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Braconnage : 200 rhinocéros tués en Afrique du Sud



Le Fonds mondial de la nature (WWF) dénonce le braconnage qui a lieu en Afrique du Sud. Selon l’organisme, près de 200 rhinocéros ont été abattus depuis le début de l’année.

Le WWF indique dans un communiqué que, depuis janvier, 193 rhinocéros ont été tués par des braconniers, dont 126 dans le parc Kruger, situé en Afrique du Sud.

"Les actes de braconnages sont presque sans exception commis par des criminels sophistiqués qui parfois chassent depuis des hélicoptères et utilisent des armes automatiques", s'insurge le coordinateur du programme Rhinocéros au WWF, Joseph Okori. "L'Afrique du Sud mène une guerre contre un crime organisé qui risque de mettre à mal les avancées exceptionnelles réalisées au siècle passé"....

L'Afrique du Sud abrite 70% de la population mondiale de ces grands mammifères. Mais depuis 2006, le pays enregistre une recrudescence du braconnage des rhinocéros blancs et noirs... Le record a été atteint l’an dernier avec 333 rhinocéros tués, contre 122 en 2009 et 13 en 2007. La réserve sud-africaine de Kruger a été la plus affectée avec 146 rhinocéros abattus.

... Appliquer des sanctions sévères pour des crimes commis à l'encontre de la faune comme le braconnage de rhinocéros démontrerait l'engagement du gouvernement sud-africain vis-à-vis [ ... ] du patrimoine du pays", a t-il indiqué.
Cliquez ici pour lire tout l'article


Maxisciences 09/07/2011

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Les soldats dorment sous la tente, ne comptant que sur leur camouflage et sur leurs armes pour se protéger des prédateurs et surtout des braconniers, qui déciment mois après mois les rhinocéros sud-africains.

Depuis avril, ce sont des soldats de l'armée régulière sud-africaine qui sont déployés le long de la frontière du Mozambique, dans le mythique parc national Kruger, au nord-est du pays.

Ils ont pour mission de combattre un braconnage de plus en plus professionnel et organisé, qui alimente le marché asiatique en poudre de corne.

"On n'est plus au temps du braconnier isolé qui venait chasser pour la viande, avec son piège, ses flèches ou son fusil de chasse", explique Ken Maggs, spécialisé dans la traque des braconniers dans le parc: "Maintenant il arrive prêt à se battre. C'est pour cela que nous adoptons désormais des tactiques militaires, ou para-militaires."

Les braconniers traversent la frontière de nuit, équipés de lunettes de vision nocturne, de fusils d'assaut AK-47 (Kalachnikov) et de fusils de chasse. Les gardes trouvent parfois des messages de menace tracés dans le sable.

Les patrouilles de l'armée, qui circulent avec un ranger du parc, arpentent le bush dès l'aube, tous les sens en alerte, pour repérer à la fois les prédateurs et les braconniers. Ces derniers sont les plus dangereux car, à plusieurs reprises, ils ont ouvert le feu sur les patrouilles.

Depuis le début de l'année, 15 braconniers ont été tués, 9 blessés et 64 arrêtés lors d'accrochages avec l'armée.

Mars avait été le pire mois de toute l'histoire du parc Kruger pour les rhinocéros, avec 40 animaux tués, selon les militaires. Depuis le déploiement de l'armée, le nombre de tués a chuté à 30 en avril, 15 en mai et 2 seulement en juin.

C'est la première fois que la tendance s'inverse depuis 2007. Cette année-là, 13 rhinos avaient été tués en Afrique du Sud, et leur nombre a augmenté sans cesse depuis, pour atteindre 333 l'an dernier.

Cette hécatombe amène des défenseurs de l'environnement à s'interroger sur le bien-fondé de la décision d'abattre la clôture qui séparait le parc Kruger de son voisin mozambicain, au début des années 2000. Elle a permis le libre passage des animaux, mais aussi des braconniers.

Mais la lutte contre le braconnage ne résout qu'une partie du problème. Car la demande explose en Asie, où la médecine traditionnelle utilise la corne de rhinocéros à toutes les sauces.[/size]"La récente flambée du braconnage a été attribuée à l'augmentation de la demande au Vietnam, où certains praticiens ont fait courir la rumeur que la corne de rhino était efficace dans le traitement du cancer", explique Alona Rivord, porte-parole de l'association écologiste WWF.

[size=18]La corne est faite de kératine, comme les ongles humains, et n'a aucune propriété médicinale reconnue par la science
.

La Chine a d'ailleurs officiellement prohibé son utilisation dans la médecine, mais l'Empire du milieu reste un grand importateur, l'interdiction n'étant guère respectée, selon les défenseurs des animaux.

Les rhinocéros noirs sont déjà menacés d'extinction, avec seulement 4.838 individus encore recensés à l'état sauvage dans le monde, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Leurs cousins les rhinocéros blancs sont encore 17.480. Ils sont même chassés légalement en Afrique du Sud, où le permis ne coûte que 50 rands (5 euros), regrette Rynette Coetzee, chef de projet d'un programme de défense des espèces menacées.

Chaque chasseur n'a droit qu'à un seul rhino par an. Mais la police a récemment arrêté un trafiquant thaïlandais en possession de 40 cornes, toutes obtenues légalement avec un permis de chasse. L'homme a affirmé que la corne de rhino se vendait actuellement 55.000 dollars le kilo, soit à peu près au prix de l'or après la récente flambée des cours.

Selon Mme Coetzee, les rangers des parcs manquent de véhicules pour pourchasser les braconniers, et ne sont pas toujours imperméables à la corruption, comme l'a démontré l'arrestation de l'un d'entre eux lundi, qui avait partie liée avec un gang de braconniers.



.Sciences et Avenir 04/08/2011

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La chasse aux rhinocéros dans les musées


Quelques minutes ont suffi pour qu'en plein jour, deux voleurs s'emparent d'une tête empaillée de rhinocéros dans un musée bruxellois, faisant de cette activité criminelle en pleine expansion la nouvelle hantise des conservateurs en Europe.

... Le musée bruxellois n'avait jamais connu de vol avant juillet, lorsqu'il est devenu la dernière victime en date du gang des voleurs de cornes de rhinocéros.

L'organisation européenne de coopération policière Europol soupçonne un groupe d'Irlandais issu du crime organisé d'être derrière une série de vols commis depuis un an et demi dans les musées, les zoos, les salles de ventes, les antiquaires et chez des collectionneurs privés.

Les voleurs n'hésitent pas à recourir à l'intimidation et la violence. Ils sont impliqués dans des affaires de trafic de drogue, de blanchiment d'argent et de contrefaçon, et semblent avoir trouvé une nouvelle activité lucrative, en revendant des cornes de rhinocéros. A l'origine de ce trafic: l'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie, où elles peuvent se négocier entre 25.000 et 200.000 euros, selon leur taille, explique Europol.

... La recrudescence des vols de cornes dans les musées coïncide avec une hausse alarmante du braconnage de rhinocéros en Afrique: plus de 200 animaux ont été tués jusqu'ici en 2011, selon les données de l'association Save the Rhino International. Au total 333 rhinocéros avaient été massacrés en 2010, contre 122 en 209, 83 en 2008 et 13 en 2007, selon l'association, dont le siège est à Londres et qui craint une flambée du commerce illégal.

Des vols de ce type ont été commis récemment dans des musées au Portugal, en France, en Allemagne, en République tchèque et même en Suède. Une vingtaine d'actes ont été constatés en Europe sur les six derniers mois. En réaction, les musées ont décidé de renforcer leurs systèmes de sécurité ou de retirer les rhinocéros des vitrines.

L'Institut royal des Sciences naturelles de Bruxelles a fait les deux, après le vol d'une tête de rhinocéros, datant de 1827, trois semaines seulement après une tentative ratée dans la ville de Liège.

... Car les voleurs ont bien fait leur travail: tandis qu'un homme a détourné l'attention d'un gardien, deux compères en ont profité pour ôter le verrou de la vitrine.

"Les voleurs présumés utilisent toutes les méthodes criminelles possibles", note Patrick Byrne d'Europol. Les têtes de rhinocéros se vendent rapidement sur le marché noir et les criminels blanchissent ensuite l'argent en achetant des appartements ou d'autres biens de valeur comme des voitures de luxe.



Résultat: les musées ne sont plus seuls à renforcer leur surveillance.

Même les taxidermistes sont aux aguets: la fédération européenne a envoyé une lettre à ses membres début juillet, les avertissant que des Danois et des Suédois avaient été contactés par des acheteurs suspects disant venir d'Irlande ou de Grande-Bretagne...



