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Les conséquences de la chute des cours du prix du pétrole

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Pétrole: Chevron suspend un projet dans l'Arctique canadien

Ottawa - Le géant américain Chevron a décidé de suspendre un projet de plateforme pétrolière en eaux profondes dans l'Arctique canadien en raison de la récente chute des cours du baril de brut, a-t-on appris jeudi. La société a avisé mercredi l'Office national de l'Énergie (ONÉ) du Canada de sa décision d'interrompre les forages prévus par la LE 481 pour une durée indéterminée.

Chevron possède cette licence d'exploitation dans la mer de Beaufort, dans l'océan Arctique, à 250 km du village inuit de Tuktoyaktuk, situé non loin de la frontière entre le Canada et l'État américain d'Alaska.

Dans sa lettre adressée au régulateur canadien, le groupe explique que ce choix a été motivé par plusieurs facteurs, dont le degré d'incertitude dans l'industrie (pétrolière). Tous les projets d'exploration de Chevron doivent être concurrentiels, a souligné à l'AFP un porte-parole de Chevron.

Le baril de brut côté à New York a franchi cette semaine le seuil des 55 dollars, pour la première fois en cinq ans. En moyenne, l'or noir a chuté de plus de 30% depuis cet été, fragilisant la rentabilité de plusieurs gisements non conventionnels en Amérique du Nord.

La région qui était ciblée par Chevron est particulièrement isolée et inhospitalière. La société américaine n'en était qu'à des étapes préalables et comptait y forer un puits d'exploration d'ici 2020, à une profondeur d'environ 1.500 mètres.

L'Office national de l'Énergie avait entamé en juillet un processus d'examen du projet de Chevron, afin de vérifier en particulier que les systèmes de sécurité prévus étaient adéquats.

D'autres géants des hydrocarbures, Exxon Mobil et BP, mènent également des projets d'exploration située dans cette zone de la mer de Beaufort et Chevron a fait part de son intention de suivre l'évolution de leurs projets.

Avec la fonte des glaces, les ressources de l'Arctique connaissent un regain d'intérêt depuis quelques années. Selon une étude américaine de 2008, 13% du pétrole et 30% du gaz naturel non découverts de la planète se trouvent dans le sous-sol du Grand Nord.

Plusieurs projets ont cependant été stoppés cette année, face notamment au repli des cours.

L'organisation écologiste Greenpeace s'est réjouie de l'annonce de Chevron, y voyant une preuve de plus que les défis techniques de forer dans des eaux glaciales, là où une marée noire est inévitable, ne font qu'augmenter les coûts jusqu'à rendre l'opération non viable. L'ONG a appelé de fait Ottawa à suspendre les tests sismiques menés par plusieurs groupes pétroliers dans le détroit de Davis qui sépare le Groenland danois de l'île de Baffin canadienne.


----->La chute des cours du pétrole a du bon et pour l'environnement (faune et flore) et pour le climat ! C'est très intéressant... Pourvu que cela dure encore longtemps. D'ailleurs, si l'on en croit les dernières informations, il faudrait laisser les ressources énergétiques fossiles (conventionnelles ou non) là où elles sont afin de contenir l'importance du réchauffement climatique....

Romandie 18/12/2014

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Trois compagnies - la française GDF Suez, la norvégienne Statoil et la danoise DONG - ont annoncé, le 14 janvier 2015, l'abandon de leurs licences d'exploration dans l'ouest du Groenland. Ceci malgré l'offre alléchante du gouvernement groenlandais de prolonger gratuitement les licences originales et sans aucune obligation.


 Et surtout ne revenez jamais ! Image Greenpeace


Les causes de ce choix : la chute spectaculaire du baril de pétrole qui provoque actuellement des coupes dans les budgets de prospection des groupes pétroliers, et la zone, particulièrement hostile, qui n'a jusqu'à présent pas montré des ressources suffisamment intéressantes pour justifier les investissements nécessaires.

