- Canalisations d'eau potable et d'assainissement. Autorisation délivrée le 15 décembre 2012.
->Une requête en annulation a été déposée au tribunal administratif le 30 août 2013. Requête rejetée le 7 octobre 2014.

- L'autorisation en vertu de la loi sur l'eau du 3 octobre 2014 a été délivrée après plus d'une année d'instruction du dossier.
-> la commission d'enquête a remis son rapport fin juillet avec un avis défavorable. Mais pour le préfet, le dossier a ensuite été "amélioré" avant sa présentation devant le Conseil départemental de l'environnement des risques sanitaires et technologiques (CODERST).

Selon le représentant de l'Etat, "Pierre et Vacances a notamment redimensionné à la hausse les bassins de gestion des eaux pluviales, précisé les zones humides impactées avec un total de 76ha et consolidé les engagements sur les mesures compensatoires à ces zones humides impactées en proposant la renaturation et l'amélioration de zones humides dégradées sur une surface de 152ha."

Le CODERST a finalement émis, le 25 septembre 2014, un avis favorable au dossier loi sur l'eau du projet Center Parcs (15 voix pour, 4 contre et 1 abstention).

"C'est après cet avis favorable du CODERST, explique Richard Samuel, que j'ai signé l'arrêté autorisant le projet au titre de la loi sur l'eau".

L'autorisation a fait l'objet de trois recours formés par la FRAPNA et la Fédération de pêche de la Drôme, dont un en référé suspension qui sera examiné le 12 décembre 2014.

Et le préfet de conclure: "Les travaux engagés actuellement pour la réalisation du Center Parcs sont ainsi réalisés avec des autorisations délivrées dans le respect des procédures encadrées par les différents codes législatifs (urbanisme, environnement, santé publique...). C'est sur cette base juridique que Pierre et Vacances a engagé ses travaux."



FR3 Alpes 25/11/2014

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Roybon (France) (AFP) - Manifestations, dégradations sur le chantier et recours en justice: les opposants au Center Parcs de Roybon (Isère) multiplient les actions contre ce projet de village du groupe Pierre & Vacances qualifié de "carnage" pour l'environnement. Un nouveau Sivens?

Dimanche, de 500 à 1.500 personnes, selon les forces de l'ordre ou les organisateurs, ont manifesté dans la forêt de Chambaran, à quelques kilomètres au nord du plateau du Vercors.

 Des manifestants défilent sur un chemin forestier le 30 novembre 2014 pour protester contre la construction d'un Center Parc près de Roybon, en Isère (c) Afp

Les manifestants ont défilé avec accordéons et trompettes, portant une banderole "Prends des vacances Pierre", a constaté un photographe de l'AFP. Organisé par le collectif Zad (zone à défendre) Roybon, c'est au moins le troisième rassemblement contre le projet depuis le lancement des travaux de défrichement, le 20 octobre.

Le chantier est en outre l'objet de "harcèlement" et d'actes de "vandalisme" presque "toutes les nuits", avec des clôtures détériorées, des piquets de géomètre déplacés et un incendie de matériel, selon Éric Magnier, directeur grands projets du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. "On est obligé de déplacer les engins de défrichement toutes les nuits", précise-t-il, indiquant que les travaux avaient déjà pris quinze jours à trois semaines de retard.

La situation "est en train de passer au stade d'un nouveau Sivens", estime Francis Meneu, président de la Frapna (Fédération Rhône Alpes de protection de la nature) Isère. La référence aux manifestations contre le barrage de Sivens (Tarn) ou l'aéroport Notre-Dame-des Landes (Loire-Atlantique) revient régulièrement dans la bouche des opposants, qui espèrent provoquer un débat national sur le dossier.

Le Center Parcs de Roybon doit réunir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine, jacuzzi, etc.

"Pourquoi détruire toute cette nature pour créer un environnement artificiel sous une bulle tropicale?", demande Stéphane Péron, président de l'association d'opposants "Pour les Chambaran sans Center Parcs" (PCSCP), en évoquant un "carnage" pour l'environnement.

Avec la Frapna et la Fédération de pêche de la Drôme, son association a déposé un recours en référé au tribunal administratif de Grenoble pour faire arrêter l'abattage des arbres qui touche déjà plus de 30 hectares. Une audience est prévue le 12 décembre.

A l'issue des travaux, le site s'étendra sur 150 hectares, soit "0,42% de la superficie totale de la forêt", souligne le groupe Pierre & Vacances, qui met en avant aussi 697 emplois créés et des retombées fiscales pour les collectivités locales.* Des arguments qui ont convaincu une grande partie des élus isérois, de droite comme de gauche, au premier rang desquels le secrétaire d'État André Vallini (PS), ancien président du conseil général.

