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Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...

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Le Japon demande à la communauté internationale de défendre son industrie baleinière





Le Japon cherche le soutien de la communauté internationale face aux opposants à ses programmes de recherche liés à l'industrie baleinière.

L'appel sera lancé lors de la réunion annuelle de la Commission baleinière internationale, la CBI, qui débutera lundi dans l'île britannique de Jersey.

En raison des protestations de l'association Sea Shepherd, qui lutte pour la conservation des baleines, le Japon a suspendu ses activités dans l'Océan Antarctique en février dernier.

Le ministre de la Pêche Michihiko Kano a indiqué vendredi à la presse qu'un appel serait lancé à la communauté internationale lors de la réunion. Tokyo souhaite en effet que des mesures soient prises pour empêcher Sea Shepherd de perturber l'industrie baleinière nippone.

Toutefois, selon les observateurs, il n'est pas certain que la requête japonaise trouve un écho favorable, la chasse à la baleine étant largement décriée à travers le monde.





nhk 10/07/2011

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Ah non, alors ! J'espère que le Japon ne sera pas soutenu dans cette démarche ! Et comme le fait remarquer la fin de l'article : "il n'est pas certain que la requête japonaise trouve un écho favorable, la chasse à la baleine étant largement décriée à travers le monde" que personne n'emboîtera le pas...

Il faut au contraire se mobiliser contre une telle atteinte à la population des baleines ! Et Faire de même pour tous les mammifères marins ! Il y en a assez de voir les mers se vider de leurs habitants...

Pour obtenir le droit de poursuivre la chasse à la baleine les japonais invoquent la recherche... Or c'est un prétexte... archi faux... Pourquoi tuer autant de mammifères année après année... ?

On peut tirer une conclusion : les chercheurs sont dans ce domaine incompétents. Il vaudrait mieux qu'ils se tournent vers les sciences de la terre pour contribuer à la préserver. Peut-être que là, au moins, il pourrait utilement apporter leur contribution pour le bien de l'humanité...

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Ouverture de la réunion annuelle de la CBI à Jersey





La réunion annuelle de la Commission baleinière internationale s'est ouverte lundi à Jersey, une des îles britanniques situées dans la Manche.

Pendant la conférence de quatre jours, les délégués des nations favorables et opposées à la chasse à la baleine devront tenter de sortir les discussions de l'impasse où elles se trouvent depuis l'an dernier.

Un représentant de l'Afrique du Sud, un des pays opposés à la chasse, a été élu comme président pendant la première journée de la rencontre.

L'an dernier, la réunion s'était achevée sans parvenir à l'élaboration par le président d'une proposition de compromis entre les deux camps. On se demande si, cette année, les deux parties parviendront à trouver un terrain d'entente pour de nouvelles discussions.

En février, les opérations japonaises de chasse à des fins de recherches scientifiques dans l'océan Antarctique avaient dû être suspendues à cause des activités menées par Sea Shepherd, un groupe opposé à la chasse à la baleine. La délégation japonaise réclamera que des mesures soient prises pour empêcher les activités dangereuses, visant ses bateaux.



NHK 12/07/2011

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Alors que se poursuit à Jersey, jusqu’au jeudi 14 juillet, la 63e réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), un politologue japonais, interrogé par l’AFP, estime que la chasse à la baleine toujours exercée par ses compatriotes répond à des critères psycho-sociaux bien plus que scientifiques ou économiques.

Plutôt que de vrais partisans de la chasse à la baleine, "la majorité des Japonais sont des anti-anti-chasse : ils ne veulent pas (…) que les organisations anti-chasse leur disent ce qu'il faut faire", nuance Atsuhsi Ishii, politologue à l'Université de Tohoku (Japon). D’après lui, il en va de même pour le gouvernement nippon : "selon moi, les autorités japonaises veulent se retirer de l'Antarctique. Mais ce n'est pas simple. Si nous le faisons, cela sera perçu comme une défaite contre les pays et les associations anti-chasse. Les politiciens ne sont pas vraiment prêts à accepter cela", confie-t-il.

Toujours selon ce chercheur, ni l’aspect économique, ni l’aspect ‘scientifique’ ne justifie le maintien de cette activité : "depuis des années, la viande de baleine ne se vend pas très bien. La réalité, c'est que l'industrie de la pêche n'en veut plus. [Et la chasse] génère des données scientifiques trop incertaines pour pouvoir être utilisées pour gérer la traque à la baleine".

Tolérée par la CBI mais décriée par les écologistes, la chasse ‘scientifique’ officiellement pratiquée par le Japon avait dû, en février dernier, se contenter de 170 prises (essentiellement des petits rorquals), soit 20 % du nombre prévu, à la suite des interventions répétées et musclées de l’ONG Sea Shepherd, dont les bateaux ont harcelé les baleiniers nippons en Antarctique.

Les militants comptent poursuivre le combat

Justement, mardi, le fondateur de Sea Shepherd Paul Watson a affirmé que l'ONG reprendrait le harcèlement des navires japonais si ceux-ci retournaient capturer des cétacés l'hiver prochain."S'il y avait un tremblement de terre en Colombie, serions-nous moins durs avec les trafiquants de cocaïne? La chasse japonaise est illégale, et le fait qu'ils aient connu une catastrophe naturelle n'est pas une raison, pour nous, d'arrêter notre opposition. S'ils retournent dans l'océan Austral, alors nous retournerons dans l'océan Austral", clame le militant canadien cité par l'AFP.

...Maxisciences 12/07/2011

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La Commission baleinière internationale adopte une résolution

contre les activités de sabotage de Seashepherd





La Commission baleinière internationale a adopté une résolution soutenant les efforts visant à prévenir les opérations de sabotage menées par l'organisation anti-chasse Sea Shepherd.

La résolution, proposée par le Japon, a été adoptée à l'unanimité jeudi, dernier jour de la réunion annuelle de la Commission à Jersey, une des îles britanniques de la Manche.

C'est la première fois que l'organisation baleinière mentionne spécifiquement Sea Shepherd dans une de ses résolutions. Les activités d'obstruction du groupe écologiste ont forcé le Japon a interrompre en février le programme de chasse à la baleine qu'il mène à des fins de recherche.

A Jersey, les discussions ont également porté sur l'impasse dans laquelle se trouvent actuellement les pays pro et anti-chasse, impasse qui empêche la Commission baleinière de prendre des décisions sur un certain nombre de problèmes. Les pays participants n'ont pu que confirmer qu'ils continueraient leurs discussions.

Le blocage actuel a encore été souligné après que le Brésil et l'Argentine ont proposé la création d'une zone protégée dans l'Atlantique sud. La réunion a été perturbée pendant plusieurs heures au moment du vote.





.NHK 15/07/2011

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Commission Baleinière à Jersey : un bilan mitigé

La 63e session plénière de la Commission Baleinière Internationale s’est terminée le 14 juillet 2011 à Jersey, laissant un sentiment amer aux Etats qui luttent pour protéger les cétacés contre une pêche excessive qui les menace d'extinction. Néanmoins certaines avancées ont été faites en matière de gestion.

La réunion aura permis une meilleure transparence pour une Commission qui souffre depuis des années de soupçons de corruption. Ainsi l’amélioration du système des publications de rapports et de comptes-rendus, est un changement substantiel. Mais également l’interdiction d’une façon de faire qui a pu favoriser ces dysfonctionnements : le paiement en espèces des Etats membres n’est plus accepté.
D’autres questions pourtant n’ont pas produit le même enthousiasme : celle du droit de parole des ONG avant un vote par exemple a été annulé malgré la tenue d’une réunion de travail sur une participation accrue des observateurs.

Le Japon pense dorénavant proposer un quota de chasse côtière ...

Mais en ce qui concerne la création d’un sanctuaire pour les baleines dans l’Antarctique Sud, c’est la douche froide. Le Japon, leader du groupe des partisans de la chasse, est soupçonné par les protectionnistes, d’avoir sabordé les discussions sur ce sujet très attendu en profitant d’une lacune dans le règlement de la CBI.

Au final, les Nippons semblent jouer la course contre la montre. Il faudra attendre la prochaine session à Panama pour évoquer ce thème et aussi celui du quota de la chasse aborigène ou traditionnelle, accordé à certains états ; le Japon pense dorénavant proposer un quota de chasse côtière.

Déception encore du côté des associations de défense de la baleine : les problèmes de fond comme la pollution, renforcée après les dommages causés par Fukushima, ou encore la collision des cétacés avec des navires n’ont pas pu être évoqués.


.RFI 15/07/2011

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Remarques relevées dans la presse à propos de la dernière commission baleinière qui s'est tenue à Jersey du 11 au 14 juillet, en sus des informations déjà relatées.

.Actu-Voilà 15/07/2011
"Le Japon veut tuer les baleines, et il pourrait être prêt à tuer cette commission pour le faire", se désespère Patrick Ramage, directeur du programme international sur les baleines au Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw).

Jeudi, au dernier jour de la 63e session annuelle de la CBI à Jersey, les pays chasseurs, Japon, ont fait rejaillir les dissensions en quittant la salle, refusant de prendre part à un vote sur la création d'un sanctuaire pour les cétacés dans l'Atlantique Sud.

Depuis plusieurs années, la CBI privilégie l'adoption de mesures par consensus pour tenter de dépasser l'opposition très forte entre les pays protecteurs des baleines et les pays chasseurs Japon, Norvège, Islande et leurs alliés). Mais le Brésil et l'Argentine ont insisté jeudi pour soumettre au vote leur proposition d'instaurer un sanctuaire interdisant la chasse commerciale dans l'Atlantique Sud, une mesure plus symbolique qu'effective en raison du moratoire international en vigueur sur la chasse. "Nous pensons qu'un vote aura un effet assez négatif sur l'atmosphère favorable que nous avons réussi à créer dans cette organisation", avait estimé Joji Morishita, commissaire adjoint de la délégation japonaise, avant de quitter la salle.

Suite à cette situation, 7 heures de négociations à huis-clos ont été nécessaires pour annoncer que finalement l'examen de la proposition sud-américaine à la prochaine session, en 2012 à Panama.

"La première chose que nous ferons à Panama, ce sera de reconsidérer la proposition de sanctuaire de l'Atlantique sud, et si un consensus n'est pas possible, ce qui est le scénario le plus plausible, nous passerons à un vote", a expliqué Frédéric Briand (commissaire de Monaco).

.20 minutes.fr 15/07/2011

Outre l'aspect financier, la résolution, qualifiée de «strict mimum» et de «modeste» par les Britanniques, modifie certaines procédures de la CBI pour tenter de rendre plus transparente cette instance créée en 1946 pour ménager l'avenir de la chasse aux grands cétacés. Deux ONG internationales accusent l'Islande, l'un des derniers pays à chasser les baleines, de développer leurs exportations de rorquals communs vers le Japon et de créer ainsi «un commerce d'espèce en danger», dans un rapport présenté à Jersey.

Ces exportations ne sont pas illégales mais constituent un «abus» des règles encadrant le commerce des espèces menacées (Cites) et la convention sur la chasse baleinière, estiment la Société de conservation des baleines et des dauphins (WDCS) et l'Agence environnementale d'investigation (EIA). Depuis 2008, les navires islandais ont capturé «273 rorquals communs», une espèce considérée comme menacée, dont la quasi-totalité a été exportée vers le Japon, selon cette enquête rendue publique à Jersey cette semaine, en marge de la session annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI).

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J'ai enfin trouvé un début de réponse à un sujet qui m'intéresse au plus haut point, à propos de la résolution prise, à l'unanimité à l'encontre des défenseurs des baleines, notamment Sea Shepherd.

... la Commission baleinière internationale (CBI), qui vient de clore à Jersey, aura finalement été un peu fade. Les noms d’oiseaux diplomatiques ont parfois fusé entre Japonais, partisans de la chasse, et Britanniques en faveur de la protection des cétacés. Mais il y a eu blocage sur le projet de sanctuaire dans l’Atlantique sud proposé par le Brésil et l’Argentine et même les quelques résolutions adoptées montrent bien la difficulté d’établir un plan d’action par consensus avec des points de vue et des intérêts aussi opposés.

... le Japon a réussi à faire passer un texte condamnant toute action violente ou mettant en péril la sécurité des équipages en mer, quelles que soient les différences de points de vue sur la protection de baleines. Ce document fait référence, pour les discréditer, aux attaques de baleiniers menées par le bateau de l’ONG écologiste Sea Shepherd du Canadien Paul Watson. Mais les lois maritimes internationales interdisent déjà ce genre de comportement pirate...

Le point le plus important reste l’engagement à plus de transparence dans le fonctionnement de l’institution. Initié par la Grande-Bretagne seule, car la position « pro-chasse » du Danemark a empêché une action commune aux 27 états européens, le texte s’est confronté à l’opposition du Japon. Ce dernier est soupçonné ouvertement de s’assurer les voix de pays défavorisés en payant leur cotisation ou en les récompensant par de l’aide au développement. Mais la délégation nippone n’a pu contrer la résolution visant à une harmonisation avec les « bonnes pratiques » (théoriquement) en vigueur dans nombre d’autres organisations internationales. ...

Rendez-vous du 11 juin au 6 juillet 2012 à Panama City pour voir ce qu’il adviendra du projet de sanctuaire lors de la prochaine session.


.Futura Sciences 18/07/2011

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Traduction, grosso modo de la résolution proposée par les japonais et ratifiée à l'unanimité... J'ai eu beaucoup de mal car le juridique en anglais ce n'est pas mon fort... et qu'il y a énormément de répétitions et que parfois j'ai le sentiment que certaines phrases ou formulations ne veulent pas dire grand chose, sauf peut-être pour l'auteur ou les auteurs et les signataires...


