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Energie éolienne en Europe + la Suisse : actualité, informations....

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Martin Lidegaard, Ministre danois pour le climat et l’énergie, a relayé l’adoption par le parlement d’un ensemble de mesures programmée pour amorcer l’affranchissement des combustibles fossiles pour le Danemark.
Trois chiffres-clés au programme de cet accord : la réduction de 12 % de la consommation brute (par rapport à 2006), la levée de la part des énergies renouvelables à 35 % dans la consommation énergétique du pays, ainsi que la couverture de 50% de la consommation électrique par l’énergie éolienne. Ces résultats étant attendus à l’horizon 2020.

Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie économique mettant le passage aux énergies renouvelables au centre des préoccupations nationales : la génération d’énergie verte doit entraîner un essor de l’activité professionnelle, tout en émancipant le pays de toute dépendance énergétique. L’objectif final du Danemark visant un approvisionnement énergétique intégralement couvert par les énergies renouvelables d’ici à 2050.

Afin d’atteindre les 50 % d’énergie éolienne prenant part à la production globale électrique du pays, l’accord prévoit la production de près de 1500 MW d’énergie éolienne, dont 500 près des côtes. Des mesures visant à détendre le marché de l’éolienne, ainsi qu’à en développer la technologie (avec, à titre d’exemple, la mise au point future de prototypes générateurs d’électricité à partir des vagues), seront également prises, pour un total d’investissement en couronnes danoises estimé à 100 millions.

L’électricité n’étant pas le seul domaine de progrès écologique, le chauffage est aussi concerné par cette volonté de transition, avec l’élaboration d’une technologie géothermique et de pompes à chaleur de grande taille, de même qu’une substitution du charbon à la biomasse, pour un coût de 35 millions de couronnes. Ayant déjà à ce jour 25% de sa production énergétique dans le vert, le Danemark reste le pays d’Europe où l’éolien est le plus développé.

Maxisciences 29/03/2012 - Lenergiedavance, webmaster de L'énergie d'avancer.

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Cent trente-deux éoliennes en mer ont été connectées aux réseaux électriques européens au 1er semestre, 31 de plus qu'un an plus tôt, selon des statistiques de l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA).

Ces éoliennes, installées principalement au large du Royaume-Uni (à 86%), représentent une puissance cumulée de 523 mégawatts (MW), soit l'équivalent d'une petite centrale thermique ou d'un tiers d'un réacteur nucléaire de type EPR.

L'an dernier au premier semestre, 101 éoliennes d'un total de 348 mégawatts avaient été installées au large. Ce qui signifie que 30% d'éoliennes en plus ont été installées au premier semestre 2012, pour une progression de 50% en puissance.

Fait notable, la taille des éoliennes continue à progresser rapidement: elle a dépassé les 4 mégawatts en moyenne par turbine au premier semestre, soit 14% de plus sur un an.

Au total, 13 parcs éoliens offshore sont actuellement en construction dans les eaux européennes (8 au Royaume-Uni, 2 en Allemagne et au Danemark, 1 en Belgique), selon l'EWEA, pour une puissance supplémentaire de 3.762 MW une fois ces projets achevés.

Fin juin, 1.503 éoliennes offshore réparties sur 10 pays et 56 parcs étaient opérationnelles en Europe pour une puissance installée de 4.336 mégawatts.

La plupart du parc existant a été produit par l'allemand Siemens et le danois Vestas, leaders historiques de ce créneau sur lesquels les français Alstom et Areva se lancent à la faveur notamment des appels d'offres en France.



Sciences et Avenir 16/07/2012

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Le numéro un de l'énergie en Allemagne EON, qui s'efforce de prendre le virage de la sortie du nucléaire en Allemagne, a annoncé mardi la construction d'un site pilote permettant de stocker dans le réseau gazier les trop-pleins d'électricité produits par l'éolien.

Cette technologie, basée sur un processus d'électrolyse, permet notamment d'utiliser le surplus d'électricité des éoliennes pour produire de l'hydrogène, pouvant être stocké dans le réseau de gaz naturel, a précisé EON dans un communiqué. L'hydrogène peut alors être utilisé par la suite pour produire de la chaleur et de l'électricité.

Cette technologie est "particulièrement attractive en raison des larges capacités de stockage qu'offrent les infrastructures gazières", selon EON. En raison de la réglementation allemande sur le gaz, seule une faible quantité d'hydrogène peut toutefois être introduite dans le réseau gazier pour le moment.

Pour contourner cette difficulté, le groupe énergétique allemand prévoit à terme de transformer l'hydrogène en gaz synthétique pour bénéficier de la totalité de la capacité de stockage des installations gazières.

Les parcs éoliens, qui doivent normalement être mis à l'arrêt pour éviter un engorgement du réseau électrique, pourront ainsi continuer à produire de l'énergie, est-il ajouté.

"Si l'Allemagne accroît sa consommation d'énergies renouvelables au cours des prochaines années comme cela est prévu, l'approvision-nement électrique va excéder la demande de plus en plus souvent lors des jours très ensoleillés ou venteux", a expliqué Klaus-Dieter Maubach, membre de la direction d'EON, cité dans le communiqué.

"Cela va pousser le réseau électrique à la limite de ses capacités. Pour cette raison, EON investit dans le développement de technologies permettant de stocker de larges volumes d'énergie", a-t-il ajouté. Ce site pilote, installé à Falkenhagen (nord-est), devrait entrer en service en 2013.



SCIENCES ET AVENIR 21/08/2012

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L'effet positif des éoliennes sur l'environnement n'est plus à démontrer. Cependant, une nouvelle étude visant à étudier l'impact des parcs éoliens offshore sur la vie marine a révélé que cette source d'énergie renouvelable pouvait également être bénéfique pour les poissons.

