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Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !

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Pour la 2ème année consécutive, l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts (OBF), partenaire de Reforest’Action, propose au grand public de recenser des espèces communes, rares et en danger, dans les forêts françaises. Objectif : enrichir la base de données du Muséum National d’Histoire Naturelle.

Un succès. L’an dernier, la première campagne de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts, programme lancé par Noé, a permis de recenser des espèces rares dont on était sans nouvelles depuis 30 ans. Pour l’édition 2015, l’OBF voit plus grand. Cette année, chacun d’entre vous pourra identifier pas moins de 42 espèces différentes lors de ses ballades en forêts. Et ce pendant tout au long de l’année car en 2015 l’OBF n’hibernera pas !

Pour participer à cette opération de sciences participatives, c’est simple. Lors de vos balades en forêts, vous observez une espèce référencée par l’OBF. A l’aide de votre smartphone, photographiez-la puis envoyez la photo sur le site Cardobs (login : foret - mdp : foret2015). Elle sera ensuite vérifiée par les scientifiques du Muséum National d’Histoire Naturelle. S’ils valident votre donnée, celle-ci viendra enrichir l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Le détail en images.

 Noé Conservation 14/5/2014


Pour ouvrir le bal de la saison 2015, l’OBF vous propose de partir à la recherche de 10 espèces en avril. Zoom sur deux d’entre elles :



-  Le Hanneton des pins : est comme son nom l’indique coutumier des forêts de pinède. En photo ci-dessus, il se distingue par deux antennes brunes et des ailes tachetées de blanc. Ce hanneton peut mesurer jusqu’à 4 cm. (Image Polyphylla fullo male (Hanneton foulon ou Hanneton des pins). Carl Gustav Calwer / domaine public)

 Calosoma sycophanta, le Grand calosome ou Calosome doré ou Calosome sycophante, est un grand coléoptère européen. Thomas Huntke CC BY-SA 3.0

- Le grand calosome. Si vous le croisez, il vous séduira à coup sûr ! Identifiable à sa tête noir bleuâtre et ses ailes striées aux tons métalliques très brillants, ce coléoptère de 3 cm, évolue sous les feuilles, les bois morts ou dans les mousses. A noter : Sa présence est un des moyens de limiter le risque de pullulation de certains papillons dont les larves  libèrent dans l’air des poils urticants et/ou allergènes comme, par exemple, Euproctis chrysorrhoea (le cul brun). 


 (Photo chenille du papillon cul brun : Noushka31 CC BY-SA 3.0 - papillon Donald Hobern CC BY-SA 2.0)


ReforestAction 8/4/2015

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L'orvet fragile, ce lézard apode, est souvent confondu avec un serpent dont il se distingue par la présence de paupière mobile (il peut cligner des yeux) alors que le serpent a des yeux protégés par une paupière transparente fixe. Son surnom de « serpent de verre » vient du fait que, à l'instar de nombreux autres lézards, sa queue est fragile. Sa ressemblance avec le serpent a souvent fait de ce reptile inoffensif un mal aimé qu'on a pu tuer pour cette seule raison, en dépit de ses qualités avérées d'auxiliaire de l'agriculture et du jardinage.

 Orvet fragile : Anguis fragilis est une espèce de sauriens de la famille des Anguidae. Cette espèce est appelée Orvet, Orvet fragile ou Orvet commun. Cette espèce se rencontre en Europe, en Turquie et en Iran mais des spécimens ont été observés en Afrique du Nord. 


Les parties ombragées de jardins, les prairies à végétation haute, les haies et les forêts, dans lesquelles il dispose de nombreuses cachettes, sont les milieux favorables à l'orvet. On le trouve partout où les invertébrés dont il se nourrit (vers, limaces, araignées, insectes et larves) sont nombreux. En montagne, on le trouve fréquemment jusqu'à 1 200 m mais aussi, bien que moins souvent, jusqu'à 2 000 m.  Il hiberne l'hiver.

Sa coloration est très variable en fonction de l'âge, du sexe et des variétés géographiques. La couleur du dos varie du jaune au rougeâtre, parfois bleuté, noir uni ou présentant de grandes bandes sombres. L'orvet a la faculté d'autotomie. Cette faculté lui permet, comme au lézard, de fuir la menace d'un prédateur en perdant un bout de sa queue.