Se réjouissant de la nouvelle, Greenpeace commente dans un communiqué : " Le pétrole arctique ne doit pas être perçu comme étant la voie du développement, ni des états de l'Arctique, ni de leur peuple, mais plutôt comme un danger majeur pour le climat, ainsi que pour la nature et les océans dont dépendent, pour leur survie, les populations du Nord ".

Sans nier le droit au développement économique pour les peuples de l'Arctique, Greenpeace attire l'attention sur le lot de destruction irréversible que l'exploration et l'exploitation pétrolières apportent en Arctique en citant l'exemple des forages de Shell au nord de l'Alaska. Les forages pétroliers au Groenland auraient pu entraîner une marée noire aux conséquences dévastatrices sur l'écosystème fragile de la région. Sans compter qu'il est très difficile de nettoyer ces régions isolées et glacées, surtout quand la mère de glace rend l'accès impossible.

Il faut aujourd'hui que "nous considérions les problèmes auxquels font face les pétrolières en Arctique comme une occasion d'évaluer sérieusement quels modèles de développement représentent une menace trop grande pour la région, et quels autres peuvent servir à bâtir un avenir durable et pour les gens, et pour la nature" commente Greenpeace.

Face aux impératifs de la protection de l'environnement, il semble en effet temps d'engager la rupture avec l'ère du pétrole et de s'engager enfin et pleinement sur la voie des énergies renouvelables.


BioAddict 20/1/2015

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Londres - Le géant pétrolier Royal Dutch Shell a annoncé jeudi une réduction de plus de 15 milliards de dollars de ses investissements en trois ans, après une chute de son bénéfice net en fin d'année dernière sur fond de plongeon des cours de l'or noir.

Les cours du pétrole ont baissé d'environ 60% depuis la mi-juin et, comme de nombreuses majors et fournisseurs du secteur, le groupe anglo-néerlandais est contraint de se serrer un peu la ceinture.

L'entreprise reporte des dépenses dans de nombreux domaines (...) se retire de quelques positions ciblées et réduit ses coûts tout le long de la chaîne d'approvisionnement. Cela devrait entraîner une réduction des investissements potentiels de plus de 15 milliards de dollars pour la période 2015-2017, a expliqué le groupe dans un communiqué.

Le directeur général de Shell, Ben van Beurden, a évoqué le report ou l'annulation de 40 projets pendant ces trois années. Il ne s'est pas attardé en détail, se refusant à chiffrer ces changements en terme de suppressions d'emplois, mais a dit vouloir de la flexibilité dans la mise en place de certains projets déjà en cours.

 Shell a investi massivement dans l'exploration et la production dans le golfe du Mexique. Photo Arabian OilAndGas

Nos projets du Golfe du Mexique seront menés mais lorsque nous devrons prendre les décisions (finale d'investissement), nous les prendrons en tenant compte de leur soutenabilité à ce moment précis, a-t-il ainsi précisé lors d'une conférence de presse.

Des projets au Nigeria seront repoussés et Shell s'est d'ores et déjà retiré d'un un projet en eau profonde au Brésil. Mi-janvier, le groupe avait annoncé avec son partenaire Qatar Petroleum qu'ils renonçaient à l'important projet pétrochimique Al-Karaana au Qatar, d'une valeur de 6,4 milliards de dollars, et dans lequel le groupe anglo-néerlandais devait posséder 20%.

 Nous avons fixé dès le début 2014 un objectif clair d'équilibrer notre croissance et nos retours sur investissements, ce qui nous place bien face au retournement du marché du pétrole, a souligné M. van Beurden, en référence à un premier tour de vis qui avait vu Shell mettre un terme à certaines ambitions pharaoniques en Alaska. Cependant, les prix plus bas du pétrole et l'impact de nos désinvestissements en 2014 vont sans doute réduire notre flux de trésorerie cette année, a prévenu le directeur général. (Photo The Telegraph)

Ne souhaitant pas céder à la panique face à la chute du prix du baril, il a expliqué que les décisions d'investissement étaient prises aussi en tenant compte des possibles évolutions des cours sur le long terme. Shell a ainsi signé mercredi un accord de principe pour la construction d'une grande usine dans le sud de l'Irak, dont le montant pourrait atteindre 11 milliards de dollars.