"Les commerçants attendent Center Parcs avec impatience. On a besoin d'activité économique. Sous prétexte qu'on a 33.000 hectares de forêt, on ne va pas rester à regarder tomber les châtaignes à l'automne**", fait valoir Marcel Bachasson, conseiller général (UMP) et ancien maire de Roybon (2001-2014).

Lancé en 2007, le projet a été maintes fois retardé par des recours en justice. Aujourd'hui, les opposants s'appuient sur les conclusions de la commission d'enquête publique au titre de la loi sur l'eau, qui a rendu à l'unanimité un "avis défavorable" au projet en énumérant 12 critiques.

Qualifiant le projet de "rédhibitoire", elle a notamment pointé l'absence de débat public et un impact sur les zones humides évalué "a minima" entre 110 et 120 hectares. "Dix fois Sivens!", crient les opposants.

"C'est une aberration. Le lieu d'implantation est le point de naissance de deux rivières. C'est un espace entièrement naturel et jamais impacté par l'homme en 700 ans", souligne Francis Meneu.

Pierre & Vacances assure au contraire avoir conçu le projet "dans le plus grand respect de l'environnement", selon Éric Magnier, qui dénonce des "contre-vérités" et évoque seulement 76 ha de zones humides détruites.

La construction des résidences doit commencer à l'automne 2015. S'il voit le jour, fin 2017, le Center Parcs de Roybon sera le sixième en France et le 25e en Europe.


----->* Pour justifier le saccage de la forêt, c'est à chaque fois le même leitmotiv qui ressort : l'emploi ! Or, en France, comme un peu partout dans le monde, les zones humides ont tendance à disparaître à la vitesse "grand V" et 76 ha détuites à terme ce n'est pas rien ! Elles sont pourtant indispensables au maintien de la biodiversité (faune et flore)  mais aussi à la qualité humidifère des sols...

** Cher monsieur, au moins en regardant les châtaignes tomber des arbres, vous avez l'assurance de voir repousser des châtaigniers. Une fois détruits, les arbres ne repousseront pas et pourtant ils sont essentiels pour le climat, pour l'absorption du CO2 d'une part, et pour les retombées d'eau par évapotranspiration... Qu'est-ce qui est le plus important : le profit immédiat ou la viabilité à venir des futures générations ?

D'une manière générale, pour de telles situations, on pourrait reprendre ici, à cause du contexte, une  maxime de Benjamin Franklin : Il suffit de l'adapter à la situation....

«À cause du clou, le fer fut perdu. À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu. À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue. À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue. Tout cela pour un simple clou.»




Sciences et avenir 30/11/2014

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Grenoble (AFP) - Des opposants au projet de Center Parcs de Roybon (Isère) occupent une maison forestière à proximité du chantier de défrichement depuis dimanche soir, tandis que des associations en ont appelé lundi au gouvernement pour interrompre les travaux.

Membres du collectif Zad (Zone à défendre) Roybon, ces opposants, au nombre d'une centaine, participaient à une manifestation qui a rassemblé entre 600 et 1.000 personnes dimanche dans la forêt de Chambaran.

 Des opposants au projet de Center Parcs de Roybon (Isère) occupent une maison forestière à proximité du chantier de défrichement, le 30 novembre (c) Afp

"Notre promenade s'est achevée à la maison forestière de la Marquise, propriété abandonnée de l'ONF (Office national des forêts, ndlr) que nous occupons massivement (...) jusqu'à l'abandon définitif du projet de Center Parcs", écrivent-ils. La gendarmerie a confirmé à l'AFP cette occupation illégale. "Cette maison nous servira de base arrière pour organiser notre lutte pour une forêt sans Center Parcs", écrivent les "zadistes". "Pierre, les vacances sont finies!", concluent-ils.

La maison forestière de la Marquise, située à 5 km du village de Roybon, est en cours de vente par l'ONF. Elle ne se situe pas sur le terrain de Pierre & Vacances-Center Parcs, destiné à abriter le village de vacances.

Les opposants au projet mettent notamment en avant l'enquête publique au titre de la loi sur l'eau qui a rendu cet été un avis défavorable, pointant l'impact néfaste du futur complexe touristique sur les zones humides.