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Bombina variegata est une espèce d'amphibiens de la famille des Bombinatoridae. Il est appelé en français Sonneur à ventre jaune ou Crapaud sonneur à ventre jaune ou Sonneur à pieds épais. Cette espèce se rencontre en Europe de 100 à 2 100 m d'altitude.

 Ce petit crapaud mesure de 4 à 5 cm de longueur. Il est reconnaissable par sa face ventrale jaune tranchant avec sa face dorsale d'un gris terne et la pupille de son œil en forme de cœur. La face dorsale du sonneur à ventre jaune est marron-grisâtre et terne, ce qui lui assure un camouflage au sein de son habitat naturel. (Photo Bombina variegata au Parc Zoologique de Paris. Cedricguppy CC BY-SA 4.0)

  La face ventrale, jaune tachetée de noir, contraste fortement avec sa face dorsale. Le crapaud peut la dévoiler à un éventuel prédateur en cas de menace afin d'effrayer son agresseur. En cas d'agression, le sonneur peut libérer un liquide visqueux, poison irritant pour les yeux, et à l'odeur repoussante. (Photo face ventrale du sonneur à ventre jaune Waugsberg CC BY-SA 3.0)

En France, l'espèce est protégée. Les évaluations réalisées par le Comité français de l’UICN et le Muséum national d'histoire naturelle montrent que le sonneur à ventre jaune fait partie des sept espèces d'amphibiens menacées sur le territoire métropolitain (catégorie "espèce vulnérable"). L'habitat de cette espèce est constitué de mares, ornières ou flaques d'eau en forêt.

 La salamandre tachetéeLa salamandre est un animal typiquement forestier, des landes ou du bocage dense. C'est une espèce d'urodèle de la famille des Salamandridae. En français elle est nommée également salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu. 

Il s'agit de l'un des urodèles les plus répandus et les plus reconnaissables d'Europe. Son aspect très particulier et très visible la rend difficile à confondre avec une autre espèce : un long corps noir mesurant dans les 20 cm, tacheté de jaune (parfois d'orange) à la peau luisante semblant huileuse. Elle se déplace lentement, d'une démarche pataude et a la particularité de pouvoir régénérer des parties perdues ou blessées de son corps très rapidement et de se défendre par la sécrétion d'une neurotoxine, le samandarin. C'est une toxine stéroïde alcaloïde (neurotoxine), produite par des glandes spécialisées situées dans la peau des salamandres. 

 C'est un animal nocturne, muni de grands yeux noirs adaptés à la vision nocturne et crépusculaireLes larves de salamandres présentent des marques jaunâtres et/ou brillantes à la base des pattes, dans leur partie proximale. Ces marques permettent de faire la différence avec les larves de tritons dans les biotopes où ils sont tous les deux présents. (Photo Larve de salamandre : les taches jaunes à la base des pattes sont caractéristiques, permettant de différentier la larve de celles des tritons. Luna04 FAL)

La reproduction de la salamandre tachetée est un cas particulier parmi les amphibiens autochtones d'Europe Centrale. Alors que la plupart des amphibiens se rendent dans des étangs et des mares au printemps durant une certaine période, afin de s'accoupler et d'y déposer leurs œufs, les salamandres tachetées s'accouplent exclusivement hors de l'eau. Après un accouplement réussi, la femelle garde en elle la semence du mâle durant plusieurs années. Cette stratégie de reproduction permet à la salamandre de donner de nouvelles générations sur de longues périodes sans forcément avoir de partenaire sexuel. 

 Les embryons se développent dans le corps dans la femelle. On parle d'ovoviviparité ou larviparité. Les membranes éclatent au moment du dépôt des larves dans l'eau. Les larves de salamandres tachetées, de 25 à 35 millimètres, discrètement colorées, sont mises au monde généralement dans les flaques et les petits cours d'eau forestiers mais aussi dans le secteur supérieur des rivières, de préférence dans des endroits avec une vitesse de courant faible, près des sources, ou dans les zones calmes de cours d'eau plus grands. (Photo Naissance de salamandres dans la vallée de la Beune, en Périgord. Chadelle Bastien CC BY-SA 3.0)

Toutefois, certaines populations de salamandres tachetées du sud de l'Europe sont capables de donner naissance à des jeunes salamandres complètement formées, vivant tout de suite sur terre - comme la salamandre noire - on parle de Viviparité.


