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Sécheresse, guerres, en Afrique (ou ailleurs) : l'ONU et ONG appellent à l'aide alimentaire

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Sécheresse en Afrique de l'Est : l'ONU appelle à l'aide alimentaire

Selon l'Organisation des nations unies, l'Afrique de l'Est, qui enregistre sa pire sécheresse depuis 60 ans, pourrait voir plus de 9 millions de personnes tomber dans la malnutrition.

Les pays d'Afrique de l'Est font face à une grave pénurie d'eau qui ne fait qu'empirer depuis mars.

Plusieur centaines de personnes seraient mortes de faim en Somalie, le pays le plus touché par la sécheresse, où les combats qui opposent les forces gouvernementales aux militants islamistes continuent.

De nombreux Somaliens ont fuit leur pays pour le Kenya et l'Ethiopie voisins. Un des camps des Nations unies en Ethiopie est ainsi sur le point d'atteindre le maximum de sa capacité d'accueil de 20 000 réfugiés.

L'Organisation appelle la communauté internationale à débloquer des fonds pour procurer aux populations touchées de la nourriture ainsi que du matériel médical, mais elle n'a pour l'instant reçu que 40 pour cent de la somme attendue.


NHK 07/07/2011

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Les agences humanitaires espèrent recueillir des centaines de millions de dollars pour venir en aide à la Corne de l'Afrique, notamment la Somalie, confrontée à une sécheresse qui menace des millions de personnes, au cours d'une réunion organisée le 25 juillet à Rome.

La France, qui préside le G20, "a demandé et obtenu une réunion à Rome sous la présidence du directeur général de la FAO Jacques Diouf pour lancer un programme exceptionnel d'aide à la Somalie", a annoncé lundi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens.

A Rome, siège de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), un porte-parole a confirmé la tenue de la réunion à laquelle sont invités les 191 pays membres, ainsi que d'autres agences onusiennes, comme le Programme alimentaire mondial (PAM) et des organisations non-gouvernementales.

Plus de dix millions de personnes manquent de nourriture dans la Corne de l'Afrique à la suite de la sécheresse et des conflits armés. La sécheresse touche Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya, l'Ouganda et surtout la Somalie, où la situation est aggravée par un état permanent de guerre civile.

"Nous lançons des avertissements depuis octobre dernier, mais la réponse n'est pas à la hauteur des besoins", s'insurge Cristina Amaral, chef des opérations d'urgence de la FAO en Afrique, qui refuse toutefois de parler de "famine", jugeant que la situation n'est pas encore comparable aux "tragédies qui ont frappé l'Ethiopie et la Somalie dans les années 1980 et 1990".

"Nous avons mis en garde, presque jour après jour, contre la calamité des terres arides d'Afrique, et la plupart de ce que nous avons dit est tombé dans l'oreille d'un sourd en Europe et aux Etats-Unis", a renchéri Jeffrey Sachs, conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
Il y a six jours, ce dernier avait appelé les Etats membres à donner en faveur des régions de la Corne de l'Afrique, rappelant que les agences de l'ONU n'avaient reçu que la moitié des 1,6 milliard de dollars nécessaires aux programmes d'assistance dans la région.

Pour la seule Somalie, la FAO estime ses besoins à 70 millions et le PAM à 190 millions de dollars.
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a estimé lundi à Johannesburg que la sécheresse qui frappe actuellement l'Afrique orientale, était "la plus catastrophique" depuis une génération.
Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont promis des millions d'euros d'aide à la région, alors que le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a mis en garde contre une détérioration de la situation dans les mois à venir.

Sous le double effet de la sécheresse et des conflits, les organismes humanitaires estiment que des milliers de Somaliens fuient tous les jours leur pays vers l'Ethiopie et le Kenya voisins. Selon le Haut commissariat aux réfugiés de l'Onu, "de nombreuses personnes meurent en chemin, de malnutrition".
Dimanche, l'ONU a toutefois pu procéder à sa première livraison d'aide alimentaire dans une zone contrôlée par la rébellion en Somalie.

Cinq tonnes d'aide et de médicaments ont été transportées par avion vers la région de Baidoa (centre), après que la rébellion eut autorisé l'action des agences humanitaires, a indiqué Iman Morooka, la porte-parole de l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance) en Somalie. Selon elle, il s'agissait de "la première opération de ce genre en deux ans".


.Sciences et Avenir 20/07/2011

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L'ONU demande une aide internationale pour l'Afrique de l'Est




Plusieurs agences onusiennes ont demandé à la communauté internationale d'aider les personnes souffrant de la famine en Afrique de l'Est.

La crise a déjà entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes et affecte quelque 11 millions d'Africains. Deux régions dans le sud de la Somalie sont particulièrement touchées.

Lors d'une réunion d'urgence hier lundi à Rome, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a demandé 1,9 milliard de dollars d'aide à répartir sur un an.

Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a expliqué que la sécheresse, l'inflation et les conflits avaient créé une situation catastrophique qui nécessitait d'urgence un soutien international massif.

La Banque mondiale a promis plus de 500 millions de dollars d'aide d'urgence. Mais les ONG internationales critiquent les pays donateurs pour leur réponse tardive.

Le Programme alimentaire mondial envisage de transporter par air de l'aide vers la capitale somalienne Mogadishu, ce mardi. Il distribuerait des aliments à deux millions d'habitants dans le sud de la Somalie.

Mais des militants islamistes bloquent les opérations de secours. Ils contrôlent la plus grande partie de la région et s'opposent à de telles activités organisées sous l'égide des Nations unies et d'autres organisations.

Dans un communiqué de presse publié lundi, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé sa profonde inquiétude concernant la situation dans le sud de la Somalie et la malnutrition aigüe qui sévit dans les régions environnantes.



.NHK 26/07/2011

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La famine contraint la population somalienne à l'exode


La grave famine qui frappe actuellement la corne de l'Afrique oblige de nombreuses personnes en Somalie à chercher refuge dans les pays voisins.

Selon les Nations unies, la famine touche 11 millions de personnes dans 5 pays, dont la Somalie et l'Ethiopie qui subissent la plus grave pénurie de nourriture de leur histoire.

En Somalie, les opposants islamiques qui combattent le gouvernement intérimaire ont interdit l'accès du centre et du sud du pays à l'aide humanitaire. Des dizaines de millliers de personnes auraient péri ces derniers mois à cause des perturbations dans la distribution des denrées de première nécessité.

Environ 3000 personnes en quête d'eau et de nourriture fuieraient la Somalie chaque jour pour prendre refuge dans les pays voisins, le Kenya et l'Ethiopie.

Depuis le mois dernier, plus de 1300 Somaliens arrivent chaque jour au camp de réfugiés de Dadaab dans le nord-est du Kenya, à quelque 80 km de la frontière somalienne.

Selon les responsables du camp, nombre de ces réfugiés ont parcouru plusieurs centaines de kilomètres mais certains sont morts sans pouvoir atteindre leur destination.


.NHK 26/07/2011

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Commentaire : La sécheresse en Afrique orientale

Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons interrogé Mario Zappacosta, économiste et spécialiste de l'économie agricole et du développement rural à l'Organisation pour l'agriculture et l'alimentation, sur la sécheresse en Afrique orientale.

La corne de l'Afrique connaît sa plus grave sécheresse depuis 60 ans. Pourquoi la situation s'est-elle aggravée à ce point cette année ?

Mario Zappacosta :
La sécheresse n'est pas un phénomène inhabituel dans cette partie du monde. Pourtant, celle qui sévit cette année fait beaucoup plus de dégâts que par le passé en raison de facteurs aggravants.

L'un d'eux est le prix élevé des céréales et du carburant qui limite l'accès à la nourriture des familles les plus démunies. Un autre facteur est le climat d'insécurité civile qui règne en Somalie. La guerre perturbe les échanges commerciaux. Notamment, elle entrave les déplacements des nomades dans la région. En temps normal, les nomades savent très bien comment gérer la sécheresse en se rendant dans les lieux où se trouvent les points d'eau et les pâturages. Mais les conflits limitent considérablement leur liberté de mouvement et les empêchent d'appliquer leurs méthodes traditionnelles.

Radio Japon :
Quelle est la situation dans les différents pays de la région ?

Mario Zappacosta :
La situation est particulièrement préoccupante au Kenya et en Ethiopie, notamment dans les camps de réfugiés qui sont surpeuplés. A l'origine, ils devaient accueillir 50 à 60 mille personnes mais ils en abritent à présent 3 ou 4 fois plus. Les réfugiés sont principalement des femmes et des enfants. Lorsqu'ils arrivent dans les camps, ils sont déjà dans un état de malnutrition grave. C'est le principal sujet d'inquiétude.

