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Le point sur la fonte de la banquise de l'Arctique : regroupement de sujets

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Le célèbre "Homme de Vitruve" de Leonard de Vinci s'est mué en homme de glace dans l'Arctique, le temps d'une campagne destinée à tirer la sonnette d'alarme sur le recul de la banquise qui est tombée cette année près du minimum record de 2007, a annoncé Greenpeace mercredi.

Embarqué sur un brise-glace de l'organisation, John Quigley, artiste spécialisé dans l'art aérien, a reproduit le dessin le plus connu de Vinci, une étude des proportions du corps humain, à environ 800 km du pôle Nord, sur un bloc de glace d'une superficie équivalente à quatre piscines olympiques.

Recomposé à l'aide de bandes de cuivre utilisées pour fabriquer des panneaux solaires mais cette fois-ci posées sur la glace, l''Homme de Vitruve", version polaire, est amputé de ses deux bras droits et d'une jambe, symboliquement fondus dans la mer pour illustrer la disparition de la banquise.

"Le changement climatique dévore littéralement le corps de notre civilisation", a expliqué l'artiste dans une vidéo publiée par Greenpeace.

L'initiative intervient alors que l'étendue de la banquise de l'Arctique s'approche du plus bas observé en 2007, menaçant l'écosystème de la région polaire.

Depuis le début des mesures par satellite en 1979, l'étendue moyenne de la banquise n'a, mis à part 2007, jamais été aussi réduite en août que cette année, selon le Centre national américain de données sur la neige et la glace (NSIDC).

Selon diverses projections, la banquise de l'Arctique pourrait complètement disparaître en été dans quelques décennies.

Mauvaise nouvelle pour les défenseurs de l'environnement, ce phénomène est en revanche porteur d'opportunités pour les compagnies pétrolières qui espèrent accéder à des réserves jusqu'alors hors d'atteinte et pour le transport maritime avec l'ouverture de voies commerciales plus courtes.

Sciences et Avenir 07/09/2011

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Pour la banquise du pôle nord, jeunesse et amincissement ne sont pas réjouissants. Cette évolution des glaces de mer de l’Arctique, sous l’effet du réchauffement climatique, signifie que la banquise a du mal à récupérer entre deux fontes estivales.

De minimum record en minimum record, la banquise de l’Arctique ne parvient pas à récupérer entre deux étés, mois pendant lesquels une partie de la banquise fond. Non seulement son étendue diminue depuis plusieurs années, mais cette glace qui couvre l’océan Arctique est de plus en plus jeune et de moins en moins épaisse, rapportent des chercheurs embarqués à bord du vaisseau de recherche Polarstern, de l’Institut polaire Alfred Wegener (Allemagne).

Entre 1979 et 2000, les glaces de mer de l’Arctique s’étendaient en moyenne sur 7 millions de km2 en septembre (moment où elles atteignent leur minimum annuel). Ces cinq dernières années, ce minimum est compris entre 4,3 (en 2007) et 5,36 millions de km2… Cette année, avec 4,61 millions de km2 de glaces de mer en septembre, on s’approche du record de 2007. Mais ce n’est pas tout : une glace fine, formée depuis seulement un an, remplace de plus en plus la glace plus ancienne, plus épaisse, âgée de plusieurs années, expliquent les glaciologues Marcel Nicolaus et Stefan Hendricks.

Profitant d'un trou dans la glace, Marcel Nicolaus et Priska Hunkeler mettent à l'eau un submersible télécommandé. (Stefan Hendricks, Alfred Wegener Institute)

Ils ont utilisé des équipements du Polarstern pour mesurer l’épaisseur des glaces de mer sur plus de 2.500 km dans le centre de l’Arctique. Ce n’est que dans certaines parties, dans le bassin du Canada ou dans le nord de la Sibérie, que les glaciologues ont trouvé majoritairement des couches de glaces anciennes, épaisses de 2 à 5 mètres. Ailleurs, ces glaces sont remplacées par des couches plus minces de 90 cm. La banquise est aussi mince qu’en 2007, année du record minimum, soulignent les chercheurs. Elle n’a pas eu le temps de récupérer, concluent-ils.

