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JAPON / FUKUSHIMA : Contamination radioactive dans la chaîne alimentaire

Messages recommandés

Arrêt des expéditions de feuilles de thé dans 2 bourgs d'Ibaraki



Les producteurs de thé de la préfecture d'Ibaraki ont volontairement arrêté leurs expéditions de feuilles de thé parce que de la radioactivité a été détectée sur leurs produits.

Lundi, le gouvernement préfectoral a demandé à deux municipalités - Daigo et Sakai - et à leurs coopératives agricoles de cesser toutes leurs livraisons de thé. Le bourg de Daigo est situé à 100 km environ de la centrale de Fukushima Dai-ichi et celui de Sakai à quelque 180 km.

Le directeur d'une coopérative a indiqué que le gouvernement central devait d'abord examiner la situation et trouver les moyens d'éliminer toutes les matières radioactives de leurs champs. "Nous allons demander des compensations au gouvernement et à Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima", a-t-il souligné.


Source : nhk 17/05/2011

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L'APEC appelle à assouplir les restrictions à l'importation


Les ministres du Commerce extérieur de l'APEC ont lancé un appel aux nations membres pour qu'elles respectent les règles internationales et s'abstiennent d'imposer des restrictions trop strictes à l'importation.

La réunion des ministres du Commerce extérieur du Forum économique Asie-Pacifique qui a eu lieu pendant 2 jours dans l'Etat américain du Montana s'est clôturée par une déclaration du président.

Cette déclaration appelle les pays de l'APEC à ne pas mettre en oeuvre de politiques incompatibles avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce.

Elle mentionne également l'inquiétude du Japon qui a vu plusieurs pays adopter des restrictions à l'importation après l'accident nucléaire de Fukushima, causé par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le Nord-Est du Japon.

La déclaration souligne encore que des mesures doivent être prises pour rétablir complètement les circuits de distribution affectés par la double catastrophe, entraînant des perturbations importantes dans la production industrielle régionale.


NHK21/05/2011

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Hongkong met en avant l'innocuité des produits alimentaires japonais


Des entreprises agroalimentaires nippones ont organisé ce lundi à Hongkong un évènement pour promouvoir la sécurité des importations de denrées alimentaires depuis le Japon.

Plusieurs restaurants japonais à Hongkong ont dû fermer, la clientèle ayant exprimé son inquiétude quant à la sécurité des produits importés du Japon après l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.



NHK 23/05/2011

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Inquiétude du Japon quant aux restrictions à l'importation




Lors de la réunion ministérielle de l'OCDE prévue ce jeudi, le Japon va exprimer son inquiétude quant aux restrictions à l'importation imposées aux produits japonais dans de nombreux pays. Ceux-ci craignent une contamination radioactive à la suite de l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Le ministre japonais des Affaires étrangères a indiqué qu'à la suite de l'accident, une soixantaine de pays avait interdit ou imposé des restrictions sur les produits japonais.

L'Union européenne exige des certificats de non-contamination radioactive pour les marchandises originaires de 12 préfectures japonaises.


Source : NHK 26/05/2011

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Vers un assouplissement des importations de produits japonais de la mer par la Chine



Les exportations de produits japonais de la mer vers la Chine sont sur le point de reprendre. La seule condition imposée est que les niveaux de contamination radioactive ne dépassent pas les normes en vigueur.

Vendredi, l'Agence japonaise de la Pêche a fait savoir qu'un accord avait été conclu entre Pékin et Tokyo sur la méthode de certification de la sûreté des produits. La Chine a indiqué qu'elle allait relancer les procédures douanières et de quarantaine pour les produits de la mer.

L'accord précise que les taux d'iode radioactif ne doivent pas dépasser les 100 becquerels par kilo et que ceux de césium ne doivent pas excéder les 800 becquerels par kilo. La Chine n'a pas encore levé les restrictions sur les produits alimentaires de 12 préfectures, dont celle de Fukushima.

En 2010, les exportations de de produits de la mer vers la Chine ont atteint 360 millions de dollars.


NHK 28/05/2011

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La France détecte des niveaux de radioactivité anormaux dans du thé japonais




La France a détecté du césium en quantité supérieure aux normes légales dans des feuilles de thé vert importées de la préfecture de Shizuoka, dans le centre du Japon.

Vendredi, les autorités sanitaires françaises ont annoncé avoir examiné ces feuilles, transportées par avion et arrivées à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, près de Paris. Elles ont relevé 1 038 becquerels par kg de césium radioactif. Ce taux est deux fois supérieur à la norme fixée par l'Union européenne, qui est à 500 becquerels par kg. 500 becquerels par kg équivaut également à la limite légale décidée par le Japon pour envisager l'interruption d'une expédition.

C'est la première fois depuis l'accident de la centrale de Fukushima que des aliments japonais sont découverts en France avec un taux de radioactivité supérieur aux normes.

A la fin du mois de mars, l'Union européenne a demandé aux Etats membres de contrôler les niveaux de radioactivité des produits alimentaires venus de 13 préfectures du Japon, notamment celles de Fukushima et de Tokyo. Shizuoka ne faisait pas partie des 13 préfectures visées par la mesure.


NHK 18/06/2011

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Heureusement, le thé que nous avons ramené de notre voyage au Japon fait partie des récoltes faites avant le séisime du 11 mars et tout ce qui s'en est suivi... Thé que nous allons reconditionner pour le vendre dans notre future boutique.


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L'UE exige des tests de radiations sur les aliments provenant de Shizuoka





L'Union européenne va exiger que les denrées alimentaires et les produits agricoles en provenance de la préfecture de Shizuoka au Japon soient inspectés pour garantir qu'ils ne contiennent pas de substances radioactives avant leur expédition vers les nations de l'Europe.

L'Union européenne a pris cette décision lundi après avoir découvert récemment en France que des feuilles de thé provenant de Shizuoka contenaient des substances radioactives supérieures à la limite légale. Le gouvernement japonais a, lui aussi, découvert des feuilles de thé contaminées dans la préfecture de Shizuoka, rappellent les responsables européens.

L'Union européenne signale par ailleurs avoir levé ses restrictions sur les importations de produits alimentaires des préfectures de Niigata et de Yamagata, après avoir confirmé leur sécurité en examinant quelque 550 échantillons.

A l'heure actuelle, les Vingt-Sept exigent des tests de radiations sur les aliments importés de Tokyo, Shizuoka et 10 autres préfectures. Ces restrictions ont été imposées au lendemain de l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima, provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars.





NHK 05/07/2011

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De la radiation détectée dans de la viande de boeuf à Fukushima





Des niveaux de radiation excédant les normes de sécurité japonaises ont été mesurés dans de la viande de boeuf provenant de la préfecture de Fukushima.

Le gouvernement métropolitain de Tokyo a annoncé vendredi avoir détecté la présence de césium radioactif à hauteur de 2300 becquerels par kilogramme dans de la viande de boeuf. L'animal avait été élevé à Minami Souma. La viande de 10 autres a elle aussi révélé une présence de césium radioactif situé entre 1530 et 3200 becquerels par kilogramme. La limite nationale autorisée est de 500 becquerels.

Le gouvernement métropolitain de Tokyo a déclaré que cette viande ne figurait pas sur les étalages.

Le ministère de la Santé japonais a indiqué que c'est la première fois que de la viande de boeuf a révélé une radioactivité aussi élevée après l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.



NHK 09/07/2011

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Cette information m'interpelle au plus haut point... Quid des personnes qui ont éventuellement consommé cette viande... Quid des dispositions prises en amont pour mieux protéger les consommateurs... Ou cette étude a-t-elle été faite après abattage des bovins dans les zones évacuées...? Il manque des précisions que je vais tenter de trouver. Si j'en trouve, je les communiquerai... cela va de soi !

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Nouvelle découverte de viande de boeuf contenant du césium





Le gouvernement métropolitain de Tokyo a ordonné que la viande bovine provenant d'une ferme située dans la préfecture de Fukushima soit retirée de la vente pour cause de contamination radioactive.

