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L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...

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L'Ile-de-France accueille ses premières éoliennes en Essonne

Lundi 30 mai 2011, la région Ile-de-France a enfin accueilli ses premières éoliennes sur le territoire de la ville de Pussay (Essonne).

... Ce parc éolien, baptisé projet éolien des gargouilles, est à cheval sur trois communes : Gommerville et Oysonville dans l'Eure-et-Loir et Pussay dans l'Essonne. Ce parc comptera à terme 16 éoliennes pour un investissement total de 50 millions d'euros. Son inauguration officielle a eu lieu sur place, le lundi 30 mai 2011 en présence de Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France.

... Les éoliennes de fabrication allemande (ENERCON(1)) ont une puissance unitaire de 2,3 MW pour une durée de vie estimée à 20 ans. Elles possèdent un mât de 78 m, ce qui leur donne une taille de près de 120 m de haut avec les pâles. Ces géants du vent pèsent quelque 250 tonnes et reposent sur une imposante fondation de 311 m3 pour 775 tonnes ! La production annuelle est estimée à 95 000 MWh, soit la consommation annuelle d'environ 42 000 personnes.

Le parc éolien est situé sur les terres agricoles de la Beauce, ce qui ravit les agriculteurs propriétaires des terres : ils toucheront des revenus complémentaires appréciables (environ 1500 euros par MW et par an).

Alors que l'éolien connaît un essor formidable dans le monde, la France peine quelque peu à suivre le rythme. Quelles en sont les principales raisons ?

Lire la suite Notre Planète Info 01/06/2011

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Quelque 150 opposants à l'éolien ont manifesté mercredi matin à Amiens en Picardie, région qui compte le plus d'éoliennes en France, à l'occasion d'une rencontre des industriels du secteur, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Les manifestants voulaient montrer "l'inquiétude et l'exaspération des Picards", qui "ne voient que des nuisances", dans les projets de développement du parc éolien de leur région, qui compte déjà 500 machines, a déclaré Bertrand de Miramon, porte-parole du collectif Picardie Environnement Durable.

La manifestation a eu lieu devant le centre de conférence Mégacités, qui accueille mercredi et jeudi les rencontres Windustry des industriels français de l'éolien.

Le gouvernement compte doubler le nombre d'éoliennes installées en Picardie d'ici à 2020, pour atteindre 1100 mâts. Mais pour les opposants au projet, les éoliennes n'ont que très peu d'intérêt environnemental. "L'objectif est de moins diffuser de CO2, mais l'énergie éolienne ne fonctionne que par intermittence [...] en fonction de la puissance du vent. On ne peut réguler ça que par des centrales classiques, qui génèrent du CO2", affirme M. de Miramon.

"Parallèlement, cette énergie renouvelable a un coût exorbitant et contribue au déséquilibre de notre balance commerciale, toutes ces machines étant pour l'essentiel achetées à l'étranger", avance-t-il.

Autre point noir: le bruit qui peut générer des problèmes de santé comme l'arythmie du coeur, selon les opposants. "Dans les contre-enquêtes que nous menons, les gens nous disent que la vie devient insupportable", souligne M. de Miramon.

SCIENCES et Avenir 07/12/2011

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données publiées par Réseau de Transport d'Electricité (RTE) montrent que le parc éolien français a atteint ce matin une puissance de production de 4 453 MW(1) en fonctionnement sur un parc installé de 6 576 MW(2). C'est la première fois que la France atteint une puissance éolienne instantanée aussi élevée.
Le mercredi 7 décembre 2011, en début de matinée, au moment où la consommation électrique est particulièrement élevée en cette période de l'année, l'énergie éolienne a produit 6% de notre électricité.

Ce chiffre montre l'apport incontestable de l'énergie éolienne dans le mix énergétique, qui se substitue à la production électrique produite à partir de centrales thermiques, fonctionnant à partir de combustible importé et émettrices de CO2.

Fin novembre 2011, la puissance du parc éolien installé s'élèvait à environ 6 500 MW. Le Grenelle de l'Environnement a fixé à la filière un objectif de 25 000 MW en 2020, ce qui confirmera le rôle majeur de cette forme d'énergie dans l'indépendance énergétique de notre pays et la lutte contre le changement climatique.

Syndicat des énergies renouvelables - Notre Planète Info 07/12/2011

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Les données publiées par Réseau de Transport d'Electricité (RTE) montrent que le parc éolien français a atteint ce matin une puissance de production de 4 453 MW(1) en fonctionnement sur un parc installé de 6 576 MW(2). C'est la première fois que la France atteint une puissance éolienne instantanée aussi élevée.

Le mercredi 7 décembre 2011, en début de matinée, au moment où la consommation électrique est particulièrement élevée en cette période de l'année, l'énergie éolienne a produit 6% de notre électricité.

Ce chiffre montre l'apport incontestable de l'énergie éolienne dans le mix énergétique, qui se substitue à la production électrique produite à partir de centrales thermiques, fonctionnant à partir de combustible importé et émettrices de CO2.

Fin novembre 2011, la puissance du parc éolien installé s'élèvait à environ 6 500 MW. Le Grenelle de l'Environnement a fixé à la filière un objectif de 25 000 MW en 2020, ce qui confirmera le rôle majeur de cette forme d'énergie dans l'indépendance énergétique de notre pays et la lutte contre le changement climatique.

Sources : 1 - éCO2mix : consommation, production et contenu CO2 de l'électricité française - RTE, 2 - Tableau de bord éolien-photovoltaïque au troisième trimestre 2011 - Observation et statistiques


Auteur : Syndicat des énergies renouvelables


Notre Planète Info 07/12/2011

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L'éolien a le vent en poupe en Bretagne. L'année dernière, plus de la moitié de l'électricité produite, dans cette région en fort déficit électrique, était fournie par cette énergie renouvelable. Avec ces 95 sites éoliens terrestres offrant une puissance installée de 665 mégawatts (MW), la production éolienne a augmenté de 22,2%.

Alors qu'elle doit faire face à un important déficit électrique, la Bretagne mise sur l'éolien pour augmenter sa production électrique. Ainsi en 2011, cette source renouvelable "a contribué pour 51% à la production totale d'électricité", a annoncé le directeur Ouest de RTE (Réseau transport d'électricité), une filiale d'EDF, lors d'une conférence de presse rapportée par le site de France 3.

La Bretagne compte aujourd'hui 95 sites éoliens lui offrant une puissance installée de 665 mégawatts (MW). En 2011, la production de cette énergie renouvelable a augmenté de 22% pour passer à 1.100 gigawatts/h (GWh), sur une production d'électricité totale de 2.150 GWh.

Ainsi pour la première fois, la région a couvert plus de 10% de ses besoins l'année dernière. Un niveau atteint en partie grâce au bond de l'énergie éolienne, mais aussi à des conditions climatiques favorable qui ont fait chuter la consommation brute, "principalement en raison de la douceur des températures", souligne RTE.

Au cours des cinq prochaines années, la production électrique devrait plus que doubler en Bretagne. Un centrale à cycle combiné gaz à Landivisiau, dans le Finistère, doit être mise en service, comme un parc éolien offshore de 500 MW installé au large de Saint-Brieuc.

Maxisciences 29/03/2012

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Voilà une bonne nouvelle... si l'on peut dire... Car, comme le reste, l'augmentation des sites n'est pas sans conséquence sur l'environnement... et la faune sauvage, notamment les oiseaux pour les éoliennes terrestres et les poissons pour les hydroliennes... !!! Quoi que l'on fasse, nos activités et nos actions ont forcément une répercussion sur l'environnement.

Ce qu'il faudrait surtout changer : nos habitudes...

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La préfète de l’Aveyron a mis en place deux arrêtés qui refusent les permis de construire de deux centrales éoliennes dans les communes de Saint-Rome-de-Tarn et des Costes-Gozon.

Deux arrêtés datés du 18 avril et signés par Cécile Pozzo di Borgo, préfète de l’Aveyron, refusent les permis de construire de deux centrale de 5 éoliennes chacune, hautes de 145 mètres, sur les communes de Saint-Rome-de-Tarn et des Costes-Gozon.

Ces projets devaient être réalisés par l’entreprise EDP Renewables France SAS. Ils avaient été acceptés par les conseils municipaux des deux communes.

La préfète a justifié ses arrêtés par différentes raisons dont la perturbation du radar Météo France de Montclar, la proximité immédiate de hameaux et d’espaces paysagers de grandes qualités (dont certains classés au patrimoine mondial de l’Unesco), la présence d’espèces protégées et menacées ou la richesse patrimoniale et historique environnante…

Elle a expliqué que " l’impact paysager de ces deux centrales éoliennes sera accentué par la présence de deux autres projets autorisés en 2010 sur la commune de Saint-Affrique, à proximité immédiate de l’aire d’étude, pour six machines de 125 mètres et cinq machines de 121 mètres ".

Cécile Pozzo di Borgo a précisé que ce projet d’éoliennes, " de par son gigantisme et son implantation désordonnée " , allait dégrader le paysage visible depuis le viaduc de Millau, " site privilégié de découverte du paysage naturel des grands Causses ".



Maxisciences 15/05/2012 - Lenergiedavance / L'énergie d'avancer.

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PARIS - La filière éolienne française est dans une situation critique, ce qui menace des milliers d'emplois, a prévenu l'association professionnelle France Energie Eolienne (FEE), réclamant à son tour des mesures urgentes au gouvernement.

La situation de la filière éolienne est critique en France depuis le 12 mai 2012, date à laquelle le Conseil d'Etat a renvoyé à la Cour de Justice de l'Union européenne le soin de valider l'interprétation faite de l'arrêté tarifaire éolien datant de 2008, déplore la FEE dans un communiqué reçu mardi.


Selon l'association, cette procédure judiciaire, dont l'issue n'est pas attendue avant 12 à 18 mois, génère une incertitude qui bloque le financement de tous les projets éoliens en France. Ce qui menace directement des milliers d'emplois (...) mais également les investissements pour la création d'une filière industrielle d'avenir.

Le secteur a en effet été déstabilisé par la remise en cause des contrats de tarifs d'achat de l'électricité d'origine éolienne suite à cette décision du Conseil d'Etat qui avait été saisi par des anti-éoliens. Le gouvernement avait en juin assuré la filière de son plein soutien et promis de veiller à ce qu'elle ne pâtisse pas de ce revers judiciaire.

Selon France Energie Eolienne, le secteur occupe directement 11.000 personnes en France et prévoit d'atteindre 60.000 emplois en 2020.

Déjà, la semaine dernière, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) avait tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme et demandé au gouvernement d'agir, face à la chute des installations de parcs éoliens constatée depuis deux ans, qui s'est accélérée depuis le début de l'année.

La FEE était pendant plusieurs années une composante du SER, mais a repris son indépendance début juillet.



ROMANDIE.COM 04/09/2012

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Les anti-éoliens critiquent les mesures votées à l'Assemblée

PARIS - La plateforme européenne regroupant les opposants au développement de l'éolien (Epaw) a critiqué vendredi l'adoption la veille par les députés français de mesures pour faciliter le développement de ce secteur, confronté à un ralentissement.

Epaw (European plateform against win farm), estime dans un communiqué que la suppression des zones de développement de l'éolien (ZDE) et de la règle du minimum de 5 éoliennes par parc, ouvre la voie au mitage des territoires et la destruction de paysages.

Epaw, qui regroupe en France la Fédération environnement durable (FED) et des associations locales, juge que les éoliennes menacent l'authenticité de nos paysages alors que la France reste la première destination touristique dans le monde.

La plateforme européenne critique aussi l'impact des éoliennes sur la mortalité des oiseaux: chaque éolienne détruit en moyenne entre 300 et 1.000 oiseaux et chauves-souris par an, affirme-t-elle.

Enfin, Epaw estime aussi que du fait de son intermittence l'éolien industriel n'apporte aucune solution à la problématique des émissions de CO2 et de gaz a effet de serre. Epaw dit regrouper 554 organisations dans 24 pays européens.

Les députés ont voté dans la nuit de jeudi à vendredi une série de dispositions dont l'assouplissement des zones d'implantation des éoliennes et la suppression de la règle des cinq mâts, qui fixait ce seuil minimum pour tout projet d'implantation ou d'extension.

Une disposition adoptée concerne également les implantations outre-mer, qui étaient au coeur d'un casse-tête car elles sont circonscrites à la fois par la loi Littoral (imposant des constructions près des zones déjà construites) et par la loi Grenelle 2 (interdisant une éolienne à moins de 500 mètres d'une habitation).


ROMANDIE.COM 05/10/2012

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PARIS - Le principal syndicat professionnel de l'énergie éolienne, France Energie Eolienne (FEE), a salué vendredi les mesures adoptées par l'Assemblée nationale pour faciliter l'installation d'éoliennes, les qualifiant de premier pas vers une simplification du carcan juridique.

Ce premier pas vers une simplification du carcan juridique fait renaître l'espoir dans une filière en difficulté, estime l'organisation dans un communiqué, tout en estimant que les barrières à lever sont encore nombreuses.

Nous sommes satisfaits, mais ce n'est qu'une étape, a réagi de son côté le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal. Nous attendons que le texte soit adopté définitivement, a-t-il dit à l'AFP.

L'adoption à l'Assemblée des amendements pro-éoliens --glissés par le gouvernement notamment dans la proposition de loi sur le bonus-malus sur les factures d'énergie-- s'est faite dans une séance houleuse.