Radio Japon :
Que va-t-il se passer si les appels à l'aide de la communauté internationale ne sont pas suffisamment écoutés ?

Mario Zappacosta :
Si une action n'est pas menée immédiatement, nous savons que les famines qui se sont déclarées dans deux petites régions de la Somalie vont s'étendre à d'autres zones, à commencer par le sud de la Somalie et peut-être le centre. Nous avons très peu de temps devant nous avant que la situation ne devienne catastrophique. Une action immédiate est impérative. C'est pourquoi nous espérons que nos appels seront écoutés.


.nhk 26/07/2011

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L'ONU organise un pont aérien pour lutter contre la famine en Somalie




Les Nations unies ont organisé un premier pont aérien pour secourir les victimes de la famine en Somalie.

Un avion chargé de 10 tonnes de compléments nutritionnels pour les enfants s'est envolé mercredi de Nairobi, au Kenya, pour Mogadiscio, la capitale somalienne. Il s'agit de la première livraison des 100 tonnes de nourriture proposées par le Programme alimentaire mondial, le PAM.

La famine qui se répand dans deux régions du sud de la Somalie a incité près de 100 000 personnes à se réfugier à Mogadiscio. De nombreuses victimes fuient par ailleurs dans les pays limitrophes.


.NHK 28/07/2011
Toutefois, les extrémistes islamistes qui contrôlent une grande partie de la Somalie rejettent toute aide humanitaire, notamment celle des Nations unies.

Il n'est donc pas certain que l'aide parvienne à bon port et l'ONU s'efforce de mettre en place un système de soutien à la Somalie.

Selon l'organisation, 13 millions de personnes nécessitent une aide alimentaire dans les pays de l'Afrique de l'Est qui ont subi l'une des pires sécheresses de l'histoire.



.NHK 28/07/2011

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L'Unicef lance un appel à l'aide pour les enfants de Somalie




L'Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, appelle la communauté internationale à venir en aide aux enfants, souffrant de la grave famine qui touche le sud de la Somalie.

On estime à 1 million 250 mille le nombre des enfants qui ont un besoin urgent d'aide dans ce pays de l'Afrique de l'Est.

Dans une déclaration publiée vendredi, Rozanne Chorlton, la représentante de l'Unicef pour la Somalie, souligne que les enfants dans le sud de la Somalie doivent être aidés d'urgence, qu'un trop grand nombre sont déjà morts et que beaucoup courent de grands risques si une action n'est pas lancée sans plus tarder.

L'ONU rappelle que, depuis le mois de mars, l'Afrique de l'Est est touchée par la sécheresse la plus grave depuis plusieurs décennies. Des dizaines de milliers de personnes ont péri de malnutrition et près de 13 millions ont besoin d'aide.

Les Nations unies ont lancé un appel à des secours d'urgence d'environ 2,5 milliards de dollars, mais la moitié seulement a été obtenue jusqu'ici.



NHK 30/07/2011

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300 tonnes d'aide humanitaire pillées



Une fusillade aurait fait cinq morts dans un camp de déplacés de Mogadiscio. Des tonnes d'aide humanitaire auraient été pillées.

Une fusillade a éclaté, hier, dans un camp de déplacés du sud de Mogadiscio, entre des inconnus armés et l'escorte de sécurité du Programme alimentaire mondial (PAM). Les assaillants en uniforme ont pénétré dans le camp alors que les sinistrés attendaient une distribution de nourriture. «Tout le monde s'est mis à courir pour se mettre à l'abri lorsque l'escorte de sécurité du convoi a échangé des coups de feu avec les assaillants», a rapporté un des chauffeurs du convoi, selon lequel «cinq personnes ont été tuées».
Photo EPA/MaxPPP
Selon plusieurs témoins, les assaillants sont parvenus à quitter les lieux avec une partie des stocks d'aide alimentaire. Un employé d'une ONG somalienne partenaire du PAM a confirmé le vol, estimant à 300 tonnes les stocks sur place au moment de l'incident. «L'aide alimentaire a été entièrement pillée et il y a des victimes. Il s'agissait d'un convoi de dix camions chargés de 300 tonnes d'aide que le PAM entendait distribuer dans le camp», a-t-il affirmé.

Ce camp abrite plusieurs milliers de déplacés, parmi les 100.000 Somaliens chassés de leurs campagnes par la sécheresse et qui se réfugient à Mogadiscio, en dépit des combats quotidiens dans la capitale.

La fusillade vient rappeler les conditions extrêmes dans lesquelles les organisations humanitaires somaliennes et internationales sont amenées à opérer à Mogadiscio, y compris dans les districts sous contrôle du gouvernement de transition. Les forces gouvernementales et leurs alliés de la force de l'Union africaine y affrontent, quasi quotidiennement, les insurgés islamistes radicaux shebab. Ces combats peuvent éclater à tout moment et rendent périlleux les déplacements des travailleurs humanitaires, malgré les escortes armées et les véhicules blindés.

.Le Télégramme.fr 06/08/2011

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Les Etats-Unis vont fournir 105 millions de dollars d'aide à la Corne de l'Afrique

Les Etats-Unis fourniront 105 millions de dollars d'aide humanitaire aux régions touchées par la sécheresse et la famine dans la Corne de l'Afrique.

La Maison Blanche a annoncé lundi avoir approuvé le déblocage des fonds supplémentaires pour fournir des aliments, de l'eau et une assistance sous d'autres formes à la Somalie, à l'Ethiopie et au Kenya.

Le gouvernement américain estime que plus de 30 mille bébés sont morts de malnutrition dans le sud de la Somalie au cours des 90 derniers jours.

Al-Shabaab, un groupe de militants islamistes basé en Somalie qui empêchait l'acheminement de l'aide humanitaire, a annoncé son retrait de la capitale Mogadiscio.

Les Etats-Unis fourniront 105 millions de dollars d'aide humanitaire aux régions touchées par la sécheresse et la famine dans la Corne de l'Afrique.

La Maison Blanche a annoncé lundi avoir approuvé le déblocage des fonds supplémentaires pour fournir des aliments, de l'eau et une assistance sous d'autres formes à la Somalie, à l'Ethiopie et au Kenya.

Le gouvernement américain estime que plus de 30 mille bébés sont morts de malnutrition dans le sud de la Somalie au cours des 90 derniers jours.

Al-Shabaab, un groupe de militants islamistes basé en Somalie qui empêchait l'acheminement de l'aide humanitaire, a annoncé son retrait de la capitale Mogadiscio.

NHK 09/08/2010

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Les Etats-Unis débloquent 17 millions de dollars pour l'aide à la Corne de l'Afrique


Les Etats-Unis se sont engagés à fournir 17 millions de dollars supplémentaires d'assistance humanitaire pour aider la population de la Corne de l'Afrique, aujourd'hui confrontée à la sécheresse et à la famine.

La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a déclaré dans un discours jeudi à Washington que l'aide additionnelle serait fournie aux pays affectés, à commencer par la Somalie. D'après elle, une action de grande envergure doit être menée dans les plus brefs délais car la famine pourrait s'aggraver en Somalie.

Mme Clinton a par ailleurs une nouvelle fois appelé le mouvement islamiste des Chabab, basé en Somalie, à autoriser la distribution en toute sécurité de l'aide aux populations affectées.

Pour l'instant, le mouvement bloque l'aide étrangère. La semaine dernière, il a néanmoins annoncé qu'il quittait la capitale Mogadiscio.


NHK 12/08/2011

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750 000 Somaliens pourraient mourir de faim selon la FAO

Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture ou FAO, 750 000 Somaliens pourraient mourir de faim d'ici la fin de l'année si aucune mesure d'aide d'urgence n'est prise.

La FAO indique que la famine a gagné la région de Bay, la plus riche du pays, en sus des 5 régions méridionales déjà frappées par la pénurie de nourriture.

Environ 60 pour cent des enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de malnutrition dans cette région et la situation devrait empirer.

Principale région céréalière de la Corne de l'Afrique, la région de Bay assure environ 80 pour cent de la totalité des récoltes dans le pays. La FAO, indique que ces dernières seront les plus désastreuses que la Somalie a connues depuis 17 ans et appelle la communauté internationale à réagir d'urgence.