Du césium radioactif a été détecté dans cette viande.

Les 11 animaux incriminés proviennent d'une ferme de Minami Souma, à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima Dai-ichi.

Vendredi, des responsables ont décelé la présence de césium à hauteur de 2300 becquerels par kilogramme dans la viande de l'un des boeufs.

La quantité dépasse la limite autorisée de 500 becquerels par kilogrammes.

La viande de 10 autres animaux a elle aussi révélé la présence de césium à des taux entre 1530 et 3200 becquerels par kilogramme.

L'éleveur avait déjà envoyé 6 de ces animaux à l'abattoir en mai et juin sans avoir au préalable effectué de test de radioactivité. La viande serait déjà commercialisée.





NHK 09/07/2011

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Inspection de la ferme d'origine des bovins contaminés

Des responsables de la préfecture de Fukushima ont mené une enquête dans un élevage de Minami-Souma, d'où sont originaires 11 bovins dont la viande était fortement contaminée.

Les autorités de Tokyo ont relevé entre 1530 et 3200 becquerels par kg de césium dans la viande de ces bovins qui avaient été conduits à un abattoir de la capitale.

La visite des responsables de Fukushima a eu lieu ce dimanche matin. Ils ont étudié l'alimentation et la nourriture données aux animaux. Les 11 bovins semblent être restés dans une étable depuis l'automne dernier. Ils ont été nourris avec du foin qui était stocké à l'extérieur avant d'être mélangé avec des aliments venus d'autres préfectures.

L'eau qu'ils ont bue venait d'un puits. Aucune substance radioactive n'avait été relevée au niveau de la peau de ces animaux, avant leur envoi à l'abattoir.


NHK 10/07/2011

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Du césium trouvé dans le foin ingéré par des vaches contaminées





Du césium radioactif dépassant largement la limite légale a été détecté dans du foin, dans un élevage de bovins de la préfecture de Fukushima. La préfecture enquêtait sur la façon dont le bétail avait été contaminé par la substance radioactive.

Des responsables ont prélevé des échantillons d'aliments et d'eau de puits dans la ferme en question, dimanche à Minamisoma.

Selon eux une concentration de césium dépassant largement les 300 becquerels par kg autorisés a été détectée dans les aliments pour le bétail.

L'éleveur explique que les vaches avaient été gardées à l'intérieur mais nourries avec du foin laissé à l'extérieur après l'accident nucléaire de mars.

Onze vaches de la ferme ont été envoyées à Tokyo pour y être abattues. La viande des animaux contenait des niveaux de césium plus de trois fois supérieurs à la limite légale.



NHK 11/07/2011

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Tout le bétail de plusieurs zones de la préfecture de Fukushima pourrait être testé





Le ministre japonais de la Santé a indiqué que l'ensemble du cheptel bovin de plusieurs parties de la préfecture de Fukushima, y compris à Minamisoma, où du césium radioactif a été détecté à des niveaux supérieurs à la limite de sûreté définie par le gouvernement, pourrait être testé.

Ritsuo Hosokawa s'est adressé mardi à la presse, après la détection de césium à des niveaux trois fois supérieurs aux normes de sûreté dans du boeuf provenant d'animaux élevés dans une ferme de Minamisoma, près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La préfecture a demandé à la municipalité d'arrêter volontairement les expéditions de bétail, après la détection.

M. Hosokawa a expliqué que les raisons pour lesquelles le boeuf en question avait été livré doivent faire l'objet d'une enquête approfondie pour prévenir tout nouvel incident.

Il a ajouté qu'il lui faudra discuter de la question avec les ministères et agences concernés, ainsi qu'avec la préfecture de Fukushima avant de prendre la décision de tester tous les animaux des zones sensibles de la préfecture de Fukushima dans les usines de transformation de viande et les abattoirs. Le bétail de la préfecture fait actuellement l'objet de tests sur échantillons.



NHK 12/07/2011

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Du boeuf contaminé trouvé à Shizuoka





Une concentration de césium radioactif supérieure à la limite autorisée a été détectée pour la deuxième fois dans du boeuf de la préfecture de Fukushima.

La viande a été vendue dans la préfecture de Shizuoka, dans le centre du Japon, et une partie a déjà été consommée. Elle provenait d'un élevage de Minamisoma, près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Des niveaux de césium radioactif supérieurs à la normale ont également été détectés dans 11 têtes de bétail de la même ferme qui avaient été livrées dans un abattoir de Tokyo.

Des responsables de la ville de Shizuoka, à plus de 300 km de Minamisoma, ont expliqué qu'une conserverie de viande avait acheté 27 kg de ce boeuf le 10 juin.

Tokyo, Kanagawa et trois autres préfectures ont également découvert que la viande de 6 animaux élevés par le même producteur avait été vendue à plusieurs négociants locaux.





NHK 12/07/2011

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Expert : le boeuf contaminé ne pose pas de risque





Selon un expert en médecine nucléaire, consommer occasionnellement de la viande contaminée au césium radioactif ne pose pas de risque pour la santé.

Keigo Endo est le président du Collège des sciences médicales de Kyoto.

Il explique que la limite de sûreté imposée par le Japon est plus stricte que celle aux Etats-Unis et en Europe, où une importante quantité de viande est consommée.

M. Endo explique que consommer 500 grammes de viande contenant la quantité limite de césium autorisée pendant au moins 200 jours ne relèverait l'exposition aux radiations que d'un millisievert.



NHK 12/07/2011

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Je ne me rends pas très bien compte des distances précises entre ces régions et la centrale. Toutefois on peut légitimement supposer que la contamination des terres par les rejets de la centrale ne se limite pas à la zone interdite des 20 et/ou 30 km ... en raison principalement de la pluie et des vents pollués dans des zones plus éloignées... et, ce, malheureusement, de façon totalement aléatoire !

Quid du devenir des animaux dans les fermes contaminés ? Je crains le pire : l'abattage !.

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Au large des restes de la centrale de Fukushima, les éléments radioactifs apportés à l'océan par les fuites et les rejets d'eau de refroidissement contaminent les organismes marins. Jusqu'aux baleines ! Du césium radioactif a en effet été trouvé dans deux individus abattus près d'Hokkaido.

Quatre mois tout juste après le séisme et le tsunami qui ont ravagé les côtes nord-est du Japon, la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, détruite, vomit encore chaque jour d’importantes quantités de radioactivité dans l’environnement.

À cause des tonnes d’eau déversées lors d’une improvisation de la dernière chance pour refroidir les réacteurs blessés, c’est l’océan tout proche qui a surtout récupéré les radioéléments. Si des tentatives de Tepco et d’Areva sont encore en cours pour limiter les rejets et colmater les fuites, la centrale ne peut pas être étanche. Or il faut continuer à refroidir les cœurs et le combustible usé. Alors de l’eau radioactive s’écoule toujours en mer. Personne n’y peut rien....

Dilution …et concentration

Bien sûr, les courants transportent et diluent les rejets toxiques dans l’immensité de l’océan, mais il faut compter avec la vie qui a une tendance naturelle à lutter contre l’entropie… Sur la côte justement, il y a de la vie : des algues, des moules, des poissons, des mammifères marins, participant tous à une chaîne alimentaire complexe. Chacun de ces organismes, à son niveau, capte et retient les particules présentes dans l’eau et se nourrit de l’étage inférieur.

De proies en prédateurs, il y a concentration des éléments radioactifs. Plus ils sont hauts dans la chaîne, plus ils risquent d’être contaminés. Outre les filtreurs, comme les moules, qui par définition vont retenir tous les polluants, les poissons carnivores, prédateurs, comme les thons ou les requins sont particulièrement vulnérables. Or ce sont des prises et des mets de choix pour les populations humaines...



...Futura Sciences 13/07/2011

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De la viande de boeuf de Fukushima a été vendue dans 8 préfectures





De la viande de boeuf contaminée par des substances radioactives et provenant d'un élevage de la préfecture de Fukushima a été mise en vente dans 21 magasins de 8 préfectures du Japon.