Nouvel observateur 02/08/2011

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L'Afrique du Sud cache les cornes de rhinocéros pour éviter les pillages



L'Afrique du Sud va garder secrète la quantité de cornes de rhinocéros stockées par les autorités pour en éviter le pillage au moment où le braconnage connaît une forte expansion, a indiqué jeudi la ministre de l'Environnement.

"Un inventaire des cornes de rhinocéros établi par les agences de protection de l'environnement a été achevé, mais pour des questions de sécurité le département de l'Environnement ne peut pas le publier", a déclaré Edna Molewa.

La quantité et le lieu de stockage des cornes des animaux décédés pour la plupart de mort naturelle dans la brousse ou confisquées aux braconniers arrêtés doivent être tenus secrets pour les protéger des vols et d'une revente au marché noir.

Le braconnage de rhinocéros en Afrique du Sud a atteint un seuil alarmant, avec plus de 200 bêtes tuées depuis janvier et 333 abattues en 2010.

Une étude est en cours pour étudier si la légalisation du commerce contrôlé des cornes serait une bonne approche pour éviter le braconnage, a noté Mme Molewa.

"Nous n'avons pas encore mis la légalisation en route", a-t-elle précisé lors d'une demande écrite au parlement, "nous étudions les mesures à prendre pour protéger nos rhinocéros des braconniers".

Les cornes peuvent rapporter des dizaines ou des centaines de milliers de dollars, vendues sur le marché asiatique qui les utilise pour la médecine traditionnelle.

En avril, l'armée à été déployée dans le célèbre parc national Kruger à la frontière avec le Mozambique pour protéger la plus grande population de rhinocéros.

Sciences et Avenir 11/08/2011

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Une corne de rhinocéros volée à l'Ile d'Aix,
soupçon de trafic international



BORDEAUX, 27 juil 2011 (AFP) - Une corne de rhinocéros noir a été volée dans la nuit de samedi à dimanche au Musée africain de l'Ile d'Aix (Charente-maritime), probablement dans le cadre d'un trafic international, a-t-on appris mercredi auprès des gendarmes et du musée.

Le vol s'est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche, aux alentours de 02h30, déclenchant les alarmes du musée implanté sur l'île, située à 17 km au sud-ouest de La Rochelle, a indiqué à l'AFP le commandant de gendarmerie, Sylvère Leconte, confirmant une information du quotidien Ouest France.

Malgré l'arrivée rapide sur place d'une gardienne et des gendarmes, les malfaiteurs ont réussi à s'enfuir après avoir scié la corne de l'animal naturalisé, datant de 1935, mais dont la corne n'était pas d'origine, a-t-il précisé.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'un "vol organisé". "Il n'y a pas eu d'autre vol, pas de fouilles dans le musée. La corne a été l'unique pièce dérobée. On a affaire à une délinquance organisée qui travaille à la commande", a ajouté le commandant Leconte.

Les cornes de rhinocéros sont notamment prisées en Asie en raison de leurs prétendues vertus aphrodisiaques. Une demi-douzaine de vols similaires ont eu lieu récemment en Europe, dont quatre en France, selon les gendarmes.

Début juillet, une tête de rhinocéros, datant du 19e siècle, a été volée au musée d'histoire naturelle de Blois. "Qu'on s'attaque aux trophées, c'est assez nouveau.

Jusque là, hélas, on s'attaquait aux animaux vivants", a déploré un responsable du musée national de Malmaison (Yvelines), dont dépend le Musée africain de l'île d'Aix, qui a souhaité conserver l'anonymat. La brigade de recherches de la gendarmerie de Rochefort a été chargée de l'enquête, en lien avec l'office central de lutte contre le trafic des biens culturels.

Le Musée africain de l'Ile d'Aix abrite les trophées de chasse du baron Gourgaud (1891-1944), ainsi qu'une série d'objets ethnographiques africains, mis en scène selon les usages des années 1930.



.30 millions d'amis

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Vol dans un musée anglais de cornes de rhinocéros, qui étaient en fait des copies


Des cambrioleurs ont dérobé samedi dans un musée britannique deux cornes de rhinocéros qui étaient en fait des copies, a annoncé le musée d'histoire naturelle de Tring (sud), qui avait récemment remplacé les vrais appendices frontaux des animaux, très prisés de voleurs en Europe.

"Le vol est survenu vers 04H00 (03H00 GMT) après une tentative qui a échoué vers minuit. Les cornes avaient été remplacées par des répliques il y a environ trois mois. Chacune des répliques pèse environ 2 kilos", a expliqué à l'AFP la porte-parole du musée, Chloe Kembery.

"De vraies cornes de rhinocéros se vendent dans la région pour 60.000 livres par kilo (68.000 euros ou 98.000 dollars)", a-t-elle précisé. Mais les répliques faites en résine n'ont aucune valeur.

Les cornes ont été volées sur un rhinocéros indien et un rhinocéros blanc dans le musée d'histoire naturelle de Tring, dans le nord-ouest de Londres. La police a ouvert une enquête.

Les vols de cornes de rhinocéros dans des musées sont en pleine expansion. Une vingtaine ont été enregistrés en Europe sur les six derniers mois, notamment au Portugal, en France, en Allemagne, en République tchèque et en Suède.

En réaction, les musées ont décidé de renforcer leurs systèmes de sécurité, de retirer les rhinocéros des vitrines ou de remplacer les cornes par des fausses.

L'organisation européenne de coopération policière Europol soupçonne un groupe d'Irlandais issu du crime organisé d'être derrière une série de vols commis depuis un an et demi dans les musées, les zoos, les salles de ventes, les antiquaires et chez des collectionneurs privés.

A l'origine de ce trafic: l'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie, où elles peuvent se négocier entre 25.000 et 200.000 euros, selon leur taille, selon Europol.

Généralement broyées et transformées en poudre, elles sont ensuite commercialisées sur les marchés asiatiques où elles sont prisées pour leurs supposées vertus médicinales contre la fièvre, les migraines, la typhoïde ou la variole. Leur utilisation pour soigner l'impuissance est en revanche un mythe.

Sciences et Avenir 28/08/2011

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L'Afrique du Sud songe à décorner ses rhinocéros pour les protéger




L'Afrique du Sud est bien décidée à prendre des mesures radicales pour lutter contre le braconnage qui menace ses rhinocéros. Elle a notamment évoqué une interdiction totale de la chasse légale et un éventuel décornage des animaux pour décourager les braconniers.



Décorner les rhinocéros pour empêcher les braconniers de s'en prendre aux bêtes. C'est l'une des mesures radicales évoquées lundi matin par la ministre de l'Environnement sud-Africaine Edna Molewa, lors d'une conférence de presse sur le sort de ces animaux pourchassés pour leur corne. En effet, en Afrique du Sud, les rhinocéros sont victimes d'un braconnage de plus en plus organisé et armé qui déciment les bêtes.

Depuis le début de l'année, 279 d'entre eux ont été tués aussi bien en réserves naturelles que dans les parcs privés. En 2010, c'est 333 rhinocéros qui ont été abattus, contre 13 en 2007. Des chiffres qui traduisent l'inquiétante croissance du trafic, alors que les cornes peuvent parfois se vendre à prix d'or notamment afin d'alimenter le marché de la médecine traditionnelle asiatique. Edna Molewa a ainsi expliqué, citée par l'AFP : "Nous n'avons pas dit que nous allons les décorner, mais une étude sur l'impact d'un décornement a été lancée, et les conclusions en seront connues dans les trois prochains mois".

Selon la ministre, l'interdiction de la chasse légale serait une autre mesure efficace pour protéger les rhinocéros. Aujourd'hui, l'Afrique du Sud autorise en effet la chasse au rhinocéros blanc, plus répandu que le rhinocéros noir, dont la population est estimée à 18.800 animaux. En 2011, 130 chasseurs disposent ainsi d'un permis pour abattre des rhinocéros. La ministre de l'Environnement a alors précisé : "La chasse illégale et les abus dans le système des permis sont probablement les principales menaces sur la survie des rhinos à l'état sauvage dans un proche avenir", rapporte l'AFP.

Une forte demande en Asie

Toutefois, la lutte contre le braconnage ne résout qu'une partie du problème. Car la demande explose en Asie. "La récente flambée du braconnage a été attribuée à l'augmentation de la demande au Vietnam, où certains praticiens ont fait courir la rumeur que la corne de rhino était efficace dans le traitement du cancer", explique ainsi Alona Rivord, porte-parole de l'association écologiste WWF. Et si la Chine, de son côté, a officiellement prohibé l'utilisation de la corne dans la médecine, elle reste un grand importateur, l'interdiction n'étant guère respectée, selon les défenseurs des animaux.