NHK 06/09/2011

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Le 25 septembre dernier, Nicolas Seurot a organisé la traversée à la rame du bassin d’Arcachon pour collecter des fonds pour nos programmes d’urgence en Somalie. Bilan : 80 participants et plus de 6 000 € collectés.
photo Solidarités International


« L’idée m’est venue un matin d’août, après un énième reportage télé sur des enfants affamés en Somalie. J’avais déjà pensé à relier le Cap Ferret à Arcachon en ‘’stand up paddle’’, c’est à dire en pagayant, debout sur une longue planche de surf. Alors je me suis dit que pour la bonne cause, c’était le moment d’organiser cette traversée et de transformer ce qui était un simple défi personnel en événement solidaire. »
VOIR LE REPORTAGE sur Solidarités International OCT 2011

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Les Etats-Unis verseront 120 millions de dollars d'aide supplémentaire au Sahel afin de prévenir la famine dans cette région d'Afrique de l'Ouest touchée par la sécheresse, a indiqué jeudi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

En février, les Nations unies avaient appelé à fournir 725 millions de dollars d'aide d'urgence au Sahel, dernière région d'Afrique à être touchée par le manque de nourriture après la famine qui a frappé la Somalie en 2011 faisant des dizaines de milliers de morts.

Le Sahel --qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger-- est durement touché par la sécheresse, ainsi qu'une envolée des prix alimentaires et une série de conflits régionaux.

La chef de la diplomatie américaine a déclaré que les Etats-Unis faisaient une telle contribution "pour répondre aux besoins actuels (dans cette partie du monde), y compris la protection et l'assistance aux réfugiés, et pour prévenir une situation potentiellement bien plus grave" qu'elle ne l'est à présent.

Après cette annonce, l'aide humanitaire totale des Etats-Unis à destination du Sahel s'élève à environ 200 millions de dollars pour l'exercice budgétaire en cours, a précisé Mme Clinton dans un communiqué.

Cette décision intervient après que les Etats-Unis eurent annoncé qu'ils suspendaient leur aide non-humanitaire au Mali, à la suite de la rébellion de soldats armés contre le pouvoir en place la semaine dernière.

Les agences des Nations unies ont exprimé leur inquiétude concernant la situation dans la région et le besoin en financements.

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a notamment averti que jusqu'à 1,5 million d'enfants de moins de cinq ans habitant dans la région du Sahel risquaient de souffrir cette année de malnutrition aiguë sévère si rien n'était fait pour lutter contre les risques de famine.

Malgré les pressions intérieures pour couper dans les dépenses fédérales, l'administration de Barack Obama a fait de la sécurité alimentaire l'une de ses priorités à travers le programme "Nourrir l'Avenir" visant à s'attaquer aux racines de la faim dans le monde.

Mme Clinton a indiqué jeudi que les Etats-Unis fournissaient des aliments aux enfants souffrant de malnutrition mais recherchaient aussi des solutions à plus long terme.

"Nous travaillons pour aider les familles et communautés vulnérables à acheter la nourriture locale disponible, tout en développant des projets et infrastructures à petite échelle qui permettront de lutter contre les sécheresses futures", a-t-elle souligné.

Sciences et Avenir 30/03/2012

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Quelque 15 millions de personnes font face à une sérieuse pénurie alimentaire dans la région africaine du Sahel en raison d'une grave sécheresse qui touche la plus grande superficie depuis 10 ans.

Selon les Nations unies, les précipitations ont été très faibles l'an dernier, ce qui a causé une baisse catastrophique des cultures.

La chute des récoltes a provoqué une crise alimentaire pour environ 15 millions de personnes, vivant dans 8 pays de la région, notamment le Niger et le Tchad. On craint qu'un million d'enfants ne souffrent d'une sérieuse malnutrition.

Selon un reporter de la NHK depuis la ville tchadienne de Mao, une des régions les plus touchées par la sécheresse, quelque 80 enfants dans un état de malnutrition dangereux sont amenés chaque jour à une clinique locale.

Entre-temps, Anthony Lake, directeur exécutif de l'Unicef, le fonds des Nations unies pour l'Enfance, a lancé un appel à une aide d'urgence, affirmant que la situation au Sahel est vraiment grave et que les enfants de la région luttent actuellement contre la mort.


NHK 07/04/2012

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Selon de hauts responsables de l'ONU, le Sahel, une région du nord de l'Afrique, pourrait subir une crise humanitaire grave si elle ne reçoit pas plus de financement de la communauté internationale.

Lors d'une conférence de presse mardi, Anthony Lake, le directeur exécutif du fonds des Nations unies pour l'Enfance, l'UNICEF, a lancé un appel pour que cesse l'indifférence envers le Sahel.

Cette région, située au sud du désert du Sahara, connaît sa pire sécheresse en une décennie.

Quelque 15 millions de personnes dans 8 pays, dont le Tchad et le Niger, font face à des pénuries de nourriture et à la malnutrition.

M. Lake dit que la région est durement touchée par l'instabilité politique et par trois sécheresses en moins de dix ans, et que la crise risque de s'aggraver cette année.

Pour sa part, la directrice générale de l'organisation mondiale de la Santé, Margaret Chan, soutient qu'il n'y a pas de temps à perdre et que de nombreux enfants vont mourir si de nouveaux fonds ne sont pas bientôt offerts.


NHK 11/04/2012

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La sécheresse dans une grande partie de l'Angola met à mal la production agricole, un revers pour un pays qui ne couvre pas ses besoins alimentaires et a du mal à relancer une agriculture autrefois florissante.

Dans ce pays, qui était un important exportateur agricole (café, bananes, sisal) et en autosuffisance alimentaire du temps de la colonisation portugaise, la saison sèche ne dure en principe que deux à trois semaines en décembre.

Mais cette année, elle s'est prolongée bien au-delà de Noël et a duré jusqu'à trois mois dans certaines localités.

"La production s'est effondrée dans l'ensemble du centre et du sud pays", constate Belarmino Jelembi, le directeur général de l'Action pour le développement rural et environnement (Adra), la plus importante association du monde agricole.

Cela signifie bien sûr "une perte de revenus" mais aussi "une menace de famine pour les familles", dit-il.

En mars, le gouvernement a annoncé une série de mesures d'aide mais qui restent à se concrétiser: distribution de nouvelles semences pour tenter de récupérer la production perdue, lancement de projets d'irrigation pour diminuer la dépendance aux pluies et ouverture de renégociation des prêts agricoles.

"Pour réparer les préjudices subis, le Conseil des ministres a approuvé un plan d'aide et d'assistance aux populations concernées qui prévoit des distributions de biens alimentaires et agricoles ainsi que des approvision-nements en eau par citernes", a également promis le gouvernement.

Cette crise est un coup dur dans un pays instable en terme d'approvisionnement alimentaire car extrêmement dépendant de ses importations agricoles, qui rendent le coût de la vie à Luanda, la capitale, plus élevé qu'à Tokyo.

Des décennies de guerre jusqu'en 2002 ont ruiné l'agriculture angolaise, de nombreuses plantations ayant été abandonnées ou transformées en champ de mines.

Pour le principal parti d'opposition, l'Unita, le gouvernement n'investit pas assez dans le secteur alors que le pays en serait capable au regard des importantes ressources tirées du pétrole, dont il est deuxième producteur en Afrique.

La communauté de développement d'Afrique australe (SADC) recommande "de consacrer 10% du budget annuel au secteur agricole quand l'Angola n'y investit qu'1,21%", note Vitorino Nhany, secrétaire général de l'Unita.

Selon les chiffres du gouvernement angolais, la dotation du secteur agricole se monte à 5% environ du budget national et est en constante hausse pour répondre à l'objectif fixé par la SADC.

En attendant, la sécheresse rend la vie encore plus difficile pour les familles pauvres vivant des cultures de céréales, haricots et patates-douces, à la base de l'alimentation locale.

L'Angola compte quelque 2 millions de paysans pour 18 millions d'habitants.

Les provinces de Benguela, Huambo, Bié et Huíla, autour de la deuxième ville du pays Huambo sont les plus touchées. Le nord du pays, dans les provinces du Zaïre et de Uíge, sont concernées mais dans une moindre mesure.

Le sud du pays produit quasi-exclusivement des cultures de cycle long, comme le maïs, qui ont besoin de précipitations abondantes.

"La dépendance aux pluies est le principal problème de notre agriculture", souligne M. Jelembi, qui anticipe des pénuries alimentaires et une flambée des prix dans les mois à venir. A terme, les autorités estiment qu'il faudrait remplacer la culture des tubercules, gourmandes en eau, par des plantes moins dépendantes des pluies.

L'Adra, qui défend également ces mesures, s'inquiète cependant. Cela "passe systématiquement par le lancement de grands projets qui ne sont pas adaptés aux besoins de la population locale, ni à son niveau de formation", explique le président de l'association.

"Concernant le développement de l'irrigation par exemple, le gouvernement souhaite construire une série de grands barrages quand nous demandons simplement un appui pour créer un réseau de micro-barrages que les agriculteurs pourraient gérer eux-mêmes", ajoute M. Jelembi.