Le samandarin ne passe a priori pas à travers la peau saine d'un adulte, mais peut affecter l'organisme via les muqueuses ou les yeux ou en pénétrant par des blessuresLes personnes sensibles éprouvent une légère brûlure (sur la peau), avec parfois des nausées, des troubles respiratoires et des vomissements, ainsi que des larmoiements. Il s'agit souvent d'enfants qui ont porté leurs doigts à la bouche ou se sont frottés les yeux après avoir touché une salamandre.

Un chiot ou un chat inexpérimenté recrache rapidement une salamandre qu'il aurait tenté de manger ou mordre, avec des troubles comme la contraction involontaire des muscles des mâchoires, la rigidité du cou et/ou une forte production de salive, et dans certains cas isolés la mort.

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- Le Morio (Nymphalis antiopa) est un Lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae. Il est appelé Morio sous sa forme Imago (papillon) et chenille épineuse de l'orme sous sa forme larvaire. Ses plantes-hôtes sont des arbres, le bouleau verruqueux (Betula pendula), le saule marsault (Salix caprea) et parfois le peuplier.

 C'est un grand papillon au vol puissant, avec une envergure variable allant de 45 à plus de 90 mm selon les zones géographiques et les individus, mais le plus fréquemment de l'ordre de 65 à 75 mm. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Son dessus est violet foncé avec une bande marginale jaune devenue blanche après hibernation doublée d'une série complète de taches marginales bleues. Son dessous noirâtre comporte aussi une bande marginale jaune, blanche après hibernation. (Photo D. Gordon E. Robertson CC BY-SA 3.0)

En France métropolitaine, il a disparu de plusieurs départements. Dans 27 départements, il n'a pas été inventorié de façon certaine depuis 1980.

 La chenille vit en colonies dans un cocon de mai à juillet. Munies d'épines, elle se caractérise par ses taches rouges médianes. (Photo Wthrower / domaine public)


- Le Damier du frêne : (Euphydryas maturna) ou Mélitée du Frêne ou Petit Damier à taches fauves ou Maturne, est un lépidoptère appartenant également à la famille des Nymphalidae. Il affectionne les lisières et les clairières des bois à jeunes frênes.

 C'est un papillon marron à damiers orange séparés par les nervures et organisés en lignes, dont une ligne sub-marginale continue aux ailes antérieures et aux postérieures, doublée d'une ligne de petits damiers blancs. Les ailes antérieures présentent des damiers orange sur toute leur surface. Le revers est orange orné de damiers clairs formant aux postérieures des lignes au dessin caractéristique. (Photo Stefan.Kuemmel CC BY-SA 2.5)

 Il hiverne à l'état de jeune chenille, regroupées dans une toile de soie tombée au sol à la chute des feuilles. Il vole en une seule génération de fin mai à début juillet. En France il est présent dans les départements de l'Est du pays, Seine-et-Marne, Cher, Saône-et-Loire, Côte-d'Or, Haute-Saône, Haut-Rhin, Haute-Marne, Meuse ainsi que dans le parc du Mercantour. (Photo revers (face ventrale) de Damier du frêne. Stefan.Kuemmel CC BY-SA 2.5)

En France (comme dans d'autres pays européens), il figure avec mention en danger sur la liste rouge des espèces protégées par arrêté du 23 avril 2007. Le Damier du frêne est inscrit sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe 2 de la Convention de Berne.