Maxisciences 30/08/2011

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Contre le braconnage, une substance rend toxique la corne des rhinocéros



Un trafic en forte hausse avec un nombre de braconnages toujours plus important, le rhinocéros - une espèce protégée - est aujourd'hui menacé pour sa corne qui se négocie au prix de l'or, selon l'ONU. On prête à la poudre de corne de rhinocéros, dont le commerce est interdit, d’hypothétiques pouvoirs aphrodisiaques ou thérapeutiques, voire même d'immortalité...
Devant une telle avidité, une réserve sud-africaine a mis au point une substance qui rend toxiques les cornes, a indiqué mercredi l'association de protection Rhino Rescue Project.
Créé à partir de divers antiparasites, le produit n'est pas dangereux pour les animaux, mais garantie des maux de têtes et des convulsions aux humains qui consommeraient les cornes, a assuré la porte-parole de l'association, Lorinda Hern.

Rose fluo sous les rayons X
Située dans les environs de Johannesburg, la Lion and Rhino Reserve a mis au point ce traitement particulier après que l'un de ses rhinocéros a été abattu en mai 2010 par des braconniers. Elle l'a testé pendant plus d'un an sans qu'aucun effet n'ait été observé chez les animaux, a-t-elle précisé.
Double effet de la mixture, une teinture invisible rend la corne de rhinocéros - même réduite en poudre très fine - rose fluo au passage des rayons X dans les aéroports et plus facilement détectable. «Les produits chimiques ont le double effet de tenir à l'écart les parasites, naturels et humains... et ils durent de trois à quatre ans», a indiqué Mme Hern à l'agence sud africaine Sapa.
Un gang de voleurs de cornes de rhinocéros

Le braconnage des rhinocéros s'est accéléré ces derniers mois en Afrique du Sud, avec plus de 280 animaux abattus depuis le début de l'année, contre 333 l'an dernier et seulement 13 en 2007. En Europe aussi, la corne de rhinocéros est très convoitée.
Depuis mars, un gang très structuré en provenance d'Irlande écume l'Europe en quête de cornes qui peuvent se vendre entre 25 000 € et 200 000 €. Une quarantaine de vols ou de tentatives de vols ont été enregistrés en France mais aussi en Suisse, en Angleterre, en Espagne, en Belgique, au Portugal, en Allemagne, en République tchèque et en Suède.


Le Parisien.fr 07/09/2011

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Portugal : deux Australiens arrêtés pour vol de cornes de rhinocéros


LISBONNE, 5 sept 2011 (AFP) - La police judicaire portugaise a annoncé lundi avoir arrêté deux Australiens, soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle internationale, pour le vol de cornes de rhinocéros dans un musée, une pratique en recrudescence dans divers pays d'Europe.

Les deux suspects - un homme de 63 ans et son fils de 31 ans - qui avaient dissimulé six cornes de rhinocéros dans leurs bagages, ont été arrêtés vendredi dernier à l'aéroport de Lisbonne, a précisé la police dans un communiqué.

Selon l'agence Lusa, citant une source policière, les deux hommes sont Australiens et s'apprêtaient à prendre un vol pour l'Irlande. La police a évalué à plus de 400.000 euros la valeur marchande des cornes de rhinocéros dérobées. Elle a précisé avoir commencé son enquête en avril dernier après le vol de deux cornes de rhinocéros au musée d'Histoire naturelle de Coimbra (à environ 250 km au nord de Lisbonne).

Le vol de cornes de rhinocéros est en recrudescence à travers l'Europe où une vingtaines d'actes similaires ont été constatés au cours des six derniers mois. Outre le Portugal, des vols du même genre ont été commis dans des musées en France, Allemagne, République tchèque et Suède.

L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie où elles peuvent se négocier pour leurs vertus médicinales prétendues entre 25.000 et 200.000 euros, en fonction de leur taille, est à l'origine de ce trafic, selon Europol.

La recrudescence des vols de cornes dans les musées coïncide avec une hausse du braconnage de rhinocéros en Afrique.

AFP / 30 millions d'amis 05/09/2011

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Afrique du Sud : un bébé rhino sauvé des griffes des braconniers, la mère tuée



JOHANNESBURG, 7 sept 2011 (AFP) - Un bébé rhino de trois semaines a été retrouvé près de Pretoria, piégé dans les branches d'un épineux, à côté de sa mère tuée par des braconniers, ont rapporté les médias sud-africains jeudi.

"J'ai entendu le petit gémir, j'ai vu qu'il était piégé et ça m'a fait mal au coeur, mais je n'ai rien pu faire avant l'arrivée du vétérinaire, a confié au quotidien Die Beeld le propriétaire de la réserve, Neels van Rensburg. "Personne ne peut comprendre la colère qu'éprouvent les gens qui sont comme nous sur le terrain. Ca ne sert à rien d'arrêter les braconniers, ils se baladent librement", a également témoigné le vétérinaire Louis Greef, qui a pu libérer l'animal au bout de huit heures. "Il faut leur tirer dessus et les tuer. Les gens loin d'ici ne réalisent pas ce qui se passe, c'est un chaos et ça n'arrête pas", a-t-il ajouté, en indiquant qu'il recevait un appel tous les quatre jours pour un rhinocéros tué depuis mai. Le jeune rhinocéros portait également une trace de coup de machette sur le haut du crâne. Depuis le début de l'année, selon les derniers chiffres disponibles, 287 rhinos ont été tués illégalement en Afrique du Sud, uniquement pour alimenter en corne le marché de la médecine traditionnelle asiatique. En 2010, le bilan s'était établi à 333 animaux tués, contre treize en 2007.

Selon une estimation de l'ONU, la corne de rhino se vend actuellement à peu près au prix de l'or. A ce rythme, estiment les experts, le maintien de la population sera menacé d'ici moins de deux ans.

30 millions d'amis 15/09/2011

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JOHANNESBURG, 13 sept 2011 (AFP) - Un garde d'une réserve naturelle d'Afrique du Sud a été tué par erreur par des collègues alors qu'ils poursuivaient des braconniers chassant des rhinocéros, a rapporté mardi le quotidien The Times.

Zephaniah Myeni, 39 ans, faisait partie d'une de deux équipes lancées samedi à la recherche d'un groupe suspect de braconnage dans la réserve d'Umfolozi, dans l'est du pays, quand les deux patrouilles se sont retrouvées l'une en face de l'autre et ont ouvert le feu. "Convaincus qu'ils étaient attaqués, les deux groupes ont continué de se tirer dessus et Myeni a été tué", a déclaré au journal une porte-parole régionale pour la protection de la faune, Maureen Zimu.

L'Afrique du Sud est victime d'une forte augmentation du braconnage des rhinocéros alimentée par une hausse de la demande en Asie où la médecine traditionnelle prête diverses propriétés à la corne de ces animaux. Le pays a ainsi perdu 333 rhinos l'an dernier, contre 13 en 2007, et à la fin août 2011, 279 rhinos avaient été tués illégalement depuis le début de l'année. Le gouvernement a pris des mesures pour lutter contre le phénomène. Depuis avril, l'armée a été déployée pour patrouiller dans le célèbre parc Krüger, le long de la frontière avec le Mozambique. En quelques mois, 15 braconniers ont été tués, 9 blessés et 64 arrêtés au cours d'accrochages avec l'armée. L'armement des rangers dans les parcs a aussi été renforcé.

30 millions d'amis 13/09/2011

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JOHANNESBURG, 28 sept 2011 (AFP) - L'Afrique du Sud et le Vietnam, en pourparlers depuis deux jours, ont annoncé la signature à venir d'un mémorandum d'accord pour combattre le massacre des rhinocéros braconnés pour leur corne revendue sur le marché noir en Asie.

"La préservation de la biodiversité est un cercle vertueux allant des pays d'origine aux pays de destination", a souligné lors d'une conférence de presse mercredi Nguyen Trung Kien, un conseiller de l'ambassade du Vietnam à Pretoria.

"Nous devons rendre l'opinion plus attentive à la biodiversité. Et nous devons aussi nous débarrasser de cette idée fausse que la corne de rhinocéros peut soigner le cancer", a-t-il ajouté. La date de signature n'a pas été précisée.