D'après les conclusions de cette étude, présentées dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques (DTU Aqua) et intitulé « Effect of the Horns Rev 1 Offshore Wind Farm on Fish Communities. Follow-up Seven Years after Construction » (Effets du parc éolien offshore Horns Rev 1 sur les populations de poissons. Suivi sept ans après la construction), les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter.

Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs du DTU Aqua ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. "Notre étude démontre que les turbines n'ont pas eu d'incidence néfaste sur les poissons de la région", explique Claus Stenberg, biologiste au DTU Aqua et principal auteur de l'étude.

Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces.

"Plusieurs espèces qui affectionnent tout particulièrement les milieux récifaux, comme le rouquié, la loquette d'Europe et le lompe, se sont installées dans la région", explique le Dr Stenberg. "Plus on se rapproche des fondations des éoliennes et plus le nombre d'espèces observées est important." L'étude indique en outre que les éoliennes n'ont eu aucune incidence, positive ou négative, sur le lançon. En effet, ce dernier vit enfoui dans le sable fin et les éoliennes n'ont eu aucune influence ni sur la taille du grain de sable au fond, ni sur le nombre de lançons.

D'après les chercheurs, il s'agit de la première étude qui évalue les incidences des éoliennes danoises sur les poissons. Cependant, ils ne pensent pas que les conclusions de cette étude pourront être répliquées dans les 11 parcs éoliens que comptent les eaux locales.

"Le parc de Horns Rev est situé dans un environnement rude, où l'action des vagues est forte, ce qui signifie, par exemple, que les forêts d'algues, et les petits poissons qui y vivent, ne peuvent pas s'y installer. Nous nous attendons donc à ce que les effets positifs des récifs soient encore plus visibles dans un parc situé, par exemple, dans la zone plus abritée de Kattegat", explique le Dr Stenberg.

Le chercheur du DTU Aqua poursuit en indiquant que, d'après l'étude, le parc de Horns Rev 1 est trop petit pour agir comme une véritable zone marine protégée (ZMP). En effet, durant leur vie, les poissons se déplacent dans une région beaucoup plus vaste que celle couverte par le parc éolien. "Mais il est permis de penser que plusieurs parcs situés à proximité les uns des autres pourraient avoir un effet positif combiné sur le frai et la survie des jeunes poissons, puisque des parcs éoliens situés en aval les uns des autres peuvent former une sorte de couloir de dispersion pour les oeufs et les larves", conclut-il.

Source : Communautés européennes, 1990-2012 / CORDIS, http://cordis.europa.eu/


Notre Planète Info 28/08/2012

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La puissance cumulée des éoliennes installées dans l'Union européenne a atteint la barre symbolique des 100 gigawatts (GW), a annoncé jeudi l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA) sur son site internet.

Une telle capacité permet de produire en une année de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'association. L'EWEA souligne également qu'il aura fallu 20 ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement 13 ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années.

Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques, comme les réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner sans arrêt pendant des mois.

Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens peuvent tout de même produire autant d'électricité en une année que 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz.

Autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2.




SCIENCES ET AVENIR 27/09/2012

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Berne (Sipa) Il ne sera pas nécessaire d'adapter la loi en vigueur pour construire des éoliennes en forêt. Le Conseil fédéral a approuvé mardi le rapport "Simplification de la construction d'éoliennes dans les pâturages boisés". L'exécutif était chargé d'examiner une simplification des procédures de ces constructions.

Le rapport fournit des explications sur les conditions de défrichement, sur les procédures cantonales d'autorisation de défricher pour les installations éoliennes et sur la compensation du défrichement. Il montre que les zones forestières ne doivent pas, par principe, être considérées comme des territoires excluant toute implantation.

Selon les conclusions du Conseil fédéral, les bases légales actuelles autorisent la construction d'éoliennes en forêt et dans les pâturages boisés. Une adaptation de la loi n'est donc pas nécessaire.


-----> Je ne vois pas l'intérêt de construire des éoliennes en forêt pour de multiples raisons, notamment les risques d'accidents en cas de chute d'un arbre... Et, selon mes connaissances, en forêt la force des vents est amoindrie... Espérons que d'autres pays n'emboîteront pas à cette initiative...



ROMANDIE.COM 10/10/2012

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Quatre éoliennes devraient rejoindre Adonis, la plus grande machine du genre en Suisse érigée à Charrat (VS). La mise à l'enquête publique du plan d'aménagement est parue vendredi dans le Bulletin officiel. Mais la résistance s'organise contre ce projet de parc éolien.

Deux éoliennes sont prévues sur la commune de Charrat, les deux autres sur celle de Saxon. "Ce seront les mêmes machines qu'Adonis", précise à l'ats Paul-Alain Clivaz, responsable du département énergies renouvelables au sein du groupe SEIC-TELEDIS.

Chaque éolienne mesurera 150 mètres de haut au sommet des pales et produira de l'énergie pour des vents compris entre 10 et 100km/h. "A partir de vents supérieurs à 45km/h, elles tourneront à plein régime", indique Paul-Alain Clivaz. "Le parc éolien couvrira la consommation annuelle de 8000 ménages environ", poursuit-il. Chacune des cinq machines assurera une production annuelle de quelque 7 millions de kWh.

Une éolienne coûte 7 millions de francs. Le coût total du parc est assumé par la société ValEole. Cette dernière regroupe six communes valaisannes qui prennent en charge 50% des coûts (Charrat, Martigny, Fully, Saxon, Riddes, Saillon) et cinq sociétés électriques qui couvrent la deuxième moitié de la somme.

Le projet de parc éolien du Grand Chavalard ne plaît pas à tout le monde. L'Association pour la Protection du Paysage du Coude du Rhône (APPCR) le conteste vigoureusement, pointant du doigt principalement son impact sur le paysage.

Pour compléter les informations à la population jugées lacunaires, l'association organise une séance d'information publique le 18 avril. "Nous allons montrer l'impact et les nuisances réelles de ce projet. Certains bâtiments se trouveront à seulement 200 mètres d'une éolienne", explique Florence Lattion Richard.