Dénonçant des droits du Parlement bafoués par un manque de consultation sur ces amendements, les députés de l'UMP, de l'UDI (centristes) et du Front de Gauche ont quitté en même temps, dans la nuit de jeudi à vendredi, le débat en signe de protestation.

Ne transformez pas à 2h du matin en fin de semaine la France en un immense ventilateur. On vous laisse faire seuls cette horreur, a lancé l'UMP Martial Saddier. Dans un communiqué commun diffusé ensuite avec d'autres députés, il a également accusé de rompre avec la méthode de concertation, de règle depuis le Grenelle de l'environnement.

La cohésion gouvernementale n'a pas été menacée puisqu'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) soutenait les amendements en question.

Outre les mesures promises par le gouvernement après la conférence environnementale --suppression des Zones de développement de l'éolien (ZDE) pour éviter une double planification avec le permis de construire, facilitation juridique de l'installation des éoliennes en Outre-mer et des éoliennes en mer-- un amendement a supprimé la règle des 5 mâts.

Celle-ci obligeait les parcs éoliens --ainsi que leurs extensions-- à contenir au moins 5 éoliennes pour éviter le mitage du territoire.

Parmi les demandes non satisfaites, France Energie Eolienne a de nouveau réclamé vendredi au gouvernement de prendre un nouvel arrêté sur les tarifs d'achat de l'électricité éolienne.

L'arrêté actuel a été contesté en Conseil d'Etat par des associations anti-éoliennes. En raison du risque d'annulation, les banques ont drastiquement réduit leurs prêts aux entreprises du secteur, selon la filière. Signe de ce ralentissement, les raccordements d'éoliennes ont été divisés par trois au premier semestre 2012 par rapport au premier semestre 2011.


ROMANDIE.COM 05/10/2012

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PUSSAY (Essonne) (AFP) - Installations quasi inexistantes, projets qui piétinent... A la traîne dans le secteur de l'énergie éolienne, l'Ile-de-France souhaite combler son retard, malgré les réticences des riverains.

Selon le ministère du Développement durable, la puissance éolienne raccordée s'établissait fin juin à 915 megawatts (MW) en Picardie, 672 dans le Centre, 992 en Champagne-Ardenne, mais seulement 19 MW en Ile-de-France. Un chiffre extrêmement bas au regard des ambitions écologiques affichées par la région.

"On ne compte que trois grandes éoliennes sur l'ensemble de l'Ile-de-France", soupire Vincent Masureel, directeur du développement chez Nordex et Délégué régional de France Energie Eolienne (FEE). "Si on rapporte ça aux 12 millions d'habitants du territoire, ça ne pèse pas lourd".

Implantées à Pussay (Essonne), les trois installations, gérées par le groupe Theolia, font partie d'un parc de 16 éoliennes inauguré en mai 2011, à cheval sur l'Ile-de-France et l'Eure-et-Loire. De quoi produire l'équivalent de la consommation électrique de 42.000 habitants.

Se félicitant d'être un "pionnier", le maire de la commune, Grégory Courtas (EELV), regrette le peu d'entrain pour l'éolien dans les communes franciliennes. "Les éoliennes représentent une avancée écologique importante", martèle-t-il.

A l'origine de ce retard : le manque de disponibilité foncière, qui limite les possibilités d'implantation, mais aussi et surtout --selon les défenseurs de l'éolienne-- des lourdeurs administratives et un manque de volonté politique.

"Il y a des contraintes réglementaires liées notamment à la densité du bâti et à la présence des aéroports de Roissy et d'Orly. Mais ça n'explique pas tout", souligne Marion Lettry, responsable éoliennes au Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui pointe les "réticences" sur le terrain.

"On a beaucoup de mal à motiver les élus, à les mobiliser pour soutenir nos projets", complète Vincent Masureel. "Dès qu'un permis de construire est déposé, des associations introduisent des recours. Du coup, tout est très lent", assure-t-il.

Ces dernières années, plusieurs programmes éoliens ont ainsi été renvoyés aux calendes grecques, à Gironville (Seine-et-Marne) ou Boissy-la-Rivière (Essonne). Et d'autres projets pourraient être abandonnés.

"Les éoliennes défigurent le paysage. Il n'y a pas de raison pour qu'on en subisse les nuisances", justifie Angelo Vigorito, président de l'Association pour la protection du Gâtinais-Sud (APPGS), qui milite contre un projet de six éoliennes à Arville (Seine-et-Marne).

La situation pourrait-elle se débloquer ? La région, qui a rejoint en août le Club des collectivités locales éoliennes (Cléo) et adopté fin septembre son schéma régional éolien, dit l'espèrer.

Selon ce document, qui cible les "zones favorables", entre 100 et 180 éoliennes pourraient ainsi voir le jour d'ici 2020, notamment dans le sud de l'Essonne et dans le sud-est de la Seine-et-Marne. Le tout pour un potentiel de 200 à 540 megawatts.

"Ce schéma est encourageant. Ca va permettre d'accélérer le processus", estime Marion Lettry, qui pointe le retard pris vis-à-vis des objectifs du Grenelle de l'environnement, de 23% d'énergie renouvelable dans la consommation énergétique en 2020. "Il va falloir mettre les bouchées doubles".


----->Quid des oiseaux ? C'est bien d'investir dans les énergies renouvelables... Mais il serait plus que temps de mettre en oeuvre des moyens destinés à préserver les oiseaux. Ne pourrait-on pas imaginer des moyens de préserver les hélices afin d'éviter les chocs aviaires ?


SCIENCES ET AVENIR 12/10/2012

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C'est un nouveau record de production d’énergie éolienne. Le parc français a atteint son plus haut pic le jeudi 27 décembre 2012, fournissant 5.982 MW de puissance, soit un rendement de 80 % du réseau éolien !

L’éolien termine l’année 2012 en beauté. Le jeudi 27 décembre, le parc éolien français a atteint un record de production de puissance. L’énergie propre gouvernée par le vent a ainsi couvert jusqu’à 10 % de la consommation électrique française. La puissance maximale produite de 5.982 MW était équivalente à celle développée par six réacteurs nucléaires. Le record précédent datait du 14 décembre 2012, avec une puissance produite de 5.758 MW.

En France, la puissance totale installée en service est de 7.196 MW, c’est-à-dire que le réseau éolien a fonctionné en pic à 80 % de sa capacité totale. Le bilan de l’année en termes d’utilisation d’énergie éolienne est plutôt encourageant. Sur l’ensemble des besoins énergétiques du mois de décembre, 4 % ont été couverts par l’éolien. En moyenne sur l’année, ce sont 3 % des demandes énergétiques qui ont été prises en charge par le parc éolien. Ce pourcentage représente la consommation domestique de six millions de personnes, chauffage compris.

Pour 2020, le Grenelle de l’environnement a fixé un objectif de 8.000 éoliennes pour 25.000 MW, dont 6.000 MW installés en mer. Actuellement, 63 % de l’énergie éolienne est assurée par six régions : La Picardie, le Centre, le Languedoc-Roussillon, la Champagne-Ardenne, la Lorraine et la Bretagne. Au nord de cette dernière, le parc hydrolien de Paimpol-Bréhat est progressivement mis en place. Il comprend quatre hydroliennes, chacune associée à une turbine de 16 m de diamètre, pour une puissance totale du parc de 2 MW avec des courants de 2,5 m/s, représentant les besoins en électricité de 3.000 foyers. L’avenir des énergies propres liées à la puissance du vent ou des courants marins est donc garanti pour cette nouvelle année.


Prototypes des hydroliennes qui sont en cours d'installation au parc Paimpol-Bréhat. Chaque hydrolienne possède une turbine d'un diamètre de 16 m et est située à 35 m de fond. Chaque hydrolienne pourra fournir une puissance de 0,5 MW. ©️ EDF


----->Ce qui m'inquiète avec les hydroliennes, c'est l'absence de protection, du moins sur la photo. C'est d'ailleurs la même chose avec les éoliennes. Quid de l'environnement (le fond marin) et de la faune...



FUTURA SCIENCES 3/1/2013

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PARIS - De fortes disparités existent dans l'éolien en France suivant les régions, tant pour les parcs installés que les objectifs de construction, a souligné jeudi la fédération professionnelle France Energie Eolienne (FEE).

Champagne-Ardennes (1.052 mégawatts) et la Picardie (939 mégawatts) concentrent à elles deux 28,5% de la puissance éolienne en fonctionnement dans l'Hexagone (7.196 mégawatts à fin septembre), alors que des régions comme l'Alsace ou l'Aquitaine n'ont aucune turbine opérationnelle, selon l'état des lieux dressé par la FEE.

Provence-Alpes-Côtes d'Azur, le Limousin, la Franche-Comté ou l'Ile-de-France n'ont pas de volume significatif (plus de 50 mégawatts) en fonctionnement, souligne également la fédération de l'industrie éolienne.

La FEE s'est également penchée sur les schémas régionaux que chaque région devait boucler en principe avant septembre 2012 (trois ne l'ont pas encore fait), fixant les objectifs d'installations et les zones favorables à l'implantation d'éoliennes.

Sept régions (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Ile-de-France, Bourgogne et Languedoc-Roussillon) voient leurs schémas jugés positifs.

Huit régions (Basse et Haute-Normandie, Champagne-Ardennes, Lorraine, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et PACA) ont un schéma correct, mais six (Poitou-Charentes, Centre, Limousin, Auvergne, Franche-Comté et Alsace) sont jugés insuffisants par la FEE.

La fédération, qui regroupe 250 entreprises, s'appuyait sur trois critères: adéquation des objectifs avec le potentiel de la région, taille des zones proposées et qualité de la concertation menée.

En volume, Champagne-Ardennes, Picardie, Centre et Languedoc-Roussillon sont les plus ambitieuses avec des puissances projetées de plus de 2.500 mégawatts. Alsace (100 MW), Ile-de-France (200 à 540 MW) et Aquitaine (390 à 650 MW) ferment la marche.

La FEE en a profité pour réitérer ses appels à lever les obstacles administratifs et réglementaires au développement des parcs éoliens terrestres, sans quoi l'objectif national de 19.000 mégawatts d'éoliennes terrestres en 2020 risque d'être inatteignable.

Les régions ont montré que le potentiel national éolien est là, mais avec deux fois moins de mégawatts raccordés en 2012 que prévu, cela risque de demeurer un mirage, a souligné l'organisation professionnelle.

Pour relancer le secteur, le gouvernement avait annoncé l'an dernier des mesures facilitant l'implantation d'éoliennes sur le territoire. Mais elles figurent dans la proposition de loi Brottes sur l'énergie retoquée par le Sénat en octobre, et dont l'examen au Parlement vient tout juste de reprendre, un contretemps qui préoccupe les professionnels.


ROMANDIE.COM 10/01/2013

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Brest - Le comité des pêches du Finistère s'est inquiété vendredi dans un communiqué de la présence depuis septembre, en raison d'un problème technique, d'une hydrolienne d'EDF en plein milieu d'un gisement de coquilles saint-jacques, dans la rade de Brest.

Depuis septembre, les pêcheurs de coquilles de la rade de Brest vivent une cohabitation forcée avec l'hydrolienne bloquée au beau milieu d'un gisement de coquilles saint-jacques, indique le comité, posant plus largement la question de l'impact du développement des énergies marines renouvelables sur leur activité

L'incident est survenu en septembre. Depuis six mois, EDF et son partenaire Openhydro ne trouvent pas de solutions pour la remonter à la surface, regrette le comité des pêches. Les pêcheurs sont tout à fait conscients de l'enjeu qu'implique le développement des énergies marines renouvelables mais, pour autant, ils ne peuvent accepter de subir les effets d'incidents techniques imputables au promoteur, poursuit-il.

Au-delà de cette question, les pêcheurs finistériens s'inquiètent de la multiplication de tels essais et de la manière dont les risques qui, selon eux, y sont associés peuvent être pris en compte. Ils estiment enfin que la technique qui sera utilisée pour remonter à la surface l'hydrolienne ne manquera pas d'impacter le milieu et notamment les juvéniles de coquilles semées à proximité par les marins.

Cet incident est un cas d'école. Au-delà de la gêne occasionnée aux pêcheurs, il pose de façon très aiguë la question des impacts du démantèlement des parcs industriels en mer, poursuivent les pêcheurs.

L'hydrolienne d'EDF est bloquée depuis le 15 septembre par 25 mètres de fond dans la rade de Brest à cause d'une avarie de la barge servant à la transporter. EDF souhaite la mettre en service fin 2013 sur le site de Paimpol-Bréhat (Côtes-d'Armor). Trois autres appareils doivent compléter ce parc à l'été 2014.

L'énorme turbine d'un diamètre de 16 mètres et de 850 tonnes, servant à fabriquer de l'électricité grâce à la force des courants, avait déjà été immergée pour une première phase d'essais d'octobre 2011 à janvier 2012 sur le site de Paimpol.

Le secteur des énergies marines est en pleine effervescence en France et l'Etat encourage son développement dans l'espoir de faire émerger une nouvelle filière industrielle.



ROMANDIE.COM 25/1/2013

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Brest - L'hydrolienne qu'EDF compte installer au large de la côte bretonne et qui est bloquée depuis septembre au fond de la rade de Brest en raison d'un problème technique devrait être remontée à la surface la semaine prochaine, a assuré vendredi l'opérateur, reconnaissant que l'incident allait avoir des conséquences sur le calendrier prévu.