 La plante hôte de la jeune chenille est le frêne (Fraxinus excelsior), puis la chenille plus âgée devient polyphage et se nourrit de tremble (Populus tremula), saule (Salix caprea), plantain, véronique. (Photo chenille du damier du frêne (au dernier stade). Daniel Morel / lepinet.fr) 



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- Grand mars changeant : Le Grand Mars changeant (Apatura iris) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae. C'est un grand papillon au dessus très foncé tirant sur le noir orné d'une bande blanche formant presque un V. Le mâle présente des reflets violets et même bleu métallique, la femelle des reflets marron. Comme le Petit Mars changeant, il possède un ocelle à l'aile postérieure (supérieure et revers). Le revers des ailes est marron terne marqué de blanc.

 Cependant, il n'a pas d'ocelle à l'aile antérieure supérieure, ce qui le différencie du Petit Mars changeant qui possède un ocelle orange centré de noir aux antérieures supérieures en plus de celui des postérieures. En outre, chez le Grand Mars uniquement, les bandes blanches des postérieures (dessus et revers) montrent une dent blanche aiguë externe à peu près en leur milieu (dents bien nettes sur laphoto ci-dessus - Rosenzweig CC BY-SA 3.0).

Le Grand Mars changeant aime les chênaies aux sentiers bordés de saules et les vergers jonchés de fruits trop mûrs. Il vole de juin à août en une génération. Il se nourrit du miellat des arbres et vole près de leur sommet. Il ne descend que pour trouver de l'humidité, du miellat d'arbustes ou des excréments. Il hiverne à l'état de chenille brun violacé, collée à une brindille. Elle redevient verte après son réveil au printemps. Les plantes hôtes sont des saules et des peupliers en particulier Salix caprea et Salix cinerea.

 Les œufs, pondus isolément sur des feuilles, sont en forme de dôme côtelé de couleur verte à base violette. La chenille est verte, sa tête porte deux longs processus et l'extrémité postérieure de son corps est bifide. (Photo tête de la chenille. Serge Wambeke / lepinet.fr)

 Certaines de ses plantes-hôtes sont en régression au profit de clones de peupliers industriels cultivés en peupleraies plus exposées au vent, à la lumière et à la déshydratation que les forêts naturelles. Ces milieux sont également de plus en plus écologiquement fragmentés ou insularisés. Localement au moins, l'espèce pourrait être vulnérable au recul des peupliers sauvages autochtones et à l'intensification de la sylviculture (mise en culture, drainage, exploitation industrielle...), ainsi qu'aux climatiques locales et globales). Cela dit, le Grand Mars changeant était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique. (Photo Kristian Peters CC BY-SA 3.0)


 Le Mélidée (Mœlibée) : Le Mœlibée ou Mélibée ou Fadet de l'Elyme (Coenonympha hero) est un papillon appartenant à la famille des Nymphalidae. C'est un petit papillon de couleur marron au-dessus orné d'un ocelle à l'apex des antérieures et d'une bande antémarginale orange et d'une ligne d'ocelles aux postérieures. Chez la femelle, le revers marron / ocre est marqué d'une bande orange sur les bords, présente aussi dans l'angle anal, avec aux antérieures un ocelle à l'apex et aux postérieures une bande blanche irrégulière et une ligne submarginale d'ocelles pupillés et cernés d'orange. (Photo Kars Veling CC BY-SA 3.0)

Il vole en une seule génération, de mi-mai à début juillet. Ses plantes hôtes sont Elymus arenarius (Seigle de mer ou Elyme des sables), [url=http://www.monde-de-lupa.fr/Humides/PagesHum/Hordeum pg/Hordeum.html]Hordeum marimum[/url] (orge maritime), Hordelymus europaeus (orge des bois). Il réside dans les prairies humides.

 En Europe, il est présent sous forme de petits isolats, notamment en France. En France métropolitaine, il est présent dans le Puy-de-Dôme, la Nièvre, la Saône-et-Loire et le Jura. Suivant d'autre sources il est présent dans les départements du nord-est de la France, mais n'a pas été inventorié depuis 1980 dans la plupart d'entre euxEn 2012, le Muséum National d'Histoire Naturelle, avec l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), indique que son ère de répartition se limite au massif du Jura, entre 500m et 1000m d'altitude, et notamment la zone Natura 2000 de la Petite Montagne. (Image, femelle à gauche, mâle à droite. Jakob Hübner / domaine public)

En France, le Mélibée est inscrit sur la liste rouge des insectes de France métropolitaine (article 2 de l'arrêté du 23 avril 2007). Le Mélibée est inscrit sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe 2 de la Convention de Berne, sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe IV de la Directive Habitats du Conseil de l'Europe concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages du 21 mai 1992.

