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Comprendre pourquoi il y a des marées

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Les marées sont un phénomène complexe dû aux interactions entre la Terre, le Soleil et la Lune. Unisciel et l’université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, comment ces astres influent sur l’eau terrestre au cours de cette courte vidéo didactique.

 Yannick Sayer 29/4/2012 (pour les plus jeunes)


La marée donne lieu à de forts courants qui peuvent impacter le trafic maritime. Dans certaines zones du Globe, elle est utilisée pour générer de l'électricité : c'est l'énergie marémotrice. En France, par exemple, l'usine marémotrice de la Rance est la seconde plus grande au monde. Elle assure 45 % de la production totale d'électricité en Bretagne.


Le terme marée désigne le processus de variation des hauteurs d'eau des mers et des océans, accompagnée d'un mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant). Elle est causée par l'effet conjugué des forces de gravitation dues à la Lune, au Soleil et à la rotation de la Terre.

Le niveau le plus élevé atteint par la mer au cours d'un cycle de marée est appelé pleine mer (ou couramment « marée haute »). Par opposition, le niveau le plus bas se nomme basse mer (ou « marée basse »). Les marées les plus faibles de l'année se produisent normalement aux solstices d'hiver et d'été, les plus fortes aux équinoxes de printemps et d'automne. Wikipedia



Futura Sciences 8/2/2015

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Le 21 mars sera une journée cruciale pour les habitants de Kourou qui devront faire face à une marée exceptionnelle de 4 m qui pourrait provoquer d'importantes inondations. La municipalité de Kourou informe la population des précautions à prendre pour se protéger et surmonter l'épreuve.

Anne Saunier, conseillère municipale chargée de l'environnement du développement durable et cadre de vie à Kourou ne pense pas que la municipalité en fasse trop dans l'information de la population sur les risques d'inondation de la Ville en prévision de la forte marée du 21 mars. Au contraire, il vaut mieux que la population ait toutes les informations nécessaires pour limiter les dégâts



La mairie effectue des travaux de protection sur la plage de l'Anse, un quartier régulièrement inondé lors de marées et intempéries diverses. Les canaux ont été curés et il est instamment demandé aux habitants de gérer au mieux leurs déchets.

Les communes du littoral guyanais se situent de manière générale en-dessous du niveau de la mer, elles doivent donc avoir des infrastructures capables d'évacuer rapidement les eaux pluviales ou de les contenir lors de la conjonction de grandes marées et de pluies importantes.
En cela la marée du 21 mars met à l'épreuve des dispositifs d'évacuation obsolètes qui n'ont pas toujours été rééquilibrés face à une urbanisation constante et rapide dans certains secteurs.


Guyane 1ère 15/3/2015

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Elle n'arrive que tous les 18 ans. La "marée du siècle" doit avoir lieu samedi 21 mars. Si les villes côtières se préparent en raison du risque de submersion, particulièrement important, les îles sont encore plus vigilantes. 

Sur l'île de Ré, Alexandre Pichon travaille dans la tour des baleines, un des points de vue idéal pour admirer la grande marée.



Les membres de l'équipement de l'île de Ré sont en charge de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des 18 000 habitants de l'île, notamment à travers la réparation d''une immense digue qui protège la partie nord de l'île".

"Cette digue est vraiment essentielle au système de protection, il est important qu'on la contrôle régulièrement et qu'on fasse des travaux ponctuels si nécessaires pour se préparer aux grandes marées", explique un employé de la mairie de l'île de Ré, affecté au chantier de la digue.


Francetv info 19/3/2015

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Cette marée sera exceptionnelle, en raison de la conjonction de quatre phénomènes physiques. En revanche, l'appellation de "marée du siècle" est un peu abusive...