Pour la présidente de l'APPCR, les éoliennes sont "un non-sens économique pour les communes" et ne constituent pas une bonne alternative énergétique. "Sortir du nucléaire, ok, mais pas en faisant n'importe quoi!", insiste Florence Lattion Richard.


ROMANDIE 12/4/2013

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Lausanne (awp/ats) - Le projet de parc éolien de Ste-Croix (VD) a franchi une nouvelle étape. Le Département vaudois de l'intérieur a levé les oppositions à la mise à l'enquête et approuvé le Plan d'affectation cantonal (PAC). Des recours sont possibles auprès du Tribunal cantonal.

Le projet va de l'avant quinze mois après le vote positif des Ste-Crix. "L'élaboration du PAC a pris du temps. Il a fallu entendre les opposants et analyser les dossiers", a expliqué mardi à l'ats Cornelis Neet, directeur général de l'environnement.

Pour ce premier parc éolien vaudois, les services de l'Etat ont étudié en détail les aspects juridiques et de procédure. Le résultat de ces analyses pourra s'appliquer par la suite aux autres projets, ce qui contribuera à simplifier les démarches ultérieures.

Le parc de Ste-Croix veut rassembler six mâts produisant l'équivalent de la consommation annuelle d'environ 6000 ménages. [b]Pour réduire l'impact auprès de la population, Romande Energie, le porteur de projet, a retiré la machine la plus proche du village.[/b] Le projet avait divisé le village et suscité une vague d'oppositions. Mais à la surprise générale, les habitants de Ste-Croix avaient accepté le parc par 53% des voix en février 2012.

Des mesures de compensations environnementales seront mises en place pour répondre aux craintes des habitants et des organisations de l'environnement. Les machines seront ainsi "pilotées": "cela signifie qu'elles pourront être arrêtées si elles perturbent la migration des oiseaux ou des chauve-souris", explique M. Neet.

Si elles provoquent trop de bruit, les éoliennes pourront aussi être freinées, ou arrêtées en cas de conditions météorologiques particulières. D'autres mesures de compensation sont prévues, comme la mise sous terre de lignes électriques, la création de murs en pierres sèches et de bosquets dans les pâturages.

Le parc éolien de Ste-Croix est en discussion depuis près de 15 ans. Les opposants peuvent encore recourir auprès de la Cour de droit administratif du Tribunal cantonal, puis, dans un deuxième temps, auprès du Tribunal fédéral.

ROMANDIE 7/5/2013

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PARIS - EDF Energies nouvelles, la filiale énergies renouvelables de l'électricien français EDF, a annoncé jeudi la fin de la construction du parc éolien en mer C-Power situé au large de Zeebruge, au nord-ouest de la Belgique.

L'installation de la 54è turbine de ce parc en mer de grande envergure, dont la construction a démarré en 2008, est à ce jour achevée, écrit EDF Energies nouvelles (EDF EN) dans un communiqué.

La puissance totale du parc belge s'élève à 325 mégawatts. EDF EN détient 9,1% de ce parc situé à 30 kilomètres de la côte belge.

Ce parc a été construit en trois phases : les six premières turbines totalisant 30 MW sont en exploitation depuis juin 2009 ; les trente turbines suivantes représentant 184,5 MW sont entrées en service en décembre 2012 ; les dix-huit turbines de cette dernière tranche de 110,7 MW sont désormais installées (...), précise EDF EN.

A partir de septembre 2013, toutes les turbines tourneront à pleine capacité, assurant l'approvisionnement annuel en énergie de plus de 600.000 habitants et évitant ainsi l'émission de 450.000 tonnes de carbone dans l'environnement, assure cette filiale d'EDF.

EDF EN a remporté l'appel d'offres de trois des quatre premiers parcs éoliens maritimes français, qui doivent en principe voir le jour à partir de 2016-2017.

ROMANDIE 4/7/2013

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La plus grande éolienne offshore jamais construite gît désormais au large de la Belgique, dans le parc éolien Belwind. Il s’agit de l’Haliade 150-6MW de l’entreprise Alstom, dont le rotor fait 150 mètres de diamètre. Son rendement serait 15 % supérieur à celui de ses concurrents, de quoi alimenter 5.000 foyers en électricité.

En Belgique, l'électricité consommée par environ 160.000 foyers est fournie par le parc éolien Belwind. Situé en mer du Nord, à 46 km au large du port de Zeebrugge, ce site abrite 55 aérogénérateurs offshore de 3 MW (pour une puissance totale de 165 MW). Depuis le weekend dernier, il accueille une nouvelle installation : la plus grande éolienne offshore jamais construite en mer.

  Par rapport aux éoliennes offshores actuelles, l'Haliade 150-6MW d'Alstom produit 40 % d'électricité en plus par kilogramme de matériaux entrant dans sa composition. ©️ Alstom

Il s’agit de l’Haliade 150-6MW qui, comme son nom l’indique, affiche une puissance de 6 MW. Son rotor se compose de trois pales présentant chacune une longueur de 73,5 m, ce qui, avec le moyeu, lui procure un diamètre total de 150 m. Il est relié à une nacelle située 100 m au-dessus du niveau de la mer, donc au sommet d’un mât de 78 m de haut lui-même fixé sur une sous-structure haute de 61 m. Sous l'eau, cette dernière est reliée à des piliers enfoncés sur plus de 60 m dans les fonds marins. Au total, l’Haliade pèse près de 1.500 tonnes.

Cette éolienne a été spécifiquement développée pour l’environnement marin, dans le but de réduire les coûts d’exploitation et de maintenance. Ainsi, elle ne dispose pas de boîte de vitesse, ce qui signifie que la transmission des mouvements du rotor à l’alternateur à aimants permanents est directe. Puisqu’il y a moins de pièces mécaniques, il y a donc moins de risques de pannes. Par ailleurs, l’aérogénérateur dispose d’un design nommé Alstom Pure Torque. Il a été développé de manière à rediriger les stress mécaniques indésirables générés par le vent sur la nacelle dans le mât de la structure. De quoi, affirme le fabricant, améliorer la robustesse de l’installation.