RESOLUTION SUR LA SECURITE EN MER Soumis par le Japon

ATTENDU QUE la sécurité des navires et des équipages, l'ordre de la navigation maritime et la protection de l'environnement, sont, et ont été longtemps, les intérêts communs des nations du monde entier;

- ATTENDU QUE la Commission et les Gouvernements contractants soutiennent le droit à des formes légitimes et pacifiques de protestation et de manifestation;

- Rappelant que la 58e réunion annuelle de la Commission a adopté la Résolution 2006-2 par laquelle la Commission a convenu et a déclaré que la Commission et les Gouvernements contractants ne cautionnent aucunement les actions qui font courir un risque pour la vie humaine et des biens en relation avec les activités des navires en mer, et a exhorté les personnes et les entités à
s'abstenir de tels actes;

- Rappelant également que la 59e réunion annuelle de la Commission ont adopté la Résolution 2007-2 dans lequel la Commission a exhorté les Gouvernements contractants à prendre des mesures, conformément aux règles du droit international et des lois nationales respectives, ainsi que de coopérer pour prévenir tout risque pour la vie humaine et des ressources de la mer et les faire respecter à ceux qui commettent des délits et à coopérer, conformément à l'UNCLOS et d'autre moyens pertinents à l'enquête sur les incidents en mer, y compris ceux qui pourraient occasionner un risque pour la vie ou l’environnement;
- Réaffirmant la Déclaration sur la sécurité en mer lors de la réunion de la Commission d’Heathrow, Royaume-Uni, 6-8 Mars 2008, laquelle a pris note des rapports des actions dangereuses par la Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) dans l'océan Austral dirigés contre des navires japonais. A appelé la SSCS de faire preuve de retenue et de s'abstenir d’actions dangereuses qui compromettent la sécurité maritime et celle des navires et des équipages concernés, et a condamné toutes les actions qui constituent un risque pour la vie humaine et des biens en relation avec les activités maritimes, - et de nouveau exhorté les Gouvernements contractants à prendre des mesures, conformément aux lois du droit international et des lois et règlements nationaux respectifs, de coopérer pour prévenir et réprimer les actions faisant courir des risques à la vie humaine et aux biens, à l’encontre ceux qui commettent un délit ;

- NOTONS que l'attente des Gouvernements contractants ont de grandes attentes et que toutes les parties concernées se conforment aux lois internationales et leurs lois respectives concernant la sécurité maritime indépendamment de la position des Gouvernements sur la pêche à la baleine ;

- NOTONS les déclarations du gouvernement japonais qui a décidé de retirer ses navires beaucoup plus tôt que prévu initialement lors de la saison 2010/11 en vue de garantir la sécurité des navires et la vie de leurs membres d'équipage en réponse à des actions dangereuses de la SSC;

- EN CONSÉQUENCE, LA COMMISSION, ACCEPTE ET DÉCLARE que la Commission et ses Gouvernements contractants ne cautionnent pas et condamnent toutes les actions qui constituent un risque pour la vie humaine et des biens, en relation avec les activités des navires en mer ;

- Reconnaît la primauté de l'Organisation maritime internationale (OMI) sur la sécurité en mer, et que son Comité de sécurité maritime (MSC) a adopté le 17 mai 2010, à sa 87e session de la résolution MSC.303 (87), intitulé «Garantir la sécurité lors de manifestations, protestations ou de confrontations en haute mer", qui condamne toutes les actions qui mettent en péril intentionnellement la vie humaine, l'environnement marin, ou des biens lors de manifestations ou des affrontements en la haute mer et a demandé aux gouvernements d'exhorter, entre autres:

1. personnes et entités relevant de leur juridiction de s'abstenir d'actions qui mettent intentionnellement en péril la vie humaine, l'environnement marin, ou des biens lors des manifestations, des protestations ou des confrontations en haute mer;

2. Tous les navires autorisés à battre leur pavillon à se conformer aux règlements applicables adoptés par l'OMI visant à la sécurité de la navigation, la sécurité et la sûreté maritime ;

3. Tous les navires, lors des manifestations, protestations ou confrontations sur la haute mer, de se conformer aux COLREG et SOLAS en prenant toutes les mesures pour éviter les collisions et sauvegarder la sécurité et sécurité maritime;

- CONVIENT que la résolution des différends sur les questions concernant les baleines et la chasse ne doit pas être poursuivie par
des actions violentes qui risquent de mettre en cause la sécurité maritime, tant au niveau de la vie humaine que des navires ;

- Exhorte tous les gouvernements contractants concernés de faire appel à tous les capitaines de navires de prendre la responsabilité de s'assurer que la sécurité en mer est leur priorité et de respecter strictement l'évitement des collisions, conformément aux lois internationales.

- Exhorte tous les gouvernements contractants concernés de continuer à prendre des mesures, conformément au droit international et aux lois nationales, de coopérer pour prévenir et réprimer les actions pouvant mettre en cause la vie humaine et des navires, à l’encontre de ceux qui commettent un délit ;
- Exhorte les Gouvernements contractants à coopérer, conformément à l'UNCLOS et d'autres règlements relatifs aux incidents en mer, pour tout ce qui pourrait poser un risque pour la vie ou l’environnement ;
PRIE EN OUTRE INSTAMMENT tous les Gouvernements contractants concernés à prendre des mesures appropriées, compatibles avec les règlements de l'OMI, afin de s'assurer que la substance et l'esprit de cette résolution sont observées à la fois sur les plans national et international. Source : .Le texte en anglais

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Le Japon s'apprête à lancer dans les semaines à venir sa campagne annuelle de pêche à la baleine dans l'Antarctique. Le ministre de la Pêche a également annoncé un renforcement des mesures de lutte contre les défenseurs des cétacés qui harcèlent les bateaux japonais.

Les défenseurs des baleines vont de nouveau avoir fort à faire dans les prochaines semaines voire mois. Mardi, le ministre de la Pêche japonais Michihiko Kano a annoncé que le pays s'apprêtait à lancer sa campagne annuelle de pêche à la baleine. Une pratique contre laquelle plusieurs associations dont Sea Shepherd s'évertuent à lutter depuis des mois.

En effet, en février dernier, Tokyo avait pour la première fois dû écourter d'un mois sa campagne baleinière dans l'Antarctique, après n'avoir totalisé qu'un cinquième des prises espérées. Il avait alors mis la faute sur l'association Sea Shepherd qui avait dépêché plusieurs bateaux pour harceler la flotte baleinière, jetant des bombes puantes sur les ponts des navires nippons, bloquant leurs hélices à l'aide de cordes et se plaçant entre les vaisseaux japonais et leurs proies.

Peu après le retour de cette mission, le Japon avait annoncé qu'il allait étudier l'opportunité de poursuivre ou non la pêche scientifique à la baleine, une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit en revanche toute prise commerciale de cétacés. Malheureusement, le harcèlement ne semble donc pas avoir eu d'effet durable tandis que Mishihiko Kano a indiqué que des mesures seraient prises pendant la prochaine campagne pour renforcer la sécurité des bateaux menacés par les défenseurs de cétacés. "Le Japon va conduire sa campagne de recherche sur les baleines en renforçant les mesures contre les actes de sabotage, ce qui inclura le déploiement de navires d'escorte", a annoncé le ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche cité par l'AFP.

Une pêche commerciale cachée ?

Selon les protecteurs des baleines, la chasse scientifique du cétacé n'est en fait qu'une pêche commerciale déguisée. Une hypothèse qui ne peut être totalement rejetée alors que le Japon énonce clairement son intention de reprendre un jour la pêche marchande de baleines. "A cette fin, nous devons continuer la recherche scientifique", a souligné M. Kano. En juillet, Paul Watson, le dirigeant de Sea Sheperd expliquait ainsi à l'AFP qu'il continuerait de harceler les baleiniers japonais s'ils décidaient de retourner dans l'Antarctique.

Maxisciences 0/10/2011

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Donc si l'on s'en tient à cette annonce, il faut se rendre à l'évidence que la flotte japonaise n'a pas subi l'ampleur des dégâts annoncée suite à la triple catastrophe qui a touché le pays le 11 mars dernier...

Selon les dégâts annoncés, les associations environnementales avaient estimé que la flotte japonaise ne serait pas prête pour relancer son industrie de pêche à la baleine...

Comme les mêmes informations qui on circulé à propos des dauphins de la baie de Taiji et que le massacre a néanmoins repris... j'en tire mes conclusions personnelles, à savoir que la flotte japonaise a été moins touchée qu'annoncé ou que les images ont montré...

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Les baleiniers japonais ont porté plainte aux Etats-Unis pour empêcher l'organisation de lutte contre la chasse à la baleine Sea Shepherd de perturber les opérations de leurs navires. La saison de recherche sur la chasse baleinière dans l'Antarctique doit commencer dans quelques semaines.

NHK 09/12/2011

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Les militants de Sea Sheperd ciblent un baleinier nippon


De sources japonaises, des membres de l'association Sea Shepherd, hostile à la chasse à la baleine, auraient lancé des bouteilles d'acide sur un baleinier nippon dédié à la recherche, dans l'océan Antarctique. L'obstruction des militants s'est prolongée durant 5 heures. Un membre de l'équipage aurait été touché mais il serait finalement sain et sauf.

Source : NHK 23/02/2012

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Les militants écologistes de l'association Sea Shepherd ont de nouveau perturbé la pêche à la baleine des navires japonais lundi en tirant notamment des fusées éclairantes pendant plusieurs heures.

L'affrontement continue entre les écologistes et les baleiniers japonais. Selon l'Agence japonaise de pêche, la campagne de chasse a été une nouvelle fois perturbée lundi par plusieurs membres de l'association Sea Shepherd. Ceux-ci auraient tiré plus de 40 fusées éclairantes et dirigé des rayons laser sur les navires japonais Yushin Maru 2 et 3 pendant plusieurs heures, entravant sérieusement les opérations.

Si cette attaque n'a fait aucun blessé, les navires japonais n'ont quant à eux pas hésité à riposter, si l'on en croit l'organisation Sea Shepherd. En effet, dans la nuit, leur bateau Bob Barker aurait été la cible d'une attaque des navires harponneurs japonais qui ont dirigé leurs projecteurs vers le pont afin d'aveugler l'équipage. Néanmoins, ils ont dû reculer lorsque les militants de Sea Shepherd ont riposté avec des lasers.

Les affrontements entre écologistes et pêcheurs de baleine se multiplient au fil des mois. En janvier, les militants écologistes avaient lancé des bombes de peinture à l'encontre des baleiniers avant de tenter d'entraver les hélices avec des cordes.

Maxisciences 07/03/2012

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Les baleiniers nippons ne réalisent pas leurs objectifs dans l'océan Antarctique


Le ministre japonais de la Pêche Michihiko Kano a déclaré ce vendredi que la flotte de baleiniers nippons n'avait pas atteint ses objectifs dans l'océan Antarctique, pour la saison en cours.

Selon M. Kano, seules 267 baleines ont été capturées alors que l'objectif était fixé à 900.

Le gouvernement va donc plancher sur les moyens de mieux gérer cette activité, à l'avenir.

-----> Je suis très heureuse d'apprendre qu'un certain nombre de baleines ont pu échapper aux mailles des filets... bien que ce soit qu'une image.... Puisque la chasse à la baleine s'efffectue essentiellement au harpon... Je suis très triste que près de 270 d'entre-elles aient été sacrifiées pour rien... sous le couvert d'une fausse excuse de recherches... car nous avons tous que c'est pour finir dans les assiettes ! ET, là aussi nous savons que c'est inutile puisque les baleines sont hélas un danger pour la santé humaine du fait de la pollution des océans... la teneur en mercure étant le danger le plus connu....

Quand donc la flotte baleinière nippone sera démantelée... une bonne fois pour toute ? Les bâteaux pourraient être réappareillés en navire hôpital ou autre et mis au service des pays les plus démunis... Je reconnaîtrai, là, enfin, la grandeur d'âme du peuple japonais !

NHK 09/03/2012

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La campagne de chasse à la baleine du Japon, qui s'est terminée ce vendredi, a été meilleure que l'an passé mais bien moins fructueuse comparée aux prévisions faites. Les actions des militants écologistes ont considérablement perturbé la pêche des cétacés.

Les militants écologistes peuvent se réjouir, leurs efforts ont porté leurs fruits. Le Japon vient en effet tout juste d'annoncer la fin de sa campagne annuelle de pêche à la baleine dans l'Antarctique. Une opération marquée par un grand nombre d'"actes de sabotage" de la part de militants écologistes, appartenant notamment à l'organisation Sea Shepherd.

... La flotte nippone partie en décembre dernier a capturé tout de même 266 baleines de Minke et un rorqual. ... "Les prises ont été inférieures à ce qui avait été prévu en raison des conditions climatiques et des actes de sabotage perpétrés par des militants. Il y a eu incontestablement des campagnes de sabotage derrière ces chiffres".

... Comme chaque année, les militants de l'association Sea Shepherd, n'ont pas laissé les flots libres aux baleiniers nippons... L'année dernière, le Japon avait dû interrompre prématurément la campagne de pêche pour des raisons semblables après avoir capturé 172 baleines "seulement".

BRAVO et MERCI à Shepherd et à ses militants !

Maxisciences 09/03/2012

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Des représentants japonais de la chasse à la baleine font appel d'un jugement par un tribunal américain qui a rejeté leur requête pour une injonction contre le groupe Sea Shepherd.

L'Institut de recherches sur les cétacés, basé à Tokyo, de même que le propriétaire d'un navire de chasse à la baleine, ont soumis leur requête à une cour d'appel américaine mardi, pour forcer Sea Shepherd à arrêter sa campagne contre la chasse à la baleine dans l'Antarctique.

La requête avait été initialement rejetée en février par une cour fédérale de district de l'Etat de Washington où se trouve le siège social du groupe Sea Shepherd.

Les plaignants disent que le groupe a bloqué des navires de pêche japonais à onze reprises durant la dernière saison de recherche sur la baleine, qui a pris fin le mois dernier.

Les intervenants japonais de la chasse à la baleine disent que cette nouvelle démarche en cour est nécessaire pour qu'elle puisse mener la prochaine saison en toute sécurité.


-----> Je ne comprends pas l'entêtement des autorités japonaises à poursuivre la chasse à la baleine, dont plusieurs espèces sont menacées d'extinction... et que le monde entier réprouve !





NHK 11/04/2012

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Un tribunal américain a interdit hier à l'ONG Sea Shepherd de s'approcher à moins de 500 mètres des baleiniers japonais qui ont démarré leur campagne annuelle de chasse.

Alors que l’ONG Sea Shepherd (Berger de la Mer) et ses bateaux font route vers l'Antarctique pour attendre les chasseurs de baleines japonais, un tribunal américain a interdit aux écologistes de s'en approcher à moins de 500 mètres . Paul Watson, le président de l’ONG, était déjà recherché par Interpol (le Costa Rica, l’accuse d'avoir mis en danger un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002), le voilà maintenant contraint de ne pas pouvoir attaquer physiquement ses cibles.

En effet, l'Institut japonais de recherche sur les cétacés et plusieurs entreprises ont attaqué Sea Shepherd en justice. L'injonction indique ainsi qu'en aucune circonstance les accusés ne doivent s'approcher à moins de 500 mètres des plaignants quand ils naviguent en pleine mer. De plus, la cour américaine a interdit à l’ONG de naviguer d'une manière qui puisse mettre en danger la navigation en toute sécurité d'un tel navire. Il est néanmoins peu probable que Paul Watson prenne cette interdiction en compte puisque, arrêté à l'aéroport de Francfort le 13 mai, il s'était déjà enfui en dépit d'une assignation à résidence.

L'avocat de Sea Shepherd, Charles Moure, a par ailleurs indiqué dès mardi soir qu’il avait la ferme intention de combattre cette décision. Reste qu'il ne s'agit pas d'une décision finale sur l'appel en cours mais d'un ordre temporaire intervenant à la demande récente des plaignants, à la suite de menaces proférées récemment par Paul Watson. "Je foule à nouveau le pont du Steve Irwin", un des navires de la flotte de Sea Shepherd engagée dans le Pacifique Sud, indiquait il y a 15 jours le pirate écolo de 61 ans sur le site de son ONG.

Le Steve Irwin avait quitté Melbourne un mois plus tôt pour prendre la tête de la 9e campagne de l'association, la plus ambitieuse de son histoire, avec quatre navires (dont le Brigitte Bardot), un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées. Watson a expliqué avoir mis quatre mois pour rejoindre l'Australie en traversant deux océans et un nombre incalculable de rivières, franchissant trois chaînes de montagne, un désert, des lacs et des dizaines de villes, indique l’AFP.

Les opérations censées empêchées la chasse à la baleine menée par les Japonais pourrait donc bien ne pas être si faciles à arrêter.


Maxisciences 19/12/2012


----->Heureusement que de telles associations avec de vrais défenseurs à la "proue existent". Sea Shepherd a toute mon admiration... Même si parfois certaines de ses actions sont qualifiées de "terroristes" ou de "pirates" par les victimes de celles-ci. Seulement voilà, ce que ne disent pas les victimes en question, c'est qu'avant d'en arriver à de telles extrêmités, les autres approches ont échoué... Alors pour sauver nos océans et leurs habitants, il n'y a pas d'autres méthodes que d'agir par la ruse ou par des stratagèmes plus rudes... L'essentiel est de sauver des êtres innocents et majestueux de la mort d'autant que celle-ci n'est utile à personne et qu'elle fracasse l'existence de toute une famille...