Plus de 14 mètres de haut, soit la hauteur d’un immeuble de 4 étages : ce sera, ce 21 mars, la différence de niveau entre la pleine mer et la basse mer (marnage) en baie du Mont-Saint-Michel. Mieux qu’une grande marée, une "marée du siècle", la première de ce nouveau millénaire, clament d’ores et déjà les gros titres des journaux. "Un petit abus de langage, tempère toutefois Nicolas Weber, du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom). L’événement est certes exceptionnel, mais il se répète tous les 18 ans et demi". Et ceci, grâce à une rare conjonction de plusieurs phénomènes liés à la mécanique céleste.

 Le Mont-Saint-Michel redeviendra une île le 21 mars 2015, jour de la grande marée. ©️ Thomas Jouanneau

La marée est en effet une application directe de la loi de la gravitation de Newton. Elle est générée par l’action de la Lune et du Soleil, qui conjuguent leurs forces pour "attirer" les masses d’eau de la terre – un peu à la manière d’un aimant, même si le phénomène n’est pas magnétique - et les déplacer.

- Le premier phénomène, à jouer sa partition dans le spectacle du 21 mars 2015, est le plus habituel : un cycle de vives eaux-mortes eaux qui se répète deux fois par lunaison (soit 29,53 jours). Au moment de la pleine lune et de la nouvelle lune, lorsque notre satellite est aligné sur la terre et le soleil, la gravitation est la plus forte, et la marée haute. Au premier quartier et au dernier quartier, lorsque les trois astres sont en quadrature, c’est à dire qu’ils forment un angle de 90°, la marée est basse.

- Deuxième phénomène : les marées d’équinoxe, au rythme de deux par an, à l’automne et au printemps. Alors, le soleil étant, à son zénith, exactement au niveau de l’équateur, sa force d’attraction et donc la marée sont au plus fort. 

- Le troisième phénomène est lié au plan de révolution de la lune autour de la terre. Il est habituellement différent de celui de la terre autour du soleil. Mais il arrive que les deux coïncident. Ce qui augmente, à nouveau, l’attraction gravitationnelle.

- Le quatrième et dernier phénomène tient, quant à lui, à la course de la lune. Elle ne dessine pas, autour de la Terre, un beau cercle concentrique mais une ellipse. Au plus proche, elle attire d’avantage l’eau terrestre. 

"Ce 21 mars, ces quatre phénomènes vont être réunis et générer un coefficient de marée de 119, souligne Nicolas Weber, sachant que le maximum sur l’échelle est de 120".

Tous les rivages ne connaîtront pas l’extraordinaire retrait des eaux de la baie du Mont-Saint-Michel. "Après celle de Fundy, sur la côte Atlantique canadienne, c’est le site au monde où les marées sont les plus fortes", insiste Nicolas Weber. Au point zéro des mortes eaux, la mer laissera la place au sable sur 12 à 13 kilomètres, avant de remonter jusqu’à lêcher les remparts du Mont, lui redonnant son caractère îlien. Cette amplitude est due à un fond marin relativement plan, sur lequel les flots peuvent se mouvoir sans trop d’obstacles. De plus, à l’onde qui arrive directement du large, s’ajoute celle qui rebondit, un peu plus haut, sur les côtes du Cotentin avant de s’engouffrer dans la baie. "On a coutume de dire que la marée monte ici à la vitesse du galop d’un cheval, sourit Pierre Weber. C’est quelque peu exagéré. Un cheval au galop atteint environ 20 km/h. La marée, quant à elle, se déplacera à 6 à 7 km/h. Mais c’est plus rapide que l’allure d’un bon marathonien sur une telle distance, qui plus est dans du sable mouillé !"

Prudence donc ! Et pas seulement dans la baie du Mont-Saint-Michel. Partout l’eau montera à son maximum. "Il vaut mieux éviter d’aller voir le fameux rocher, ou la fameuse épave, qui ne se découvrent que tous les 18 ans", poursuit Nicolas Weber. Evitez aussi de marcher au pied des falaises en s’éloignant du sentier qui permet de grimper se mettre au sec. D’autant que la marée haute n’atteindra pas tous les rivages au même moment. 