  L'Haliade 150-6MW a été assemblée dans le parc éolien Belwind par un navire spécialement conçu pour remplir ce type de missions : le Bold Tern. Il mesure 132 m de long et peut opérer tant que la profondeur ne dépasse pas 45 m. ©️ Alstom

Il s’agit en réalité de la deuxième éolienne Haliade 150-6MW construite par Alstom, mais la première a été installée sur la terre ferme, sur le site du Carnet en bord de Loire. Elle a principalement été utilisée pour réaliser divers tests depuis mars 2012, notamment afin d'obtenir en mai 2013 une certification de sa courbe de puissance par la Commission électrotechnique internationale (CEI). L'éolienne installée en Belgique est dans la continuité de ces tests, puisqu’elle va servir à « confirmer le comportement de la machine dans un environnement marin », selon un communiqué du constructeur.

 HALIADE 150 : la plus grande éolienne offshore au monde. ademe / Youtube 22/5/2013

Le même communiqué précise que le rendement de l’Haliade 150-6MW « est de 15 % supérieur à celui des éoliennes offshore existantes, lui permettant ainsi d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers ». Alstom vient donc de franchir un nouveau pas vers l’industrialisation de son éolienne offshore.

Deux usines, qui produiront les nacelles et les alternateurs, sont déjà en cours de construction à Saint-Nazaire. Leur inauguration est prévue pour l’été 2014. Deux autres sites industriels devraient également voir le jour à Cherbourg, cette fois pour la fabrication des pales et des mâts (qui se composent en réalité de trois morceaux). Voilà donc un projet qui promet une meilleure exploitation d’une ressource naturelle, tout en offrant de belles perspectives économiques en matière d’emploi. Intéressant par les temps qui courent.

Futura Sciences 23/11/2013

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Le gouvernement vaudois doit évaluer l'impact cumulé des parcs d'éoliennes sur la faune ailée et le paysage dans le Jura vaudois et neuchâtelois, demandent six organisations écologistes. Si chaque projet fait l'objet d'une étude particulière, la vision d'ensemble fait totalement défaut à ce jour.

Plusieurs promoteurs "travaillant chacun de leur côté" projettent d'implanter une centaine de machines dans le nord-est du Jura vaudois et le Jura neuchâtelois limitrophe, écrivent les organisations. Celles-ci demandent un décloisonnement des procédures et un renforcement de la coordination avec le canton de Neuchâtel.

Un suivi complet de la migration des oiseaux doit en outre être mené au moyen du radar dans la région où la plus grande densité d'éoliennes est prévue. Soit dans la région du Nord-Vaudois, où les six parcs prévus entre Romainmôtier et Provence s'ajoutent aux sites planifiés au Val-de-Travers, sur le territoire neuchâtelois limitrophe.

Le canton de Vaud est de loin le canton qui mise le plus sur l'énergie éolienne, avec des projets répartis sur 15 à 19 sites cumulant quelque 160 machines, détaillent les protecteurs de la nature. Les organisations se disent "favorables au développement des énergies renouvelables mais pas à n'importe quel prix."

Ces six organisations sont l'ASPO/BirdLife Suisse, la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage (FP), Helvetia Nostra, Nos Oiseaux, Pro Natura Vaud et le WWF Vaud.

----->Quelles soient terrestre ou maritime, les implantations d'éoliennes devraient, avant toute décision, être systématiquement soumises à une étude poussée sur les risques qu'elles représentent pour les oiseaux et leur éventuelle migration... 

romandie 4/12/2013

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Berne (awp/ats) - Les éoliennes gênent le contrôle du trafic aérien. Skyguide, le Département fédéral des transports (DETEC) et le canton de Vaud cherchent un moyen qui permette une meilleure cohabitation entre les parcs éoliens et la surveillance de l'espace aérien.

Les rotors des éoliennes peuvent interférer avec le contrôle du trafic aérien. Leur impact électromagnétique peut apparaître sur les images radar. Toute construction d'éoliennes à proximité d'installations de navigation aérienne ou d'aéroports doit obtenir une autorisation de Skyguide.

Dans 20% des cas, le rapport revient avec un préavis négatif, a dit à l'ats Roger Gaberell, porte-parole de Skyguide, confirmant une information publiée par la "Neue Zürcher Zeitung" vendredi. La région de l'arc jurassien, proche de l'aéroport de Genève, est particulièrement concernée.

Si aucune mesure technique n'est trouvée pour résoudre le problème, le projet d'un parc d'éoliennes peut tout simplement être abandonné, a expliqué Roger Gaberell. Il n'a toutefois pas pu préciser combien de projets de ce genre n'avaient pas vu le jour pour ce motif.

Une façon de prévenir les perturbations du contrôle du trafic aérien serait de masquer les zones, sur les images radar, touchées par les éoliennes, a poursuivi Roger Gaberell. "Mais cette solution est limitée puisqu'elle réduit la surveillance sur certaines zones."

Une étude, conçue par Skyguide en collaboration avec le DETEC et le canton de Vaud, cherche des moyens pour éviter ce type d'interférence. Les milieux concernés se montrent optimistes.

romandie 27/12/2013

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Eolien: nouvelle baisse des raccordements en France en 2013


Paris (AFP) - Les raccordements d'éoliennes en France ont diminué de 15% en France en 2013, et sont très en-dessous du niveau nécessaire pour atteindre les objectifs officiels de 2020, a annoncé vendredi la fédération France Energie Éolienne (FEE).