Selon L'Epi'Netl'espèce est considérée comme en danger critique dans la Liste Rouge des Papillons de jour de France métropolitaine (UICN, 2012). Elle semble avoir souffert d'une concurrence avec C. arcania (fréquentes citations d'hybrides avant sa disparition de nombreux secteurs).

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 - Le Petit Mars changeant : Le Petit Mars changeant (Apatura ilia) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Apaturinae et au genre Apatura. Il est présent sur la majeure partie de l'Europe et de l'Asie. Cependant il est absent des îles méditerranéennes européennes comme des pays nordiques. Le Petit Mars changeant est présent dans tous les départements de France métropolitaine excepté la Corse et les deux départements du Finistère et des Côtes-d'Armor. (Photo Clemens M. Brandstetter CC BY-SA 3.0)

 Le Petit Mars changeant ne prospère que dans des bois à bonne naturalité, des forêts ou des lisières de clairières intérieures. Les plantes hôtes sont des saules et des peupliers, en particulier Populus tremula et Populus nigra. Le Petit Mars changeant est présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique. (Photo rosier GFDL)

 C'est un grand papillon d'une envergure allant jusqu'à 60 à 70 mm pour le mâle au dessus marron à reflets violets et même bleu métallique orné d'une bande blanche formant presque un V. Il présente à l'aile antérieure un ocelle orange centré de noir qui le différencie du Grand Mars changeant. Il possède le même ocelle à l'aile postérieure (comme le Grand Mars). Le revers de l'aile antérieure est marron et le revers de la postérieure est marron terne avec, comme chez le Grand Mars, un ocelle orange centré de noir. (Photo revers du Petit Mars changeant. Heiko Blaeser CC BY-SA 3.0)

Il vole de mai à septembre en une ou deux générations. Il se nourrit du miellat des arbres et vole près de leur sommet. Il ne descend que pour trouver de l'humidité, du miellat d'arbustes ou des excréments.

 Les œufs pondus isolément sur des feuilles sont en forme de dôme côtelé de couleur verte au sommet violet. La chenille possède une tête verte avec une paire de cornes marron jaune et un corps vert orné de deux lignes latéro-dorsales rouge et jaune comme les stries des côtés de l'abdomen. Soit elle se nymphose, soit elle passe à un stade de chenille brune prête à hiverner. Il hiverne à l'état de jeune chenille, devenue brune, collée à une brindille. (Photo Jeune chenille de Petit mars changeant. Harald Süpfle CC BY-SA 3.0)


 - Robert-le-Diable : Le Robert-le-Diable, Polygonia c-album, est une espèce de papillons diurnes de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae, de la tribu des Nymphalini. Le Robert-le-Diable se retrouve en Europe occidentale, en Afrique du Nord, en Chine, au Japon. Il est assez commun et présent dans tous les départements de France métropolitaine. (Photo Robert-le-Diable (Polygonia c-album f. hutchinsoni) de la génération estivale à Hamm, Allemagne. Quartl CC BY-SA 3.0)


 Le Robert-le-Diable a des ailes très découpées. Le dessus des ailes présente sur un fond orange vif, des marques brunes et des taches claires en bordure. Le revers est marbré de brun. Replié, le papillon ressemble à une feuille morte. Les ailes postérieures présentent au revers une tache blanche en forme de C. Le dimorphisme sexuel est léger, le mâle a une envergure de 22 à 24 mm et la femelle de 25 à 26 mm. Le Robert-le-Diable vole dès les premiers jours ensoleillés de février à fin novembre. (Photo Le dessous des ailes postérieures est marqué d'un « C » blanc caractéristique. böhringer friedrich CC BY-SA 2.5)

Cette espèce produit deux générations par an, la première, à partir de fin mai, plus pâle que celle que l'on rencontre à partir de juillet, en automne et au printemps après hivernage.

