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Puy-de-Dôme : un propriétaire de zoo soupçonné de trafic et de maltraitance d'animaux

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Il avait déjà été condamné en 2012 pour maltraitance, mais assure cette fois avoir été berné par des vendeurs étrangers.

Il est soupçonné d’avoir laissé mourir de faim des animaux, d’en avoir achevé à coups de fusil, d’avoir découpé des bêtes mortes pour en nourrir d’autres et de s'être enrichi en revendant des animaux : le propriétaire du zoo de Bouy, à Champétières (Puy-de-Dôme) a été mis en examen pour "trafic international d'espèces protégées en bande organisée" et placé en détention provisoire, rapporte La Montagne, samedi 28 mars.

 Un des 400 animaux du Zoo du Bouy. F3 Auvergne


Selon le quotidien régional, l'homme, qui nie les faits, avait déjà été condamné en 2012 pour pour maltraitance d'animaux et "avait écopé de six mois de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer pendant un an".

Selon les informations révélées par La Montagne, une des transactions qui intéressent la Justice concerne deux panthères des neiges. "Les fauves, arrivés l’an dernier au zoo du Bouy en provenance d’Allemagne, venaient d’être cédés à des Russes. Montant de la vente : 50 000 euros", explique le quotidien.

L'intéressé "réfute tout enrichissement personnel". Selon son avocat, Me Jean-Hubert Portejoie, toujours cité par La Montagne, il aurait été "berné par des vendeurs étrangers, qui lui ont donné un soi-disant certificat de commercialisation de ces animaux".


Lire aussiLe zoo du Bouy au bord du gouffre

Francetv info 28/3/2015

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Plus de 160 animaux du zoo du Bouy à Champétières (Puy-de-Dôme), qui est en liquidation judiciaire et dont le propriétaire a été écroué pour trafic international d'animaux protégés en bande organisée, étaient jeudi en cours d'évacuation.

Depuis le début de la matinée et sous le contrôle notamment de l'association 30 millions d'Amis et la direction de la protection des populations (DDPP), l'opération a mobilisé une soixantaine de personnes (vétérinaires, gendarmes, membres d'associations...), assistées d'une quinzaine de véhicules pour réceptionner les animaux. Ces derniers semblaient être en bonne santé, selon les responsables de l'évacuation.

Endormis ou attrapés à main nue en fonction des espèces puis placés en cage, cinq tahrs de l'Himalaya (mouflons), cinq loups, un wapiti (cerf) et le lion du zoo ont été amenés successivement dans les remorques. Sans aucun incident.

«Les animaux vont être transportés vers une dizaine de parcs zoologiques de France et de Belgique qu'on a sollicités et qui ont répondu à l'appel», a déclaré à l'AFP Arnaud Lhomme, en charge des enquêtes à 30 millions d'Amis. «Il reste des animaux à placer. On va travailler le plus vite possible pour mettre un terme à cette opération, si possible demain matin», a ajouté le responsable.

Originaire de Belgique, le propriétaire du zoo du Bouy Alain Albrecht, déjà condamné en 2012 pour maltraitance animale à six mois avec sursis et à une interdiction d'exercer toute activité en contact avec les animaux pendant un an, a été mis en examen le 27 mars puis écroué. Il est soupçonné d'avoir acheté puis revendu plusieurs animaux dans le but de faire des bénéfices et, selon le quotidien régional La Montagne, «d'avoir laissé mourir des animaux de faim, d'en avoir achevé d'autres à coups de fusil, d'avoir sciemment découpé des bêtes mortes pour en nourrir d'autres».

«Il réfute toute maltraitance envers les animaux. Concernant le trafic, on lui a vendu des animaux avec des certificats attestant qu'il pouvait les céder et les revendre. Est-ce des faux? En tout état de cause, il a été abusé», a indiqué à l'AFP l'avocat du propriétaire, Me Jean-Hubert Portejoie, qui a fait appel de la détention de son client.

Souffrant d'un déficit de quelque 200.000 euros, le zoo du Bouy a quant à lui été placé en liquidation judiciaire le 3 avril.


20 Minutes 9/4/2015

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150 animaux sauvages doivent être évacués du Zoo du Bouy dans le Puy-de-Dôme, en liquidation judiciaire. La Fondation 30 millions d'amis s'occupe de leur transfert vers d'autres zoo, en attendant leur vente.

C'est l'heure du grand déménagement, de quoi décontenancer les occupants des lieux. À Champétières (Puy-de-Dôme), le zoo du Bouy a été placé en liquidation judiciaire après que son propriétaire a été mis en examen pour trafic d'espèces protégées, et les animaux sauvages doivent maintenant être sauvés.



Une opération délicate pour les membres de la Fondation 30 millions d'amis, qui va récupérer les pensionnaires du zoo. "C'est assez difficile d'anesthésier ou de capturer 150 animaux d'espèces différentes, plus ou moins dangereux, stressés ou fragiles", commente une vétérinaire.

Une dizaine de zoo a été sollicitée pour accueillir les félins, équidés ou rongeurs, en France et en Belgique. Le directeur d'un parc animalier en Auvergne va ainsi repartir avec des loutres et des coqs, ce qui va obliger à des travaux d'aménagement pour les héberger correctement. Une solution ponctuelle puisque toutes ces bêtes seront vendues pour éponger les dettes du zoo de Bouy.


Francetv info 9/4/2015

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