L'an passé, 631,2 mégawatts ont été raccordés au réseau électrique national, contre 741 mégawatts en 2012, indique la FEE dans un communiqué. 2013 est donc la troisième année de baisse consécutive, loin du sommet de 2010 (1.257 mégawatts) et même du niveau de 2011 (830 MW).

 Les raccordements d'éoliennes en France ont diminué de 15% en France en 2013, et sont très en-dessous du niveau nécessaire pour atteindre les objectifs officiels de 2020, a annoncé vendredi la fédération France Energie Eolienne (FEE). (c) Afp


"Le bilan 2013 est mauvais. Attention, sans sursaut vigoureux, c'est toute notre filière industrielle et les 11.000 emplois que nous avons créés qui en pâtiront", avertit le nouveau président de la FEE, Frédéric Lanoë, même si "l'année qui débute s'annonce plus engageante".

Le parc a atteint 8.465 mégawatts fin décembre 2013, soit une croissance annuelle de 8%.



Pour atteindre les 19.000 mégawatts d'éolien terrestre en 2020, comme prévu par le Grenelle de l'Environnement, 1.300 mégawatts doivent être installés chaque année. Au rythme actuel, l'objectif ne serait atteint qu'en plus de seize ans, soit vers 2030.

L'an passé, le danois Vestas a été le premier constructeur sur le marché français, avec 244 mégawatts et 39% de parts de marché, devant les allemands RePower (21%), Enercon (19%), Nordex (9%), l'espagnol Gamesa (9%) et l'allemand Siemens (3%). Les chiffres officiels du ministère sur l'éolien et le photovoltaïque en France en 2013 sont attendus en février.

L'éolien terrestre est après la grande hydroélectricité, la source d'électricité la moins chère, dans une fourchette de coûts d'environ 60 à 70 euros du mégawattheure. Il produit environ 4% de l'électricité consommée en France, rappelle la FEE.

La fédération réitère son appel à "sécuriser" juridiquement le tarif d'achat pour l'éolien en France (82 euros par mégawattheure), menacé d'annulation après avoir été considéré comme une aide d’État par la justice européenne. La France essaie actuellement de "notifier" son mécanisme à Bruxelles, afin de le pérenniser.

Sciences et Avenir 10/1/2014

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Grâce aux forts vents qui balaient la Suisse depuis plusieurs semaines, les exploitants de centrales éoliennes enregistrent des quantités record d'électricité. Mais des vents trop puissants peuvent être contre-productifs.

Le plus grand parc éolien de Suisse, sur le Mont-Crosin dans le Jura bernois, qui fournit près de la moitié de l'énergie éolienne suisse avec ses 16 turbines, a vu sa production s'envoler en janvier. Il a produit 4,28 gigawatt-heure d'électricité, contre 2,85 gWh en janvier 2013.

La plus grande éolienne de Suisse (120 mètres de haut et 56 mètres de diamètre) enregistre aussi des records. Installée sur la rive gauche du Rhin à Haldenstein GR, à quelques kilomètres de Coire, elle a déjà produit à mi-février ce qu'elle produit normalement en un mois, a précisé le responsable Jürg Michel, confirmant une information publiée dans la "Südostschweiz" samedi.

"Si ça continue comme ça, nous aurons une année record", explique Mark Russi, le chef d'exploitation des Forces motrices d'Urseren GR, parc éolien le plus élevé en Europe. Depuis le début de l'année, près de 43% de plus d'électricité a été produite que pendant la même période l'an dernier.

Cependant, si le vent souffle trop fort, cela devient contre-productif. L'équipement s'éteint automatiquement afin d'éviter d'être endommagé.

"La production maximale est atteinte quand le vent souffle à une vitesse de 12 mètres par seconde. Au cours des dernières semaines, il a soufflé idéalement dans la vallée du Rhin, entre 12 et 17 mètres par seconde", a précisé Jürg Michel. A 25 m/s en revanche, le système doit être arrêté. Au Mont-Crosin, la production est suspendue quand les vents dépassent les 100 kilomètres à l'heure, soit près de 28 m/s.


Romandie 22/2/2014

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Paris - Les raccordements d'éoliennes sont repartis à la hausse au premier trimestre 2014, pour la première fois depuis plus d'un an, selon les statistiques officielles publiées par le ministère de l'Écologie.

Des turbines d'une puissance totale de 112 mégawatts (MW) ont été raccordées au premier trimestre, contre 81 MW à la même période l'an dernier, indique le tableau de bord éolien-photovoltaïque publié mardi par le Commissariat général au développement durable.

Depuis 2010, le nombre total de raccordements annuels n'avait pas cessé de diminuer, tombant à 557 MW l'an dernier, la filière étant pénalisée, selon les industriels, par les incertitudes sur le tarif de rachat de l'électricité et les délais de procédure.

Juste après l'annulation la semaine dernière par le Conseil d'État du tarif bonifié de rachat de l'électricité éolienne, le ministère de l'Écologie a annoncé avoir pris un nouvel arrêté maintenant ce prix de rachat à 82 euros le MWh, précisant qu'il entrerait en application dans quelques jours.

Fin mars 2014, le parc éolien hexagonal atteignait une puissance installée de 8.291 MW.

Par ailleurs, un peu plus de 500 projets d'éolien terrestre sont en cours d'instruction, notamment dans l'attente d'un raccordement au réseau de distribution d'ERDF.

Début mai, ERDF avait cependant indiqué que les demandes de raccordements avaient diminué de 30% au premier trimestre 2014 par rapport à l'an dernier, des chiffres jugés alors pas rassurants par le Syndicat des énergies renouvelables.

Dans le photovoltaïque, le retour à la hausse des raccordements entamé au dernier trimestre 2013 s'est confirmé durant les trois premiers mois de l'année, avec 163 MW raccordés, contre 110 à la même période l'an dernier.

L'étude note que la puissance globale des projets censés aboutir au cours des prochains mois (...) progresse nettement (...) ce qui laisse augurer pour 2014 un rythme de raccordements supérieur à celui constaté en 2013.