La Frapna (Fédération Rhône Alpes de protection de la nature) a demandé lundi dans un communiqué "la suspension immédiate des travaux" de défrichement "face à la contestation qui monte sur le terrain et aux risques réels de dérapage". Elle indique avoir sollicité, par l'intermédiaire de France nature environnement, "l'arbitrage urgent" de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal afin qu'elle lance une mission d'inspection et une table ronde sur le projet.

La Frapna appelle par ailleurs Pierre et Vacances "à interrompre dès aujourd'hui le chantier, pour éviter que ne se détériore un peu plus l'image" de l'entreprise. La direction de Pierre & Vacances-Center Parcs a pour sa part déploré les incidents qui se sont déroulés dimanche et lundi sur le chantier, parlant "d'actes de vandalisme et de sabotage".

Éric Magnier, directeur grands projets du groupe, a notamment évoqué des "jets de pierre sur les machines", du "harcèlement", des tags et des opposants formant des barrages pour empêcher les engins d'avancer. "Le groupe poursuit le chantier", a-t-il assuré à l'AFP. "Nous travaillons avec les entreprises et les maîtres d'œuvre pour définir dans quelles conditions le travail continue".

Le Center Parcs de Roybon doit accueillir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine, jacuzzi, etc. Le projet prévoit 697 créations d'emplois et d'importantes retombées fiscales pour les collectivités locales. La construction des résidences doit commencer à l'automne 2015. S'il voit le jour, fin 2017, le Center Parcs de Roybon sera le 6e de France et le 25e en Europe.

Le tribunal administratif de Grenoble doit examiner le 12 décembre plusieurs recours d'associations demandant la suspension des travaux de défrichement. Plus de 30 hectares de forêt ont déjà été abattus.




Sciences et avenir 1/12/2014

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Grenoble (AFP) - Une marche aux flambeaux a réuni environ quatre cents personnes samedi soir à Roybon (Isère) contre un projet de village vacances Center Parcs, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Une première manifestation avait eu lieu auparavant dans les rues de Grenoble.

Après un vin chaud sur la parking du lac de Roybon, le cortège, composé de nombreuses familles, est parti peu après 19H00 dans une ambiance bon enfant, selon un témoin sur place. Une cinquantaine de personnes portaient des flambeaux, en tête de la marche des manifestants brandissaient une banderole avec le slogan "Où la Zad (zone à défendre, ndlr) passe, les chantiers trépassent".

Le cortège s'est dirigé vers le chantier avant de redescendre en direction du lac de Roybon vers 21H00. Une poignée de casseurs ont vandalisé des cabanes de chantier et endonnagé des véhicules mais il n'y a pas eu d'affrontement avec les vigiles, selon un témoin.

La députée européenne (EELV) Michèle Rivasi avait annoncé sa participation à la manifestation pour réclamer "l’abandon pur et simple de ce projet qui est une véritable aberration écologique". "Le préfet de l’Isère a donné son autorisation pour lancer les travaux malgré l’avis négatif du commissaire enquêteur mettant en avant la violation de la loi sur l’eau et les insuffisantes mesures compensatoires concernant les zones humides atteintes", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

En début d'après-midi, une centaine de personnes avaient manifesté contre ce projet dans les rues de Grenoble. "Non à Center Parcs dans les Chambaran! Non aux grands projets inutiles et imposés!", scandaient les quelques militants ayant défié la pluie et un vent glacial, a constaté un journaliste de l'AFP.

Jean-Marie Chosson, conseiller régional EELV, a dénoncé les projets nécessitant "un volume énorme de fonds public pour un intérêt social faible". "Center Parcs, c'est plusieurs centaines de milliers d'euros d'argent public par emploi précaire créé", a-t-il affirmé. Il a cité les aides des collectivités locales et la loi Censi-Bouvard qui permet aux contribuables achetant des cottages chez Center Parcs de bénéficier de réductions d'impôts.

Parallèlement à cette manifestation, une quarantaine de membres du collectif Zad Roybon ont soulevé des barrières vers 14H00 pour faire passer des voitures gratuitement sur l'A48 au péage de Voreppe, à quelques kilomètres de Grenoble, selon la société d'autoroute Area. Les "zadistes", qui ont opéré pendant trois quarts d'heure, ont été dispersés "dans le calme" par les gendarmes, selon la même source.

Dimanche à 10H00, une "marche pacifique" initiée par l'association "Vivre en Chambaran" doit réunir les partisans du projet du groupe Pierre & Vacances. Le Center Parcs de Roybon doit accueillir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine, jacuzzi, etc. Le projet prévoit 697 créations d'emplois (468 emplois "équivalent temps plein") et d'importantes retombées fiscales pour les collectivités locales.


