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REQUINS : avancées dans leur protection

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La capture de requins pour les ailerons désormais interdite

Le Congrès chilien entre et fait l'histoire. Mercredi, il en a effet approuvé, à l'unanimité, un projet de loi visant à interdire la mutilation des requins dans ses eaux nationales.
Image Care2


La nouvelle loi interdira la pratique de couper les nageoires des requins et de jeter ensuite le corps de l'animal vivant dans la mer. En cas d'infraction, une amende de 4.000 à 41.000$ amende punira les personnes ayant capturé et mutilé ainsi un requin.

Selon à Christine Reed de Nouvelles découvertes, "l'interdiction aura des effets sur 30 espèces de requins qui fréquentent le littoral chilien, qui couvre une vaste partie du Pacifique oriental jusqu'à l'océan Austral. Parmi ces requins, 15 sont des cibles spécifiques qui se voient mutilés pour leur voler leur nageoire. Parmi ceux-là, les requins bleus "quasi-menacés*" (Prionace glauca) et les requins-taupe bleu "vulnérables*" (Isurus oxyrinchus). » [* selon classement de l'IUCN]

Avec l'adoption de cette loi, le Chili devient un chef de file en matière de protection de ces animaux qui sont très importants dans les écosystèmes marins. "Nous savons que les grandes quantités d'ailerons de requin ont été exportées de notre pays. Cette pratique est responsable de la mort de milliers de requins chaque année". Avec cette nouvelle loi, nous aurons un outil essentiel pour les protéger et de rétablir la population des espèces les plus exploitées, a déclaré Alex Muñoz, vice président d'Oceana pour l'Amérique du Sud, dans un communiqué."

Bien que le projet de loi n'empêche pas totalement la pêche du requin, elle protège ces prédateurs marins des mutilations qui gênent l'identification des espèces et du suivi adéquat du nombre de requins capturés. L'interdiction permettra également de réduire le nombre de requins que chaque navire peut attraper, selon les restrictions de poids actuelles : les requins entiers pèsent plus que les nageoires...

Le projet de loi chilien a été introduit en Janvier 2011, et bien qu'il ait été soumis à des mois de débats avant son approbation et sa parution, les défenseurs de l'environnement ont été ravis voir que cette loiavait l'unanimité.

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Source : CARE2

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La pêche commerciale de requins interdite au Bahamas





Les pêches commerciales tuent jusqu'à 73 millions de requins chaque année, menaçant l'avenir des centaines d'espèces de requins en voie de disparition. Aujourd'hui, grâce aux efforts de Pew Global Shark Conservation and the Bahamas National Trust, avec l'aide de plus de 20,000 Care2 members, les 40 espèces de requins dans les Bahamas sont désormais à l'abri.

Bien que les requins des Bahamas soient un des éléments essentiels de l'écosystème et génèrent des millions de dollars dans l'écotourisme, une importante entreprise de fruits de mer bahamien a récemment annoncé son intention d'abattage sans discernement les requins des Bahamas et d'exporter leurs nageoires. Mais le gouvernement bahamien intervenu juste à temps, interdisant toute pêche commerciale requin dans les eaux bahamiennes.

Grâce en grande partie aux défenseurs des animaux dans le monde et dans les Bahamas, le gouvernement des Bahamas a déclaré cette semaine que 240.000 miles carrés de l'océan sera désormais un sanctuaire pour les requins. La Loi interdit également l'importation et l'exportation de toutes les parties requin et la vente ou l'achat de pièces de requin dans les Bahamas.

Image Care2


L'île des Bahamas rejoint les Palaos, les Maldives et le Honduras en interdisant la pêche commerciale des requins. Ensemble, cela représente près de 1 million de miles carrés d'océan, où ces animaux peuvent maintenant nager en toute sécurité.

Maintenant, l'une des populations du monde de requin les plus diverses et abondantes ne peut prospérer sans le danger d'horriblement destructrice de la pêche commerciale. Maintenant, une des populations de requins la plus diversifiée et abondante du monde peut prospérer sans le danger des pêches commerciales terriblement destructrices.

Care2 et les associations ayant alerté de la situation dramatique des requins, remercient tous ceux qui ont aider à lutter pour sauver les requins. Il reste maintenant à espérer que le reste de la planète emboîtera bientôt emboîter le pas pour la préservation de notre environnement marin. Pour cela il faut continuer les actions et signer les pétitions qui abonderont dans ce sens...