 La chenille est tricolore : noir, fauve et blanc. (Photo Lilly M CC BY-SA 3.0)

 Le Robert-le-Diable affectionne les haies, les clairières et les lisières. Comme la plupart des espèces hivernantes, il apprécie en automne les fruits tombés au sol dans les vergersLes plantes hôtes sont nombreuses : ortie dioïque (Urtica dioica), houblon (Humulus lupulus), orme champêtre (Ulmus minor), noisetier (Corylus avellana), saules (Salix), framboisier (Rubus idaeus), groseilliers (Ribes uva-crispa et Ribes alpinum); au Maroc, des Saxifragaceae... (Photo oeufs de  Polygonia c-album. Gilles San Martin Flickr / CC BY-SA 2.0)



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Le Damier du chèvrefeuille ou Damier rouge (Euphydryas intermedia, Euphydryas intermedia Ménétriès) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Nymphalinae et au genre Euphydryas. Il affectionne les lisières et les bois clairs de conifères. On le trouve aussi souvent à proximité de petits cours d’eau et de buissons (Rhododendron ferrugineux, Aulne vert ou Genévrier nain).

 C'est un papillon marron à damiers orange pâle sur le dessus des ailes et orange-blanc sur le dessous séparés par des nervures et organisés en lignes. Une large bande sombre est présente sur le dessus des ailes antérieures et une bande marginale orange plus fine sur le revers. (Photo Tristan Lafranchis / Lépi'Net.fr)

 Il vole en une seule génération de fin juin à début août. Il hiverne à l'état de chenille et son développement demande deux cycles. Pendant l’été, les œufs sont pondus en paquets au revers des feuilles de Chèvrefeuille bleu, plante hôte.(Photo Wolfgang Wagner ( www.pyrgus.de) / Lépi'Net.fr)

Il est présent en Europe dans les Alpes, puis en Asie de la Sibérie à l'Altaï). En France il est présent dans les départements des Alpes, Savoie, Haute-Savoie, Isère et Hautes-Alpes entre 1500 et 2100 m d’altitude. Sa présence doit être confirmée en Haute-Savoie.

En France, l'espèce est répertoriée vulnérable sur la liste rouge de l'UICN (rhopalocères).


 Le Tabac d'Espagne (Argynnis paphia) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Heliconiinae et au genre Argynnis. Malgré son nom évoquant les plages andalouses, le Tabac d’Espagne se rencontre dans toute l’Europe, de la Méditerranée aux îles britanniques et jusqu’à l’ouest de la Russie. Le Tabac d'Espagne est présent dans tous les départements de France métropolitaine. (Photo Tabac d'Espagne mâle. Roger Culos CC BY-SA 3.0)

 C'est un grand papillon au dessus orange orné d'une ligne de taches rondes submarginale et d'une seconde qui la double puis d'autres marques de la même couleur marron très foncé. Le revers des antérieures est identique, celui des postérieures présente un lavis verdâtre et argenté de grandeur variable. Le revers des postérieures de Argynnis paphia f. immaculata présent en Corse et en Sardaigne présente un lavis doré. C'est un papillon des clairières et allées forestières(Photo Tabac d'Espagne femelle. Korall CC BY-SA 3.0)

Les plantes hôtes sont des violettes dont Viola canina, Viola odorata, Viola riviniana, Viola reichenbachiana. Il vole en une génération entre mai et septembre suivant sa localisation. Il hiverne à l'état de jeune chenille dans les crevasses des écorces des arbres où les œufs ont été pondus.

 La chenille du Tabac d’Espagne est très "épineuse", avec plusieurs lignes brun-roux fond noir, et une double ligne jaune sur le dos. La tête est munie de deux grosses épines semblables à des cornes. La chrysalide est foncée avec des points dorés. (Photo Philippe Mothiron / Lépi'Net)


Wikipedia - Biodiversité-forêt.fr (Photos empruntées au site Lépi'Net.fr) - Wikipedia - Noe Conservation -