Le mémorandum inclurait des mesures en faveur de la conservation des animaux et une collaboration entre les polices, les services de renseignements, et le contrôle de la chasse légale.

Depuis le début de l'année, au moins 287 rhinos ont été tués illégalement en Afrique du Sud, uniquement pour alimenter en corne le marché de la médecine traditionnelle asiatique. Une véritable boucherie sans fin, a récemment témoigné un vétérinaire, Louis Greef, qui reçoit environ un appel tous les quatre jours pour un rhinocéros tué.

A ce rythme, estiment les experts, le maintien de la population sera menacé d'ici moins de deux ans. En 2010, le bilan s'était établi à 333 rhinos tués, contre treize en 2007.

30 millions d'amis 26/09./2011

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L'Afrique du Sud pourrait légaliser la vente de corne de rhinocéros pour combattre le marché noir alimenté par des actes de braconnage qui tournent à la boucherie cette année, a rapporté la presse lundi, citant le ministère de l'Environnement.

"Le cahier des charges (d'une étude de faisabilité, ndlr) a été publié et un fournisseur doit être nommé prochainement", a déclaré le porte-parole Albi Modise, selon un article paru dans le The Star.

La corne de rhinocéros peut se vendre jusqu'à 500.000 US dollars pièce sur le marché noir asiatique, selon la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES).

Les consommateurs vietnamiens, thaïs et chinois lui attribuent des propriétés aphrodisiaques et médicales, notamment contre le cancer. Une idée difficile à combattre, selon Nguyen Truy Kien, un conseiller du gouvernement vietnamien, présent la semaine dernière en Afrique du Sud.

"Cela ne va pas changer en un jour. Nous devons convaincre les gens à travers nos recherches que la corne ne sert à rien", a-t-il dit en rappelant que cette croyance orientale avait plus de mille ans, selon l'hedomadaire Mail&Guardian.

Le gouvernement vietnamien s'est engagé à réaliser des études médicales pour démontrer l'inverse et travaille à rédiger un mémorandum d'accord avec Pretoria en vue de protéger les rhinocéros.

Depuis le début de l'année, au moins 287 rhinos ont été tués illégalement en Afrique du Sud, uniquement pour alimenter en corne le marché de la médecine traditionelle asiatique. A ce rythme, estiment les experts, le maintien de la population sera menacé d'ici moins de deux ans. En 2010, le bilan s'était établi à 333 rhinos tués, contre treize en 2007.

L'Afrique du Sud détient une quantité tenue secrète de cornes de rhinocéros stockées par les autorités et issues d'animaux décédés pour la plupart de mort naturelle dans la brousse ou confisquées aux braconniers arrêtés.

Sciences et Avenir 03/10/2011

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Partout dans le monde, les rhinocéros sont sous haute surveillance et la France n’échappe à la règle. Depuis plusieurs mois, une équipe de malfaiteurs s’est spécialisée dans le vol de cornes de rhinocéros dans les musées européens. Très prisé par les Asiatiques en raison de ses prétendues vertus aphrodisiaques, cette protubérance suscite la convoitise.

En juillet dernier, une corne a ainsi été dérobée dans un musée de Charente-Maritime. Une vingtaine de faits similaires ont été recensés dans toute l’Europe cette année. Ils seraient l’œuvre d’un gang irlandais.

Même s’ils semblent moins exposés, les parcs zoologiques ont été invités à la plus grande prudence par Europol, l’office européen de police. « Nous avons renforcé la sécurité et nous sommes plus vigilants qu’avant », confie Paul de La Panouse, le patron du zoo de Thoiry, l’un des parcs les plus fréquentés de France. Le personnel couve ainsi d’un peu plus près les trois rhinocéros blancs du zoo : les soigneurs visitent plus fréquemment leur enclos, le grillage est inspecté plus souvent qu’avant, afin de détecter d’éventuelles tentatives de découpage. Le personnel d’accueil est également sensibilisé. Qu’un visiteur un peu curieux s’intéresse de trop près à un animal, pose des questions pointues ou suspicieuses et il peut faire l’objet d’une discrète surveillance.

Les employés de Thoiry ont acquis une certaine expérience en la matière puisque le parc a fait l’objet de plusieurs vols, le dernier en date concernant des tamarins. Mais, contrairement à ces fragiles petits singes, les rhinocéros blancs savent se défendre tout seuls. Avec ses 3 tonnes, sa vitesse de pointe de 40 km/h et sa peau épaisse de plusieurs centimètres, le mammifère a suffisamment d’atouts pour, a priori, dormir sur ses deux oreilles, tout du moins dans un zoo européen. Ce qui, in fine, rend très peu probable la mise à mort d’un « rhino » dans un parc comme celui de Thoiry.

(PARC ZOOLOGIQUE ET DE LOISIRS DE THOIRY/ARTHUS BOUTIN.)

« Ce trafic est complètement ridicule, résume Paul de La Panouse. La corne, c’est du poil aggloméré, de l’ongle. Si c’est vraiment aphrodisiaque, alors il suffit de se ronger les ongles pour en connaître les effets. »

Le Parisien.fr 15/10/2011

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JOHANNESBURG, 12 oct 2011 (AFP) - Le gouvernement sud-africain envisage de suspendre la délivrance des permis permettant de chasser légalement des rhinocéros pour les trophées, dans le but de lutter contre le braconnage, a-t-il indiqué mercredi.

"Le ministère de l'Eau et des Affaires environnementales se réserve le droit d'instaurer un moratoire s'il y a des abus évidents ou un dysfonctionnement total des systèmes de délivrance des permis par les provinces", a-t-il souligné dans un communiqué.

La chasse légale ne peut en tout état de cause n'avoir lieu que sous la surveillance d'un fonctionnaire des affaires environnementales, a-t-il rappelé.

Si les rhinocéros noirs sont menacés d'extinction et dûment protégés, leurs cousins les rhinocéros blancs - qui sont encore plus de 17.000 en Afrique du Sud - peuvent être chassés légalement, le permis ne coûtant que 50 rands (5 euros).

En 2011, 130 chasseurs ont obtenu un permis, et chaque chasseur n'a droit qu'à un seul rhino par an. Mais la police a arrêté il y a quelques mois un trafiquant thaïlandais en possession de 40 cornes, toutes obtenues légalement avec un permis de chasse.

Très prisée en Asie où elle est utilisée à toutes les sauces par la médecine traditionnelle, la corne de rhinocéros se revend au prix de l'or, et les autorités d'Afrique australe font face à une augmentation sans précédent du braconnage. Le ministère a précisé que 324 rhinos avaient été tués illégalement en Afrique du Sud depuis le début de l'année. Ce chiffre comprend les deux dernières victimes, des rhinocéros blancs mardi tués par des braconniers dans le célèbre parc national Kruger (nord-est). Le bilan s'était établi à 333 animaux tués en 2010, contre seulement treize en 2007.

30 millions d'amis 12/10/2011

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Le massacre des rhinocéros en Afrique du Sud a atteint un nouveau record, avec 341 animaux braconnés depuis le début de l'année, contre 333 sur l'ensemble de 2010, a indiqué jeudi l'organisation de défense de l'environnement WWF.

La progression du braconnage est généralement expliquée par le succès des cornes en Asie, où elles sont particulièrement prisées par la médecine traditionnelle. En particulier au Vietnam, où elles sont censées guérir le cancer.

Le prix des cornes peut désormais atteindre le demi-million de dollars l'unité, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES).

"Afin de sauver les rhinos de l'extinction, les organisations criminelles opérant entre l'Afrique du Sud et le Vietnam doivent être découvertes et mises hors d'état de nuire pour de bon", a déclaré dans un communiqué Joseph Okori, coordinateur du programme africain de WWF pour les rhinocéros.

"Le Vietnam devrait suivre l'exemple de l'Afrique du Sud et commencer à envoyer les braconniers, les commerçants, les contrebandiers et les revendeurs en prison", a-t-il ajouté.

Le WWF a rappelé que le rhinocéros de Java avait désormais disparu au Vietnam, après que son dernier représentant eut été retrouvé mort, avec sa corne coupée, dans un parc du sud du pays.

L'Afrique du Sud, qui compte environ 20.000 rhinos, en avait perdu seulement 13 en 2007.

Les autorités ont réagi en envoyant des unités de l'armée combattre ce fléau qui menace à court terme la survie de l'espèce à l'état sauvage. Mais les braconniers, très bien organisés, utilisent hélicoptères, équipements de vision nocturne et fusils de gros calibre.