Cliquez ICI pour voir d'autres informations (en anglais)

Care2

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L'Union européenne a décidé lundi de mettre fin à toutes les exemptions qui permettaient encore, sur certains navires européens, de couper les ailerons des requins à bord des navires de pêche et rejeter ensuite à la mer les animaux encore vivants.

Les ministres européens de l'Agriculture, réunis à Bruxelles, ont approuvé une proposition de la Commission européenne qui demandait la fin des exemptions. Le Parlement européen doit encore donner son accord pour finaliser cet accord.

La découpe des ailerons de requins sur les navires de pêche européens est interdite depuis 2003 mais des dérogations existaient encore, permettant aux pêcheurs de débarquer les carcasses et les nageoires des requins dans des ports différents, ce qui rendait les fraudes aisées.

La nouvelle législation prévoit que les navires pêchant dans les eaux de l'UE et les navires de l'UE pêchant dans le monde auront "l'obligation de débarquer les requins avec les nageoires attachées au corps".

La soupe aux ailerons de requin est un mets extrêmement convoité par les populations aisées de l'Asie. L'UE, en particulier l'Espagne, est l'un des principaux fournisseurs d'ailerons à l'Asie.

Cette pratique a entraîné une surpêche des requins dans le monde, soulignent des associations de défense de l'environnement. La surpêche est responsable de la disparition de 73 millions de requins chaque année, affirme ainsi l'association Environment Group (PEG), qui estime qu'une trentaine d'espèces sont directement menacées d'extinction.

A la différence des autres poissons, les squales sont fragilisés par leur cycle biologique car ils n'atteignent leur maturité sexuelle qu'après une dizaine d'années et n'ont que peu de petits à la fois.


30 millions d'amis 19/03/2012

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Le Conseil d'Etat chinois a annoncé mardi qu'il allait s'attaquer à la soupe d'ailerons de requins. Sa première décision sera de bannir le plat des banquets et des célébrations officielles. Un pas hautement symbolique, mais qui ne serait appliqué que d'ici trois ans.

Les requins pourraient avoir un peu de répit : d'ici trois ans il ne passeront plus à la casserole chinoise, tout du moins lors des repas officiels. La soupe préparée à base de leurs ailerons devrait être radiée des menus et des banquets donnés par le gouvernement. Néanmoins, la prohibition totale du plat n'interviendra pas demain. Selon les autorités chinoises, elle pourrait prendre jusqu'à trois ans.

Bien que l'on ignore comment les Chinois vont mettre en place l'interdiction, les associations environnementales, travaillant avec les Etats-Unis et la Chine se réjouissent de la nouvelle. Cette décision représente un changement majeur dans la manière de considérer le prédateur numéro un des océans. "Nous pouvons enfin voir que la Chine, premier consommateur mondial d'ailerons de requins, prend des mesures pour protéger les requins de leur important et insoutenable commerce", se félicite Crawford Allan, diecteur de TRAFFIC Amérique du Nord, un bureau régional du WWF.

Avec Hong Kong et Taiwan, la Chine est le principal contributeur du déclin rapide de la population mondiale de requins. Ces pays représentent 95% de la demande pour la pêche au squale, selon des chiffres dévoilés par le Global Times.

La consommation de soupe aux ailerons de requin remonte à la Dynastie Sung, entre 960 et 1279, quand les élites au pouvoir ont commencé à manger des nouilles à base d’arêtes situées dans les nageoires des squales. Considéré comme un met de choix, le plat se popularise durant la Dynasite Ming, au XVe siècle, et devient un incontournable sur les tables des banquets. Alors que sa consommation était pointée du doigt à l'avènement du Parti Communiste en 1949, la soupe d'ailerons de requins a connu un nouvel essor durant les vingt dernières années.

Elle est aujourd'hui considérée comme une marque de respect lors des mariages ou des repas d'entreprise. La soupe symbolise la richesse, la puissance, le prestige et l'honneur. La préparation originale nécessite des ailerons prélevés sur n'importe quelle espèce de requin. Les Chinois utilisent tant l'aileron dorsal que les nageoires pectorales et même la queue. Les morceaux crus sont d'abord dépossédés de la peau, puis coupés et colorés.