Rappelons que du césium radioactif, dépassant les limites de sûreté définies par le gouvermenent, a été détecté dans 11 têtes de bétail livrées vendredi dernier d'une ferme de la ville de Minami Soma à un abattoir de Tokyo.

Des fonctionnaires ont procédé à une enquête sur la destination de 6 autres bovins, expédiés de la même ferme vers des centres de traitement de la viande à Tokyo et dans la préfecture de Tochigi en mai et en juin.

Ils ont constaté que les animaux avaient été vendus par des grossistes à des magasins et des restaurants de 11 préfectures. Quelque 370 kilos de viande de boeuf ont été achetés par des consommateurs dans 21 magasins et des restaurants de 8 préfectures. On pense que cette viande a déjà été consommée.

Des tests effectués sur la viande non encore vendue dans les magasins ont présenté des taux de césium radioactif de 4 à 7 fois supérieur au niveau de 500 becquerels par kilo, défini comme norme de sûreté par le gouvernement.

Des responsables de la municipalité de Tokyo affirment que la viande non vendue a été retirée du commerce pour qu'elle ne soit pas consommée.





NHK 13/07/2011

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Origine de la contamination radioactive du bétail



Du foin hautement contaminé originaire de plusieurs fermes de la préfecture de Fukushima avait été laissé à l'air libre au moins quatre jours après la catastrophe du 11 mars.

D'après la préfecture, du foin a été prélevé dans sept fermes de Shirakawa, une ville située à environ 80 km au sud-ouest de la centrale de Fukushima. Des tests ont montré qu'il était contaminé à hauteur de 97 000 becquerels de césium par kg, 73 fois les normes légales.

La ville se situe hors de la zone d'évacuation désignée par le gouvernement.

Le foin a été emballé et stocké dans une étable de Shirakawa. Il a été transporté début avril vers une ferme de la ville d'Asakawa, près de la centrale où il a servi à nourrir du bétail.

Entre le 8 avril et le 6 juillet, 42 têtes de bétail de cette ferme ont été envoyées vers des abattoirs de Yokohama, Tokyo, Sendai et Chiba. Les autorités préfectorales ont décidé de mener une enquête sur les canaux de distribution et les conditions de stockage.

.nhk 15/07/2011

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Renforcement possible de la contamination des bovins à Fukushima





Le Japon pourrait effectuer des contrôle de contamination radioactive sur les bovins élevés hors des zones d'évacuation de la préfecture de Fukushima.

L'annonce a été faite vendredi par le ministre de la Santé Ritsuo Hosokawa après la découverte de fourrage contenant de grandes quantités de césium radioactif, dans une ferme de la ville d'Asakawa, dans la préfecture de Fukushima. 97 000 becquerels de césium par kg ont été détectés dans ce fourrage, un niveau 73 fois supérieur aux normes légales.

Asakawa se situe à une soixantaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima et hors des zones évacuées par le gouvernement.

L'éleveur a déclaré qu'il avait déjà envoyé 42 bovins à des abattoirs de Tokyo, Yokohama, Chiba et Sendai.



.NHK 15/07/2011

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Shizuoka cherche à convaincre de la sûreté de son thé






La préfecture de Shizuoka a organisé jeudi une dégustation de thé à New York, avec pour ambition de convaincre de la sûreté de ses produits. Les activités de cette préfecture, principale productrice de thé au Japon, pâtissent des problèmes de contamination radioactive, conséquences de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima.



NHK 15/07/2011

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De nouveaux cas de boeufs nourris avec de la paille contaminée



Dans la préfecture de Fukushima, cinq autres fermes ayant nourri leur bétail avec de la paille présentant des taux de césium radioactif élevés, ont été recensées.

La préfecture a déclaré que la viande de 84 bovins qui ont ingéré cette paille a été commercialisée entre fin mars et mi-juillet dans 5 préfectures dont Tokyo.

Des analyses de la paille ont révélé des taux de césium radioactif jusqu'à 379 fois supérieurs à la norme de sécurité autorisée.

La préfecture de Fukushima a effectué des inspections dans les fermes concernées et leur a demandé d'arrêter la vente et le transport du bétail de manière volontaire.

Elle a également ordonné aux autorités locales de rechercher la provenance exacte de la viande et de rappeler les morceaux présentant des niveaux de contamination radioactive excessifs.

Après avoir découvert dans la semaine que du bétail avait été nourri avec de la paille contaminée dans une ferme, la préfecture de Fukushima a décidé de mener des inspections.

.NHK 17/07/2011

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Du boeuf contaminé envoyé dans 36 préfectures du Japon




132 bovins ayant consommé du fourrage contaminé au césium radioactif dans des élevages de la préfecture de Fukushima ont été envoyés dans des abattoirs de 36 des 47 préfectures du Japon.

Du césium radioactif a été découvert le 8 juillet à des niveaux très supérieurs aux normes en vigueur dans du boeuf provenant d'une ferme de Minami-Soma, une ville de la préfecture de Fukushima. Ce césium a par la suite été détecté dans le fourrage ayant servi à nourrir les bêtes.

Des bovins ont également consommé du foin contaminé dans des fermes d'Asakawa, de Koriyama, de Kitakata et de Soma, autres villes de la préfecture de Fukushima.

La viande de 132 animaux de ces élevages a été commercialisée dans 31 préfectures. Dans un supermarché de la ville de Matsuyama, dans l'ouest du Japon, du boeuf de ces fermes a été mis en vente le 21 juin sous forme de steacks hachés et de viande pour curry.



.NHK 17/07/2011

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Un éleveur ayant utilisé du foin contaminé se dit victime d'un manque d'information



Un éleveur de la préfecture de Fukushima ayant nourri ses bêtes avec du fourrage contaminé au césium estime que le gouvernement aurait dû mieux communiquer sur les risques de pollution radioactive.

Samedi au micro de la NHK, l'éleveur a déclaré qu'il avait appris en lisant un journal spécialisé à la mi-juin que le fourrage ramassé après l'accident nucléaire de Fukushima ne devrait pas être utilisé.

Cet agriculteur dirige une ferme de Kitakata. Cet élevage fait partie des cinq où les autorités ont récemment découvert que du bétail avait été nourri avec du fourrage contaminé. D'après les autorités locales, 84 bêtes ont été envoyées vers des abattoirs de cinq préfectures, dont Tokyo.

L'éleveur précise qu'il a reçu le fourrage d'une autre ferme de Kitakata et qu'il l'a utilisé pour nourrir ses bêtes entre la mi-avril et la mi-juin. Il se dit désolé d'avoir causé des problèmes aux consommateurs. Il reproche cependant au gouvernement et à la préfecture de ne pas lui avoir interdit d'utiliser le fourrage ramassé après l'accident nucléaire.

Du côté du ministère de l'Agriculture, on pensait que le fourrage était ramassé à l'automne. L'éleveur, lui, précise que le foin qui n'a pas été récupéré à l'automne l'est au début du printemps.



.NHK 17/07/2011

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Du boeuf contaminé à nouveau découvert à Tokyo





Le gouvernement métropolitain de Tokyo a découvert dimanche de la viande de boeuf dont la contamination radioactive au césium était quatre fois supérieure aux normes légales.

132 bovins ayant consommé du fourrage contaminé au césium radioactif dans des élevages de la préfecture de Fukushima ont été envoyés dans des abattoirs de 36 des 47 préfectures du Japon. Leur viande a été commercialisée dans 33 préfectures.

Du césium radioactif a été découvert le 8 juillet à des niveaux très supérieurs aux normes en vigueur dans du boeuf provenant de Minami-Soma, une ville de la préfecture de Fukushima. Ce césium a par la suite été détecté dans le fourrage utilisé pour nourrir les bêtes.

Des bovins ont également consommé du foin contaminé dans des fermes d'Asakawa, de Koriyama, de Kitakata et de Soma, autres villes de la préfecture de Fukushima.