Dans les projections, en théorie, les opérations de relève devraient être réalisées la semaine prochaine, a expliqué à l'AFP Charles Plourdeau, responsable de la communication à la délégation Bretagne d'EDF, soulignant que leur avancement dépendrait des conditions maritimes et météorologiques.

L'hydrolienne d'EDF, de 16 m de diamètre et quelque 850 tonnes, est bloquée depuis le 15 septembre par 25 m de fond dans la rade de Brest à cause d'une avarie de la barge servant à la transporter.

Les travaux de réparation du système de levage de la barge sont achevés, assure EDF dans un communiqué. Les opérations de relevage de la turbine vont désormais pouvoir commencer, poursuit le document.

EDF souhaitait mettre en service son hydrolienne pilote fin 2013 sur le site de Paimpol-Bréhat (Côtes-d'Armor). Trois autres appareils devaient compléter le parc à l'été 2014. Mais le prototype devra encore subir pendant quelques mois des tests sous-marins sur le site de Paimpol. Aujourd'hui, on a quand même des incertitudes dans les délais, a reconnu M. Plourdeau, indiquant que l'objectif était désormais de raccorder l'hydrolienne au réseau courant 2014.

L'énorme turbine servant à fabriquer de l'électricité grâce à la force des courants avait déjà été immergée pour une première phase d'essais d'octobre 2011 à janvier 2012 sur le site de Paimpol.

Le parc hydrolien qui verra le jour sur ce site doit pouvoir alimenter à terme l'équivalent de 2.000 à 3.000 foyers. Les hydroliennes sont construites par l'irlandais OpenHydro, dont DCNS vient de devenir actionnaire majoritaire.

Le secteur des énergies marines est en pleine effervescence en France et l'Etat encourage son développement dans l'espoir de faire émerger une nouvelle filière industrielle.


ROMANDIE 23/3/2013

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Brest - L'hydrolienne qu'EDF compte installer au large de la côte bretonne, et qui était immobilisée depuis septembre au fond de la rade de Brest en raison d'un problème technique, a été remontée à la surface, a annoncé mercredi l'opérateur.

Après deux jours d'opérations, l'hydrolienne 'l'Arcouest' a été relevée dans la soirée de mardi, a indiqué dans un communiqué le responsable de la communication à la délégation Bretagne d'EDF, Charles Plourdeau.

La turbine a été relevée avec succès à la première tentative, a-t-il affirmé, en précisant que l'hydrolienne devait être ramenée au port de Brest. Les opérations de relevage ont cependant été perturbées par les crues de la Daoulas et du Faou qui ont modifié fortement les courants sur la zone où se situait l'hydrolienne, a-t-il ajouté.

L'hydrolienne d'EDF, de 16 m de diamètre et quelque 850 tonnes, était retenue depuis le 15 septembre par 25 mètres de fond dans la rade de Brest à cause d'une avarie de la barge servant à la transporter.

EDF souhaitait mettre en service son hydrolienne pilote fin 2013 sur le site de Paimpol-Bréhat (Côtes-d'Armor). Trois autres appareils devaient compléter le parc à l'été 2014. Mais le prototype devra subir pendant quelques mois des tests sous-marins sur le site de Paimpol. M. Plourdeau avait reconnu que l'objectif était désormais de raccorder l'hydrolienne au réseau courant 2014.

L'énorme turbine servant à fabriquer de l'électricité grâce à la force des courants avait été immergée pour une première phase d'essais d'octobre 2011 à janvier 2012 sur le site de Paimpol.

Le parc hydrolien qui verra le jour sur ce site doit pouvoir alimenter à terme l'équivalent de 2.000 à 3.000 foyers. Les hydroliennes sont construites par l'irlandais OpenHydro, dont DCNS vient de devenir actionnaire majoritaire.

ROMANDIE 27/3/2013

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Brest - Le projet de parc hydrolien pilote au large des côtes bretonnes verra au mieux le jour en 2015, a estimé jeudi EDF, après avoir annoncé la veille être parvenu à remonter à la surface son hydrolienne Arcouest restée six mois au fond de la rade de Brest en raison d'un incident technique.

EDF comptait mettre en service son parc pilote sur le site de Paimpol-Bréhat (Côtes d'Armor) à l'été 2014.

L'incident technique survenu en septembre a des conséquences sur l'installation du parc dans sa totalité, a reconnu Vincent Denby Wilkes, délégué régional d'EDF, lors d'un point de presse devant la turbine géante au port de Brest.

L'hydrolienne Arcouest, de 16 m de diamètre et quelque 850 tonnes, est restée six mois par 25 m de fond à cause d'une avarie de la barge servant à la transporter. Elle a pu être ramenée à quai mercredi.

EDF souhaitait la mettre en service fin 2013 au large de l'île de Bréhat, mais désormais cela ne se fera pas avant 2014, selon l'électricien. Trois autres appareils devaient compléter le parc à l'été 2014. Mais leur construction, en Irlande, ne débutera qu'une fois que la première machine aura été validée, a souligné M. Denby Wilkes, avançant la date de 2015 au mieux pour une première ferme pilote.

L'hydrolienne d'EDF, qui a extérieurement subi assez peu de dommages, selon M. Denby Wilkes, va désormais devoir être en partie démontée afin de vérifier son bon fonctionnement. A partir de là on verra quels ajustements il faudra effectuer, avant de nouveaux tests, a ajouté M. Denby Wilkes, indiquant que le coût de l'incident revenait au constructeur irlandais OpenHydro, dont DCNS vient de devenir actionnaire majoritaire. Interrogé, le groupe de construction navale militaire n'a pas souhaité répondre.

La turbine, servant à fabriquer de l'électricité grâce à la force des courants, avait été immergée pour une première phase d'essais d'octobre 2011 à janvier 2012 sur le site de Paimpol-Bréhat. EDF parlait alors d'un raccordement du parc au réseau électrique fin 2012.

A terme, la ferme pilote doit pouvoir alimenter l'équivalent de 2.000 à 3.000 foyers.

ROMANDIE 28/3/2013

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Plus petite et moins chère que les éoliennes classiques, ce prototype serait aussi moins contraignant à installer. 


"De loin, certains la prennent pour une oeuvre d'art", s'enorgueillit le maire de Grande-Synthe, Damien Carême. En effet, cette éolienne inaugurée samedi 15 juin à proximité du stade de Grande-Synthe (Nord), a une apparence des plus étranges. Elle se présente sous la forme d'un mat planté dans un socle, et tournant sur lui même sous l'action de 12 voiles triangulaires.




L'éolienne est pourvue d'un dispositif qui déploie ou enroule les voiles automatiquement afin d'adapter la vitesse de rotation de l'éolienne à celle du vent. 

Selon ses concepteurs, cette structure présente plusieurs avantages par rapport aux éoliennes tripales "classiques". Tout d'abord, sa faible hauteur (14 m pour les voiles, et 7m pour le "mat" central) la dispense d'obtenir un permis de construire spécifique. En contrepartie, son rendement énergétique est moins bon que si elle était juchée sur un mat de grande hauteur. Ensuite, elle est bien plus facilement transportable sur le lieu de son exploitation qu'une massive éolienne montée sur mat. 

L'anatomie et les caractéristiques de l'éolienne à voile, présentée par son constructeur Voileo. Crédit : Voileo





Depuis cinq ans, le bureau d'études VoiléO développe ce prototype, encore au stade des essais. Un demi-million d'euros ont été investis dans le projet, principalement par des incubateurs locaux. 




"L'idée, c'est de produire l'électricité près du lieu de consommation", explique Sébastien Damageux, directeur général de VoileO. Principaux clients visés, les collectivités locales, les entreprises, les agriculteurs, ou même des industriels qui veulent produire l'électricité pour la revendre.







Selon VoileO, le prototype actuel développe une capacité de production de 75 kilowatts (kW) --contre 1 à 3 mégawatts pour une éolienne classique-- et les futurs modèles pourraient monter jusqu'à 300 kW.

Un chiffre qui ne convainc guère Philippe Brulé, coordinateur technique du SEPEN (Site Expérimental pour le Petit Eolien National), où sont testées et mises à rude épreuve de nombreux types d'éoliennes expérimentales. "Au vu des dimensions de l'appareil, la surface balayée par le vent n'est que de 140 m2, estime Philippe Brulé. Or, d'après ce que nous connaissons actuellement des rendements des éoliennes, il est peu probable que l'éolienne puisse fournir régulièrement une puissance de 75 kW. On est plus probablement légèrement en dessous de 30 kW pour une vitesse de vent de 11 m/s (la vitesse de vent standard pour définir la puissance d'une éolienne)". 







"Toutefois, ce n'est pas pour autant que cette éolienne n'est pas intéressante, d'ailleurs, nous l'accueillierions volontier sur le site de test du SEPEN. Même si son rendement n'est pas aussi élevé que celui annoncé, elle contribue, par sa forme étonnante, à susciter l'intérêt du public. De ce fait, elle participe à la popularisation des énergies renouvelables" précise Philippe Brulé.







http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20130617.OBS3607/une-eolienne-a-voile-inauguree-dans-le-nord-de-la-france.html Sciences et Avenir &_!-!éà&"VoiléO souhaite également développer un système "plus simple et plus rudimentaire" pour les pays en développement. En jeu, le désenclavement de régions qui n'ont pas accès à l'électricité.

Le système a en tout cas séduit Grande-Synthe, ville traditionnellement industrielle du Nord, et qui a fait depuis quelques années le pari des énergies renouvelables. Avec cette éolienne, le Stadium devient le "premier stade de France à énergie positive", selon le maireC'est un bon exemple de ce que l'on peut faire pour rapprocher le lieu de production du lieu de consommation, grâce à sa taille et parce qu'elle ne fait pas de bruit", estime le maire Damien Carême, qui compte installer d'autres éoliennes de ce type sur sa commune.




SCIENCES ET AVENIR 18/6/2013


 

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LUXEMBOURG - Le gouvernement français a assuré jeudi qu'il garantirait les mécanismes de soutien en faveur de l'éolien après que les tarifs bonifiés d'achat ont été épinglés par l'avocat général de la Cour de Justice de l'UE à Luxembourg.

L'obligation en France d'acheter l'électricité produite par des éoliennes à un prix supérieur à celui du marché constitue une intervention de l'État, a estimé jeudi l'avocat général de la Cour de Justice de l'UE. Ces conclusions, qui orientent la décision de la Cour, ouvrent la voie à une possible annulation de ces tarifs bonifiés, contestés par un collectif anti-éolien.

Le ministre français de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin a immédiatement rassuré les professionnels de la filière éolienne en assurant que le gouvernement continuerait de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité juridique et la continuité des mécanismes de soutien au développement de l'éolien et plus largement des énergies renouvelables.

Dans ses conclusions, l'avocat général de la Cour de justice de l'UE donne raison au collectif Vent de colère et à 11 autres requérants qui ont saisi le Conseil d'État français pour demander l'annulation d'une réglementation de 2008 fixant les conditions de l'achat de l'électricité éolienne, dénoncée comme une aide d'État au sens du droit de l'Union européenne. Le Conseil d'État a suspendu sa propre décision à l'avis que rendra la Cour de l'UE.

Vent de colère, collectif qui revendique quelque 900 associations, s'est dit très satisfait de ces conclusions qui reprennent la totalité de notre développement devant le Cour européenne, a indiqué à l'AFP son président Alain Bruguier, qui n'attend pas la décision du Conseil d'Etat avant 2014.

Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui regroupe les professionnels, ce n'est pas une surprise. Mais ces conclusions doivent inciter le gouvernement à adopter sans attendre un nouveau cadre tarifaire et à le notifier à Bruxelles comme aide d'État, a estimé son président Jean-Louis Bal. Selon les professionnels, la fragilité juridique du cadre actuel est due non pas tant au montant des tarifs qu'au fait qu'ils n'ont pas été notifiés comme aide d'État à la Commission européenne.

Pour Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne (FEE), une autre association de professionnels, la procédure formelle de notification de l'arrêté tarifaire éolien doit être engagée dès aujourd'hui par le gouvernement français pour éviter que la filière ne soit totalement bloquée.

Dans un communiqué, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie rappelle que ces conclusions avaient été anticipées: Les autorités françaises ont engagé dès le 22 avril 2013 une procédure de pré-notification du dispositif de soutien à l'éolien terrestre. La procédure de notification sera engagée sans attendre, indique le ministère.

Les procédures en cours n'ayant pas de caractère suspensif, les tarifs bonifiés, c'est-à-dire les tarifs auxquels les distributeurs ont l'obligation d'acheter aux producteurs l'électricité éolienne, continuent de s'appliquer, ajoute-t-il.

L'incertitude planant depuis plus d'un an sur ces tarifs entraîne une forte instabilité financière autour d'une filière qui compte, selon le SER, près de 10.000 emplois en France.


ROMANDIE 11/7/2013

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La Commission européenne s’inquiète du sort du grand coq de bruyère qui serait menacé par l’installation d’un parc éolien dans le Haut-Rhin. Plusieurs associations de protection animale partagent cette crainte et s’opposent au projet. 30millionsdamis.fr a interrogé l’une d’entre elles.

Dans un courrier du 25/6/2013 que s’est procurée l’AFP, la Commission européenne demande à la France des précisions sur un projet controversé d'implantation d'éoliennes au col du Bonhomme (68) en raison d’«impacts potentiels» sur l'environnement.

Les inquiétudes portent plus particulièrement sur le grand tétras - appelé aussi grand coq de bruyère - une espèce classée vulnérable et dont l’aire de répartition se situe tout près du lieu retenu pour la construction du parc éolien.