Toutefois, selon Keith Bradsher, correspondant du New York Times en Chine, les ailerons sont décrits comme étant "durs à mâcher, nerveux et filandreux". Nombre de personnes qui essayent la soupe pour la première fois ne lui trouvent aucun goût. Un substitut fait de soja a même été inventé et commercialisé en Chine.

Plusieurs études ont démontré que les requins généraient plus de revenus en tant que centre d'intérêt pour les plongeurs et les touristes, plutôt que dans la vente de leurs ailerons. Des scientifiques australiens ont calculé qu'un requin de récif nageant dans les eaux de Palaos (un archipel du Pacifique) contribuait à hauteur d'1,5 million d'euros à l'économie nationale durant sa vie complète. Le tourisme lié à sa présence rapporte lui plus de 14 millions d'euros par année.

"Ce changement en Chine prouve qu'il y a maintenant une tendance globale de la population à reconnaître les requins comme une ressource bien plus intéressante lorsqu'il évolue en liberté dans l'océan plutôt que dans un bol de soupe", commente Beth Lowell au Washington Post, directrice de campagne du lobby Oceana.

Les scientifiques estiment que 26 à 73 millions de requins sont tués chaque année au nom du commerce de leurs ailerons. A ce chiffre dramatique, il faut ajouter les millions de squales morts dans des chocs avec des bateaux de pêche à la recherche de thons, d'espadons ou d'autres espèces. Un tiers des espèces de requins est menacé d'extinction, selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

Bien que les Etats-Unis ne soient responsables que d'une infime part du commerce d'ailerons de requins, de nombreux Etats ont institué une interdiction de vente, d'achat, de possession et de distribution d'ailerons. Dimanche dernier, le gouverneur de l'Illinois, Pat Quinn a ainsi promulgué une telle loi : "en limitant le marché des ailerons de requins, nous pouvons aider les populations de requins à survivre et se reproduire dans le monde entier".

Quatre autres Etats - le Washington, l'Oregon, la Californie et Hawaii - ont imposé des restrictions similaires. Pour Christopher Chin, directeur du Centre pour la conscience océanique, la recherche et l'éducation basé à San Francisco, introduire une telle loi est fondamental puisque "cela reflète l'importance de la fragilité de nos ressources océaniques pour le monde entier, qu'elles soient proches de nos côtes ou à des milliers de kilomètres de celles-ci".





Maxisciences 04/07/2012

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Un nouveau sanctuaire de la taille du Mexique vient d'être créé pour les requins. Les îles Cook viennent d'annoncer que leurs eaux sont à présent des zones interdites aux pêcheurs de requins, se joignant ainsi au nouveau sanctuaire établi la semaine dernière par la Polynésie française.

Il fait beau du côté des îles du Pacifique sud. La semaine dernière, la Polynésie française déclarait ses eaux comme sanctuaire pour les requins. Couvrant une zone de 4,7 millions de km2, cette zone représentait déjà une grande victoire pour ces animaux. Mais le 12 décembre 2012, les îles Cook, voisines des îles françaises, ont annoncé qu'elles créaient également leur sanctuaire de requins, d'une étendue d’1,9 million de km2, soit presque l'étendue du Mexique. Les requins du Pacifique sud sont désormais protégés sur plus de 6,7 millions de km2 !

Il existe d'autres sanctuaires de requins dans le monde, mais celui formé par les îles Cook et la Polynésie française est de loin le plus grand. Après Palau, les Maldives, les îles Tokelau, le Honduras, les Bahamas et la Polynésie française, les îles Cook viennent donc adhérer à la cause des requins. «Nous nous joignons à nos voisins du Pacifique pour protéger ces animaux, qui sont vitaux pour la santé de nos océans et notre culture», déclare Teina Bishop, le ministre des Ressources marines des îles Cook.

Une belle victoire pour la protection des grands prédateurs

Les requins, dans leur rôle de grands prédateurs, sont extrêmement importants pour l'équilibre des chaînes alimentaires. Pourtant, victimes de la surpêche, plus d'un tiers des espèces de requins sont référencées sur la liste rouge de l'UICN. En moyenne, 73 millions de requins meurent chaque année du fait de la surpêche. Souvent chassés pour leurs ailerons, les requins sont également utilisés pour l'alimentation, la maroquinerie et les cosmétiques. Les eaux polynésiennes comptent 21 espèces différentes. Plusieurs sont sur la liste rouge, mais deux sont en voie d'extinction et proposées pour la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d'extinction (Cites). Il s'agit du grand requin marteau (Sphyrna mokarran) et du requin pointes blanches du large Carcharhinus longimanus).