.NHK 17/07/2011

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Japon: nouvelle crise autour du bœuf contaminé par la radioactivité



Au Japon, le nombre de têtes de bétail commercialisées contaminées par du césium se monte à 578 entre la fin mars et le début juillet, selon les informations de la chaîne japonaise NHK. Après les légumes, le lait, le thé, les produits de la mer et les champignons shiitaké, c’est au tour du bœuf d’alimenter les craintes sanitaires des Japonais suite à l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

Ces bœufs provenaient de plusieurs fermes situées dans la préfecture de Fukushima (411 bêtes) et de Niigata. Ils ont été envoyés dans de nombreuses préfectures, dont Tokyo. Dimanche 17 juillet, c’est le second plus important détaillant japonais de viande qui a annoncé avoir commercialisé 300 kg de bœuf contaminé dans les magasins de la capitale entre fin avril et fin juin. La quantité de viande contaminée vendue à travers le pays devrait continuer à augmenter, selon la NHK. Ce n’est que début juillet que les premiers cas ont été révélés. Le gouvernement songe désormais à interdire les livraisons de bœufs depuis la préfecture de Fukushima.

Les bœufs ont été contaminés en mangeant du fourrage (de la paille de riz) lui-même contaminé par les dépôts de césium-134 et 137, dont la durée de vie est beaucoup plus longue que pour l’iode-131. Les analyses menées ces derniers jours par les autorités locales ont révélé que dans une ferme de Koriyama (préfecture de Fukushima), à 60 km à l’ouest de la centrale accidentée, la contamination de la paille de riz s’élevait à 500.000 becquerels par kilogramme. Ailleurs elle était de 123.000 Bq/kg ou 39.000 Bq/kg.

Même dans la préfecture de Miyagi, à plus de 150 km au nord de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, les analyses ont montré que de la paille de riz utilisée pour nourrir le bétail était contaminée par les dépôts de césium (jusqu’à 3.600 Bq/kg).

Les niveaux de césium détectés dans la viande commercialisée dépassent les normes fixées au Japon de trois à six fois. Le ministère de l’agriculture affirme que consommer quelques fois cette viande ne pose pas de danger pour la santé (lire Le japon face à la contamination radioactive des aliments : comment sont calculées les normes?). Cependant le fait que la détection de cette viande contaminée ait été aussi longue montre la faiblesse des contrôles. Après l’autorité nationale de sûreté nucléaire, c’est au tour du système de sécurité sanitaire d’être mis à mal sur l’archipel.

Cette nouvelle crise montre aussi que la gestion de l'après-Fukushima sera très longue, pour les habitants de la zone rouge qui ne peuvent pas rentrer chez eux et pour les agriculteurs qui ont dû quitter leurs terres à cause de la contamination (lire les témoignages exclusifs de deux agriculteurs japonais).



.Sciences et Avenir 19/07/2011

Cette carte établie début mai par le minsitère américain de l'énergie et le ministère japonais de la science, montre l'importance des dépôts radioactifs dans une zone d'environ 50 de km de long sur 20 km de large au nord-ouest de la centrale de Fukushima Daiichi.

L’activité du césium-137 et du césium-134 dépasse 600.000 Bq/m2 et pourrait atteindre entre 3 et 30 millions de Bq/m2 dans la partie centrale (rouge).


Les conditions locales et environnementales rendent cette contamination irrégulière, ce que ne traduit pas cette carte.


Source Sciences et Avenir

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Le Japon interdit le boeuf de Fukushima, des "progrès" dans la gestion de l'accident



Le gouvernement japonais a interdit mardi la vente du boeuf de Fukushima après la découverte de viande radioactive, signe d'une extension de la contamination, tout en affirmant avoir accompli des "progrès" dans la maîtrise de l'accident nucléaire.

"Nous avons donné l'ordre au gouverneur de la préfecture de stopper les livraisons de l'ensemble du bétail de Fukushima", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. Il a précisé que les éleveurs seraient indemnisés "de façon convenable".

Cette annonce suit la parution d'informations faisant état de taux de césium radioactif supérieurs à la norme dans de la viande de boeufs élevés dans cette préfecture victime d'un accident nucléaire depuis le 11 mars.

Ces bêtes ont, semble-t-il, été contaminées en mangeant du foin stocké à l'extérieur pendant plusieurs semaines. Au total, au moins 550 bovins de Fukushima nourris de ce fourrage ont été vendus aux quatre coins du Japon, et ont déjà été pour partie consommés.

Se voulant rassurantes, les autorités affirment qu'il faudrait manger de cette viande radioactive tous les jours pendant un an pour connaître des troubles de santé.

Mais l'interdiction de la commercialisation de la viande de boeuf de Fukushima pourrait ne pas suffire à calmer l'angoisse du public, du foin contaminé ayant été expédié pour nourrir du bétail dans des préfectures limitrophes.

Depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (Fukushima N°1, nord-est), le plus grave depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, des taux de radiations trop élevés ont été décelés dans plusieurs aliments des régions proches de la centrale. Des légumes verts, du lait ou du thé concernés ont été décrétés impropres à la commercialisation.

Le gouvernement n'a pas instauré de contrôle centralisé de la radioactivité de la nourriture et s'en remet aux tests effectués par les préfectures et les municipalités.

"Le ministère de la Santé a exigé des municipalités qu'elles enquêtent sur la distribution du bétail et a fait attribuer des numéros d'identification aux bovins pour faciliter leur traçabilité", a souligné mardi M. Edano.
Pressé de toutes parts de démissionner pour sa gestion critiquée des conséquences du séisme, du tsunami et de l'accident nucléaire qui s'ensuivit, le Premier ministre de centre-gauche, Naoto Kan, a présenté ses excuses pour son manque d'anticipation.

Concernant le suivi de l'accident à la centrale, le chef du gouvernement s'est toutefois montré plus optimiste, affirmant que la période initiale du sauvetage était quasi achevée.

"La première étape du calendrier de stabilisation de la centrale sera terminée aujourd'hui, quasiment dans les délais fixés. Nous sommes maintenant sur le point d'entamer la deuxième phase", a assuré M. Kan.
Son gouvernement et la compagnie exploitante du site, Tokyo Electric Power (Tepco), espèrent stabiliser la température des réacteurs à moins de 100 degrés Celsius ("arrêt à froid") d'ici à janvier.

"Nous prenons la direction d'une sortie de l'état de crise grave (...). Je ne dis pas que nous avons marqué le nombre maximum de points, mais mon équipe a fait ce qu'elle devait faire de façon courageuse et des progrès ont été accomplis", a-t-il résumé.

Tepco a réussi à mettre en place une usine de décontamination des eaux usées radioactives, afin d'alimenter un système temporaire de circulation hydraulique destiné à refroidir le combustible nucléaire des réacteurs.

Le ministre chargé de la gestion de l'accident, Goshi Hosono, devait annoncer en fin de journée une feuille de route révisée pour gérer la suite de cet accident qui a provoqué l'évacuation de plus de 80.000 personnes des environs de la centrale.

Sur le site de Fukushima Daiichi, le personnel s'est employé pour sa part à protéger les installations de la venue des fortes pluies accompagnant le typhon Ma-On, qui devrait atteindre l'île principale de Honshu mercredi.

Source : .Sciences et Avenir 19/07/2011

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Le fourrage soumis à des tests de contamination dans tout le PAYS






Le ministère japonais de l'Agriculture va demander aux 47 préfectures du pays de procéder à des tests de radioactivité sur la paille de riz qui sert à nourrir le bétail.

Le ministre de l'Agriculture Michihiko Kano a annoncé cette mesure mardi.

Peu auparavant, le ministre avait formulé la même requête auprès de 11 préfectures japonaises situées dans le Kanto et le Tohoku, y compris Fukushima.

Mais il a décidé de l'étendre à l'ensemble des préfectures après avoir découvert que le bétail des préfectures de Niigata et de Yamagata avait été nourri avec de la paille de riz contenant une quantité de césium radioactif supérieur au niveau autorisé par le gouvernement.