Le site est en effet à proximité de sept zones protégées du réseau Natura 2000, créé afin de maintenir la diversité biologique des milieux disposant d’une faune et d’une flore exceptionnelle. «Outre le grand tétras, c’est tout le cortège avifaunistique qui est menacé, précise Françoise Preiss, chargée de mission au groupe Tétras Vosges (GTV). Prenez les chauves-souris par exemple : perturbées par les mouvements de l’air, elles ne s’orientent plus correctement et sont littéralement déchiquetées par ces appareils.»

 La vidéo reportage de 30 millions d'amis...

C’est le maire de Kaysersberg (68), Henri Stoll (EÉLV), qui défend l’idée d’implanter cinq éoliennes d’une puissance totale de 11,5 MW dans cette forêt d’épicéas, qui selon lui a été désertée par le grand tétras depuis longtemps, appuyé en ce sens par le préfet du Haut-Rhin qui vient de donner son feu vert au défrichage du terrain.

«Il s’agit d’une zone d’hivernage utilisée par le grand tétras, mais également un couloir de passage, conteste Françoise Preiss. Nous avons relevé de nombreux indices et les avons faits constatés par des personnes assermentées.» Un avis partagé par le ministère de l’Ecologie, qui a lancé en 2009 une stratégie nationale de conservation du grand tétras, à savoir un certain nombre de mesures et de précautions afin de protéger ses populations.

 Ici dans les Pyrénées (Ariège)

Cette espèce aviaire, emblématique des Vosges, est en régression continuelle dans la région depuis 30 ans selon l’ONCFS*. Dans les Alpes, elle a d’ores et déjà disparu. «Les risques de collisions avec les pales et les pylônes existent et représentent une cause de mortalité, poursuit la spécialiste. Aussi minime que soit cette cause, elle doit être prise en considération compte tenu du très faible effectif de la population vosgienne du grand tétras.»

Et les éoliennes ne constituent pas l’unique danger auquel est confronté le gallinacé le plus grand d'Europe. Les activités humaines ont réduit et fragmenté considérablement son habitat, empêchant ainsi les individus de se rencontrer… et de se reproduire. «C’est un animal exigeant en terme d’habitat et de quiétude. La présence de cet oiseau fragile est donc révélatrice d'une biodiversité élevée, et c’est pour cela qu’il doit être protégé» poursuit Françoise Preiss.

En février 2013, les caméras de 30 Millions d’Amis avaient enquêté en Espagne, à quelques kilomètres du détroit de Gibraltar : elles avaient pu mesurer l’impact négatif des éoliennes sur les populations de rapaces, en particulier les vautours fauves, les milans et les aigles : le lieu était devenu une zone à risque pour des milliers d’oiseaux migrateurs. Un centre de sauvegarde a donc ouvert non loin pour prendre en charge les oiseaux souffrant de fractures. Et pour réduire les risques de collision, les éoliennes sont désormais régulièrement stoppées pour que les oiseaux migrateurs puissent traverser la zone en toute sécurité.

Une solution malheureusement inapplicable dans le cas du grand tétras, qui vit en permanence dans cette zone. «Le développement des énergies renouvelables est aujourd’hui incontournable, mais pas au détriment de nos espaces naturels et pas sans bilan environnemental global» conclut Françoise Preiss.




----->Et pourquoi les éoliennes ne seraient-elles pas munies d'une espèce de cage grillagée empêchant les oiseaux d'en être victimes... Certes cela aurait un coût et devrait réduire un peu la puissance... mais au moins tout le monde serait ravi... et l'avifaune préservée... !


30 Millions d'amis 15/7/2013

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La préfecture du Haut-Rhin avait donné en juin le feu vert au défrichement d'un terrain de près de 2,8 hectares pour l'implantation des éoliennes. Mais le projet inquiète des associations de défense de l'environnement et a suscité une demande de clarification de la Commission européenne.

A la suite d'un recours de l'association "Sauvegarde Faune Sauvage 68", le ministère de l'Agriculture a demandé "d'envisager le retrait" de l'arrêté, a indiqué mardi la préfecture dans un communiqué. Celle-ci a donc engagé "une procédure contradictoire préalable" à ce retrait, laissant dix jours à la société d'exploitation du parc éolien "pour faire valoir ses observations".


La préfecture du Haut-Rhin a annoncé mardi avoir lancé une procédure de retrait de l'autorisation d'un projet de cinq éoliennes au col du Bonhomme (Haut-Rhin), qui menace selon ses détracteurs le Grand Tétras, une espèce vulnérable de gallinacés (c) Afp




Les services du ministère "ont considéré que l'étude d’impact du dossier de défrichement présente des insuffisances, tenant à la présence du Grand Tétras, espèce classée comme vulnérable en France et confrontée dans le massif vosgien à un risque élevé de disparition", a expliqué la préfecture.


Grand tétras femelle - Photo : Geolina163 / CCAS 3.0


[b style="font-size: 13px;"]Le ministère a aussi souligné que "le site retenu pour le défrichement et l'installation d'éoliennes se situe à proximité immédiate de sites Natura 2000", des zones protégées. La Commission européenne s'était elle aussi inquiétée de cette proximité, "au cœur d'une aire de présence stratégique" du gallinacé.[/b]

"On est satisfait: il faut que les directives européennes soient appliquées en France", a dit à l'AFP Jean-Paul Burget, président de Sauvegarde Faune Sauvage. Si jamais le projet était tout de même validé, "la France risque de passer devant la justice européenne, et le citoyen normal risque de payer une amende à l'Europe due à un projet privé", a-t-il ajouté.

De leur côté, une dizaine d'élus du secteur, favorables au projet d'éoliennes, ont manifesté leur colère après l'annonce de la préfecture, en bloquant un rond-point sur une départementale près de Kaysersersberg (Haut-Rhin). [b style="font-size: 13px;"]"Tous les experts consultés disent qu'il n'y a pas de danger pour le Grand Tétras", a estimé l'un d'eux, Roger Bleu, qui préside la communauté de communes de la vallée de Kaysersberg, promettant de nouvelles actions de protestation.[/b]


"Il faut savoir ce que l'on veut: on ne peut pas dire qu'il faut lutter contre le réchauffement climatique et s'opposer aux énergies renouvelables", a fait valoir M. Bleu, par ailleurs maire du Bonhomme.


Grand tétras mâle - Photo : Richard Bartz  / CCAS 2.5 


Près d'une centaine d'opposants au projet d'éoliennes et à peu près autant de partisans avaient manifesté face à face fin juin au col du Bonhomme.


SCIENCES ET AVENIR 31/7/2013

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LILLE - La Compagnie du Vent, qui appartient au groupe GDF Suez, a été condamnée à enlever dix éoliennes de deux parcs dans le Pas-de-Calais, un cas sans précédent par son ampleur, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.


La société a également été condamnée par le Tribunal de grande instance de Montpellier à payer solidairement 37.500 euros de dommages intérêts à un couple de riverains, propriétaire d'un château dans la région, selon les mêmes sources, qui confirment une information du journal Le Figaro sur son site internet.

La Compagnie du Vent a fait appel de ce jugement, rendu le 17 septembre: Nous confirmons qu'un appel a été fait et cet appel est suspensif, a déclaré mercredi à l'AFP un porte-parole de la maison mère GDF Suez.

La Compagnie du Vent a obtenu l'ensemble des autorisations administratives pour ces deux parcs en avril 2004 (parc de Boubers-sur-Canche et parc des Tambours). Il existe une période de recours légale de deux mois qui permet à chacun, notamment aux riverains, d'exprimer leurs doléances or aucun recours n'a été formulé durant cette période, a-t-il souligné.

De plus, la Compagnie du Vent est allée au-delà de la réglementation en matière d'éloignement des éoliennes par rapport aux habitations, a ajouté le porte-parole.

La Compagnie du Vent, doit, selon le jugement, démonter et enlever dans un délai de quatre mois ses dix éoliennes, réparties sur deux sites, près des communes de Monchel-sur-Canche et Conchy-sur-Canche (Pas-de-Calais).

Je suis satisfait de cette décision parce que des juges ont enfin ouvert leurs oreilles à non seulement un problème patrimonial, provoqué par ces implantations d'éoliennes, mais un problème humain, a déclaré à l'AFP Philippe Bodereau, avocat du couple de propriétaires du château de Flers, un bâtiment de briques et pierres du XVIIIe siècle classé monument historique dans les années 1960.

C'est un problème humain qui a été relevé, à savoir les gênes auditives et également la vue, a-t-il ajouté.

J'espère que ça va convaincre les gens qui subissent ce genre de problèmes qu'ils peuvent aussi agir et faire respecter leurs droits, leur vie, leur quotidien. Et ce, quel que soit le logement où ils habitent: Je pense au retraité lambda, a-t-il souligné.

C'est la mode (les éoliennes). Cela donne bonne conscience, mais c'est hypocrite, car il y a avant tout un intérêt spéculatif. Quand la Compagnie du Vent installe ses éoliennes devant (une) propriété, ce n'est pas pour faire plaisir à Cécile Duflot, c'est avant tout pour tirer un profit, a conclu Me Bodereau, avocat au barreau d'Arras.

ROMANDIE 2/10/2013

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PARIS - La France envisage de procéder à des appels d'offres dans l'éolien terrestre mais il n'est pas question de remettre en cause le système du tarif d'achat en vigueur, a assuré lundi un haut cadre du ministère de l'Energie.

Il n'en est pas question sous quelque forme que ce soit, a affirmé Pierre-Marie Abadie, directeur énergie au sein de la Direction générale Energie Climat (DGEC), l'administration énergétique française.

Lors de la conférence environnementale mi-septembre, François Hollande avait annoncé que les aides au développement des énergies renouvelables seraient revisitées, en évoquant notamment les dérives des tarifs de rachat garantis. Ce qui avait suscité des inquiétudes parmi les professionnels du secteur.

L'éolien terrestre est la filière où la France affiche le plus gros retard par rapport à ses objectifs de 2020 (19 gigawatts, contre 7,8 gigawatts actuellement).

Une des pistes est de recourir davantage à des appels d'offres gouvernementaux (comme c'est le cas dans l'éolien en mer) qui permettent, selon leurs défenseurs, de mieux contrôler le volume effectivement installé.

La discussion que l'on peut avoir sur un appel d'offres pour l'éolien terrestre, est une discussion qui existe, a constaté M. Abadie. Il y a des gens qui promeuvent cette solution, je ne sais pas si on ira au bout, mais c'est quelque chose qui viendrait se rajouter (aux tarifs d'achat), qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, a-t-il poursuivi.

Dans le mécanisme de soutien actuel du tarif d'achat, toute l'électricité produite par les éoliennes terrestres en France est rachetée par EDF à un tarif préférentiel de 82 euros le mégawattheure, soit généralement entre 50 et 100% de plus que les prix de gros sur le marché de l'électricité.

Le surcoût de cette aide est ensuite répercuté au consommateur final d'électricité via la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe prélevée sur les factures d'électricité.

La justice européenne s'apprête à reconnaître, en principe d'ici novembre, que ce système est assimilable à des aides d'Etat. Mais Paris mène depuis plusieurs mois des discussions avec la Commission européenne afin de notifier le système, une procédure qui doit garantir sa sécurité juridique.

romandie 7/10/2013

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PARIS - Le premier parc éolien citoyen de France, c'est-à-dire majoritairement financé par des particuliers, va être mis en service en avril 2014 en Bretagne, ont annoncé mercredi ses promoteurs.

Le chantier de quatre éoliennes à Béganne (Morbihan), qui a débuté cet été, devrait être terminé en avril, a indiqué à l'AFP Charlène Suire, une responsable de Bégawatts, la société qui pilote ce projet né il y a près de 10 ans.

La particularité de ce parc est que la majorité des fonds propres mobilisés pour le financement vient de particuliers. Sous cette forme là, où il y a majoritairement des citoyens qui financent, c'est le premier de France, a souligné Mme Suire.

Il existe des parcs éoliens en fonctionnement avec des participations citoyennes minoritaires (à Saint-Gouéno dans les Côtes d'Armor notamment) et d'autres projets similaires sont en cours. Mais celui-ci sera le premier à être terminé, a-t-elle expliqué.

Réunis dans 53 différents clubs d'investissement, un millier environ de particuliers (essentiellement de la région) fournissent une enveloppe globale de 1,4 million d'euros, avec une rémunération de 4% pendant les 10 premières années, selon Mme Suire.

Les membres fondateurs du projet, notamment l'association Eoliennes en Pays de Vilaine, mettent eux 400.000 euros au pot commun. S'ajoutent une contribution du spécialiste du financement de projets citoyens dans les énergies renouvelables Energie Partagée (500.000 euros) et de la région Bretagne (300.000 euros).

Enfin, comme la plupart des projets éoliens, le parc de Béganne s'appuie aussi sur une large enveloppe d'emprunts bancaires (environ 9 millions d'euros), notamment auprès du belge Triodos et du Crédit coopératif.

C'est le constructeur allemand RePower, filiale de l'indien Suzlon, qui a été retenu avec une éolienne de 2 mégawatts, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

Le financement des énergies renouvelables par les particuliers reste balbutiant en France, à la différence de l'Allemagne ou du Danemark (minimum légal de 20% d'investissement citoyen dans l'éolien) notamment.