Au total, le parc photovoltaïque atteignait une puissance installée de 4.866 MW à la fin mars.


Romandie 3/6/2014

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Oslo - Les groupes énergétiques norvégiens Statoil et Statkraft ont annoncé mardi dans un communiqué avoir décidé d'investir un milliard de livres (1,25 milliard d'euros) dans l'installation de 67 éoliennes au large des côtes de l'Angleterre.

Le géant Statoil tâche prudemment de se diversifier dans la perspective de la baisse future des ressources en hydrocarbures exploitables, en faisant valoir son expertise dans la production d'énergie offshore. Mais cette diversification reste dépendante, comme pour le reste du secteur de l'éolien, des investissements publics.

RealClimateNews 18/12/2012 Royaume-Uni : parcs éoliens - efficaces ou coûteux ?

Romandie 1/7/2014

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Sont regroupés ici les sujets ayant trait à l'énergie éolienne en Europe, y compris la Suisse (même si elle ne fait pas partie de l'UE), pour simplier l'accès à l'information et une meilleure lisibilité. 

Il se peut que certains articles ne soient pas intégrés immédiatement dans ce post afin de les mettre en avant. De ce fait ils seront transférés ici ultérieurement.

Attention : Certains articles étant antérieurs à ce message, ils se placeront automatiquement avant celui-ci. Il faut savoir en effet que le système de tri classe les sujets par ordre de date....

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Londres - Le gouvernement britannique a donné mardi son feu vert à la construction d'un double parc d'éoliennes en mer du Nord, au large de la côte nord-est de l'Angleterre, qui pourra alimenter simultanément 1,8 million de foyers.


 Infographie ForeWind


Ce projet, baptisé Dogger Bank Creyke Beck, comprendra jusqu'à 400 éoliennes, capables de produire 2,4 gigawatts d'électricité lorsqu'elles tourneront à plein régime, a souligné le ministère de l'Energie dans un communiqué. Cette puissance totale équivaut à trois réacteurs nucléaires de taille moyenne.

C'est le plus important chantier en matière d'énergies renouvelables autorisé à ce jour au Royaume-Uni, a indiqué de son côté son promoteur, le consortium Forewind qui regroupe le groupe d'énergie allemand RWE, le britannique SSE, et les norvégiens Statkraft et Statoil.

De son côté, le Crown Estate, organisme gestionnaire du domaine royal et qui détient notamment l'essentiel des fonds marins britanniques, a précisé qu'il s'agissait du plus grand projet du genre autorisé dans le monde.

Les deux parcs seront érigés à environ 130 km des côtes anglaises, sur une surface totale d'environ 500 km2 et en eaux peu profondes, dans une zone qui plus est très venteuse et donc particulièrement propice à l'installation d'éoliennes. Une fois mis en service, Dogger Bank Creyke Beck constituera le deuxième site de production d'électricité le plus puissant du pays.

Cet ensemble est le premier d'une série de parcs éoliens marins dont la construction est envisagée dans la zone du Dogger Bank, un vaste banc de sable situé au coeur de la mer du Nord, dans le cadre d'un ambitieux plan de développement des énergies renouvelables au Royaume-Uni, pays déjà très en pointe dans le domaine des éoliennes marines.


Romandie 17/2/2015

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Les quatre dernières éoliennes d'ancienne génération érigées au Mont-Crosin (BE) pourront être remplacées par des modèles plus performants. La société Juvent SA, gérée par le groupe BKW, a obtenu le permis de construire pour son projet.

En Suisse une forme de tourisme s'articule autour des énergies renouvelables. Ici c'est une balade proposée entre le Mont-Soleil qui héberge une centrale photovoltaïque, et sur le Mont-Crosin où se dressent des éoliennes... Photo MySwitzerland

La procédure d'octroi de permis de construire a été achevée en mai, a annoncé vendredi la société Juvent SA. Les premiers travaux de construction de lignes électriques sont prévus pour l'automne. Le démontage des anciennes éoliennes et l'installation des nouveaux modèles sont prévus pour l'été 2016.

D'une hauteur maximale de 150 mètres, les nouveaux aérogénérateurs seront érigés sur quatre sites situés sur le territoire des communes de Courtelary et de St-Imier. A l'issue de cette dernière phase d'optimisation de la production, le plus grand parc éolien de Suisse comptera seize engins de dernière génération.

En remplaçant les anciens engins, la production annuelle moyenne du site pourra être augmentée de plus de 25% pour s'établir à environ 70 millions de kilowattheures. Cette production correspond à la consommation annuelle d'électricité de 15'500 ménages.


Romandie 22/5/5015

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Paysage-Libre Vaud s'oppose au plan partiel d'affectation du Parc éolien du Mollendruz (VD), mis à l'enquête publique. Ce projet causerait "des nuisances totalement disproportionnées par rapport à la quantité et la qualité de la production électrique attendue".

L’impact paysager du projet est extrêmement important, d'après l'association. Celle-ci considère la région comme "particulièrement précieuse et digne de protection du point du vue du paysage et du patrimoine", lit-on dans le texte de l'opposition, diffusé vendredi.

Or aucune pesée des intérêts globale n’a été réalisée, selon elle. Les études complémentaires de l’impact cumulé des parcs éoliens sont toujours en cours et leurs conclusions ne sont pas connues.

Paysage-Libre Vaud estime qu'il n'y a pas d'urgence à réaliser ce projet, l’approvisionnement électrique n’étant pas menacé, "ni sur le plan local ni sur le plan national". En outre, l’absence d’alternative n’est pas démontrée, argumente l'association.

Quant au patrimoine culturel, les opposants évoquent les dégâts potentiels à l'image de l'Abbatiale de Romainmôtier, bien culturel d'importance nationale. "L’image du site serait fortement influencée par les éoliennes en arrière-plan". Les localités de Romainmôtier, Vaulion, L’Isle et Cuarnens seraient aussi touchées, et l'attrait touristique de la région pourrait en pâtir.