Sciences et avenir 6/12/2014

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Au nom des "emplois", les manifestants sont venus soutenir le projet de village vacances. La veille, 400 opposants étaient rassemblés à proximité du chantier.

"Laissez nous travailler", réclamaient les manifestants. Entre 1 200 et 2 000 personnes ont défilé dans le calme, dimanche 7 décembre, à Roybon (Isère) pour soutenir le projet de village vacances Center Parcs au lendemain de manifestations d'opposants près du chantier de construction et à Grenoble.


 Des partisans du projet de village vacances Center Parcs défilent à Roybon (Isère), le 7 décembre 2014. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Répondant à l'appel de l'association "Vivre en Chambaran", cette "marche pacifique", composée de nombreuses familles avec enfants et d'élus de tout bord, s'est élancée du village de Roybon vers la forêt communale située en amont et à proximité du chantier. "Oui aux emplois", "L'avenir de nos enfants, c'est maintenant", pouvait-on lire sur leurs banderoles et pancartes.

Cinq membres du collectif Zad ("zone à défendre") ont rejoint la queue de la manifestation. "Nous sommes tous frères, écrivaient ces opposants au projet sur leur pancarte. Je suis venu comprendre et écouter." Leur présence a occasionné quelques échanges de paroles avec le camp adverse, mais aussi d'insultes, sans provoquer toutefois d'incidents notables. Tous les manifestants se sont dispersés dans le calme au bout d'une bonne heure.

La veille au soir, également autour du site de construction, une marche aux flambeaux avait réuni quelque 400 opposants au projet du groupe Pierre et Vacances. Dans une ambiance bon enfant et familiale, le cortège s'était dirigé vers le site de construction. Quelques actes de vandalisme ont été commis en marge par une poignée de casseurs sur des cabanes de chantier et des véhicules, selon un témoin, mais il n'y a eu aucun affrontement avec des vigiles.


----->Est-ce qu'au nom de "l'emploi", nous devons tout détruire ce qui demain, justement, sera vital pour la survie humaine : les forêts ? 

Francetv info 7/12/2014

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Mardi, la justice a suspendu un arrêté de la préfecture de l'Isère qui autorisait la construction de ce complexe touristique. Le site où devait être bâti ce Center Parcs est occupé par des opposants.





Pierre et Vacances-Center Parcs contre-attaque. Le groupe annonce, mercredi 24 décembre, qu'il va se pourvoir en cassation, après la décision du tribunal administratif de Grenoble de suspendre un arrêté de la préfecture de l'Isère qui autorisait la construction d'un complexe touristique à Roybon. Dans un communiqué, le groupe indique qu'il prend "la décision de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'Etat" au lendemain de la suspension d'un arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 qui autorisait le projet, au titre de la loi sur l'eau.

Mardi, le juge des référés a estimé qu'il existait un doute "quant à la suffisance des mesures prévues par l'arrêté pour compenser la destruction de zones humides qu'entraînera la réalisation du projet".

Il a en revanche rejeté trois autres recours contre un arrêté autorisant la destruction d'espèces protégées et de leur habitat, car "aucun doute sérieux ne pesait sur sa légalité". C'est sur la base de cette double décision du tribunal administratif que le groupe Pierre et Vacances-Center Parcs assure qu'il est "légitime" de poursuivre le défrichement.

Quelque 40 hectares ont déjà été défrichés depuis le début des travaux, le 20 octobre. Mais l'avancée du projet a été stoppée début décembre par des opposants, qui occupent une maison forestière sur le site. Ils dénoncent les effets de ce Center Parcs sur l'environnement. La construction de ce complexe touristique causerait la destruction de plusieurs hectares de zones humides, essentielles pour la faune et la flore.





Pour les opposants, c'est une victoire. La construction du complexe touristique fait polémique. Aujourd'hui, le chantier est à l'arrêt. Les associations se sont battues contre le défrichement de la forêt, une étape préalable à la construction du centre de loisirs.

"Nous sommes très satisfaits parce que c'est une décision qui donne un sens à la justice et à l'action. Il n'était pas normal qu'on puisse entreprendre et poursuivre des travaux qui détruisent une forêt donc un bien inestimable alors que le droit, la justice et le bon sens allaient à l'encontre de toutes les décisions qui avaient été prises", déclare Bernard Kuntz, membre de l'association "Pour les Chambarans sans Center Parcs".