Outre Béganne, Energie Partagée a lui un autre projet éolien autorisé en Haute-Vienne et sept autres en projet, ainsi que six centrales solaires opérationnelles, selon son site internet.

romandie 9/10/2013

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Flers (France) (AFP) - Une bataille sans précédent pour la protection des paysages, menacés par l'avancée des parcs éoliens, a lieu à travers la France des monuments et sites classés, première destination touristique mondiale.

"On a été encerclé", dit à l'AFP Erik Wallecan, 65 ans, propriétaire du château de Flers (nord), montrant des éoliennes de 110 m de haut placées au beau milieu de la trouée du parc conçu par Jean-Marie Morel (1728-1810) surplombant les collines de l'Artois.

 La France des monuments historiques contre les éoliennes. afpfr / Youtube 5/11/2013


Ce belge passionné du XVIIIe français vient de remporter sur la Compagnie du Vent (GDF-Suez) une victoire judiciaire retentissante, le tribunal ayant vu "un préjudice esthétique de dégradation de l'environnement résultant d'une dénaturation totale d'un paysage bucolique et champêtre"GDF-Suez assure être allé "au-delà de la réglementation qui prévoit un éloignement des habitations de 500 m".

Mais, preuve de l'inadaptation de cette protection, "50% des dossiers sont devant les tribunaux", dit à l'AFP Alexandre Gady, président de la Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France. Partout ailleurs des paysages sont menacés.

En Charente-Maritime, près de la côte atlantique, la chapelle Sainte-Radegonde de Courant, dont les bases romanes datent du XIIIe, doit être entourée d'éoliennes au milieu des champs... Plus au sud, plusieurs communes ont créé une association appelée "Préservation du tourisme et des sites du Pays des Pyrénées Cathares".

La Fédération des énergies du vent, soucieuse de minimiser l'ampleur du bouleversement des sites, a mis en ligne un argumentaire selon lequel "de tout temps, les modes de production et de transport de l'énergie ont façonné nos paysages".

Il y a en France plus de 43.000 monuments et sites classés pour 4.000 éoliennes réparties sur 1.127 sites. Or, l'Etat voudrait multiplier leur nombre par trois d'ici 2020, un objectif qui inquiète les défenseurs du patrimoine"L'éolienne est un objet banalisant, qui écrase tout", résume Alexandre Gady.

"On parle de biodiversité, mais il y a aussi la diversité des paysages", fait valoir Michel Collot, auteur de "La Pensée-Paysage". Pour lui, "on a affaire à un conflit entre une logique écologiste, qui voit la sauvegarde de l'environnement en termes de pure économie énergétique, et une logique paysagère, chargée d'identité, de valeur affective, culturelle, tout aussi importante".

La France a ratifié en 2006 la Convention européenne du paysage, mais elle place la protection de ses paysages sous l'égide du ministère de l'Ecologie, dont la priorité est le développement de... l'éolien!

C'est sans doute pourquoi l'Unesco, voyant menacé le Mont Saint-Michel, a exigé l'établissement d'une zone d'exclusion de 20 km autour de ce site classé au patrimoine mondial, dépêchant même sur place une mission. "C'est une première", explique à l'AFP Petya Totcharova, du Centre du Patrimoine Mondial. "Le site doit pouvoir rester dans l'ambiance dans laquelle il a été créé", dit-elle.

Mais la préservation des paysages est aussi une nécessité économique. La France est la première destination touristique mondiale avec 76,8 millions de touristes étrangers par an et 37 milliards d'euros de recettes.

Or, "l'Etat français ne tient pas compte de l'impact de l'éolien sur le tourisme en termes d'emplois", déclare à l'AFP Patrick Weiten, président du Conseil général de Moselle (est).

Il a porté plainte devant la Commission européenne contre l'Allemagne: en installant des éoliennes de 198 m de haut à la frontière, ce pays menace de faire perdre au château de Malbrouck, monument historique situé à 1 km, une partie de ses 80.000 visiteurs annuels.

La filière touristique elle-même n'hésite plus à prendre position. "La protection des emplois est aujourd'hui capitale", dit à l'AFP Richard Vainopoulos, président de TourCom, deuxième réseau français d'agences de voyages, qui a rejoint le Collectif PULSE (Pour un Littoral Sans Eolienne).

Il cite des études d'impact selon lesquelles le nombre de visiteurs étrangers pourrait baisser de 30% à 50% dans des sites abîmés, et se dit inquiet d'un projet offshore qui menace en Normandie les plages du Débarquement du 6 juin 1944. "Ce serait catastrophique", dit-il.

Source : Lien / link 11/11/2013

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PARIS - Le financement d'un projet de parc éolien de 17 turbines en Beauce a été bouclé avec des banques ainsi que la Caisse des Dépôts, en vue d'une mise en service en septembre 2014, ont annoncé mercredi ses promoteurs.

L'investissement, estimé à 80 millions d'euros, doit donner naissance à ce parc de 51 mégawatts au total, situé sur les communes d'Allonnes et Beauvilliers (Eure-et-Loir), à environ 20 kilomètres au sud-est de Chartres.

Pour financer le parc, le développeur de projets d'énergie renouvelable JP Energie, a conclu, via la société Beauce Energie, un emprunt bancaire auprès d'un groupement de banques mené par Natixis et la Caisse d'Epargne, indique le cabinet conseil De Pardieu Brocas Maffei dans un communiqué.

La Caisse des Dépôts, bras financier de l'Etat, va également participer au financement, et prendre à cette occasion 30% du capital Beauce Energie, précise le cabinet d'avocats.

Le développement du parc est assuré par JP Energie Environnement, tandis que Vestas France assurera la fourniture et l'installation des 17 aérogénérateurs (éoliennes), l'exploitation et la maintenance du parc éolien, lequel sera mis en service en septembre 2014, indique-t-il.

ROMANDIE 20/11/2013

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LUXEMBOURG - Le tarif auquel EDF achète l'électricité éolienne s'apparente à une intervention de l'Etat, a tranché jeudi la justice européenne, enclenchant un compte à rebours à Bruxelles et à Paris pour éviter une disparition temporaire de ce tarif bonifié en France.

L'obligation en France d'acheter l'électricité produite par des éoliennes à un prix supérieur à celui du marché constitue une intervention de l'Etat au moyen des ressources de l'Etat, a dit en substance la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE).


 
Jean-Marc Jancovici Fanpage 20/3/2013

La Cour avait été saisie par des opposants français à l'éolien dont Vent de colère qui milite contre les éoliennes. Vent de colère avait attaqué le tarif institué en 2008 en argumentant qu'il s'agissait d'une aide d'Etat qui n'avait pas été notifiée en bonne et due forme à Bruxelles.

Selon le dispositif de 2008, EDF est obligé de racheter l'électricité produite par les éoliennes en France au tarif de 82 euros du mégawattheure (MWh), un tarif supérieur au prix du marché. Ce surcoût supporté par EDF est compensé par une Contribution au service public de l'électricité (CSPE), qui s'apparente à une taxe acquittée par les consommateurs d'électricité.

Le jugement de la Cour ouvre la voie à une très probable annulation par le Conseil d'Etat de ces tarifs bonifiés, a expliqué à l'AFP Sonia Riolet, déléguée générale de France énergie éolienne (FEE). Mais cette annulation par le Conseil d'Etat français ne devrait pas intervenir avant au moins deux ou trois mois, a expliqué la représentante du secteur éolien en France. 

Or, soucieuse de protéger le système des tarifs d'achat bonifiés, la France a notifié en octobre auprès de la Commission Européenne son tarif éolien, ce qui doit permettre de faire valider sa légalité. Bruxelles devrait se prononcer en janvier, selon Mme Riolet. Si la décision est favorable, le ministère français de l'Energie et de l'Ecologie devra alors rapidement prendre un nouvel arrêté dit tarifaire avant l'annulation probable du texte actuellement en vigueur par le Conseil d'Etat.

La décision de la Cour de Justice de l'Union européenne déclenche le compte à rebours, souligne la FEE dans un communiqué, où elle estime à trois mois le délai maximum pour agir.

France Energie Eolienne invite donc le gouvernement français et la Commission Européenne à agir sans attendre, sous peine de paralyser à nouveau la filière éolienne, écrit-elle.

La décision de la CJUE pourrait également pousser d'autres pays à sécuriser leur système d'aide à l'éolien. Grande productrice d'électricité éolienne, l'Allemagne par exemple n'a pas non plus notifié son tarif d'achat, selon Mme Riolet.

Cette incertitude autour du tarif d'achat a paralysé l'activité du secteur en France depuis l'an dernier, de nombreuses banques refusant de financer des nouveaux projets tant que la sécurité juridique du tarif bonifié ne serait pas assurée.

  L'éolien, un mirage industriel pour la France ? par P. Gattet



romandie 19/12/2013

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SAINT-PIERRE (Saint-Pierre-et-Miquelon) - L'arrêt des dix éoliennes de Miquelon, pour des raisons économiques, marque le retour de l'archipel de l'Atlantique nord de Saint-Pierre et Miquelon au tout thermique par des centrales au fuel, a-t-on appris jeudi auprès du groupe exploitant.

Le démontage des éoliennes a débuté sur cette petite île de 600 habitants, la moins peuplée de l'archipel, a constaté une correspondante de l'AFP. Une première en France à l'heure du développement des énergies renouvelables, a souligné le groupe Quadran.

 

Raphaël Claustre 24/9/2013


Depuis 2000, la société Eole Miquelon, filiale du groupe Quadran, exploitait cette ferme de dix éoliennes. Mais cette installation n'a jamais été autorisée à produire à pleine capacité, a affirmé le directeur général de Quadran, Jérôme Billerey. Les éoliennes ne fournissaient que 15% de l'électricité consommée sur l'île, conduisant à une perte totale d'1,5 million d'euros pour la société.

Il aurait fallu atteindre les 30% pour être rentable selon Quadran, qui dénonce l'usage prioritaire des groupes diesel d'EDF. L'essentiel de l'électricité de l'île est en effet produite par une centrale thermique au fuel.

Quadran accuse EDF d'avoir bridé ses éoliennes, l'obligeant au bout de 14 ans à cesser son activité, avec pour conséquences le licenciement du salarié d'Eole Miquelon et le retour au tout thermique sur l'île, plus cher en terme de coût du kw/h et en terme d'impact sur l'environnement.

De son côté EDF regrette cette décision unilatérale. Selon Pierre Pramayon, délégué de production au sein de la direction des services énergétiques insulaires, la loi nous impose- et nous le faisons volontiers- de favoriser les énergies renouvelables, mais nous ne pouvons pas le faire au détriment de la sécurité du réseau. Or celui de Miquelon est particulièrement vulnérable.

Sur cette île isolée, EDF estime que les éoliennes étaient mal dimensionnées par rapport aux vents et surdimensionnées eu égard au niveau de consommation des Miquelonnais.

Les élus de l'archipel français ont déploré cette annonce. La député Annick Girardin (PRG) et la sénatrice Karine Claireaux (PS) demandent au ministre des Outre-mer de prendre toute mesure possible, même extraordinaire afin de permettre une pleine utilisation de l'outil de production, un retour à la rentabilité de l'unité et donc le maintien de l'unique source d'énergie renouvelable dans l'archipel.

Sur l'île principale de Saint-Pierre, l'électricité provient entièrement d'une centrale thermique, vieillissante. Depuis mai 2011, une nouvelle centrale thermique est en cours de construction. De même puissance que l'actuelle et fonctionnant également au fuel, elle sera opérationnelle courant 2015.

romandie 16/1/2014

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Paris - Le régulateur de l'énergie préconise dans un rapport publié jeudi de revoir le soutien public à la filière éolienne terrestre en France, une énergie mature qui génère une rentabilité parfois significative, voire excessive.

La filière éolienne terrestre est une filière mature, présentant de bonnes conditions de concurrence entre les acteurs, estime la Commission de régulation de l'énergie (CRE) dans son rapport sur les coûts et la rentabilité des énergies renouvelables dans l'Hexagone.

Les parcs éoliens à terre sont majoritairement financés via un financement de projet classique, avec un effet de levier qui peut parfois conduire à des rentabilités très significatives pour les actionnaires, voire excessives pour ceux qui bénéficient des meilleures conditions de vent, ajoute la CRE.

BFM Business 16/3/2014


Afin de soutenir le développement de la filière éolienne terrestre, la France a mis en place un dispositif qui oblige les fournisseurs historiques comme EDF à racheter l'électricité éolienne à un tarif supérieur au prix du marché, fixé par arrêté ministériel et garanti sur 15-20 ans.

Le surcoût de cette aide est ensuite répercuté au consommateur final d'électricité via la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe prélevée sur les factures d'électricité.

Pour 2014, le soutien aux énergies renouvelables (éolienne, solaire et biomasse) devrait totaliser 3,19 milliards d'euros sur une CSPE totale de 6,186 milliards, selon la CRE.

Le coût d'investissement, très largement prédominant dans le coût de production de l'électricité éolienne, est composé aux trois quarts du prix des éoliennes. Or, celui-ci suit actuellement une tendance à la baisse qui devrait se poursuivre, selon la CRE, grâce à une technologie éprouvée qui fait l'objet d'améliorations continues.

Afin de maîtriser l'évolution des charges de service public de l'électricité, le régulateur recommande de préférer les appels d'offres au tarif d'achat d'unique. Il convient aussi, selon lui, de revoir la structure de ce dernier et de réviser régulièrement son niveau afin de refléter le niveau des coûts.

La filière solaire photovoltaïque a également connu une baisse significative de ses coûts d'investissement et d'exploitation depuis 2010, principalement due à la diminution du prix des modules, qui représente à lui seul près de la moitié des dépenses d'investissement, souligne le rapport.