Sciences et Avenir 04/11/2011

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Afin de porter un rhinocéros noir en lieu sûr, les organisations WWF et Ezemvelo KZN Wildlife ont organisé un voyage peu commun. L’animal a été transporté dans les airs, relié à un hélicoptère.

Le sauvetage d’espèces en voie d’extinction requiert parfois des moyens peu conventionnels. WWF en partenariat avec Ezemvelo KZN Wildlife a récemment dirigé le transport par voie aérienne d’un rhinocéros noir jusqu’à la province du Limpopo en Afrique du Sud.

L’animal préalablement endormi a été attaché aux chevilles et relié à un hélicoptère pour un voyage dans les airs qui a duré moins de 10 minutes. Une technique qui, selon les experts serait pour des bêtes de cette taille la plus sure et la plus efficace. Jusqu’à présent, sept rhinocéros noirs ont transité de cette manière et sont arrivés à bon port dans un lieu tenu secret. Ils vivent à présent en toute liberté à l’abri de leur principal prédateur : l’Homme.

Le rhinocéros est en effet régulièrement victime de braconniers qui en veulent à ses cornes qui, selon les croyances populaires guériraient du cancer. En septembre, les autorités sud-africaines et vietnamiennes se sont réunies afin de mettre en place des mesures visant à endiguer la chasse non règlementée qui décime petit à petit les populations.

Depuis le début d’année, 341 rhinocéros ont été tués par les braconniers en Afrique du Sud. Ajouté à ce macabre bilan, figure également le dernier spécimen de rhinocéros de Java retrouvés morts au Vietnam.

Découvrez en images le voyage dans les airs du rhinocéros noir sur Maxisciences

Maxisciences 07/11/2011

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Par crainte que des braconniers ne s'en prennent à ses bêtes, le zoo de Thoiry dans les Yvelines a décidé de mettre sous haute surveillance ses trois rhinocéros blancs et leurs cornes tant recherchées.

Si l'Afrique du Sud a annoncé que le massacre des rhinocéros avait atteint un chiffre record sur son territoire, la menace est loin de ne concerner que des contrées lointaines. Au contraire, les vols de cornes de rhinocéros sont même en recrudescence à travers l'Europe où une vingtaine d'actes similaires ont été constatés cette année dont un lundi dans une maison de ventes aux enchères à Vienne.

Par crainte des braconniers, le zoo de Thoiry dan les Yvelines a ainsi décidé de prendre les devants afin de protéger coûte que coûte ses trois pensionnaires : des rhinocéros blancs et leurs cornes dont le prix peut désormais atteindre le demi-million de dollars l'unité, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). "On a étendu la surveillance instituée pour nos petits singes, que l'on nous cambriolait régulièrement et qui étaient revendus sous le manteau, aux rhinocéros blancs qui font 2,5 tonnes. Désormais, leurs enclos sont surveillés par des caméras et du personnel qui effectue des rondes régulières", a ainsi raconté à l'AFP le fondateur du parc, Paul de la Panouse.

"Au parc de Sigean que j'ai créé près de Narbonne, on a déjà volé des cornes de rhinocéros morts exposées dans des salles à des fins éducatives et je m'inquiète pour les vivants aujourd'hui", a t-il rajouté. L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie vient essentiellement des prétendues vertus médicinales qu'on leur prête et qui en fait des objets extrêmement convoités. "C'est une absurdité de tuer ces animaux pour leurs cornes qui pourraient, selon certains, soigner les maladies comme le cancer ou l'impuissance", s'insurge Paul de la Panouse avant d'assurer : "la corne n'est que du poil aggloméré et en manger revient à se ronger les ongles !".

Maxisciences 09/11/2011

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Une corne de rhinocéros a été volée mardi à Vienne chez un taxidermiste, a annoncé mercredi la police de la capitale autrichienne, alors qu'un vol similaire a déjà eu lieu lundi dans une salle des ventes de la ville.

Deux hommes parlant anglais se sont rendus chez le taxidermiste et ont demandé à voir son offre d'animaux africains. Le taxidermiste leur a montré la corne et les malfrats ont profité d'un appel téléphonique qui a éloigné le commerçant pour s'enfuir avec, a indiqué la police dans un communiqué.

Le taxidermiste avait acquis la veille la corne, longue de 39 cm, pour 24.700 euros aux enchères à la maison de ventes Dorotheum.

Peu avant les enchères lundi, une autre corne de rhinocéros avait été volée à la salle des ventes. Deux hommes s'étaient présentés et ont demandé à examiner deux cornes de rhinocéros en vue des enchères de l'après-midi. Ils les ont saisies et ont tenté de les subtiliser. Ils n'ont réussi à en emporter qu'une seule, l'autre leur a échappé et a été vendue plus tard dans la journée pour 85.700 euros.

La corne dérobée chez le taxidermiste n'est pas celle qui avait échappé au vol lundi, contrairement à ce qu'avaient rapporté les médias dans un premier temps.

Dans les deux cas, les voleurs se sont exprimés en anglais et les procédés sont similaires mais la police a précisé qu'il ne s'agissait pas des mêmes individus qui ont sévi au Dorotheum et chez le taxidermiste.

Le vol de cornes de rhinocéros est en recrudescence à travers l'Europe où une vingtaines d'actes similaires ont été constatés cette année. Des vols de cornes ou de tête de rhinocéros ont été commis dans des musées, salles de ventes ou chez des antiquaires en France, en Allemagne, en République tchèque, en Suède et au Portugal.

Après ces événements, le Dorotheum a annoncé qu'il ne mettrait plus de cornes de rhinocéros en vente.

L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie, où elles peuvent se négocier pour leurs vertus médicinales prétendues entre 25.000 et 200.000 euros, en fonction de leur taille, est à l'origine de ce trafic, selon Europol.

Sciences et Avenir 09/11/2011

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La dernière Liste rouge des espèces menacées, publiée par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), a déclaré la sous-espèce occidentale du rhinocéros noir éteinte. Une sous-espèce du rhino blanc et le rhinocéros de Java devraient bientôt suivre le même chemin...

Selon le dernier recensement mondial annuel des espèces menacées publié par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le rhinocéros noir de l’Ouest (Diceros bicornis longipes) est une sous-espèce définitivement éteinte. Le rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni), vivant en Afrique centrale, est, lui, au bord de l'extinction. Le rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus), dont le dernier spécimen vietnamien a récemment disparu, n’est guère mieux loti.

Si le nombre global de rhinos noirs et de rhinos blancs est en hausse, certaines de leurs sous-espèces sont en revanche particulièrement vulnérables au braconnage : "elles ont le malheur de fréquenter des endroits où nous n'étions pas en mesure de mettre en place les mesures de sécurité nécessaires. Imaginez un animal se promenant avec une corne en or (…) : vous avez un besoin de sécurité incroyablement élevé", explique Simon Stuart, responsable à l’UICN cité par la BBC.

Malgré les efforts de conservation, 25% des mammifères de la planète sont menacés d'extinction, selon cet organisme. "Cette mise à jour de la Liste rouge (…) nous montre un tableau mitigé de ce qui se passe pour les espèces du monde Il y a quelques bonnes nouvelles et quelques mauvaises… Malheureusement, la tendance générale est encore un déclin de la biodiversité. Nous n'avons pas encore atteint notre potentiel [maximal] de conservation", conclut le Dr Monika Boehm, de la Zoological Society of London (ZSL), partenaire de l’UICN.
Maxisciences 12/11/2011

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23 rhinocéros ont été illégalement abattus en 2011 au Zimbabwe. Un chiffre en baisse par rapport à l'année dernière dans le pays qui compte à ce jour un peu plus de 700 rhinocéros blancs et noirs.

Le nombre de rhinocéros victimes du braconnage a diminué cette année au Zimbabwe. Il est en effet passé de 30 en 2010, à 23 en 2011. "Nous avons un peu plus de 700 rhinocéros blancs et noirs et 23 ont été tués cette année", a indiqué Caroline Washaya, directrice des relations publiques de l'Autorité de gestion des parcs et de la faune du pays, dans les colonnes du journal The Herald.

Celle-ci a également ajouté que 37 braconniers et vendeurs de cornes de rhinocéros ont pu être arrêtés grâce aux efforts du Zimbabwe pour préserver ces animaux sauvages. Dans le cadre de cette lutte contre le braconnage, certains rhinocéros ont été privés de leurs cornes par les responsables des parcs qui tentent de les protéger. En outre, "un total de 100 rhinocéros ont été immobilisés pour un marquage des oreilles et des implants dans la corne pour faciliter leur identification et les surveiller" cette année, a indiqué Mme Washaya.