Paysage-Libre Vaud, qui regroupe 2’000 membres individuels et fédérés, mentionne aussi les nuisances visuelles et sonores du projet. "Lacune inacceptable" du dossier, il ne tient pas compte des infrasons, dont les distances de propagation sont "bien plus importantes". Et la zone prévue serait problématique pour les oiseaux nicheurs.

De plus, l'estimation de la quantité d'électricité qui sera produite "repose sur des bases non encore consolidées". La production pourrait s'avérer de 10 à 20% plus faible. "L’enjeu du projet porte donc sur une quantité d’électricité très faible à l’échelle du canton de Vaud - de l’ordre de 1,5% - et de la Suisse - de l’ordre de 0,1%".

Rappelant que l’électricité ne représente que 23,8% de l’énergie totale consommée en Suisse, l'association considère que la contribution énergétique du projet est "dérisoire". Elle souligne une "disproportion manifeste entre cette quantité d’électricité et l’ampleur des incidences négatives de l’installation projetée".

Au final, Paysage-Libre Vaud entrevoit l'impact du parc éolien comme "sans précédent", ni dans le canton de Vaud ni en Suisse. Il ne serait pas justifié par un intérêt public suffisant.

Validé par le canton de Vaud, le parc éolien du Mollendruz est développé par les communes de Juriens, La Praz et Mont-la-Ville, en partenariat avec celles de Vaulion et d'Yverdon-les-bains et la ville de Zurich.

Le projet a été lancé en 2009. Il comprend douze éoliennes et doit couvrir les besoins en électricité de 18'000 ménages. Il fait partie des projets éoliens retenus par le Conseil d'Etat vaudois et adoptés par le Grand Conseil en mars 2014.

Le plan partiel d'affectation est mis à l'enquête publique jusqu'au 3 août. L'association Paysage-Libre Vaud demande à être entendue lors d'une séance de conciliation.


Romandie 19/7/2015

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Le Tribunal fédéral (TF) déboute les opposants à l'implantation de parcs éoliens sur les crêtes neuchâteloises. Il a rejeté mercredi leur recours contre le plan éolien cantonal avalisé par le Grand Conseil en 2013 et voté par la population en 2014.

Les recourants étaient une petite vingtaine de particuliers ainsi que les associations Les Travers du Vent et Les Amis du Mont-Racine. Ils estimaient que la création de zones dédiées aux parcs éoliens était incompatible avec la protection des sites naturels, ce qui n'est pas le cas selon l'arrêt du TF.

Les juges relèvent que le décret de 1966 sur la protection des sites naturels du canton n'empêche pas d'adopter des plans d'affectation spéciaux prévoyant l'implantation d'éoliennes en respectant certaines conditions. Ils soulignent aussi qu'une zone de parcs éoliens ne saurait être assimilée à une zone industrielle comme le prétendent les recourants. (Arrêt 1C_242/2014 du 01.07.2015).


Romandie 22/7/2015

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Londres - Un vaste projet d'EDF de parc éolien off-shore au large des côtes méridionales de l'Angleterre a été rejeté par le gouvernement britannique en raison des nuisances craintes pour le paysage.

La filiale britannique du géant français de l'électricité, EDF Energy, défendait ce projet dans le cadre d'une coentreprise, Navitus Bay Development, montée à 50/50 avec une filiale du néerlandais Eneco.

Les deux partenaires avaient présenté en avril 2014 un vaste projet comprenant la construction de 194 éoliennes dans la Manche, au large des côtes du comté du Dorset et de l'île de Wight. Les turbines auraient fourni une capacité totale de 970 mégawatts, l'équivalent d'un réacteur nucléaire de taille moyenne. 

Face aux réticences britanniques à donner le feu vert, EDF et Eneco avaient ensuite présenté une autre option possible pour ce projet, un peu plus modeste, comprenant 105 éoliennes pour une capacité totale de 630 mégawatts.

Mais, malgré son éloignement relatif des côtes (de 14 à 19 km au point le plus proche, en fonction de l'option retenue), le projet a été rejeté par le ministère britannique de l'Energie et du Changement climatique.

Ce dernier a considéré que le parc éolien aurait un impact négatif important sur le paysage visible depuis la côte. Il a rappelé en outre que la plupart des côtes du Dorset étaient classées au patrimoine mondial de l'Unesco. Le développement du projet, même s'il n'endommagerait pas la zone protégée par l'Unesco, en affecterait négativement son usage et sa jouissance, a souligné le ministère, qui a conclu que ce désagrément n'était pas acceptable.

Sollicité par l'AFP, EDF Energy a expliqué consulter les autres actionnaires du projet, Eneco en l'occurrence.

EDF Energy demeure déterminé à développer l'énergie renouvelable au Royaume-Uni avec 28 projets en cours qui fournissent 550 mégawatts d'électricité et quatre en construction ou sur le point de démarrer, a ajouté l'électricien.

Cette production éolienne déjà installée fournit la puissance nécessaire à l'alimentation d'un peu plus de 300.000 foyers au Royaume-Uni.


Romandie 11/9/2015

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Le tournant énergétique a des répercussions jusque dans les forêts. Le National a approuvé mercredi par 149 voix contre 35 la possibilité de défricher pour y implanter des éoliennes ou des lignes à haute tension. La question a donné lieu à des discussions fournies.

Dans la révision de la loi sur les forêts, le Conseil des Etats a prévu une dérogation à l'interdiction de défricher pour construire une installation de production d'énergie renouvelable ainsi que des installations de transport et de distribution d'énergie.

Une majorité s'est ralliée à cette proposition contre l'avis du Conseil fédéral et contre une formulation un peu plus contraignante de sa commission.