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 La Bacchante (Lopinga achine), est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae à la sous-famille des Satyrinae et au genre Lopinga. L'espèce est présente du centre de l'Europe à tout le nord et le centre de l'Asie. En Europe, elle est présente du nord de l'Espagne, de l'Italie de la Roumanie et de la Bulgarie jusqu'aux États baltes et au sud de la Suède et de la Finlande. En France métropolitaine, elle est en très forte régression. Elle réside en lisière des bois de conifères dans des lieux buissonneux. L’habitat de la Bacchante est essentiellement lié à un sous-bois herbacé dense avec une strate arborée ouverte, permettant à la lumière d’atteindre le sol. Les forêts ouvertes, les clairières forestières et les bordures de chemin sont particulièrement favorables. (Photo Tocekas CC BY-SA 3.0)

 Ses plantes hôtes sont diverses, dont en Europe Brachypodium pinnatum, Brachypode penné, et Brachypodium sylvaticum, Brachypode des bois, la Molinie bleue, la Laiche blanche et la Laiche des montagnes (des herbacées / graminées). (Photo Brachypode des bois. Pere prlpz CC BY-SA 2.5)

 La Bacchante est un papillon de 5 à 6 cm d’envergure de couleur ocre terne à marron clair avec une discrète bande jaune clair au recto, blanche au verso, est orné d'une ligne de gros ocelles marron cerclés de clair, qui au verso sont pupillés de blanc. Ces ocelles sont au nombre de cinq de taille croissante aux antérieures et aux postérieures de six de taille diverse, les quatrième et cinquième très gros et les seuls bien visibles sur le recto, le sixième, celui de l'angle anal étant doublement pupillé de blanc. La Bacchante vole en une génération en juin et juillet. Elle hiverne au stade de chenille. (Photo B.gliwa CC BY-SA 3.0)

En France métropolitaine, elle est en très forte régression et n'a été recensée depuis 1980 que dans six départements allant de l'Ariège au Lot, dix-sept départements allant de la Moselle à la Drôme et aux Hautes-Alpes et cinq départements de la Charente-Maritime à l'Yonne, elle a disparu de Paris et de la Loire-Atlantique. La Bacchante est considérée comme quasi-menacée (NT) dans la Liste Rouge des Papillons de jour de France métropolitaine (UICN, 2012). Au niveau mondial elle est listée parmi les espèces vulnérables

La Bacchante fait partie de la mission 3, dans l'opération lancée par Biodiversité-Forêt.


 [b]L'Aurore[/b], Anthocharis cardamines, est une espèce d’insectes lépidoptères de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Pierinae et du genre Anthocharis. L'Aurore est présente dans toute l'Europe sauf la partie arctique et dans toute l'Eurasie jusqu'au Japon excepté certaines îles méditerranéennes. L'Aurore est présente dans tous les départements de France métropolitaine. L'Aurore se retrouve dans tous les milieux fleuris, prairies, lisières de bois, talus herbeux, bermes des routes jusqu'à 1 800 / 2 200 mètres d'altitude(Photo un papillon Aurore mâle Rosenzweig CC BY-SA 3.0)

 L'espèce présente un dimorphisme sexuel très marqué : le mâle est très facile à reconnaitre avec la grande tache orangée qui occupe toute la moitié de l’aile antérieure blanche à bordure noire. La femelle, elle, ne possède pas cette coloration orangée. Chez les deux sexes, le revers des ailes est blanc tacheté de verdâtre. Les adultes, d'une envergure de 4 cm, sont visibles de mars à juillet (parfois plus tard en montagne), en une seule génération annuelle. Ce lépidoptère hiverne dans sa chrysalide (stade nymphal). (Photo mâle à gauche, femelle à droite. Sarefo CC BY-SA 3.0)

 Les plantes hôtes de la chenille sont des brassicacées (crucifères) comme des Cardamines : Cardamine des prés (Cardamine pratensis), Cardamine hirsute (Cardamine hirsuta) ainsi que l'Alliaire officinale (Alliaria petiolata), le Sisymbre officinal (Sisymbrium officinale), la Moutarde sauvage (Sinapis arvensis), la Lunaire annuelle (Lunaria annua), la Barbarée commune (Barbarea vulgaris) et diverses plantes voisines... (Photo La chrysalide proprement dite a pris sa forme bien spécifique à Anthocharis cardamines et l'hibernation passée, la couleur d'un imago mâle se distingue au travers de la fine paroi. Entomolo CC BY-SA 3.0)