Sciences et Avenir 04/05/2012

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Un ambassadeur japonais a visité un village du Niger touché par la famine pour observer l'opération d'aide alimentaire des Nations unies. Le Niger et 7 autres pays de cette région subsaharienne connaissent présentement une crise alimentaire.

L'ambassadeur japonais au Niger, Susumu Inoue, a visité un village situé près de la capitale Niamey, lundi.

Il a donné aux mères de famille des céréales enrichies en poudre, essentielles pour les femmes qui allaitent et pour les enfants. Elles lui ont dit qu'elles et les autres villageois ne reçoivent comme nourriture que de la bouillie quelques jours par semaine.

M. Inoue a indiqué que le Japon souhaite continuer à aider le Niger dans le contexte de la famine.

Pour sa part, le Programme alimentaire mondial va venir en aide à plus de personnes souffrant de la faim. Le nombre de personnes secourues par ce programme passera de 3 millions présentement à 4,2 millions.

Les huit pays de la région subsaharienne touchés par la famine ont eu, l'an dernier, des pluies extrêmement faibles ce qui a mené à une baisse marquée de la production agricole.

On estime que 5,5 millions de personnes souffrent présentement de pénuries alimentaires;


NHK 22/05/2012

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Sur la voie de Rio 20, la FAO appelle à un avenir plus sain pour les hommes et pour les écosystèmes

Le développement ne pourra être durable que si la faim et la malnutrition sont éradiquées, a indiqué la FAO dans un document stratégique préparé pour le Sommet Rio+20 qui se tiendra en juin à Rio de Janeiro.

"Le développement ne peut être qualifié de durable tant que persiste cette situation- où près d'un être humain sur sept -hommes, femmes et enfants- est laissé pour compte, victime de sous-alimentation", a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.

"La quête de sécurité alimentaire peut être le fil conducteur entre les différents enjeux auxquels nous sommes confrontés et contribuer à bâtir un avenir durable. Le Sommet de Rio nous offre une occasion unique d'examiner la convergence entre les programmes de sécurité alimentaire et de durabilité pour garantir la réalisation de ces objectifs", a-t-il ajouté.

Selon le rapport, un des grands problèmes des systèmes alimentaires est qu'en dépit des progrès significatifs accomplis dans le développe-ment et la production alimentaires, des centaines de millions de personnes sont affamées car elles manquent des moyens de produire ou d'acheter la nourriture qui leur permettrait de mener une vie saine et productive.

"Il est capital d'améliorer les systèmes agricoles et alimentaires si l'on veut créer un monde plus sain, tant pour les individus que pour les écosystèmes", ajoute la publication.

Le rapport "Vers l'avenir que nous voulons: En finir avec la faim et engager la transition vers des systémes agro-alimentaires durables", exhorte les gouvernements à :

- établir des droits sur les ressources et à les sauvegarder, en particulier pour les pauvres ;
- à intégrer des mesures d'incitation à la consommation et à la production durables dans les systèmes alimentaires ;
- à promouvoir le bon fonctionnement et l'équité des marchés agricoles et alimentaires ;
- à réduire les risques et à accroître la résilience des plus vulnérables ;
- et à investir des ressources publiques dans des biens publics essentiels, notamment dans l'innovation et les infrastructures.

Le rapport souligne que la réduction de la faim et le développement durable sont inéluctablement liés, et qu'une meilleure gouvernance des systèmes agricoles et alimentaires est capitale pour atteindre ces deux objectifs.

Les systèmes agricoles et alimentaires comptent déjà parmi les principaux utilisateurs de ressources. Les systèmes alimentaires consomment 30 pour cent de l'énergie mondiale. L'agriculture et l'élevage sont responsables de 70 pour cent de tous les prélèvements d'eau dans le monde.

Les trois quarts des pauvres et des affamés de la planète vivent dans les zones rurales, et la plupart d'entre eux dépendent de l'agriculture et des activités qui s'y rattachent pour vivre.

40% des terres dégradées de la planète se trouvent dans des zones où sévissent des taux élevés de pauvreté. "La faim met en branle un cercle vicieux de baisse de productivité, de pauvreté croissante, de ralentissement du développement économique et de dégradation des ressources," affirme le rapport.

L'accès aux ressources naturelles- terres, eaux ou forêts -est essentiel pour les 2,5 milliards de personnes qui produisent de la nourriture pour leur propre consommation et pour se procurer des revenus.

(...) Les systèmes de consommation et de production alimentaires doivent obtenir «plus avec moins». Pour ce qui est de la consommation, nous devons passer à des régimes alimentaires nutritifs ayant une empreinte écologique mineure, et réduire les pertes et gaspillages d'aliments tout au long de la filière alimentaire.

La FAO estime que les pertes et gaspillages alimentaires à l'échelle mondiale s'élèvent à 1,3 milliards de tonnes par an- environ un tiers de la production mondiale destinée à la consommation.

Sous l'angle de la production, il faut cibler l'appauvrissement des sols, des eaux et des nutriments, les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et la dégradation des écosystèmes naturels, souligne le rapport. Les avantages apportés par l'environnement, comme l'air pur et l'eau propre (services écosysté-miques), doivent être protégés et exploités pour atteindre une croissance durable.

L'agriculture doit produire davantage de nourriture avec moins de ressources. La FAO encourage par conséquent une approche écosystémique baptisée «Produire plus avec moins». Celle-ci s'inspire de la contribution de la nature à la croissance agricole, par exemple par la matière organique du sol, le contrôle des débits d'eau, la pollinisation et la prédation naturelle des ravageurs, et applique des intrants externes appropriés au bon moment et en juste quantité aux variétés améliorées des cultures, lesquelles sont résilientes au changement climatique et font une utilisation plus efficiente des substances nutritives, de l'eau et des intrants externes.

En 2050, la population mondiale devrait être de 9 milliards d'habitants, avec l'accroissement conséquent des revenus et de la demande. La pression exercée sur les systèmes agricoles et alimentaires du monde et sur les ressources dont ils dépendent s'intensifiera.

Pire encore, si des mesures résolues ne sont pas prises, l'accroisse-ment de la production vivrière de 60% qui servirait à satisfaire la demande effective laissera pour compte plus de 300 millions de personnes qui souffriront de faim chronique en 2050 tout simplement parce qu'elles n'auront pas les moyens d'accéder à la nourriture. La seule façon de garantir leur sécurité alimentaire est de créer des emplois décents, de leur offrir de meilleurs salaires, de leur donner accès aux biens de production et de veiller à une répartition plus équitable des revenus.

(...) La FAO estime que l'on peut nourrir la totalité de la population mondiale en prenant des décisions stratégiques audacieuses pour améliorer l'accès des pauvres à la nourriture, les niveaux de gaspillage alimentaire et les utilisations de l'agriculture à des fins non alimentaires. Tout dépend des choix effectués aujourd'hui dans la gestion des systèmes agricoles et alimentaires, souligne le rapport.

Le document invite à améliorer la gouvernance du système alimentaire et agricole comme préalable à un avenir durable. Le débat autour d'une bonne gouvernance devra aussi décider qui paie pour ces coûts.

(...) La FAO invite les gouvernements participant à la Conférence Rio+20 à s'engager à :

- accélérer les initiatives de réduction de la faim et de la malnutrition ; -- à utiliser les directives volontaires sur le droit à l'alimentation et les régimes fonciers pour parvenir à la sécurité alimentaire et à un développement durable équitable ;
- à appuyer la mise en œuvre d'approches techniques et stratégiques de développement agricole qui intègrent la sécurité alimentaire et les objectifs environnementaux ;
- à veiller au partage équitable des coûts et des avantages dérivant de la transition vers des systèmes de production et de consommation durables ;
- à adopter des approches intégrées pour des systèmes agricoles et alimentaires durables ;
- à lancer des réformes de gouvernance pour garantir la mise en application des politiques et la réalisation des engagements.

Lire d'autres infos :

_ Soutenir les petits exploitants
- Réduire les pertes alimentaires en 10 ans
- Gaspillage alimentaire et réchauffement climatique
- Solidarité africaine : urgence pour les pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique
- Menaces sur la santé en Europe et en Asie centrale
- Accord sur les pesticides périmés



FAO 30/05/2012

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Plus de 17 millions de personnes

menacées de famine



En visite dans l'Ouest du Tchad, particulièrement frappée par la sécheresse, la star du football espagnol, Raúl González, a joint sa voix aux appels urgents de financement pour prévenir une crise majeure alimentaire et nutritionnelle au Sahel où plus de 17 millions de personnes sont menacées de famine et plus de
1 million d'enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë
.