Les autorités vont également vérifier si les négociants ont vendu du fourrage ayant été entreposé à l'extérieur, dans l'Est du Japon, après le 11 mars, début de l'accident nucléaire de Fukushima.

648 têtes de bétail nourries avec du fourrage irradié ont été envoyées dans différentes régions du Japon. Une partie de la viande issue de ce bétail aurait déjà été consommée.





.NHK 19/07/2011

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Interdiction des livraisons de boeuf de Fukushima





Le gouvernement a suspendu toutes les livraisons de viande de boeuf en provenance de la préfecture de Fukushima, de crainte que celle-ci n'ait été contaminée lors de l'accident nucléaire de Fukushima.

Un ordre dans ce sens a été émis mardi par le comité gouvernemental en charge de la gestion du désastre.

Selon le ministère de la Santé, le bétail de fermes situées dans les préfectures de Fukushima, Yamagata et Niigata a été nourri avec du fourrage contenant des quantités de césium radioactif supérieures au niveau autorisé par le gouvernement.

Selon le ministère, 648 têtes de bétail ont été livrées dans 35 préfectures.

Le boeuf en provenance de Fukushima présentait des taux de radioactivité très élevés. L'un des échantillons avait un niveau 9 fois plus élevé que la norme.





.NHK 19/07/2011

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une contamination massive, durable et très étendue




Le laboratoire de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité - France) a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011 [1]. Le présent document fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse.

Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues.


En l’absence de mesures de protection, des centaines de milliers d’habitants vont recevoir, du fait de cette exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an. Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars derniers, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection.

1 / Importance de la contamination à plus de 60 km : l’exemple de la ville de Fukushima
L’irradiation externe conduit à un niveau de risque inacceptable

Les mesures de terrain et analyses de sol effectuées par le laboratoire de la CRIIRAD sur la ville de Fukushima, située à 60-65 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, indiquent que les retombées de césium 134 et 137 radioactif sont de plusieurs centaines de milliers de Bq/m2 : 490 000 Bq/m2 sur la pelouse de l’école primaire Moriai ; plus de 700 000 Bq/m2 dans le quartier Watari.
En se désintégrant, les atomes de césium émettent des radiations gamma très pénétrantes. Elles peuvent parcourir dans l’air plus de 60 mètres, c’est ce qui a permis aux américains d’établir une carte des retombées au moyen de sondes héliportées. Ces radiations traversent également les murs et les fenêtres des habitations et irradient les gens dans leur domicile.

Fin mai 2011, les débits de dose relevés par la CRIIRAD dans la ville de Fukushima, à 1 mètre du sol, en extérieur, étaient typiquement plus de 10 fois, voire plus de 20 fois supérieurs à la normale (supérieurs à 1 et 2 μSv/h). L’irradiation est encore mesurable dans les étages des bâtiments. Des mesures effectuées au 4e étage d’un immeuble ont montré un excès de radiation qui augmente lorsqu’on se rapproche des fenêtres (même fermées). A l’intérieur d’une maison individuelle du quartier Watari, la CRIIRAD a mesuré un débit de dose plus de 3 fois supérieur à la normale au contact du tatami dans la chambre des enfants (0,38 μSv/h) et 6 fois supérieur dans le salon à 1 mètre du sol (0,6 μSv/h). Devant la maison, on mesure, 2,2 μSv/h dans le jardin d’agrément et 2,9 μSv/h au niveau de la pelouse d’une école proche (mesures à 1 mètre du sol).

Cette irradiation ne diminuera que très lentement. Elle est due en effet principalement au césium 137 et au césium 134 dont les périodes physiques sont longues (30 ans et 2 ans respectivement). Cela signifie que la radioactivité du césium 137 sera divisée par 2 dans 30 ans. On peut estimer que dans les douze mois à venir, la radioactivité du césium 134 ne sera abaissée que de 30 % et celle du césium 137 de 3%. La radiation ambiante ne sera réduite que de quelques dizaines de %.

Si rien n’est fait, les habitants de la ville de Fukushima pourraient subir dans les douze mois à venir une irradiation externe de plusieurs milliSieverts alors que la dose au-delà de laquelle le risque de cancer mortel est jugé inacceptable par la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique) est de 1 milliSievert par an, ce qui correspond à 5 décès pour 100 000 personnes exposées.

Or les autorités japonaises ont fixé une limite de dose de 20 milliSieverts comme critère pour décider d’évacuer définitivement ou non les populations. Ceci correspond à un risque de cancer mortel à terme 20 fois supérieur au risque acceptable. Ceci est d’autant plus grave que les habitants de Fukushima ont déjà été fortement exposés. Il faut également tenir compte des doses liées à la contamination interne que ces populations continuent à subir par ingestion de denrées contaminées et des risques liés à l’inhalation de poussières à partir du sol contaminé.

Dans la ville de Fukushima, la CRIIRAD a mesuré par exemple dans la terre prélevée sous les balançoires de l’école primaire Moriai, une contamination en césium 137 + 134 de 370 000 Bq/kg. Ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié.

Une population déjà très exposée aux radiations

La persistance de la contamination en iode 131 des sols prélevés par la CRIIRAD fin mai 2011 dans la ville de Fukushima permet d’évaluer les retombées initiales en iode 131 à des millions de Bq/m2.
L’iode 131 a une période physique de 8 jours, sa radioactivité était donc plus de 600 fois supérieure lors des retombées. Ceci témoigne de la forte contamination de l’air lors de l’arrivée des panaches contaminés en particulier le 15 mars 2011.

Il y avait également d’autres substances radioactives qui se sont largement désintégrées depuis comme le césium 136, le tellure 129, le tellure 132, l’iode 132, l’iode 133, etc.. ainsi que des gaz radioactifs comme le xénon 133 et le krypton 85 qui ne sont pas accumulés dans les sols.

Les habitants de cette ville ont donc déjà été soumis à une contamination interne très importante d’abord par inhalation d’air contaminé et surtout par ingestion de denrées contaminées du fait des dépôts de substances radioactives. Les autorités japonaises n’ont en effet édicté des restrictions de consommation sur la préfecture de Fukushima qu’à partir du 21 et 23 mars (selon les types d’aliments). Les populations ont donc consommé pendant plus d’une semaine des aliments très contaminés, sans aucune restriction ni information. Ils ont pu de ce fait recevoir des doses efficaces de plusieurs dizaines de milliSievert et les doses à la thyroïde dépassant le Sievert.

Pour mémoire, la contamination initiale des épinards par l’iode 131, à 100 km au sud de la centrale était telle qu’en consommant 200 grammes un jeune enfant pouvait dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert, à 40 kilomètres au nord-ouest, les végétaux étaient tellement contaminés que cette limite annuelle pouvait être atteinte en consommant 5 grammes de végétaux.
Il est indispensable que les populations touchées obtiennent une évaluation fiable des doses déjà subies et il est impératif de tout faire pour limiter leur exposition à venir.

2 / Ampleur de la zone touchée par les retombées

Les retombées concernent un territoire très étendu, bien au-delà de la zone interdite de 20 km et bien au-delà de la préfecture de Fukushima. En fonction des conditions météorologiques, les masses d’air contaminé se sont déplacées sur des centaines de kilomètres et les précipitations (pluie et neige) ont entrainé les particules radioactives au sol. Les dépôts de césium 134 et 137 entraînent une contamination durable.

Ceci est confirmé par les prélèvements de sol et par les mesures de débit de dose réalisées [2] par la CRIIRAD (à 1 mètre du sol), du 24 mai au 3 juin 2011. On mesure en effet :

0,47 μSv/h à Marumori (préfecture de Miyagi), à environ 60 km au nord de la centrale. Le niveau naturel calculé [3] est de 0,1 μSv/h et les retombées [4] en césium 137 et 134 de plus de 95 000 Bq/m2.

0,33 μSv/h près de Hitachi (préfecture d’Ibaraki) environ 88 kilomètres au sud de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,07 μSv/h et les retombées en césium de plus de 50 000 Bq/m2.
L’iode 131 est encore détecté dans le prélèvement du 25 mai.