 Les œufs sont pondus isolément sur les pédoncules floraux en avril/juin. D'abord blancs, ils deviennent jaunes puis orangés et éclosent au bout d'environ une semaine selon le climat. Les chenilles d'abord orangées puis vert grisâtre s'observent de mai à juillet. Elles se nourrissent des siliques dont elles sont par ailleurs mimétiques. La nymphose se réalise en juillet. On trouve les chrysalides vertes ou brunes sur diverses branches ou tiges mais très rarement sur la plante nourricière. La chenille est de couleur bleu-vert ou gris-vert sur le dos passant au blanc sur les côtés alors que la région ventrale est vert foncé. (Photo Jeune chenille sur Alliaire ainsi qu'un œuf orangé à la base d'une silique. Entomolo CC BY-SA 3.0)

Wikipedia - Lépi'Net - Biodiversité-forêt - Wikipedia - Biodiversité-forêt

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Le printemps est bien installé, profitez-en pour randonner utile en forêt et tentez d’observer les espèces hautes en couleur du mois de mai.

Tous les mois Reforest’Action vous propose de partir en forêt pour observer des insectes et autres champignons référencés par notre partenaire, l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts (programme de l’ONG Noé). Nombre d’entre eux sont des espèces rares ou en danger.

Avec l’arrivée du printemps, jaillit une pléiade de couleurs . Des tons chamarrés que l’on retrouve sur les espèces à observer en mai. Ouvrez grands vos yeux lors de vos prochaines balades en forêts vous trouverez peut être le mélibée, charmant petit papillon aux ailes brunes tachetées de cercles oranges et blancs. Autre papillon, le petit mars changeant. Ce papillon aux ailes bleu métallique ornées d’une bande blanche mesure jusqu’à 7 cm d’envergure. Il élit souvent domicile dans les saules et peupliers. C’est une espèce en danger critique selon l’UICN. (voir un des messages précédents concernant les papillons).

 Le troisième insecte du mois : le clyte bélier. Sa ressemblance à la guêpe lui sert de protection contre les prédateurs. Outre ses ailes noires rayées de jaunes, vous le distinguerez à ses longues pates de couleurs jaune-orange. (Photo Clyte bélier vue dorsale sur Euphorbia flavicoma ssp.verrucosa. Didier Descouens CC BY-SA 4.0)

Le Clyte bélier, (Clytus arietis), est un coléoptère longicorne de la famille des cérambycidés, sous-famille des Cerambycinae, tribu des Clytini et du genre Clytus.

 Portrait d'un clyte-bélier. Didier Descouens CC BY-SA 4.0

Morphotype typique des cerambycidés. Il atteint 9-18 millimètres. Couleur noire rayée de jaune. Pattes brun-orange. Tête, pronotum et élytres ponctuées. Forte pubescence sauf pour le deux tiers inférieurs des élytres. Ce Clyte présente un étonnant mimétisme, (de type batésien) par ses couleurs et son comportement qui évoquent la guêpe commune surtout lorsqu'il marche rapidement au soleil en agitant les antennes.

On le trouve de mai à août, sur les fleurs, les haies, près des arbres, sur les bois coupésCommun dans toute la France, le Clyte bélier se rencontre dans les lisières de bois, les chemins forestiers, les clairières, là où il peut trouver du bois mort. Il est également floricole et fréquente particulièrement les ombellifères (Fenouil commun, Grande Astrance, Cerfeuil sauvage, Angélique de Razouls, etc.)

 Un clyte-bélier de profil, l'abdomen est également rayé. Didier Descouens CC BY-SA 4.0

La larve vit deux ans dans le bois mort, d'abord sous l'écorce, puis elle fore une galerie dans laquelle elle réalise la nymphose et hiverne. Les adultes se nourrissent de nectar et de pollenMalgré sa ressemblance à la guêpe, c'est un insecte inoffesif !

 flhorea01 05/11/2014



Reforest'Action 12/5/2015 - Wikipedia - Biodiversité-forêt

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