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Une flotte de baleiniers japonais a quitté le Japon direction l'Antarctique où elle conduira sa campagne de pêche annuelle, malgré les menaces de l'organisation écologiste Sea Shepherd.

Vendredi, une flotte de baleiniers japonais a quitté l'île d'Innoshima, dans l'ouest du Japon, en direction de l’Antarctique. Le navire amiral, le Nisshin Maru devraient être rejoint par trois autres navires baleiniers, partis du port de Shimonoseki (également dans l’ouest de l’archipel).

L'Agence de la pêche japonaise n'a pas souhaité confirmer ces informations à l'AFP, expliquant ne pas révéler "la date de départ pour des raisons de sécurité", a indiqué un de ses responsables. Dans une déclaration préalable, l’Agence avait signalé espérer pêcher jusqu'à 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d'ici mars.

Les choses ne devraient pas être si simples puisque l'association de défense de la nature Sea Shepherd compte bien venir jouer les troubles fêtes. L’ONG a promis de perturber ces opérations de chasse et a pour cela dépêché, pour la 9ème année consécutive, ses propres bateaux. Cette fois-ci, l’association a employé les grands moyens avec quatre navires, un hélicoptère, trois drones et une centaine de militants engagés.

L’interdiction prononcée il y a quelques jours par un tribunal américain de s'approcher "en aucune circonstance à moins de 500 mètres" des navires japonais quand ils naviguent en pleine mer ne semble pas déranger Paul Watson, qui dirige l’association. Alors que celui-ci est recherché par Interpol, il garde le cap. "[b]Ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctuaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies", indique Sea Shepherd sur son site internet[/b].

Avec plus de diplomatie, les pays opposés à la pêche à la baleine ont appelé hier les militants écologistes à s'en tenir à des manifestations pacifiques et sans danger, rapporte 20minutes.fr. Ainsi, l'Australie (d’où est originaire Paul Watson), la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les États-Unis ont déclaré dans un communiqué commun qu'ils n'hésiteraient pas à faire respecter la loi en cas "d'activité illégale". En effet, la pêche à la baleine est autorisée par la Commission baleinière internationale (CBI) si celle-ci est pratiquée dans un but scientifique. Pourtant, la chair des cétacées finit systématiquement sur les étals japonais, chose qui est interdite.

Les choses risquent donc d’être compliqué entre Sea Shepherd, sûr de son bon droit et les garde-côtes nippons présents à bord des baleiniers pour assurer la sécurité des Japonais face aux manœuvres de harcèlement de l'association écologiste.

Sea Shepherd reproche également aux Japonais, et ce ne sont pas les seuls, de chasser des dauphins, notamment dans la baie de Taiji. L’ONG a d’ailleurs annoncé, il y a une quinzaine de jours, qu'elle soutenait Pékin dans sa revendication sur les îles de la mer de Chine orientale (Senkaku pour le Japon et Diaoyu pour les Chinois). "La mainmise du Japon sur ces îles conduirait au massacre de davantage de dauphins et baleines dans leurs environs", souligne l'ONG.



MAXISCIENCES 28/12/2012

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En réponse à des rapports récents faisant état de leurs préoccupations concernant les risques de conflits dans l’océan Austral entre Sea Shepherd Conservation Society et la flotte baleinière japonaise, [b]Sea Shepherd invite l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les États-Unis à envoyer des représentants sur ses bateaux pour y être les témoins directs des "incidents" qui les préoccupent.[/b]

Cette invitation fait écho à l’appel de lundi (24 décembre) relayé par de nouveaux rapports du porte-parole du gouvernement australien pour l’environnement, Greg Hunt, qui aurait écrit au Premier ministre Julia Gillard pour proposer que l’Australie envoie un navire des douanes afin de contrôler la confrontation imminente dans l’océan Austral. Citant une résolution adoptée en 2010 par l’Organisation maritime internationale obligeant les navires baleiniers à assurer la sécurité des protestataires pendant les manifestations, les rassemblements et les confrontations en haute mer, ces rapports précisent que l’Australie a "prévenu les navires japonais qu’elle n’acceptera pas que des protestataires soient menacés."

L’Australie déclare rester "résolument opposée" à la chasse commerciale à la baleine, y compris la prétendue chasse "scientifique", et exprime ses préoccupations concernant les activités de chasse dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral.

Sea Shepherd aimerait remercier l’Australie pour son soutien.


Jusqu’à présent, les nations mentionnées précédemment adressaient leurs avertissements essentiellement à Sea Shepherd tout en ignorant des faits simples, à savoir :

- La flotte baleinière japonaise se moque de la Cour fédérale australienne qui lui a interdit de tuer des baleines dans les eaux territoriales antarctiques de l’Australie.

- Les baleines sont tuées dans un sanctuaire établi au niveau international.

La définition d’un "sanctuaire" est celle-ci : espace consacré dans lequel des objets sacrés sont conservés, ou : abri contre le danger ou les difficultés. Ce fait est ignoré par les pays concernés.

- Les Japonais ont détruit un bateau de Sea Shepherd immatriculé en Nouvelle-Zélande, l’Ady Gil, et ont refusé de coopérer avec les services d’enquête néo-zélandais. Ils ont blessé un cameraman d’Animal Planet et ont failli tuer six membres d’équipage sans en subir la moindre conséquence civile ou pénale.

- Un navire harponneur japonais a délibérément défoncé la coque d’un bateau de Sea Shepherd, le Bob Barker, occasionnant de graves dommages.

- Un navire baleinier japonais est délibérément entré en collision avec un bateau de Sea Shepherd, le Robert Hunter (rebaptisé le Steve Irwin).

- Des membres d’équipage de Sea Shepherd ont été blessés par des canons à eau et par des lances en bambou.

- On a tiré sur le Capitaine Paul Watson au cours d’un incident entre le Steve Irwin et le Nisshin Maru.

- Il n’a jamais été fait état d’aucune blessure que des membres d’équipage de Sea Shepherd auraient causée à un membre d’équipage japonais.

- Sea Shepherd a pour principe la non-violence et n’a jamais occasionné une blessure à quelqu’un au cours de ses 35 ans d’existence.

- Sea Shepherd a pour principe de travailler dans la légalité et n’a jamais eu aucune condamnation civile ni pénale au cours de ses 35 ans d’existence.

- La seule raison pour laquelle Sea Shepherd agit est que la flotte baleinière japonaise tue des espèces protégées et menacées de disparition dans un sanctuaire baleinier reconnu au niveau international, en violation d’un moratoire mondial sur la chasse commerciale à la baleine.

- Sea Shepherd essaie simplement de faire respecter le droit international en matière de conservation là où la diplomatie a échoué et où les pays signataires de la Commission baleinière internationale n’ont pas su faire respecter le droit.


Sea Shepherd invite l’Australie à envoyer un bateau pour suivre la situation et maintenir la paix. De même, si la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les États-Unis se préoccupent réellement de la sécurité en mer, ils devraient envoyer un représentant à bord des bateaux de Sea Shepherd et des navires japonais pour se rendre compte par eux-mêmes de la situation....


Les gouvernements des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et des Pays-Bas affirment être opposés à la chasse à la baleine dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral, un sanctuaire dont ils ont eux-mêmes promu l’existence par leur vote, mais aucun de ces gouvernements ne protège activement ce sanctuaire. L’Australie assigne le Japon devant les tribunaux, mais le plus probable est que le Japon ignorera toute décision d’un tribunal international, comme il a ignoré la décision australienne. Où sont les mesures pour le respect de l’intégrité de ce sanctuaire défini au niveau international? Où sont les sanctions contre le Japon pour avoir ouvertement ignoré le droit international relatif à la conservation des milieux et des espèces?


SBS World News - Customs must monitor whaling

The Courier-Mail - Customs vessel must monitor hunt






Visitez le site de
l'Opération
Tolérance Zéro

pour plus d'information concernant notre
campagne
2012-2013 de Défense des Baleines en Antarctique


La flotte de braconniers japonais a l’intention de tuer 900 baleines de Minke et des baleines franches. Notre objectif est qu’aucune baleine ne périsse sous leurs harpons explosifs. L’année dernière, nous sommes parvenus à sauver 768 baleines d’une fin atroce et cette année, nous restons dévoués à notre mission: sauver 900 baleines d’une mort imminente au cours de l’Opération Zéro Tolérance.

la flotte baleinière japonaise semble avoir pris la mer hier matin et fait route vers le sanctuaire. Ils n’ont jamais quitté le Japon aussi tardivement pour leur saison annuelle de chasse à la baleine. Vue la distance à parcourir, nous savons qu’ils n’atteindront pas le sanctuaire de l’hémisphère sud avant le 21 janvier.

La chasse est ouverte et nous comptons bien donner la chasse aux chasseurs. Les quatre navires de Sea Shepherd et leurs équipages sont prêts et réservent un comité d’accueil digne de ce nom aux baleiniers lorsqu’ils arriveront.



Pour terminer, Sea Shepherd Australie souhaite préciser que Sea Shepherd n’a pas le désir ni l’intention de faire quoi que ce soit d’illégal ni de violent. Cela ne nous
arrive jamais.




Sea Shepherd 26/12/2012 - Sea Shepherd 29/12/2013

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SYDNEY - L'ONG américaine Sea Shepherd a annoncé mercredi être au contact de la flotte de baleiniers japonais dans l'océan Austral et s'est dite déterminée à empêcher le harponnage des cétacés au cours de cette nouvelle campagne de pêche nippone.

Le SSS Brigitte Bardot a intercepté le bateau harponneur Yushin Maru N°3 très au nord par rapport aux bancs de krills dont se nourrissent les baleines, plus près du continent antarctique, selon Sea Shepherd (Berger des mers).

Il semblerait donc qu'ils n'aient pas encore commencé à pêcher, a commenté le capitaine du Brigitte Bardot, Jean-Yves Terlain, dans un communiqué publié sur le compte Twitter de l'organisation. Ce serait, le cas échéant, la première fois que la campagne de pêche japonaise se solde sans prises en janvier, selon Sea Shepherd.

Un autre navire de l'ONG, le Bob Barker, talonne le navire-usine Nisshin Maru, à environ 248 kilomeètres de là. La flotte de baleiniers japonais est dispersée et la flotte de Sea Shepherd l'a prise en chase, selon l'organisation.

Sea Shepherd affirme avoir sauvé 4.000 baleines au cours des huit saisons précédentes. Nous ne tolèrerons pas la mort d'une seule baleine à l'intérieur du sanctuaire baleinier de 50 millions de km2 dont les contours, autour de la calotte antarctique, ont été fixés par la Commission baleinière internationale (CBI), a promis l'organisation réputée pour ses méthodes énergiques.

Sea Shepherd perturbe chaque année les expéditions du Japon qui peut tuer des baleines en raison d'une faille dans un moratoire international datant de 1986 autorisant la recherche létale sur ces mammifères marins, y compris dans les limites de ce sanctuaire.

Sea Shepherd est une ONG consacrée à la protection des océans. Installée aux Etats-Unis, elle a été fondée en 1977 par Paul Watson après son départ de Greenpeace. Paul Watson se trouve à bord d'un des navires de Sea Shepherd, le Steve Irwin, mais il a annoncé début janvier renoncer à ses fonctions.

Ce Canado-Américain de 62 ans est recherché par Interpol pour avoir échappé à la justice allemande en juillet 2011 après avoir été arrêté à la demande du Costa Rica qui l'accuse d'avoir mis en danger un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002. Bob Brown, une figure du mouvement écologiste en Australie, le remplace.

L'association et son fondateur ont été interdits en décembre par une cour d'appel fédérale américaine de s'approcher à moins de 500 mètres et d'attaquer physiquement tout navire dirigé par les plaignants, dont l'Institut japonais de recherche sur les cétacés et plusieurs entreprises de pêche nippones.

Sea Shepherd a juré de contrer cette décision en justice mais Paul Watson s'est personnellement engagé à s'y conformer en tant que citoyen américain.

Le Steve Irwin a quitté Melbourne le 5 novembre pour prendre la tête de la neuvième campagne de l'association, la plus ambitieuse de son histoire, avec quatre navires, un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes.




ROMANDIE.COM 30/1/2013

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SYDNEY - Le gouvernement australien, opposé à la pêche à la baleine, a protesté officiellement auprès de Tokyo vendredi après qu'un bateau de la flotte baleinière japonaise eut pénétré dans sa zone économique exclusive près d'une île australienne, dans le Pacifique sud.

Selon l'Australie, un navire de la flotte baleinière japonaise, dont la campagne dans l'océan Austral a démarré fin décembre, est entré jeudi dans la zone économique exclusive autour de l'île Macquarie, un petit territoire australien à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et l'Antarctique.

Le gouvernement s'oppose fermement au passage de navires baleiniers dans les eaux territoriales australiennes ou dans notre zone économique exclusive, a déclaré le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke. Notre ambassade à Tokyo a fait part de ses sentiments sur le sujet au gouvernement japonais.

Interrogée par l'AFP, l'Agence de pêche japonaise a indiqué être au courant des déclarations du gouvernement australien mais a refusé de confirmer l'entrée d'un bateau japonais dans les eaux australiennes. Nous menons notre mission sous l'égide de la loi internationale, a déclaré un porte-parole.

L'Agence avait indiqué en décembre que la flotte espérait pêcher jusqu'à 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d'ici au mois de mars.

Canberra est farouchement opposé à la pêche à la baleine et a porté plainte en 2010 devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye pour mettre un terme à cette pratique que poursuit le Japon sous des couverts scientifiques. Les audiences devraient démarrer au cours du second semestre 2013.

Le Japon pêche des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.



ROMANDIE 1/2/2013

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TOKYO - Le programme de pêche à la baleine japonais est largement subventionné par l'Etat, à hauteur de 10 millions de dollars par an, preuve que ce secteur est mourant, a affirmé mardi une ONG opposée à cette pêche.

Selon le Fonds international pour le bien-être des animaux (Ifaw), l'argent généré par la vente de viande de baleine est loin de couvrir les frais engendrés par l'entretien de la flotte baleinière japonaise et la campagne de pêche annuelle en Antarctique. L'industrie baleinière est dans le rouge depuis plus de 20 ans, a affirmé Patrick Ramage, un membre de l'Ifaw, une ONG créée en 1969 et basée à Londres.

C'est l'argent du contribuable qui paye cette activité et qui permet de la maintenir à flot, a-t-il ajouté.

Dans un rapport présenté mardi à Tokyo, l'Ifaw estime que la consommation de viande de baleine a décliné constamment depuis les années 1960, et que le Japon en possède un stock de 5.000 tonnes environ.

Un responsable de l'Agence de la pêche japonaise a refusé de commenter ce rapport dont il a dit ne pas avoir connaissance. Il a toutefois réaffirmé la position officielle japonaise, à savoir que cette pêche est à des fins scientifiques.

Une flotte baleinière japonaise a largué les amarres le 28 décembre dernier pour l'Antarctique pour sa campagne annuelle, malgré les menaces de l'organisation écologiste Sea Shepherd.

L'Agence de la pêche japonaise a indiqué que l'objectif était de pêcher environ 935 petits rorquals et 50 rorquals communs d'ici au mois de mars.

Le Japon pêche des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.