Ce changement dans la nature même de la glace de mer pourrait expliquer que le minimum relevé pour ce mois de septembre soit proche du record de 2007, sans que les conditions météorologiques aient été exceptionnelles. En 2007 la fonte s’expliquait par des vents chauds qui avaient soufflé sur le pôle nord, conjugués à un ensoleillement record. Rien de tel cette année.
L’amincissement de la couche de glace sur la mer pourrait en revanche expliquer l’ampleur de la fonte, selon le laboratoire de glaciologie américain NSIDC (National Snow and Ice Data Center). En mars 2011, les glaces de un et deux ans représentaient 80% de la banquise dans le bassin Arctique, contre 55% entre 1980 et 2000, selon le NSIDC. La perte continue de vieille glace, de cinq ans ou plus, est préoccupante. Elle empêche la banquise de récupérer son étendue estivale, analysent les spécialistes américains.

L’écosystème arctique en subira les conséquences puisque la glace jeune et plus fine laisse davantage passer la lumière que la glace ancienne, ont constaté les équipes du Polarstern. Les algues profitent de cette situation. L’océan Arctique sera-t-il pour autant plus prolifique ? Il est trop tôt pour le dire.
Sciences et Avenir 10/10/2011

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Des chercheurs ont étudié la fonte de la banquise arctique depuis mille quatre cent cinquante ans. Il en ressort que depuis quarante ans, cette fonte s'accélère et bat tous les records. Une période extrêmement longue, correspondant à une intensification de l'activité humaine.

« La durée et l'ampleur actuelles de la fonte de la banquise semblent être sans précédent au cours des mille quatre cent cinquante dernières années. » C’est la conclusion qui ressort d’une étude publiée cette semaine dans Nature et qui confirme la tendance déjà observée.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs nord-américains, norvégiens et chiliens ont combiné les données provenant d’environ 70 analyses : des carottes prélevées au fond de l’océan, des lacs et sur les glaciers de la région de l’Arctique et sur les anneaux de croissance des arbres dans la région périphérique.

Deux millions de km² de banquise en moins en quarante ans !

Les résultats obtenus ont été confrontés avec des données plus récentes, issues de mesures réalisées grâce aux satellites. Cette confrontation leur a permis de valider leurs résultats.

Depuis une quarantaine d’années, la banquise a ainsi perdu 2 millions de km2 de surface. Un record ! C’est d’ailleurs durant les dernières décennies que les superficies minimums ont été observées, en 2007 et en 2011.

Ainsi à partir du milieu des années 1990, la superficie de la banquise a atteint des niveaux encore plus bas que durant la période chaude médiévale – également appelée optimum climatique médiéval – qui s’est étendue de 800 à 1300.

Réchauffement de l'air et de l'eau

Quelles sont les causes de cette fonte accélérée et spectaculaire ? Le réchauffement climatique, bien sûr, mais pas uniquement. Le deuxième élément responsable est, selon l’étude, le courant marin. C’est aussi ce phénomène – un courant apportant les eaux chaudes du nord de l’Atlantique vers l’Arctique – qui avait été responsable de la fonte de la banquise pendant le Petit Âge glaciaire (1550-1850).

C’est également ce qui semble se produire actuellement et bien sûr, avec la superficie de la banquise qui diminue, l’albédo s'affaiblit, ce qui entraîne un réchauffement de l’océan.

Finalement, si la rapidité de la fonte avoisine des valeurs qui avaient déjà été observées pendant les mille quatre cent cinquante dernières années, c’est surtout l’importance de la période de régression qui est impressionnante.

Les auteurs concluent leur étude en se prononçant sur les causes d’un tel phénomène. Selon eux, l’activité humaine fait partie des candidats très plausibles. Si la situation se poursuivait « elle pourrait bientôt mener à un océan Arctique sans glace pendant l’été ».

Futura Sciences 27/11/2011

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L’année 2012 est encore loin d’être finie, l’été ne s’est installé que depuis quelques semaines et pourtant la fonte de la banquise en Arctique a déjà battu un record en juin. La surface affichée le 30 juin 2012 par cette étendue de glace aurait dû, en se basant des chiffres antérieurs, être atteinte le 21 juillet.

L’Arctique, tout comme l’Europe et bien d’autres régions sur la planète, est soumis au rythme des saisons avec des hivers froids et des étés plus chauds. Par conséquent, la surface de la banquise évolue continuellement au cours du temps. Elle atteint généralement sa taille maximale en mars et sa surface minimale en septembre. La fonte de la banquise est particulièrement bien suivie depuis de nombreuses années, notamment à partir de satellites (par exemple par IceSat), afin de comprendre, entre autres, les conséquences du réchauffement climatique.