0,28 μSv/h à Ishioka (préfecture d’Ibaraki) à environ 160 km au sud sud-ouest de la centrale. Le niveau naturel calculé est de 0,06 μSv/h et les retombées en césium de plus de 48 000 Bq/m2.
Il existe donc, tant au niveau des préfectures d’Ibaraki que de Miyagi, des secteurs sur lesquels le tauxde radiation artificiel est plus de 4 fois supérieur au niveau naturel. Cela représente donc pour une personne qui passe 50 % de son temps en extérieur, une dose ajoutée sur les douze prochains mois susceptible de dépasser la dose maximale annuelle admissible de 1 milliSievert par an, sans tenir compte, ni de l’irradiation externe induite à l’intérieur des bâtiments, ni de la contamination interne par ingestion de nourriture contaminée ou par inhalation des particules radioactives remises en suspension.
Ces résultats contredisent les informations relayées par l’Autorité de Sureté Nucléaire française qui écrit dans un communiqué du 28 juin 2011 : « A l’extérieur du site, la décroissance des débits de dose mesurés dans l’environnement continue. A Fukushima, le 7 juin, le débit de dose était 1,6 μSv (microSievert)/h. Les 45 autres préfectures présentent des débits de dose inférieurs à 0,1 μSv/h ».

Au niveau de la ville de Tokyo, l’exposition résiduelle par irradiation externe est susceptible de conduire à une exposition non négligeable. La CRIIRAD a mesuré par exemple 0,14 μSv/h début juin, dans le parc Wadabori-Koen, à Tokyo (à environ 235 km de la centrale). Dans ce parc, le niveau naturel calculé est de 0,06 μSv/h et les retombées en césium 134 et 137 de plus de 14 000 Bq/m2. Il faudrait disposer de données pour toute l’agglomération.

C’est pourquoi la CRIIRAD demande aux citoyens japonais d’exiger la publication de cartes détaillées des retombées et de la contamination résiduelle, à l’échelle de tout le pays, et avec une précision suffisante, c’est-à-dire correspondant à des retombées en césium à partir de 1 000 Bq/m2 et non pas de 300 000 Bq/m2 comme sur les cartes publiées le 6 mai 2011.

Notes
[1] Un premier bilan des investigations a été présenté lors de conférences de presse à Fukushima (30 mai) et Tokyo (31 mai et 1er juin 2011) et sont exposées dans un compte rendu disponible sur le site de la CRIIRAD (en Anglais) : disponible sur ESSF (article 22247) : Fukushima : Preliminary comments — CRIIRAD mission in Japan.
[2] Mesures réalisées par Christian Courbon, Bruno Chareyron (laboratoire CRIIRAD) et Wataru Iwata (ONG Japonaise Project 47) au moyen d’un compteur proportionnel compensé en énergie, modèle LB123 de marque Berthold.
[3] La contamination étant détectable partout y compris à Tokyo, il est difficile de déterminer le taux de radiation naturel en l’absence de contamination. A partir d’analyses de sol ayant permis de mesurer l’activité des radionucléides naturels émetteurs gamma, le laboratoire de la CRIIRAD a recalculé le débit de dose naturel théorique (composante tellurique et contribution du rayonnement cosmique).
[4] Il s’agit de retombées estimées à partir des concentrations en césium 137 et césium 134 mesurées sur la strate 0-5 cm d’une carotte échantillonnée sur un terrain plat, non remanié et donc susceptible d’avoir correctement conservé le dépôt intervenu en mars 2011. L’activité surfacique donnée est une estimation préliminaire par défaut car l’analyse des strates 5-10 cm et des fractions > 2 mm se poursuit.

.Presse toi à gauche 19/07/2011

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De la paille contaminée découverte dans 10 préfectures du Japon


Selon les autorités japonaises, de la paille de riz contenant du césium radioactif ayant servi de fourrage pour le bétail a été découverte dans 10 préfectures à travers le pays.

La viande de boeuf produite à partir de ce bétail contaminé a déjà été distribuée dans presque toutes les préfectures.

Mercredi, des inspecteurs ont détecté une quantité de césium radioactif 7 fois supérieure au niveau autorisé par le gouvernement dans de la paille de riz utilisée dans une ferme de la préfecture de Shizuoka.

Cela porte à dix le nombre de préfectures où du bétail a été nourri avec du fourrage contaminé.

La paille de riz irradiée provient de la préfecture de Miyagi, au nord de Fukushima où l'accident nucléaire s'est produit.

Mardi, le gouvernement a suspendu les livraisons de bétail en provenance de Fukushima après qu'un niveau élevé de césium radioactif a été détecté dans de la viande en provenance de cette préfecture.

.NHK 21/07/2011

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Le gouvernement japonais prévoit de racheter du boeuf contaminé


Le gouvernement japonais prévoit de racheter le cheptel de bovins contaminés au césium radioactif à des niveaux excédant les normes de sécurité sanitaire.

Rappelons que du césium radioactif a été détecté dans une livraison de boeuf en provenance de la préfecture de Fukushima. Les bêtes s'étaient nourries de paille contaminée par des substances radioactives émises par la centrale Fukushima Dai-ichi.

Le vice-ministre de l'Agriculture Nobutaka Tsutsui a indiqué ce jeudi à la presse que le gouvernement prévoyait de racheter le cheptel contaminé et de le faire incinérer pour préserver la santé des consommateurs.

M. Tsutsui a prôné la mise en place d'un système susceptible de prévenir tout risque de distribution de viande contaminée.

.nhk 21/07/2011

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Le gouvernement cherche à racheter rapidement la viande de boeuf contaminée




Le ministre japonais de l'Agriculture, Michihiko Kano, a annoncé que le gouvernement tâcherait de trouver rapidement les moyens de racheter l'ensemble de la viande de boeuf contaminée au césium radioactif à des niveaux supérieurs aux limites nationales de sécurité.



----> Je me demande comment ça se passerait en France ? Le gouvernement rachaiterait-il la viande ou les producteurs et négociants auraient été contraints de la détruire générant une perte sèche ?



.nhk 22/07/2011

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Le gouvernement va racheter le boeuf contaminé au césium



Le gouvernement japonais va racheter le boeuf contenant des niveaux dangereux de césium radioactif qui a déjà atteint la chaîne de distribution.

Le ministre de l'Agriculture Michihiko Kano a annoncé cette mesure ce mardi, ajoutant que le boeuf contaminé serait racheté par l'intermédiaire d'une organisation du secteur privé.

M. Kano a expliqué que l'objectif visé était d'apaiser les craintes des consommateurs concernant la paille de riz donnée comme fourrage au bétail et qui contenait une quantité de césium dépassant la limite fixée par le gouvernement.

La NHK a appris que près de 2900 bovins qui auraient consommé cette paille avaient été envoyés vers 46 des 47 préfectures du Japon, à l'exclusion d'Okinawa.

Des niveaux excessifs de césium ont été détectés dans du boeuf dans six des préfectures, y compris Fukushima, où les opérations se poursuivent pour maîtriser l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La viande contenant du césium à des niveaux inférieurs à la limite de sécurité ne sera pas rachetée. Néanmoins, le gouvernement subventionnera pour le moment le coût de son stockage.

Le ministre de l'Agriculture a assuré les consommateurs que ces mesures garantiront l'entrée exclusive sur le marché de boeuf sain.

Les coûts de rachat et de stockage seront éventuellement couverts par la Compagnie d'électricité de Tokyo, l'opérateur de la centrale.



.NHK 26/07/2011

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Les livraisons de bovins interdites à Miyagi et Iwate



Les autorités japonaises vont probablement étendre l'interdiction de livrer les bovins aux préfectures de Miyagi et d'Iwate alors que l'inquiétude du public va croissante concernant les ventes éventuelles de viande contaminée à travers le pays.

Un taux de césium radioactif supérieur aux normes établies par le gouvernement a été détecté dans 6 têtes de bétail qui auraient consommé de la paille de riz irradié de Miyagi, préfecture voisine de Fukushima.