[...]Le groupe est loin d'être le seul à souffrir du plongeon des cours. La firme d'exploration Soco International, basée à Londres, a annoncé jeudi une baisse de plus de moitié de ses investissements en 2015 et le groupe pétrolier autrichien OMV une réduction d'un quart à moyen terme. Le fabricant français de tubes sans soudure Vallourec, important fournisseur des compagnies pétrolières, a dévoilé pour sa part une dépréciation de plus d'un milliard d'euros.


Romandie 29/1/2015

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New York - La major pétrolière américaine Chevron a annoncé vendredi une réduction de 5 milliards de dollars de ses investissements pour 2015 afin de répondre à la chute des prix du pétrole. (Image logo de Chevron)

L'an dernier, le groupe pétrolier avait investi 40,3 milliards de dollars dans ses projets d'exploration pétrolière. En un an, la diminution est de 13%.

 (Photo Reuters / International Business Times)


Les cours du pétrole ont baissé d'environ 60% depuis la mi-juin, ce qui contraint les groupes énergétiques et leurs fournisseurs de services à se serrer la ceinture.

La veille, le britannique Royal Dutch Shell a annoncé une réduction de plus de 15 milliards de dollars de ses investissements, tandis que l'américain ConocoPhillips a diminué les siens de 2 milliards de dollars.

Nous allons continuer à surveiller de près les conditions de marché et à y répondre tout en réduisant activement nos coûts, prévient vendredi le PDG de Chevron John Watson, cité dans le communiqué.

Sans donner les noms des projets qui vont être affectés, le dirigeant explique que Chevron privilégiera ceux qui offrent les opportunités les plus lucratives.

Le groupe californien a déjà suspendu son projet de plateforme pétrolière en eaux profondes dans l'Arctique canadien, à 250 km du village inuit de Tuktoyaktuk, non loin de la frontière entre le Canada et l'État américain d'Alaska.

Le plongeon des prix du brut a fait reculer de 10,2% à 19,24 milliards de dollars le bénéfice net de Chevron en 2014. L'impact a été beaucoup plus important au quatrième trimestre, avec une chute du bénéfice net de 29,6% à 3,5 milliards de dollars.

[...]Chevron a réussi à limiter la casse, grâce à des cessions d'actifs et à son modèle économique, qui le place à tous les échelons de l'industrie pétrolière( de l'exploration à la vente au consommateur via les stations à essence notamment) Ses marges dans le raffinage se sont ainsi améliorées du fait d'une baisse des coûts de traitement du brut.


Voir aussiChevron arrête d'explorer le gaz de schiste en Pologne (pour les mêmes motifs)

Romandie 30/1/2015

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Paris - Le géant pétrolier français Total, affecté par la chute récente des prix du baril de pétrole, va réduire ses dépenses d'exploration de 30% en 2015, a indiqué vendredi le PDG du groupe dans un entretien au journal Le Monde.

 Un station service Total. joho345 / domaine public


Ces deux dernières années, les dépenses d'exploration étaient de 2,8 milliards, a précisé Patrick Pouyanné. Comme il l'avait déjà annoncé, le groupe prévoit de façon plus générale de réduire ses dépenses d'investissement de 2 milliards à 3 milliards de dollars par rapport aux 26 milliards de dollars de l'an dernier. La société souhaite également amplifier la baisse des coûts opérationnels pour les porter à 1,2 milliard de dollars, soit un effort supplémentaire de 400 millions.

Le groupe va donc notamment revoir ses investissements dans les champs matures dont le retour sur investissement s'allonge et freiner ses investissements sur les gaz de schiste américains, gourmands en capitaux mais dont l'exploitation peut reprendre rapidement en cas de remontée des prix du brut, a précisé le PDG du géant pétrolier français.

Une partie des économies viendra également de la renégociation des contrats avec nos fournisseurs, car quand le pétrole baisse, le prix des services et des équipements baisse, a souligné M. Pouyanné. Il faut réagir, surtout ne pas surréagir, a-t-il affirmé, indiquant que Total a les moyens de tenir le cap.