Vendredi dernier, le gouvernement australien, qui est opposé à la pêche à la baleine, a protesté officiellement auprès de Tokyo après qu'un bateau de la flotte baleinière japonaise eut pénétré dans sa zone économique exclusive près d'une île australienne, dans le Pacifique sud.


ROMANDIE 5/2/2013

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L'ONG de protection des océans Sea Shepherd a demandé lundi à la Cour suprême des États-Unis de lever la décision de justice du 17 décembre lui interdisant de s'approcher des baleiniers japonais qui avaient menacé l'organisation de poursuites judiciaires.

Chaque année depuis 2002, l'ONG Sea Sheperd perturbe les expéditions japonaises de chasse à la baleine. Mais cette fois, les chasseurs nippons ont pris les devants et ont déposé une plainte contre l’association. C’est ainsi que le 17 décembre, une décision de la Cour suprême des États-Unis a obligé les bateaux de l’ONG à rester à plus de 500 mètres de distance des navires japonais. Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson âgé de 62 ans, a qualifié cette décision de justice de "hâtive".

Il s’est également dit inquiet de "la portée extrêmement grande" de l'injonction hors de la juridiction américaine. En effet, selon Watson, cette injonction représente "une menace pour l'existence même" de Sea Sherpherd dont 80% des fonds proviennent de dons, lesquels "diminueraient considérablement" sans la campagne de défense des baleines. L'avocat spécialiste de l'environnement Robert F. Kennedy Jr. a ainsi exhorté les États-Unis à soutenir Sea Shepherd, estimant que la lutte contre la chasse à la baleine était "une mission qu'eux seuls sont capables d'accomplir et qui est vitale à l'application des lois maritimes internationales".L J

Malgré la création d'un sanctuaire pour les baleines dans l’océan Austral par la Commission baleinière internationale (CBI), les navires japonais poursuivent la chasse en profitant du fait que la convention internationale n'interdise que la chasse commerciale et permette la délivrance de permis spéciaux en cas de recherches scientifiques. M. Kennedy Jr. a ainsi ouvertement critiqué l'Institut japonais pour la recherche sur les cétacés, un organisme soutenu par le gouvernement nippon chargé du programme de pêche à la baleine, le qualifiant "d'organisation pirate se faisant passer pour un groupe de recherche scientifique".

De son côté, le Japon continue d'accuser les pays occidentaux de ne pas respecter ses traditions culturelles ancestrales alors même que la chasse à la baleine a de moins en moins de succès dans le pays. Il y a peu, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a d'ailleurs publié une étude démontrant que "la chasse à la baleine n'est pas rentable et qu'elle alimente un marché en rapide déclin". Plus sérieux encore, cette pratique serait "maintenue à flot par l'argent du contribuable à hauteur de plusieurs millions de dollars par an".

Dans un rapport intitulé The Economics of Japanese Whaling (Economie de la chasse à la baleine japonaise), IFAW explique même que le gouvernement nippon "est allé jusqu'à détourner les fonds d'aide aux victimes du tsunami au profit de la chasse à la baleine", rapporte un communiqué de l'organisation. Patrick Ramage, Directeur du programme Baleines d'IFAW, a ainsi déclaré : "Et voilà, pour la première fois, c'est écrit noir sur blanc ; le rapport d'IFAW prouve sans conteste que l'industrie cruelle de la chasse à la baleine au Japon est en faillite et que les contribuables nippons en font les frais. Cette industrie cruelle et dépassée est déficitaire et n'a aucun sens sur le plan économique".

"Plutôt que de vouer la population japonaise aux gémonies, l'heure est venue pour les citoyens engagés, les ONG et les gouvernements du monde entier d'accompagner ce pays dans sa transition de la chasse à l'observation des baleines, une solution rentable qui profiterait aux baleines, à la population et aux communautés côtières du Japon et d'ailleurs", a t-il estimé notant que l'observation des baleines, elle, sans danger pour les cétacés, rapporte environ 2,1 milliards de dollars chaque année.


MAXISCIENCES 12/2/2013

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Selon ABC News (Australie), le Japon suspend la chasse aux baleines après des affrontements avec Sea Shepherd.

Sea Shepherd crie victoire après que le Japon ait temporairement suspendu sa chasse à la baleine annuelle dans l'océan Austral.

Mercredi, le groupe anti-chasse à la baleine a vu deux de ses bateaux, le Steve Irwin et le Bob Barker, éperonnés par un navire japonais dans les eaux antarctiques australiennes. Sea Shepherd a déclaré que les attaques ont eu lieu après avoir reçu l'ordre de quitter la zone par l'un des bateaux de la flotte baleinière japonaise. Il a été également affirmé que des gardes-côtes japonais ont utilisé des grenades assourdissantes sur les militants à bord des bâteaux.

L'agence japonaise des pêches a nié ces faits, mais a confirmé que l'un de ses navires-usines, le Nisshin Maru, a éperonné deux bateaux appartenant à la Sea Shepherd. Elle déclare toutefois que les affrontements ont eu lieu après les militants se soient approchés trop près d'un navire japonais en cours de ravitaillement.

Toutefois, l'institut japonais de "recherche" sur les cétacés a annoncé la suspension des opérations en raison des difficultés pour faire "le plein".

Bob Barker a dit à ABC que c'était la confrontation la plus dangereuse qu'il ait jamais connue. "Le Nisshin Maru est entré en collision avec mon bateau à plusieurs reprises et je pense qu'il s'en est fallu de peu, environ 15 à 20 secondes, pour que le bâteau chavire complètement.



Le fondateur de Sea Shepherd, à bord du Steve Irwin, le capitaine Paul Watson estime que ces affrontements sont un signe de désespoir. "Ils perdent des dizaines de millions de dollars", at-il dit. «Le monde est contre eux, ils le savent. Personne ne croit un seul instant qu'ils font de la recherche scientifique, il s'agit d'une opération commerciale et donc ils sont condamnés dans le monde entier et je pense qu'ils sont désespérés et de plus en plus agressifs."

M. Watson affirme qu'il est peu probable que les baleiniers reprennent leur chasse cette saison : "pas cette saison, en 18 jours la saison est terminée" a-t-il dit. "Ils ne pouvaient pas aller vers le nord pour se ravitailler. C'est fini, je pense, pour cette année". Et il ajoute : "Je ne pense pas qu'ils aient tué plus d'une douzaine de baleines. Nous ne savons pas avec certitude, mais ils ne peuvent pas avoir tué plus que cela".

Bob Brown de Sea Shepherd (ancien du parti des Verts) confirme que la confrontation qui vient de se passer est la pire qu'il ait vécue en trois ans dans l'océan austral... "C'était extrêmement dangereux et les japonais ont commis une violation directe des lois maritimes internationales, des lois environnementales internationales et des lois territoriales" a-t-il dit.

"Tokyo a agi dans les eaux territoriales de l'Australie. Il est temps que le gouvernement australien réaffirme ses droits. Il devrait envoyer des navires pour faire respecter le droit international."

Greg Hunt, porte-paroles de l'opposition (environnement) est d'accord, affirmant que le gouvernement fédéral ferme les yeux sur le conflit. Il dit qu'il a écrit au ministre de l'Environnement, Tony Burke, en lui demandant de dépêcher un navire des douanes sur les lieux. (...]"Ne pas le faire est tout simplement un refus de reconnaître le conflit, l'hostilité et la prise de baleines dans les eaux territoriales australiennes". «Pour le moment il n'y a pas seulement un risque terrible pour les baleines, mais un risque réel pour la vie et l'intégrité physique."

Toutefois, M. Burke dit que le gouvernement doit se montrer prudent. "Nous devons nous montrer prudents et nous assurer que nous ne prenons pas des mesures qui pourraient compromettre la protection de l'Antarctique" a-t-il déclaré à ABC News. En tant que gouvernement, il nous appartient de résoudre ce conflit "dans la cour" et non sur un "parking". Il ajoute que les deux parties en conflit doivent faire preuve de retenue.

Stephen Smith, ministre de la Défense, a déclaré à ABC News que le gouvernement n'a pas l'intention d'envoyer la marine dans l'Océan Austral pour surveiller la situation. Toutefois, il a dit que l'autorité australienne chargée de la sécurité maritime enquêtait sur ce dernier incident.

En 2010, le navire de Sea Shepherd "Ady Gil" avait coulé après avoir été heurté par un navire baleinier.... L'Australie s'oppose fermement à la chasse à la baleine et une action en justice contestant le fondement du Japon à une soi-disant "chasse scientifique" est en cours depuis décembre 2010.

En effet, le Japon affirme qu'il mène une recherche scientifique en utilisant une faille dans l'interdiction internationale de la chasse aux baleines, mais ne fait pas mystère du fait que les animaux finalement se retrouvent dans les assiettes.




ABC NEWS 21/2/2013 (traduit de l'anglais... désolée si vous constatez des erreurs de traduction).

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Tandis que l’association écologiste Sea Shepherd affirme avoir mis fin à la chasse à la baleine des navires japonais dans l’Antarctique, ces derniers assurent qu’ils continuent leur campagne de pêche.

Depuis plusieurs semaines maintenant, la flotte baleinière nippone, conduite par le navire usine Nisshin Maru, et quatre bateaux de Sea Shepherd se font face dans l'Antarctique. Le but des écologistes : tout faire pour perturber la campagne annuelle de chasse nippone. Mais comme chaque année, le face-à-face est particulièrement tendu et marqué de plusieurs incidents.

Mercredi, deux des navires de l’association écologiste se sont ainsi accrochés avec le Nisshin Maru alors qu’il se ravitaillait en carburant auprès d'un pétrolier sud-coréen. [i]En effet, le Bob Marker, un des bateaux de Sea Shepherd, s’est retrouvé pris en sandwich entre le pétrolier et le baleinier japonais. Aujourd'hui, l’association de défense de l’environnement accuse ainsi le bateau japonais d'avoir éperonné ses navires tandis que les nippons affirment que cet incident a été provoqué par les navires de Sea Shepherd qui auraient percuté le Nisshin Maru[/i].

A Tokyo, un porte-parole de l'Institut de recherche sur les cétacés a expliqué que l'approvisionnement en carburant avait dû être suspendu "à cause des activités dangereuses de Sea Shepherd". De son côté, le capitaine Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, a affirmé que suite à cet incident les opérations baleinières japonaises avaient pris fin pour cette année. Mais il n'en serait rien si l'on en croit la flotte nippone : "nous maintenons notre programme de chasse à la baleine", a t-elle assuré à l'AFP.

Il ne s'agirait donc que d'une suspension momentanée pour les Japonais comme pour les écologistes qui comptent bien ne pas abandonner leur lutte, menée comme chaque année, pour entraver la pêche nippone.

Cette saison, cependant, Sea Shepherd s'oppose à de nombreuses obstacles : l'ONG s'est notamment vu interdire par un tribunal américain de s'approcher des navires japonais à moins de 500 mètres. Une interdiction qu'elle n'a pour l'heure pas réussi à faire lever.



MAXISCIENCES 21/2/2013

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TOKYO - Le Japon n'entend pas arrêter la chasse à la baleine, une activité qui fait partie de notre culture, a indiqué mardi à l'AFP le ministre de l'Agriculture et des pêches, alors que plusieurs incidents ont opposé ces derniers jours pêcheurs nippons et défenseurs des cétacés.

C'est une culture, et une longue tradition historique. Le Japon est une île, alors prendre de bonnes protéines de l'océan est important pour l'alimentation. C'est très important pour la sécurité alimentaire, a déclaré Yoshimasa Hayashi lors d'un entretien.

Quand on lui demande directement si le Japon pourrait envisager d'arrêter à terme cette pêche décriée par de très nombreux pays, Yoshimasa Hayashi répond: je ne le pense pas. Je suis de Shimonoseki, rappelle-t-il en évoquant cette ville portuaire de l'ouest du pays d'où partent de nombreux navires japonais pour la campagne baleinière annuelle en Antarctique.

Nous n'avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. En tout cas pourquoi ne pas au moins être d'accord sur nos désaccords ? Nous avons cette culture et vous ne l'avez pas, a plaidé le ministre. Pour M. Hayashi les critiques internationales contre le Japon sont des attaques culturelles, des préjugés sur la culture japonaise.

Dans certains pays, plaide-t-il, on mange du chien, en Corée par exemple, en Australie on mange du kangourou. Nous, on ne mange pas ces animaux, mais on ne leur demande pas pour autant d'arrêter de le faire parce que nous comprenons que cela fait partie de leur culture. Alors je dis: s'il vous plaît comprenez la nôtre.

Concernant la Commission baleinière internationale (CBI), la position du Japon n'avait jamais varié, c'est pourquoi je ne pense pas que le Japon mette fin à la chasse à la baleine, a-t-il poursuivi.

Les baleiniers japonais et les bateaux de l'association écologiste Sea Shepherd se sont à nouveau accrochés lundi en Antarctique, chaque partie accusant l'autre d'être l'agresseur.

Le Japon chasse la baleine en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.

Le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke, a ironisé mardi quant aux motivations scientifiques alléguées par Tokyo dont l'Australie accuse parfois les navires de s'aventurer dans ses eaux territoriales, ou toute prise de cétacé est interdite. "Je ne vois pas ce qu'il y a de scientifique à harponner une baleine, la découper en morceaux et la mettre dans une assiette", a dit Tony Burke, rappelant que Canberra ferait valoir ses arguments devant la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, saisie en 2010.

La Norvège et l'Islande sont les deux seuls pays au monde à pratiquer une chasse commerciale au petit rorqual (ou baleine de Minke), en dépit d'un moratoire international entré en vigueur en 1986 mais auquel les deux pays ne s'estiment pas liés, ayant émis des réserves officielles à l'égard du texte.



ROMANDIE 26/2/2013

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LOS ANGELES - Une cour d'appel américaine a estimé que les militants de l'association écologiste Sea Shepherd étaient des pirates, laissant ainsi la voie ouverte aux baleiniers japonais pour poursuivre leurs actions en justice contre eux.

Il n'est pas nécessaire d'avoir une jambe de bois ou un bandeau sur l'oeil pour être un pirate, a lancé le juge Alex Kozinski, en rejetant lundi le jugement d'une juridiction inférieure affirmant le contraire et s'opposant aux attaques en justice des baleiniers japonais contre l'ONG.

Quand on percute des navires, qu'on lance des conteneurs d'acide, qu'on jette des cordes renforcées d'acier dans l'eau pour endommager hélices et gouvernail, qu'on envoie des bombes fumigènes (...), on est, sans le moindre doute, un pirate, a renchéri le juge.

Et cela est vrai quels que soient les bons sentiments que l'on croit défendre dans sa cause, a-t-il martelé en prononçant son jugement, qui fait référence à Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, comme un personnage excentrique.

L'organisation américaine Sea Shepherd perturbe chaque année les expéditions japonaises de chasse à la baleine dans l'océan Austral. L'Institut japonais de recherche sur les cétacés et d'autres ont entamé des actions en justice aux Etats-Unis pour l'empêcher de mener ses actions militantes en haute mer.

Dans son jugement de lundi, la cour d'appel a autorisé l'Institut à poursuivre ses actions en justice, estimant que les plaintifs sont des chercheurs japonais qui chassent la baleine dans une zone réglementée par une convention internationale que les Etats-Unis et le Japon ont signée.

Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.

La Cour suprême des Etats-Unis a récemment rejeté la demande de Sea Shepherd d'annuler la décision d'un tribunal américain lui ordonnant de se tenir à plus de 500 yards (457 mètres) de distance des baleiniers.


