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Admin-lane

Ils tombent nez à nez avec l'une des créatures marines les plus mystérieuses (Pyrosome)

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Plonger au large des Philippines, pourquoi pas. Avec plaisir même. Mais tomber sur l'une des créatures mystérieuses des fonds marins, ces plongeurs n'en attendaient pas tant. Le Huffington Post rapporte, lundi 9 mars, que Ryan Carpenter et un groupe de nageurs sont tombés nez à nez sur une "licorne des mers", aussi appelée pyrosome.

 Ryan Carpenter 23/2/2015


Le magazine américain The Atlantic (en anglais) expliquait, en 2013, que ce tube (parfois géant) est une colonie constituée de milliers d’invertébrés "reliés entre eux par une tunique gélatineuse", écrit le site. Ces petites bêtes sont des zoïdes, des êtres bioluminescents hermaphrodites de quelques millimètres qui se nourrissent uniquement de plancton.

Le pyrosome mange et se déplace grâce au même dispositif. Il a un premier siphon pour faire pénétrer l'eau et le plancton dans le tube, et un second siphon pour rejeter l'eau. Cette évacuation crée un jet d'eau qui permet au pyrosome d'avancer.


Les Pyrosomes sont des Urochordés ou Tuniciers (les plus proches parents actuels connus des vertébrés) Thaliacées vivant dans les mers tempérées et chaudes. Ils se présentent sous la forme de colonies flottantes pouvant atteindre quelques mètres, en forme de manchon cyclindrique constitué de nombreux petits organismes sexués. 

 Les Pyrosomes n’ont pas de stade larvaire. L’oozoïde, un embryon à la surface d’un vitellus télolécithe, ne se développe pas complètement et donne une colonie de 4 blastozoïdes primaires stériles associés entre eux en une colonie dite tétrazoïde, qui forment un stolon au niveau de la partie antérieure. Ce stolon s’allonge et s’étrangle en quatre strobiles stoloniaux, qui à leur tour bourgeonnent en blastozoïdes secondaires sexués, qui forment la colonie par bourgeonnements successifs. Une colonie peut renfermer des centaines voire des milliers d’individus. Les individus les plus âgés sont présents vers l’extrémité de la colonie. Chacun de ces blastozoïdes est hermaphrodite : il possède un testicule et un ovaire débouchant sur le cloaque. La fécondation donne naissance à un nouvel oozoïde. (Photo Pyrosoma atlanticum. Show_ryu CC BY-SA 3.0)

 Les blastozoïdes secondaires sexués, mesurant chacun quelques millimètres, forment la paroi de la colonie. Leurs tuniques ont fusionné. Le siphon buccal des animaux s’ouvre vers l’extérieur de la colonie. Les siphons cloacaux s’ouvrent quant-à-eux à l’autre extrémité  : vers l’intérieur du manchon, dans la cavité, formant un cloaque commun à toute la colonie.  L’eau emprunte le chemin, de la bouche au cloaque, poussée par les battements des cils des cellules ciliées présentes au niveau du pharynx, et l’animal se nourrit des particules organiques en suspension dans l’eau. (Photo : jeune colonie de pyrosomes (Notez la forme caractéristique de la colonie). Nick Hobgood CC BY-SA 3.0)

Les pyrosomes appartiennent au plancton. Les colonies flottent librement près de la surface de l’eau et les déplacements sont principalement liés aux courants. Toutefois l’expulsion d’eau par le cloaque, coordonnée entre les individus, permet des déplacements. Wikipedia

Francetv info 9/3/2015

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