En novembre dernier, alors que le WWF annonçait que le massacre des rhinocéros avait atteint un nouveau record en Afrique du Sud - 341 animaux ont été victimes du braconnage en 2011 dans le pays - la Fondation américaine Rhino International lançait une campagne baptisée "Opération arrêt immédiat du braconnage". Elle vise à récolter des fonds pour équiper les garde-forestiers du Zimbabwe et d'Afrique du Sud pour leur permettre de combattre un braconnage de plus en plus armé et organisé.
Maxisciences 08/12/2011

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PARIS, 6 déc 2011 (AFP) - Une corne de rhinocéros blanc a été volée mardi au musée de la Chasse et de la Nature, à Paris, par des malfaiteurs qui ont utilisé du gaz paralysant contre les surveillants, a-t-on appris auprès de la direction.

Ce vol est un nouvel exemple d'une délinquance qui explose en Europe pour alimenter le marché d'Asie où la corne de rhinocéros, à laquelle on prête des vertus médicinales, peut se vendre plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Vers 13H45, deux individus, appuyés par un complice à l'extérieur, ont neutralisé les agents de surveillance avec un gaz paralysant, puis ont arraché au 1er étage la corne d'un trophée de rhinocéros blanc qui avait été capturé en Afrique du Sud dans les années 80, selon le musée.

Les gardiens ont été brièvement placés sous observation à l'hôpital, a précisé le musée, qui se trouve dans le quartier du Marais, en plein centre de Paris.

Ces vols de corne de rhinocéros sont devenus la hantise des directeurs de musée, de zoo ou de salles de vente en Europe, car ils se sont multipliés ces derniers mois. Généralement broyées et transformées en poudre, les cornes sont ensuite commercialisées sur les marchés asiatiques où elles sont prisées pour leurs supposées vertus médicinales contre la fièvre, les migraines, la typhoïde ou la variole.

Selon la Direction des musées de France, des vols similaires ont eu lieu au muséum de Rouen (mars 2011), au muséum d'histoire naturelle de Blois (début juillet 2011), au musée africain de l'île d'Aix (fin juillet 2011). Une tentative a échoué au muséum de Bourges. Par ailleurs, le zoo de Thoiry (Yvelines) a mis sous haute surveillance ses trois rhinocéros blancs par peur des braconniers. Ces derniers mois, deux vols de cornes ont eu lieu à Vienne, en Autriche, l'un chez un taxidermiste, l'autre dans une maison de vente. A Lisbonne, la police portugaise a arrêté deux Australiens qui avaient dissimulé six cornes de rhinocéros dans leurs bagages. En Grande-Bretagne, des cambrioleurs ont dérobé au musée d'histoire naturelle de Tring (sud) deux cornes de rhinocéros qui étaient en fait des copies.

30 millions d'amis 06/12/2011

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JOHANNESBURG, 6 déc 2011 (AFP) - Le massacre des rhinocéros en Afrique du Sud a atteint un nouveau record, avec 405 animaux braconnés depuis le début de l'année, contre 333 sur l'ensemble de 2010, ont indiqué mardi les parcs nationaux sud-africains (SANParks).

L'Afrique du Sud, qui compte environ 20.000 rhinos, en avait perdu seulement 13 en 2007, puis 33 en 2008 et 122 en 2009. La progression du braconnage est généralement expliquée par le succès des cornes en Asie, où elles sont particulièrement prisées, à tort, par la médecine traditionnelle. Le prix des cornes peut désormais atteindre le demi-million de dollars l'unité, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES).

Les autorités ont réagi en envoyant des unités de l'armée combattre ce fléau qui menace la survie de l'espèce à l'état sauvage. Elles ont arrêté 210 personnes depuis le début de l'année, contre 165 en 2010, selon SANParks. Mais les braconniers, très bien organisés et en cheville avec des mafias, utilisent hélicoptères, équipements de vision nocturne et fusils de gros calibre.

30 millions d'amis 06/12/2011

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HARARE, 5 déc 2011 (AFP) - Le nombre de rhinocéros tués illégalement dans les parcs du Zimbabwe est passé de 30 en 2010 à 23 pour 2011, a rapporté la presse lundi.

"Nous avons un peu plus de 700 rhinocéros blancs et noirs et 23 ont été tués cette année", a déclaré au quotidien The Herald Caroline Washaya, directrice des relations publiques de l'Autorité de gestion des parcs et de la faune.

"Nous avons réussi jusqu'à présent à arrêter 37 braconniers et vendeurs illégaux de cornes de rhinocéros", a-t-elle ajouté. Le Zimbabwe ainsi que son voisin d'Afrique du Sud ont été gravement touchés par les braconniers de rhinocéros ces dernières années pour la vente de leurs cornes lucratives en Asie, où elles sont utilisées à des fins médicales.

Mme Washaya a rappelé que les autorités de gestion des parcs utilisaient des méthodes telles que l'enlèvement de la corne pour écarter les braconniers. "Cette année, un total de 100 rhinocéros ont été immobilisés pour un marquage des oreilles et des implants dans la corne pour faciliter leur identification et les surveiller", a-t-elle indiqué.

En novembre, un groupe de protection des animaux situé aux Etats-Unis, la Fondation Rhino International, a lancé un programme "Opération arrêt immédiat du braconnage" pour lever des fonds afin d'équiper des garde-forestiers au Zimbabwe et en Afrique du Sud et d'acheter du matériel contre les braconniers. Les gardes-forestiers auront une camera, un détecteur de métaux, un GPS, du matériel pour empreintes digitales et des sacs en plastique pour relever les preuves, selon la Fondation américaine.

30 millions d'amis 05/12/2011

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L’armée sud-africaine est mobilisée depuis plusieurs mois pour surveiller le parc national Kruger et protéger ses rhinocéros des braconniers étrangers mais 4 employés du parc ont été arrêtés, Soupçonnés d’être eux-mêmes des braconniers.


Le massacre des rhinocéros en Afrique du Sud progresse depuis des années, à tel point que 448 bêtes ont été abattues l’année dernière. L'Afrique du Sud abrite environ 20.000 de ces mammifères, soit 70 à 80% des rhinocéros sur Terre. Le parc national Kruger représente la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud visitée chaque année par un million de touristes et a été la cible de choix des braconniers avec 252 rhinocéros tués pour l’année 2011.


La survie de l'espèce à l'état sauvage et même en captivité est ainsi de plus en plus en sursis alors que les braconniers ne s’imposent plus de limites motivés par les sommes d’argent qui se cachent derrière les cornes de rhinocéros. En effet, elles sont très recherchées pour la médecine traditionnelle asiatique qui leur attribue des vertus médicinales.


Un marché de la corne sans frontières


Deux hommes suspectés de faire partie d'un groupe de braconniers avaient été abattus le 11 janvier dernier dans le parc national sud-africain après la découverte de onze carcasses de rhinocéros décornés, selon un porte-parole du parc. Mais plusieurs arrestations ont également eu lieu. Ces derniers mois, l'Afrique du Sud a ainsi déployé 600 soldats supplémentaires à ses frontières pour lutter contre les braconniers étrangers accusés d'avoir causé la forte augmentation du braconnage des rhinocéros, comme l'a expliqué Jeff Radebe, ministre de la Justice le 19 février.


Un renfort de rangers a même été annoncé début 2012 par Pretoria pour assurer la surveillance du parc. Malgré toutes ces précautions, les responsables n'ont pas soupçonné que les menaces pouvaient venir directement de l'intérieur.


En effet, quatre des employés, un ranger, un policier et 2 guides ont été arrêtés soupçonnés d’être également des braconniers. Un ranger est toujours recherché, indique un porte-parole William Masaba, sans indiquer si les suspects étaient complices des braconniers ou avaient eux-mêmes abattu les animaux.


"Il est très triste pour l'Afrique du Sud de découvrir que les mafias sans scrupule et révoltante du braconnage entretiennent des ramifications s'étendant jusqu'à ceux auxquels est confiée l'immense responsabilité de protéger notre patrimoine naturel", a déploré David Mabunda, le directeur de l'agence des parcs naturels.


Des initiatives radicales pour protéger les bêtes
Le parc de Moholoholo, à une heure du parc Kruger, a pris des initiatives radicales pour protéger leurs rhinocéros face à la recrudescence des braconnages. Les rhinocéros de ce parc ont été décornés pour ne plus avoir de valeur et qu’ils ne soient plus massacrés par les braconniers.