Les effets combinés de la sécheresse, de la pauvreté chronique, des prix élevés des denrées alimentaires, des déplacements de populations et des conflits ont conduit à des baisses spectaculaires de la production alimentaire dans le Sahel. Au Tchad, par exemple, la production céréalière a diminué de près de la moitié par rapport à celle de l'année dernière. Et le conflit en Libye, pays limitrophe, a provoqué le retour d'un grand nombre de travailleurs expatriés, ce qui aggrave encore la situation économique désastreuse.

Raúl González, en sa qualité d'ambassadeur de bonne volonté pour l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), s'est rendu au Tchad en soutien aux efforts conjoints de la FAO et de la Commission européenne pour aider à permettre aux populations les plus touchées de se nourrir à nouveau. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la campagne "Football professionnel contre la faim" développée par la FAO et la Commission européenne en collaboration avec l'Association des ligues européennes de football professionnel (EPFL).

En 2012, la Commission européenne a augmenté son financement à la FAO au Tchad par 1 million d’euros, portant ainsi sa contribution globale à la crise du Sahel en 2012 à 290 millions d’euros. La commissaire européenne à la Coopération internationale, à l’aide humanitaire et à la réponse aux crises, Kristalina Georgieva, a joué un rôle important dans les efforts internationaux visant à prévenir la crise qui s'aggrave.

Au Tchad, avec le financement de la Commission européenne, la FAO fournit une assistance visant à sauver des vies et protéger des moyens d’existence qui pourra faire la différence pour plus de 300 000 personnes.

Il faudra beaucoup plus encore pour atténuer complètement la crise alimentaire et nutritionnelle dans la région du Sahel. En priorité, un soutien aux agriculteurs et aux éleveurs locaux avant et pendant la prochaine saison agricole coïncidant avec la saison des pluies qui commence dans quelques semaines. "Si nous voulons aider les gens à cultiver leur propre nourriture, des fonds sont nécessaires maintenant", a déclaré Raúl.

(...) La visite de Raúl au Tchad fait partie de la campagne "Football professionnel contre la faim", lancée en 2008 par l'EPFL - représentant les 30 plus grandes ligues de football professionnel et près de 800 clubs à travers l'Europe - et la FAO, l'Agence des Nations Unies, tête de file des efforts internationaux de lutte contre la faim.

L'année dernière, la Commission européenne, l'une des plus grands bailleurs d'aide humanitaire, s'est joint au partenariat. La campagne s'est tournée vers les actions de la Commission européenne et de la FAO en faveur du rétablissement de l'autosuffisance des personnes frappées par les calamités naturelles. Cette année, l'accent de la campagne est mis sur le Sahel.

(...) Les crises ont les conséquences les plus dévastatrices sur les communautés rurales où les gens dépendent principalement de l'agriculture pour leur survie. La FAO et la Commission européenne se donnent comme priorité d'aider ces communautés à retourner à l'agriculture afin qu'ils puissent se nourrir à nouveau. Elles visent également à s'attaquer aux causes sous-jacentes de la vulnérabilité pour augmenter la résilience des populations aux chocs futurs.


Lire tout l'article sur le site de la FAO (24/05/2012)

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La nuit dans le désert, la température baisse, produisant une fraîcheur naturelle idéale pour conserver et stocker fruits et légumes. A partir de ce constat très simple, un Français a développé une technologie de production de froid pour alimenter des "greniers du Sahel".

"La nuit, la température baisse par le phénomène du rayonnement vers l'espace, et la rosée au petit matin n'est finalement qu'une condensation de la température atmosphérique", explique à l'AFP Pascal Fayet, créateur d'ITerrae, société pionnière du refroidissement radiatif.

"Restait à trouver un moyen de capter cette condensation", dit-il. Il raconte la genèse de son projet, pour contribuer à lutter contre la grave crise alimentaire qui frappe plus de 18 millions de personnes dans les huit pays du Sahel, selon le dernier bilan de l'Onu.

Après leur voyage de noces en 2006 dans la région de Niayes (Sénégal), Yasmina, ancienne chanteuse, et Pascal, ex-officier supérieur de la marine marchande, décident d'aider les communautés villageoises à améliorer leurs conditions de vie.

"Le problème numéro 1, c'est la faible disponibilité des denrées alimentaires, à l'origine d'une grande mortalité infantile", souligne Pascal, qui s'est converti en chercheur. Des projets étaient en cours mais le maillon faible restait la production de froid.

Se plongeant dans les publications sur le "refroidissement radiatif sur la voûte céleste", appelé aussi "effet de serre inverse", il imagine un procédé permettant de capter la fraîcheur de la nuit dans une réserve thermique spéciale pour la restituer de jour dans un local où seraient entreposés des graines et produits frais.

Aidé gracieusement par deux laboratoires de spectrométrie du CNRS, Pascal Fayet réussit à réaliser des plans pour son prototype de "grenier du Sahel", au Burkina Faso.

Le hangar en pisé, une terre crue séchée au soleil, est construit en forme de voûtes de 3m de haut avec un toit de 100 m2 sur lequel trois panneaux solaires fournissent l'énergie nécessaire à l'éclairage et la ventilation. Le réservoir thermique est, lui, intégré au bâti. "La température à l'intérieur est stable autour de 20° alors que dehors il fait plus de 40°, et en jouant sur la vitesse de circulation de l'air, on peut descendre à 15°", indique Pascal Fayet.

A l'intérieur, les productions locales, oignons, aubergines, pommes de terre et carottes, sont entreposées sur des claies en eucalyptus recouvertes de paille.

En guise d'isolant, l'inventeur utilise la typha, une plante aquatique invasive. Mieux encore, il récupère les milliers de sacs plastiques poussés par le vent dans les arbres autour des villages. "Ces sacs comprimés fournissent un bon isolant à bulles d'air".

Ces "greniers" affichent une consommation d'énergie zéro ainsi qu'une absence d'émission de gaz à effet de serre et de rejet de chaleur, à la différence des systèmes traditionnels de réfrigération.

Lauréat du concours du ministère de la Recherche en 2008, Pascal Fayet a testé son invention à plus grande échelle au Niger. "Une structure de 900 m2 avec un faîtage de 12m et des murs en terre de 5m d'épaisseur", se souvient-il. Mais la dégradation de la sécurité des étrangers dans ce pays contraint les Fayet à se replier au Sénégal.

Avec l'aide de la Fondation Albert II de Monaco, le projet peut finalement aboutir à un "grenier pilote" installé en avril dernier dans l'éco-village de Mbakombel, à 80 km au sud de Dakar.

L'objectif ultime serait de pouvoir doter chacun des 14.000 éco-villages du Sénégal d'une telle structure, pour réduire les pertes après les récoltes.



Sciences et Avenir 20 juillet 2012

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Quelque 55.000 réfugiés, plus du triple de la population prévue, s'entassent dans le camp de Yida, au Soudan du Sud, où sévit une forte mortalité, a déclaré jeudi Médecins sans Frontières.

La population de ce camp conçu pour accueillir 15.000 personnes a plus que triplé depuis février, en raison notamment d'un fort afflux de réfugiés avant la saison des pluies.

Ils ont fui les Monts Nouba et le Kordofan-Sud, le manque de nourriture et les bombardements, souligne André Heller-Pérache, chef de mission de MSF au Soudan du Sud, joint par téléphone. L'ONG lance un appel aux dons.

Plus de 170.000 personnes ont fui les combats entre forces de Khartoum et rebelles, qui ont éclaté à l'été 2011 dans les régions frontalières entre Soudan et Soudan du Sud.

Depuis le début des pluies en juin-juillet, les pluies ont rendu impraticables une grande partie des routes du Soudan du Sud, compliquant le ravitaillement du camp en nourriture et médicaments.

Même les avions cargos ne peuvent plus atterrir, depuis la semaine dernière on a mis en place un pont aérien avec des hélicoptères, explique André Heller-Pérache.

Une enquête de MSF révèle une forte surmortalité dans le camp, où cinq enfants meurent chaque jour depuis juin et où sévissent diarrhées, septicémies, infections pulmonaires, malnutrition. M. Heller-Pérache met en garde contre le choléra et le paludisme.

Les maladies sont liées à l'hygiène. Il n'y a pas assez de latrines ni d'eau potable et les gens n'ont pas assez de savon, affirme Johan Sommansson, cordinateur de terrain de retour de Yida depuis une semaine.

L'hôpital de MSF à Yida reçoit quotidiennement 250 personnes, et a doublé sa capacité à une soixantaine de lits (100 à terme).



Lu sur Romandie.com 2 août 2012

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En Syrie, aux violents combats qui font chaque jour de nouvelles victimes s'ajoute une crise humanitaire d'une grande ampleur. Les Nations unies ont révélé que trois millions de personnes ont besoin de nourriture et d'aide pour les cultures.