En revanche, pour les habitants du village favorables au projet, il n'y a pas d'autres options que de construire ce centre pour relancer l'économie de Roybon. Pour certains, la déception est au rendez-vous. "Le combat n'est pas fini, mais le moral a pris un coup. On est émus parce que ce village on l'aime, on aime bien quand il y a des jeunes, des enfants. Aujourd'hui c'est un village musée", déclare une habitante.

Francetv info 24/12/2014




Partisans et opposants au projet devront attendre six mois pour avoir la suite définitive de l'affaire de construction du Center parcs.

Francetv info 24/12/2014

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Le groupe a publié un communiqué de presse ce mercredi, afin de lever les doutes sur le verdict du Tribunal Administratif de Grenoble. On y apprend que les opérations de défrichement ne sont pas suspendues et que le groupe se pourvoit en cassation auprès du Conseil d'Etat. 

"L’interprétation des ordonnances rendues le 23 décembre 2014 par le Tribunal Administratif de Grenoble a prêté à confusion quant à la légitimité de la poursuite des travaux." Ainsi commence le communiqué du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs.

 ©️ Jordan Guéant / France 3 Alpes


Le groupe précise "qu’au contraire le rejet par le juge des référés des demandes de suspension des travaux par les opposants, au titre de l’autorisation dite «espèces protégées», légitime la poursuite du défrichement".

"Le groupe va donc se rapprocher des services de l’Etat sur les modalités de reprise du chantier, dans un climat qu’il souhaite apaisé et serein après ces décisions de justice."

En ce qui concerne l'arrêté "loi sur l'eau", dont l'ordonnance a été prononcée par le juge, le groupe "prend la décision de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d’Etat."

Il précise que cette "ordonnance de référé est provisoire dans l’attente du jugement au fond. Elle ne conditionne que les travaux de construction, dont le lancement est prévu fin 2015/début 2016."


----->Je vous l'accorde, ce communiqué n'est pas très clair... En bref, il semble que le jugement ne remette pas en cause la poursuite des travaux.... A moins que ce soit uniquement une question d'interprétation ! Cela dit, j'ai bien l'intention de ne jamais aller dans l'un de ces parcs... Et j'ai convaincu mes enfants et les membres de mon club et du comité directeur des associations de ma ville*, de ne plus les fréquenter à cause de leurs retombées sur l'environnement et la faune !!! On n'a pas le droit de faire tout et n'importe quoi au nom du profit et de l'emploi !!!! (*Le nombre de personnes concernées par mon action : environ 7000 familles).


FR3 Alpes 24/12/2014

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Grenoble (AFP) - Les militants "zadistes" appellent à manifester et à construire des barricades ce week-end sur le site du chantier du Center Parcs de Roybon (Isère), à l'occasion d'un "festival" que les partisans du projet ont promis de bloquer.

Les opposants, installés depuis début décembre dans un maison forestière à proximité du chantier, appellent dans un communiqué à une marche en direction du chantier, samedi à 10H00, "pour renforcer notre présence sur la ZAD (zone à défendre, ndlr) en construisant de nouvelles cabanes et de nouvelles barricades".


 Un campement dressé par les opposants au projet du Center Parcs de Roybon (Isère), le 23 décembre 2014 (c) Afp

"Apportez du matériel pour construire: planches, palettes, marteaux, clous, scies, bâches, vis, etc. N'oubliez pas bottes et moufles, sandwichs et boissons", écrivent les zadistes. Cette manifestation s'inscrit selon eux "dans le festival Open Barricades, trois jours de constructions et de concerts sur la ZAD les 7, 8 et 9 février".

Qualifiant ce festival de "provocation", les partisans du Center Parcs ont eux aussi appelé à manifester samedi et dimanche à Roybon. "On va être plusieurs centaines à bloquer toutes les routes qui amènent au site pour les embêter un petit peu", a expliqué à l'AFP Christian Luciani, président de l'association "Vivre en Chambaran". "Les riverains pourront passer mais les zadistes ne passeront pas", a-t-il ajouté.

L'association a déposé une déclaration en préfecture mais M. Luciani assure que même si la manifestation est interdite, "on le fera quand même". La préfecture de l'Isère n'était pas joignable vendredi matin.

Du côté de la gendarmerie, "toutes les dispositions ont été prises pour que les choses se passent avec le moindre impact possible sur la tranquillité publique", a assuré à l'AFP le colonel Jean-Luc Villeminey, commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère. "On est particulièrement vigilants", a-t-il ajouté, sans plus de précisions sur les forces de gendarmerie mobilisées pour l'occasion.

