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Augmentation des épisodes de mortalité massive chez les oiseaux et les poissons

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Des chercheurs américains ont passé en revue les cas de mortalité massive d'animaux étudiés depuis 70 ans. Ils ont remarqué qu'ils augmentent en quantité pour certaines espèces.

L'analyse quantitative de 727 cas de mortalité massive ayant frappé 2.407 populations d'animaux de 1940 à 2012 a permis à une équipe de chercheurs américains de découvrir que ces phénomènes sont en augmentation chez les oiseaux, les poissons et les invertébrés marins. Le nombre de cas de mortalité massive est par contre en baisse chez les reptiles et les amphibiens. Pour les mammifères, la situation est stable. 

 Les poissons, comme les oiseaux, sont de plus en plus touchés par les phénomènes de mortalité massive. ©️ VARLEY/SIPAUSA/SIPA

On parle de mortalité massive quand un fort pourcentage d'une population d'animaux meurt en peu de temps. Il s'agit le plus souvent d'événements rares, qui ne conduisent pas nécessairement à l'extinction d'une espèce. Mais qui peuvent être particulièrement dévastateurs et tuer près de 90 % d'une population.

D'après les auteurs de l'étude, dont les résultats sont publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences la cause principale de ces phénomènes est l'apparition de maladies infectieuses (26% des cas). En deuxième position, viennent tous les phénomènes liés au climat (temps, stress thermique, famine) qui sont liés à 24% des épisodes de mortalité massive. L'homme, en raison de la pollution de l'environnement, est impliqué dans 19% des morts massives d'animaux. Enfin, certaines espèces d'algues, en produisant des toxines, sont responsables de 15 % des cas. Les chercheurs ont également remarqué que les épisodes de mortalité massive sont plus importants quand ils sont causés par plusieurs facteurs.

Les auteurs de l'étude reconnaissent que leurs résultats pourraient être influencés par l'augmentation des signalements des épisodes de mortalité massive. Et du nombre d'études sur le sujet. Mais même en prenant cela en compte, il y a toujours une augmentation de ces phénomènes chez certains animaux. D'une manière générale, il y aurait eu un épisode de mortalité massive supplémentaire tous les ans depuis 1940. Ce qui est conséquent par rapport au nombre de cas signalés tous les ans. Les connaissances sur les épisodes de mortalité massive sont limitées et les scientifiques estiment que leurs travaux pourraient aider à la compréhension de ces processus démographiques rares. Et mettre en lumière leurs liens avec les perturbations des écosystèmes.


Sciences et avenir 16/1/2015

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