Par ailleurs, la société, qui continue à perdre de l'argent avec son activité de raffinage, prévoit également de restructurer ses sites français et fera des annonces au printemps, a-t-il ajouté. Aucun site ne sera fermé et tous les salariés de Total resteront les employés de Total.

Jeudi, c'est le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell qui avait annoncé une réduction de plus de 15 milliards de dollars de ses investissements en trois ans, après une chute de son bénéfice net en fin d'année dernière sur fond de plongeon des cours de l'or noir.

Romandie 30/1/2015

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Londres - Comme d'autres majors du secteur dont Total, les groupes pétroliers britanniques BP et BG ont annoncé une baisse de leurs investissements à cause de la chute des prix de l'or noir, après avoir publié mardi des résultats annuels moins reluisants.

Le géant BP ne va investir que 20 milliards de dollars en 2015, contre les 24 à 26 milliards prévus jusque-là et après 22,9 milliards en 2014, tandis que BG Group, une grande entreprise gazière moins connue du public, mais très active dans l'exploration et la production, n'investira qu'entre 6 et 7 milliards de dollars cette année, contre 9,4 milliards l'an passé.

"Nous sommes entrés dans une nouvelle phase pleine de défis, marquée par des bas prix du pétrole à court et moyen termes", a prévenu le directeur général de BP, Bob Dudley.

Pour y faire face, BP prévoit de réduire ses dépenses d'exploration, de repousser des projets mineurs dans l'approvisionnement, et de ne pas mettre en oeuvre un certain nombre de projets dans l'aval et d'autres domaines.

Même si les cours ont quelque peu rebondi ces derniers jours, les prix du pétrole ont chuté de quelque 60% depuis la mi-juin, plombés par une offre surabondante et des craintes quant à la vigueur de la demande, particulièrement en Chine et en Europe.

Les majors pétrolières avaient déjà commencé à réduire leurs dépenses avant même cette évolution, par exemple en remettant en cause des projets pharaoniques aux confins de l'Arctique. Mais elles ont depuis nettement amplifié le mouvement et multiplié les annonces ces derniers jours.

Du côté américain, Chevron prévoit ainsi de réduire ses investissements de 5 milliards de dollars en 2015, ExxonMobil va diminuer les siens de 1,5 milliard et ConocoPhillips de 2 milliards. Le montant de ces coupes devrait atteindre par ailleurs 2 à 3 milliards de dollars cette année pour le Français Total et 15 milliards pour la période 2015-2017 pour l'Anglo-Néerlandais Royal Dutch Shell.

Tout ceci est assez clairement lié au plongeon des cours. Les compagnies vont renoncer à des projets coûteux dans lesquels elles n'ont pas encore trop investi, expliquait récemment à l'AFP Thomas Pugh, expert au centre de recherche Capital Economics, qui se refusait toutefois à parler de crise pour des compagnies aux reins solides.

Ce serrage de ceinture a toutefois des conséquences sur l'emploi, particulièrement chez les groupes de services pétroliers, dont trois acteurs majeurs (Schlumberger, Halliburton et Baker Hughes) ont annoncé quelque 17.000 suppressions de postes dans le monde entier. Les majors ont décidé des centaines de suppressions d'emplois et BP a gelé les salaires de ses 84.000 employés dans le monde.

Les performances financières de ces groupes commencent à souffrir de la faiblesse des cours et BP a fait état mardi d'une division par six de son bénéfice net annuel, à 3,78 milliards de dollars. L'année précédente, ce profit avait été gonflé il est vrai par les 12,5 milliards de dollars tirés de la cession de TNK-BP, une coentreprise russe vendue au géant Rosneft. Mais le groupe britannique a dû déprécier des actifs à cause de la chute des prix.

[...]Pour 2015, le groupe, qui s'attend à une production à périmètre constant peu ou prou stable, n'a pas fourni de prévision de bénéfice, mais ce dernier continuera quoi qu'il arrive d'être amputé des dépenses d'indemnisation et des amendes liées à la marée noire dans le Golfe du Mexique en 2010 dont le coût pour BP pourrait in fine totaliser 50 milliards de dollars.