ROMANDIE 27/2/2013

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Lundi 11 février, Sea Shepherd avait organisé une conférence concernant l'appel interjeté à propos de la distance des 500m que Sea Shepherd doit maintenir par rapport aux bâteaux japonais pendant sa campagne de protection des baleines...

Selon Sea Shepherd, cette action était une réponse à "à l’injonction, très, très douteuse, délivrée par la Cour d’appel des États-Unis" en faveur de l’ICR en décembre dernier. Elle a malheureusement été rejetée (voir message précédent).

Cependant, Sea Shepherd compte bien présenter une nouvelle requête devant une autre cour dans l’espoir d’une décision en notre faveur.

Au cours de cette conférence de presse, où sont intervenues de nombreuses personnalités, Robert F. Kennedy Jr, avocat spécialiste de l'environnement et Président de Waterkeeper Alliance, a prononcé un discours rendant hommage au rôle crucial de Sea Sheperd pour sa lutte pour le respect des lois de conservation en haute mer.
CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article.


Sea Shepherd 15/2/2013

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Le Japon vient d'envoyer un navire de guerre de 12.500 tonnes, avec à son bord 250 hommes d’équipage et 3 hélicoptères, en renfort de sa flotte baleinière pour contrer Sea Shepherd Conservation Society dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique.

Aucune nation n’estime utile d’envoyer un navire militaire pour faire respecter le sanctuaire pourtant ratifié au niveau international. Le seul navire militaire qui aura fait le déplacement sera finalement celui envoyé par le Japon en renfort des braconniers. Voilà qui en dit long sur les priorités de nos gouvernements...

À 14h00 heure locale, le Nisshin Maru, le navire-usine de la flotte baleinière, a une nouvelle fois tenté de se ravitailler en carburant auprès du Sun Laurel, son pétrolier. Il bénéficie désormais du soutien de taille d’un navire militaire de la marine japonaise, le Shirase, un brise glace de 134 mètres de longueur.

Le Nisshin Maru a causé trois collisions aujourd'hui : deux avec le Bob Barker, le coinçant en sandwich contre le Sun Laurel à 14h48 et 15h16, et une avec le Sam Simon à 17h15. Le Bob Barker a essuyé d’importants dégâts. La salle des machines est désormais visible à travers une brèche. Le Sam Simon quant à lui affiche d’importantes éraflures et de coups sur la coque suite à l’éperonage. Le dôme de son satellite a ainsi été écrasé.

Ce n'est pas tout ! Les trois navires-harpon Yushin Maru #1, #2 et #3 ont par la suite tenté de bloquer les hélices des navires de Sea Shepherd avec des cordages. Le Sam Simon, le Steve Irwin et le Bob Barker ont également vu leurs moteurs endommagés par les canons à eau à haute-pression du Nisshin Maru. Des grenades incapacitantes ont été lancées du navire-usine et ont explosé à l’avant du Sun Laurel (chargé en fioul lourd), laissant des marques bien visibles à l’avant du navire.

Quelques minutes plus tard, le Sun Laurel a rangé sa grue. Sea Shepherd a donc réussi à bloquer pour la troisième fois le ravitaillement de la flotte baleinière japonaise qui sévit illégalement et impunément dans le sanctuaire antarctique. Nous maintiendrons nos navires en position et bloqueront aussi longtemps que possible le ravitaillement illégal de "l'étoile de la mort", l'abattoir flottant de la flotte baleinière: le Nisshin Maru.

"Nous ferons les sacrifices nécessaires. Nous irons en prison. Nous risquerons nos navires et nos vies. Et les enfants qui ne sont pas encore nés nous jugerons tous." (Paul Watson).


(Photo Sea Shepherd)


----->Comme semble le laisser entendre cet article, les pays ayant signé le moratoire destiné à protéger les baleines (les dernières pour plusieurs espèces), ont ratifié ce document mais en réalité ne font rien ou pas grand chose pour le faire respecter. !!! POURQUOI ?

Seul un pays agissant en "braconnier des mers" dépêche un navire de guerre pour protéger ceux qui sont hors-la-loi ! C'est impensable... et pourtant c'est vrai !!!

Il est anormal que ce soit une ONG, qualifiée de pirate lors d'un récent "pseudo rendu de justice", qui soit seule à s'opposer et faire face à la situation...

Au vu des tentatives des bâteaux japonais d'endommager (selon la description des faits par Sea Shepherd), je n'irai pas jusqu'à dire de tenter de couler les bâteaux, comment ces gens seraient-ils qualifiés par le juge qui aurait dit (à l'encontre de l'ONG), je cite : Quand on percute des navires, qu'on lance des conteneurs d'acide, qu'on jette des cordes renforcées d'acier dans l'eau pour endommager hélices et gouvernail, qu'on envoie des bombes fumigènes (...), on est, sans le moindre doute, un pirate, a renchéri le juge !



SEA SHEPHERD 25/2/2013

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[...]La contestation dans les rangs du Sun Laurel avait commencé la veille, alors que les bateaux de Sea Shepherd avaient bloqué une tentative de ravitaillement en carburant du Nisshin Maru qui s’était retourné deux fois contre le Steve Irwin, la seconde fois plus près que la première.

[...]Mais le grand renversement de situation, ce fut lorsque le Sun Laurel fut éperonné quatre fois par le monstrueux abattoir flottant japonais de 8000 tonnes, causant des dommages significatifs au bossoir de leur principal canot de sauvetage et à la grue servant à lancer les canots secondaires, les rendant inopérants et inutilisables en situation d’urgence. Ce qui signifie que, pendant les 30 jours que va durer leur voyage de retour en Corée du Sud, ils n’auront aucun équipement de sauvetage au cas où ils devraient abandonner le navire.

Ce fut la goutte qui fait déborder le vase. L’équipage du Sun Laurel fit savoir à Sea Shepherd qu’il ne soutenait pas les baleiniers. [...] Pendant la collision, l’un des marins philippins du Sun Laurel a lancé une bouteille à un membre d’équipage Sea Shepherd à bord du Bob Barker.

Ce message disait : «Au Bateau de recherche, s’il vous plaît : May Day, SOS, personne de l’équipage ne savait rien de ce voyage en Antarctique. Et personne de l’équipage ne veut approvisionner ces pêcheurs. Nous ne pouvons pas utiliser le téléphone donc nous ne pouvons pas parler à l’OMI. S’il vous plaît agissez dès que possible. Merci » Ils avaient ajouté une note portant un ordre de leur capitaine, disant qu’il était interdit à l’équipage d’utiliser le téléphone entre le 20 janvier et le 28 février. L’équipage ne savait pas qu'il allait en Antarctique, et ils étaient complètement coupés du monde. Ils ne pouvaient informer ni l’OMI, ni leurs familles, de leur situation.

Des membres d’équipage du Bob Barker ont lancé six t-shirts d’équipiers Sea Shepherd aux marins du Sun Laurel, et ils ont applaudi quand l’équipage philippin les a enfilés. Le capitaine Peter Hammarstedt a envoyé un message radio au capitaine du Sun Laurel pour lui proposer de lui donner un canot de sauvetage en remplacement de celui qui avait été mis en pièces par le Nisshin Maru. Le capitaine du pétrolier a répondu qu’il arriverait à se débrouiller, mais qu’il appréciait la proposition. Quelques heures après l’incident, le Sun Laurel a mis le cap vers le nord et s’est éloigné de la flotte baleinière. L’ICR a annoncé que les opérations de ravitaillement étaient suspendues.

Le Sun Laurel a mis le cap vers le nord escorté par le Sam Simon, prêt à porter secours au navire en cas de situation de détresse. Leur compagnie leur demandera peut-être de s’arrêter au nord du soixantième parallèle pour tenter à nouveau un ravitaillement, mais c’est peu probable, car le Nisshin Maru ne les a pas suivis.

[...]Sans le pétrolier, le Nisshin Maru a un problème : sans carburant, il ne peut pas rester dans l’Océan Austral pour tuer des baleines, et son ravitailleur est en train de rentrer chez lui. Alors qu’il reste moins de trois semaines à la saison de la chasse à la baleine, sa seule option est d’aller se ravitailler en Indonésie et, le temps d’y arriver, il sera trop tard pour revenir.

Entre-temps, nous souhaitons un bon voyage de retour à nos nouveaux amis du Sun Laurel, et nous espérons qu’ils pourront appeler leurs familles et se réconforter après que le Nisshin Maru a mis leurs vies en danger dans un lieu parmi les plus hostiles de la planète.

[...]Le message remis par l’équipage est une indication que leur capitaine, les armateurs, et les agents de recrutement qui ont travaillé pour le Sun Laurel agissent en violation directe de la Convention du Travail Maritime (CTM, 2006). La CTM, élaborée par l’Organisation Internationale du Travail, est une émanation de l’ONU qui prévoit les droits des marins pour des conditions de travail décentes. Elle a été destinée à devenir un instrument global de la réglementation internationale pour un transport maritime de qualité, en complément des conventions principales de l’Organisation Maritime Internationale (OMI). Nous allons rapporter cette violation de la convention CTM aux autorités maritimes du Panama. Ce sera notre deuxième rapport – le premier était au sujet de l’incident de la pollution au pétrole du 17 février.

Suite à la décision du Sun Laurel de quitter l’Océan Austral, l’équipage peut se targuer d’avoir joué un rôle clé pour sauver les vies de centaines de baleines. Ils détenaient la clé de la poursuite des opérations du Nisshin Maru dans l’Océan Austral, et en laissant les baleiniers derrière eux, ils ont contribué efficacement à faire taire les harpons.


CLIQUEZ ICI pour lire l'intégralité de l'article

Un des messages envoyé dans une bouteille par un membre d'équipage du Sun-Laurel (Corée du Sud) - photo

Sea Shepherd Australie/Glenn Lockitch


SEA SHEPHERD 28/2/2013

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Interview de Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, et reportage en images sur les actions de Sea Shepherd Conservation Society en Antarctique, au Costa Rica...

Précision : Contrairement au commentaire du narrateur, Paul Watson NE FAIT PAS l'objet d'un mandat d'arrêt international. Seuls le Japon et le Costa Rica ont lancé un mandat d'arrêt, ce qui signifie que les autres pays n'ont AUCUNE obligation de l'arrêter, seulement de signaler sa présence sur leur territoire. Arrêter Paul Watson ou le laisser libre reste donc à la discrétion de chaque état..[/b]


.


Commentaires de Paul Watson, quelques jours avant le départ du Sun Laurel, le tanker Sud-Coréen devant ravitailler la flotte japonaise concernant justement un avitaillement rendu difficile à cause de la météo : Le temps joue pour nous, pour les baleines. Chaque jour qui passe sans chasse est une victoire. Dans quelques semaines, le froid rendra impossible toute activité humaine au large de l'antarctique. Bientôt la porte de l'océan austral se refermera pour nous tous. Message accompagné d'une sublime photo !

Crédit photo :Sander Klaassen (je l'ai agrandie).


SEA SHEPHERD 26/2/2013 - SEA SHEPHERD 21/2/2013

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Les navires de l’ONG Sea Shepherd sont revenus victorieux de leur lutte contre les navires de chasse à la baleine japonais. Selon eux, les baleiniers n'auraient pu pêcher qu'un nombre bien inférieur de cétacés comparé à ce qu'ils avaient prévu.

Trois navires de l’ONG écologiste Sea Shepherd, le Steve Irwin, le Bob Barker et le Sam Simon ont accosté mercredi en Australie, après avoir passé plusieurs mois en mer. Ils étaient partis à la fin 2012 pour mener leur lutte annuelle contre les baleiniers japonais partis chasser le rorqual en Antarctique. Et il semblerait que cette année, la lutte se soit achevée par une victoire.

En effet, selon l'ONG, les navires japonais n’auront cette année pêché que 75 baleines de Minke alors qu’ils prévoyaient d’en harponner un millier. "Grâce à Sea Shepherd Australie et son valeureux équipage, des centaines de baleines vont pouvoir tranquillement continuer leur voyage vers le Nord au lieu d’être envoyées à Tokyo en petits morceaux", a commenté Bob Brown, Président de Sea Shepherd Australie cité par l'ONG.

"Il s’agit d’une victoire historique pour Sea Shepherd Australie et pour toutes les personnes qui nous supportent. Nous sommes fiers d’avoir mené cette campagne pour la défense des baleines au sein du Sanctuaire et d’avoir réussi, malgré l’absence des autorités australiennes, à faire respecter la décision de la Cour Fédérale australienne", a indiqué de son côté Jeff Hansen, Directeur Sea Shepherd Australie.

Celui-ci a également ajouté : "Je salue le courage de tous nos membres d’équipage et de nos capitaines, et suis totalement écœuré par le comportement des baleiniers Japonais et de leur gouvernement, qui n’ont aucun respect pour aucune forme d’espèce vivante, ni pour les lois australiennes et internationales". Les navires de l’ONG portent tous des cicatrices qui témoignent des violents affrontements auxquels ils se sont livrés contre les navires-harponneurs nippons.

Les dégâts sont estimés à un million de dollars australiens (environ 805.000 euros) et Sea Shepherd et l'Institut japonais de recherche sur les cétacés s'accusent mutuellement d'abordage en pleine mer. Le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt, estime que cette campagne a été à la fois la plus fructueuse et la plus dangereuse de toutes celles menées jusqu’alors, depuis neuf ans. "Ça a été une longue campagne, certainement la plus dangereuse jusqu'à présent. Les baleiniers japonais n'avaient jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents", a-t-il indiqué à son débarquement à Melbourne.

"Mon bateau porte les cicatrices de la bataille et ces cicatrices ont été causées par des baleiniers japonais illégaux qui tuent des baleines sans autorisation dans les eaux territoriales australiennes de l'Antarctique", a-t-il ajouté.

Néanmoins, malgré la maigre pêche que les baleiniers ont pu faire, le ministre japonais de l'Agriculture et des pêches, Yoshimasa Hayashi, a prévenu que Tokyo entendait continuer de harponner les baleines dans l'Antarctique. Une position dont le ministre avait déjà fait part au cours des dernières semaines en affirmant que l'activité faisait partie de la culture japonaise.

Quant au quatrième navire de l’organisation, le Brigitte Bardot, celui-ci se trouve dans un endroit non communiqué, avec à son bord son fondateur, le Canadien Paul Watson, recherché par Interpol car accusé par le Costa Rica d'avoir mis en danger un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002. De son côté, le ministre australien de la Justice, Mark Dreyfus, a fait savoir que Paul Watson n'encourait pas de poursuites en Australie.


MAXISCIENCES 20/3/2013

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LA HAYE (AFP) - L'association écologiste Sea Shepherd a déposé aux Pays-Bas une plainte pour piraterie contre le baleinier japonais Nisshin Maru, qu'elle accuse d'avoir attaqué deux de ses navires fin février dans l'océan Antarctique, a-t-on appris auprès de l'avocat de l'association.

"Par la présente, nous déposons une plainte pour piraterie, violence et destruction, et tentative d'homicide les 20 et 25 février de la part du capitaine Tomoyuki Ogawa et le reste de l'équipage", ont indiqué les avocats de Sea Shepherd, Liesbeth Zegveld et Tomasz Kodrzycki, dans la plainte, dont l'AFP a obtenu copie.

Celle-ci a été déposée aux Pays-Bas devant le parquet en charge des crimes financiers et environnementaux car les deux navires de Sea Shepherd concernés, le "Steve Irwin" et le "Bob Barker", battent pavillon néerlandais.

Les bateaux de l'association écologiste, qui perturbe chaque année les expéditions japonaises de chasse à la baleine dans l'océan Austral, et le navire-usine japonais s'étaient heurtés fin février, chaque partie accusant l'autre d'être l'agresseur.