Mais comme le souligne les spécialistes, il est révoltant de devoir en arriver à défigurer un animal pour le protéger et que ceci paraisse être la seule manière sure d’assurer leur survie.


Face au marché de la corne qui ne trouve plus de frontières, d'autres dispositifs sont en revanche testés. L'un de ceci a d'ailleurs causé en février dernier la mort de l'animal sur lequel il était expérimenté qui n'a pas supporté l'anesthésie. Depuis le début de l'année 2012, déjà 43 de ces mammifères ont été abattus dans le parc Kruger, soit plus de la moitié de leur population en son sein.


Maxisciences 01/03/2012

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PARC KRUGER (Afrique du Sud), 04 déc 2012 (AFP) - Un avion d'observation doté de technologies militaires va être mis à la disposition du parc national Kruger, en Afrique du Sud, pour tenter de stopper l'explosion du braconnage des rhinocéros, ont annoncé mardi les parties prenantes devant la presse.

L'avion a été offert à l'Agence sud-africaine des parcs nationaux (SANParks) par une fondation familiale privée, la Fondation Ichikowitz, dont le président dirige également la plus grosse société sud-africaine de matériel militaire.

Il sera équipé de technologies de surveillance sophistiquées, dont des caméras thermiques, capables de "voir" les différences de températures au sol et donc les être vivants ou les véhicules en marche. Plus de 600 rhinos ont déjà été tués pour leur corne cette année en Afrique du Sud, dont la majorité dans le célèbre parc Kruger, qui jouxte sur près de 400 km la frontière du Mozambique.

Le braconnage alimente le marché clandestin de la médecine traditionnelle asiatique, essentiellement au Vietnam, où la corne se vend à prix d'or, jusqu'à 50.000 euros le kilo selon certaines ONG impliquées dans la lutte contre ce trafic. "Il faut combattre le feu par le feu", a déclaré Ivor Ichikowitz, président de la Fondation, soulignant que les gangs de braconniers utilisent eux aussi des technologies sophistiquées.

"La guerre est déclarée. Trop, c'est trop. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre un seul rhino", lui a fait écho le porte-parole du parc Kruger William Mabasa. La médecine traditionnelle asiatique prête à la corne de rhinocéros toutes sortes de vertus curatives, qui n'ont jamais été démontrées par la science. La corne est en réalité formée de kératine, la même matière que les ongles humains.



Fondation 30 millions d'amis 04/12/2012

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WINDHOEK - La mort d'un rhinocéros noir, tué pour ses cornes en Namibie, fait craindre que le braconnage endémique en Afrique du Sud ne traverse la frontière.

Des membres de l'ONG Save the Rhino Trust ont retrouvé le cadavre d'un rhinocéros noir femelle dont les cornes avaient été retirées, a déclaré jeudi à l'AFP un responsable du ministère namibien du Tourisme et de l'Environnement. Un homme a déjà été arrêté et les deux cornes de rhinocéros ont été retrouvées et confisquées.

L'ONG namibienne Save the Rhino Trust a découvert la dépouille d'un rhinocéros dimanche dans la région reculée du Damaraland, à quelque 600 km au nord-ouest de la capitale Windkoek.

La femelle se trouvait avec son petit, qui malheureusement n'a pas pu être sauvé. Il était trop faible et est décédé, a ajouté le responsable. Les petits des rhinocéros restent aux côtés de leur mère même quand celle-ci est tuée.

La protection des pachydermes est pourtant efficace en Namibie, où aucun incident de braconnage n'avait été rapporté depuis plusieurs années.

Pendant les années 1980, le braconnage était largement répandu dans le nord-ouest du pays, mais après l'indépendance en 1990, les autorités ont maîtrisé le phénomène et la population de rhinocéros a augmenté. Le pays compte aujourd'hui plus de 2.000 rhinos.

Ce crime fait craindre une propagation à la Namibie du braconnage qui atteint des proportions inquiétantes en Afrique du Sud où au moins 633 rhinocéros ont été abattus depuis le 1er janvier 2012.

Le massacre des rhinos alimente le marché clandestin de poudre de corne, achetée à prix d'or en Asie --essentiellement au Vietnam-- pour alimenter la pharmacopée traditionnelle. On prête à la corne différentes vertus curatives, que la médecine n'a jamais pu démontrer, cet étrange appendice nasal étant composé de kératine, la même matière que les ongles humains.



ROMANDIE.COM 27/12/2012

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HARARE - Quatre rhinocéros ont été abattus par des braconniers dans la nuit du Nouvel An dans une réserve privée du Zimbabwe, laissant craindre que le massacre en cours en Afrique du Sud ne s'étende aux pays limitrophes.

Il s'agit de deux mâles adultes, d'une femelle et d'un jeune mâle, a indiqué dans un communiqué la porte-parole de l'administration des parcs et réserves du Zimbabwe, Caroline Washaya-Moyo. Les rhinos ont été tués dans la réserve de Thetford, dans le nord-est du pays.

Les corps ont été découverts par des rangers alors que les cornes n'avaient pas encore été prélevées par les braconniers. Les huit cornes ont été récupérées, ainsi que 18 douilles de fusil, précise le communiqué.

Le Zimbabwe héberge environ 700 rhinos, dont 19 ont été braconnés en 2012, contre 23 en 2011.

En Afrique du Sud voisine, où vivent quelque 20.000 rhinos, la lutte contre le braconnage est devenue une cause nationale, qui mobilise la société civile et le monde politique.

En 2012, 633 rhinos ont été tués dans le pays, dont la plus grande part dans le célèbre parc national Kruger. Les braconniers viennent pour la plupart du Mozambique frontalier, équipés de véhicules modernes et d'armes de guerre.

La corne se revend à prix d'or sur le marché clandestin de la médecine asiatique, essentiellement au Vietnam. On lui attribue certaines vertus curatives ou aphrodisiaques, qui n'ont jamais été démontrées par la science.



ROMANDIE.COM 4/1/2013

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JOHANNESBURG - Est-il possible d'élaborer un modèle mathématique pour sauver les rhinocéros, décimés jour après jour par le braconnage pour leur corne? C'est le pari que vont relever des mathématiciens du monde entier, réunis la semaine prochaine à Johannesburg.

Ces scientifiques devront répondre à une question simple: l'élevage intensif de rhinos dans des fermes et l'ouverture officielle d'un marché de la corne permettraient-ils: 1/ de faire chuter les prix suffisamment pour décourager le braconnage, 2/ de générer assez d'argent pour protéger et gérer les rhinos en liberté dans les parcs nationaux?

Cet exercice sera l'un des quatre sujets proposés du 14 au 18 janvier aux participants du séminaire MISGSA (Groupe d'études en mathématiques pour l'industrie), organisé chaque année par l'université WITS de Johannesburg.

Les autres sujets de ce millésime sont nettement plus industriels, et portent sur des questions techniques de l'industrie du verre.

Les mathématiciens qui plancheront sur les rhinos devront inclure dans leur modèle, entre autres, les données suivantes:

- le nombre de rhinos en liberté en Afrique du Sud (environ 20.000)

- l'augmentation exponentielle du braconnage (plus de 600 animaux tués en 2012)

- le prix de la corne au marché noir (autour de 50.000 euros le kilo)

- le coût des mesures de protection et de lutte contre le braconnage

A partir de là, des projections tenteront de dessiner un monde où la vente de corne de rhino serait légalisée.

Si les experts peuvent déterminer la population minimale viable de rhinos en liberté, alors on pourra aussi déterminer si un commerce légalisé menacerait la population dite sauvage, explique l'Université dans le communiqué annonçant le séminaire.

Si le modèle démontre que la légalisation du commerce de corne peut tarir le marché noir et le braconnage, la deuxième étape consistera à calculer comment le revenu engendré par les rhinos d'élevage pourrait être utilisé pour protéger leurs congénères dans les parcs naturels.

Cet exercice mathématique démontre, s'il le fallait, que le massacre de ces pachydermes est devenu en Afrique du Sud une cause nationale, mobilisant la société civile, mais aussi le monde politique.

Le pays abrite près de 80% des rhinos vivant dans le monde, dont près de la moitié dans le célèbre parc Kruger.

Depuis la fin des années 2000, ils sont braconnés de façon de plus en plus intensive, pour alimenter le marché de la médecine asiatique traditionnelle, essentiellement au Vietnam. En 2012, 633 rhinos ont été abattus illégalement.

On prête à la corne de ces animaux toutes sortes de vertus curatives ou préventive, qui n'ont jamais été démontrées par la médecine et qui sont composées de Kératine, comme nos ongles ou nos cheveux !!!