A Idlib comme ailleurs dans le nord de la Syrie, la nourriture est rare. Les distributions de pain attirent les civils par centaines. Et bien souvent, les quantités sont insuffisantes. Face à ce manque de nourriture de nombreux syriens choisissent de partir.

Dans les camps de réfugiés, en Turquie ou en Jordanie, la situation reste précaire. Les réfugiés souffrent de la chaleur et du manque d’eau. Les institutions internationales se disent préoccupées par cette urgence alimentaire qui touche des millions de civils, dans les camps et en Syrie.

"Plus de deux millions de personnes en Syrie ont besoin d’une assistance. Nous n’avons pas de chiffres précis sur le nombre de réfugiés, mais selon différents rapports, près d’un million de syriens ont dû fuir leurs maisons", a indiqué Kristalina Georgieva, membre de la Commission européenne. D’après l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, trois millions de personnes auront besoin d’une aide alimentaire dans les prochains mois.



BFM TV 02/08/2012

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L'UNICEF a annoncé ce mardi que le nombre d'enfants souffrant de malnutrition sévère atteindra un pic de 1,5 million dans quelques jours. Ce nombre inquiétant est notamment dû aux attaques des cultures par les criquets mais s'accompagne d'un accès aux soins difficile en raison du manque de moyens du Fonds international.

D'après le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), le nombre d'enfants souffrant de malnutrition sévère au Sahel, cette bande de territoires situés juste au sud du Sahara, culminera à 1,5 million la semaine prochaine. C'est ce qu'a annoncé ce mardi le porte-parole de l'UNICEF Patrick McCormick indiquant : "Nous prévoyons la semaine prochaine un pic du nombre d'enfants souffrant de malnutrition sévère dans les centres du Sahel".

Mais plus sérieux encore, celui-ci a ajouté que "l'arrivée des criquets dans le nord du Niger menace les récoltes et va amplifier cela. Tout peut arriver dans cette région". En effet, les criquets pèlerins sont souvent cause de dégradation de l'agriculture dans la région, ce qui entraîne une forte famine. De plus, la zone est déjà confrontée à une épidémie de choléra favorisée par le début de la saison des pluies le mois dernier. Le conflit au Mali n'arrange rien, entravant l'accès des peuples du Sahel aux soins qu'ils nécessitent.

Le Niger est le pays du Sahel le plus touché par le problème de malnutrition, comptant 161.000 enfants de moins de cinq ans sévèrement atteints, selon une enquête datant de début juin. Un très grand nombre d'autres enfants nigériens subissent une malnutrition modérée et sont également traités dans des centres. Au Tchad, l'UNICEF a vu sa charge de travail doubler par rapport à 2010. Quelque 630 enfants tchadiens de moins de cinq ans ont été admis dans les centres de traitements de l'organisation.

Patrick McCormick confie que le principal problème du Fonds international dans sa lutte contre la malnutrition est son manque de moyens : "Le personnel est là-bas, mais les financements manquent pour le bon fonctionnement [des centres de traitements]". Aussi, les prochaines semaines vont s'avérer "décisives pour déterminer si nous pouvons garder le contrôle de la situation et avoir les financements nécessaires pour traiter les enfants avec la nourriture spéciale sont ils ont besoin mais qui est incroyablement chère".

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a d'ailleurs déploré que seule la moitié des 1,3 milliard d'euros demandés via un appel aux dons ait été obtenue.


Maxisciences 09/08/2012

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PARIS (Sipa) — Les rebelles islamistes Shabab ont interdit lundi à l'organisation humanitaire du Secours islamique d'intervenir dans les zones rurales de Somalie qu'ils contrôlent, malgré le besoin urgent de vivres des habitants.

Les milices Shabab l'ont annoncé lundi sur le réseau social Twitter, accusant cette organisation enregistrée en Grande-Bretagne de travailler avec le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies alors que les extrémistes interdisent à cette agence d'opérer sur leur territoire.

Les rebelles shabab ont été repoussés de force de Mogadiscio, la capitale somalienne, de Kismayo (sud-est) et de nombreuses autres villes moins importantes du pays mais le groupe est toujours présent dans les zones rurales situées dans le sud.

La milice impose une interprétation littérale de la loi coranique, la charia, aux habitants des zones qu'elle contrôle, et autorise très peu d'organisations humanitaires extérieures à y intervenir.

L'organisation humanitaire Oxfam a déclaré lundi que la pénurie d'eau et de vivres qui sévit dans le sud de la Somalie avait atteint un point critique et devrait probablement s'aggraver les mois prochains.



Romandie.com 8oct 2012

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BAMAKO - La moitié de la population qui habite le Nord du Mali, dans des régions occupées depuis près de sept mois par des groupes islamistes armés, a besoin d'aide avant la fin de l'année, a estimé mercredi à Bamako le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

La moitié du million (de personnes) qui habite dans le nord du Mali a besoin d'aide avant la fin de l'année, a déclaré au cours d'une conférence de presse le président du CICR, Peter Maurer, au terme de sa visite de trois jours au Niger et au Mali.

La situation humanitaire est préoccupante parce qu'une crise politique est venue se greffer sur une crise alimentaire avec des conséquences sur les populations qui se sont déplacées, qui n'ont plus de ressources. (...) La gravité de la crise commence à se faire ressentir, a ajouté M. Maurer, en appelant à mobiliser 20 millions d'euros pour venir en aide aux victimes de cette crise complexe au Mali.

Pendant son séjour au Mali, il a été reçu notamment par le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et s'est rendu à Mopti (centre), où il a rencontré des déplacés et inauguré un centre de santé de la Croix-Rouge malienne récemment réhabilité.

Le patron du CICR avait commencé sa visite lundi au Niger, pays voisin accueillant de nombreux réfugiés depuis la mi-janvier, début des attaques contre l'armée malienne dans le nord par des groupes armés qui ont fini par prendre le contrôle de ces régions il y a près de sept mois.

Aujourd'hui, des jihadistes alliés à Al-Qaïda en sont les maîtres, après en avoir évincé en juin des rebelles touareg indépendantistes qui ont mené l'offensive avec eux.

Les derniers chiffres du Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) publiés mercredi font état de 412.401 personnes ayant été contraintes de fuir le Nord du Mali depuis le début de la crise et à cause du conflit. Ce total comprend 203.843 déplacés à l'intérieur du pays et 208.558 réfugiés dans les pays voisins.

Par ailleurs, selon Ocha, environ 4,6 millions de personnes sont considérées comme en risque d'insécurité alimentaire à cause de la crise alimentaire et nutritionnelle, et du conflit au Mali. Une intervention militaire internationale est en préparation pour reconquérir le Nord.

Je veux insister sur le fait que la situation est vraiment préoccupante. La crise est silencieuse, et quelle que soit l'option qui sera retenue pour régler le conflit, il faut tenir compte des conséquences humanitaires. (...) Nous demandons à tous les groupes armés de respecter le droit humanitaire, a affirmé Peter Maurer, appelant à protéger les populations civiles.

Interrogé pour savoir s'il recommandait une solution militaire ou politique à la crise dans le nord du Mali, il s'est refusé à tout commentaire.

Dans un communiqué transmis à l'AFP par le CICR, M. Maurer évoque le risque important d'une aggravation de la situation humanitaire dans cette région et dans l'ensemble du Sahel.

En particulier, d'éventuels déploiements militaires et une reprise des hostilités dans le nord du Mali auront des répercussions inévitables et il faut être prêt à y répondre, prévient-il dans ce texte.


ROMANDIE.COM 25 OCTOBRE 2012

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KHARTOUM - De l'aide alimentaire a été distribuée dans l'Etat du Nil Bleu pour la première fois depuis le début des violences avec les rebelles en 2011 dans cette région du sud du Soudan, a annoncé jeudi le Programme alimentaire mondial (PAM).

C'est la première fois que l'agence (de l'ONU) a distribué de l'aide alimentaire depuis le début du conflit en septembre 2011, a indiqué le PAM dans un communiqué.

Alors que nous continuons à nous battre pour avoir accès à tous les secteurs, c'est une avancée majeure qui nous permettra de venir en aide à ceux qui continuent à être déplacés par le conflit ou ceux qui ont décidé de rentrer chez eux ou qui se trouvent dans un besoin extrême d'aide alimentaire, a déclaré dans un communiqué le directeur du PAM pour le Soudan, Adnan Khan.

Dans le Kordofan-Sud, un autre Etat du Soudan où la rébellion est toujours active, les autorités ont déjà autorisé le PAM à distribuer de l'aide alimentaire. Mais dans cet Etat, comme dans le Nil Bleu, le PAM ne peut intervenir dans les secteurs sous contrôle des rebelles.

L'autorisation accordée au PAM d'accéder au Nil Bleu est le dernier signe d'un relâchement de la tension depuis que le Soudan et le Soudan du Sud se sont mis d'accord, début mars, sur un calendrier pour améliorer les relations sécuritaires et économiques.