Mardi, lors des questions au gouvernement, le député UMP Jean-Pierre Barbier avait demandé l'interdiction de ce "festival organisé par les anarchistes" et l'évacuation du site "afin de faire respecter enfin le droit à Roybon". "Dès lors que le projet sera redéfini, décidé, à ce moment-là, l'évacuation aura lieu pour que le bon ordre républicain reprenne ses droits", lui avait répondu la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal.

Fin décembre, le président de Pierre & Vacances s'était dit "prêt à adapter" le projet de Roybon. La justice a suspendu l'un des arrêtés qui autorise le projet, une décision contre laquelle Pierre & Vacances s'est pourvu en cassation.


Sciences et avenir 6/2/2015

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Grenoble (AFP) - La principale association d'opposants au projet de Center Parcs de Roybon, en Isère, a déposé mardi 24 mars devant le tribunal administratif de Grenoble un nouveau recours contre l'autorisation des travaux "au titre de la loi sur l’eau", a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué.

"Ce dossier très important a nécessité des mois de travail. Tous nos efforts de le voir aboutir en justice s’ajoutent à ceux que nous avons déployés récemment", a indiqué "Pour les Chambarans Sans Center Parcs" (PCSCP), l'un des trois groupes d'opposants qui, avec la Frapna et une association de pêcheurs, a porté son combat devant la justice.

 Une maison occupée par les opposants pour empêcher le projet du "centre de loisirs" Pierre et Vacances à Roybon. Philippe Desmazes  / AFP

Ce nouveau recours fait suite à ceux déjà déposés par PCSCP devant le tribunal administratif de Grenoble et la cour d’appel de Lyon au titre de la destruction des espèces protégées et de l'assainissement du Center Parcs.

"Au total, six recours ont été à ce jour déposés au tribunal administratif de Grenoble, deux par association, au titre de la loi sur l'eau et de la destruction des espèces protégées", a précisé à l'AFP Stéphane Péron, président de PCSCP.

Constituée d’environ 600 membres adhérents, l'association PCSCP s'est également pourvue en cassation le 7 janvier dernier devant le Conseil d'État pour contester la décision d'un juge des référés de ne pas suspendre un arrêté du 16 octobre autorisant la destruction d'espèces protégées.

Le 23 décembre dernier, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu l'un des deux arrêtés qui autorise le projet au titre de la loi sur l'eau, stoppant ainsi l'avancée d'un chantier contesté.

Entamés le 20 octobre, les travaux de défrichement du site sont toujours bloqués depuis début décembre par des militants "zadistes" opposés au projet. Les travaux de construction du centre lui-même, prévus fin 2015/début 2016, sont supendus à un jugement sur le fond attendu en juin 2015.



Sciences et avenir 26/3/2015

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Le feuilleton judiciaire continue. Pour la troisième fois en six mois, la Justice va se pencher jeudi sur la légalité du projet controversé du Center Parcs de Roybon, village de vacances dans l’Isère. A la clé, une possible évacuation des militants qui bloquent le chantier depuis le mois de décembre.

Le tribunal administratif de Grenoble doit examiner six requêtes émanant de trois associations opposées à ce projet de 200 hectares, implanté au cœur de la forêt de Chambaran.

 23 Décembre 2014 - Alors que la justice doit examiner la légalité du projet du Center Parcs de Roybon, les zadistes se sont installés sur le site depuis le mois de décembre afin d'empêcher la poursuite des travaux. AFP PHOTO / JEAN-PERRE CLATOT - AFP

Ces associations contestent la légalité de deux arrêtés pris par le préfet de l’Isère, les 3 et 16 octobre 2014. Ces arrêtés ont fait office de feu vert au démarrage des travaux

- l’un autorisait le projet au titre de la loi sur l’eau

-  tandis que l’autre permettait la destruction de l’habitat d’une cinquantaine d’espèces protégées (amphibiens, reptiles, écureuils, écrevisses…).

Le 23 décembre dernier, le juge des référés, saisi en urgence, avait décidé de suspendre l’arrêté portant sur le volet « loi sur l’eau », en estimant qu’un doute existait quant à sa légalité. Le juge avait notamment justifié sa décision par l’insuffisance des mesures prévues par l’arrêté pour compenser la destruction de zones humides.

Saisi par le groupe Pierre & Vacances, à l’origine du projet, le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, a invalidé cette décision à la mi-juin, rejetant les motivations avancées par le juge de première instance. Le tribunal doit maintenant se pencher sur le fond du dossier et évaluer chacun des éléments factuels soumis au débat par les différentes parties (préfecture, associations, Pierre & Vacances).