À la lueur de nouveaux résultats, 2010, 2011 et 2012 semblent être des années à records en Arctique. La banquise n’a jamais été aussi petite en juin qu’il y a 2 ans. L’année dernière, c’est surtout la température particulièrement élevée de l’air dans la région, un record inégalé alors depuis un demi-siècle, qui avait marqué les esprits. En 2012, c'est au tour de la vitesse de la fonte des glaces observée une fois encore en juin de faire parler d’elle. Selon l’US government's National Snow and Ice Data Centre (NSIDC), elle viendrait en effet d’atteindre une valeur inédite depuis la mise en place du suivi de l’Arctique par satellite en 1979.



Ce graphique datant du 2 juillet 2012 présente l'évolution de la surface de la
banquise entre les mois de mars et de juillet pour ces 6 dernières années (2007
à 2012). La ligne grise correspond à la courbe de référence calculée en
compilant des données récoltées entre 1979 et 2000. Le tracé de 2012 est coloré
en bleu turquoise. ©️US National Snow and Ice Data Center



La surface de la banquise en juin 2012 s’élevait à environ 10,97 millions de km², ce qui est inférieur de 1,18 million de km² à la moyenne observée entre 1979 et 2000. Cette valeur reste néanmoins supérieure de 140.000 km² à celle mesurée en juin 2010. Cependant, Les glaces de l’Arctique auraient fondu le mois dernier, en perdant 2,86 millions de km², à un rythme jamais atteint auparavant. Vers le milieu du mois, la surface de la banquise se serait parfois réduite de 100.000 à 150.000 km² (soit à peu près un quart de la surface de la France) par jour. Le 30 juin 2012, il existait encore 9,59 millions de km² de glace autour du pôle Nord. En se basant sur des modèles établis à partir de mesures prises entre 1979 et 2010, cette valeur aurait normalement dû être atteinte le 21 juillet, soit 3 semaines plus tard.

Plusieurs régions géographiques ont été particulièrement concernées : la mer de Kara, la mer de Beaufort, la baie de l’Hudson et la baie de Baffin. À l’inverse, les glaces de la côte est du Groenland semblent avoir moins régressé que les années antérieures. Ces résultats ne permettent cependant pas d’extrapoler des informations sur la fonte totale de la banquise qui sera observée d’ici la fin du mois de septembre, les tendances pouvant encore évoluer, positivement ou négativement, au cours des trois prochains mois.

Deux événements météorologiques, en grande partie attribués au réchauffement climatique dont les conséquences sont fortes au niveau des pôles, pourraient avoir joué un rôle non négligeable sur les observations réalisées le mois passé. La température moyenne de l’air (prise à 1.000 m d’altitude) était par exemple supérieure de 1 à 4 °C, en fonction des régions, par rapport aux moyennes calculées entre 1981 et 2010. Le record a été atteint au niveau de la baie de Baffin et de certaines régions de l’Eurasie avec une anomalie positive de la température comprise entre 7 et 9 °C.

L’Arctique a également connu, comme de nombreux territoires de l’hémisphère nord, d’un déficit en neige durant les mois de mai et juin 2012. La couverture neigeuse sur la banquise n’a jamais été aussi faible en cette période (depuis le début de son suivi en 1967), jusqu’à 1 million de km² en moins par rapport à 2010. Or, la neige réfléchit bien les rayons du soleil. À l’inverse, les glaces noircies par la suie et non recouvertes par de la neige fraîche absorbent plus d’énergie solaire que la normale et fondent donc plus rapidement.

Cette disparition de la banquise en juin aura des répercutions économiques relativement avantageuses pour plusieurs entreprises dans les semaines à venir. Des navires partant d’Europe vont ainsi pouvoir rejoindre la Chine et le Japon, sans l’aide de brise-glaces, en passant par le nord de la Russie et la mer de Béring (où se sont formées un certain nombre de polynies, des zones libres de glace au milieu de la banquise). Ce raccourci permet de gagner 4.000 milles marins (environ 7.400 km) par rapport au trajet classique et donc de faire de grosses économies de temps et de carburant. Dans le même temps, plusieurs compagnies pétrolières pourraient également profiter du retrait des glaces pour réaliser des forages d’exploration.



Futura Sciences 09/07/2012

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La fonte des glaces cet été dans l'océan Arctique a réduit la banquise dans des proportions jamais vues en 33 ans de relevés par satellites. Le recul de la banquise, un des signes du réchauffement climatique, se traduit aussi par une diminution de l'épaisseur de la couche de glace.