L'annonce de la création du sanctuaire des îles Cook est le résultat de 18 mois de sensibilisation du public et des responsables communautaires. C'est le fruit du partenariat entre l'Initiative de conservation des îles du Pacifique (Pici) et le Pew Environment Group (Pew). «Nous sommes ravis de voir que les îles Cook font partie de ce mouvement mondial à une époque où les populations de requins sont tant menacées», déclare Jill Hepp, la directrice de la conservation des requins au sein du Pew. En 2006, la Polynésie avait voté un moratoire de 10 ans qui interdisait la pêche aux requins, mais les requins-taupes bleus (Isurus oxyrinchus) n'étaient pas protégés. Ils le sont à présent dans ce nouveau sanctuaire.


Le grand requin marteau est l’une des 21 espèces de requins du Pacifique sud. Il peut atteindre 5,5 m de long et se distingue du requin marteau par sa grande nageoire dorsale. ©️ Josh Hallet, cc by sa 3.0


Futura Sciences 20/12/2012

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La méthode barbare du finning vient d’être définitivement interdite par le Parlement européen. La Fondation 30 Millions d’Amis déplore que cette mesure ne soit pas appliquée dans tous les pays.

A une écrasante majorité - seules 47 voix ont voté contre, sur 566 pour et 16 abstentions - le Parlement européen a mis fin, une bonne fois pour toute au finning, pratique cruelle consistant à découper des ailerons de requins à bord des navires de pêche avant de rejeter les corps agonisants à la mer (22/11/12).

Une méthode barbare, en réalité interdite depuis 2003 sur tout le territoire européen, à l’exception de l’Espagne et du Portugal grâce à des dérogations. Ces deux pays devront désormais se conformer à la règle générale et être en mesure de présenter le corps du requin pour chaque paire d’ailerons prélevée ; une procédure qui devrait ralentir la surpêche, dangereuse pour la survie de l’espèce.

«Au rythme de 200 millions de requins pêchés par an dont 73 millions pour les ailerons, nous pouvons parler d’une espèce très menacée» précise Louis Bériot, fondateur de la plate-forme multimédia «Planète sacrée» et auteur de l’ouvrage Ces animaux qu’on assassine (Ed. du Cherche-Midi).

Le destin du requin ne sera malheureusement guère bouleversé par le vote du Parlement européen. Et ce malgré l’urgence de la situation : aujourd’hui, 180 espèces de squales sont menacées, et une trentaine est en voie de disparition. Un drame pour la biodiversité, puisque le requin, par son rôle de super prédateur, contribue à l’élimination de maladies et à la régulation des espèces qui peuplent les océans du monde.

Cette interdiction ne concerne en effet que les eaux des pays de l’UE. Les autres pays continueront à massacrer les requins en toute impunité : «L'Inde et l'Indonésie attrapent à eux seuls deux fois plus de requins. En tout, 85 pays pêchent le requin dans le monde», explique Louis Bériot : «Ce vote n’interdit pas la pêche aux requins, ne définit aucun quota. C’est donc une mesure limitée, symbolique et dérisoire ».

Or le marché asiatique est le premier responsable de ce massacre qui perdure depuis des dizaines d’années sans que les associations de protection animale ne parviennent à se faire entendre. «La consommation des ailerons de requins est progressivement devenue un signe extérieur de richesse» explique Louis Bériot. C’est donc aux populations qu’il faut aujourd’hui s’adresser afin de leur faire prendre conscience de leur responsabilité. Et contrairement à une idée répandue, les Asiatiques ne sont pas les seuls concernés : «A Paris également, de nombreux restaurants proposent des ailerons, et il devient urgent de les boycotter » selon L. Bériot.

Pour cet écologiste, la décision européenne ne devrait en rien améliorer le sort des requins : «L’Europe a déjà interdit la vente de peaux de phoque. Le résultat, c’est que le Canada vend deux fois plus de peaux à la Chine qu’auparavant» rappelle-t-il.

Au-delà des lois et des interdictions supplémentaires, l’Union européenne ne devrait-elle pas faire pression sur ses partenaires pour que les animaux soient protégés de la même façon quel que soit le lieu où ils se trouvent ?