MisterSexyBuzz 3/4/2014 - Voici le remplacent de nos éoliennes : le ballon gonflable géant avec turbine! capable de capter le vents les plus forts, et donc de générer plus d'électricité qu'une éolienne de base. On peut aussi l poster sur les lieux de catastrophes, privés d'électricité! L'avenir est là!

Mais contrairement à l'éolien, ses taux de rentabilité ont nettement diminué depuis le moratoire imposé au secteur fin 2010, suivi par la mise en oeuvre d'une tarification dynamique (évolution trimestrielle à la baisse en fonction du nombre de raccordements) et de procédures d'appel d'offres récurrentes.

La CRE préconise dès lors de généraliser les appels d'offres à l'ensemble des filières photovoltaïques matures et de maintenir la révision périodique des tarifs d'achat.

Le ministère de l'Ecologie et de l'Energie avait lancé en décembre 2013 une réflexion sur les mécanismes de soutien aux énergies renouvelables.

ecolojasbl 12/11/2013


Romandie 17/4/2014

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Salles-Curan (France) - Dans le département de l'Aveyron, c'est la ruée sur le vent. Des sociétés privées y rivalisent pour développer des parcs d'éoliennes hautes comme des immeubles. Mais un collectif d'associations s'organise pour dire stop à l'invasion et dénoncer les méthodes de spéculateurs de l'énergie.

Stephane C 5/3/2012


Dans cette partie sud du Massif central, 94 éoliennes dominent déjà les vallées verdoyantes. Rien que sur notre plateau du Lévézou (Aveyron), il y en a 74. Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup pour une campagne habitée et pas moche du tout, demande Régis Cailhol, éleveur de brebis pour le roquefort et élu PS à la Région et au Département. Si tous les projets qui sont dans les cartons sortent, il y en aura plusieurs centaines, ce sera horrible et on s'en ira tous.

panoramearth 27/12/2013


Il y a six mois, 27 associations se sont réunies dans un collectif baptisé Sauvons l'Aveyron.

Néo-ruraux ou Aveyronnais de souche, les opposants ont tous les visages, tous les métiers: agriculteurs actifs ou retraités, assistante sociale, ancien pompier, prof de philo, etc. Certains ont réagi quand ils ont appris que des éoliennes de 140 mètres - hautes comme des tours de 40 étages - s'installeraient à 500 mètres de chez eux et que le prix de leur maison s'en trouverait dévalué de 30%. D'autres assurent n'être concernés par aucun projet mais refusent que des paysages soient détruits au profit de spéculateurs.

Mas De Bastide 8/3/2014


Afin de soutenir le développement de la filière, l'État oblige les distributeurs comme EDF à racheter aux exploitants l'électricité éolienne à un tarif supérieur au prix du marché, garanti sur 15 ans.

Un marché si attractif qu'une bonne vingtaine de sociétés privées - majoritairement françaises mais aussi étrangères - font actuellement du démarchage dans le département. Ce sont des financiers, pas des philanthropes, ils font de l'énergie renouvelable parce que c'est rentable, commente Jean-Pierre Cure, chef du service qui instruit les dossiers éoliens à la Direction départementale des territoires (DDT). Ici on a des parcs qui sont pratiquement les champions de France de la rentabilité parce que le vent est régulier et les éoliennes tournent plus qu'ailleurs.

Mas De Bastide 8/3/2014


Régis Cailhol, lui, ne voit derrière tout ça que des histoires de sous. Sur ce territoire rural difficile, on vient dire aux agriculteurs: +si vous ne voulez pas mettre une éolienne sur votre parcelle, on la mettra chez votre voisin+.

Habitant du Causse Comtal, l'avocat Jean Pradié a reçu, il y a huit mois, une proposition d'une société française pour l'installation d'éoliennes sur ses terres. J'aurais pu en accepter quatre et encaisser 6.000 euros par machine chaque année. J'ai contacté mes voisins et découvert que les promoteurs écrivaient à chacun en demandant de tenir les contrats secrets. Trois personnes, qui n'habitent pas sur place, ont semble-t-il accepté leurs offres....

Philippe Jean 23/1/2013


A l'écart du village médiéval de Castelnau-Pégayrols, un éleveur de vaches de 62 ans préfère témoigner anonymement car il regrette un peu d'avoir accepté deux éoliennes dans ses bois. Nous étions sept agriculteurs à signer une promesse de bail en 2000, sollicités par trois jeunes Français qui ont ensuite monté leur société, Ventura, puis l'ont revendue (en 2005, NDLR) au groupe Theolia.

Les 13 éoliennes ont été installées en 2006. Ça nous semblait une aubaine financière. Mais ils n'avaient pas dit toute la vérité au départ, assure cet éleveur. On nous avait montré des éoliennes dans l'Aude qui tournicotaient un peu, sans faire de bruit. Mais les deux installées à 850 mètres de chez moi font un tintamarre quand il y a beaucoup de vent. Et la nuit, je vois les lumières de trois parcs éoliens: ça flashe comme en boîte de nuit.

Philippe Jean 23/1/2013


Alors il voudrait pouvoir refuser une troisième éolienne: le problème, c'est qu'ils nous avaient fait signer d'avance pour une extension, avant même que les deux premières soient installées.

Philippe Jean 23/1/2013


Sentant monter les exaspérations, le directeur de la Direction départementale des territoires (DDT), Philippe Boda, juge qu'il faut sortir de cette logique d'enfer où les bénéfices sont partagés par une minorité et les nuisances imposées à tous... Il ne faudrait pas qu'on arrive à des exactions sur les installations si la population a le sentiment que les opérateurs s'imposent avec l'appui de l'État.

Il insiste sur la vigilance exercée par le préfet: Il a refusé 30 projets représentant 169 mâts. 122 nouvelles éoliennes ont en revanche été autorisées mais sont en phase de contentieux car dès qu'un permis de construire est accordé, il est contesté par des particuliers ou associations.

Éolien, l'invasion commence, annonce d'ailleurs une pancarte à l'entrée de Rieupeyroux. Cette commune de 2.000 habitants pourrait accueillir treize éoliennes géantes. Le maire, Michel Soulie, dit attendre les conclusions de l'étude d'impact pour donner un avis favorable ou défavorable, en fonction de l'intérêt général. Mais il fait valoir que leur implantation à trois kilomètres à vol d'oiseau du village n'aurait aucune incidence sur le bourg et que la communauté de communes bénéficierait d'un apport financier non négligeable par la récolte des taxes.

Pour le directeur régional d'EDF énergies nouvelles, David Augeix, un grand défaut de nos concitoyens est de considérer qu'ils vivent dans des territoires qui leur appartiennent et qu'ils aimeraient mettre sous cloche. Le dialogue est rompu depuis belle lurette avec les groupes extrémistes d'opposants qui, dit-il, développent des arguments erronés pour discréditer la filière.

A la DDT, M. Boda admet que le développement de l'éolien s'est fait de façon assez désordonnée et que l'administration et les élus étaient tous un petit peu naïfs.

Sur l'année 2013, le taux de couverture de la consommation par la production éolienne a été en moyenne de 3,3%, selon le Syndicat des énergies renouvelables. A la fin de l'année 2013, la France comptait 4.844 éoliennes.


Romandie 2/5/2014

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Paris (AFP) - Le rapporteur public a recommandé mercredi au Conseil d'Etat d'annuler l'arrêté fixant le tarif bonifié d'achat de l'électricité d'origine éolienne terrestre, estimant qu'il constituait une aide d'Etat illégale.

Le rapporteur a également demandé de récupérer auprès des producteurs d'énergie éolienne les intérêts qu'ils auraient acquittés s'ils avaient dû emprunter la différence entre le montant des aides et les prix du marché. Le Conseil d'Etat rendra sa décision dans deux ou trois semaines.

 Un parc éolien sur la côte brésilienne près d'Arcati, dans l'Etat de Ceara, le 28 juin 2012 (c) Afp

Si la plus haute juridiction administrative suivait ses conclusions, cela se traduirait par une charge de plusieurs dizaines de millions d'euros pour les professionnels du secteur, a estimé le Syndicat des énergies renouvelables (SER), interrogé par l'AFP.

Le magistrat du Conseil d'Etat s'est rangé sur la position de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qu'il avait interrogée après sa saisine par une association anti-éolien, Vent de colère.

La juridiction européenne avait estimé en décembre que le tarif auquel EDF achète l'électricité éolienne s'apparentait à une intervention de l'Etat.

Selon un arrêté du 17 novembre 2008, le géant de l'électricité est en effet obligé d'acheter l'électricité produite par les éoliennes en France à 82 euros le mégawatt/heure, un montant supérieur aux prix du marché.

Le surcoût de cette aide est ensuite répercuté au consommateur final d'électricité via la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe prélevée sur les factures d'électricité.

Entretemps, la Commission européenne a donné fin mars son feu vert aux aides accordées en France pour la production d'électricité par des éoliennes terrestres.

Le gouvernement pourra donc prendre un nouvel arrêté, éventuellement avec effet rétroactif, selon le rapporteur.

Sciences et avenir 7/5/2014

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Paris - Le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) a approuvé mercredi le projet d'arrêté tarifaire sur le rachat de l'électricité issue de l'énergie éolienne, a indiqué le Syndicat des énergies renouvelables (SER), membre de l'instance, qui se félicite de cette décision.

La filière est sur le point de retrouver un cadre économique stable, a commenté le SER.

L'arrêté, qui fixe le tarif de rachat de l'électricité issue de l'éolien terrestre à 82 euros le mégawattheure, doit désormais être publié au Journal officiel pour entrer en vigueur.

Saisie mi-mai la Commission de régulation de l'énergie avait elle aussi rendu un avis positif sur ce nouvel arrêté.

Il viendra remplacer le précédent, datant de 2008 et annulé le 28 mai dernier par le Conseil d'État pour non respect de la procédure de notification à la Commission européenne pour une aide publique, après un recours de l'association anti-éolien Vent de colère.

romandie 4/6/2014

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Paris - Le nouvel arrêté tarifaire de rachat de l'électricité issue de l'éolien terrestre a été publié mardi au Journal Officiel, confirmant l'ancien prix de 82 euros le mégawattheure. L'arrêté entrera en vigueur le 2 juillet.

Il vient remplacer le précédent datant de 2008 qui avait été annulé le 28 mai dernier par le Conseil d'État pour non respect de la procédure de notification à la Commission européenne pour une aide publique, après un recours de l'association Vent de colère.

L'opérateur historique EDF sera donc toujours obligé d'acheter l'électricité produite par les éoliennes en France à 82 euros le mégawattheure, soit un montant supérieur aux prix du marché.

Le surcoût de cette aide est ensuite répercuté au consommateur final d'électricité via la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe sur la facture d'électricité.

Les industriels du secteur de l'éolien attendaient avec impatience la publication de cet arrêté qui met fin à un vide juridique qui existait depuis le 28 mai et l'annulation du tarif par le Conseil d'Etat, a commenté à l'AFP Marion Lettry, déléguée générale adjointe du Syndicat des énergies renouvelables.

Nous sommes soulagés de voir qu'il y a, enfin, un nouveau cadre économique stabilisé pour l'éolien terrestre.

Les professionnels attendent désormais l'adoption par le gouvernement d'un nouveau modèle de contrat d'achat de l'électricité éolienne, tenant compte de cet arrêté, qui devra également être approuvé par les acheteurs d'électricité, notamment EDF.


Romandie 1/7/2014

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Des habitants de Villers la Chèvre s'opposent à l'implantation d'éoliennes à proximité des habitations. En plus des gênes occasionnées l'association "vent tournant" pointe du doigt un conflit d'intérêt. Les pilonnes seront installés sur les champs appartenant à la veuve de l'ancien maire du village.


 ©️ Licence CC : Aurélien Catinon


Réunis au sein de l'association "vent tournant", des habitants de Villers la Chèvre (54) protestent contre l'implantation de trois éoliennes près des habitations.

Les hélices imposantes de ces géants seront situées à quelques centaines de mètres de la commune. Une proximité gênante pour les riverains. En plus de la pollution sonore et visuelle, les manifestants crient au conflit d'intérêt.

Les pylônes doivent être construits en partie sur des champs appartenant à la veuve de l'ancien maire. Cette dernière se défend en expliquant que les bénéfices reversés à la commune (45.000 euros/an) seront plus importants que la somme qu'elle pourrait percevoir (18.000 euros/an).

"Vent tournant" a intenté des actions en justice, sans succès, le tribunal administratif de Nancy a toujours débouté les protestataires. Néanmoins, l'association compte déjà une victoire. La société Ostwind à l'origine du projet a amputé son projet initial de deux éoliennes. Au nombre de cinq, seules trois éoliennes devraient donc voir le jour.

FR3 Lorraine 4/7/2014

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EDF Energies Nouvelles a annoncé avoir mis en service trois parcs éoliens d'une puissance totale de 34,7 mégawatts dans la région Languedoc Roussillon, où la filiale énergies renouvelables d'EDF exploite près de 30% de ses actifs éoliens français. 2 dans l'Aude et un dans l'Hérault.

©️ edf Aude - Parc éolien de Conilhac (9,2 MW) - août 2014.

- Le parc éolien de Conilhac de 9,2 MW de puissance installée, est constitué de quatre éoliennes Enercon de 2,3 MW chacune.