Selon le groupe de travail gouvernemental sur la catastrophe nucléaire, la viande contaminée provient de bétail originaire de divers lieux de la préfecture plutôt que d'un endroit précis. Jeudi, le groupe a ordonné la suspension totale des livraisons en provenance de Miyagi.

Miyagi est la deuxième préfecture frappée par cette interdiction, après celle de Fukushima, qui s'est vue infliger la même mesure la semaine dernière.

Un taux de césium radioactif supérieur aux normes gouvernementales a également été détecté dans 5 bovins livrés au sein de la préfecture d'Iwate, située au nord de Miyagi.

Le gouvernerment pourrait donc étendre son interdiction à la préfecture d'Iwate également, la semaine prochaine.



nhk 28/07/2011

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Yukio Edano ordonne la suspension de la vente de boeuf en provenance de Miyagi





Au Japon, le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a déclaré qu'il avait ordonné au gouverneur de la préfecture de Miyagi de suspendre toutes les ventes de boeuf en provenance de sa circonscription.

M. Edano a fait cette déclaration jeudi, après que du césium radioactif à des niveaux dépassant les limites de sûreté fixées par le gouvernement a été détecté dans la viande de boeufs élevés dans la préfecture.

Miyagi est la seconde préfecture à voir sa production bovine interdite de vente après celle de Fukushima, à qui l'ordre de suspension a été donné la semaine dernière.

Du césium radioactif à des taux dépassant les niveaux autorisés a également été détecté dans la viande de cinq boeufs en provenance de la préfecture d'Iwate, au nord de Miyagi.

Le gouvernement pourrait étendre l'interdiction de vente à la préfecture d'Iwate la semaine prochaine.



.NHK 28/07/2011

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Le gouvernement prendra en charge le contrôle de la viande de boeuf





Le gouvernement japonais a annoncé qu'il prendrait en charge les dépenses des municipalités destinées à tester la viande de boeuf pour détecter une possible contamination radioactive.

Beaucoup de préfectures ont pris la décision de mener des contrôles sur la viande de boeuf produite dans leur région après que du césium radioactif à des taux excédant les standards gouvernementaux a été détecté dans de la paille de riz utilisée pour nourrir le bétail.

Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a déclaré aux journalistes jeudi que le gouvernement subventionnerait ces contrôles, la sûreté du boeuf étant une priorité.





.nhk 28/07/2011

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Le Japon a étendu jeudi l'interdiction de la vente de boeuf à une deuxième région du Tohoku (nord-est) frappée par le tsunami, en raison d'un niveau élevé de radioactivité détecté dans de la viande locale.

Près de 3.000 boeufs, soupçonnés d'avoir été alimentés avec du foin ou de la paille de riz contaminés par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima, ont été vendus et livrés dans tout l'archipel depuis la crise déclenchée par le séisme et le tsunami géants du 11 mars.

Après avoir interdit le 19 juillet la vente de boeuf originaire de la préfecture de Fukushima, le gouvernement a étendu la mesure à la préfecture voisine de Miyagi, où au moins six animaux ont été détectés avec des taux élevés de césium.

"Nous allons continuer à rassembler des informations et à mener des enquêtes sur la sûreté (alimentaire) aussi minutieuses que possible", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, au sujet d'une éventuelle extension de l'embargo à d'autres régions.

De la viande contaminée a été vendue depuis la fin du mois de mars et servie dans des restaurants, des cantines scolaires ou achetée par les consommateurs.

Afin de tenter de rassurer le public, les autorités soulignent cependant qu'il faudrait en manger tous les jours pendant un an pour entraîner des conséquences pour la santé humaine.

Des légumes verts, du lait, des produits laitiers, des champignons, certains poissons de rivière et du thé vert contaminés par les rejets radioactifs sont également interdits à la vente.

Le Japon n'a pas de système de contrôle centralisé de la radioactivité des produits alimentaires et s'en remet aux tests effectués par les préfectures et les municipalités.

Afin de rétablir la confiance des consommateurs, le gouvernement a annoncé cette semaine un plan visant à racheter et brûler la viande de boeuf contaminée.

La psychose s'est emparée des consommateurs nippons après la découverte au début du mois de niveaux élevés de césium radioactif dans de la viande de boeuf provenant d'une ferme de Minamisoma, une ville située juste à la limite de la zone d'exclusion de 20 kilomètres de rayon autour de la centrale atomique.



.Sciences et Avenir 28/07/2011

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Commentaire sur le problème du boeuf contaminé

Au Japon, l'une des inquiétudes les plus récentes porte sur la viande de boeuf contaminée découverte dans les réseaux de distribution. Cette viande vient d'animaux qui ont consommé de la paille de riz contaminée au césium radioactif.

Début juillet, un niveau de radioactivité jusqu'à six fois supérieur aux normes fixées par le gouvernement a été détecté dans de la viande de boeuf. Cette viande venait d'animaux élevés dans une ferme proche de la centrale nucléaire de Fukushima, dans la préfecture du même nom.

Les bêtes avaient été envoyées à un abattoir de Tokyo. C'est là que la contamination a été découverte.

La viande de 2900 bovins nourris à la paille radioactive aurait été acheminée dans tout le pays. Des niveaux de césium radioactif supérieurs aux normes ont été observés dans de la viande dans six préfectures. Nous revenons sur cette question avec le reporter de la NHK Mutsuo Moriyama.

Radio-JaponDu boeuf qui aurait été contaminé au césium radioactif a été commercialisé dans tout le pays, sauf à Okinawa. Comment se fait-il qu'il ait pu arriver sur le marché?

Mutsuo MoriyamaParce que le système de contrôle est insuffisant. Les autorités locales réalisent des contrôles du boeuf dans la préfecture de Fukushima et les préfectures voisines avant leur expédition. Mais, en raison du manque de moyens, seuls des échantillons sont testés. Dans les faits, une bête sur 200 environ fait l'objet d'un contrôle. C'est pour cela que la viande contaminée a pu être commercialisée.

Radio-JaponComment peut-on retrouver la viande contaminée? Est-ce qu'une partie a été exportée?

Mutsuo MoriyamaLe gouvernement central a demandé aux autorités locales de retrouver la trace des bovins et de la viande qui seraient contaminées en se fondant sur les numéros d'identification.

Le gouvernement a également demandé aux distributeurs de l'informer de la présence de ces produits dans leurs entrepôts. Une fois repérée, la viande non vendue sera testée pour voir si elle est contaminée. Si les niveaux de radioactivité dépassent les normes, elle sera retirée du marché.

Dans certains cas, plutôt rares, on sait déjà quels sont les distributeurs qui ont acheté la viande en question. Le gouvernement précise qu'il ne sait pas aujourd'hui si des produits concernés ont été exportés.

Radio-JaponQuelles sont les mesures qui peuvent être prises pour éviter que ce problèmes se reproduise?

Mutsuo MoriyamaDans les préfectures où des bovins ont été nourris avec de la paille contaminée, les autorités affirment qu'elles vont inspecter tous les animaux. Mais le matériel nécessaire est onéreux, environ 257 000 dollars pièce. Et le nombre de bêtes pouvant être controlées par un appareil est limité.

A l'avenir, il faudra pourtant plus de matériel pour effectuer des tests. Le gouvernement devra certainement suivre de près les expéditions de bétail. Il y a encore du travail avant la mise en place de mesures de prévention.



NHK 29/07/2011

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Le gouvernement japonais devrait soumettre le riz
à des tests de radiation


Le gouvernement japonais devrait demander aux régions productrices de riz de mesurer le taux de radiation de leurs cultures avant et après la récolte.

Le gouvernement prévoit de fournir cette semaine aux autorités locales des détails concernant ces tests dont l'objectif est d'assurer l'absence, dans le riz mis sur le marché, de césium radioactif provenant potentiellement de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Si le riz présente des niveaux de césium radioactif supérieurs aux limites de sécurité, il sera suspendu de vente, ont annoncé les autorités gouvernementales.