BG Group est pour sa part carrément tombé dans le rouge en 2014, déplorant une perte nette de 1,044 milliard de dollars, contre un bénéfice net de 2,44 milliards l'an passé. Lors du seul quatrième trimestre 2014, il a enregistré une charge de dépréciations après impôts de 5,9 milliards de dollars liée au plongeon des cours.


Romandie 3/2/2015

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Oslo (awp/afp) - Le géant pétrolier norvégien Statoil a revu vendredi en baisse de 10% le montant de ses investissements prévus pour cette année après un exercice 2014 difficile, marqué par la chute du cours du baril.

En 2015, les investissements devraient s'élever à 18 milliards de dollars contre 20 milliards prévus jusqu'à présent, a annoncé Statoil, dont le bénéfice net a fondu de presque moitié l'an dernier, à 21,9 milliards de couronnes (2,5 milliards d'euros) contre 39,9 milliards. Le groupe contrôlé à 67% par l'État norvégien a aussi annoncé une amplification de 30% de son programme d'efficience qui devrait permettre d'économiser 1,7 milliard de dollars par an à partir de 2016.

 Leo Johannes / domaine public


Notant que les effectifs avaient baissé de 8% depuis un an - la compagnie compte aujourd'hui environ 23.000 salariés -, le nouveau directeur général Eldar Saetre n'a pas exclu lors d'une conférence de presse "des réductions supplémentaires" de postes, sans les chiffrer. 

[...]Comme le reste du secteur, Statoil a été frappé de plein fouet par le plongeon du prix du pétrole qui a fondu presque de moitié au second semestre alors même que le niveau des coûts, dopés par des années de boom, reste élevé.

Le résultat d'exploitation ajusté, c'est-à-dire purgé d'éléments exceptionnels, est ressorti en baisse de 16,5%, à 136,1 milliards de couronnes, pour un chiffre d'affaires en baisse de 1,6%, à 606,8 milliards. Au cours des trois derniers mois, le groupe a passé des provisions nettes de 18 milliards de couronnes pour tenir compte de la dépréciation de certains gisements à l'étranger, Statoil étant à la peine dans les hydrocarbures "non conventionnels" en Amérique du Nord, et de certains actifs dans l'exploration.

Sous l'effet combiné du cours du baril et de ces dépréciations, le résultat net est tombé dans le rouge au dernier trimestre, pour le deuxième trimestre consécutif, à -8,9 milliards de couronnes. Interrogé sur ce point, M. Saetre a dit "fondamentalement" estimer que le faible prix actuel du pétrole n'était qu'un "accident de parcours", mais il a aussi souligné les "incertitudes" quant à l'avenir.

Malgré un rebond au cours des trois derniers mois, la production de pétrole et de gaz naturel a reculé de 1% l'an dernier, à 1,927 million de barils équivalent pétrole par jour (Mbep/j).


Romandie 6/2/2015

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Paris - Total a annoncé jeudi une coupe drastique de ses coûts et investissements cette année après une forte baisse de ses résultats en 2014, pénalisés par la dégringolade des cours du pétrole et des dépréciations massives d'actifs.

 Station Total à Chaville. Mickael Denet CC BY-SA 3.0


Le géant pétrolier français, qui table toutefois sur une hausse de sa production en 2015, a vu son résultat net chuter de 62% à 4,24 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires en repli de 6% à 236,12 milliards. Très suivi par le marché, le bénéfice net ajusté, qui exclut des éléments volatils comme l'effet stock, a lui reculé de 10% à 12,84 milliards de dollars.

Le groupe a déprécié pour 7,1 milliards de dollars d'actifs dans les sables bitumineux au Canada, le gaz de schiste aux Etats-Unis et le raffinage européen, qui fera l'objet d'une restructuration prochaine.

Comme les autres majors du secteur, l'entreprise fait face à une conjoncture très dégradée, du fait de l'effondrement des cours de l'or noir, qui ont dégringolé de plus de 50% depuis juin en raison d'une offre surabondante et d'une demande peu vigoureuse.