ROMANDIE.COM 8/1/2013

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JOHANNESBURG - Un nombre record de 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, alors que la demande pour leurs cornes a continué de progresser sur le marché noir en Asie, a annoncé le gouvernement sud-africain jeudi.

Plus de 60% des rhinocéros tués l'ont été dans le célèbre parc national Kruger, la plus grande réserve naturelle d'Afrique du Sud (près de 2 millions d'hectares) et l'une des principales destinations touristiques avec plus d'un million de visiteurs par an.

Cinq rhinocéros ont déjà été abattus depuis le début de l'année 2013, selon le ministère de l'Environnement.

Le nombre d'arrestations liées au braconnage a également augmenté, passant de 165 en 2010 à 267 l'année dernière.

L'Afrique du Sud abrite à elle seule environ trois-quarts des quelque 20.000 rhinocéros blancs d'Afrique, et des 4.800 rhinocéros noirs, en voie de disparition.

Les autorités ont récemment lancé des campagnes pour tenter d'enrayer ce massacre devenu un sujet d'inquiétude nationale, le massacre ayant pris un tour dramatique ces dernières années, passant de 13 rhinocéros tués en 2007, à 333 en 2010 et plus du double cette année.

En décembre, elles ont annoncé offrir des primes pouvant atteindre 90.000 euros à quiconque permettrait l'arrestation de braconniers. L'armée a été déployée dans le parc Kruger et des critères plus stricts d'attribution des permis de chasse ont été instaurés.

Les pachydermes sont victimes de la demande croissante pour la poudre de corne, achetée à prix d'or en Asie, à laquelle on prête toutes sortes de vertus curatives et préventives, qui n'ont jamais été démontrées par la médecine.

L'Afrique du Sud et le Vietnam ont signé l'année dernière un accord pour lutter contre ce commerce illicite, mais il est trop tôt pour évaluer les effets concrets de cette initiative.


ROMANDIE.COM 10/1/2013

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JOHANNESBURG - Un bébé rhinocéros qui tentait de s'approcher du corps de sa mère juste tuée par des braconniers en Afrique du Sud a survécu à leurs multiples coups de hache et de machette, a indiqué vendredi une organisation de protection de la faune.

Le malheureux bébé a visiblement essayé de rejoindre sa mère pendant que les braconniers en enlevaient la corne et ils lui ont donné des coups de machette et de hache pour le chasser, a déclaré à l'AFP Karen Trendler de l'ONG Endangered Wildlife Trust.

Le petit rhino portait la trace de 18 lacérations très profondes à la tête, dont l'une à travers les dents et l'autre à travers la tête, a-t-elle dit. Mais il a survécu et il se porte remarquablement bien, a-t-elle ajouté.

Le bébé femelle a été placé dans un orphelinat pour rhinocéros à 250 km au nord de Pretoria.

Le gouvernement sud-africain a annoncé jeudi qu'un nombre record de 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, alors que la demande pour leurs cornes a continué de progresser sur le marché noir en Asie.

Cinq rhinocéros ont déjà été abattus depuis le début de 2013, selon le ministère de l'Environnement.

L'Afrique du Sud abrite à elle seule environ trois-quarts des quelque 20.000 rhinocéros blancs d'Afrique, et des 4.800 rhinocéros noirs, en voie de disparition.

Les autorités ont récemment lancé des campagnes pour tenter d'enrayer ce massacre qui a pris un tour dramatique ces dernières années, passant de 13 rhinocéros tués en 2007, à 333 en 2010 et plus du double en 2011.


----->D'après diverses informations que j'ai pu lire, mais pas contrôler, il semblerait aussi que ces massacres soient aussi l'oeuvre de certaines personnes pariant sur l'envolée des prix d'une "denrée" devenant rare du fait de la disparition progressive de certains animaux, tels que le rhinocéros, l'éléphant, le tigre, le lion... En bref : ils font des "placements"... pour s'enrichir sur le dos de la faune. Si je trouve des informations sérieuses et cohérentes sur ce sujet, je ne manquerai pas d'en parler. RIP pour ces pauvres innocents...


ROMANDIE.COM 11/01/2013

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JOHANNESBURG, 23 jan 2013 (AFP) - Le massacre des rhinocéros se poursuit en Afrique du Sud, 32 animaux ayant déjà été tués par des braconniers depuis le début de l'année, a indiqué mercredi le ministère de l'Environnement.

Les rhinocéros sud-africains sont de plus en plus victimes des chasseurs ces dernières années, la progression du braconnage s'expliquant par la vente à prix d'or des cornes en Asie - en particulier au Vietnam -, où elles sont prisées dans la médecine traditionnelle.

La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains.

En dépit du renforcement des mesures de sécurité, les statistiques officielles montrent que 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, contre 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007.

Le rhinocéros a été à son corps défendant au centre d'une polémique cette semaine quand le Club de la presse sud-africain l'a désigné "vedette média de l'année" 2012, alors que le pays a été secoué par une violente vague de grèves l'an dernier, qui ont vu la police ouvrir le feu sur des manifestants, faisant 34 morts, à Marikana (nord) en août. Avec environ 20.000 spécimens, l'Afrique du Sud abrite 70 à 80% de la population mondiale de rhinocéros.


30 millions d'amis 23/1/2013

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JOHANNESBURG - Le braconnage des rhinocéros se poursuit en Afrique du Sud au rythme alarmant de presque deux par jour depuis le début de l'année, soit 57 animaux abattus en janvier, a indiqué le ministère de l'Environnement jeudi.

Malgré un renforcement de la lutte contre les braconniers, notamment dans le célèbre parc Kruger, placé sous surveillance aérienne et où des militaires ont été déployés, le massacre continue, selon un communiqué. Plusieurs facteurs y contribuent, selon le ministère, notamment les récentes inondations dans le parc national Kruger où 42 rhinocéros ont été braconnés. L'été austral est également un facteur aggravant, la végétation beaucoup plus dense permettant aux braconniers de circuler sans être repérés.

Au Kruger, parc grand comme la Belgique et qui reçoit environ un million de visiteurs par an, la majorité des braconniers pénétrent dans le parc en venant du Mozambique dont une partie de la frontière longe le site.

Depuis janvier, 18 braconniers présumés ont été arrêtés dont certains en possession d'armes de gros calibre, de fusils de chasse et de munitions tandis que sept cornes de rhinocéros ont été saisies par les autorités, selon la même source. Quatre braconniers ont aussi été abattus dans des accrochages.

Nos opérations sont de plus en plus militarisées. Le nombre de braconniers arrêtés a augmenté, à l'intérieur du parc comme à l'extérieur, a souligné David Mabunda, le directeur général de SANParks, l'agence publique à la tête des parcs nationaux sud-africains.

En 2012, un nombre record de 668 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud pour leur couper la corne et la revendre illégalement en Asie où elle est recherchée par les adeptes de médecine traditionnelle qui lui prête des vertus thérapeutiques fantaisistes.

La corne de rhinocéros contient de la kératine comme les ongles et les cheveux.

Les autorités sud-africaines observent aussi avec inquiétude l'essor des arnaques par le biais de fausses petites annonces proposant de la corne de rhinocéros, ou de fausses collectes de charité en faveur de la protection des rhinocéros et de la lutte contre le braconnage.



ROMANDIE 31/1/2013

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Le ministère sud-africain de l'Environnement a annoncé que 158 rhinocéros avaient été tués par des braconniers dans le pays depuis le 1er janvier, soit plus de deux par jour. La progression du braconnage s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie.


Malgré le déploiement de l'armée, ce sont les rhinocéros du célèbre parc Kruger qui paient le plus lourd tribut. Pas moins de 116 bêtes ont été abattues en deux mois et demi, a indiqué le ministère jeudi.

La corne des rhinocéros est très recherchées dans la médecine traditionnelle en Asie, en particulier au Vietnam. Elle est pourtant exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains.

En dépit du renforcement des mesures de sécurité, les statistiques officielles montrent que 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, contre 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007.

La population de rhinocéros d'Afrique du Sud commencera à décliner vers 2016 si le rythme actuel du braconnage se poursuit, a prévenu récemment la ministre de l'Environnement Edna Molewa, en marge d'une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (CITES) à Bangkok.

La population de rhinocéros blancs, la plus nombreuse des sous-espèces locales en Afrique du Sud, est estimée par les autorités à un peu plus de 18'000 animaux.


ROMANDIE 15/3/2013

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