"Les 20 et 25 février, les bateaux de Sea Shepherd ont été en mesure d'empêcher une opération illégale de ravitaillement en carburant de la part du Nisshin Maru", ont en outre indiqué les avocats dans un communiqué.

"Le capitaine du Nisshin Maru a alors attaqué Les navires en les heurtant à plusieurs reprises, en utilisant des canons à eau pour inonder la salle des machines et saboter les moteurs et en lançant des explosifs", a ajouté la même source.

Une plainte similaire déposée en 2010 aux Pays-Bas n'avait pas abouti, mais les avocats espèrent que le fait que le "Bob Barker" et le "Steve Irwin" battent pavillon néerlandais incitent cette fois le parquet à engager des poursuites.

L'institut japonais de recherche sur les cétacés, qui cogère la pêche à la baleine, avait pour sa part accusé les navires de Sea Shepherd d'avoir heurté le Nisshin Maru, qualifiant leurs comportement de "dangereux et imprudent" et assurant que le navire japonais avait été soumis à "un sabotage de la part des bateaux Sea Shepherd".

Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale.

Un tribunal américain a récemment interdit à Sea Shepherd, basé aux Etats-Unis, de s'approcher à moins de 500 mètres des baleiniers japonais alors qu'une cour d'appel américaine a estimé que les militants de l'association écologiste étaient des "pirates".


SCIENCES ET AVENIR 21/3/2013

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C'est une victoire pour les défenseurs de ces cétacés : le nombre de baleines tuées par le Japon durant la dernière campagne de pêche, en Antarctique, est descendu à son niveau le plus bas depuis 1987, a annoncé vendredi 5 avril le ministre japonais de l'Agriculture et de la pêche.

L'année 1987 correspond à la première campagne de pêche dite "scientifique" au Japon. Officiellement, le pays mène ces campagnes à des fins scientifiques, pour documenter la population de cétacés et leur cycle de vie. Mais le pays milite aussi en faveur de son industrie baleinière, et la viande de baleine pêchée durant les campagnes est commercialisée.

Le gouvernement a attribué la faible pêche de cette année à l'action des ONG anti-pêche. La plus connue est Sea Shepherd, qui mène des opérations musclées contre les vaisseaux de pêche japonais. La dernière en date a eu lieu le 26 février, lorsque un bateau de l'organisation militante s'est intercalé entre un navire de recherche japonais et son ravitailleur.

FRANCE TV INFO 5/4/2013

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TOKYO - Au bout d'un couloir, une porte sans nom dessus, un petit hall d'entrée avec une maquette de bateau et quelques photos de baleines pour seule décoration, et un panneau en pied défense d'entrer. Bienvenue, si l'on peut dire, à l'Institut japonais de recherche sur les cétacés.

L'Institut ICR (Institute of Cetacean Research), au coeur de la controverse sur la pêche scientifique de baleines menée par le Japon, est installé à Tokyo au 5è étage d'un immeuble de briques blanches dans le quartier du plus grand marché aux poissons du monde: Tsukiji. Au pied du bâtiment, une sorte de quai utilisé pour décharger des camions.

Après de vains coups de téléphone, emails et fax sans réponses, un journaliste de l'AFP s'est rendu à l'ICR. Dans l'entrée deux hommes surveillent les allées et venues. Que faites-vous là? Vous n'avez rien à faire ici, vous devez partir, lance l'un d'eux en anglais. Le journaliste insiste, rappelant toutes les demandes d'interviews restées sans réponse. La non-réponse, lui explique-t-on, ça veut dire non! Ca veut dire que nous ne sommes pas intéressés. Fermez le ban!

C'est à l'ICR qu'aboutissent théoriquement les baleines pêchées pour y être étudiées. La Commission baleinière internationale (CBI) interdit toute pêche commerciale mais depuis des années le Japon continue à en harponner en vertu d'une tolérance de la CBI pour la chasse scientifique, bien que la chair des animaux finisse dans des poissonneries et des restaurants.

C'est clair: à l'ICR, on n'aime pas trop les journalistes occidentaux comme en atteste le site internet de l'Institut, orné d'un logo représentant la queue d'une baleine en train de plonger et un aileron: les anti-pêche (à la baleine) ne représentent pas l'opinion mondiale.

Les campagnes contre cette pêche sont un phénomène essentiellement répandu dans les pays développés occidentaux amplifié par des ONG qui les financent et les médias, peut-on lire.

Pour l'Institut, les actions menées par Greenpeace ou Sea Shepherd s'apparentent ni plus ni moins à du terrorisme, indique encore le site qui méticuleusement tient à jour la liste des actions de harcèlement et de sabotage.

Le but des recherches du Japon est scientifique, car c'est grâce à la science que, lorsque la pêche commerciale sera de nouveau autorisée, elle sera respectueuse du développement durable, affirme l'Institut.

Une chose est sûre: le Japon n'entend pas arrêter cette chasse qui fait partie de notre culture, déclarait fin février à l'AFP le ministre de l'Agriculture et des Pêches.

C'est une longue tradition historique. Le Japon est une île, alors prendre de bonnes protéines de l'océan est important pour l'alimentation. C'est très important pour la sécurité alimentaire, plaidait Yoshimasa Hayashi. Nous n'avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. Nous avons cette culture et vous ne l'avez pas, poursuivait le ministre qui dénonce des attaques culturelles, des préjugés sur la culture japonaise.

Je ne vois pas ce qu'il y a de scientifique à harponner une baleine, la découper en morceaux et la mettre dans une assiette, avait rétorqué le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke.

Le Japon affirme quant à lui qu'il est contraint de tuer les cétacés pour les étudier, afin de recueillir des informations impossibles à obtenir par des moyens non létaux. Une grande proportion des baleines sont tuées instantanément avec un harpon à charge explosive, assure-t-il encore.

Evidemment à Greenpeace, on a l'ironie mordante: si cet Institut n'a pas réussi à récolter des données suffisantes après avoir tué des milliers de baleines, c'est que c'est un échec de la science!, dit Junichi Sato, le directeur de Greenpeace Japon. En tout cas ils n'ont plus aucun argument valable pour continuer, juge-t-il.

En février, une autre ONG anti-pêche avait affirmé que le programme baleinier japonais était largement subventionné par l'Etat, à hauteur de 10 millions de dollars par an, preuve que ce secteur est mourant. Pour le Fonds international pour le bien-être des animaux (Ifaw), le produit de la vente de viande de baleine est loin de couvrir les frais d'entretien de la flotte baleinière et la campagne de pêche annuelle en Antarctique.

Une campagne qui, cette année encore, a été fortement perturbée par les navires de l'ONG Sea Shepherd de novembre à mars. Le Japon s'était fixé cette année un quota de plus de 1.000 petits rorquals (ou baleine de Minke) ou rorquals communs. Sea Shepherd affirme que seulement 75 ont été harponnés. Les baleiniers japonais n'ont jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents, avait déclaré à son retour à Melbourne Peter Hammarstedt, le capitaine d'un des navires harceleurs de Sea Shepherd.

Dans les gargotes du quartier de Tsukiji, ce n'est pas qu'on soit vraiment fan de la viande de baleine, mais on reste attachée à une tradition, même en voie de disparition. Ca fait partie de la culture alimentaire du Japon. Ceux qui veulent manger de la baleine doivent en avoir le droit, et rien ne justifie les actions agressives des anti-pêche, dit Miuka Arita, une femme de 45 ans. Tamie Sawai, une mamie de 83 ans, n'aime pas non plus les dangereuses actions des écologistes, mais elle n'a pas pour autant la nostalgie de la viande de baleine. En fait, ça ne me manque pas du tout, dit-elle avant de disparaître dans une petite rue remplie d'étal de poissons.


ROMANDIE 8/4/2013

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LA HAYE (Pays-Bas) - L'Australie et le Japon croiseront le fer lors d'audiences publiques devant la Cour internationale de Justice à partir du 26 juin dans le cadre du différend qui les oppose sur la pêche à la baleine pratiquée par les pêcheurs nippons dans l'Antarctique, a annoncé jeudi la CIJ.

La CIJ, organe judiciaire principal des Nations Unies, tiendra des audiences publiques en l'affaire relative à la chasse à la baleine dans l'Antarctique (...) du mercredi 26 juin au mardi 16 juillet 2013 à La Haye, où la Cour a son siège, a indiqué la Cour dans un communiqué. Un arrêt n'est toutefois pas attendu avant des mois.

Canberra avait saisi la CIJ le 31 mai 2010 dans le but de mettre un terme à la pêche à la baleine que pratique le Japon au nom de son programme de recherche scientifique JARPA II. Le Japon tue, de fait, des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, mais la chair des animaux finit sur les étals nippon. Or, le CBI proscrit toute pêche commerciale depuis 1986.

Estimant que le Japon viole de la sorte ses obligations internationales, Canberra souhaite notamment que Tokyo n'entreprenne aucune nouvelle action dans le cadre dudit programme JARPA II ou de tout programme similaire tant qu'il n'aura pas rendu un tel programme conforme aux obligations qui sont les siennes en vertu du droit international.

L'Australie sera la première à défendre son point de vue du 26 au 28 juin, après quoi le Japon prendra la parole, du 2 au 4 juillet. La Nouvelle-Zélande, qui a été autorisée à s'exprimer dans cette affaire, aura la parole pendant une heure et demie le 8 juillet. Canberra et Tokyo auront ensuite chacun droit à un nouveau tour de plaidoiries.

Les autorités japonaises affirment que la chasse à la baleine est une tradition culturelle ancestrale, un argument rejeté notamment par les militants de l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd.

Cette dernière harcèle chaque année les bateaux de la flotte japonaise dans l'Antarctique, menant parfois à des confrontations musclées et, en conséquence, à diverses actions en justice, notamment aux Etats-Unis et aux Pays-Bas.


ROMANDIE 11/4/2013

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Assigné devant la Cour Internationale de Justice onusienne à La Haye par l'Australie, le Japon compte défendre son programme baleinier, a déclaré mardi le chef de la diplomatie nippone.

Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de "recherche". Seul problème, la chair des cétacés finit régulièrement sur les marchés nippons alors que la CBI proscrit toute pêche commerciale depuis 1986.

En 2010, Canberra a donc saisi la CIJ estimant que le Japon violait ses obligations internationales en harponnant chaque année des centaines de baleines dans le sanctuaire baleinier de l'océan Austral sous cette dérogation scientifique dite Jarpa II.

"Le nombre de baleines tuées, capturées et traitées dans le cadre de ce programme dépasse de loin tout ce qui avait été entrepris sur la base de permis scientifiques depuis la création de la CBI", soutient l'Australie. C'est pour cette raison qu'elle "prie la cour d'ordonner au Japon de mettre fin au programme Jarpa II".

Quelque 6.800 petits rorquals (baleines de Minke) de l'Antarctique ont été tués entre 1987 et 2005 dans le cadre du programme Jarpa I, le prédécesseur de Jarpa II (2005-...), contre 840 baleines tuées à des fins de recherche lors des 31 ans avant l'entrée en vigueur du moratoire, selon la requête de Canberra.

Fin février, le ministre de l'Agriculture et des Pêches, Yoshimasa Hayashi, avait déjà déclaré à l'AFP : "Le Japon n'entend en tout cas pas arrêter cette chasse "qui fait partie de (sa) culture".

"Le Japon va s'engager à fond dans ce dossier pour que sa position soit comprise", a déclaré Fumio Kishida, le chef de la diplomatie, à la veille de la première audition de la Cour Internationale de Justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU. "Ce programme de recherche sur les cétacés poursuit un but scientifique et est parfaitement légal au regard de l'article 8 de la convention internationale de régulation de la pêche à la baleine", a-t-il expliqué aux journalistes.

La délégation australienne aura la parole de mercredi à vendredi, puis ce sera le tour des Japonais du 2 au 4 juillet alors qu'un deuxième tour de plaidoiries aura lieu du 9 au 16 juillet. Un jugement n'est pas attendu avant des mois.

----->En espérant qu'enfin la vérité soit dévoilée. Le Japon maquille une pêche commerciale en pêche scientifique qui, à l'évidence n'en est pas ! Les baleines sont en voie de disparition et sont victimes depuis que la navigation et les outils et armes le permettent d'une chasse effrénée au profit de l'homme. Si l'on pouvait comprendre cette nécessité dans le passé, il y a fort longtemps que d'autres sources d'aliments ou d'énergie existent, rendant cette chasse cruelle inutile !

Quelques photos de baleines à bosse :  Crédit : INTERNATIONAL WHALING COMMISSION










 
 

























SCIENCES ET AVENIR 25/6/2013

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Los Angeles (AFP) - Le militant écologiste canadien Paul Watson, qui défendra mercredi devant la justice américaine sa cause et celle des opposants à la chasse à la baleine, ne compte pas participer à la prochaine campagne contre les baleiniers japonais, a-t-il déclaré dans un entretien à l'AFP.

Visé par une demande d'arrestation d'Interpol depuis 2012 et arrivé aux Etats-Unis cette semaine, Paul Watson, fondateur de l'ONG Sea Shepherd, se présentera mercredi devant la justice à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis).

 Le militant écologiste canadien Paul Watson, qui défendra mercredi devant la justice américaine sa cause et celle des opposants à la chasse à la baleine, ne compte pas participer à la prochaine campagne contre les baleiniers japonais, a-t-il déclaré dans un entretien à l'AFP.  (c) Afp


L'écologiste de 62 ans fait l'objet d'une injonction des autorités japonaises lui interdisant de perturber la campagne d'hiver des baleiniers. C'est cette injonction qu'il va tenter de combattre à Seattle, sans grand espoir. "Je ne pense pas que l'injonction sera levée, donc je ne prévois pas de participer à la campagne", a-t-il déclaré à l'AFP. "Mais je ne suis pas particulièrement inquiet car Sea Shepherd Australia est tout à fait capable, comme ils l'ont déjà prouvé, de mener cette campagne", a-t-il ajouté.

La branche australienne de l'ONG doit prendre la mer le 1er décembre pour rejoindre les lignes de pêche à la baleine japonaises. Sea Shepherd, créée en 1977, poursuit sans relâche les baleiniers japonais dans l'espoir de faire cesser le massacre.

Recherché par le Costa Rica, Paul Watson avait été arrêté à l'aéroport de Francfort en mai 2012. Remis en liberté et assigné à résidence, il s'était enfui fin juillet 2012. En août et septembre 2012, Interpol avait demandé son arrestation en relayant des mandats d'arrêt émis par le Costa Rica, à la suite d'une action en mer contre la chasse au requin, et le Japon, à la suite d'une action contre des baleiniers.

Selon Sea Shepherd, il est resté depuis sa fuite d'Allemagne en haute mer, participant l'hiver dernier à une nouvelle campagne en Antarctique.

Sciences et Avenir 5/11/2013

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Tokyo (AFP) - Deux navires baleiniers japonais et un navire de surveillance sont partis samedi de l'archipel nippon pour leur chasse annuelle dans l'Antarctique, ont indiqué les médias.

Les trois bateaux ont quitté le port de Shimonoseki (sud-ouest) pour rejoindre d'autres navires afin de prendre jusqu'à 935 baleines de Minke de l'Antarctique et jusqu'à 50 rorquals communs d'ici au mois de mars, a notamment expliqué l'agence de presse Kyodo.