« Comme le Conseil d’Etat nous a donné raison, je ne vois pas comment le tribunal administratif pourrait dire que le projet est illégal », estime Christian Luciani, président de l’association Vivre en Chambaran, qui défend le projet avec entrain.
Avec quelques partisans, il doit se rendre devant le tribunal jeudi pour « montrer qu’on est présent », tout en prônant « l’apaisement » autour de ce dossier qui a agité la vie locale.

Les adversaires du projet, réunis dans l’association Pour les Chambaran Sans Center Parcs (PCSCP), ont eux aussi prévu de manifester. Ils espèrent qu’une lecture minutieuse du dossier amènera la justice à invalider les arrêtés préfectoraux.

« Si le juge donne raison à Pierre & Vacances dans ce dossier, ça veut dire qu’on peut faire n’importe quoi n’importe où en France, que la loi sur l’eau ne sert à rien. Car ça signifie qu’on pourra installer une ville de 6.000 habitants sur une zone humide », lance Stéphane Péron, président de PCSCP. « Ce serait une vraie mascarade, un très mauvais signal à l’approche de la COP 21 », la conférence sur le climat à Paris, ajoute-t-il.

En cas de victoire de Pierre & Vacances, le préfet a d’ores et déjà prévenu qu’il ferait expulser la « ZAD » (zone à défendre) érigée par des militants hostiles au projet dès le mois de juillet. Les « zadistes », installés dans une maison à proximité du chantier, empêchent l’avancement des travaux depuis début décembre.

Une fois l’évacuation terminée, « des travaux de clôture seront engagés très rapidement » pour empêcher les zadistes de revenir, a précisé le préfet. Quoi qu’il arrive, les travaux ne pourront pas reprendre avant octobre, une fois passée la période de reproduction des espèces protégées. Quarante hectares de forêt sur les 80 prévus doivent encore être défrichés avant d’attaquer les constructions.


20 Minutes 30/6/2015

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Le tribunal administratif de Grenoble a annulé, jeudi 16 juillet, un arrêté préfectoral indispensable à la reprise du chantier contesté du Center Parcs de Roybon (Isère), annonce une association hostile au projet. L'arrêté du 3 octobre 2014 autorisait le projet du groupe Pierre & Vacances au titre de la loi sur l'eau.

 Le chantier du projet contesté de Center Parcs à Roybon (Isère), le 1er décembre 2014. (MAXPPP)

En cas de validation, le préfet souhaitait expulser dès ce mois-ci les "zadistes" installés dans une maison forestière à proximité du chantier, qui bloquent l'avancement des travaux depuis décembre. Une fois l'évacuation terminée, "des travaux de clôture seront engagés très rapidement" pour empêcher ces opposants de revenir, précisait même le préfet.

Lancé en 2007, le projet a déjà fait l'objet de nombreux recours. Ce Center Parcs prévoit la construction d'un complexe de 1 000 cottages, commerces et restaurants construits au cœur de la forêt de Chambaran, autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29 °C, avec piscine et jacuzzi. Il doit permettre d'accueillir 5 600 vacanciers et de créer 468 emplois "équivalent temps plein".


Francetv info 16/7/2015

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Grenoble (AFP) - Le tribunal administratif de Grenoble a annulé jeudi un arrêté préfectoral indispensable à la construction du Center Parcs de Roybon en Isère, portant un nouveau coup à ce projet controversé de village de vacances, déjà bloqué depuis sept mois.

"C'est une bonne nouvelle!", s'est réjoui Christian Brély, président de la Fédération des pêcheurs de la Drôme, à l'origine de deux des six recours attaquant le projet. Saisi par trois associations d'opposants, le tribunal a jugé illégal l'arrêté du préfet de l'Isère du 3 octobre 2014 qui autorisait le chantier de Pierre & Vacances au titre de la loi sur l'eau.

Composée exceptionnellement de six magistrats dans sa formation de jugement, la juridiction a critiqué les sites choisis par le groupe pour compenser les zones humides détruites par la construction.

Le tribunal a ainsi pointé le "morcellement", "la dispersion" et "la distance" des sites de compensation "situés sur cinq départements, de l'Ardèche à l'Ain et au nord de la Haute-Savoie". "Seule la remise en état d'une superficie de zone humide de 19,3 hectares, répartie au demeurant sur trois sites différents, est prévue en compensation à proximité du projet", remarque le tribunal.

Le projet de Center Parcs est situé en tête de bassin versant de deux rivières, au cœur de la forêt de Chambaran, un site souvent qualifié de "château d'eau" par les opposants au projet.