Pour Bastien Girod (Verts/ZH), c'est une bonne chose d'assouplir la disposition. "En théorie, on peut déjà construire des éoliennes en forêt, mais en réalité ça reste difficile", a-t-il relevé. Cependant, la formulation alternative de la commission parlant simplement d'"ouvrage" ne lui suffit pas.

D'autres orateurs ont également souligné le caractère vague de cette notion, certains imaginant des décharges ou des scieries en forêt. Les tenants de la version de la commission (notamment des élus PDC) ont eu beau dire qu'en limitant l'implantation de tels ouvrages aux plans sectoriels cantonaux, on limiterait en réalité les exceptions au défrichement.

La conseillère fédérale Doris Leuthard a elle lutté par tous les moyens aux deux propositions, arguant que l'implantation d'une installation pour le renouvelable était déjà possible dans la loi sur l'énergie, qui pose déjà le principe général d'intérêt national prépondérant. Inutile donc de faire figurer cet intérêt national dans toutes les lois.

Mais rien n'y a fait. La majorité allant de la droite à la gauche a voté pour des éoliennes voire des lignes de transport d'électricité si l'intérêt national s'avère supérieur à celui de la protection de la forêt. "Un tient vaut mieux que deux tu l'auras", ont réagi plusieurs députés. Lors d'un deuxième vote demandé par le Conseil fédéral, demandant de biffer purement et simplement la disposition, une majorité s'est prononcée contre par 113 voix contre 67.


Romandie 16/9/2015

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Bruxelles (awp/afp) - L'énergie éolienne pourrait fournir un quart de la consommation d'électricité de l'Union européenne d'ici 2030, affirme l'association européenne du secteur (EWEA) dans une étude publiée mercredi, "si les Etats membres tiennent leur promesse sur le climat et l'énergie".

 Deux générations d'éoliennes à Marcellois en Côte-d'Or / France. Michel FOUCHER CC BY-SA 4.0

"Au cours des 15 prochaines années, EWEA s'attend à ce que l'énergie éolienne en Europe monte à une capacité de 320 GW, ce qui pourrait couvrir 24,4% de la demande en électricité dans la zone", détaille l'association européenne de l'énergie éolienne dans un communiqué accompagnant l'étude.

En 2014, le secteur éolien avait une capacité de 129 GW en Europe, selon des chiffres fournis par l'association.

Son scénario à l'horizon 2030 s'appuie sur des capacités supérieures de 10% aux prévisions de l'Agence internationale de l'Energie et de 5% à celles de la Commission européenne, précise l'étude.

 Parc éolien offshore en Belgique. ©️ Hans Hillewaert CC BY-SA 4.0

Avec 254 GW produits sur terre et 66 MW en mer, l'industrie de l'éolien fournirait jusqu'à 334.000 emplois directs et indirects d'ici 2030, selon le scénario "le plus plausible" élaboré par EWEA. Toutefois, ces prévisions dépendent de nombreux facteurs "politiques et de régulation dont une structure de gouvernance claire pour l'objectif partagé de l'UE de 27% d'énergies renouvelables en 2030, décidée l'an passé", souligne EWEA.

Dans ses engagements pris pour combattre le réchauffement climatique, l'UE table sur un objectif de 20% d'énergies renouvelables pour la production d'électricité en 2020, portés à au moins 27% en 2030.

Pour Kristian Ruby, de l'association EWEA, l'UE doit s'attaquer à trois choses

- une directive sur l'énergie renouvelable,
- un marché de l'électricité retravaillé pour intégrer les énergies renouvelables,
- et un Système d'échange des quotas d'émission (ETS) "revitalisé qui fournit un signal clair aux investisseurs en mettant un prix significatif sur la pollution au carbone".



Romandie 16/9/2015

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Oslo - Le producteur norvégien d'électricité Statkraft et ses partenaires ont annoncé mardi un accord en vue de construire en Norvège le plus grand champ éolien d'Europe, un investissement de 1,1 milliard d'euros.

Consistant en fait de six fermes d'éoliennes à construire dans les environs de #Trondheim (centre), le projet d'une capacité de 1.000 mégawatts devrait voir le premier coup de pelle donné au printemps, pour une mise en exploitation en 2020.

Il représentera à lui seul plus que la capacité éolienne actuelle du pays selon l'agence de presse NTB, et fournira suffisamment d'énergie pour alimenter l'équivalent de 170.000 ménages en électricité et chauffage, a indiqué dans un communiqué #Statkraft, premier producteur européen d'énergie renouvelable grâce à l'hydroélectricité.




"Avec ce projet de 1.000 MW, nous devenons l'un des acteurs principaux de l'éolien à terre", a souligné le directeur général du groupe, Christian Rynning-Tønnesen. Les 278 turbines de 3,6 MW chacune ont été commandées au danois #Vestas.

Le projet a été accouché dans la douleur
. Statkraft y avait un temps renoncé, jugeant sa rentabilité insuffisante, mais a repris les études en novembre pour trouver une solution plus économique sous la pression de l'État norvégien, son actionnaire à 100%.




L'énergéticien a en revanche dû abandonner de juteux projets d'éoliennes en mer en Grande-Bretagne après une volte-face du gouvernement qui, pour combler un trou budgétaire, est revenu sur sa décision de renoncer à 5 milliards de couronnes (528 millions d'euros) de dividendes sur la période 2016-2018.

"C'est l'un des plus gros projets industriels à terre en Norvège et cela crée de l'emploi", s'est félicitée la chef de gouvernement Erna Solberg, citée par les médias nationaux. Cela donnera un coup de fouet aux énergies renouvelables en Norvège.

Outre Statkraft qui en contrôlera 52,1%, le projet rassemble l'énergéticien local #TrønderEnergi (7,9%) et le consortium suisse #NordicWindPower (40%) regroupant Credit Suisse Energy Infrastructure Partners et le groupe suisse d'énergie BKW.


Romandie 23/2/2016

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