 Deux navires baleiniers japonais et un navire de surveillance sont partis samedi de l'archipel nippon pour leur chasse annuelle dans l'Antarctique, ont indiqué les médias. (c) Afp


L'Agence des pêches avait gardé secrète la date de départ de la flotte baleinière par mesure de précaution, craignant une obstruction par des groupes de militants contre la pêche à la baleine, dont Sea Shepherd.

Les prises de baleines pratiquées par le Japon sont dénoncées par des organisations écologiques et gouvernements étrangers, mais Tokyo persévère sous couvert de prises scientifiques, en exploitant la tolérance accordée pour la pêche à des fins de recherches.

Toutefois, la chair de cétacé finissant sur les étals des marchés au poisson, le prétexte scientifique est jugé mensonger par les opposants qui considèrent qu'il s'agit d'une pêche commerciale déguisée, donc attentatoire aux règles internationales.

La campagne annuelle des baleiniers japonais est de fait souvent perturbée par les bateaux de Sea Shepherd, parfois de façon violente avec des boules puantes jetées en direction des équipage japonais qui répliquent à coups de jets d'eau.

Ces batailles ont déjà dans le passé empêché les baleiniers de remplir leurs objectifs. Les prises n'ont d'ailleurs jamais été aussi faibles que la saison dernière.


SCIENCES ET AVENIR 7/12/2013

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La flotte des braconniers japonais vient de quitter le Japon et elle se dirige vers le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral. Leur navire-usine, le Nisshin Maru, a quitté le port d’Innoshima aujourd’hui et le ravitailleur Sun Laurel est parti quelques jours avant. Les bateaux-harpons n’ont plus leur SIA (Système d’Identification Automatique) et il semble bien qu’ils soient aussi en route.

Le Japon n’attend donc pas que la Cour Internationale rende son jugement.

Leur mission est de tuer brutalement 1035 baleines, dont 935 baleines de Minke, espèce protégée, 50 rorquals communs – en danger d’extinction - et 50 baleines à bosse. Ils ont l’intention d’enfreindre la loi fédérale australienne, qui interdit de tuer des baleines dans le Sanctuaire Baleinier Australien.

Quant à la mission de Sea Shepherd, c’est d’intercepter les braconniers japonais avant qu’une seule baleine ne soit tuée, et de restaurer l’intégrité du Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral.

Pour la première fois, des scientifiques australiens viennent de suivre les déplacements d’une baleine de Minke depuis la Grande Barrière de Corail jusque dans les eaux subantarctiques. Un programme de traçage des baleines de Minke naines, qui sont au cœur du tourisme en plein développement dans les récifs, a permis de suivre une baleine surnommée "Spot" jusqu’en Antarctique avant que sa balise cesse d’émettre. 

"Il est clair que les baleines comme Spot, venant d’Australie, que les Australiens et les touristes du monde entier ont pu observer dans la Grande Barrière de Corail, risquent de se trouver d’un moment à l’autre face aux harpons à tête explosive japonais. Le seul espoir des baleines comme Spot, ce sont les équipages courageux de Sea Shepherd" - Jeff Hansen , Directeur de Sea Shepherd Australie

"La flotte baleinière japonaise atteindra probablement le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral avant la fin de l’année. Je m’apprête à passer le réveillon devant la rampe servant à hisser les baleines sur le bateau-usine, après avoir mis fin à cette chasse illégale." - Peter Hammarstedt, capitaine du Bob Barker.

"Une fois de plus, la flotte baleinière japonaise fait preuve d’un mépris total pour la communauté internationale, car malgré le procès en cours devant la Cour de Justice Internationale de La Haye, l’Institut pour la Recherche sur les Cétacés tentera une fois de plus de tuer plus de 1000 baleines. Pour la dixième année consécutive, Sea Shepherd sera le seul moyen de défense des baleines."  - Alex Cornelissen, Directeur Général de Sea Shepherd Global.

"Le départ de la flotte baleinière japonaise pour l’Océan Austral est un camouflet de plus pour l’opposition internationale et pour la Cour de Justice Internationale, et une violation d’un arrêté de la cour fédérale australienne. La seule chose qui se trouve entre les baleines et leur abattage illégal, ce sont les trois bateaux de Sea Shepherd. Bientôt, avec la morale, la légalité et l’opinion publique de notre côté, nous allons quitter l’Australie pour aller à la rencontre des braconniers à la limite des glaces de l’Antarctique, et nous ne rentrerons pas tant que nous n’aurons pas obligé le Nisshin Maru à quitter le sanctuaire baleinier" - Siddharth Chakravarty, capitaine du Steve Irwin.

Sea Shepherd Australie a informé le ministre de l’Environnement, Greg Hunt, que les braconniers étaient en route.

Nous avons à notre bord des représentants de 23 pays et de tous les continents: le Royaume-Uni, l’Irlande, les Bermudes, les Pays-Bas, la France, l’Espagne, l’Italie, la Suède, la Finlande, l’Allemagne, la Hongrie, la République Tchèque, les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, l’Equateur, le Chili, l’Inde, le Ghana, Singapour, le Japon, l’Australie et la Nouvelle Zélande.

La violence des Japonais augmente chaque année, pas seulement contre les baleines, mais aussi contre les équipages internationaux de Sea Shepherd. Faute de réaction de la part du gouvernement australien, le Japon a effectivement les mains libres pour agir comme il l’entend, sans le moindre respect pour la vie.

Plus de 100 membres d’équipage (dont 37 Australiens) venant de 23 pays comptent sur le gouvernement Abbott pour tenir sa promesse électorale et dépêcher un bateau des douanes. C’est maintenant que le gouvernement australien doit envoyer son navire!


Sea Shepherd 7/12/2013

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3 navires de Sea Shepherd ont quitté l'Australie pour poursuivre les baleiniers japonais dans les eaux de l'Antarctique. C'est la 10e campagne annuelle de l'association de défense des océans.

Le Bob Barker, autrefois un baleinier norvégien, a quitté mercredi 18 décembre 2013 le port de Hobart, sur l'île de Tasmanie, avec pour mission de harceler la flotte nippone et l'empêcher d'atteindre ses quotas de baleines chassées.

 Trois navires de Sea Shepherd ont quitté mercredi l'Australie pour poursuivre les baleiniers japonais dans les eaux de l'Antarctique, lançant ainsi la 10e campagne annuelle de l'association de défense des océans. (c) Afp

"La flotte baleinière japonaise entend tuer 1.035 baleines, dont 50 rorquals communs, espèce en danger, et 50 baleines à bosse, les mêmes que l'on voit le long des côtes australiennes", a déclaré Peter Hammarstedt, capitaine du navire, qui participe à sa 9e campagne. "Notre intention est d'intercepter une fois encore la flotte japonaise dans le sanctuaire baleinier de l'Océan austral, et de faire tout notre possible", a-t-il ajouté.

Deux autres navires de Sea Shepherd, les Steve Irwin et Sam Simon, sont partis de Melbourne, mercredi également. Leur départ suit de quelques jours celui de baleiniers japonais, accompagnés d'un bateau de surveillance japonais, pour leur campagne d'été (austral) qui dure jusqu'en mars.





Décryptage de la vidéo : Les membres du groupe de conservation anti-chasse à la baleine Sea Shepherd disent que leurs navires partiront Melbourne pour tenter d'arrêter la flotte baleinière japonaise dans l'océan Austral. La mission impliquera trois navires, six bateaux de rapides un hélicoptère et plus de 100 membres d'équipage de 24 pays. [Siddharth Chahravarty, le capitaine de La Steve Irwin]: «La seule chose qui se dresse entre la flotte baleinière et les baleines se faire tuer, c'est nous ! A propos des roquals communs, en voie de disparition,  [Siddharth Chahravarty, capitaine du Steve Irwin]: Les rorquals communs sont exactement comme les tigres. Ils sont sur ​​la même liste des espèces menacées et vous ne supporteriez pas que des braconniers se rendent dans un parc national pour abattre des tigres. Pourquoi permettons-nous que cela se produise avec les baleines? Ce sont des animaux en voie de disparition et nous devons leur donner le même degré de protection.

Sea Shepherd dit que la flotte japonaise enfreint la loi australienne et internationale de la chasse dans un sanctuaire de baleines. Le Japon a prétexté ce qu'il appelle la chasse scientifique pour  contourner l'interdiction de la chasse commerciale en vertu d'un moratoire de 1986. Le Japon soutient qu'il a le droit de surveiller l'impact des baleines sur son industrie de la pêche. La Cour internationale de justice de La Haye devrait se prononcer prochainement sur ​​une plainte déposée par l'Australie qui va décider si la chasse en Antarctique du Japon est autorisée... ou pas... NTDTV 18/12/2013



Officiellement, les activités de la flotte nippone dans l'Antarctique sont destinées à la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.

Le gouvernement australien, opposé à cette pêche, devrait annoncer d'ici quelques jours l'envoi d'un bateau des douanes pour surveiller la chasse.

Les autorités japonaises affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone. Mais la chair de cétacé finit sur les étals et les défenseurs des baleines jugent donc mensonger le prétexte scientifique, estimant qu'il s'agit d'une pêche commerciale déguisée, attentatoire aux règles internationales.

Les affrontements en mer entre baleiniers et militants de Sea Shepherd peuvent être parfois violents et ces heurts ont déjà dans le passé empêché les Japonais de remplir leurs objectifs. Les prises n'ont d'ailleurs jamais été aussi faibles que la saison dernière. Sea Shepherd a été fondée en 1977 par Paul Watson après son départ de Greenpeace.

----->Comme semble l'avoir initié la Russie, il apparaît que les écologistes de tous bords sont considérés comme des "terroristes" par les états ou entreprises qu'ils dérangent dans leurs plans... Alors que leurs actions sont destinées à préserver des espaces ou des espèces des dangers encourus et donc alerter l'opinion sur ce qu'il se passe et ce qu'il risque de se passer si des hommes et des femmes courageux ne prennent pas des risques, parfois insensés pour le commun des mortels. Espérons qu'une fois encore Sea Shepherd réussira dans la mission qu'elle s'est fixée : sauver les baleines... Et que grâce à ses actions et le réveil des consciences dans le monde entier les baleiniers japonais et leur gouvernement cesseront la chasse cruelle des baleines ! Qu'on se le dise, notre époque est très éloignée de celle où des animaux tels que les baleines étaient considérées comme indispensables sur le plan alimentaire... voire la survie des peuples ! Le Japon sortirait grandi s'il renonçait à une forme de chasse passéiste... Surtout pour un pays qui se veut moderne !!!


SCIENCES ET AVENIR 18/12/2013

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Sydney (AFP) - L'Australie enverra un avion pour surveiller depuis les airs l'océan Austral, où risquent de s'affronter, comme chaque hiver, les baleiniers japonais et les défenseurs des cétacés, a indiqué dimanche le ministre de l'Environnement.

Canberra, opposé à la pêche à la baleine, va envoyer un Airbus A-319 du service des douanes, pour surveiller les échanges entre les baleiniers et les navires de Sea Shepherd, l'organisation de défense de la nature, dont trois navires ont quitté l'Australie il y a quelques jours, à la poursuite des bateaux japonais.


 L'Australie enverra un avion pour surveiller depuis les airs l'océan Austral, où risquent de s'affronter, comme chaque hiver, les baleiniers japonais et les défenseurs des cétacés, a indiqué dimanche le ministre de l'Environnement. (c) Afp


"Le but de la mission de (l'avion) des douanes sera de noter les incidents au large, et d'assurer une présence afin qu'il n'y ait pas de conflit entre les parties en présence", a déclaré Greg Hunt à la presse. "C'est aussi pour s'assurer que les deux parties aient bien conscience que le monde les regarde", a-t-il ajouté.

Canberra avait d'abord prévu d'envoyer un bateau des douanes mais le ministre a indiqué qu'un avion pouvait couvrir une zone plus importante. "La flexibilité et la souplesse de l'A319 lui permettent d'opérer à travers une large zone, à grande vitesse, et il peut donc identifier toute infraction", a précisé le ministre. La mission de surveillance aérienne se déroulera de janvier à mars.

Les baleiniers japonais ont quitté début décembre les côtes japonaises pour leur chasse annuelle dans l'Antarctique. Quelques jours plus tard, Sea Shepherd a donné le top départ à ses propres navires, qui harcèlent les baleiniers afin de les empêcher de tuer des cétacés.

Des heurts, parfois violents, se produisent chaque année sur les flots. L'an dernier, Sea Shepherd avait accusé un baleinier nippon d'avoir percuté ses navires à plusieurs reprises, tandis que les pêcheurs japonais affirmaient avoir été victimes de la même agression. Les prises des baleiniers n'ont jamais été aussi faibles que la saison dernière.

Officiellement, les activités de la flotte nippone dans l'Antarctique sont destinées à la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.

Les autorités japonaises affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone. Mais la chair de cétacé finit sur les étals et les défenseurs des baleines jugent donc mensonger le prétexte scientifique, estimant qu'il s'agit d'une pêche commerciale déguisée, attentatoire aux règles internationales.

Vendredi, plusieurs pays opposés à la pêche à la baleine, dont les Etats-Unis, ont mis en garde écologistes et pêcheurs japonais contre toute action mettant en péril des vies humaines.

Dans un communiqué commun, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et les Etats-Unis ont déclaré respecter le droit de manifester en haute mer, à condition que les actions soient non-violentes et sans risque.

Sciences et avenir 22/12/2013

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Sydney (AFP) - L'association de lutte contre la pêche à la baleine Sea Shepherd a accusé lundi de "lâcheté" le gouvernement australien, pour n'avoir proposé qu'une surveillance aérienne de l'océan Austral, où se déroulent habituellement des heurts entre écologistes et baleiniers japonais en cette période de l'année.

Le ministre de l'Environnement Greg Hunt avait indiqué dimanche que Canberra enverrait cette année, à partir de janvier, un avion pour surveiller les eaux froides, territoire prisé par les baleiniers lors de leur campagne annuelle pendant l'été austral (décembre-mars). Il avait d'abord promis un bateau mais ce dernier navigue actuellement au nord de l'Australie. Un avion permettra, selon lui, d'étendre le territoire de surveillance.


 L'association de lutte contre la pêche à la baleine Sea Shepherd a accusé lundi de "lâcheté" le gouvernement australien, pour n'avoir proposé qu'une surveillance aérienne de l'océan Austral, où écologistes et baleiniers japonais sont en conflit. (c) Afp


Le président de Sea Shepherd Australia Bob Brown a estimé que cette décision du gouvernement conservateur était un recul "assez lâche", destiné à apaiser les autorités japonaises sur fond de négociations entre Canberra et Tokyo pour un accord de libre échange.

L'avion "va voler et regarder tout ça d'en haut. Que feront-ils si quelque chose chose se passe mal? Comment feront-ils pour envoyer un bateau? Parce que ces avions ne pourront certainement pas intervenir", a déclaré Bob Brown à la presse. "Cette opération avec un avion est une imposture", a-t-il ajouté.

Les navires de Sea Shepherd ont quitté les côtes australiennes la semaine dernière, quelques jours après le départ des baleiniers japonais des ports de l'archipel nippon. Selon Bob Brown, les bateaux de l'association de défense des cétacés arriveront dans l'océan Austral avant les Japonais. "Nous serons là quand ils arriveront".

Des heurts violents se sont déjà produits entre Japonais et bateaux de l'association. Les militants écologistes cherchent à s'interposer entre les baleiniers et leurs proies, balancent des bombes puantes et tentent de bloquer les hélices.

Chaque côté accuse l'autre d'adopter un comportement dangereux et de chercher à percuter les embarcations de l'adversaire.