D'après l'"US National Snow and Ice Data Center" (NSIDC), la banquise ne couvrait plus qu'une superficie de 3,42 millions de km2 à la date du 16 septembre, soit la moitié de la moyenne basse enregistrée sur la période 1979-2000. "Nous entrons en territoire inconnu", souligne le directeur du NSIDC, Mark Serreze, dans un communiqué publié mercredi.

"Même si nous savions de longue date qu'à mesure du réchauffement de la planète, les changements les plus précoces et les plus prononcés seraient observés dans l'Arctique, peu d'entre nous étaient prêts à observer que ces changements se produiraient à cette vitesse", ajoute-t-il.

La glace saisonnière, formée dans l'année et plus fragile, est de plus en plus présente, au détriment des couches de glace accumulées au fil des années, qui résistent le mieux aux rayons du soleil.

La banquise de l'Arctique influe directement sur de nombreux phénomènes climatiques : plus son étendue diminue, plus les déplacements d'air chaud vers le nord et d'air polaire vers le sud sont marqués.

"C'est vraiment ahurissant, bien au delà de ce que prévoyaient les scientifiques il y a quelques années", s'est inquiété Bob Ward, de la "London School of Economics and Political Science". "Il faut que nos décideurs politiques se réveillent et prennent conscience de l'ampleur et du rythme des conséquences du changement climatique."

Selon certains modèles climatiques, les eaux de l'océan Arctique pourrait être totalement dégagées l'été avant 2050.




ROMANDIE.COM 20/09/2012

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Estimer le volume de la banquise arctique est un réel défi. Depuis deux ans, le satellite CryoSat-2 fournit des mesures de l'épaisseur de la glace. Combinées aux données du satellite IceSat et aux mesures in situ, les données du satellite européen ont permis aux chercheurs de déterminer que le volume de la glace arctique a chuté de 36 % au cours de l’automne dernier.


En septembre 2012, la banquise arctique atteignait sa taille minimale record. La couverture de glace avait reculé de 3,41 millions de km2, c'est-à-dire 70.000 km2 de plus que le précédent record, atteint en 2007. De nombreuses études, basées sur les mesures in situ et les données satellites, mettent en évidence l'accélération du rétrécissement de la glace de mer sur la dernière décennie. Toutefois, de grandes incertitudes résident sur le volume total de glace qui flotte en surface. Estimer précisément le volume de glace, sa variation saisonnière et interannuelle est l’un des défis scientifiques actuels.


Ces 20 dernières années, le développement des satellites météo et desmodèles climatiques a tout de même permis de décrire la dynamique de fonte de plus en plus précisément. De nouvelles recherches utilisent les enregistrements de deux satellites, IceSat de la Nasa et CryoSat-2 de l'Agence spatiale européenne. CryoSat-2 a été lancé en 2010, pour remplacer CryoSat qui est arrivé en fin de vie à la fin de l’année 2009. Ces satellites mesurent l'épaisseur de la glace de l'Arctique. Les données indiquent que cet automne, le volume de glace a diminué de 36 % et de 9 % cet hiver par rapport à la moyenne.



L'estimation du volume de glace est le fruit d'une grande collaboration internationale. Les résultats sont publiés dans les Geophysical Research Letters (GRL). Dans l'étude, les données satellite de CryoSat ont été comparées aux données d’IceSat et combinées aux données de terrain de la mission IceBridge. Avec ce jeu de données, les chercheurs ont estimé que de 2003 à 2008, le volume de glace moyen en automne a été de 11.900 km3. Mais avec les données de CryoSat-2, toujours comparées aux données d’Icesat, sur la période 2010-2012, il a chuté à 7.600 km3 ! En hiver, on passe de 16.300 km3 à 14.800 km3.

CryoSat-2 et IceSat mesurent tous deux la quantité de glace qui flotte en surface, le bord franc. IceSat utilise un altimètre laser, tandis que CryoSat-2 utilise un radar mesurant la hauteur de la glace par rapport à la surface de l'océan. Ces données sont ensuite combinées aux mesures de surface de la glace pour arriver à déterminer un volume. Si les deux satellites s'appuient sur des méthodes de mesure différentes, leurs données sont comparables. Bien que le satellite CryoSat-2 montre une importante diminution ces deux dernières années, aucune conclusion sur le long terme ne peut être faite. L'échelle de temps, deux ans, est trop courte pour déterminer une tendance.