L’onde venue du large se propage différemment selon la configuration des côtes et des fonds marins. Rien qu’en Manche, entre Brest et Le Havre, le décalage est de 6h30. Le mieux est donc de vérifier les prédictions de marée. Et pour cela le Shom fournit un service gratuit d’une grande précision avec des données au jour le jour sur plus de 1000 ports dans le monde.

Il faudra aussi prendre garde à la météo, qui représente un phénomène aggravant. La prévision de marée est en effet calculée pour une pression moyenne de 1015 hectopascal. Dès que celle-ci diminue, elle exercere une pression moins forte sur la mer, et le niveau de l’eau monte. De plus, cette diminution annonce éventuellement des orages qui aggravent la situation. C’est ce qui s’est passé lors de l’épisode Xynthia : la tempête a généré un surplus d’eau (une surcote) de 1,50 mètre, elle est arrivée sur les côtes françaises exactement au moment des vives eaux d’une grande marée, et les a submergées. 

Pour l’instant, les prévisions météorologiques sont plutôt favorables. Mais il importe de rester vigilant pour profiter au mieux de l’incroyable spectacle que nous offre le ballet des astres. Un spectacle que nous ne pourrons plus admirer avant le 3 mars 2033.


Sciences et avenir 19/3/2015

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Le port de référence pour le calcul du coefficient est Brest, l'endroit au monde où l’on a la plus grande série de mesures de la marée depuis le 18ème siècle.

119 sur une échelle qui monte jusqu’à 120 : ce sera le coefficient de la grande marée de 21 mars ! Un peu abusivement baptisée "marée du siècle", elle n’en reste pas moins exceptionnelle puisque le phénomène ne se reproduit avec cette ampleur que tous les 18 ans et demi. 

 Le port de Brest (Finistère). ©️ YANNICK LE GAL / ONLY FRANCE/ AFP

Mais que signifie ce coefficient de 119 ? D’où vient-il et comment est-il calculé ? "Pour répondre à ces questions, sourit Nicolas Weber, du service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom), laissons-nous aller à un peu de chauvinisme ! Le coefficient a été introduit dans l’annuaire français des marées dès 1868, et cet annuaire fut le premier édité au monde, en 1839, par le Dépôt des cartes et plans, ancêtre du SHOM !"

Le problème rencontré par ceux que Nicolas Weber appelle "nos illustres prédécesseurs" était le suivant : la marée ne s’exprime pas avec la même amplitude partout. Plus précisément, le marnage – c’est à dire la différence entre le point le plus haut des vives eaux et le point le plus bas des mortes eaux – dépend notamment de la conformation des côtes et des fonds marins

 BFMTV 20/3/2015


Exemples : Une marée de 7 mètres à Brest est considérée comme une forte marée ; à Cherbourg, il s’agira d’une marée moyenne, à Saint-Malo, Cancale, ou encore au Mont-Saint-Michel, l’un des lieux au monde où le phénomène est le plus puissant, d’une petite marée. 

Parler de hauteur d’eau est important pour les cartes marines, et la navigation, mais il ne s’agit pas d’une référence précise pour indiquer si l’on se trouve en période de vives eaux ou de basses eaux sur l’ensemble d’un territoire. D’où l’introduction du coefficient. Son calcul - plutôt complexe !- aboutit à une échelle de 20 à 120.

 


Le port de référence pour ce calcul est Brest. Pourquoi ? Encore un peu de chauvinisme ! Il s’agit du lieu au monde où l’on a la plus grande série de mesures de la marée depuis le 18ème siècle. Port important, Brest avait aussi l’avantage de se trouver à l’abri dans le bras de la Penfeld, protégé des tempêtes et du clapot qui peuvent fausser les mesures. "Je ne balance point à indiquer ce port comme l’un des plus favorables aux observations de marée" disait l’éminent scientifique Laplace (1749-1827). C’est donc là qu’a été implanté l’un des premiers marégraphes, instrument qui mesure la hauteur des marées. Il en existe aujourd’hui 48 en France – métropole et Outremer.