Les six préfectures de la région du Tohoku, dans le nord du Japon, ont décidé de soumettre leur riz à des tests de radiation.

La préfecture de Tokyo, ainsi que douze autres préfectures, ont également annoncé qu'elles procéderaient à des tests ou qu'elles en considéraient l'idée.



.NHK 01/08/2011

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Le boeuf de Tochigi à son tour interdit à la vente

Le gouvernement japonais a ordonné à la préfecture de Tochigi de suspendre les ventes de sa production bovine en raison des craintes d'une contamination radioactive. Tochigi est la quatrième préfecture qui se voit forcée à suspendre ses ventes de boeuf.

NHK 02/08/2011

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Rachat du bétail contaminé par la préfecture de Fukushima


Un plan du gouvernement préfectoral de Fukushima, visant à racheter le bétail des éleveurs, sera mis en place dès la semaine prochaine.

Les producteurs n'ont pas été autorisés à livrer leurs bovins depuis qu'on a constaté que la viande de boeuf de la région était hautement radioactive.

On pense que les bestiaux ont été nourris avec de la paille de riz, contaminée par du césium radioactif dépassant la limite fixée par le gouvernement.

La préfecture de Fukushima a décidé de racheter les bovins devenus trop âgés pour être livrés sur le marché, en raison de la suspension de leur livraison mise en place le mois dernier.

Mardi, un groupe d'éleveurs a convenu avec les autorités de la préfecture de Fukushima qu'un organisme consultatif serait mis sur pied dès la semaine prochaine pour traiter les demandes. Cet organisme achètera les animaux auprès des fermiers et le gouvernement préfectoral fournira les subventions.

Cependant, les éleveurs et la préfecture ne sont pas encore parvenus à s'entendre sur les prix d'achat et les négociations se poursuivent.


NHK 03/08/2011

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L'UE préconise des tests de radiation approfondis sur les produits de la mer



L'Union européenne a conseillé à ses membres de mener des tests de radiation sur les produits de la mer provenant de pays autres que le Japon, dont le littoral borde la mer de Chine méridionale et l'océan Pacifique.

Depuis l'accident nucléaire survenu à la centrale Fukushima Dai-ichi en mars dernier, l'UE vérifie les niveaux de césium et d'iode radioactifs contenus dans les denrées alimentaires provenant du Japon.

Des tests sont également réalisés sur des produits de la mer des eaux entourant l'Archipel.

Mais l'UE recommande aussi aux autorités de contrôle de vérifier volontairement les produits de la mer importés d'autres pays.

Ces tests concernent les produits de la mer d'une vaste zone s'étendant de la mer de Chine méridionale jusqu'à l'océan Pacifique bordant la côte ouest américaine.

Un correspondant de la NHK à Bruxelles a déclaré que si des substances radioactives supérieures à la limite autorisée par la loi sont détectées dans des produits provenant de ces zones, ces pays pourraient réclamer des dommages au Japon.

"Aucun produit de la mer contenant des taux de radiation supérieurs aux limites autorisées par la loi n'a été recensé à ce jour" a indiqué l'Union européenne.

NHK 13/08/2011

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Faible impact des substances radioactives sur le blé


Des chercheurs japonais ont découvert que le blé absorbe des quantités relativement faibles de césium radioactif à la racine et qu'il pourrait donc bien résister aux radiations.

Des scientifiques de l'Université de Tokyo ont entrepris des recherches au lendemain de la catastrophe survenue à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, en collaboration avec la préfecture de Fukushima, pour étudier l'impact des substances radioactives sur les produits agricoles.

Ils ont ainsi découvert une teneur en césium radioactif de 280 000 becquerels par kilogramme sur des feuilles de blé ayant poussé avant la catastrophe et exposées aux radiations de la centrale de Fukushima. Sur des grains de blé ayant germé après la catastrophe la teneur en césium radioactif était de 300 becquerels par kilo, soit environ un millième de la quantité prélevée sur les feuilles.

Les scientifiques pensent que le blé n'absorbe qu'une faible quantité de césium radiaoctif par les racines.

Il se pourrait donc que la substance radioactive ne soit pas transmise des feuilles vers les grains, la partie comestible, ce qui en réduirait l'impact.

.NHK 14/08/2011

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Nouveaux bovins contaminés dans la préfecture de Fukushima


De la viande provenant d'une ferme de Fukushima présenterait une teneur en césium radioactif supérieure aux normes gouvernementales de sécurité alimentaire. Cinq nouveaux bovins seraient contaminés.

L'information a été communiquée samedi par la préfecture de Fukushima, au lendemain de rapports ayant signalé un taux de césium radioactif deux fois supérieur aux normes sur 4 vaches de la même exploitation.

Ces informations ont incité le gouvernement japonais à différer, ce vendredi, la levée de l'interdiction qui pèse sur les livraisons de viande de boeuf en provenance de Fukushima.

Les autorités locales ont précisé que les 9 bovins contaminés faisaient partie des 200 têtes de bétail provenant de l'élevage en question et tuées dans un abattoir de Yokohama entre l'accident nucléaire du 11 mars et le mois d'avril.

L'éleveur aurait nié avoir nourri les bêtes avec de la paille de riz soupçonnée d'être contaminée au césium radioactif. Il affirme avoir utilisé du foin importé qui avait été stocké dans une autre ferme.

Les autorités locales enquêtent actuellement sur les causes de cette contamination.

NHK 21/08/2011

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Le gouvernement japonais annonce l'annulation des interdictions de livraison de viande de boeuf


Le gouvernement japonais a annulé toutes les interdictions de livraison de viande de boeuf en provenance des préfectures d'Iwate, de Tochigi et de Fukushima.

Ce jeudi, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré que les autorités avaient informé les gouverneurs des 3 préfectures que les interdictions concernant le transfert et la livraison de viande de boeuf dans les autres régions seraient annulées à l'issue de tests suffisants sur les niveaux de radiation.

M. Edano a évoqué les mesures qui s'imposent pour sécuriser l'élevage du bétail et les livraisons. Il a également mentionné les tests de radioactivité que tous les bovins de la région doivent subir.

"Si ces tests révèlent des niveaux de césium radioactif supérieurs aux limites fixées par le gouvernement, la viande ne sera pas commercialisée", a-t-il précisé.


NHK 25/08/2011

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Premières livraisons de riz en provenance de Fukushima

Des riziculteurs de la préfecture de Fukushima ont commencé à livrer le riz provenant des premières moissons après avoir testé leur éventuelle radioactivité. Rappelons que le riz est l'aliment de base au Japon.

NHK 29/08/2011

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Une préfecture japonaise demande à ses producteurs de thé de ne pas commercialiser leur récolte


Au Japon, la préfecture de Saitama a demandé à ses producteurs de thé d'éviter de commercialiser leurs produits fabriqués à partir de la première cueillette.

Cette requête a été faite ce mardi parce que du césium radioactif dépassant les niveaux de sûreté définis par le gouvernement a été détecté par le ministère de la Santé dans des thés produits localement.

NHK 06/09/2011

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Travaux de réduction des radiations dans des rizières à Fukushima


Le ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche s'efforce de réduire le niveau des radiations dans les rizières à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée.

Par des expériences commencées en mai, l'objectif du ministère est de revenir aux normes fixées par le gouvernement.

Une méthode consiste à enlever la couche supérieure du sol des rizières sèches en la grattant. Un autre procédé a pour but d'enlever la couche arable après l'avoir malaxée dans les rizières remplies d'eau. Les deux méthodes ont permis de réduire considérablement les niveaux de radiation.

Ainsi, le césium radioactif par kilo de terre a été réduit de plus de 10 mille becquerels à 2 mille becquerels, un chiffre qui est en deçà du niveau de 5 mille becquerels, fixé par le gouvernement pour la culture du riz.

Le ministère va utiliser ces méthodes dans des champs sélectionnés de la préfecture de Fukushima et, à cet effet, il réclamera des fonds spéciaux provenant d'un budget supplémentaire pour l'exercice fiscal en cours.

NHK 07/09/2011

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