Les prises des baleiniers nippons n'ont jamais été aussi faibles que la saison dernière, en raison de ces opérations de harcèlement de Sea Shepherd.


Sciences et avenir 23/12/2013

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Sydney (AFP) - L'association écologiste Sea Shepherd a affirmé lundi avoir rattrapé la flotte de baleiniers japonais en Antarctique et constaté le harponnage de quatre cétacés dans un "sanctuaire" de l'océan Austral.

Les trois navires de Sea Shepherd se sont lancés à la poursuite des cinq bâtiments nippons, dont le navire-usine Nisshin Maru, pour "les éloigner de leurs terrains de braconnage", a précisé l'association dans un communiqué.

AFP 6/1/2014


Sea Shepherd a mis en ligne une vidéo prise par hélicoptère montrant trois baleines de Minke, ou petits rorquals, sur le pont du Nisshin Maru. Une quatrième était en cours de dépeçage.

"Il y a trois carcasses sur le bateau, et une quatrième est en train d'être découpée. Il y a du sang partout, de la viande découpée sur le pont, tandis que les entrailles et les abats sont jetés à la mer", a commenté le président de Shepherd Australia, Bob Brown. "C'est une scène cruelle, sanglante et moyenâgeuse qui n'a pas lieu d'être dans ce monde moderne".

Selon l'association, le Nisshin Maru a d'abord été repéré à l'intérieur des eaux territoriales néo-zélandaises dans la "Dépendance de Ross" et du sanctaire baleinier de l'océan Austral, "en violation totale de la loi internationale".

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully a démenti que la chasse s'effectuait à l'intérieur de sa juridiction maritime, ajoutant que la zone concernée appartenait aux eaux internationales.

Il a cependant condamné cette chasse "inutile et choquante". "Le gouvernement de Nouvelle-Zélande a demandé à plusieurs reprises au Japon de mettre fin à ce programme. Nous répétons ce message aujourd'hui", a-t-il déclaré.

Un responsable de l'Agence japonaise des pêches a déclaré "ignorer l'existence d'un sanctuaire baleinier" et refusé de commenter les accusations du président de Sea Shepherd Australia.

Les navires de l'organisation ont quitté les côtes australiennes mi-décembre pour leur dixième campagne en Antarctique, quelques jours après le départ des baleiniers japonais des ports de l'archipel nippon dont l'objectif est de capturer jusqu'à 935 baleines de Minke de l'Antarctique et jusqu'à 50 rorquals communs d'ici au mois de mars.

Des heurts violents se sont déjà produits entre Japonais et bateaux de l'association. Les militants écologistes cherchent à s'interposer entre les baleiniers et leurs proies, balancent des bombes puantes et tentent de bloquer les hélices.

Les prises des baleiniers nippons n'ont jamais été aussi faibles que la saison dernière, en raison de ces opérations de harcèlement.

Officiellement, les activités de la flotte nippone dans l'Antarctique sont destinées à la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.

Les autorités japonaises affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone. Mais la chair de cétacé finit sur les étals et les défenseurs des baleines jugent donc mensonger le prétexte scientifique, estimant qu'il s'agit d'une pêche commerciale déguisée, attentatoire aux règles internationales.


Sciences et avenir 6/1/2014

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Le navire baleinier japonais responsable d’avoir coulé le trimaran néo-zélandais Ady Gil en 2010 a passé la limite des 200 milles nautiques définissant la Zone Economique Exclusive de la Nouvelle-Zélande tôt samedi matin, bien que le gouvernement néo-zélandais lui ait demandé de s’en abstenir.

Le ministre néo-zélandais des Affaires Etrangères, Murray Mc Cully, a qualifié la chasse baleinière japonaise de "répugnante aux yeux des Néo-Zélandais", et a indiqué que l’incursion du Shonan Maru N° 2 dans les eaux néo-zélandaises pourrait avoir des "conséquences diplomatiques" entre la Nouvelle-Zélande et le Japon.


 Le Steve Irwin quitte Dunedin, débarrassé de son poursuivant. Photo: Eliza Muirhead


Au sujet de la chasse à la baleine, M. Mc Cully a déclaré à Radio New Zealand: "Aucune bonne science ne peut découler de ces actions, et quand tous les entrepôts japonais débordent de viande congelée, le marché parle de lui-même."

Un représentant de l’Institut pour la Recherche sur les Cétacés (ICR), l’organisation qui se trouve derrière les opérations japonaises de chasse à la baleine, a déclaré sur Radio New Zealand que le Shonan Maru N° 2 agissait en parfait accord avec le gouvernement japonais, ajoutant: "Aucun des mouvements des navires, des navires japonais, ne se fait sans l’aval du gouvernement japonais."

Au cours de la même interview, l’ICR a indiqué que le Shonan Maru N° 2, de même que tous les bateaux de la flotte baleinière japonaise, avait à son bord des gardes-côtes japonais et des policiers japonais.

 Une baleine à bosse, espèce protégée, l’une des cibles de la chasse baleinière illégale du Japon – Photo: Tim Watters

Actuellement on ne connaît pas la position exacte du Shonan Maru N° 2. Cependant, à partir du moment où le Steve Irwin a perdu le contact radar avec le baleinier, il fallait 24 heures au navire pour quitter la ZEE néo-zélandaise. Par conséquent, le navire de sécurité se trouve toujours dans la Zone Exclusive Economique néo-zélandaise, au mépris de la demande de M. Mc Cully.

Le capitaine du Steve Irwin, Siddharth Chakravarty, a déclaré: "Il est triste de constater que, dans le seul but de protéger des activités de braconnage, le gouvernement japonais a décidé d’ignorer une demande émanant du gouvernement néo-zélandais, insultant ainsi toute la nation néo-zélandaise. Le Japon a quitté la ZEE australienne, mais il ne montre pas les mêmes égards vis-à-vis de la demande spécifique de la Nouvelle-Zélande. Qu’il se permette de continuer à braconner dans un Sanctuaire Baleinier reconnu Internationalement, c’est un énorme manque de respect, et cela démontre le mépris du Japon pour la diplomatie et le droit international."


 
NTDTV 10/2/2014


Le capitaine Chakravarty a aussi confirmé que son navire n’était plus suivi par le Shonan Maru N° 2, et qu’il pouvait reprendre la recherche du navire-usine de la flotte baleinière japonaise, le Nisshin Maru.

La flotte baleinière japonaise opère dans l’Océan Austral en violation du moratoire international de 1986 de la chasse baleinière commerciale et du Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral, créé en 1994.

Sea Shepherd 12/2/2014

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Des militants de l'organisation écologique Sea Shepherd ont affirmé lundi 24 février 2014 avoir été la cible "d'une violente attaque" de la part de bateaux japonais, qui pêchent la baleine dans l'Antarctique.

Sea Shepherd (Berger des mers) a indiqué que deux harponniers avaient attaqué leur bateau, le Bob Barker, dans la nuit de dimanche à lundi, en utilisant des câbles en acier pour enrayer les moteurs et en s'approchant au-delà des distances réglementaires.

Peter Hammarstedt, capitaine du bateau des écologistes, a déclaré qu'il pistait depuis dimanche matin le navire usine nippon Nisshin Maru, mais que l'équipage de ce dernier avait attendu qu'il fasse nuit pour lancer son attaque.

 Une photo prise le 23 février 2014, délivrée par l'ONG Sea Shepherd. On y voit leur navire Bob Barker (le plus petit des deux) aux prises avec un baleinier japonais. Simon Ager/ Shea Shepherd/ AFP


À Tokyo, un responsable de l'Agence japonaise des pêches a démenti et accusé en retour les militants écologistes d'avoir agressé les navires nippons. "Les deux bateaux japonais ont subi une manoeuvre dangereuse de Sea Shepherd dimanche", a indiqué se responsable en requérant l'anonymat. "L'hélice a été prise dans un câble jeté par Sea Shepherd et la coque a été endommagée. Personne n'a été blessé et notre navigation n'a pas été perturbée", a-t-il assuré. "La pêche à la baleine continue. Nous déclinons toute responsabilité. Les responsables, ce sont les (militants) de Sea Shepherd", a-t-il conclu.

 Peu après minuit, le 2 Février 2014 Le Bob Barker et le Steve Irwin ont été pris en embuscade par trois navires harponneurs braconniers des baleines dans le Sanctuaire Baleinier de l'Océan Austral. Pendant plus de 9 heures, les harponneurs ont traversé86 fois l'avant des navires de Sea Shepherd , traînant derrière eux des câbles d'acier. Cette attaque a été orchestrée après 8 jours de succès des navires de Sea Shepherd ayant pris position au niveau de la cale de halage du Nisshin Maru, empêchant la flottre baleinière de braconner les baleines. Nos équipes de bénévoles sont alimentés par la passion et le dévouement à respecter le droit international de la conservation et sont déterminés à continuer à protéger l'inviolabilité du sanctuaire baleinier de l'océan Austral. seashepherd 3/2/2014


Les heurts en haute mer sont fréquents entre Sea Sheperd et la flotte de baleiniers japonais, qui chasse dans les eaux de l'Antarctique sous couvert de recherche scientifique, profitant d'une lacune dans le texte du moratoire international sur la chasse à la baleine. Il s'agit du deuxième incident en un mois.

 Sea Shepherd allègue que deux navires baleiniers ont traîné un câble d'acier en direction du Bob Barker, en essayant d'endommager le gouvernail et les hélices. ITN 24/2/2014


"Nous sommes plus déterminés que jamais face aux attaques de plus en plus vicieuses des braconniers, c'est la dernière ligne de défense entre ces criminels et les baleines protégées qu'ils veulent tuer", a indiqué Peter Hammarstedt.

Il a précisé qu'il avait contacté par radio les bateaux japonais pour les informer que les opérations de Sea Shepherd étaient "complètement légales et que toute action agressive de leur part serait signalée aux gouvernements d'Australie et de Nouvelle-Zélande et aux services de la sécurité maritime". "J'ai neuf Australiens et un Néo-zélandais dans mon courageux équipage, qui a essuyé cette attaque sans merci", a-t-il déclaré.

Sea Shepherd a également indiqué que le navire-usine japonais était maintenant traqué par deux autres bateaux de l'organisation, le Sam Simon et le Steve Irwin, tandis que le Bob Barker continue de pister les harponniers, qui ne seraient "plus en mesure de chasser".

Tokyo a confirmé cette collision, mais a accusé Sea Shepherd d'avoir lancé des cordes sur les bateaux.

Sciences et avenir 24/2/2014

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Des militants de l'organisation écologiste Sea Shepherd ont accusé lundi les baleiniers japonais d'avoir attaqué ses navires dans l'Antarctique. Ils ont dénoncé les "promesses non tenues" du gouvernement australien de surveiller la campagne de pêche nippone.

Selon Sea Shepherd, les navires harponneurs Yushin Maru et Yushin Maru 3 ont déroulé des câbles d'acier devant l'étrave de l'un de ses bateaux, le Bob Barker, à onze reprises dimanche dans l'espoir d'endommager son hélice et son gouvernail.

Lorsque le Bob Parker a mis deux petites embarcations à l'eau pour tenter de sectionner les câbles, les marins japonais ont lancé une sorte de gaffe en bambou sur les militants écologistes.


Sea Shepherd 2/3/2014


Les heurts en haute mer sont fréquents entre Sea Sheperd et la flotte de baleiniers japonais. En janvier 2010, l'Ady Gil de l'organisation écologiste avait coulé à la suite d'une collision.

L'incident de dimanche est le troisième de la saison. Sea Sheperd a souligné avoir écrit une lettre au ministre australien de l'Environnement Greg Hunt en déplorant l'inaction de Canberra après plusieurs attaques.


Sea Shepherd 2/3/2014


La pêche commerciale de la baleine est interdite depuis 1994 dans le "Sanctuaire baleinier de l'océan Austral", mais le Japon profite d'une lacune dans le texte du moratoire international de 1986 pour revendiquer des prises à "but scientifique".

Mais la chair des cétacés finit sur les étals nippons, ce dont le Japon ne se cache pas, invoquant une tradition culturelle ancestrale. Seules la Norvège et l'Islande continuent la chasse commerciale malgré le moratoire.


----->Je ne comprends pas, certainement comme de nombreuses autres personnes d'ailleurs, pourquoi les autorités d'Australie et de Nouvelle Zélande n'interviennent pas. Je finis par me poser la question : n'y aurait-il pas des ententes tacites là-dessous ? Ce qui serait grave... Mais face à l'inertie de ces pays, cette question est légitime. RIP pour ces pauvres baleines traquées sans pitié par les pêcheurs japonais jusque dans leurs santuaires...

Romandie 3/3/2014

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L'organisation écologique Sea Shepherd a affirmé dimanche avoir sauvé 750 baleines des harponneurs japonais lors de sa campagne annuelle dans l'océan Austral.


 Photo Sea Shepherd


Les navires de l'organisation, le Bob Barker et le Steve Irwin, sont arrivés à quai samedi à Wellington et Hobart (Nouvelle-Zélande et Tasmanie), après 94 jours de mer, à l'issue la dixième campagne de l'organisation démarrée le 5 janvier. Trois incidents graves ont opposé la flotte de Sea Shepherd aux baleiniers japonais. L'organisation évoque des «embuscades».

«Bien que les braconniers de baleines n'aient pas encore annoncé le nombre de baleines tuées cette saison, nous sommes confiants dans le fait qu'ils n'ont pas atteint un quart du quota bidon qu'ils s'étaient fixé», a commenté le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt. «Nous estimons que nos efforts ont sauvé plus de 750 baleines», a-t-il ajouté, sans justifier son calcul. L'Agence japonaise des pêches n'était pas immédiatement joignable pour réagir.

Il s'agit de la plus longue campagne de Sea Shepherd dans l'océan Austral où l'organisation affirme avoir sauvé 4 500 baleines les neuf premières années. La pêche commerciale de la baleine est interdite depuis 1994 dans le Sanctuaire baleinier de l'océan Austral mais le Japon profite d'une lacune dans le texte du moratoire international de 1986 pour revendiquer des prises à but scientifique.

La chair des cétacés finit néanmoins sur les étals nippons, ce dont le Japon ne se cache pas, invoquant une tradition culturelle ancestrale. Seules la Norvège et l'Islande continuent la chasse commerciale malgré le moratoire.

L'Australie a assigné le Japon devant la Cour Internationale de Justice à La Haye, plus haute instance judiciaire des Nations unies, qui doit statuer dans le courant de l'année.

Le Monde 23/3/2014

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A La Haye, la Cour internationale de justice a statué que le programme japonais de chasse à la baleine dans l'océan Antarctique dans son état actuel n'était pas justifié par des motifs de recherche scientifique.

Le Japon pourrait ne pas pouvoir poursuivre ses activités baleinières annuelles dans l'Antarctique, menées depuis 1987.

La Cour a tranché ce lundi en faveur de l'Australie, qui avait engagé en 2010 une procédure pour mettre un terme aux activités de chasse à la baleine par le Japon. Selon le gouvernement australien, cette pratique dissimule en fait une chasse commerciale, car le Japon capture chaque année des centaines de baleines dont la viande est vendue sur le marché nippon, et non pas employée à des fins de recherche.

Le Japon a soutenu devant la Cour que le programme était nécessaire à la recherche, et que les études ainsi réalisées avaient donné des résultats. Il a en outre affirmé que la Convention internationale sur la réglementation de la chasse baleinière autorisait la vente de la viande ainsi obtenue.

NHK 31/3/2014

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