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La ville de Menton récompensée pour sa biodiversité

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Les 5.000 espèces présentes sur ses 211 hectares d’espaces verts ont valu à Menton de recevoir le Prix de la diversité végétale, décerné par le Conseil national des villes et villages fleuris.

«On a la chance d'avoir ici un climat méditerranéen couplé à un climat tropical, où s'adaptent de nombreuses espèces. Depuis l'arrivée des Anglais, au XIXème siècle, on a eu à Menton une végétation très variée, c'est important de la préserver et de la développer».

 Dragonnier des Canaries (Dracaena draco).  Ixitixel CC BY-SA 3.0

Le directeur du service municipal des Parcs et jardins mentonnais a un superbe terrain de jeu. Sur les 211 hectares d'espaces naturels que compte la commune, Franck Roturier et son équipe assurent l'entretien de 68 hectares. Et des 5 000 espèces végétales qui y poussent. Une multitude de variétés et une attitude qui a valu à Menton de recevoir le Prix de la diversité végétale. Une récompense décernée par le Conseil national des villes et villages fleuris, qui vient s'ajouter aux labels déjà acquis.

 Le plus grand camphrier du Japon dans la préfecture de Kagoshima. Tam0031 CC BY-SA 3.0

«Le jury, venu en juin dernier, a été surpris, souligne Franck Roturier, par le nombre d'espèces rares, voire unique sur le territoire, qui poussent ici, en pleine terre. Car l'idée, c'est d'avoir des choses qui s'adaptent. Il n'est pas question de mettre les plantes sous perfusion. Nous n'aurions ni les moyens humains, ni financiers, de le faire».

 Jacaranda sp. à Buenos Aires, Argentine. Beatrice Murch CC BY-SA 2.0

Au fil des quartiers mentonnais, agrumes bien sûr - «137 variétés sur 350 arbres, rien qu'au jardin du Palais Carnolès», indique Stéphane Constantin, technicien du service - plantes vivaces, arbustes exotiques et fleurs tropicales se succèdent. Des camphriers avenue Carnot, des jacarandas avenue des Acacias, un loropetalum chinois au Bastion, un dragonnier des Canaries à Maria Serena, une cinquantaine d'espèces de palmiers un peu partout… Et la liste est encore longue de ces variétés étonnantes qui peuplent les rues et jardins mentonnais.

 Loropetalum chinense variété rubrum. KENPEI CC BY-SA 3.0

«On est toujours en recherche de nouvelles plantes. On fait des essais d'acclimatation. Sans jamais que cela ne se fasse au détriment de la végétation existante, en prenant soin de ne pas ramener d'espèces invasives ou de ravageurs… Tout cela est très réglementé, il faut passer par les professionnels», rappelle Franck Roturier.

 Plusieurs espèces de lavande cultivées dans un champ près de Snowshill, un village des Cotswolds, en Angleterre. Saffron Blaze CC BY-SA 3.0

L'idée c'est aussi de concilier ornementation, économie et écologie. «On essaie par exemple, de mettre davantage de plantes vivaces sur les ronds points, ou des arbustes plus robustes sur les bords de routes pour remplacer la lavande, détaille Gérard Piazza, technicien du service. Cela nous permet d'intervenir moins souvent ou simplement en désherbage. On évite également, comme ça, de changer trop souvent les fleurs qui auraient mal vieilli. On laisse quelques espaces de fleurissement annuels, qui plaisent à la population...» Un peu trop d'ailleurs.

 Jardin du Palais Carnolès, Menton, Alpes-Maritimes. Daderot / domaine public

Un des soucis du service Parc et jardins ? Les vols dans les plantations…


Nice Matin 7/4/2015

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