- Extension du parc éolien de Luc-sur-Orbieu (12 MW), construit et exploité par EDF Energies Nouvelles depuis 2007, le parc éolien de la Plaine de l’Orbieu présente une puissance installée de 11,5 MW avec cinq éoliennes Enercon de 2,3 MW.

- Le parc éolien de la Vallée de l’Hérault est composé de sept éoliennes Vestas de 2 MW pour une puissance installée totale de 14 MW. Ce parc correspond à une extension des parcs éoliens d’Aumelas 1 et 2 de 48 MW de puissance installée cumulée, réalisés en 2005 et 2009 puis exploités par le groupe.

La production annuelle des trois nouveaux parcs éoliens génère l’équivalent de la consommation électrique d’environ 43.000 habitants.

A la fin juin, EDF EN disposait de 853 MW de capacité éolienne installée en France, dont 235 MW dans le Languedoc-Roussillon.

FRANCE3 LANGUEDOC ROUSSILLON 28AUG2014

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Paris - Il n'y aura pas d'interdiction globale mais une étude au cas par cas des projets de parcs éoliens qui pourraient entrer en conflit avec des zones d'entraînement de l'armée ou des radars militaires, a appris mardi l'AFP auprès des ministères de l'Ecologie et de la Défense.

Le ministre de la Défense s'est personnellement engagé à ce qu'il n'y ait pas d'interdiction globale mais une évaluation projet par projet, domaine par domaine et lieu par lieu, a déclaré à l'AFP Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

Les deux ministères avaient entamé des discussions cet été après les inquiétudes soulevées par les industriels du secteur sur un éventuel durcissement des règles d'installation d'éoliennes à proximité des radars et des zones d'entraînement pour les vols à basse altitude, notamment d'hélicoptères. La densification des parcs éoliens et l'augmentation de la hauteur des turbines posent en effet de plus en plus de problèmes de cohabitation avec certaines installations et activités militaires.

Un directeur de la circulation aérienne militaire a été mandaté cette année pour traiter le sujet sur ses aspects techniques et réglementaires en lien avec le ministère de l'Ecologie, a indiqué le ministère de la Défense à l'AFP, qui précise que les deux cabinets se sont encore réunis la semaine dernière.

A l'heure actuelle, la procédure prévoit que ce ministère, mais aussi Meteo France qui dispose de plusieurs radars sur le territoire, rendent un avis pour les projets de parcs éoliens situés dans une zone de 30 km autour d'un radar.

Au total, 3.000 à 4.000 mégawatts de projets à différents stades de développement pourraient être pénalisés en cas de durcissement des règles, selon Marion Lettry, déléguée générale adjointe du Syndicat des énergies renouvelables (SER).

Les industriels du secteur avaient interpellé la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, fin juillet du coup de frein dramatique, selon Marion Lettry, que représenterait un durcissement trop important et surtout systématique des règles. D'autant que des solutions existent selon eux, comme d'installer des éoliennes dites furtives, qui perturbent moins les radars, ou d'améliorer les technologies des radars eux-mêmes.

Les industriels attendent également des avancées du côté de Météo France avec qui le dialogue est plus difficile qu'avec l'armée, note Marion Lettry.

Romandie 16/9/2014

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Nancy - Le permis de construire d'un parc éolien près des champs de bataille de la Grande Guerre en Meuse a été refusé par la préfète du département, estimant qu'il portait atteinte à l'intérêt des sites mémoriels, a-t-on appris mardi à la préfecture.

Plusieurs sites mémoriels liés aux champs de bataille de Verdun se situent en co-visibilité partielle avec le parc éolien envisagé, a souligné la préfète de la Meuse, Isabelle Dilhac, dans son arrêté de refus de permis de construire du 17 septembre.

Le caractère industriel du parc est de nature à porter atteinte à l'intérêt des sites, a-t-elle poursuivi, en considérant que les éoliennes pouvaient également amoindrir les chances pour la zone d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco, dont l'instruction est en cours.

Le projet du parc éolien, porté par la société Quadran, prévoyait la construction de six éoliennes sur les communes d'Esnes-en-Argonne et Monzéville, qui rassemblent quelque 300 habitants.

80% de la population n'en voulait pas. Les communes ont dit non, le Conseil général avait dit non, aujourd'hui c'est la préfecture: on ne peut être que satisfait, a commenté auprès de l'AFP un porte-parole du collectif Plateforme européenne contre l'éolien industriel, Sylvain Coing.

Nous sommes sur une terre de lieux de mémoire. S'il doit y avoir au moins une zone de préservée, il faut que ce soit celle-là, a-t-il poursuivi, en rappelant qu'un premier projet similaire avait déjà connu le même sort en 2008.

La Meuse, territoire essentiellement rural, est le sixième département en France pour le nombre d'éoliennes.

Romandie 30/9/2014

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Paris - L'éolien a redémarré en 2014 en France et représente toujours un levier de création d'emplois pour l'ensemble des régions françaises, selon l'Observatoire de l'éolien, publié pour la première fois jeudi par la fédération France énergie éolienne (FEE).

France Énergie Éolienne 1/10/2014


Après trois années de décrochage d'activité à cause des incertitudes sur les tarifs d'achat et les blocages du cadre juridique, le secteur s'attend à une reprise en 2014, note enfin l'étude.

Elle a déjà commencé, avec 410 mégawatts (MW) éoliens raccordés au premier semestre, contre 580 sur toute l'année 2013, et une capacité cumulée qui atteint désormais 8.200 MW.Romandie 2/10/2014

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Lille - Echaudés par plusieurs années très difficiles, les industriels de l'éolien réunis ce mardi à Lille pour un colloque annuel, restent prudents sur l'avenir du secteur en France, alors que l'activité est repartie depuis le début de l'année.

Cela repart un peu, nous nous en félicitons, indique à l'AFP, Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, organisateur du colloque national éolien.

Au premier semestre, 410 mégawatts (MW) ont été raccordés contre 580 sur toute l'année 2013. C'est un redémarrage notable, nous voyons les dossiers qui avancent, les projets qui se débloquent, a renchéri Emmanuel Jaclot, directeur général adjoint France d'EDF Energies Nouvelles, deuxième exploitant de parcs éoliens en France, derrière GDF Suez.

Côté constructeur de turbines, même perception: Nous avons installé 243 MW en 2013 et nous serons bien au-delà en 2014, a indiqué Nicolas Wolff, directeur général de Vestas France, qui a passé cet été la barre des 2.000 MW de puissance cumulée dans l'Hexagone. Si cela continue, nous arriverons à 800 ou 900 MW à la fin de l'année; c'est mieux qu'en 2013, mais moins bien que le pic de 2010, quand la France avait installé 1.250 MW, prédit Jean-Louis Bal.

C'est en tout cas insuffisant pour atteindre l'objectif officiel fixé pour 2020 à 19.000 MW d'éolien terrestre, alors que la capacité installée atteint aujourd'hui 8.200 MW.

La reprise enregistrée depuis le début de l'année est la conséquence de la loi dite Brottes sur l'énergie, adoptée en mars 2013, qui a abrogé le minimum de 5 éoliennes par parc pour bénéficier des tarifs de rachat de l'électricité et qui a supprimé les zones de développement de l'éolien simplifiant ainsi les procédures de développement des projets. Concrètement, chez EDF EN, trois de nos projets en Languedoc-Roussillon d'une capacité totale de 35 MW ont été débloqués grâce à cette loi, explique M. Jaclot.

L'autre moteur de ce regain d'activité: la sécurisation du tarif de rachat de l'électricité produite via les éoliennes terrestres, qui avait été annulé par le Conseil d'Etat après un recours de l'association anti-éolien Vent de Colère. Cela avait entraîné un retrait des investisseurs et des banques qui ne finançaient plus aucun projet, explique Anne Lapierre, avocate spécialiste de l'énergie chez Norton Rose.

Le secteur a également fait des progrès technologiques avec des turbines plus puissantes et une meilleure gestion des parcs qui rendent l'éolien plus compétitif face à d'autres énergies.

Les grands exploitants ont développé un savoir-faire dans l'exploitation des sites à travers par exemple le pilotage à distance et l'optimisation des éoliennes qui a permis de gagner quelques points de rentabilité, note Arnaud Leroi, directeur Energie à Paris de Bain & Company.

Malgré tout, les industriels affichent une certaine prudence, estimant que des verrous empêchent toujours un redémarrage pérenne de la filière. Pour 2015, nous avons encore pas mal de blocages, estime M. Wolff citant notamment les changements perpétuels de réglementation qui réduisent la visibilité des entreprises.

Les industriels sont ainsi dans l'attente du vote de la loi sur la transition énergétique, qui doit déterminer les futurs objectifs dans l'éolien et définir un nouveau mécanisme de soutien avec la fin annoncée des tarifs d'achat. Ils guetteront aussi les mesures de simplification administrative comme la généralisation de l'autorisation unique qui réduirait les recours contre les projets.

Cela permettrait de diviser par deux la durée de développement des projets qui atteint 8 à 10 ans aujourd'hui, avance Thierry Conil, président de la Compagnie du Vent, filiale de GDF Suez. En 2014 l'entreprise a obtenu les autorisations pour six projets dont le plus ancien avait été lancé en 2002, note-t-il.

Dans ces conditions, pour Arnaud Leroi, si la cible de 19.000 MW est crédible, le calendrier ne l'est certainement pas, car le secteur se heurte à la question du temps et des recours d'opposants à leurs projets.

Autre inquiétude: le problème de la compatibilité des parcs éoliens avec les radars météos ou militaires, qui s'intensifie à mesure que les parcs se densifient et que la hauteur des turbines augmente.

La profession estime à plusieurs milliers de mégawatts les projets bloqués par des avis défavorables du ministère de la Défense et des discussions sont en cours pour trouver un terrain d'entente au cas par cas.

Romandie 7/10/2014

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Paris - EDF Energies Nouvelles a annoncé jeudi avoir poursuivi son développement en France avec la mise en service de deux nouveaux parcs éoliens dans la région Nord-Pas-de-Calais.

La production de ces deux parcs éoliens, dont la puissance totalise 27 mégawatts (MW), équivaut à la consommation électrique annuelle de plus de 28.000 habitants, a précisé la filiale énergies renouvelables d'EDF dans un communiqué.

Les installations sont détenues à parts égales par EDF EN et Diamond Generating Europe, filiale du conglomérat japonais Mitsubishi Corporation.

En tout, EDF EN possède environ 90 MW de projets éoliens en développement, en construction ou en exploitation dans le Nord-Pas-de-Calais.


Romandie 23/10/2014
 

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Trois projets d'installation d' éoliennes en Périgord vert sont sujet à débat. L 'un d'entre eux vise plusieurs sites dans la Double, de Parcoul à Echourgnac et Eygurande.

 France 3 Aquitaine 9/11/2014


Tous ces projets sont initiés par des filiales de groupes privés qui sont assurées de pouvoir revendre leur production à EDF à un prix garanti. Les tenants du projet mettent en avant l'intêret de nouvelles recettes pour faire face aux contraintes budgétaires des communes rurales. Les propriétaires de terrains voient aussi d'un bon oeil les loyers qu’ils pourraient percevoir. Tous ces acteurs  en tout cas mettent en avant l'argument du développement durable.

Mais leurs contradicteurs défendent l'option d'un territoire encore sauvegardé et s'en inquiètent. Ils craignent la brèche ouverte qui va conduire à une multitude de machines et défigurer ces paysages jusque sauvegardés. Ils redoutent les divers impacts environnementaux, en particulier sur la faune et sur la santé des voisins de ces éoliennes.

FR3 Aquitaine 9/11/2014

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Consternation des promoteurs du parc éolien de Saint-Pardoux-la-Croisille après le saccage d'un mât de mesure. Des actes de vandalisme commis début novembre. Le montant du préjudice s'élève à 75 000 euros.

Depuis la révision de la carte du schéma régional éolien, de nombreux secteurs sont éligibles en Corrèze. Les projets se multiplient, comme dans cette petite commune située à 17 km de Tulle.

 ©️ France 3 Limousin Le mât de mesure du parc éolien de Saint-Pardoux-la Croisille, situé en pleine forêt, a été mis à terre dans la nuit du 3 au 4 novembre dernier.

Le projet à l'étude depuis 3 ans, porte sur 20 millions d'euros pour sept éoliennes de 3 MW  qui seraient implantées sur des terrains publics mais aussi des parcelles privées. Mais depuis depuis quelques mois, un vent de colère souffle à Saint-Pardoux-la-Croisille où un mât de mesure a été saccagé dans la nuit du 3 au 4 novembre dernier. Des actes de vandalisme unanimement condamnés mais qui relancent le débat au sein de cette commune rurale qui pourrait engranger près de 140 000 euros de recettes supplémentaires.

Le promoteur, RAZ Energie, rappelle que ce projet d'implantation s'inscrit dans le schéma régional éolien Limousin dans le cadre du plan de transition énergétique qui prévoit de porter à 32% la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique en 2030 et de diviser par deux la consommation d'énergie à l'horizon 2050.

 Le parc éolien de Saint-Pardoux-la-Croisille vandalisé. Reportage vidéo : julie Radenac, Jean-Christophe Nicolas

Les opposants au projet condamnent le saccage de ce mât de 100m de hauteur installé en juin dernier, mais ils dénoncent également la dégradation de leur qualité de vie.