30 millions d'amis 11/12/2012

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Korean Air et Asiana ont annoncé la fin du transport des ailerons de requins dans les soutes de leurs appareils. Un geste - salué par 30millionsdamis.fr - qui s’inscrit dans une démarche protectrice des espèces de squales, mais malheureusement insuffisant.


En Corée du Sud, deux compagnies aériennes ont suspendu, depuis le 10 juin 2013, le transport des ailerons de requins. Korean Air et Asiana emboîtent ainsi le pas de la compagnie hongkongaise Cathay Pacific, qui, en septembre 2012, avait annoncé via un communiqué officiel «arrêter de transporter les requins et les produits contenant du requin pêché de manière non respectueuses de l'environnement».

Une prise de position dont se félicitent les associations de protection animale, qui tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme sur la situation dramatique dans laquelle se trouve le requin. Céline Sissler-Bienvenu, directrice France et Afrique francophone d’IFAW*, nuance cependant cette avancée : «Cela peut contribuer à fermer un canal d’approvisionnement des marchés asiatiques, notamment chinois, et par conséquent ralentir le commerce, mais de façon limitée, explique-t-elle. Le transport des ailerons de requin par fret aérien ne représente que 10% du transport global de ce produit, car l’essentiel de l’alimentation des marchés se fait par voie maritime

Les ailerons de requins entrent dans la composition de soupes traditionnelles, très prisées en Chine pour les grandes occasions. Mais peu à peu, les mentalités semblent évoluer : plusieurs grands hôtels internationaux ont banni ce mets de leurs menus dès 2011, comme l’un des plus prestigieux de Hong Kong, le Peninsula, ainsi neuf autres du même groupe. «Il est indispensable de travailler avec les nouvelles générations qui commencent peu à peu à refuser la consommation de certaines espèces par tradition, d’autant que celles-ci ne veulent pas porter la responsabilité de la disparition de certaines espèces» poursuit Céline Sissler-Bienvenu.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), environ 100 millions de requins sont tués chaque année dans le monde. La FAO estime en effet que la majorité de la population de l'animal aura disparu en un siècle. «Aujourd’hui, 73% des requins sont menacés de disparition, et certains d’entre eux à court terme puisque l’on sait que leurs populations se sont effondrées de près de 90% ces 10 dernières années. Le niveau d’exploitation actuel des requins n’est plus durable » dénonce la jeune femme.

Des mesures ont donc été prises pour enrayer les diminutions de populations : dans le cadre de la 16ème Conférence des Parties (CoP16) - qui s’est déroulée en mars 2013 - la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) a décidé d’inscrire cinq espèces de requins supplémentaires en Annexe II, c’est-à-dire dans la catégorie des espèces qui, bien que n'étant pas nécessairement menacées actuellement d'extinction, pourraient le devenir si le commerce de leurs spécimens n'était pas étroitement contrôlé. «En ce qui concerne ces requins, un délai supplémentaire de 18 mois a été requis par les pays sollicitant leur protection afin de mettre en place les mesures qui vont encadrer leur commerce international et qui, par conséquent, devraient réduire l’impact de la surpêche.» Une avancée importante mais qui ne va donc pas, dans l’immédiat, changer quoi que ce soit. «Cela obligera tout de même les pays exportateurs à délivrer des avis d’exportation non préjudiciable avant l’export afin de garantir que le commerce d’une espèce ne nuit pas à sa survie» explique la directrice d’IFAW.

Même l’Europe s’est dernièrement penchée sur le sort des requins. Le finning, une pratique cruelle consistant à découper des ailerons de requins à bord des navires de pêche avant de rejeter les corps agonisants à la mer, vient ainsi d’être définitivement interdite. Mais d’autres menaces pèsent sur les squales, comme «la dégradation de leur habitat, les mauvaises politiques de gestion et la demande mondiale portant sur les animaux capturés vivants», conclut Céline Sissler-Bienvenu.


*Fonds international pour la protection des animaux


30 millions d'amis 18/7/2013

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Alors que des représentants de 13 pays arabes étaient récemment réunis par IFAW pour un atelier de formation sur la prévention du trafic de requins et d’autres espèces marines, neuf de ces pays signaient dans le même temps le « Mémorandum d’entente sur la conservation des requins migrateurs », portant à 36 le nombre de signataires de cet accord international capital sur la protection des requins.