Pour faire face à cette situation, Total prévoit de réduire de plus de 10% ses investissements, qui devraient atteindre 23 à 24 milliards de dollars, en levant le pied sur des gisements matures de mer du Nord et en Afrique de l'Ouest, mais aussi des projets d'hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis.

Le budget d'exploration sera lui coupé de 30% à 1,9 milliard de dollars, tandis que les réductions de coûts sont renforcées et portées à 1,2 milliard de dollars, contre 800 millions prévu précédemment. Ces mesures doivent permettre d'abaisser de 40 dollars le baril, à environ 70 dollars, le point mort (seuil de rentabilité) du groupe, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le groupe continue toutefois à tabler sur une hausse de sa production cette année: il vise un peu plus de 2,3 millions de barils par jour (mbj), contre 2,15 en 2014, grâce au démarrage de grands projets et au renouvellement d'une énorme concession pétrolière à Abou Dhabi.


Total va geler les embauches et réduire ses effectifs de 2000 personnes en 2015

Paris (awp/afp) - Total va réduire ses effectifs de 2000 personnes en 2015, principalement par le biais d'un gel des embauches dans l'exploration-production et le raffinage-pétrochimie, a annoncé jeudi le directeur général du géant pétrolier français, Patrick Pouyanné.

"Nous avons décidé de geler nos embauches. Alors geler, cela ne veut pas dire zéro. (...) Geler, cela veut dire une division par cinq à six de nos recrutements, dans l'amont, dans le raffinage-pétrochimie, et dans le marketing-services dans les zones matures, c'est-à-dire l'Europe", a déclaré le dirigeant lors d'une conférence de presse. 

"Nous allons également engager un plan volontaire (...) de réduction des effectifs de la holding du groupe. [...]Tout ça représentera 200 mio USD d'économies", a-t-il ajouté.

Total, qui va réduire drastiquement ses coûts et investissements pour faire face à la chute du prix du baril, compte environ 100.000 salariés à travers le monde.

Le groupe a également annoncé une réduction de moitié de la capacité de raffinage de sa raffinerie de Lindsey, en Angleterre, première étape d'un plan de restructuration de son outil de raffinage européen, en surcapacité chronique face à une consommation de carburants en baisse sur le Vieux Continent.

Le nombre de postes y passera de 580 à 400 environ, a indiqué M. Pouyanné.

Romandie 12/2/2015



Romandie 12/2/2015

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New York - La major pétrolière américaine  a annoncé mercredi réduire de 4,5 milliards de dollars ses investissements pour 2015, afin de répondre au plongeon des prix du pétrole.

Le géant texan, qui est en quête de nouvelles terres d'exploration pour compenser le déclin de vieux puits, prévoit d'investir 34 milliards de dollars cette année, contre 38,5 milliards en 2014, selon des documents devant être présentés à des investisseurs à New York. La baisse est de 11,7% sur un an. Ses prévisions antérieures faisaient état d'un peu moins de 37 milliards de dollars par an sur les prochaines années.

 La raffinerie de Baton Rouge, exploitée par ExxonMobil, vue depuis la tour du Capitole. Adbar  CC BY-SA 3.0

Pour 2016 et 2017, les investissements devraient se chiffrer à 34 milliards de dollars par an, selon les documents. Les cours du brut ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis l'été dernier, ce qui contraint les groupes énergétiques et leurs fournisseurs de services à se serrer la ceinture. La communauté financière veut ainsi mesurer les conséquences du pétrole bon marché sur leur rentabilité.

Pour préserver à court terme leurs gros bénéfices, de Chevron à BP en passant par Royal Dutch Shell, Total, ConocoPhillips, la plupart des grands groupes pétroliers ont réduit leurs investissements et annoncé des mesures de réductions de coûts. Certains comme Chevron ont même renoncé temporairement à leurs programmes de rachat d'actions.