Khartoum accuse le gouvernement du Soudan du Sud d'appuyer, dans le Nil Bleu et le Kordofan-Sud, les rebelles de la branche nord du Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM-N), ce que dément Juba.

Plus de 200.000 personnes ont quitté les zones de combat de ces deux Etats pour se réfugier dans le Soudan du Sud ou en Ethiopie, selon les Nations unies.

Parallèlement, environ un million de personnes vivent toujours dans les zones de guerre, dans le sud-Kordofan et le Nil Bleu, où elles survivent de racines et de feuilles, selon un responsable des Nations unies.

Dans le Nil Bleu, le PAM a commencé la distribution de rations de sorgho, de lentilles et de sel dans le district de Geissan, près de la frontière éthiopienne, et espère faire de même rapidement dans la région de Kurmuk.

L'agence de l'ONU compte venir en aide à 12.000 personnes à Geissan et 39.000 à Kurmuk, pour la plupart des déplacés, a indiqué Amor Almagro, du bureau du PAM à Khartoum. Cependant, selon une enquête de son organisation, ces populations ont indiqué avoir déjà reçu des vivres du gouvernement, a indiqué la représentante du PAM.


Romandie 4 avril 2013

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Le Sahel est soumis à des sécheresses dramatiques provoquant des famines endémiques depuis plus d’une quarantaine d’années. Durant 20 ans, la surexploitation des terres agricoles et la mauvaise gestion des ressources d’eau étaient pointées du doigt. Or le principal responsable serait la pollution atmosphérique générée par l’hémisphère nord...



LeSahara grignote peu à peu le Sahel, cette bande de l’Afrique qui marque la transition entre le climat aride du désert au nord et le climat plus tropical au sud. L’Afrique centrale a connu des décennies de sécheresse intense, notamment durant la période 1960-1980, avec un pic au début des années 1980. Le lac Tchad, qui borde le Niger, le Tchad, le Nigéria et le Cameroun, était jadis l’un des plus grands lacs du monde. Il alimente en eau plus de 20 millions de personnes, mais il s’est tellement réduit depuis les années 1960 que la navigation y est aujourd’hui interdite.


Surpâturages et mauvaises gestions agricoles étaient jusqu’alors considérés comme la principale cause de sécheresse du lac. Il semble maintenant que la pollution atmosphérique dans l’hémisphère nord soit en réalité plus à blâmer pour le déficit de précipitation et l’asséchement du lac en résultant.

En effet, durant la période 1960-1980, les États-Unis et l’Europe faisaient tourner sans restriction les centrales à charbon (chargées en soufre), émettrices d’aérosols sulfatés en masse dans l’atmosphère. Cette augmentation de la quantité d’aérosols sulfatés (formés à partir du dioxyde de soufre SO2) dans l’hémisphère nord a refroidi l’atmosphère, et par la suite déplacé la bande de précipitations tropicales vers le sud.



Les aérosols sulfatés ont été émis allègrement par les centrales à charbon jusqu'à la fin des années 1970, aux États-Unis et en Europe. Leur pouvoir réfléchissant refroidit l'atmosphère et modifie la circulation atmosphérique méridienne. ©️ U.S. Library of Congress



Pour en arriver à ces conclusions, une équipe de l’université de Washington s’est d’abord intéressée aux données historiques de précipitations, dont les mesures sont continues depuis 1930 jusqu’en 1960. Les chercheurs ont alors mis en évidence que le Sahel n’était pas la seule région tropicale dont le régime de pluies avait été modifié : l’Amérique du Sud et le nord de l’Inde connaissaient aussi un climat plus aride. A contrario, les régions situées plus au sud de la bande tropicale de précipitations ont connu des climats plus humides que la moyenne. Ces observations mettent en évidence une migration de la bande de pluie tropicale vers le sud.


La désertification (en français)





Des études antérieures avaient déjà fait le rapprochement entre les émissions d’aérosols sulfatés des centrales à charbon et la sécheresse du Sahel. Mais cette fois, les scientifiques se sont basés sur les observations historiques pour déterminer le lien entre la sécheresse et le déplacement de la bande de précipitations. Ils ont ensuite déterminé la cause du changement atmosphérique à partir des modèles climatiques du projet CMIP, utilisés par le Giec. Les résultats ont fait l’objet d’une publication dans les Geophysical Research Letters.

L’équipe américaine a donc évalué la réponse de 26 modèles couplés aux conditions atmosphériques qu’a connues le globe durant la période 1960-1990. Presque tous les modèles ont simulé la migration de la bande tropicale de précipitations vers le sud, celle-ci provoquée par le refroidissement de l’atmosphère dans l’hémisphère nord. Les aérosols sulfatés émis en haute atmosphère forment une couche brumeuse sur laquelle la lumière solaire se réfléchit, et elle ne peut donc pas atteindre la surface terrestre. Ce refroidissement perturbe la circulation de Hadley, qui redistribue la chaleur accumulée à l’équateur vers les plus hautes latitudes, ce qui a modifié l’emplacement de la zone de convection intertropicale.


La moyenne des différences de précipitations dans le monde entre la période 1931-1950 et la période 1961-1980. Les taux varient entre -200 et +200 mm/an (mm/year). On observe que les zones où le déficit de pluies est maximal incluent le Sahel, tandis que le sud du Brésil et le sud-est l'Afrique sont plus humides. ©️ Yen-Ting Hwang, université de Washington



Cette étude est intéressante, car, plutôt que de se concentrer sur la seule zone géographique du Sahel, les chercheurs ont évalué s’il y avait un schéma climatique à plus grand échelle. «Les gens n’ont pas ressenti le refroidissement dans l’hémisphère nord parce qu’il a été en partie compensé par le réchauffement lié aux gaz à effet de serre, les températures sont restées presque constantes», commentait Yen-Ting Hwang, principal auteur de l’étude.



Une plante (comestible) pour aider à combattre la désertification



La bonne nouvelle dans l’histoire est que depuis la fin des années 1980, les émissions d’aérosols sulfatés ont été réduites, et les observations montrent que la bande tropicale remonte vers le nord. «Les gens devraient savoir que ces particules non seulement polluent l'air au niveau local, mais ont ces mêmes effets climatiques à distance», renchérissait Yen-Ting Hwang.



Les survivants des sables (documentaire en anglais)


Actuellement, les mesures de température suggèrent que la tendance s’est inversée. La température de l’air s’accroît plus rapidement dans l’hémisphère nord que dans l’hémisphère sud, en raison de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Une bonne nouvelle pour le Sahel donc, mais pas tellement pour nos régions.



SOS SAHEL







FUTURA SCIENCES 11/6/2013

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DAKAR - La Banque mondiale (BM) a plaidé jeudi à Dakar pour la relance de l'agriculture irriguée au Sahel pour accélérer la croissance dans cette région en proie à de récurrentes crises alimentaires et où, selon elle, les cultures dépendent à 95% de la pluie.


 
Irriguer pour combattre la faim dans le Kanem. Food and Agriculture Organization of the UN / Youtube 20/11/2012


Au Sahel, l'agriculture contribue dans certains pays de la zone à plus de 45% du PIB (produit intérieur brut) mais elle demeure à 95% dépendante de la pluie et donc, directement tributaire des aléas climatiques, a déclaré le vice-président de la BM pour l'Afrique, Makhtar Diop, lors d'un forum sur l'agriculture.

 oxfaminternational / Youtube 8/5/2012

Dans notre sous-région du Sahel, nous sommes véritablement en face d'un défi de la généralisation de la maîtrise de l'eau pour l'agriculture sahélienne. (...) Aujourd'hui, peu ou prou, le Sahel compte 400.000 hectares irrigués. Faire passer ce nombre à 1 million d'hectares en 2020, c'est le défi que je nous lance à tous, a ajouté M. Diop.

L'irrigation au Sahel était le thème spécifique du forum de Dakar, ouvert en présence du chef de l'Etat sénégalais Macky Sall et organisé par la BM et le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss). Cette rencontre était la deuxième du genre en moins d'une semaine, un premier forum sur l'élevage s'étant tenu mardi à Nouakchott.

Dans son discours dont une copie a été transmise à l'AFP par le bureau régional de la BM à Dakar, Makhtar Diop a exhorté à forger la résilience et accélérer la croissance au Sahel par une forte relance de l'agriculture irriguée.

En dépit des conditions rudes et dures dans le Sahel, cette région offre de vraies opportunités. Elle est traversée par de vastes fleuves internationaux: Sénégal, Niger notamment, et la maîtrise de l'eau pour l'agriculture est un défi concret que nous devons relever ensemble, a affirmé M. Diop, en lançant un appel à une coalition pour une amélioration durable de la condition des populations du Sahel.