 ©️IFAW/A.Skene -- De gauche à droite : Peter Pueschel, Directeur Accord internationaux sur l’environnement d’IFAW, Son Excellence le sultan Alwan, sous-secrétaire adjoint aux ressources en eau et à la conservation de la nature du ministère de l’Environnement et de l’Eau, et Andrea Pauly, Administratrice adjointe du Secrétariat de la CMS.


Ce mémorandum étant le seul accord international portant précisément sur le sujet, j’ai bon espoir que ce cap important franchi par les pays arabes permette d’améliorer sensiblement la situation de nombreuses espèces marines menacées.

Cet accord, mais aussi l’atelier organisé conjointement par IFAW et le ministère de l’Environnement et de l’Eau des Émirats arabes unis à Dubaï, arrivent à point nommé : les populations de requins souffrent en effet de la surexploitation, de la détérioration de leur habitat et du changement climatique. L’atelier vise notamment à donner aux forces de l’ordre les capacités de lutter contre le trafic d’espèces sauvages afin de répondre aux engagements internationaux pris par leurs pays respectifs.

 

Emirates 24/7 On Dubai One 23/2/2014



En tant que grands prédateurs, les requins jouent un rôle écologique majeur en régulant l’écosystème marin. S’ils venaient à disparaître, tout l’écosystème pourrait s’en trouver affecté et se dégrader jusqu’à atteindre un point de non-retour.

Il y a tout juste un an, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a augmenté le niveau de protection de cinq espèces de requins ainsi que de deux espèces de raies. Ces décisions, qui n’auraient pas vu le jour sans le soutien de certains pays arabes, ont marqué une nouvelle étape historique dans la politique internationale de conservation et a ouvert la voie à l’avènement d’une gestion écologique et durable des espèces sauvages.

Bien que la CITES joue un rôle non négligeable en veillant à ce que le commerce international n’ait aucun effet préjudiciable sur les populations de requins, ses annexes sont insuffisantes pour octroyer durablement un statut de conservation favorable à tous les requins migrateurs, de même que pour mettre fin aux pratiques de pêche cruelles. C’est pourquoi le Mémorandum d’entente sur les requins, permettant de définir un plan d’action coordonné et à grande échelle pour ces espèces migratrices, est si important.

Je suis très heureux de voir que les Émirats arabes unis, les Comores, l’Égypte, la Jordanie, la Lybie, la Mauritanie, le Soudan, la Syrie et le Yémen ont montré la voie au monde entier en signant cet accord lors de notre atelier de formation à Dubaï. Nous espérons maintenant que d’autres pays suivront leur exemple.

IFAW 18/2/2014

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En Afrique du Sud, trois femmes ont quitté leur travail pour cette cause. Chaque année, 73 millions de squales sont tués.


 
SharkGuardian 22/8/2011


On les appelle les Shark Angels (les anges gardiens des requins). En Afrique du Sud, trois femmes ont quitté leur travail pour défendre cette cause. Selon elles, ils sont menacés. Et les chiffres confortent leurs positions : 73 millions de squales sont tués chaque année.


sorryimsogreat2 15/5/2010


Pour améliorer l'image de ces prédateurs, elles sont très actives sur les réseaux sociaux avec un site web, une  page Facebook, un compte Twitter. Elles réalisent également des plongées impresionnantes au milieu de ces animaux qui ont tendance à effrayer.



SharksAngels 5/10/2011


"Notre job, c'est d'éduquer, de sensibiliser afin de changer la perception négative que les gens ont, d'expliquer comment co-exister avec eux, et d'éliminer toutes ces peurs irrationnels qu'ils ont sur les requins", explique Olivia J. Symcox, l'une des trois Shark Angels.

"C'est vrai que c'est pas facile d'être l'avocat d'un client qui mord de temps en temps les gens mais ce que je dis toujours c'est : 'quelles sont vraiment les chances d'être attaqué par un requin ? Rendez-vous compte qu'il y a plus de gens qui meurent de chutes de noix de coco !

 
SharksAngels 28/3/2011


L'océan n'est pas une piscine. Quand on y rentre, il faut savoir que c'est leur territoire", argumente Julie Andersen, fondatrice des Shark Angels.


 TV2BEES on *NBBC* 27/4/2012


France Info tv 16/3/2014

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