FR3 Limousin 22/11/2014

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Le développement de cette énergie en France, m'amène à créer un sujet regroupant les informations concernant ce sujet. En conséquence, les articles plus anciens comme ceux relatifs à l'actualité récente seront désormais placés ici. En revanche, les explications concernant le fonctionnement de cette énergie renouvelable et ses innovations, resteront dans des articles séparés, toujours dans le souci d'une meilleure lisibilité. Cette initiative permettra une meilleure lecture sur l'avancée de l'éolien en France.

Attention : en raison du système qui affiche les articles selon la date et l'heure d'édition, vous allez trouver des articles antérieurs au regroupement des informations, c'est-à-dire au 27 novembre 2014. Veuillez m'en excuser, mais je n'ai pas réussi à trouver une meilleure solution. Par ailleurs du fait de ce regroupement, le nombre de lectures des sujets a été supprimé, le système de tri ne permettant pas de les conserver pour les additionner. En conséquence, hier, les compteurs sont repartis de 0.

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Paris - EDF Energies Nouvelles a annoncé jeudi avoir mis en service un nouveau parc éolien d'une capacité de 24 mégawatts (MW) dans le département de l'Aisne, dans le cadre de sa stratégie de développement en France.




Photo d'illlustration / domaine public


La production de cette installation, détenue à parité par Diamond Generating Europe, filiale du conglomérat japonais Mitsubishi Corporation, équivaut à la consommation électrique annuelle de plus de 21.000 habitants, a précisé la filiale d'EDF dans un communiqué.

Situé sur les communes d'Iron et de Villers-lès-Guise, le parc est constitué de huit turbines de 3 MW du fabricant allemand Siemens.

En tout, EDF EN exploite 934 MW de parcs éoliens en France, soit 160 MW de plus par rapport à 2013.




Romandie 27/11/2014

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Paris - L'année 2014 s'annonce meilleure que la précédente en termes de raccordements d'éoliennes et de panneaux solaires en France, mettant même fin à trois années de baisse pour l'énergie éolienne, selon les statistiques officielles publiées vendredi par le ministère de l'Ecologie.

Dans l'éolien, environ 600 nouveaux mégawatts (MW) ont été raccordés entre début janvier et fin septembre, contre 581 MW pour l'ensemble de l'année 2013, indiquent les chiffres provisoires du tableau de bord éolien-photovoltaïque publié par le Commissariat général au développement durable (CGDD).

Cela porte la puissance totale installée à 8.807 MW à fin septembre, même si au troisième trimestre, le niveau de la puissance raccordée s'est repliée à 172 MW, contre 284 MW par rapport aux trois mois précédents.

Le nombre de raccordements n'avait cessé de diminuer depuis 2010, la filière étant pénalisée, selon les industriels, par les incertitudes concernant le tarif de rachat de l'électricité et les délais de procédure. Ce dernier a depuis été confirmé à 82 euros le mégawattheure dans un arrêté en vigueur depuis le 1er juillet, très attendu par les professionnels pour stabiliser le cadre économique de leur filière.

Un peu plus de 500 projets d'éoliens terrestre étaient en file d'attente fin septembre pour une puissance de 6.265 MW.

La production électrique d'origine éolienne a augmenté de 16% par rapport à janvier-septembre 2013 pour représenter 3,5% de la consommation nationale entre janvier et septembre, contre 2,8% un an plus tôt.

Dans le photovoltaïque, 2014 s'annonce également comme un meilleur cru, grâce à une accélération du rythme des raccordements depuis le début de l'année. Ceux-ci ont atteint 703 MW sur neuf mois, soit près de 53% de plus par rapport à la période équivalente de 2013, et 298 MW pour le seul troisième trimestre. Après deux années de baisse, en 2012 et 2013, le niveau des raccordements repart ainsi à la hausse en 2014, indique le tableau de bord.

Au total, la puissance du parc photovoltaïque français s'élevait à 5.412 MW à fin septembre, pour une production en hausse de 25% représentant 1,4% de la production électrique nationale (contre 1% un an auparavant).


Romandie 28/11/2014

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Paris - EDF Energies Nouvelles a annoncé mardi la mise en service de deux parcs éoliens en France, dans les régions Picardie (nord) et Champagne-Ardenne (nord-est), totalisant une puissance installée cumulée de 25 mégawatts (MW).

En Picardie, le parc éolien du Plateau d'Andigny, dans l'Aisne, représente une puissance installée de 21 MW, indique EDF EN dans un communiqué. Composée de 7 turbines Siemens, l'installation est codétenue par EDF EN et Diamond Generating Europe. Elle est située sur les communes de Vaux-Andigny, Molain, Vallée-Mulâtre et Saint-Martin-Rivière.

Le second parc mis en service, implanté dans la Marne, est le parc de Trécon-Clamanges, sur les communes de Villeseneux et Trécon. D'une puissance de 4 MW, il comprend deux éoliennes Vestas de 2 MW.

EDF EN précise que la production totale de ces deux parcs éoliens correspond à la consommation électrique annuelle de plus de 22.000 habitants.

Romandie 6/1/2015

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Bordeaux - Le schéma régional éolien (SRE) d'Aquitaine, qui établissait la liste des zones et communes susceptibles d'accueillir des éoliennes, a été annulé par le tribunal administratif de Bordeaux faute d'avoir été soumis à une évaluation environnementale, a-t-on appris mercredi.

Le tribunal avait été saisi par des associations de protection de l'environnement ou d'opposants aux éoliennes (Vigi-Eole, Fédération Environnement Durable, Fédération Patrimoine Environnement, association Citoyenneté et Environnement en Périgord, etc.) mais aussi par le président du parti CPNT, Frédéric Nihous, et d'autres organisations de chasseurs, ainsi que par plusieurs centaines de particuliers. Ces plaignants contestaient un arrêté préfectoral du 6 juillet 2012 qui validait le SRE pour la région Aquitaine.

Dans sa décision rendue le 12 février et dont l'AFP a obtenu une copie, le tribunal administratif de Bordeaux juge que cet arrêté est entaché d'un vice de procédure substantiel et doit donc être annulé, car le schéma régional éolien en Aquitaine n'a pas fait l'objet d'une évaluation environnementale. Le tribunal invoque notamment l'article L. 122-4 du Code de l'environnement, qui a transposé en droit français des dispositions d'une directive européenne.

Le tribunal administratif de Paris avait annulé le SRE d'Ile-de-France pour des motifs identiques le 13 novembre dernier.

Dans un communiqué, la Fédération Environnement Durable estime que ce jugement met en évidence que les méthodes utilisées par le gouvernement et les promoteurs éoliens pour envahir le territoire d'éoliennes géantes sont inadmissibles juridiquement et qu'elles bafouent les droits fondamentaux des citoyens.

Pour sa part, Frédéric Nihous, président de CPNT et conseiller régional d'Aquitaine, déclare que cette annulation renforce la détermination de CPNT dans sa politique d'opposition au mitage du territoire et la défiguration des terroirs par le fléau de l'énergie éolienne et son arnaque financière.

Au 31 mars 2014, l'Aquitaine était la seule région de France où aucun parc éolien n'était raccordé au réseau électrique, selon les données publiées par EDF et les professionnels du secteur.


Romandie 18/2/2015

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Bordeaux - Le schéma régional éolien (SRE) d'Aquitaine, qui établissait la liste des zones et communes susceptibles d'accueillir des éoliennes, a été annulé par le tribunal administratif de Bordeaux faute d'avoir été soumis à une évaluation environnementale, a-t-on appris mercredi.


 Éoliennes dans un paysage rural. Pickwick GFDL


Le tribunal avait été saisi par des associations de protection de l'environnement ou d'opposants aux éoliennes (Vigi-Eole, Fédération Environnement Durable, Fédération Patrimoine Environnement, association Citoyenneté et Environnement en Périgord, etc.) mais aussi par le président du parti CPNT, Frédéric Nihous, et d'autres organisations de chasseurs, ainsi que par plusieurs centaines de particuliers. Ces plaignants contestaient un arrêté préfectoral du 6 juillet 2012 qui validait le SRE pour la région Aquitaine.

Dans sa décision rendue le 12 février et dont l'AFP a obtenu une copie, le tribunal administratif de Bordeaux juge que cet arrêté est entaché d'un vice de procédure substantiel et doit donc être annulé, car le schéma régional éolien en Aquitaine n'a pas fait l'objet d'une évaluation environnementale. Le tribunal invoque notamment l'article L. 122-4 du Code de l'environnement, qui a transposé en droit français des dispositions d'une directive européenne.

Le tribunal administratif de Paris avait annulé le SRE d'Ile-de-France pour des motifs identiques le 13 novembre dernier.

Dans un communiqué, la Fédération Environnement Durable estime que ce jugement met en évidence que les méthodes utilisées par le gouvernement et les promoteurs éoliens pour envahir le territoire d'éoliennes géantes sont inadmissibles juridiquement et qu'elles bafouent les droits fondamentaux des citoyens.

Pour sa part, Frédéric Nihous, président de CPNT et conseiller régional d'Aquitaine, déclare que cette annulation renforce la détermination de CPNT dans sa politique d'opposition au mitage du territoire et la défiguration des terroirs par le fléau de l'énergie éolienne et son arnaque financière.

Au 31 mars 2014, l'Aquitaine était la seule région de France où aucun parc éolien n'était raccordé au réseau électrique, selon les données publiées par EDF et les professionnels du secteur.


Romandie 18/2/2015

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Paris - Près des deux tiers des Français vivant près d'un parc éolien ne savent pas dire si ces éoliennes représentent un avantage ou un inconvénient pour eux, selon un sondage publié mardi.

61% des Français affirment ainsi que ces éoliennes ne représentent ni plus d'avantages que plus d'inconvénients pour eux, selon ce sondage CSA, commandé par la fédération France énergie éolienne (FEE), qui regroupe les industriels du secteur.

Les nuisances sonores sont un des points de discorde entre partisans et opposants aux éoliennes. Selon ce sondage, 7% des personnes interrogées se disent gênées par le bruit des éoliennes tandis que 76% affirment ne jamais les entendre.

L'intégration des éoliennes au paysage est plutôt bien perçue. 72% des habitants vivant à proximité pensent qu'elles sont bien implantées dans le paysage.

Les riverains mettent en avant les impacts positifs du parc éolien près de chez eux sur la préservation de l'environnement (61%). En revanche, moins de la moitié estiment que ce parc a permis de générer de nouveaux revenus pour la commune (43%), de financer de nouveaux services publics (24%), d'attirer de nouvelles entreprises (19%) ou de créer des emplois (16%).

46% des habitants disent également n'avoir pas reçu l'information qu'ils estimaient nécessaire avant la construction du parc éolien situé à côté de chez eux, contre 38% qui ont eu le sentiment inverse.

Ce sondage a été réalisé par téléphone et selon la méthode des quotas auprès de 506 personnes représentatives de la population française habitant à moins de 1.000 mètres d'un parc éolien.

Il a été commandé par la FEE alors que la loi sur la transition énergétique sera examinée en commission spéciale à l'Assemblée nationale à partir de mardi, avant un nouveau vote en séance.

Début mars, le Sénat a introduit un amendement visant à faire passer de 500 à 1.000 mètres la distance minimale entre des habitations et un parc éolien, suscitant les protestations des professionnels du secteur.


Romandie 14/4/2015

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Châtres (France) - La Champagne-Ardenne, première région éolienne de France, a conforté sa position dominante de producteur d'énergies renouvelables en inaugurant vendredi à Châtres (Aube) le troisième plus grand parc éolien national.

Érigées au milieu de la plaine céréalière champenoise, les 70 turbines du parc Seine Rive Gauche Nord (SNR) développent une puissance de 75 mégawatts pour une production annuelle estimée à environ 183.000 mégawatts par heure, soit l'alimentation de quelque 46.000 foyers, hors chauffage.

De par le nombre d'éoliennes et leur puissance, ce parc construit et développé par les sociétés Nordex France et H2air est le plus grand du département de l'Aube et le troisième de France après celui de Fruges en Picardie (140 MW et 70 éoliennes) et le parc Les Hauts Pays en Haute-Marne (80 MW et 39 éoliennes), selon l'association France énergie éolienne.

Selon les constructeurs qui ont investi 110 millions d'euros, le parc permettra une économie annuelle de 70.000 tonnes d'émission de CO2 par rapport à une centrale électrique au gaz.

Chaque propriétaire ou exploitant agricole pourra espérer des revenus sous forme de dédommagement et de loyers de l'ordre de 4.000 euros par an et par éolienne.

 Le nouveau parc éolien Seine Rive Gauche Nord. Photo François Nascimbeni / Afp / Le Figaro

L'éolien est une énergie centrale dans la transition énergétique et c'est une industrie porteuse de nombreux emplois non-délocalisables, a expliqué Anne-Catherine de Tourtier, présidente de Nordex France lors d'un point presse sur le site. Selon elle, l'énergie éolienne mobilisait en 2014 près de 11.000 emplois en France.

Spécificité du parc SRN, la construction d'un poste de raccordement par les porteurs du projet plutôt que par ERDF, qui permet d'élever la tension pour limiter la déperdition d'énergie avant l'injection de l'électricité sur le réseau de transport.

Ce champ de turbines de 100 mètres de haut (150 mètres avec les pales) s'ajoute aux 86 autres parcs qui s'étendent sur la Champagne-Ardenne, première région éolienne de France pour la puissance installée avec 1.595 mégawatts raccordés et 786 mâts.

Selon le Conseil régional, la Champagne-Ardenne devrait produire 2.870 mégawatts (soit près du double) à l'horizon 2020.


Romandie 11/9/2015

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