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Admin-lane

Polynésie : Les abeilles ont la grippe : Huahine et Tubuai touchées par la loque américaine

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Une nouvelle maladie menace les abeilles. Une enquête menée en 2011 a mis en évidence la présence d'une bactérie, la loque américaine (American foulbrood), à Huahine ainsi qu'à Tubuai.

  polynesie1ère 22/3/2015




Paenibacillus larvae est une espèce de bactéries responsable d’une maladie connue sous le nom de loque américaine (American foulbrood), qui touche spécifiquement le couvain (zone regroupant les larves) de la colonie d’abeilles.

 Cycle de de l'abeille. JMKM CC BY-SA 3.0

En France, la loque américaine est une maladie réglementée faisant partie de la liste des maladies réputées contagieuses (MRC) de l’article D223-21 du code rural.  En cas de constat de la maladie, sa déclaration aux autorités sanitaires et vétérinaires est obligatoire et conduira à la prise de mesures destinées à assainir et à bloquer l’expansion de la maladie.

L'abeille mellifère Apis mellifera, espèce la plus connue d’abeille domestique, présente un rôle essentiel dans le maintien de la biodiversité et dans la reproduction de nombreuses plantes à fleurs. En outre, avec d’autres pollinisateurs, elle participe grandement au rendement des productions agricoles. Cependant, les abeilles sont sensibles à de nombreux agents pathogènes responsables de maladies, tels que des virus (virus de la paralysie aigüe, virus de la « maladie noire »), des champignons parasites (Nosema apis et Nosema caranae, responsables de la nosémose), des ectoparasites (Varroa destructor, responsable de la varroase), des bactéries (Paenibacillus larvae)...

Voir mode de contagion et de dispersion

 DiagnosticLa présence de la loque américaine va provoquer des symptômes similaires à de nombreuses maladies pouvant toucher les abeilles, comme la présence d’un couvain en mosaïque, une faible activité de la colonie, ou encore une population déclinante. (Photo : test de l'allumette. Tanarus CC BY-SA 3.0)

Il existe un test très simple pour vérifier si une ruche est infectée par P. larvae
. Il faut mettre une allumette dans un alvéole encore operculé et la retirer. Si un filet visqueux s’étend de l’alvéole sur l’allumette, la loque américaine est présente. Ce filet correspond en fait aux restes de la larve complètement rongée par la bactérie qui s'est multipliée en elle.

Traitement Bien que la forme végétative de P. larvae soit sensible à la streptomycine, à la pénicilline et à la terramycine, il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement utilisable contre la loque américaine. L’utilisation d’antibiotique est en effet interdite dans le domaine apicole européen, en raison de l’interdiction par la réglementation de retrouver des résidus d’antibiotiques dans le miel.

La prophylaxie reste donc le meilleur moyen de lutte, et consiste en de bonnes pratiques apicoles, comme la désinfection du matériel utilisé, ou l’absence de carence en pollen qui est un facteur favorisant. Si la colonie est trop atteinte, il faudra l’éliminer en asphyxiant les abeilles par une mèche de soufre incandescente. La ruche sera ensuite brûlée pour éviter la contamination des autres ruches. Des recherches ont cependant montré que certaines huiles essentielles d’oranger, de cannelle, de cumin, avaient une activité sur P. larvaeWikipedia



Polynésie 1ère 21/3/2015

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