Un capteur est installé à l’intérieur de ce que l’on appelle "des puits de tranquillisation", de façon à ce qu’il soit pas perturbé par les événements météo ou les bateaux qui passent a proximité, où il mesure en permanence la montée de l’eau. Ces marégraphes fournissent donc des données sur la marée... mais pas seulement. Ils font partie du réseau d’alerte aux tsunamis, enregistrent les tempêtes, participent avec Météo France à la vigilance « vagues-submersion ». Enfin, ils permettent d’évaluer l’impact des changements climatiques sur le niveau de la mer et donc des marées. L’instrument installé à Brest il y a 300 ans a ainsi permis d’observer une hausse de 30 centimètres sur cette période...


Sciences et avenir 20/3/2015

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De la frontière espagnole à la frontière belge, des milliers de gens sont venus assister au spectacle d'une marée record ce samedi 21 mars.

Le Mont-Saint-Michel entouré par les eaux, un spectacle assez rare pour être remarqué. La grande marée de coefficient 119 a secoué les eaux sur tout le flanc nord et ouest du pays ce samedi 21 mars.



Venant de toute la France, les touristes étaient nombreux, à investir ce site idéal pour admirer la grande marée. Les commerçants de la zone pouvaient se frotter les mains. Ce samedi 21 mars, ils étaient plus de 30.000 à converger vers le site pour immortaliser la première marée du siècle.

Une fois que la mer s'est reculée, elle laisse place à des plages totalement découvertes. Sur la plage du Croisic, certains espèrent la pêche du siècle. "On gratte, on trouve, il paraît que les moules sont pas grosses mais tant pis on fera avec", explique une femme. La prochaine marée du siècle aura lieu dans dix-huit ans, le 3 mars 2033 précisément.

Mais ce spectacle naturel peut aussi être très dangereux : deux personnes sont décédées aujourd'hui à cause de la force du courant, en Bretagne et en Gironde.

L’évènement était attendu depuis plusieurs semaines. La "marée du siècle" avait lieu ce samedi 21 mars, avec un coefficient de 119 sur une échelle de 120. Autour du Mont-Saint-Michel, de nombreuses personnes sont venues admirer le phénomène.




"Il y avait deux options pour les touristes puisque le Mont est redevenu une île pendant quelques heures.
 Ou se laisser enfermer et admirer cette montée des eaux puis la descente depuis les terrasses du Mont-Saint-Michel. Ou bien rester sur la passerelle, qui a été éclairée entre 21 heures et 23 heures", explique Gwenaëlle Louis, en direct du Mont-Saint-Michel pour France 3. 


Francetv info 22/3/2015 Francetv info

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Le Mont-Saint-Michel (AFP) - Des milliers de curieux sur la corniche de Saint-Malo et des hordes de touristes au Mont-Saint-Michel sont venus voir samedi la marée dite "du siècle", mais la fête a été endeuillée par deux décès, même s'ils ne sont pas formellement liés à cette marée.

 ouestfranceFR 21/3/2015


Même le mascaret de la Gironde, vague qui remonte la rivière d'ordinaire suffisamment puissante, aux grandes marées, pour être surfée, a déçu, du fait du courant, trop fort, de la rivière: "Elle était toute petite", a regretté une spectatrice.

Le marnage maximal observé dans le monde devait se produire dans la baie de Fundy, au Canada, où il devrait atteindre jusqu'à 16 mètres. Le phénomène pouvait également être très marqué sur la côte est de la Terre de feu, ainsi que sur la côte nord de l'Australie et au Royaume-Uni, dans le canal de Bristol (plus de 14 m).

La prochaine "marée du siècle", phénomène qui a lieu en réalité tous les 18 ans environ, aura lieu le 3 mars 2033.


Sciences et avenir 22/3/2015

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