Pour lui, il faudrait cependant tirer aussi les leçons du passé car, a-t-il expliqué, l'irrigation au Sahel a fait l'objet d'importants financements dans les décennies 1970-1990, financements qui se sont taris pour de multiples raisons, notamment un retour sur investissement jugé décevant.

 faowater / Youtube 2/7/2009

Il est maintenant temps de se réengager pour relancer ce secteur à la lumière de facteurs objectifs: extrême vulnérabilité des cultures pluviales, augmentation toujours très forte de la population, augmentation des prix agricoles au plan international, etc. Il faut donc oeuvrer sur plusieurs fronts pour inverser les contre-performances des décennies passées, a poursuivi M. Diop.

Selon lui, cela est possible notamment en réduisant les coûts d'investissement, en créant environnement favorable aux acteurs publics et privés, ou encore en intégrant les producteurs de cultures irriguées dans des filières agricoles compétitives.

Le président sénégalais Macky Sall a aussi souligné dans son discours le paradoxe de la région sahélienne qui compte d'importantes ressources en eau mais peine à les maîtriser, d'après l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle). Seules 3% des terres arables sont irriguées dans l'espace sahélien, a noté M. Sall.

A la fin du forum, des représentants du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad) ont adopté une déclaration dans laquelle ils invitent leurs dirigeants à augmenter les investissements pour l'irrigation pour relever le défi lancé par M. Diop: faire passer les terres irriguées au Sahel de 400.000 ha actuellement à 1 million d'ha en 2020, d'après l'APS.

Selon eux, seulement 20% du potentiel d'irrigation est actuellement exploité dans les pays du Sahel et un grand nombre des systèmes existants ont besoin d'être réparés.

D'après un document de la BM, en 2012, environ 17 millions de personnes dans le Sahel ont été confrontées à l'insécurité alimentaire due à une combinaison de la sécheresse, l'accessibilité limitée aux denrées alimentaires, les prix élevés des céréales, la dégradation de l'environnement, les déplacements et les conflits.

romandie 1/11/2013

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Le Soudan du Sud, ravagé depuis trois mois par la guerre, risque d'enregistrer la pire famine que l'Afrique ait jamais connue depuis des décennies, a averti jeudi l'ONU. Elle demande une augmentation de l'aide et un cessez-le-feu.

"Si nous ratons la saison des semailles, la sécurité alimentaire va s'effondrer", a dit le responsable des opérations humanitaires de l'ONU dans le pays, Toby Lanzer, de passage à Genève. "Ce qui frapperait le pays, et affecterait environ 7 millions de personnes, serait bien pire que ce que le continent a connu depuis la moitié des années 1980", a-t-il encore dit.

Au Soudan du Sud, les agriculteurs ont l'habitude de planter les graines en avril et mai, mais la guerre civile les a jusqu'à présent empêchés de réaliser cette tâche pourtant cruciale pour garantir les récoltes de fin de novembre et décembre.

L'ONU est d'autant plus inquiète qu'"il y a déjà 3,7 millions de personnes sur qui plane un grave risque de famine", a souligné M. Lanzer.

L'ONU tente tant bien que mal de prépositionner des stocks dans le pays avant la saison des pluies (qui coïncide avec la saison des semailles) qui rendra de nombreuses routes et rivières impraticables et obligera à larguer des vivres par avion, ce qui coûte beaucoup plus cher.

De violents combats ont éclaté le 15 décembre 2013 entre les forces loyales au président Salva Kiir et les combattants de l'ancien vice-président Riel Marcha.

Un cessez-le-feu a bien été signé en janvier mais les combats se poursuivent. Les pourparlers de paix qui avaient repris le 25 mars ont été suspendus jusqu'à fin avril, malgré les avertissements de l'ONU que cinq millions de personnes ont besoin de secours.

Les combats qui ravagent le pays depuis la mi-décembre ont chassé de leurs foyers plus de 700 000 personnes et 250 000 autres se sont réfugiées en Ouganda, Ethiopie, Kenya ou Soudan.

L'appel de 1,3 milliard de dollars pour le Soudan du Sud n'a été couvert qu'à près de 25 %. Selon M. Lanzer, l'ONU a besoin maintenant de 232 millions de dollars pour faire le strict minimum en terme d'aide humanitaire jusqu'à la fin du mois de mai.

Romandie 3/4/2014

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La sécheresse et les conflits en Afrique de l'Est menacent 14 millions de personnes de famine dans neuf pays, a alerté l'ONU. "La situation est très préoccupante", a dit Matthew Conway, porte-parole pour le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans la région.

"Il existe des similitudes dans la situation actuelle avec ce qui a mené à la crise de 2011", année marquée par une sécheresse dévastatrice, a-t-il précisé. L'ONU a besoin de lever 1,94 milliard d'euros d'aide, a-t-il déclaré.

ONU / OCHA 5/8/2014


Selon les derniers chiffres de l'OCHA, quelque 2,7 millions de personnes en Ethiopie et 1,3 million au Kenya, pour la plupart des réfugiés somaliens, nécessitent une aide urgente. Au Soudan, 5 millions de personnes sont menacées par la disette tandis qu'au Soudan du Sud 3,5 millions sont déjà au bord de la famine. Quelques 120'000 personnes se trouvent également en situation de précarité alimentaire à Djibouti et des dizaines de milliers au Burundi, au Rwanda et en Ouganda. Les 14,4 millions de personnes que l'ONU a classé en situation de précarité alimentaire sont disséminées sur neuf nations.

Les conditions sont toutefois encore loin de celles de la famine de 2011 durant laquelle plus de 250'000 personnes étaient mortes en Somalie, dont la moitié étaient des enfants. Douze millions de personnes issues de quatre nations avaient alors été frappées par une des pires sécheresses en soixante ans.

Romandie 8/8/2014

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La sécheresse, qui a dévasté les récoltes en Amérique centrale, menace de famine 2,81 millions de personnes, selon une estimation fournie vendredi par le Programme alimentaire mondial des Nations unies. Les pays plus touchés sont le Guatemala, le Honduras et le Salvador.

La sécheresse affecte également l'Amérique du Sud. Les récoltes de maïs, de pois et de haricots ont particulièrement souffert. Le président nicaraguayen Daniel Ortega a récemment autorisé l'importation de 40'000 tonnes de haricots rouges et de 73'500 tonnes de maïs pour faire baisser les prix. Plus de 250'000 familles ont perdu leur récolte au Guatemala, où l'état d'urgence a été décrété.

La culture du café est relativement préservée. Si le Guatemala prévoit une production en baisse de 3% après la prochaine récolte, les autres producteurs majeurs d'Amérique centrale n'ont pas révisé l'estimation de leur production.

Romandie 30/8/2014

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Plusieurs organisations internationales, dont la Banque mondiale (BM) et l'Union européenne (UE), ont promis lundi une aide de plus de 8 milliards de dollars sur plusieurs années pour le développement de la Corne de l'Afrique. L'annonce a été faite au début d'une tournée du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans la région.

Cette tournée est consacrée au développement, mais aussi à la paix et la sécurité dans une région encore largement instable. M. Ban doit visiter l'Ethiopie, Djibouti et le Kenya, accompagné du président de la BM Jim Yong Kim, et de représentants de cinq autres organisations - UE, Union africaine (UA), Banque africaine de développement (BAfD), Banque islamique de développement et Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad).

"Les pays de la Corne de l'Afrique enregistrent des progrès considérables, qui restent cependant méconnus, sur le plan économique et politique", a déclaré M. Ban, dans un communiqué de la BM. "Il s'agit donc d'un moment propice pour soutenir leurs efforts, mettre fin aux cycles des conflits et à la pauvreté, et passer ainsi d'une situation de fragilité à un développement durable".

Cette aide doit aller à huit pays: Ethiopie, Somalie, Djibouti, Kenya, Erythrée, Soudan du Sud, Soudan et Ouganda. Les fonds doivent servir à des projets d'oléoducs, à l'amélioration des réseaux routiers, ou encore au développement de l'éducation, de l'accès à Internet et du commerce transfrontalier, afin de stimuler la croissance dans une région où les conflits ou la faim poussent encore les gens hors de chez eux par millions.

"Ce nouveau financement représente une opportunité majeure pour les habitants de la Corne de l'Afrique de faire en sorte qu'ils aient accès à une eau propre, à une alimentation à haute valeur nutritionnelle, à des soins de santé, à l'éducation et à des emplois", a de son côté estimé M. Kim.

A Nairobi, Ban Ki-moon lancera aussi une campagne mondiale pour mettre fin aux mutilations génitales féminines.

Romandie 27/10/2014

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