ExxonMobil insiste, lui, sur le fait qu'il continuera à redistribuer des bénéfices à ses actionnaires et réalisera des économies d'échelle en taillant dans ses dépenses mais ne dit pas si ses effectifs seront également affectés.

Le groupe américain a par ailleurs relevé ses prévisions de production de pétrole et de gaz d'ici 2017, invoquant près d'une dizaine de nouveaux projets (Canada et Australie). Celle-ci devrait s'élever à 4,3 millions de barils équivalent pétrole par jour à cette date, en hausse de 7,5% par rapport aux précédentes prévisions.

En 2015, la production devrait progresser de 2,5% à 4,1 millions de barils équivalent pétrole par jour comparé à 2014 (4,0 millions). Le groupe dit compter sur des projets au Nigeria, en Angola, au Canada et en Indonésie.

Selon les analystes, ExxonMobil est le groupe pétrolier qui devrait le mieux résister au déclin des prix de l'or noir.

A noter : Exxon est toujours appelé dans certains pays (dont la France et le Canada).


Romandie 4/3/2015

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Londres - Des sociétés pétrolières américaines et britannique ont annoncé lundi qu'elles repoussaient à une date indéterminée un forage aux îles Malouines, archipel britannique de l'Atlantique sud revendiqué par Buenos Aires, en raison de la faiblesse des cours du pétrole.

La britannique Falkland Oil and Gas Limited (FOGL) et les américaines Noble Energy et Edison International renoncent pour l'instant à forer un deuxième puits en mer dans la zone au sud et à l'est du bassin des Malouines, indique FOGL dans un communiqué publié à Londres.

Nous pensons qu'une gestion disciplinée du capital est cruciale dans l'environnement actuel des prix du pétrole, a expliqué Tim Bushell, le directeur général de FOGL, en référence à la chute des cours enregistrée depuis juin 2014. Cette annonce intervient alors que l'Argentine vient la semaine dernière de déposer plainte contre plusieurs compagnies pétrolières, dont FOGL, Noble et Edison.

Considérant que les îles Malouines sont argentines, le gouvernement de la présidente de centre-gauche Cristina Kirchner juge en effet illicite l'exploitation des ressources pétrolières dans les eaux territoriales de l'archipel, propriété du Royaume-Uni depuis 1833.

Situées à 500 kilomètres des côtes argentines, ces îles sont au centre d'une dispute entre les deux pays, qui avait culminé en 1982 lors d'une guerre qui a fait près de 900 morts.

Noble, Edison et FOGL demeurent pleinement déterminés en faveur de l'exploration dans le bassin sud et est, précise FOGL, qui va par ailleurs poursuivre son programme de forage d'autres puits dans la zone.



Romandie 13/4/2015

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Confronté des difficultés sur le marché des hydrocarbures, le groupe industriel zurichois Sulzer réduit ses capacités de production au Brésil, aux Etats-Unis et en Chine. Une restructuration qui touche quelque 410 employés.

"Le marché du gaz et du pétrole demeure difficile, conduisant à un faible niveau d'investissements et la suspension de projets", déplore Sulzer lundi dans un communiqué. Un contexte qui pousse la firme à réorganiser sa principale division, celle de production de pompes.

Le Brésil est particulièrement touché par ces mesures, avec la suppression de 90 postes à fin juillet à Jundiai. Le groupe a également décidé de fermer la fonderie de ce site, touchant 60 postes supplémentaires. Une quarantaine de salariés ont en outre été licenciés sur le site de Curitiba.

Aux Etats-Unis, le groupe biffe une centaine de postes à Portland et une vingtaine à Brookshire. Enfin, en Chine, Sulzer supprime 80 emplois sur son site de Dalian et 20 à Suzhou.

Avec des résultats en forte baisse au premier semestre, le groupe avait averti de probables suppressions de postes. Pour mémoire, Sulzer a annoncé fin juillet un bénéfice net en chute de 94,5% sur un an à 26,8 millions de francs.

Le chiffre d'affaires a quant à lui reculé de 6,6% à 1,39 milliard de francs. La multinationale a en outre revu ses objectifs à la baisse.


Romandie 10/8/2015

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