L'estimation du volume est réalisée avec le modèle Pan-Arctic Ice-Ocean Modeling and Assimilation system (Piomas). Le système combine les données météorologiques, la température des eaux de surface et des photos satellite de la couverture de glace pour calculer son volume. Il vérifie ensuite les résultats avec les mesures d'épaisseur réelle obtenues avec des mouillages individuels ou des sous-marins qui croisent sous la glace. La confrontation du modèle aux données permet d'ajuster le système Piomas. Le modèle ajusté est une bonne base pour prévoir l'évolution de la banquise arctique.


Le soleil se reflète sur la glace de mer du bassin canadien dans l'océan Arctique. Cet automne, le volume total de banquise arctique a diminué de 36 %. ©️ Sinead Farrell, Nasa


Cette crête de glace est l'un des sites de validation des données de CryoSat-2. La mesure in situ de l'épaisseur de glace concorde avec la mesure du satellite. ©️ Seymour Laxon, Nerc, UCL




FUTURA SCIENCES 15/2/2013

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Le volume de la banquise arctique était inférieur à la fin de l'hiver dernier à 15'000 kilomètres cubes, selon les dernières observations du satellite CryoSat de l'Agence spatiale européenne (ESA), présentées mercredi. Il s'agit du volume le plus bas observé jusqu'ici.

"CryoSat continue à apporter des preuves claires de la diminution de la banquise arctique", a déclaré Andrew Shepherd (université de Leeds, Royaume-Uni), cité dans un communiqué de l'ESA, devant le symposium Planète vivante à Edimbourg.

La mission CryoSat a fourni trois années consécutives de mesures de l'épaisseur de la banquise arctique, d'octobre 2010 à avril 2013. Ses observations ont permis de constater "une diminution du volume de glace en hiver et en été au cours des trois dernières années", a souligné le professeur Shepherd.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, s'était alarmée en mai dernier de la "fonte record des glaces de l'Arctique" durant l'été 2012. L'an dernier, "la fonte record" de la banquise de l'Arctique, constatée en août-septembre s'est traduite par un chiffre inférieur de 18% au précédent record en 2007 de 4,18 millions de km2, avait-elle indiqué.

Organisé par l'ESA, le symposium Planète vivante a réuni de lundi à mercredi plus de 1600 scientifiques pour analyser les tout derniers résultats obtenus par les satellites européens et discuter des projets les plus récents en matière d'observation de la Terre.

"CryoSat est en orbite depuis 2010 et comme il reste en excellente santé, il est prêt à continuer à fournir des mesures de précision jusqu'en 2017", a annoncé l'ESA. Mis en orbite en avril 2010, CryoSat est un outil essentiel pour comprendre le réchauffement climatique. Sa durée de vie prévue initialement était de seulement trois ans.


ROMANDIE 11/9/2013

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La banquise arctique a atteint sa surface minimale de l’année le 13 septembre 2013. Bien que le record de fonte de l’année dernière ne soit pas atteint, la fonte estivale est néanmoins classée dans le top 10 des fontes de la banquise.

Il ne s’inscrit pas comme le record absolu mais tout de même, le retrait estival de la banquise arctique cette année est le sixième plus important jamais enregistré par les satellites. En 2013, la banquise a perdu 5,1 millions de km2. C’est 1,12 million de km2 de plus que la fonte moyenne, calculée entre 1981 et 2010. D’après le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), le minimum d’extension de la glace de mer aurait été atteint le 13 septembre 2013.


 
Bright Enlightenment / YouTube 3/4/2013 



Un an plus tôt, la banquise atteignait son record de fonte. Le 16 septembre 2012, la glace de mer s’étendait sur 3,41 millions de km2, soit sur la moitié de la superficie estivale moyenne calculée sur la période 1981-2010. Aujourd’hui, elle recouvre 1,69 million de km2 de plus qu’en 2012, mais figure toujours parmi le top 10 des fontes record. À en croire les chercheurs du Goddard Space Flight Center, il n’est pas surprenant que la fonte de l’Arctique soit moins importante cette année, en réponse à la fonte exceptionnelle de 2012. Il est rare d’observer deux années consécutives avec le même minimum de glace.

 
NASAgovVideo / YouTube 22/8/2013 L'animation montre l’extension de la glace de mer arctique et les changements de la couverture saisonnière entre le 16 mai et le 15 août 2013, jour de son minimum d'extension. ©️ Nasa


La météo est en partie responsable de cette différence entre 2012 et 2013. Cette année, la température de l’air a oscillé entre 1,8 °C et 2,5 °C en dessous de la moyenne. Ces conditions froides sont attribuables aux tempêtes qui ont eu lieu cet été. En conditions cycloniques, les vents de surface ont favorisé l’extension de la glace. Ce cas de figure est totalement différent de l’année passée. En août 2012, une puissante tempête avait traversé l’océan Arctique, provoquant des ravages sur la fonte de la banquise. Cela s’explique par la persistance des conditions anticycloniques qui ont régné durant l’été 2012.