"Cette décision de justice va dans le bon sens", a réagi Sabine Buis, secrétaire nationale du Parti socialiste à la transition énergétique et à l'écologie. "La destruction des zones humides ne saurait être banalisée ou prise à la légère", a-t-elle ajouté, alors que le projet est soutenu par une vaste coalition d'élus locaux de droite et de gauche, au premier rang desquels l'actuel secrétaire d'Etat à la réforme territoriale André Vallini (PS).

Europe Ecologie - Les Verts (EELV) a salué "une victoire éclatante du droit et de l'intérêt général". Qualifiant ce complexe touristique de "véritable désastre environnemental" et d'"aberration économique, avec un budget pharaonique (...) fortement alimenté par des subventions publiques", les écologistes ont réclamé "l’abandon définitif du projet".

"Ce n'est pas envisagé et pas envisageable", leur a rétorqué le PDG de Pierre & Vacances Gérard Brémond, dans un entretien à l'AFP. Il a annoncé que le groupe, tout en faisant appel du jugement, allait revoir son dossier pour prendre en compte les critiques de la justice concernant la compensation des zones humides détruites.

"Tout peut être bouclé dans 12 à 18 mois d'une manière globale et définitive", selon M. Brémond. "La course d’obstacles continue, on est sur la dernière haie", a-t-il affirmé, "convaincu du bien-fondé économique et environnemental du projet".

Lancé en 2007, le Center Parcs a déjà fait l'objet de nombreux recours. En décembre dernier, le juge des référés avait suspendu l'arrêté relatif à la loi sur l'eau, jugement invalidé à la mi-juin par le Conseil d'Etat. Jeudi, le tribunal a finalement annulé l'arrêté en se prononçant cette fois sur le fond du dossier.

"La partie n’est certainement pas terminée… mais les travaux sont aujourd'hui bloqués", s'est réjouie dans un communiqué la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature), qui avait déposé deux recours contre le projet.

La décision du tribunal devrait aussi réjouir les militants zadistes que le préfet avait promis d'expulser en cas de validation du projet. Installés dans une maison forestière à proximité du chantier, ils bloquent l'avancement des travaux depuis décembre.

Le projet de Roybon prévoit la construction de mille cottages, commerces et restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine et jacuzzi. Le complexe devrait permettre la création de 468 emplois "équivalent temps plein".


Sciences et avenir 16/7/2015

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Invité de "La Voix Est Libre" sur France 3 Alpes, ce samedi 24 octobre, le candidat socialiste à la nouvelle Région Auvergne-Rhône-Alpes s'est exprimé en faveur d'un référendum autour du projet du Center Parcs de Roybon, en Isère.

C'est un dossier qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois, et qui a été évoqué à de multiples reprises devant le Tribunal administratif de Grenoble, en raison d'une forte opposition. Le projet du Center Parcs de Roybon "doit faire l'objet d'un référendum", selon le président sortant de la Région Rhône-Alpes.

 ©️ France 3 Alpes Jean-Jack Queyranne sur France 3 Alpes

Jean-Jack Queyranne, -qui brigue un nouveau mandat-, a soumis cette idée lors de son passage sur France 3 Alpes. "J'ai toujours dit qu'il fallait suspendre les travaux le temps que la Justice se prononce et qu'il y ait une conformité par rapport aux lois sur l'environnement. S'il y a conformité, pour essayer de régler le sujet, il faut faire un référendum local pour que les uns et les autres se prononcent et qu'on ait la vérité sur ce sujet", a-t-il expliqué.

A sa sortie de l'émission, le candidat PS a expliqué qu'il voyait ce référendum à l'échelle du Scot, le Schéma de Cohérence Territoriale de la région urbaine de Grenoble et qu'une partie de la Drôme serait aussi concernée. 


Interview JJ. Queyranne sur le Center Parcs de Roybon Extrait de l'émission "La Voix Est Libre" - 24/10/2015


Le dernier épisode en date autour de ce dossier remonte à la fin septembre, le groupe Pierre & Vacances venait alors de déposer une demande de sursis à exécution du jugement du tribunal administratif de Grenoble, qui avait annulé, en juillet, un arrêté préfectoral indispensable à la construction du Center Parcs de Roybon.

Le projet prévoit la construction de mille cottages, commerces et restaurants autour de l'"Aquamundo", une bulle transparente maintenue à 29°c, avec piscine et jacuzzi. Le complexe devrait permettre la création de 468 emplois "équivalent temps plein". Les travaux sont bloqués depuis décembre 2014 par des militants installés dans une maison forestière à proximité du chantier.


F3 Alpes 24/10/2015

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