Si la fonte de la glace de mer arctique en 2013 est moins importante que l’année dernière, elle s’inscrit néanmoins dans une série de fontes sur le long terme. Depuis les années 1970, la banquise perd 12 % de sa surface totale chaque décennie. Le déclin de la banquise s’est accéléré depuis 2007, et l’été 2013 ne fait qu’appuyer cette observation. À ce rythme, il est tout à fait probable qu’il n’y ait plus de banquise à la belle saison d’ici la fin du siècle.



  La banquise arctique au nord de l'Alaska, captée par l'instrument Modis sur le satellite Aqua de la Nasa le 13 septembre 2013. On peut observer un front de nuages dans le coin inférieur gauche, et les zones sombres indiquent les régions d'eau libre entre les formations de glace de mer. ©️ Nasa Worldview

Aujourd’hui, il ne reste presque plus que de la glace saisonnière, plus mince et donc plus fragile. Le caractère de la glace est complètement différent. Elle est mince, se divise et peut fondre plus facilement. Cette année, la banquise s’est un peu moins retirée en raison de la température, mais l’amincissement de la glace a fait que la fonte estivale a quand même été importante. Si ces mêmes conditions météo avaient prévalu 30 ans plus tôt, la banquise aurait très probablement eu une étendue supérieure à la moyenne.


FUTURA SCIENCES 24/9/2013

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La Nasa étudie depuis la fin des années 1970 la calotte polaire arctique. À l’aide d’images satellites et de graphiques, des chercheurs ont pu reconstituer l’évolution de la glace au cours des années. Il semblerait qu’elle fonde à vive allure… La banquise pourrait même disparaître en été à partir de 2016. Voici en vidéo une illustration de cet inquiétant phénomène.

 NASA Climate Change 15JANV.2015

C’est en septembre que la banquise est la plus présente chaque année. Pourtant, en cartographiant annuellement la glace depuis 1979, la Nasa s’est rendue compte qu’elle diminue d’environ 13 % par an. Selon l'organisme américain, on peut vraisemblablement attribuer cette fonte au réchauffement climatique, même si des variables naturelles sont aussi à prendre en compte.

La banquise est en proie à une réaction en chaîne. En fondant, la glace ne fait plus écran au rayonnement solaire. L’océan, alors exposé, se réchauffe puis favorise à son tour la fonte des glaces. À ce phénomène viennent s’ajouter des températures anormalement chaudes au cours des ces dernières années. Si la banquise continue de fondre à ce rythme, les experts estiment qu’elle pourrait disparaître définitivement l’été à partir de l’horizon 2016.

FUTURA SCIENCES 21JANV.2015

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Bonjour,

Il a été décidé de regrouper les sujets parlant de la fonte de la banquise Arctique, afin de faciliter le suivi des informations la concernant. Cela n'exclut pas que vous pourrez aussi retrouver l'information dans le sujet plus généraliste : Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux..... Ce regroupement de sujets devrait vous permettre de suivre plus facilement l'évolution de la situation.

Ce choix va malheureusement entraîner une quasi remise à zéro du compteur de lecture (vues) puisque l'hébergeur de ce forum n'a pas prévu l'addition du nombre de lecture de chaque sujet... Autre chose qui n'est pas prévu : le fait qu'un message puisse rester fixe en tête de sujet. Donc ne vous étonnez pas de trouver cette information éparpillée parmi les autres messages...

Bonne lecture.

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La banquise d'hiver de l'Arctique n'a jamais été aussi réduite que cette année à sa période d'expansion maximale, à la fin de l'hiver, depuis que l'on a commencé à recueillir des données satellites en ce sens en 1979. Des scientifiques américains l'ont annoncé jeudi.

NOAA Climate.gov 21/1/2015 : Il ya des décennies, la majorité de la banquise d'hiver de l'Arctique était composée de glace épaisse et pérenne. Aujourd'hui, la très vieille glace est extrêmement rare. Cette animation suit la quantité relative de glace d'âges différents de 1987 à début Novembre 2014. Vidéo produite par l'équipe Climate.gov, basée sur les données fournies par Mark Tschudi.


Romandie 20/3/2015

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